8 décembre 2025 |

Ecrit par le 8 décembre 2025

Quels pays utilisent le plus de pesticides en Europe ?

Depuis 1990, l’usage des pesticides au niveau mondial a plus que doublé. Si les ventes de produits phytosanitaires ont augmenté presque partout dans le monde, les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique. Sur le continent européen, le volume de pesticides utilisés chaque année n’a que peu diminué, passant d’un peu plus de 5 millions de tonnes en 1990 à 4,7 millions de tonnes en 2022.

Question sensible du dossier agricole en France, le sujet de la réduction de l’usage des pesticides est revenu sur le devant de la scène avec l’adoption, mardi 8 juillet, de la loi Duplomb. Le texte controversé, qui entend répondre à certaines demandes du monde agricole, prévoit par exemple de réintroduire sous condition l’acétamipride, un pesticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2020. En février 2024, sous la pression du premier syndicat agricole français, la FNSEA, le gouvernement de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal avait également décidé de suspendre le plan Ecophyto, qui visait à réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 par rapport à la période 2015-2017.

En valeur absolue, la France fait partie des plus gros consommateurs européens de pesticides, avec la Russie, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Un chiffre corrélé à la taille de la surface agricole, l’Hexagone possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne. Si l’on regarde l’utilisation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France se situe malgré tout au-dessus de la moyenne européenne. L’agriculture française a utilisé en moyenne 3,45 kilogrammes de pesticides par hectare de terres en 2022, selon les données les plus récentes de la FAO, soit bien plus que la moyenne des quarante pays européens étudiés cette année-là (1,6 kg par hectare). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 23 kilogrammes par hectare en Andorre, à moins d’un kilogramme par hectare dans plusieurs pays scandinaves, des Balkans, d’Europe de l’Est ou encore en Islande.

La nature et les quantités de pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture, c’est pourquoi on observe de grandes différences entre les pays (et également entre les régions d’un même pays). Les territoires qui ont développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, les arbres fruitiers et la viticulture, ont notamment tendance à afficher les valeurs les plus élevées.

Sur le même sujet : le nombre de pesticides potentiellement dangereux encore utilisés dans les pays de l’UE (parmi ceux dont la substitution est recommandée par l’UE).

De Valentine Fourreau pour Statista


Quels pays utilisent le plus de pesticides en Europe ?

Malgré la chaleur de l’accueil de ses nombreux bénévoles, le village est resté frais et agréable grâce à son altitude qui oscille entre 760 et 1591 mètres, pour cette 3e Fête agricole et gourmande qui a fait la part belle à l’authenticité. Avec un marché et des stands de lavande fraîchement coupée, objets de décoration, charcuteries, poteries, bijoux et produits du terroir locaux.

En plus de 1348 habitants, nombre de touristes et de voisins du Pays de Sault sont venus, notamment une douzaine de confréries invitées par le Comité des Fêtes et André Boyer, maître-nougatier et ses amis du Taste Fougasse.

On les a vus en tenue d’apparât, se rassembler devant l’église avec leurs bannières : Commanderie de la Lavande de Haute-Provence et Confréries des Chevaliers de l’Olivier de Nyons, du Diamant noir de la Gastronomie et de la Truffe Melanosporum, des Amis de la Châtaigne du Revest-de-Bion, de la Fraise de Carpentras, de la Cerise de Venasque, du Melon de Cavaillon, des Goutevins de l’Enclave des Pape, du Taste-Grappes des Terroirs d’Avignon , des Rabassiers de Pernes-les-Fontaines, sans oublier les fifres et tambourinaires du Comtat.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Lors de la longue messe qu’il a célébrée pendant près de deux heures en présence de deux évêques allemands en vacances en Vaucluse, l’archevêque d’Avignon, François Fonlupt a parlé de « la qualité des rencontres avec l’autre, celui qu’on ne connaît pas mais qui fait naître partage, échange, bienveillance, bonté et humanité. » Après les offrandes et la bénédiction, a suivi un long défilé dans les rues étroites du bourg pour arriver, en contrebas dans le jardin du curé de la paroisse, le vietnamien Antoine Tien Nhat Nguyen, au pied d’un immense tilleul, où a été servi une sangria géante aux centaines de paroissiaux et de touristes.

Et la Fête, avant un déjeuner campagnard, s’est conclue par l’intronisation de nouveaux récipiendaires au coeur de la Confrérie du Taste Fougasse, créée en 1993 par le compositeur Roland Vincent (qui a signé tous les tubes de Michel Delpech, Chez Laurette, Pour un flirt, Quand j’étais chanteur, Les divorcés), l’accordéoniste Alain Musichini et le chanteur Enrique, et aujourd’hui présidée par André Boyer. Dans la promotion de l’été 2025 : notre consoeur Frédérique Poret, présidente du Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse et journaliste à France 3, Monseigneur Fonlupt, l’auvergnat archevêque d’Avignon depuis 2021, le champion du monde de desserts et pâtisseries en 1994, Philippe Parc, l’ancien armurier Christian Rouchet, et Serge Mayet, cameraman de la Sud TV lLocale.

André Boyer, président de la Confrérie du Taste Fougasse, Alain de Haro, ancien directeur de l’hôpital de Carpentras et saxophoniste amateur, et Patrick Zambelli, maître artisan plâtrier-staffeur. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Prochains rendez-vous festifs à Sault, le 10 août à l’Hippodrome du Défends, sur la route de Saint-Trinit avec 7 courses au trot attelé, et la 38ème Fête de la lavande le 15 août.

Contact : 04 90 64 01 21


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« Ce sera une vitrine des circuits courts sans aucun intermédiaire et une petite révolution dans la commercialisation des produits agricoles puisque les paysans ne seront pas étranglés par les marges », précise le maire-bâtisseur de Monteux, également président de l’Agglomération des Sorgues du Comtat, Christian Gros.

Situé au coeur du nouveau centre commercial Horizon Provence de Monteux-Le Lac, ce site a mis 30 ans pour sortir de terre. « En 1995, avec l’équipe municipale, nous avons fait le pari d’acquérir ces terres en déshérence, porteuses d’avenir, au service de l’emploi, de l’économie et de la qualité de la vie, précise le maire qui détaille ce long parcours du combattant. 5 ans pour acheter une centaine d’hectares, 10 ans de démarches pour concevoir un projet, bâtir une ZAC, l’inscrire dans le SCOT, trouver des financements car ce n’est pas le contribuable qui a été mis à contribution. »

Il évoque les grandes étapes. « En 2010, lancement des travaux d’aménagement primaire, en 2014 signature avec le groupe Equilis d’un pacte pour réserver les terrains en vue d’un ensemble immobilier et d’un pôle commercial nouvelle génération incluant une Halle des Produits du Terroir. Une demande de permis de construire est déposée et là commencent 5 années de combats juridiques face à une coalition des grandes surfaces voisines. Et nous avons tout gagné : en CNAC (Commissions Nationale d’Aménagement Commercial), en appel et même en Conseil d’Etat ! »

Un lieu unique pour renforcer l’attractivité

« C’est en 2021, avec Georgia Lambertin que la Chambre d’Agriculture entre dans la danse. Et après avoir visité le Mas des Agriculteurs à Nîmes, nous flashons sur le concept de Maison des Agriculteurs de Vaucluse. Suivront l’implication de la Banque des Territoires, de la Région Sud, du Département de Vaucluse et la naissance d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) avec en son cœur les producteurs vauclusiens et comme président, un enfant du pays né à Monteux, Nicolas Montagard. » 

Christian Gros insiste : « Notre objectif était clair, valoriser nos atouts pour renforcer notre attractivité, notre situation géographique à 15km d’Avignon, le climat, le soleil, le savoir-faire paysan, la qualité de leurs produits. Et y adjoindre des équipements non délocalisables : le lac, les parcs d’attraction, les commerces. L’an dernier, Baulieu a accueilli plus d’un million de visiteurs, demain ce seront autant de chalands qui passeront par cette Maison. Rien ne peut se faire seul, il faut jouer collectif comme nous l’avons fait pendant ces années. Il faut que Monteux Le Lac vive pleinement 12 mois sur 12, pas seulement l’été. En posant cette 1e pierre, nous plantons une 1e graine dans des terres fertiles. Donc nous savons qu’avec du soin et de la volonté, nous en récolterons de beaux fruits. »

Nicolas Montagard, président de la SCIC, Christian Gros, maire de Monteux, et Nicolas Berger, vice-président de la Chambre d’Agriculture. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Une vitrine de l’excellence

En l’absence de Georgia Lambertin, retenue dans les Alpes-de-Haute-Provence par la visite de la Ministre de l’Agriculture Annie Genevard, c’est Nicolas Berger, qui s’est exprimé au nom de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse. « Nous avons 140 sites de Bienvenue à la Ferme, des marchés de producteurs ouverts 175 jours par an, 15 000 visiteurs lors du week-end gastronomique d’Avignon à l’automne. Ce magasin mettra en valeur nos fruits et légumes, notre épicerie, charcuterie, nos fromages, nos viandes, nos poissons, nos miels, notre huile d’olive, nos vins, 30% de bio. Il y aura aussi des ateliers culinaires. Cette vitrine de l’excellence permettra de rémunérer les agriculteurs dignement. »

Place ensuite à Christian Mounier, vice-président du Conseil Départemental. « Le projet est de promouvoir la vente directe en circuits courts, une vitrine et un outil de commercialisation conçus et gérés par les agriculteurs eux-mêmes. C’est une initiative unique dans le Vaucluse qui plaira aux consommateurs attentifs engagés à acheter local et à manger sainement. »

Les Vauclusiens Yannick Mazette et Valérie Coissieux pour la Chambre des Métiers et de l’artisanat. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

70% des ventes retourneront dans la poche des paysans

Enfin, le sous-préfet de Carpentras, Bernard Roudil, né à Alès, s’est félicité que le Vaucluse se soit inspiré du Mas des Agriculteurs de Nîmes. Mais aussi de ce nouveau modèle économique qui fait que 70% du produit de vente reviendra aux paysans qui sont déjà plus de 120 à avoir adhéré et participé au cofinancement. « Enfin, ils auront une juste rémunération de leur labeur. Félicitations aussi pour sa détermination et son engagement à Christian Gros, le maire visionnaire de Monteux qui, avec son conseil municipal, a acquis des centaines d’hectares terres dans les années 90 pour les faire fructifier au XXIème siècle. »

L’inauguration de la Maison des Agriculteurs de Vaucluse aura lieu le 3 novembre prochain.


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A l’occasion des prochaines étapes de la Grande boucle qui se dérouleront mardi 22 et mercredi 23 juillet prochains en Vaucluse, les agriculteurs du département seront mis à l’honneur tout au long du parcours. Une promotion qui s’inscrit dans le cadre de la 4e participation de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) à la caravane du Tour. Au total, deux voitures et deux chars entièrement personnalisés aux couleurs de la campagne de communication ‘Ma Nature, Mon Futur, l’Agriculture’ dédiée à la valorisation des métiers agricoles, emprunteront les routes de Vaucluse pour distribuer des ‘goodies’ et assurer la mise en valeur de l’agriculture hexagonale.

« C’est un rendez- vous auquel nous sommes très attachés. »

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA

« Chaque année, notre participation au Tour de France met en lumière la présence constante et l’apport des agriculteurs aux paysages et aux terroirs qui font la renommée internationale de la France, explique Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Le Tour de France, événement sportif populaire, offre une vitrine exceptionnelle pour sensibiliser le grand public à la diversité de nos métiers, piliers d’une agriculture française parmi les plus vertueuses au monde. C’est un rendez- vous auquel nous sommes très attachés. »

Les agriculteurs de la FNSEA, lors de l’édition du Tour de France 2024. Crédit : FNSEA

Des tifos géants vus du ciel
Mais il n’y a pas que la Caravane du Tour, il y a aussi les animations le long des routes. Nos confrères de l’hebdomadaire Vaucluse agricole viennent ainsi aussi de recenser les différentes animations que les agriculteurs ont mis en place tout au long du parcours durant ces deux étapes vauclusiennes.
A l’image de leurs homologues des autres départements, les ‘paysans’ locaux vont notamment réaliser de grandes fresques destinées à être visible depuis le ciel et être filmé par les caméras des hélicoptères de France Télévisions lors des retransmissions en direct des étapes.

A l’image de leurs collègues de Champagne, les agriculteurs de Vaucluse vont réaliser des fresques destinées à être filmées par les hélicoptères de France Télévision. Crédit : FNSEA

Lors de l’étape du 22 juillet, la FDSEA de Vaucluse proposera ainsi au niveau de Courthézon une fresque ‘des saveurs d‘ici’ avec des fraises, des cerises et des tomates géantes dans un immense panier de bottes de foin. Toujours lors de cette ‘étape reine’ menant au Mont Ventoux, c’est aussi le Comité régional d’Interfel Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’interprofession des fruits et légumes frais, qui va déployer du côté de Caromb, aux côtés des Jeunes agriculteurs de Vaucluse, un tifo de 600m² aux couleurs et slogan de l’interprofession.
Le lendemain, sur le village départ à Bollène, Interfel et Inter-Rhône feront respectivement la promotion des fruits et légumes frais ainsi que les vins locaux.

Un marché des producteurs
Auparavant, la Chambre d’agriculture, le réseau ‘Bienvenue à la ferme’ et le Comité de promotion des produits de Vaucluse proposeront un marché de producteurs 100% local. Il se déroulera le dimanche 20 juillet à Bédoin, de 8h30 à 15h, sur la plaine des Ermitans au Ventoux juste après le chalet Reynard. L’occasion de faire découvrir aux nombreux spectateurs déjà installés (Près de 1 000 camping-caristes français et étranger sont attendus) pour suivre l’ascension du géant de Provence des glaces au lait de vache, des pâtes locales, du vin ainsi que du miel, des confitures, des gelées de plantes, des amandes, de l’ail, des abricots, des melons…


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La Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a tenu son assemblée générale au cours du mois de juin durant lequel son président Patrice Brun a été réélu.

Patrice Brun vient d’être réélu, à l’unanimité, à la tête de la Safer PACA. Ce sera donc le dernier mandat pour cet agriculteur à Reillanne (04) qui entend poursuivre les efforts de la Safer durant les quatre prochaines années tout en apportant de l’innovation. « La période est difficile, elle appelle à un renforcement de notre action », a-t-il déclaré.

La réélection de Patrice Brun s’est accompagnée de la nomination de Jérémy Lieutier, jeune agriculteur installé entre Moustiers-Sainte-Marie et Sisteron, au poste de vice-président. De son côté, il souhaite renforcer l’ouverture, améliorer la pédagogie autour des missions de la Safer, et assurer une meilleure diffusion des informations afin de favoriser l’adhésion de tous les porteurs de projets.

Le président a aussi renouvelé sa confiance au directeur général délégué Laurent Vinciguerra, nommé en 2022 mais au sein de la Safer PACA depuis 2008, soulignant la qualité de son engagement et de son pilotage opérationnel.

Parmi les priorités de la Safer PACA, il y a la poursuite du Projet Pluriannuel d’Activité Stratégique 2022-2028, qui se concentre notamment sur la transmission des exploitations, le repérage et la remise en cultures de friches, ainsi que la lutte contre les détournements d’usage des terres agricoles, mais aussi le pilotage économique affiné en temps de crise.


Quels pays utilisent le plus de pesticides en Europe ?

« Une déclaration d’amour à la terre et aux paysans. » C’est ainsi que la présidente du Département qualifie le salon en plein air Terroirs en Fête, qui aura lieu les samedi 14 et dimanche 15 juin sur les 4 hectares boisés de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne.

Pas moins de 140 exposants, artisan charcutier, producteurs de miel, huile d’olive, de fraises, pistaches, grenades, melons, cerises, céréales, bières, vins comme Château Pesquié à Mormoiron, Château Mongin à Orange, le Domaine du Chat Blanc à Saint-Didier, Le Jas des Papes à Courthézon, les Vignerons du Mont-Ventoux et leur cuvée de rosé ‘Organdi’ à Bedoin, La Distillerie du Midi à Cavaillon ou Les Chineurs de Malt, créateurs de whisky au Thor.

« C’est une fête gourmande, familiale et gratuite au cours de laquelle nous mettons à l’honneur nos agriculteurs et vignerons, insiste Dominique Santoni. Et le Vaucluse, c’est un patrimoine vivant avec 115 000 hectares de terres agricoles cultivées. Le Département vote chaque année 6M€ pour les différents filières, le pastoralisme, l’irrigation, les circuits courts. » Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture salue à son tour « le savoir-faire, l’engagement, la qualité et l’authenticité de notre patrimoine agricole qui constituent notre identité. »

Avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, il y aura une ambiance guinguette à l’Arbousière, avec démonstration d’un boulanger Meilleur Ouvrier de France. Grâce aux éleveurs de Monteux et Vedène notamment, la ferme pédagogique abritera plus de 150 chèvres, moutons, brebis, agneaux et cochons élevés en pleine nature. Les Disciples d’Escoffier feront des démonstrations culinaires, Pierrick Maurir sera là avec son food-truck La Broche à Pilou, le traiteur David Auran également avec ses caillettes de La Boucherie de l’Étable.

Après le chef multi-étoilé Pierre Gagnaire l’an dernier, c’est au tour de Danny Khezzar, révélé par Top Chef, qui sera le parrain de cette 8e édition, lui dont les parents habitent à Saint-Saturnin-les-Apt. Il vient souvent les voir et faire son marché dans le Luberon . « Vous êtes gâtés dans le Vaucluse avec tous ces beaux produits du terroir, les truffes, les tomates, les asperges. »

La présidente de l’exécutif vauclusien a conclu : « Terroirs en Fête, c’est plus qu’une fête, une mise en avant de l’excellence de nos paysans, d’une culture, d’un patrimoine, d’un art de vivre, d’une gastronomie, du bien manger, du bien boire, c’est nous ! On vous attend ici, les 14 et 15 juin. »


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Né en 1965, le Marché d’intérêt national (MIN) de Cavaillon fêtera ses 60 ans avec le public et les professionnels les vendredi 13 et samedi 14 juin. Intronisations de personnalités, exposition sur l’origine du MIN, ateliers de cuisine, barbecue géant et bien d’autres animations sont prévus pour cet anniversaire.

« Le MIN est un magnifique outil économique, agricole et agroalimentaire souvent méconnu du public », commence par dire Benoît Mathieu, président du Marché d’intérêt national de Cavaillon. Ainsi, les 60 ans de cette structure incontournable de la ville de Cavaillon sera l’occasion pour tous de la découvrir. Cet événement donnera aussi l’opportunité au MIN de promouvoir le bien-manger, une sensibilisation que ses équipes et ses producteurs mènent déjà au quotidien.

Durant deux jours, les professionnels et les présidents et directeurs de MIN seront accueillis à Cavaillon. Le Marché d’intérêt national ouvrira aussi ses portes aux Cavaillonnais et visiteurs pour l’occasion. Le MIN n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà accueilli le public, notamment durant les journées de l’agriculture en 2024 avec des rendez-vous fixé dès 5h du matin. Un événement qui avait rencontré un grand succès malgré l’heure précoce.

©MIN de Cavaillon

Accueil des directeurs et présidents de MIN

Le vendredi 13 juin, le Marché d’intérêt national de Cavaillon commencera par accueillir les présidents et directeurs de MIN de France, jusqu’à Anger. L’occasion pour eux de découvrir les entreprises du MIN, de la startup à la multinationale, mais aussi son fonctionnement qui participe activement au dynamisme de la ville de Cavaillon.

« Aujourd’hui, il y a une quinzaine de MIN encore ouverts en France. Beaucoup ont fermé avec le développement des grandes surfaces. »

Benoît Mathieu

Les directeurs et présidents des autres MIN découvriront cet outil de développement économique qui se met au service du territoire et qui compte 22 salariés à la régie, 76 entreprises, 90 producteurs et 13 grossistes. Le MIN de Cavaillon fait partie des plus grands de France avec ses 27 ha. Depuis sa naissance il y a 60 ans, il est resté public, sans subvention de la mairie. Producteur important d’énergie verte avec 17 000m² de panneaux solaire, recyclage des déchets, élève modèle en terme de solidarité, etc. Ce Marché d’intérêt national s’impose comme l’un des plus importants du pays et fait figure d’exemple pour les autres MIN.

Un anniversaire ouvert à tous

Le vendredi 13 juin, le public pourra à son tour découvrir le MIN de Cavaillon en fin d’après-midi. Dès 17h30, des personnalités seront intronisées par la confrérie du Melon de Cavaillon pour qui cette année a une saveur particulière, le Melon de Cavaillon ayant obtenu son IGP. Un apéritif sera offert et suivi de l’inauguration de l’exposition ‘Aux origines du MIN’ à 19h30. Enfin, un dîner-spectacle ‘Sur les traces du MIN’ sera organisé. 500 personnes y seront attendues. Il est encore temps de s’y inscrire (tarif : 29€ hors boissons).

Le samedi 14 juin, le temps sera aussi à la fête. Durant la matinée, dès 9h, le public pourra visiter le carreau des grossistes, lieu emblématique de toutes les transactions (gratuit sur réservation). Les chefs Christophe Chiavola, du Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, et Vincenzo Regine, du Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-lès-Apt, proposeront des ateliers de cuisine gratuits autour des fruits et légumes. Les enfants ne seront pas mis de côté lors de cet anniversaire qui proposera un atelier animé par Interfel, l’Interprofession des fruits et légumes frais. Il y aura aussi un atelier autour de la Pomme Joya, et une animation blind-test. Enfin, cet événement se terminera en beauté avec une grande tablée gourmande le midi, imaginée par le Bristrot du MIN avec des vins locaux, un barbecue géant, des burgers, et bien évidemment les produits frais du MIN.

Aux origines du MIN

Pour les 60 ans du MIN de Cavaillon, il sera possible de replonger dans l’histoire. Voyage tout droit vers le Moyen-Âge, plusieurs siècles avant la création du Marché d’intérêt national, lorsque les statuts municipaux réglementaient déjà le commerce et les marchés à Cavaillon. Les produits issus de l’agriculture était transportés par roulage à Marseille, Carcassonne, Lyon ou encore Paris. Puis les chemins de fer sont arrivés dans les année 1860, suivis du moteur au XXe siècle. Ce n’est qu’au milieu des années 1900 que naissent les Marchés d’intérêt nationaux en France. En 1959, le conseil municipal de Cavaillon votait pour la création d’un MIN, qui voyait le jour 6 ans plus tard.

« Il y a eu un énorme travail d’archives pendant 3 mois pour élaborer l’exposition des 60 ans. »

Benoît Mathieu

60 ans plus tard, le MIN revient sur ses six dernières décennies au travers de l’exposition ‘Aux origines du MIN’, élaborée grâce aux archives de la ville, et plus particulièrement grâce à Hélène Maignan, directrice des archives de Cavaillon, qui a œuvré durant plusieurs mois pour permettre la création de cette exposition. En tout, ce sont 12 panneaux verticaux, recto verso, qui retraceront l’histoire du MIN de Cavaillon, ainsi qu’un petit film.


Quels pays utilisent le plus de pesticides en Europe ?

La Communauté d’agglomération du Grand Avignon et la commune de Lauris viennent d’être distingués à l’occasion de la première édition du palmarès des paysages alimentaires. L’intercommunalité de la cité des papes et le village du Luberon figurent parmi les 48 collectivités françaises ‘engagées’ mises à l’honneur lors de cet événement organisé par l’association Un plus bio qui s’est tenu le 14 mai dernier à Angoulême. Cette distinction nationale valorise les collectivités qui s’illustrent par des actions audacieuses et structurantes en matière de politique alimentaire.

‘Pays de Cogagne’ et ‘Villages rebelles’
Dans ce cadre, le Grand Avignon a recu le titre d’ambassadeur dans la catégorie ‘Pays de cocagne’ qui regroupe les territoires qui allient qualité de vie et ambition alimentaire. Dans le même temps, la commune de Lauris a été honorée au titre ‘d’Ambassadeur des villages rebelles’ pour l’action de son cuisinier et de l’équipe de son restaurant scolaire.
Parmi les lauréats figurent aussi notamment les villes de Nîmes, Marseille et Montpellier dans la catégorie ‘Les capitales de l’alimentation’ ainsi que les départements de la Drôme et du Gard dans celle des ‘Pionniers’.

Les lauréats de la première édition du Palmarès des paysages alimentaires organisé par l’association Un plus bio. Crédit : Cyril Chigot

Un modèle pour les autres collectivités
« En intégrant la catégorie ‘Pays de cocagne’, le Grand Avignon rejoint un cercle de territoires exemplaires dont l’action constitue un modèle pour d’autres collectivités, se félicite l’intercommunalité vauclusienne. Cette distinction consacre l’engagement du Grand Avignon en faveur de la préservation du foncier agricole, de l’alimentation durable et de la souveraineté alimentaire locale. »

En effet, depuis plusieurs années, l’agglomération avignonnaise mène une politique active pour enrayer l’artificialisation des sols, préserver les terres agricoles et accompagner l’installation de nouveaux agriculteurs. Cette stratégie repose sur des outils innovants, parmi lesquels une veille accrue sur le foncier agricole par une convention signée avec la Safer ou encore la création de l’espace test agricole du Mas Baudoin.
Cette politique a notamment permis d’identifier des secteurs agricoles prioritaires, comme la ceinture verte d’Avignon, les foins de Montfavet, la plaine d’Entraigues-sur-la-Sorgue ou encore la Plaine de l’Abbaye de Villeneuve-lès-Avignon, et de les inscrire au cœur des politiques publiques.

Cette démarche du Grand Avignon s’illustre également avec la mise en place de son Pat (Programme alimentaire territorial) retenu en 2019 par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce programme vise quatre objectifs majeurs : préserver une agriculture locale durable et diversifiée, favoriser une alimentation saine et durable accessible à tous, améliorer les pratiques durables de la restauration collective territoriale ainsi que de réancrer les circuits d’approvisionnement alimentaires sur le territoire.

« Le Grand Avignon affirme son rôle de territoire nourricier. »

« Le Pat du Grand Avignon se distingue ainsi par une gouvernance ouverte, une approche territorialisée de l’alimentation du champ à l’assiette, et une articulation forte entre enjeux agricoles, environnementaux, sociaux et économiques, insiste l’agglomération. Avec cette reconnaissance, le Grand Avignon affirme son rôle de territoire nourricier, prêt à relever les défis de demain en matière de transition alimentaire et d’aménagement du territoire. »
Pour rappel, avec un taux d’autonomie alimentaire de près de 8,2% l’aire urbaine d’Avignon est la plus autosuffisante des 100 premières aires urbaines de France.


Quels pays utilisent le plus de pesticides en Europe ?

La préfecture de Vaucluse annonce le déploiement par le gouvernement d’un fonds d’urgence doté de 9M€ au niveau national pour accompagner les exploitations des jeunes viticulteurs. Ces derniers ont jusqu’au lundi 2 juin pour déposer leur demande d’aide.

Le fonds d’urgence de 9M€ déployé par le gouvernement sera décliné en Vaucluse afin d’aider les exploitations du département les plus fragilisées depuis leur installation. Les jeunes agriculteurs installés entre 2020 et 2024, ayant moins de 40 ans révolus à l’installation, sont éligibles et pourront percevoir jusqu’à 20 000€ d’aide.

L’aide sera attribuée aux viticulteurs, pour la vigne de cuve (à l’exclusion du raisin double fin) :

  • qui connaissent des pertes de 20% minimum de chiffre d’affaires ou d’excédent brut d’exploitation supérieures à l’issue de la récolte 2024 par rapport à une année de référence (comprise en 2020 et 2023), justifiées par un document comptable (extrait de liasse fiscale, attestation comptable, déclaration TVA pour les exploitants au micro-BA).
  • qui connaissent des difficultés financières prévisionnelles liées à des pertes de récolte constatées supérieures ou égales à 20% dans les déclarations de récolte 2024 par comparaison au dernier millésime normal en récolte identifié (niveau départemental), compris entre 2020 et 2023.
  • qui ont des difficultés financières liées à des pertes de récoltes répétées au cours des cinq dernières années, dont au moins une supérieure ou égale à 20%.

Le dépôt des demandes d’aide se fait via la plateforme ‘Mes démarches simplifiées’ jusqu’au lundi 2 juin 2025 inclus. Plus d’informations sur le site de la préfecture de Vaucluse (rubrique Actions de l’État/Agriculture/Aides conjoncturelles (climatiques et économiques), par téléphone au 04 88 17 85 12 ou par mail à l’adresse ddt-iac@vaucluse.gouv.fr

https://www.echodumardi.com/tag/agriculture/page/2/   1/1