18 octobre 2025 |

Ecrit par le 18 octobre 2025

Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

Les étudiants de BTS Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques du lycée Pétrarque à Avignon ont visité l’unité de méthanisation Méthavéore à Etoile-sur-Rhône dans la Drôme.

Près de 30 étudiants ont pu découvrir le site, mais également les différentes étapes permettant de créer du digestat pour amender naturellement les sols agricoles ainsi que du gaz vert à partir de la méthanisation de déchets organiques. Ainsi, les étudiants ont pu mieux comprendre les différentes perspectives agronomiques, écologiques et économiques de ce processus, qui copie et améliore le vivant.

Cette visite a été menée par Carine et Olivier Courtial, qui sont à l’origine du projet Méthavéore qui s’est concrétisé en 2015. Au départ, les deux agriculteurs souhaitaient produire eux-mêmes des fertilisants naturels pour leurs terres. Finalement, le projet a évolué vers la production d’énergies vertes. Méthavéore est le premier site du département à injecter du biométhane dans le réseau GRDF et permet aujourd’hui de chauffer l’équivalent de 4500 foyers.

V.A


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

La jeune entreprise avignonnaise Brad et l’association Semailles, également basée au sein de la cité des papes, ont décidé d’unir leurs forces en implantant deux sondes connectées au milieu des salades pour analyser les données du sol et de l’air où elles sont plantées.

Depuis 1997, l’association Semailles favorise l’insertion professionnelle au travers de l’exploitation de 16 hectares de terres en maraîchage bio et la mise en œuvre d’actions d’éducation à l’environnement et au développement durable. Dans cette même dynamique de respect de l’environnement, la société Brad a décidé de s’allier à l’association.

La startup Brad élabore des sondes autonomes connectées qu’elle implante au cœur des parcelles et dont elle récolte les données via l’application mobile ‘Brad Dashboard’. Cette dernière permet de voir en temps réelle la qualité de l’environnement des parcelles dans le but de faire une transition vers une agriculture plus respectueuse de l’écosystème aérien et souterrain. Les données regroupent notamment l’humidité et la température du sol et de l’air, la pression atmosphérique, ou encore les points de rosée.

C’est ainsi qu’une collaboration entre les deux entités est née avec la pose de deux sondes au sein des plantations de salades. L’association Semailles pourra donc tester plusieurs techniques différentes afin d’évaluer la performance de ses cultures et retenir, à terme, celle qui est la plus adaptée.

V.A.


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

Les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine se font sentir bien au-delà de ses frontières. La semaine dernière, l’ONU a mis en garde contre le risque d’accroissement de la famine et de la malnutrition dans le monde. Les inquiétudes se portent notamment sur l’Afrique, où de nombreux pays dépendent de la Russie et de l’Ukraine pour leur approvisionnement en produits agricoles de base.

D’après les données de l’UNCTAD basées sur la période 2018-2020, pas moins de 25 pays africains importent plus du tiers de leur blé de ces deux pays et 15 d’entre eux en importent plus de la moitié. Comme l’indique notre infographie, deux nations africaines affichent même une dépendance totale : le Bénin, qui importe 100 % de blé russe, et la Somalie, qui se fournit à 70 % en Ukraine et à 30 % en Russie. D’autres comme le Soudan (75 %), la RD Congo (68 %) et le Sénégal (65 %) s’appuient également beaucoup sur ces deux sources d’approvisionnement. Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l’Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).

Sur le même sujet : les principaux exportateurs de blé dans le monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

La French Tech Grande Provence et la coopérative Rhonéa organisent un événement ‘Innovation et viticulture durable’ ce jeudi 24 mars à Vacqueyras. Chercheurs, entreprises innovantes et viticulteurs pourront échanger dans l’objectif de développer une viticulture plus responsable.

La journée ‘Innovation et viticulture durable’ organisée par Rhonéa et la French Tech Grande Provence aura lieu ce jeudi 24 mars de 10h à 16h30. Au programme : discussions autour de l’intelligence artificielle et des enjeux de l’eau dans la viticulture, ou encore pitchs des startups et entreprises innovantes concernant leurs projets pour l’avenir de la filière. Le programme complet de cette rencontre est disponible en ligne. Cet événement vient s’inscrire dans les valeurs de Rhonéa et de la French Tech qui mettent tous les deux l’innovation au cœur de leurs actions.

Rhonéa regroupe 388 exploitants viticoles et la French Tech Grande Provence près de 600 startups. Cet événement sera l’occasion pour eux de se rencontrer et d’échanger dans le but de créer une transition vers une agriculture plus durable, mais aussi davantage éthique. De nombreux intervenants tels que des œnologues, des ingénieurs de recherche pour l’environnement prendront la parole pour apporter leur expertise sur le sujet.

La participation des entreprises est gratuite et l’inscription se fait en ligne.

Jeudi 24 mars. De 10h à 16h30. 258 Route de Vaison. Vacqueyras.


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

Après un an d’absence en raison de la crise sanitaire, ils étaient ravis de se retrouver porte de Versailles, dans le Hall 3, avec un espace de 850m2 dédié à l’agriculture de la Région Sud lors de la 58e édition du salon de l’agriculture à Paris.

De Renaud Muselier, le président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, André Bernard, président de la Chambre régionale de l’agriculture, Georgia Lambertin présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, Dominique Santoni, la présidente du Département de Vaucluse, à Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, ainsi que les sénateurs Alain Milon et Jean-Baptiste Blanc et les députés Julien Aubert, Jean-Claude Bouchet et Adrien Morenas : ils étaient presque tous là.
Et bien sûr, les 164 producteurs du ‘Made in Vaucluse’ : fruits confits d’Apt, miel de Saint-Christol d’Albion, cerises de Venasque, bière de Rustrel, chocolats de Châteauneuf-du-Pape, huile d’olive de Jonquières, nougats de Saint-Didier, safran de Monteux, truffes de Valréas, confitures de Robion, vins de Gigondas, lavande de Sault, fleur emblématique dont Jean Giono disait qu’elle est « l’âme de la Provence ». Le stand de Vaucluse, couleur bleu lavande justement, de 40m2 supérieur au précédent, avec son épicerie géante, vitrine de l’excellence de nos paysans.

Dégustation des premières fraises de Carpentras
Les visiteurs ont pu déguster les premières fraises de Carpentras et l’un des producteurs, Jean-Paul Charasse, se félicite de retrouver les consommateurs de cet or rouge dont 6 000 tonnes ont été commercialisées dans la France entière l’an dernier. Autre fruit iconique de Vaucluse, le melon de Cavaillon, 600 hectares de production qui bénéficient de 2 800 heures de soleil par an et qui ambitionne de devenir la première IGP de France (Indication géographique protégée) selon Léa Genin, porte-parole du syndicat des maîtres meloniers de Cavaillon : « Le dossier est en cours d’instruction, le cahier des charges est strict mais nous espérons y arriver, peut-être dès cet été. »
Ce salon est aussi l’occasion de voir l’impact chez nous de la guerre qui se déroule depuis une semaine en Ukraine. Dominique Gueytte est éleveur-sélectionneur de brebis ‘Merinos d’Arles’ avec un cheptel de 800 têtes à Rosans (Hautes-Alpes) : « Nous importons leurs céréales pour nourrir nos bêtes, environ 100 tonnes par an. Là, en 5 jours les prix ont explosé, comme ceux de l’énergie, fuel ou gaz ».

« Les agriculteurs sont les entrepreneurs du vivant. »

Julien Denormandie, ministre de l’agriculture

Pour l’inauguration du stand de la Région Sud, le ministre de l’agriculture avait été convié. Julien Denormandie qui a souligné, aux côtés de Renaud Muselier « Un territoire dont l’identité agricole est forte, avec un savoir-faire tourné vers l’avenir, une qualité des productions labellisées (agneau de Sisteron, fromage de Banon, foin de Crau, herbes de Provence, vins AOC de la Vallée du Rhône, petit épeautre de Haute-Provence, riz de Camargue, muscat du Ventoux). Les agriculteurs sont les entrepreneurs du vivant, ils ont une mission nourricière, ils renforcent notre souveraineté alimentaire, ils représentent l’identité française de nos campagnes, de nos paysages ».
Renaud Muselier a rappelé que « 25% de la Provence sont entre les mains des agriculteurs et qu’il faut aider et sauver les producteurs de lavande et lavandin. Nous allons aussi, avec la société du canal de Provence, injecter 800M€ pour l’irrigation. Les paysans doivent pouvoir vivre dignement de leur travail ».

Visite de prestige sur le stand du Département de Vaucluse : M. Lu Shaye, Ambassadeur de Chine en France (ici en compagnie de Dominique Santoni, présidente du département de Vaucluse), a découvert mardi 1er mars les nombreux produits de notre terroir, notamment ceux mettant à l’honneur la lavande, très appréciée des touristes chinois et asiatiques.

La lavande : « l’âme de la Provence »
La lavande, justement, qui donne sa couleur au stand du Vaucluse est au cœur d’une crise : avec le réchauffement des températures, nombre de régions françaises se lancent dans sa production. Jonathan Mourard et Patrick Ravaute qui représentent la coopérative des parfums Provence Ventoux à Sault (soit 165 coopérateurs) s’inquiètent : « On ne peut pas les empêcher de se lancer dans la lavandiculture, dans le Cher, la Beauce ou le Lot-et-Garonne. Mais nous, on ne peut rien faire d’autre, à part l’épeautre. Du coup, il y a surproduction et les cours baissent ». Ils ont subi la sècheresse en 2019, le gel du 8 avril en 2021 mais ils ont quand même produit 140 tonnes de lavandin et 30 de lavande. « En 2022 on demande simplement qu’on nous aide à écouler nos stocks et que les PGE (Prêts garantis par l’état) puissent être remboursés sur 10 ans au lieu de 5. »

Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, et André Bernard, président de la Chambre régionale de l’agriculture.

Le président vauclusien de la Chambre d’Agriculture, André Bernard a évoqué les 800 médailles décrochées par les paysans au Concours Général Agricole, « La Provence-Alpes-Côte d’Azur est la première région bio de France (32% de la surface), nos agriculteurs mettent leur talent au service d’une alimentation saine, fiable, traçable, de qualité. Ils s’adaptent aux changements climatiques en optimisant les ressources en eau. Notre activité génère 3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Le Sud est le premier producteur de salades, pommes, poires, cerises, pastèques, potirons, courges, courgettes, raisins de table, lavande, riz, figues, olives, ail, vin rosé. »

« En ce moment, un jeune agriculteur de moins de 40 ans s’installe tous les 2 jours dans notre département. »

Georgia Lambertin la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

Autre prise de parole au salon de la porte de Versailles, celle de Georgia Lambertin la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, département comptant le plus grand nombre d’emplois agricoles de la région Sud : « Nous pesons 1,3 milliard de chiffre d’affaires avec 4 845 exploitations recensées, des fers de lance comme la viticulture, l’arboriculture, le maraîchage. Entre 2000 et 2010 en France, une exploitation sur 4 a été rayée de la carte. Mais en ce moment, un jeune agriculteur de moins de 40 ans s’installe tous les 2 jours dans notre département, on en a perdu 2% en 10 ans alors que la moyenne nationale est de 20%. On a su stimuler les filières, apporter une aide adaptée à chacun avec nos techniciens et ingénieurs, renforcer le bio, promouvoir la haute valeur environnementale ». Pour attirer les touristes comme les autochtones, 150 exploitations du département font partie du réseau ‘Bienvenue à la ferme’, gage de qualité et d’éthique des produits proposés : crûs (Châteauneuf du-Pape, Gigondas), Côtes-du-Rhône, AOC Luberon et Ventoux, fruits, légumes, produits fermiers comme les fromages de chèvre ou les volailles. Aves 40€ vous pouvez aussi passer un ‘Week-end à la ferme’ à Fontaine de Vaucluse avec une nuit en cabane de bois.
La nouvelle présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni, tout sourire, a salué le travail des agriculteurs, la richesse de leurs productions, l’enjeu qu’ils représentent pour notre autonomie alimentaire. « Avec ses emplois, c’est toute une filière que nous voulons promouvoir, avec ses paysages qui incarnent si bien la Provence, c’est aussi notre identité que nous voulons défendre. »
Prochain temps fort pour le monde agricole : ‘Med’Agri’ du 18 au 20 octobre au parc des expositions d’Avignon avec 350 exposants sur 14 000m2.

Contacts : www.paca.chambres-agriculture.fr
www.bienvenue-a-la-ferme.com/paca
www.lavande-aop.fr


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

La FDSEA de Vaucluse va tenir sa 78e assemblée générale à Châteauneuf-du-Pape. Ce congrès, ouvert au public, se tiendra ce jeudi 24 février dans la salle Dufays. Il débutera dès 16h avec l’assemblée générale de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles présidée par Sophie Vache après un mot d’accueil de Xavier Rolin, vice-président du Syndicat des vignerons de l’Appellation d’origine Châteauneuf-du-Pape et Claude Avril, maire de Châteauneuf-du-Pape. Une entrée en matière suivie par la présentation du rapport moral de la FDSEA 84 par Vincent Touchat, secrétaire général.

Pérenniser les emplois dans l’agriculture
Ce rendez-vous sera ensuite l’occasion de proposer une table-ronde sur le thème : ‘L’emploi en agriculture. Quelles sont les possibilités qui s’ouvrent aux agriculteurs pour pérenniser l’emploi ?’.
Une réflexion menée avec la participation de Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA, Nathalie Bourlon, directrice territoriale déléguée Pole emploi Paca, Olivier Augier et Claude Hilt, respectivement président et trésorier de l’EDT Paca, Eric Testud, président GE REAGIR (13), Isabelle Giordano, directrice FDSEA 13 ainsi qu’Olivier Pageard, responsable de Région, Agriteam Rhône-Provence.
Cette table-ronde verra également les interventions de Bénédicte Martin, conseillère régionale, Christian Mounier, président de la commission agricole Conseil départemental Vaucluse, André Bernard, président de la Chambre d’agriculture régionale, Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse et Audrey Piazza, vice-présidente des Jeunes agriculteurs. Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, clôturera cette rencontre.

Assemblée générale de FDSEA 84. Jeudi 24 février. A partir de 16h. Salle Dufays. 3, avenue Baron Le Roy. Châteauneuf-du-Pape.
Contact : 04 90 84 01 01 ou fdsea84@fdsea84.fr


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

Dans une lettre adressée à Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez, les 2 co-présidents de l’AMV (Association des maires de Vaucluse), veulent alerter les pouvoirs publics sur la propagation de la flavescence dorée dans le vignoble.
« Elle occasionne des pertes de récolte et peut, à terme, compromettre la pérennité du vignoble avec des conséquences économiques importantes pour notre territoire, expliquent respectivement les maires de La Tour d’Aigues et de l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette maladie est de caractère épidémique, avec une progression très rapide du nombre de ceps malades. Aussi, cette caractéristique rend la lutte indispensable et obligatoire. Elle doit être collective pour être efficace. Des propriétaires, aujourd’hui, pour ne pas être contraints par le statut de fermage, laissent parfois leur vignoble à l’abandon mais cela peut avoir de fortes incidences pour les exploitations voisines. »

Actuellement, une quarantaine de communes vauclusiennes sont concernées par le lutte contre la flavescence dorée.

Présente dans la plupart des régions viticole du Sud de l’Europe
« La Flavescence dorée est une maladie de quarantaine (Directive Européenne 2000/29/CE) particulièrement contagieuse chez la vigne, précise l’Inrae. Présente dans la plupart des zones de production viticole du sud de l’Europe, elle peut être à l’origine de fortes pertes de récolte et compromettre la pérennité des vignobles. Cette maladie est causée par le phytoplasme de la Flavescence dorée : une petite bactérie sans paroi de la classe des Mollicutes. Elle est transmise par un insecte vecteur, la cicadelle Scaphoideus titanus ainsi que par le greffage. La cicadelle a été accidentellement importée d’Amérique du Nord dans le vignoble du Sud-Ouest au début du siècle dernier et s’est rapidement adaptée et répandue en France jusqu’à la Corse, puis a gagné l’Italie, la Suisse et tout le Sud de l’Europe. »
En tant que maladie de quarantaine, la Flavescence dorée fait l’objet d’une lutte réglementée et obligatoire. A ce jour, la maladie est présente en Espagne, France (Aquitaine, Bourgogne, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Paca), Italie, Portugal, Suisse, Slovénie et Serbie.

Détecté en Vaucluse à partir de 2002
Détectée pour la première fois dans le Nord du Vaucluse en 2002, la flavescence dorée est une maladie incurable contre laquelle la seule solution est l’arrachage des ceps touchés quand la pandémie est détectée. Une fois présente, son développement est exponentiel : pour un cep contaminé on dénombre 10 à 15 ceps touchés l’année suivante.
A ce jour, la flavescence dorée est présente dans une quarantaine de communes de Vaucluse dont 4 nouvelles (voir tableau en fin d’article).

Une table ronde pour tenter d’éradiquer la maladie
« Dans notre département, l’activité viticole est le moteur de notre économie locale, poursuivent les deux élus de l’AMV. Aussi, nous vous proposons d’organiser une table ronde, avec les acteurs concernés, afin de pouvoir mettre en œuvre une action publique volontariste pour éradiquer cette maladie qui progresse et atteint aujourd’hui des exploitations saines et oblige, malheureusement, à l’arrachage de la totalité de la parcelle si plus de 20 % des pieds sont atteints par la maladie. »


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

La quantité de pesticides utilisés dans l’agriculture n’a cessé de croître ces dernières décennies. Et cette tendance ne semble pas prête de s’arrêter. Depuis 1990, la consommation mondiale de produits phytosanitaires (herbicides, insecticides et fongicides) a augmenté de 82 % et plus de 4 millions de tonnes sont aujourd’hui utilisées chaque année. Les pays de certaines régions du monde ont la main particulièrement lourde, comme le met en avant notre carte basée sur des données publiées par la fondation Heinrich-Böll.

C’est en Amérique du Sud que le volume de pesticides déversés dans les champs est le plus élevé, avec une moyenne supérieure à 5 kg par hectare de terres cultivées en 2019. Des pays comme la Colombie et l’Équateur consomment même plus de 10 kg par hectare, alors que le Costa Rica (Amérique centrale) est le champion du monde : plus de 20 kg par hectare. Ce pays est un gros exportateur de fruits exotiques, dont les cultures intensives exigent de grandes quantités de pesticides. L’Asie fait également partie des régions où ils sont le plus massivement utilisés par les agriculteurs, avec une moyenne comprise entre 3 et 4 kg/ha. Des pays comme la Chine et la Corée du Sud dépassent même allègrement ce niveau (plus de 10 kg/ha). En comparaison, la moyenne ne dépassait pas 2 kg/ha en Europe, mais le niveau de consommation varie beaucoup selon les pays et leur spécialisation agricole.

Des analyses ont chiffré la valeur du marché mondial des pesticides à plus de 84 milliards de dollars en 2019. Et une croissance de 11,5 % est attendue d’ici 2023, ce qui portera la valeur du marché à plus de 130 milliards de dollars. Cette tendance à la hausse est aussi en partie liée à l’évolution du climat : une équipe de chercheurs américains de l’université de Seattle a calculé que pour chaque degré de réchauffement de la planète, les rendements des récoltes de riz, de maïs ou de blé pourraient diminuer de 10 à 25 %. Les raisons sont multiples. Le changement du climat favorise, par exemple, la prolifération d’insectes ravageurs, et s’ajoute à cela le fait que la résistance des plantes aux parasites diminue avec les stress climatiques, entraînant une hausse des besoins en produits phytosanitaires.

Piliers, avec les engrais, de la « révolution verte » ayant permis la hausse des rendements agricoles à partir des années 1960, les pesticides sont aujourd’hui de plus en plus décriés. Avec la prise de conscience croissante des risques qu’ils peuvent générer pour l’environnement et la santé, leur utilisation systématique est désormais remise en question par les scientifiques. De nombreuses pistes sont développées pour rendre l’agriculture moins dépendante de ces produits, mais elles peinent encore à s’imposer.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les étudiants du lycée Pétrarque découvrent le site de méthanisation Méthavéore

Le groupe Koppert vient de lancer sa nouvelle image de marque. Le leader mondial néerlandais de la protection biologique des cultures et de la pollinisation naturelle, dont la filiale française est basée à Cavaillon, a donc décidé de changer le logo et l’identité visuelle utilisés depuis 30 ans. Cette nouvelle stratégie de marque ambitionne de renforcer la connexion entre l’entreprise et la nature.

La nature pour inspiration
« Notre mission consiste à contribuer, avec la nature pour partenaire, à la santé de l’homme et de l’environnement, explique Peter Maes, directeur de la stratégie de Koppert. C’est cette philosophie qui a fait de notre entreprise ce qu’elle est aujourd’hui : une organisation solide qui atteint ses objectifs tout en respectant des valeurs fondamentales. Notre nouvelle stratégie de marque reflète cette mission et ces valeurs fondamentales. Elle nous permettra de veiller à ce que les idéaux que nous défendons se reflètent avec cohérence dans notre façon de communiquer. La nature est notre source d’inspiration ; l’origine de toutes nos solutions. C’est pourquoi notre nouvelle identité est étroitement liée à la nature. »
Créé aux Pays-Bas en 1967 par Jan Koppert, le groupe est implanté à Cavaillon depuis 1984. En France, l’entreprise compte 55 collaborateurs dirigés par Gisèle Broquier et répartis au sein du siège cavare ainsi que la nouvelle plateforme logistique de Plan d’Orgon et les agences d’Agen, Nantes et Villeneuve l’archevêque dans l’Yonne. En tout, le groupe compte 1 700 personnes dans une trentaine de pays permettant de distribuer des solutions biologiques dans plus de 100 pays à travers le monde comme des ruches recyclées, la lutte contre les insectes en utilisant des prédateurs naturels ou bien encore des gammes de produits de biocontrôle pour la vigne.

L’ancien logo de Koppert imaginé il y a 30 ans maintenant.

Objectif : une agriculture 100% durable
Au départ, Koppert ne comptait que 4 employés. Au fil des années, cette société familiale créée pour faire face à un problème bien précis s’est toutefois transformée en un leader du marché mondial. Pour Martin Koppert, Directeur des activités, il était donc logique que sa stratégie de marque évolue aussi : « Pour rendre notre monde plus durable, nous devons imaginer des processus à la fois sûrs et sains. Notre objectif ultime est de mettre en place une agriculture 100% durable en travaillant main dans la main avec les producteurs et les agriculteurs. Notre nouvelle stratégie de marque nous permettra de véhiculer une image forte sur tous les marchés mondiaux et de confirmer l’inébranlable volonté qu’a Koppert de proposer une gamme complète de solutions biologiques pour un large éventail de cultures. »

https://www.echodumardi.com/tag/agriculture/page/15/   1/1