Lire sur la Sorgue, plus de 50 auteurs et artistes pour 3 jours de fête
La 5e édition du Festival littéraire Lire-sur-la-Sorgue aura lieu de mercredi 28 au samedi 31 mai proposant de rencontrer plus de 50 auteurs et artistes. Au programme, des conférences, des rencontres, des films, de multiples animations et des dédicaces. Plus de mille visiteurs sont attendus de 3 à 100 ans et plus, aimant lire ou non. Il y en aura pour tous les goûts.
Dans le cadre de sa programmation en partenariat avec l’association Partage des arts, Lire sur la Sorgue propose de découvrir le livre en trois dimensions artistiques avec les livres Pop-Up de la collection personnelle de Bernard Autin, des livres-objets de l’artiste plasticienne Françoise Ducret et une sélection d’œuvres des élèves de l’école élémentaire Mourna B, réalisée lors d’ateliers encadrés par l’artiste peintre et plasticienne Nanou Autin lors du vernissage ce samedi 24 mai à 18h30, au Grenier public, 2, place de la Liberté à l’Isle sur la Sorgue.
Pour s’y retrouver Les rencontres et animations sont si denses et créatives qu’elles sont finement répertoriées dans l’agenda ici.
Lire sur la Sorgue, plus de 50 auteurs et artistes pour 3 jours de fête
Écolos mais épicuriens invétérés, préoccupés par la fonte des glaces mais friands de fast fashion, amateurs de mobilités douces mais épris de numérique, si glouton en énergie… Les 10-18 ans jouent avec les ambiguïtés, selon la nouvelle étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados copilotée par les parents.
Le manque d’argent et les incitations à consommer sont généralement mis en avant comme clés des paradoxes adolescents. Pourtant, derrière ces explications se cachent d’autres questions, d’autres barrières, autant éducatives que financières. Mieux consommer s’apprend, et dès le plus jeune âge. Une responsabilité qui incombe notamment aux parents, hélas trop souvent absents sur les sujets de consommation.
Écolos, mais pas trop
Philanthrokids ou hédonistes ? La génération Alpha est marquée par une forte prise de conscience de l’impact de la consommation de chacun. Mais bien souvent, les bonnes intentions se rompent en caisse : les adolescents achètent toujours plus, et moins cher. Supermarchés (33%), fast-foods (16%), mode (7%) et numérique (6%)… Les 10-18 ans dépensent en moyenne 14,1€ (+2€ vs 2023) par panier, pour un total mensuel de 98,7€ (+2€). Une somme qui atteint même 119,5€ en Corse, 111,1€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 103,6€ en Île-de-France, contre 88,9€ en Normandie, seule région hexagonale sous la barre des 90€.
McDonald’s incarne d’une certaine manière la face noire des paradoxes adolescents. Plaisir coupable par excellence, l’enseigne séduit toujours plus malgré la tendance anti-déchet, qui condamne emballages plastiques, serviettes en papier et autres gobelets à utilisation unique. La chaîne de restauration rapide est aujourd’hui la deuxième marque préférée des ados, avec des paniers moyens de 10,4€.
Son principal concurrent dans le cœur des plus jeunes n’est autre qu’Apple, portée par la vague du paiement mobile. Un mode de règlement qui représente désormais 45% des transactions (28,7% en janvier 2023), à la fois pratique et in-style, mais peu favorable aux achats réfléchis. Sans liquide, sans contact, sans souci : le paiement de la marchandise souhaitée se fait à la vitesse de l’éclair et de manière virtuelle. Et il n’est pas rare que ce soit à crédit. 54% des 10-18 ans demandent des avances sur leur argent de poche, tandis que seuls 17% ont réussi à atteindre leur objectif d’épargne Pixpay.
Les enfants et la consommation : une éducation à faire
« Le temps, c’est de l’argent », dit l’adage. « Ne dépense pas plus que ce que tu gagnes », dit un autre. Les avertissements proverbiaux sont nombreux, mais peu ont du poids quand tout invite à consommer. Doit- on pour autant en déduire que l’adolescent est un consommateur immoral comme les autres ? Pas si sûr.
La volonté de mieux consommer incite de nombreux jeunes à adopter des approches plus rationnelles, moins spontanées de l’argent, qu’ils expérimentent, malgré tout, au quotidien, comme une ressource rare. Mais cette transition est souvent freinée par un manque de connaissances dû, en partie, à une trop faible implication des parents sur le sujet. Là encore, les chiffres disent beaucoup. Bien que 96% des parents estiment avoir un rôle majeur à jouer dans l’éducation à la consommation de leurs enfants, 30% reconnaissent ne pas lui apprendre à privilégier la seconde main, ni même à s’informer sur la provenance des produits convoités. Plus encore, 38% des parents admettent ne pas sensibiliser leur enfant à l’impact environnemental de ses achats.
« Malgré vingt ans de campagnes sur l’urgence climatique, force est de constater que nous, les adultes, n’avons pas modifié en profondeur nos modes de vie, même si la prise de conscience progresse. Ce que nous pouvons réussir, en revanche, en tant que parents, c’est de transmettre les bons réflexes de consommation à nos enfants, qui auront moins pour tâche de changer le monde que de le réparer.», explique Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay.
Étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay
Lire sur la Sorgue, plus de 50 auteurs et artistes pour 3 jours de fête
Le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados copilotée par les parents, vient de dévoiler l’édition 2024 de son baromètre ‘Les habitudes de consommation des ados’. On y découvre que les adolescents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les deuxièmes plus dépensiers après les Corses, avec 110€ dépensés mensuellement en 2023, la plus grande part étant dédiée aux fast food avec 16,21% des transactions.
Dans la région voisine, en Occitanie, les dépenses mensuelles sont évaluées à 101€. Au niveau national, malgré l’inflation, les jeunes n’ont jamais autant déboursé puisqu’ils dépensent près de 97€ par mois, c’est 20% de plus que l’année précédente (80,4 €), et c’est plus qu’en Italie et en Espagne où le montant est compris entre 51 et 57€ par mois. C’est à McDonald’s que les adolescents dépensent le plus, suivi d’Apple et de la SNCF.