20 mai 2025 |

Ecrit par le 20 mai 2025

Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Sabrina Feddal, ingénieure systèmes et réseaux a créé, en 2016, la société Probe it, spécialisée dans la cyber sécurité. Son équipe et elle interviennent auprès des petites et grandes entreprises pour la mise en sécurité de leur système d’information. Une expertise qui s’inscrit dans l’évaluation du risque jusqu’à la mise en place de remparts adéquats et opérants, en passant par la formation du personnel.

Travail & persévérance
«Je suis issue d’un milieu modeste et l’obtention d’un diplôme d’ingénieur Systèmes et réseaux consacrait tout le travail et la persévérance que j’avais investis, notamment lors des classes préparatoires, sourit Sabrina Feddal, la dirigeante de Probe iT. Ma carrière s’est poursuivie, en tant que salariée, durant une quinzaine d’années en tant qu’ingénieur réseaux pour venir progressivement à la sécurité et à la protection des données. Les attaques informatiques, vers les années 2 000-2010 n’étaient alors pas aussi répandues qu’aujourd’hui. Ce domaine se voulait, à l’époque, nécessaire même si aujourd’hui, il a pris beaucoup d’ampleur.»

Sécurité rime avec organisation
«J’ai abordé ce nouveau volet de la profession par le biais de la technique appelée Sécurité opérationnelle. Je réalisais l’ingénierie, c’est-à-dire l’architecture de protection. Petit à petit j’ai évolué sur l’aspect plus organisationnel car la sécurité n’est pas que l’affaire des techniciens et ingénieurs, elle touche également l’humain. Beaucoup d’attaques peuvent aboutir lorsque l’on clique sur un mail ou que l’on s’est fait piéger au téléphone. On en vient à toucher la composante des Ressources humaines puisqu’il faut former l’ensemble des collaborateurs aux bonnes pratiques et même, d’un point de vue technique, via des volets de sécurité d’accès physique. La sécurité est très transverse et nécessite de l’organisation. Peu à peu j’ai occupé des postes de conseil auprès du directeur informatique, puis de la direction générale pour les accompagner dans une démarche qualité, d’amélioration continue, notamment, sur le plan d’actions dévolues à la protection et à la prévention des attaques, faire en sorte qu’elles ne se produisent pas et si cela advenait, pouvoir y réagir dans les meilleurs délais pour rétablir une situation normale.»

La cyberattaque
«Et puis la cyberattaque s’est généralisée. A l’origine ça pouvait être l’adolescent qui essayait, par défi, d’aller hacker telle ou telle société. Ça pouvait être la concurrence, les Etats… La cyberattaque pouvait cibler les établissements de santé. Là, nous sommes plus sur des attaquants crapuleux, de la délinquance en ligne… Au fil des années, celle-ci a d’ailleurs bien compris l’intérêt d’Internet en démultipliant sa portée sur des millions de cibles, comme, par exemple, en menant une campagne de phishing (hameçonnage, récupération de données), ce qui est, proportionnellement, beaucoup plus rentable. Aujourd’hui, Internet se structure, se réglemente mais, préalablement, la délinquance s’est mondialisée au-delà des frontières françaises, ce qui induit plus de difficultés et donc le ralentissement des investigations.»

Concrètement
«Le réseau de cyber criminels appelé Emotet (Cheval de Troie bancaire) qui orchestrait, depuis plusieurs années, des attaques pour récupérer des données bancaires a été mis au jour et démantelé par Interpol, aux termes de plus de deux ans de travail acharné, en ayant noué des coopérations internationales et mobilisé plus de huit pays. Si les serveurs ont été saisis, on n’a pas entendu parler de criminels véritablement identifiés car, techniquement, Internet pose des difficultés à la traçabilité et s’appuie sur le relatif anonymat que permettent les outils informatiques. En clair ? On n’arrive pas à tracer les personnes et les groupes. Vous avez l’impression que le flux malveillant vient de tel pays, alors qu’en réalité, il provient d’un autre.»

Les places de marché
«Un autre exemple ? Vous croyez saisir vos codes carte bleue sur un site identifié alors que vous renseignez le serveur de l’attaquant, lui permettant de se servir de votre carte bleue. Ces données sont ensuite mises en vente sur les places de marché organisées du Darknet sur Alphabet et autres… Ces places vont, en quelque sorte, professionnaliser les délinquants et leur permettre la revente de données, de bloquer l’activité d’entreprises pour les rançonner comme ça a été le cas avec les hôpitaux, ou l’Afnor (Association française de normalisation) ou encore Bouygues construction. , non seulement l’outil est bloqué mais en plus un chantage s’exerce à la publication de données confidentielles.»

De nouvelles initiatives
«Pourtant, des cadres réglementaires visent à plus de protection, plus de respect de la vie privée notamment avec le RGPD (Règlement général sur la protection des données) qui va consacrer la protection de la vie privée des citoyens européens. La France s’inscrit, depuis quelques années, dans la loi de programmation militaire, un enjeu national, qui identifie un certain nombre d’opérateurs vital ayant l’obligation de sécuriser leur système d’information pour éviter la catastrophe en cas de panne majeure qui pourrait impacter la vie des citoyens. Ces cadres s’organisent, imposent  la sécurité aux différentes parties prenantes de la société, en tout cas pour les grands acteurs, les grands groupes. Par ruissellement, cela impactera les sous-traitants, tout comme le tissu des TPME (Très petites et moyennes entreprises) qui, indirectement, vont devoir également se conformer à ces nouvelles règles. Evidemment, le risque zéro n’existe pas, cependant le socle minimal de sécurité permet d’éviter d’être la proie facile d’attaquants comme on a pu voir les attaques se multiplier auprès des établissements de santé qui ne bénéficient peut-être pas d’assez de sécurité sur place, ce qui est peut-être aussi le cas des TPME.»

Les clients
«Nos clients ? Le milieu de l’enseignement, de la banque, de l’assurance, des mutuelles… Si nous étions, à l’origine, axés sur les grands comptes, depuis plus de cinq ans nous travaillons aux côtés des petites et moyennes entreprises dont nous comprenons les problématiques dans le sens où elles sont débordées par d’autres sujets, et particulièrement pendant cette crise sanitaire. D’ailleurs, à ce sujet, le télétravail a été le point d’entrée de pas mal d’attaques du fait qu’il n’était pas suffisamment sécurisé. Il faudra travailler à ce qu’il ne soit pas le maillon faible, le trou de sécurité et donc la porte d’entrée dans le système d’information de l’entreprise.»

Un marché ultra concurrentiel
«Nous cultivons l’expertise au quotidien, s’il y a beaucoup de concurrents il y a aussi une pénurie des ressources, alors nous misons sur la qualité de nos prestations, en termes d’expertises nous sommes certifiés en sécurité CISSP (Certified information systems security professional) ; des certifications sectorielles dans le domaine de la protection des données monétiques : cartes bancaires PCIDSS (Normes de sécurité de l’industrie des cartes de paiement), des certifications sur les bonnes pratiques, les normes, l’organisationnel Iso 27 001 (Mise en œuvre et gestion d’un système de management de la sécurité de l’information), sur l’analyse de risque qui est très demandé, Iso 27 005 (Gestion des risques en sécurité de l’information), techniquement nous travaillons avec des personnes certifiées qui permettent de faire des tests d’intrusion, ce qu’on appelle des certifications OSCP (Offensive security certified professional) avec des professionnels surentraînés en laboratoires virtuels qui passent un examen réel sur 24 à 48h pour faire ‘tomber’ une centaine de machines. Nous nous démarquons également par l’expertise d’expérience car, comme je vous le disais, nous faisons face à une pénurie de talents et lorsque ceux-ci arrivent sur le marché, ils ne possèdent pas notre expérience.»

Le coût de la sécurité
«C’est aussi toute la problématique du coût d’un service plus que nécessaire. Nous avons identifié, chez Probe iT le fait que les PME n’ont pas de budget exponentiel au regard de leur chiffre d’affaires et aux solutions mesurées et adéquates pour assurer leur sécurité. C’est la raison pour laquelle nous proposons aussi de l’accompagnement, du conseil, pour que les réalisations techniques ne soient pas que l’apanage de cabinets parisiens ou nationaux. C’est justement sur ce créneau que nous portons notre valeur. Nous sommes un cabinet à taille humaine avec une offre de services et des solutions abordables. Nous avons développé des plateformes de sensibilisation, des offres de mise en conformité au RGPD, pareil pour l’évaluation du niveau de sécurité qui est la 1re chose à faire pour savoir si l’on est suffisamment sécurisé et ce que l’on peut faire de plus. Autant de packages à proposer à des prix raisonnables.»

Demain ?
«Nous continuons sur notre lancée, espérant conforter notre position dans le tissu économique local, plus largement national et international. Nous proposons à nos clients deux plateformes : Sensibilisation et RGPD qui vont continuer à évoluer, complétées d’un mixte services-solutions pour pouvoir répondre à la demande du marché. Nous maintenons une veille d’actualité sur la cyber sécurité et l’intelligence artificielle, plus de 1 200 personnes nous suivent depuis la création du compte parmi lesquels des influenceurs sur Twitter et veillecyber.com

Au tout début ?
«Ce qui m’a fait basculer dans l’entrepreneuriat ? Le besoin d’indépendance et de liberté par rapport au cadre salarié de l’époque, avec la vocation de revaloriser le métier d’ingénieur par rapport à la séniorité, au parcours. Dans nos métiers nous manquons de bras et de cerveaux. Alors j’enseigne dans une école d’ingénieurs pour former les jeunes générations. Cela m’a donné envie de monter une structure qui reflète mes valeurs : de l’âme, de la transmission, plus de place pour les femmes – qui ne représentent que 10 à 11% des ingénieurs-  en cyber sécurité. Chez Probe iT ? Nous existons depuis 2016 et sommes 5 femmes. Ce n’est pas de la discrimination (rires) mais ça s’est fait comme çà. Mon chiffre d’affaires ? Ça reste confidentiel. Notre portefeuille clients ? Nous sommes positionnés sur de grands comptes dans le secteur bancaire, de l’assurance, des mutuelles, de la sphère médicale comme cette fondation qui compte plus de 15 établissements médicaux, cliniques de soins et de psychiatrie avec des données extrêmement sensibles sur la sécurité et au sens du RGPD. C’est la raison pour laquelle, dans mon équipe, nous accueillons des juristes pour une approche globale, cohérente car, de plus en plus, la cyber sécurité est réglementée.»

La proposition
«Nous proposons d’organiser l’amélioration continue de la sécurité, de sensibiliser les collaborateurs des entreprises ; de piloter la mise en conformité normative et réglementaire de celle-ci. L’entreprise a besoin d’établir et de maintenir la confiance numérique ; d’évaluer son niveau de sécurité ; de protéger son activité et ses données sensibles. Nous sommes experts en audit sécurité et RGPD ; nous portons assistance en cas de piratage et nous assurons une assistance technique.»

Créativa
«Nous sommes ravis d’être hébergés chez Créativa, d’être chez les FCE (Femmes cheffes d’entreprise), nous faisons également partie de la French Tech, du Clusir Paca (Club de la sécurité Paca en Avignon), nous allons adhérer à la Cpme 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse. Nous avons été accueillis à bras ouverts par les réseaux de Vaucluse. Si j’avais un conseil à donner je dirais : ‘Installez-vous à Agroparc car ce sont un lieu et des associations qui dynamisent les entreprises. L’endroit est bienveillant et tout y est facilité’.»
Probe iT, hébergée chez Créativa à Agroparc. 200, rue Michel de Montaigne 84140 Avignon. 04 90 23 67 59. contact@probe-it.fr et probe-it.fr

 
Sabrina Feddal, ingénieure systèmes et réseaux a créé, en 2016, la société Probe it, spécialisée dans la cyber sécurité.

Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Le centre de vaccination à grande capacité départemental de Vaucluse ouvrira ses portes vendredi prochain à la salle polyvalente de Montfavet. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon, ce ‘vaccinodrome’ aura pour objectif de procéder à 6 000 vaccinations, du lundi au samedi, par semaine.
Fruit d’un partenariat entre la Préfecture de Vaucluse, l’ARS, le CTPS, le Département, le SDIS 84, la Fondation Pierre Valdo, la CPAM et la ville d’Avignon, le centre de Montfavet sera organisé autour de trois zones distinctes : une première zone d’accueil ou les agents vérifieront la conformité des rendez-vous, une deuxième zone d’attente afin de s’assurer que les personnes peuvent bénéficier du vaccin en toute sécurité, et une troisième zone de surveillance au sein de laquelle les personnes vaccinées patienteront 15 minutes pour contrôler toute réaction indésirable liée à la prise du vaccin.

« Plus de 13% des Vauclusiens déjà vaccinés. »

En début de semaine, près de 74 000 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin dans le département, soit près de 13,2% de la population du département. Dans le détail, en date de lundi dernier, 52 698 personnes ont déjà reçu au moins une dose de vaccin et 26 310 personnes ont reçu deux doses de vaccin. Parmi eux, les résidents en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ainsi que les USLD (Unités de soins de longue durée) et Résidences séniors représentent 7,9% de cette population vaccinée. Nous assistons à une réelle accélération de la campagne puisque le nombre de personnes vaccinées s’élevait à un peu plus de 60 000 la semaine précédente.
Un bilan qui a notamment pu bénéficier du déploiement des brigades mobiles Brigade mobile vaccinale (SDIS et Ordre des Médecins 84) et du ‘Vaccinobus’ du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ont permis de traiter 42 personnes à Sault (2e dose), 200 personnes à Cairanne et 100 personnes à Séguret et Lagarde-Paréol.

« 17 550 doses reçues cette semaine. »

Pour cette semaine, le département a réceptionné 17 550 doses qui pourront être désormais injectées, suite à l’élargissement des personnels soignants habilités à vacciner par le Décret n°2021-325 du 26 mars 2021, injectées par les infirmiers, les chirurgiens-dentistes, les professionnels et les étudiants en santé, les vétérinaires, les techniciens de laboratoire, les manipulateurs d’électroradiologie médicale, les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, les pharmaciens des PUI (Pharmacie à usage intérieur), des laboratoires d’analyse et des Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) ainsi que les sapeurs-sauveteurs des formations militaires de la sécurité civile de la DGSCGC (Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises).
Pour rappel, la vaccination contre le Covid-19 sera élargie à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans à partir du 16 avril puis à toutes celles de plus de 50 ans à partir du 15 mai.


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Claranor, le spécialiste avignonnais de la stérilisation d’emballage grâce à un procédé innovant de lumière pulsée, va se doter d’un nouveau siège répondant aux nouvelles problématiques environnementales réalisé par le groupe GSE.

Le groupe avignonnais GSE vient de lancer la construction du nouveau siège de Claranor. Imaginé par l’agence Apside Architecture basée à Valence, ce projet d’une surface totale de 1 800m² conçu comme un bâtiment respectueux de l’environnement propose un espace de 873m² en rez-de-chaussée destiné à la production et un étage de bureaux de 927m². Ce bâtiment possèdera également un parking en sous-sol, une terrasse et un parc de panneaux photovoltaïques de 300m².
Toujours implanté dans la zone d’Agroparc à Avignon, où Claranor est déjà installée chemin de la Rollande, ce nouveau bâtiment de type ‘Cecodia’ (un concept d’édifices tertiaires écologiques, économiques et confortables lancé par GSE en 2009) intègre des matériaux biosourcés répondant aux problématiques environnementales tout en étant adapté à la croissance de l’entreprise.

A peine commencé, déjà récompensé
A peine débuté, le nouveau siège a déjà obtenu le certificat ‘BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau Argent phase conception’. Une confirmation de la labellisation définitive est ensuite prévue en fin de chantier. « Une belle distinction qui récompense les choix réalisés notamment en termes de matériaux plus écologiques et la gestion du confort thermique, explique GSE. Le projet vise en plus un niveau E3C1 (réduction et compensation des consommations énergétiques par la production d’énergies renouvelables et réduction de l’impact carbone). »

Spécialiste de la stérilisation écologique
Créée en 2004, la société Claranor va consacrer 3M€ à la réalisation de ce nouveau siège qui devrait être opérationnel avant la fin de l’année. L’entreprise dirigée par Christophe Riedel développe pour les industriels un procédé de stérilisation par lumière pulsée via un flash de lumière intense de 0,3 milliseconde détruisant instantanément les micro-organismes de surface.
L’entreprise conçoit et produit ainsi des équipements de stérilisation d’emballages pour les grands groupes de l’industrie agroalimentaire. En 2020, 450 machines de stérilisation d’emballage Claranor sont en fonctionnement dans le monde, principalement dans les industries des boissons et produits laitiers. Depuis 2018, Claranor est également présent auprès des industries pharmaceutiques et cosmétiques. La société avignonnaises compte plus d’une trentaine de salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 4,33M€ en 2019.

18 millions de m² de locaux pour les entreprises pour GSE
Pour sa part, le groupe GSE fondée en 1976 par deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues, est spécialisé dans la conception de projets clés en main. L’entreprise passée début 2019 sous le pavillon du groupe de construction allemand Goldbeck est aujourd’hui dirigé par Roland Paul. Depuis sa création, GSE a réalisé 18 millions de m² d’immobilier pour les entreprises.
La société vauclusienne compte plus de 450 collaborateurs répartis dans 12 implantations en France dont environ 140 travaillent au sein de son siège vauclusien. Le groupe, aussi présent dans 7 autres pays européens ainsi qu’en Chine depuis 23 ans, a réalisé un chiffre d’affaires de 554M€ en 2019.
Tout récemment, GSE a remporté le grand prix du Simi 2020 (Salon de l’immobilier d’entreprise) dans la catégorie ‘immobilier logistique’ pour la réalisation du centre de conservation ‘Arts’ situé dans la zone aéroportuaire du Bourget en Seine-Saint-Denis.


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Pandémie de Covid-19 oblige, l’association Agroparc a formulé des vœux numériques auprès de ses adhérents. L’occasion pour le bureau de l’association de dévoiler ses projets pour l’année 2021.

Se faire l’écho de la diversité et de la vitalité des entreprises du technopôle, telle est la vocation de l’association Agroparc. Et si l’année 2020 a été invariablement marquée par la crise sanitaire, l’association entend fédérer cette année tous les publics de la zone d’activité (TPE-PME, commerces, étudiants, habitants…) autour d’un certain nombre de projets, à commencer par la mise en place de rencontres par domaine d’activité. « Il y a plus de 500 raisons sociales sur la zone qui regroupe une multitude de secteurs d’activité : BTP, formation, agro-alimentaire, numérique, etc. explique Armand Cointin, président de l’association. L’objectif est de créer des échanges entre les entreprises qui ne se connaissent pas forcément tout en proposant des formats qui permettraient de faire de la remontée d’information et de projets auprès des acteurs locaux et notamment auprès des collectivités locales telles que la Ville d’Avignon et le Grand Avignon. » Des rencontres en petits groupes qui pourraient également se dérouler en visioconférence afin d’échapper aux contraintes sanitaires.

Souhaitant profiter du vivier d’entreprises actives sur le technopôle, l’association entend favoriser la rencontre avec les quelques 6 000 étudiants présents sur la zone. « L’idée serait de mettre en relation ces deux publics en proposant à nos chefs d’entreprise un temps de bénévolat dans le mois à mettre à disposition d’un étudiant afin de répondre à ses attentes et l’aider dans son projet de stage, d’alternance ou de découverte d’un métier », précise Armand Cointin.

Sur le plan environnemental, le technopôle, en partenariat avec Citadis et le Grand Avignon, a obtenu en fin d’année le niveau 2 du label Parc + décerné par l’ARBE (Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement) qui vient récompenser les meilleures démarches d’aménagement de zones d’activités pour leurs qualités et leurs performances. Une distinction qui pousse l’association à œuvrer cette année pour atteindre le niveau 3 (le plus haut niveau de reconnaissance). Par ailleurs, l’association œuvre actuellement avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse afin de lancer un marché hebdomadaire de producteurs locaux sur le technopôle.

Afin de briser la morosité engendrée par les contraintes liées au Covid-19, l’association compte poursuivre ses petits-déjeuners, ses ateliers (ouverts à tous) et mettre en place des activités ludiques mensuelles afin de favoriser les échanges entre ses adhérents. Des adhérents qui vont gagner davantage en visibilité via les réseaux sociaux et au sein de la nouvelle gazette lancée en décembre dernier. Enfin, une ‘cellule conseil’ devrait voir le jour en 2021 afin de répondre aux besoins spécifiques des entreprises du technopôle.

Association Agroparc, 120, rue Jean Dausset, Avignon. 04 90 23 80 52 services@agroparc.com 

Président : Armand Cointin
Secrétaire : Laure Castang
Trésorière : Anne Morin
Directrice : Béatrice Dioux
Communication : Julien Lecroq


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Alors que l’Etat s’engage, via le 1er ministre Jean Castex, à verser 5,1 milliards d’euros à la Région Sud dans le cadre du Contrat d’avenir (ex Plan Etat-Région), Maurice Chabert, président du Conseil départemental, a défendu les intérêts du Vaucluse en priorisant 5 projets d’investissement. Les terres agricoles, le Palais des papes et Agroparc pour Avignon et les villes de Sorgues et de Fontaine-de-Vaucluse sont concernés.

Parmi 20 projets initialement choisis, le Département en a priorisé cinq, dont quatre seront placés sous sa maîtrise d’ouvrage. Le 1er est un projet de modernisation et d’extension de l’irrigation des terres pour adapter l’agriculture au réchauffement climatique à l’horizon 2028. Vient ensuite la construction d’un édifice de 11 400m2 à Avignon-Agroparc qui sera le futur Pôle de recherche et de conservation du patrimoine. Il comprendra les services départementaux des Archives, le service d’Archéologie, la réserve, un espace mémoriel, le Centre de conservation et d’études de l’Etat et les Archives du Grand Avignon.

Le Palais-des-papes aussi
Quant à la partie du Palais-des-papes qui abrite les Archives départementales, elle sera rénovée et réaffectée et ses façades extérieures revues dès cette année. Puis ce sera au tour de Fontaine-de-Vaucluse de pouvoir réhabiliter son Centre départemental de plein air et de loisirs. La réhabilitation du bâtiment vise la labellisation BDM (Bâtiment durable Méditerranéen) en revoyant les postes de l’accueil, de l’hébergement et de la restauration, ainsi que l’accès aux activités sportives de kayak, escalade, vélo…

Sorgues, la ville qui monte, qui monte…
La Ville de Sorgues ne sera pas oubliée avec l’extension et le réaménagement de l’immeuble de Brantes qui abrite l’actuel service Livres et lecture en lien avec les 102 bibliothèques du réseau de Lecture publique. Le but des futurs travaux est de faire évoluer la diffusion des ouvrages ainsi que l’accueil et la valorisation des collections.

Des réalisations pour les 6 années à venir
Le Contrat de Plan Etat-Région 2021-2027 fixe le cap de l’action de l’Etat et de la Région pour les 6 prochaines années. Il vise à soutenir les projets d’investissements structurants plus efficacement afin de soutenir le développement et à l’attractivité des territoires.

Les thématiques
Les projets s’inscrivent dans 8 thématiques : la transition environnementale, la mobilité, l’équilibre et la solidarité entre les territoires, l’enseignement supérieur-éducation-recherche, la santé, le tourisme, la culture, le développement économique et la formation professionnelle-égalité hommes-femmes.

La région Sud
Pour la région Sud, quatre autres volets s’ajoutent : les sujets métropolitains, le Massif des Alpes, l’aménagement du Rhône et la reconstruction des vallées détruites des Alpes-Maritimes.

L’actu
Le Contrat de plan Etat-Région (CPER) 2021-2027 a été présenté le 5 janvier sur le port de Toulon par le 1er ministre Jean Castex. Lors de ce déplacement, celui qui fut secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse de 1999 à 2001 s’est entretenu avec Christophe Mirmand le préfet de Région, Renaud Muselier le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi le maire de Nice, Jean Falco le maire de Toulon en présence de Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse.

Relance
Dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19, cette première étape de l’accord pluriannuel comprend également un abondement supplémentaire prévu par les deux plans de relance initiés par l’Etat et par la Région Sud, le plan « Rebond Etat-Région » constituant le 1er volet du nouveau CPER désormais dénommé Contrat d’avenir.


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

7 parcs d’activité vauclusiens figurent parmi les 12 primés à l’occasion de la 3e édition du label Parc+ destiné à valoriser les démarches exemplaires d’aménagement, de gestion et d’animation durables des parcs de la région.

L’Arbe (Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement) vient de dévoiler le palmarès de la 3e édition des labels Parc+. Cette récompense vise à mettre en avant les parcs d’activités conciliant « aménagement judicieux de leur territoire pour accueillir les entreprises et leurs salariés, lutte contre le gaspillage foncier, préservation et valorisation du paysage et de la qualité de vie locale, liens et dialogue entre les entreprises et leur territoire ainsi que le quotidien des salariés et des usagers ».

Pour cette édition, 6 parcs ont été labellisés : 3 au ‘niveau 2’ (le plus élevé), dont ceux d’Avignon Technopôle et du Technopôle aéronautique Pégase, situés dans la zone d’Agroparc. Le 3e se trouve à Arcs-sur-Argens. Trois autres parcs ont aussi obtenu le ‘niveau 1’ à Aubagne, Fréjus et Saint-Raphaël. 

Qualité architecturale

La double candidature avignonnaise semble avoir séduit le jury par « la qualité architecturale de nombreux bâtiments d’Agroparc, réalisés grâce à des concours d’architecture. Les constructions sont accompagnées par un architecte conseil et un comité valide les permis avant le démarrage des travaux. »

La réglementation en faveur de la préservation des espaces verts donnant une large part à la nature (pourcentage de pleine terre, absence de clôture sur la partie Agroparc, incitation au remplacement de la pelouse par des plantes locales et économes en eau, gestion des espaces verts en zéro phyto, espaces non bâtis utilisés pour la gestion hydraulique du parc et pour le pâturage avec un bail avec un agriculteur) semble avoir été encore des éléments déterminants dans l’obtention du niveau 2.

Transformer en labellisation

Par ailleurs, 6 parcs ont également obtenu la reconnaissance ‘Parc engagé’. Mis à part celui de La Roque d’Anthéron, 5 se situent en Vaucluse à Sablet (Camp Bernard), Cavaillon (les Hauts Banquets), Villes-sur-Auzon (Les Fontaynes), Les Taillades (Bel Air) et Mazan (le Piol).

« Nul doute que l’engagement de ces parcs se transformera en labellisation dans les années à venir, assure le jury de l’Arbe qui, là aussi, a tenu à souligner la qualité ‘des aménagements paysagers, l’accessibilité réfléchie avec les dessertes de transports en commun, des cheminements doux reliant le parc d’activités au centre-village, la gestion des eaux pluviales en techniques alternatives, l’intégration paysagère de bassins de rétention, l’installation de panneaux photovoltaïques, la sensibilisation et la protection de la biodiversité…’

En Vaucluse, le parc d’activités de Perréal à Apt (en 2018) ainsi que celui du pôle d’activités d’Apt-Ouest (l’an dernier) avait déjà été distingués par l’Arbe.


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

En cette fin d’année sort le premier numéro de la ‘Gazette d’Agroparc’ à l’initiative de l’association éponyme. Une publication qui rend compte au fil de ses pages de la vitalité de la zone d’activité. Au sein de ce premier numéro dont la couverture est illustrée par Wingz, on retrouve un dossier sur la réorganisation du travail en ces temps de Covid-19, des portraits d’entreprises engagées, l’actualité de l’association, de la zone de vie ainsi qu’une rubrique Petites annonces. Et pour les plus joueurs, un jeu-concours est présent tout au long des pages avec, à gagner, des entrées au Parc Spirou Provence. Trimestrielle, la ‘Gazette d’Agroparc’ est disponible en version papier sur le Technopôle ou en téléchargement en cliquant sur l’image ci-dessous.

Présidée par Armand Cointin, et dirigée par Béatrice Dioux, l’association Agroparc se charge de fédérer les entreprises autour d’actions communes et d’animer la zone d’activité, plus grande zone économique du Vaucluse créée en 1989, qui accueille 10 000 salariés, 6 000 étudiants et 3 000 habitants.


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Le magasin ‘Biocoop au quotidien’ du Thor propose une rencontre autour de la ‘Roue’, monnaie locale et solidaire. Depuis son ouverture le magasin Biocoop fait tourner la Roue accueillant, chaque samedi, un bureau de change. Seve La Roue (Système d’échanges pour vitaliser l’économie), association gestionnaire des roues, en partenariat avec la Nef (Finance éthique) a soutenu l’ouverture du magasin Biocoop du Thor dans le cadre d’un prêt fléché de la Nef à des acteurs locaux de la transition. «Nous souhaitons fêter ce partenariat chacun est invité à découvrir la Roue autour d’un apéro convivial pour échanger avec des adhérents professionnels et des consom’acteurs de la Roue.»

La Roue, monnaie locale complémentaire et citoyenne,

La Roue est un outil qui participe à la transition écologique. Elle permet de promouvoir une économie locale et solidaire en échappant à la spéculation et en permettant de devenir consomm’acteurs.

Lancement en 2012

Depuis son lancement en 2012 (et sa création en 2011), plus d’un million de roues ont été mises en circulation et utilisées par près de 3 000 adhérents particuliers et 1 000 professionnels en Provence sur 4 départements, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, les Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence.

Des collectivités sont aujourd’hui partenaires comme le Grand Avignon qui a récemment adhéré à la Roue. Pour marquer son soutien, il lance une campagne de communication auprès des habitants et professionnels du territoire qui sera accompagnée d’une action de bonification du change de 20%, La communauté d’agglomération prévoit également, en 2021, le paiement en roues de certains équipements dont il a la gestion.

Rendez-vous Samedi 17 octobre de 10h à 13h, au magasin Biocoop Au Quotidien, 586, Route de L’Isle sur Sorgue, au Thor


Avignon, le système d’information n’a jamais eu autant besoin de Probe iT !

Créativa, inaugure sur Agroparc le premier espace collaboratif dédié aux entrepreneurs nomades. Baptisé ‘la Coloc’, le lieu, accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, peut accueillir jusqu’à huit porteurs de projets.

C’est une première sur le Technopôle. Créativa, la pépinière d’entreprises du Grand Avignon, vient de lancer ‘la Coloc’, un nouvel espace collaboratif pour les porteurs de projets qui souhaiteraient rompre avec l’isolement. Réalisé dans un état d’esprit « comme à la maison », le lieu s’inscrit dans une démarche éco-responsable. « Notre mobilier recyclé repose sur un concept basé sur l’upcycling qui consiste à récupérer des matériaux usagés pour leur redonner une seconde vie en les transformant en produits d’utilité supérieure », explique Laurence Dentaud, directrice de Créativa. « De la phone-box en carton recyclé à la grande table faite sur-mesure en passant par nos poufs en toile de montgolfière, tout a été pensé dans un souci d’écologie. »

Accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, ‘la Coloc’ peut accueillir jusqu’à huit porteurs de projets en même temps et propose un abonnement à 260 € par mois pour un an. Les futurs locataires disposeront de nombreux services (fibre, placards privatifs, service courrier, coin café) et pourront bénéficier des services de conseil, d’accompagnement et du réseau de la pépinière. Enfin, crise sanitaire oblige, l’équipe de Créativa distribue du gel hydroalcoolique et des hygiaphones ont été disposés sur la grande table centrale afin de permettre à tout un chacun de travailler dans les meilleures conditions.

Contact : contact@pepiniere-creativa.com 04 90 23 67 67

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