26 avril 2024 |

Ecrit par le 26 avril 2024

Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

Sa recette est ancestrale, son goût unique et sa renommée internationale, Mesdames et Messieurs, j’ai nommé : le Calisson d’Aix, un des fleurons de la Provence ! Mais au pays du calisson tout n’est pas jaune / blanc. Les producteurs sont inquiets. Des copies pourraient voir le jour et crime de lèse-cuisinier, ces douceurs de contrebande pourraient prendre la même dénomination que les vrais. Et comble du comble, la menace vient de Chine. L’affaire est sérieuse.

En 2016, des usurpateurs alléchés par l’odeur du lucre déposent la marque Calisson d’Aix sur le territoire chinois. Leur projet était de produire sur place le délicieux lingot et de vendre sous cette marque « so frenchy ». Vous gênez pas les gars ! Il n’en fallut pas moins pour mobiliser comme un seul homme tous nos calissoniers provençaux. Moult avocats furent diligentés et après une bataille juridique de presque une décennie, nos provençaux réussirent à protéger leur marque. Ouf. Maintenant un autre combat s’engage celui d’obtenir le fameux IGP (Indication Géographique Protégée). Pour faire en sorte qu’on ne puisse pas en fabriquer ailleurs qu’en Provence et selon un cahier des charges « aux petits oignons ».

Demander aux melonniers de Cavaillon depuis combien de temps attentent-ils leur IGP ?

Mais à la vitesse où les dossiers sont instruits à la fois à Paris et ensuite à Bruxelles, il va falloir être patient. Très patient. Demander aux melonniers de Cavaillon depuis combien de temps attentent-ils leur IGP ? Certains commencent à désespérer surtout qu’on leur promet toujours des dates qui ne sont jamais tenues. A l’heure du numérique et du toujours plus vite, il semble bien que de ce côté-là on en soit encore au fax et à la machine à ronéotyper (pour ceux qui ne connaissaient pas il s’agit de l’ancêtre de l’imprimante).

Ne reste plus qu’à souhaiter bon courage à nos amis calissoniers

Face à ces forteresses administratives imprenables certains se posent fort légitiment la question de la pertinence de ces appellations et labellisations en tous genres. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Ainsi, de nombreux viticulteurs délaissent aujourd’hui les appellations d’origine contrôlé pour faire leur vin libre de toutes contraintes, ou presque. Mais ce qui pourrait être vrai pour le vin ne l’est pas forcément pour le calisson. C’est sûr. Alors ne reste plus qu’à souhaiter bon courage à nos amis calissoniers, en attendant d’obtenir leur IGP ils pourront toujours indiquer qu’ils utilisent dans leur recette du melon de Cavaillon, qui dispose lui de son IGP. Enfin bientôt… Mais c’est promis le premier arrivé préviens l’autre !


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

Alors que le groupe Europe Linge Service (ELIS) a fait appel à GSE pour construire sa nouvelle blanchisserie industrielle à Rousset, près d’Aix-en-Provence, le groupe spécialisé dans l’immobilier d’entreprise continue son développement à l’international.

Installée dans une zone industrielle en plein développement, à proximité de l’A8, et desservant l’ensemble de la métropole marseillaise, la blanchisserie industrielle commandée par ELIS s’étendra sur 11 000 m2, dont 900 m2 de bureaux. Elle sera équipée de panneaux photovoltaïques en ombrières sur parking, pour une surface globale de 2 645 m2 et une production estimée à 610 MWh par an.

« Ce projet de Rousset est la 6ème réalisation de GSE pour ELIS depuis 2017, après les usines de Toulouse, Aix-les-Bains, Clisson et Saint-Geours-de-Maremne en France et de Barcelone en Espagne, explique Lionel Legouhy, directeur développement chez GSE. Il constitue une marque de confiance forte de la part d’ELIS dans la capacité d’accompagnement de GSE pour ce type de projets industriels complexes et avec de forts enjeux en termes de rapidité de construction ».

La livraison du bâtiment est prévue pour janvier 2024.

En Italie, GSE lance la construction d’un nouveau bâtiment logistique

La construction de ce nouvel ensemble industriel, sur un terrain de 140 000 m2, a été confiée à GSE Italie par P3 Logistic Parks. Le projet comprend la construction d’un entrepôt logistique de 38 000 m2, ainsi que divers travaux de réaménagement urbain. Le bâtiment, qui reposera sur des plots isolés, bénéficiera d’une structure en béton armé préfabriquée, avec un revêtement de sol industriel et des façades en panneaux sandwich soutenus par une ossature métallique.

En ce qui concerne la toiture, c’est un système semi-plat de type Bac-Acier, introduit en Italie par GSE dans les années 90 et aujourd’hui devenu la norme du marché en raison de ses caractéristiques d’isolation thermique et d’étanchéité à l’air, qui sera utilisé. La toiture accueillera également des panneaux photovoltaïques, d’une puissance d’environ 2 200 kW. Le bâtiment vise à obtenir la certification de durabilité BREEAM de niveau Excellent.

L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023 © P3 Logistic Parks

Le projet comprend également la réalisation de plusieurs aménagements urbains : environ 200 mètres de route seront refaits, avec une révision de la circulation, ainsi que la construction de deux nouveaux ponts routiers. GSE Italie a prévu que le complexe soutienne le développement des mobilités douces en créant un nouvel arrêt de bus et une nouvelle tranche de piste cyclable de 1,1 km, équipée de deux passerelles piétonnes.

« L’attribution de ce premier contrat par P3 en Italie est une immense fierté pour l’ensemble des équipes de GSE Italie, déclare Charlène Castellano, directrice du développement des affaires de GSE Italia. Elle souligne nos valeurs fondamentales telles que la capacité d’écoute, l’anticipation des enjeux et la recherche de la meilleure performance pour atteindre la satisfaction de notre client et des futurs occupants des bâtiments ». L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023.

GSE poursuit son développement en Espagne

Présent en Espagne depuis 1998, GSE vient de livrer à Merlin Properties, société espagnole d’investissement immobilier, sa nouvelle plateforme logistique dans le parc industriel « Cabanillas Park ! ». D’une superficie globale de 44 637 m2 et d’une hauteur libre de stockage de 11 mètres, ce nouvel entrepôt, situé entre Madrid et Guadalajara, dispose de 67 quais de chargement, ainsi que d’espaces de bureaux sur trois étages de 332 m2 chacun.

Selon Ramón Lázaro, directeur commercial de GSE Espagne : « Toutes les équipes de GSE Espagne sont fières, grâce à leur travail en étroite collaboration avec le client, de livrer à Merlin Properties un actif logistique bénéficiant de conditions idéales pour permettre aux clients finaux d’exercer leur activité dans un environnement optimal ».

Nouvel entrepôt logistique pour MERLIN Properties à Madrid © GSE

L’entreprise vient également de lancer à Masquefa, dans la province de Barcelone en Catalogne, le chantier de G-Park Masquefa, 4ème investissement de GLP, fournisseur mondial de logistique immobilière, dans la région. Ce nouvel ensemble, bâti sur un terrain de 55 452 m2, abritera une plateforme logistique d’une superficie locative brute de 28 828 m2. Le projet disposera de 37 quais de chargement et d’une hauteur de stockage de 12,2 mètres.

Située à un peu plus d’une demi-heure de l’aéroport international Barcelone-El Prat et à 40 kilomètres de la capitale catalane, la plateforme logistique bénéficie d’un emplacement idéal pour la distribution locale et nationale à partir de Barcelone. Visant la certification BREEAM Excellent, le parc disposera d’une installation de panneaux photovoltaïques ainsi que des chargeurs de vélos et de véhicules électriques.

Site du futur ensemble logistique pour GLP à Barcelone © GSE

« Ces deux nouveaux projets témoignent du dynamisme de notre activité en Espagne et de la forte implantation de GSE sur le marché ibérique », souligne Ramón Lazaro. « Le marché de l’immobilier logistique est particulièrement dynamique en Espagne avec une forte croissance ces dernières années, poussée par une demande importante en partie portée par le développement e-commerce ».

GSE mise sur le béton décarboné

Alors que la construction compte parmi les secteurs les plus polluants, le secteur réalisant 23% des émissions de gaz à effet de serre chaque année en France et 38% à l’échelle mondiale, le Groupe GSE a décidé de recourir au béton bas carbone sur l’ensemble des dallages de ses nouveaux projets dès la fin de l’été 2023.

« L’idéal, et nous en sommes conscients, serait de pouvoir se passer totalement du béton, qui reste l’un des matériaux les plus carbonés, dans nos constructions, et le remplacer par d’autres matériaux, comme le bois, analyse Marc Esposito, directeur du Lab GSE. Le fait est que nous ne pouvons pas éliminer complétement l’utilisation du béton dans les chantiers de bâtiments industriels, car cela compromettrait la solidité et la fonctionnalité des structures. Cependant, nous avons la responsabilité de travailler activement à décarboner autant que possible le béton utilisé, afin de minimiser son impact environnemental ».

Le béton représente entre 20 et 25% des matériaux d’un bâtiment, alors qu’il reste très polluant à cause des émissions de CO2 issues du ciment et de ses dérivés. Le béton bas carbone, quant à lui, permet de remplacer le produit le plus carboné du ciment, le clinker, par un matériau tiré de l’économie circulaire à partir du recyclage d’anciens déchets.

Ses caractéristiques techniques s’adaptent aux contraintes des dallages des bâtiments logistiques (dallages industriels et les dallages sans joints) et il ne se dégrade pas dans le temps, bénéficiant de la même qualité que le béton classique. Il affiche moins de 180 kg de CO2 émis par mètre cube, alors que le béton classique peut en créer jusqu’à 280 kg au mètre cube.

Ses multiples avantages permettent de réduire jusqu’à 10% l’empreinte carbone globale du bâtiment. Des résultats encourageants, même si GSE ne compte pas s’arrêter là et espère aller plus loin en développant de nouveaux outils et en utilisant de nouveaux matériaux permettant une décarbonation encore plus importante. Le Groupe a notamment lancé de nouvelles expérimentations sur la construction sans béton, avec de nouveaux matériaux biosourcés.


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

« Dix-sept ans de plaisir, de joie, de partage et de découvertes » analyse la comédienne Andréa Ferréol présidente de l’association Aix-en-oeuvres qui a lancé cette manifestation culturelle gratuite devenue un rendez-vous incontournable.

Une aubaine pour le public qui tout en se promenant va pouvoir rencontrer et échanger avec des artistes dont certains de renommée internationale, et découvrir leur travail dans quelques uns des plus beaux endroits de la cité du Roi René. Une des spécificités de l’évènement est aussi de permettre au public de pouvoir découvrir des lieux privés habituellement fermés. Deux seront ouverts pour la première fois. Cette année c’est un retour dans le célèbre quartier Mazarin à proximité du Cours Mirabeau, un lieu caractérisé par ses nombreux hôtels particuliers du XVII ème siècle et ses fontaines ornées.

Marie Piselli artiste plasticienne française confirmée vit et travaille à Paris où elle a exposé au centre Pompidou, au Grand Palais, à l’Espace Vendôme. Elle expose aussi à l’international comme dernièrement à la Fondation Palmieri à Lecce en Italie, à Mexico-City ou au centre culturel la Cupala de Mérida au Mexique, à Rome, Berlin où armée d’une énergie débordante et d’une émotion créative et artistique, elle a préparé en résidence quelques unes de ses performances et installations.
Elle travaille à imaginer demain. Qualifié d’expressionnisme transcendantal son travaille utilise les humains comme des pinceaux. Son œuvre s’inscrit dans la contemporanéité. Son art fait appel à tous nos sens et nous entraîne vers le futur. « Ma base c’est la peinture, sinon je fais de la photo, vidéo, sculpture… On est là pour laisser une photo de notre époque. Je suis très positive, dans une idée de renouveau, d’espoir. Il faut regarder autour de soi pour se dire qu’on a de la chance, et dire oui à la vie » explique l’artiste qui sera présente avec son installation au Jardin Salons d’Olivary, 10 rue du 4 Septembre.

Le temps d’un week-end, les 17 et 18 juin quinze artistes-plasticiens accompagnés d’auteurs, comédiens, chanteurs, musiciens, danseurs, exposeront leurs œuvres, belles, singulières, étonnantes. Seront présents entre-autres Marie Piselli (plasticienne) Karen Farkas (peinture sculpture) Vincent Breton (photographie), Luisa Rampon (sculpture), Magali Fleurquin-Bonnard créatrice de Rose et Marius, le Studio Ely (photographie) véritable témoin du quotidien de la vie d’Aix-en-Provence depuis 1889, ou encore l’avignonnaise Véronique Dominici avec son cabinet de curiosité. Un mélange de tous les arts à la portée de tous. Une occasion d’associer dessin, bande dessinée, peinture, sculpture, céramique, bijoux, parfums, arts plastiques, photographie, lecture, musique, danse dans un programme riche et éclectique.

« Le port de tête raconte » affirme Luisa Rampon sculptrice française basée à Mirmande dans la Drôme. Ses œuvres questionnent la figure humaine. « Fascinée par le merveilleux de l’Homme, effrayée par ses audaces destructrices, je n’ai cessé d’essayer de comprendre cette dualité. Espérant une réponse à mes questionnements, j’ai passé deux ans aux Beaux-Arts de Valence, puis j’ai quitté la France pour Haïti où j’ai découvert un merveilleux pays aux profondes cicatrices, les danses profanes, sacrées et la culture animiste. Le Ballet National de Port-au-Prince, en 1988 m’a accueillie comme danseuse interprète. De cette riche expérience, j’ai rapporté le désir de chercher le contact avec les éléments, la nature et bien sûr le rythme. Mes pièces sont un mélange du monde du vivant, minéral, végétal, animal et humain » explique l’artiste qui se débarrasse des superflus de l’apparence et ne fait pas de sculpture sans dessins.
Luisa Rampon sera au Patio des Oblats, 54 Cours Mirabeau.

Les comédien-ne-s Laurence Boccolini, Philippe Cariou, Antoine Coesens, Cerise Guy feront des lectures de lettres de grands écrivains et compositeurs (Erik Satie, Karl Marx, Pauline Carton, Marcel Pagnol). Les auteur-rice-s Christophe Girard (homme politique), Lola Sémonin (Madeleine Proust) Denis Coutagne (historien d’art), Alain Gachet (physicien), Marcel Paul (bédéiste), Marc Levy présenteront leurs ouvrages.

Le jazz sera mis à l’honneur avec Thomas Leleu et Guillaume Vincent, comme la musique classique avec notamment la soprano lyrique Mélody Louledjian, Lina Ferencz et Frédéric Isoletta. Le public pourra apprécier Le Trio Keynoad avec sa musique du monde, le récital du Père Pablo, le concert de la chanteuse Ewunia et Yves Dupuis, Mathieu Pirro pianiste chanteur, Christian Fromentin (violon), Nans Bart (piano). Le G.U.ID (Groupe urbain d’intervention) dansera des extraits du répertoire du chorégraphe Angelon Preljocaj. Et pour la première fois les flâneries accueilleront Clément Freze, mentaliste qui invitera les flâneurs à repousser les frontières du cerveau humain.

Karen Farkas (peinture sculpture) vit et travaille à Paris où elle a été repérée à la galerie Baudoin Lebon par Andréa Ferréol qui a eu un coup de coeur pour ses œuvres.
Passionnée par l’art, elle suit d’abord une formation d’architecte avant de se consacrer pleinement à la peinture. Dans ses premières œuvres la référence à la figure ou au paysage est évidente, puis peu à peu elle transcende le motif pour développer une peinture plus instinctive. En 2022 pour célébrer l’année internationale du Verre, elle se met au défi d’explorer la troisième dimension avec ce matériau et réalise une série de sculptures avec les artisans verriers du centre européen de recherches et de formation des arts verriers. « J’ai travaillé avec deux souffleurs. Le verre c’est pour moi une forme innovante et une autre façon de décliner la lumière » explique l’artiste qui pendant les flâneries sera présente dans le Jardin Salons d’Olivary, 10 rue du 4 septembre.

Ouverture vendredi 16 juin à 20h30 en l’église Saint-Jean de Malte avec un concert lyrique réunissant Emy Gazeilles (soprano) Diego Godoy (ténor) et Antoine Palloc (piano).
Un émerveillement différent chaque année !

Lieux, horaires, programme complet sur https://www.aix-en-oeuvres.com/flaneries-2023/

Jean-Dominique Réga

Vincent Breton pratique une photographie très intuitive a été invité dans de nombreuses expositions nationales et internationales et nombre de ses tirages ont rejoint des collections publiques.
« Les sujets de mes photographies sont souvent de simples objets auxquels on ne prête que peu d’attention et de valeur. Choses petites, humbles et précaires qui, par leur contemplation, nous permettent d’accéder à une réalité supérieure et plus profonde. Je ne cherche ni à saisir l’essence des choses, ni à les représenter dans leur totalité mais plutôt à entrer au cœur d’elles-mêmes de telle manière qu’elles nous livrent une part de leur mémoire, nous ouvrent les portes d’autres univers. Je pars d’une intuition, d’une sensation, de l’émotion poétique suscitée par un détail précis. Je travaille par thèmes, soldats de plomb, vieux journaux, bouts de ficelles, caractères d’imprimerie, outils, vieux registres notariaux, etc. Les objets choisis portent les traces du passage du temps, de son vertige, mais aussi l’empreinte et les marques laissées par les hommes qui les ont utilisés. Ils sont porteurs de signes qui semblent vouloir faire sens, fragments de mémoire contre l’oubli » dévoile Vincent Breton qui exposera au Jardin Salons d’Olivary à proximité de la place des Quatre Dauphins.
Ici à côté d’Andréa Ferréol, Guillaume Siard chorégraphe du Groupe Urbain d’Intervention Dansée (GUID) travaille avec le Ballet Preljocaj-Pavillon Noir, centre chorégraphique national. Le Guid créé en 1998 mène la danse dans des lieux inattendus en présentant des extraits du répertoire d’Angelin Preljocaj qu’il accompagne parfois sur des tournées en France ou à l’étranger. Les danseurs spécialement choisis pour ce projet portent non seulement les œuvres du grand chorégraphe mais aussi sa volonté de proximité avec le public. Dans le cadre des Flâneries d’Art 2023, les artistes du Ballet offriront la danse aux flâneurs du Jardin, Chambre des Notaires, 8 boulevard du Roi René à 18h15. A l’issue de la représentation ils se prêteront au jeu des questions-réponses.

Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

L’info vient tout droit de SeLoger et de Meilleurs agents, portails d’estimation de l’immobilier en ligne. Ce qui a dernièrement frémit sur les lignes de codes ? L’appétence des Marseillais –qui quittent la cité phocéenne- pour les quartiers très chics D’Allauch et Aubagne ; Aix-en-Provence et même le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes. Les recherches s’orientent également très fortement sur le Gard. On vous dit tout.

D’habitude, pour plier bagage, 60% des français privilégiaient une ville de leur département, le saut de puce représentant un changement sans faire la révolution. Alors, quand on était Marseillais, on se faisait un saut de puce direction Allauch, Aubagne, Aix-en-Provence. Mais maintenant, voici que les marseillais s’aventurent plus loin : Aix-en-Provence, le Var, le Vaucluse, les Alpes Maritimes et même le Gard !

DR Marseille

Dans le détail

Côté prix ?
Pour Aix-en-Provence
on prévoit 5 886€ du m2 pour une maison et 5 179€ pour un appartement. Des tarifs en progression de 8,3% en deux ans entre 2020 et 2022 dans le collectif.
A Aubagne ? Il faut compter entre 4 246€ du m2 pour une maison net 3 331€ pour un appartement tandis qu’à Allauch le m2 pour une maison s’estime à 4 597€ du m2 et 3 783€ le m2 en appartement.

Et puis cap sur le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes
Ces derniers temps, un tiers des recherches se concentre aussi sur le Var, direction Toulon, Hyères et Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Alors que dans le département, le prix des maisons se fixe à 4 681€ du m² (+ 17,2 % depuis la crise sanitaire) et celui des appartements à 3 876€ du m² (+ 10,5 % mars 2020-mars 2022), à Toulon, ils sont sensiblement en dessous de ces niveaux. 

À Toulon, les maisons trouvent preneur pour 3 969€ du m² et les appartements pour 3 003€ du m².
À Hyères, le prix des maisons au m² grimpe à 5 104€ et celui des appartements à 4 160€. Enfin, les tarifs sont moins élevés à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume : 3 571€ du m² pour un logement individuel et 2 953€ dans le collectif.

DR Toulon

Le Vaucluse
Pertuis et L’Isle-sur-la-Sorgue sont sur le podium des villes les plus prisées des Bucco-Rhodaniens dans le Vaucluse (3 059€ du m² en moyenne pour une maison et 2 148€ du m² pour un appartement).

À Avignon, il faut compter 2 705 € du m² pour une maison et 2 270 € du m² pour un appartement.

DR Avignon

À Pertuis, les candidats à l’accession trouveront leur bonheur pour 3 679 € du m² pour une maison et 2 779 € du m² pour un appartement. Ceux qui privilégient l’Isle-sur-la-Sorgue doivent s’attendre à des tarifs un peu plus élevés (3 558 € du m² pour une maison et 3 005 € du m² pour un appartement).

Les Alpes-Maritimes
«Les Bucco-Rhodaniens qui optent pour les Alpes-Maritimes (5 322 € du m² en moyenne pour une maison et 4 827 € du m² pour un appartement) jettent le plus souvent leur dévolu sur Nice, Cannes et Antibes. Notons d’ailleurs que la part des recherches des Bucco-Rhodaniens dans ce département a bondi de 45 % depuis la crise sanitaire » remarque Thomas Lefebvre, Vice-président Data & Science, Groupe SeLoger et Meilleurs Agents.

Nice aussi
Le marché immobilier de Nice, qui concentre près du tiers des recherches des Bucco-Rhodaniens dans les Alpes Maritimes, se compose d’appartements qui s’échangent aux environs de 4 838 € du m² et de maisons qui trouvent preneurs pour 5 560 € du m².

DR Nice

A Cannes
À Cannes, il faut compter sur 5 407 € du m² pour un appartement et 6 612€ du m² pour une maison.

Enfin, à Antibes, les candidats à l’accession d’un appartement trouveront leur nouveau nid pour 5 241 € du m² et 6 778 € du m² pour une maison.

Forte progression des recherches dans le Gard

Autre département qui suscite de plus en plus l’intérêt des habitants des Bouches-du-Rhône :

Le Gard
La part des recherches des habitants des Bouches-du-Rhône dans le Gard y a progressé de 44 % depuis la crise sanitaire ! Et près du tiers de ces recherches se concentrent sur Nîmes, Alès et Uzès. Pour le Gard il faudra compter 2 254 € du m² pour un appartement en moyenne, 2 487 € pour une maison).

À Nîmes, le prix des maisons oscille autour de 2 665 € du m² et celui des appartements de 2 190 € du m².

À Alès, il faut compter : 1 963 € du m² pour une maison et 1 551 € du m² pour un appartement.

Enfin, à Uzès, les prix grimpent à 3 499 € du m² pour une maison et 3 130 € du m² pour un appartement.

DR Uzès

Comment cette étude a été conçue
Immobilier : où les habitants des Bouches-du-Rhône veulent-ils vivre ?
(1) Ces travaux sont réalisés en collaboration avec Marie Breuillé (chercheuse en économie) et Julie Le Gallo (Professeure d’économie) de l’UMR CESAER. Ils alimentent un projet de recherche financé par le Réseau Rural Français (RRF) et le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) qui pilotent une étude intitulée « Exode urbain : impacts de la pandémie de COVID-19 sur les mobilités résidentielles », dont les premières conclusions (exploratoires) sont disponibles.
MH


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

La Fondation Vasarely accueille, le temps d’une soirée, la deuxième édition du festival de musique de chambre ‘Côté Cour’, le jeudi 4 août à 19h30. Le concert sera précédé d’une répétition en public avec un échange avec les artistes.  

Au programme
Debussy – Petite suite, arr. pour quintette instrumental, flûte, harpe et trio à cordes.

Ravel – Ma Mère l’Oye, arr. pour Sextuor, piano et quintette à vents.

Ligeti – 6 Bagatelles, quintette à vents Ravel – Piano Trio M. 67, violon, violoncelle, piano.

Jolivet – Chant de Linos, quintette instrumental, flûte, harpe, trio à cordes.

Le temps d’une soirée, la Fondation Vasarely accueille le festival de musique de chambre ‘Côté Cour’, le jeudi 4 août à 19h30 © DR

C’est à Paris que naissent l’amitié et la complicité musicale de Marie Laforge et Léo Doumène. Rapidement, l’envie commune de créer et d’entreprendre devient évidente, ils créent ‘Côté Cour’, le festival de musique de chambre. Après une première édition à succès au Château d’Arnajon en 2021, les deux directeurs artistiques reviennent pour une seconde édition avec la volonté d’une itinérance sur le territoire du Pays d’Aix. Le festival s’installe désormais dans les lieux historiques de la ville d’Aix-en-Provence et de ses alentours.  

Ainsi, après un concert à l’hôpital d’Aix et un autre sur la Place de l’Eglise, à Puyricard, le festival ‘Côté Cour’ se produira jeudi 4 août à la Fondation Vasarely. Le concert sera précédé d’une répétition en public au cœur du centre architectonique à 11h avant la prestation finale de 19h30. La répétition en public sera accompagnée d’un échange avec les artistes pour permettre aux spectateurs de découvrir certains aspects du quotidien de ce métier particulier. 

Trois autres concert suivront : vendredi 5 août, à l’église Saint-Denis, Ventabren ; samedi 6 août, aux jardins du Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence ; dimanche 7 août, à l’église Saint-Jean de Malte, Aix-en-Provence.

En savoir plus
Erigé entre 1971 et 1976, à Aix-en-Provence, par l’artiste contemporain Victor Vasarely, la Fondation Vasarely est un centre architectonique.
Le centre abrite des œuvres de l’artiste franco-hongrois Intégrées aux façades et à des murs internes du bâtiment, qui de son vivant pouvaient servir d’inspiration pour les commandes qu’on lui passait.
Classée aux Monuments historiques depuis 2013, la Fondation, qui bénéficie de l’appellation musée de France, accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs.

Victor Vasarely, Oerveng Cosmos, 1982, 46,é x 28,4 cm, édition 120/500, Fondation Vasarely, Aix-en-Provence © ADAGP, Paris, 2022

Jeudi 4 août, 19h30 à la Fondation Vasarely – réservation obligatoire ici, aucune vente ne sera effectuée sur place.


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

C’est le rendez-vous attendu à Aix-en-Provence. Organisée par la comédienne Andréa Ferréol présidente d’Aix-en-Oeuvres, la 16e édition des « Flâneries » festival des arts contemporains devrait déplacer les foules samedi 25 et dimanche 26 juin. Un évènement gratuit en association cette année avec la Biennale d’art et de culture, et sous le parrainage du ministère de la Culture.

A la découverte des plus beaux jardins de la cité du Roi René
Une aubaine pour le public qui tout en se promenant dans la ville aux 100 fontaines va pouvoir rencontrer des artistes et découvrir leur travail dans quelques-uns des plus beaux jardins de la cité du Roi René. « Je souhaite que les promeneurs en poussant simplement la porte d’un jardin inconnu, découvrent de belles œuvres, singulières, étonnantes. L’art est une affaire de passion, de curiosité » explique Andréa Ferréol qui veut mettre l’art à la portée de tous. Elle œuvre depuis plus de 16 ans pour maintenir cette fête de partage autour de tous les arts, et qui cette année donnera une grande place à la musique, la danse et l’opéra.

Après une première participation remarquée aux Flâneries il y a une dizaine d’années, Katherine Roumanoff portraitiste du monde intérieur, revient en 2022 avec ses toiles-sculptures composées d’objets du quotidien recyclés et de déchets déversés sur la toile, saisis dans l’instant dense et fugitif d’un piège blanc.  « Des portraits fait d’accumulation d’objets qu’on oublie au fond des tiroirs, d’emballages, de jouets d’enfants abandonnés » analyse l’artiste dont les objets cousus redonnent vie à des personnages. Au milieu des amas hétéroclites qui relèvent du tragique, du comique et du dérisoire, se situe une personne vivante en quête de liberté, dans laquelle chacun peut se reconnaître.

Quinze artistes-plasticiens seront présents, pour certains de renommée internationale comme Roberto Vaccaro (Afrique du Sud) reconnu aujourd’hui comme le nouveau Dylan Lewis, un des plus grands sculpteurs animaliers. Comme de coutume ils seront accompagnés d’auteurs, de comédiens et de musiciens, dans des jardins privés d’hôtels particuliers XVe siècle situés au cœur de la ville. Une occasion de mêler peinture, sculpture, céramique, arts plastiques, lecture, musique (violon, violoncelle, contrebasse, harpe, guitare, piano, flûte, percussions) dans un programme riche.

Originaire d’Arles où il a été tailleur de pierres, issu de l’école des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, Christian Julien a également été missionné  par les monuments historiques. Andréa Ferréol a eu un coup de cœur pour ses œuvres. Il en présentera certaines samedi 25 et dimanche 26 juin au jardin des Etuves, rue des Etuves à Aix pour sa première participation aux Flâneries.  Artiste indépendant, animateur modelage, il travaille également avec des modèles vivants. D’une simplicité désarmante, son seul luxe est de faire ce qui lui plaît, d’exprimer ce qu’il ressent. « La beauté existe, je ne fais que la restituer » explique l’artiste.

Plus de 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes déjà accueillis
A noter la prestation du Groupe urbain d’intervention dansée (GUID) qui accompagne la Ballet Preljocaj sur certaines tournées. Parmi d’autres concerts, le récital de Pauline Courtin (soprano) accompagnée au piano par Antoine Palloc avec les mots de Victor Hugo (politique) dits par Christophe Barbier. Andréa Ferréol accompagnée de quatuor Adastra fera une lecture de Victor Hugo poétique. A ne pas manquer aussi le récital de Frère Pablo qui rencontre toujours un vif succès. Dans un autre registre, une master class ‘parfum’ sera animée par Thierry Bernard et Stéphane Piquart.
Depuis leur création, les Flâneries ont accueilli 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes. C’est pour le public un émerveillement différent chaque année. De quoi assurément être touché par la magie de l’art.

Jean-Dominique Réga

Les événements

Samedi 25 juin
Jardin Gaston de Saporta
15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine.
16h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sand, Flaubert, Delacroix.
17h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.

Jardin des Guerriers
15h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.
16h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.

Jardin des Etuves
15h Master class, parfum.
15h30 Ewunia et Yves Dupuis, concert.
16h45 Christophe Barbier, Pauline Courtin, Antoine Palloc, récital Victor-Hugo.
18h Quatuor Adastra et André Ferréol, concert Victor Hugo poétique.

Guillaume Siard, chorégraphe du Groupe Urbain d’Intervention Dansée (GUID) travaille avec le Ballet Preljocaj installé au Pavillon Noir d’Aix-en-Provence. Le GUID mène la danse dans des lieux inattendus en présentant des extraits du répertoire d’Angelin Preljocaj qu’il accompagne parfois sur des tournées en France ou à l’étranger. Les danseurs aguerris portent avec brio non seulement les œuvres du grand chorégraphe Angelin Preljocaj, mais aussi sa volonté de proximité avec le public. Dans le cadre des Flâneries, six danseurs évolueront dans le jardin des Guerriers (rue des Guerriers) dimanche 26 juin à 17h. Ils présenteront notamment des extraits du Lac des Cygnes.

Jardin Mérindol
14h45 Philippe Cariou, lecture.
16h30 Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.
17h30 Frère Pablo, concert chant guitare.
18h45 Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.

Dimanche 26 juin
Jardin Gaston de Saporta
11h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart.
15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine.
16h45  Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.

Jardin des Guerriers
12h Trio Keynoard, concert.
14h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart.
17h GUID – Preljocaj. Ballet.

Doris Happel, céramiste et plasticienne est basée à Gardanne avec un collectif d’artiste à la tuilerie Boissy. La nature a toujours été pour elle un lieu pour rêver, imaginer et se ressourcer. Rentrer en communion avec les éléments, la terre, le végétal, et particulièrement l’air, le souffle, qui porte et transmet la vie, lui procure le sentiment d’exister pleinement. Sa terre de prédilection est devenue la porcelaine blanche symbole de lumière. Elle travaille sur la perméabilité. « La perméabilité est la seule chose qui permet la vie » affirme l’artiste. Son œuvre Avéos est une recherche sur l’osmose entre la terre et l’aérien, le solide et les fluides. Bien stable sur la terre, comme un œuf à moitié émergeant dont la coquille aurait éclaté en mille fragments. Chaque espace entre les lamelles est un lieu d’échange entre l’intérieur et l’extérieur.

Jardin des Etuves
11h30 Master class parfum.
16h Trio Gauthier Hermann, concert.
17h45 Michel Fau, comédien, lecture.
18h15 Franck Amsallem et Sacha Boutros, concert de jazz.

Jardin Mérindol
11h30 Véronique Boulanger, comédienne, lecture.
14h30 Marie-Christine Adam, comédienne, lecture.
15h30 Jean-Paul Delfino, écrivain, lecture.
16h30 Bruno Raffaelli, sociétaire de la Comédie Française, lecture, Molière.

Marié en 2020 avec la soprano Pauline Courtin, Christophe Barbier a grandi en Haute-Savoie où il a fait du théâtre au lycée avant même d’aller en voir comme spectateur. Éditorialiste, journaliste politique passé par Le Point, Europe 1, L’Express (directeur de la rédaction), il est chroniqueur sur BFM TV depuis 2016. Auteur, metteur en scène, comédien, il était en juillet 2021 au Festival d’Avignon dans la pièce de politique historique « L’un de nous deux » sur la scène du théâtre du Chien qui fume dans le rôle de Georges Mandel face à Emmanuel Dechartre (Léon Blum). Samedi 25 juin à 16h45 au jardin des Etuves il participera au récital de Pauline Courtin accompagnée au piano par Antoine Palloc. Il prêtera sa voix à Victor Hugo politique pour un spectacle évènement.

Les artistes exposant dans les jardins
Jardin de Saporta : Katherine Roumanoff, peinture, portraitiste du monde intérieur, Vincent Alran, peinture, Laurent Perbos, sculpture, Bernard Duvert, sculpture, Sylvia Biss, art plastique, Doris Happel, céramique, Régis de Martrin-Donos, peinture, Matthieu Exposito, peinture, Yves Bosquet, sculpture, Christian Julien, sculpture, Francesco Moretti, sculpture, Jean-Daniel Bouvard, peinture, Roberto Vaccaro, sculpture, Isabella Astengo et Loredana de Lama, sculpture déco.
Seront également présents : Diego Lubrano, guitariste, Trio Keynoad (Amelia Saad Wu, Christian Fromentin, Nicola Marinoni), Quatuor Adastra, Ewunia et yves Dupuis (chant-piano) Franck Amsallem (piano) et Sacha Boutros (chant), Trio Gauthier Hermann, Annabelle Sodi-Thibault (soprano), Ita Graffin (soprano) Morgane Touzalin-Macabiau (mezzo-soprano) Jonathan Soucasse (piano).

Programme complet sur https://www.aix-en-oeuvres.com/flaneries-2022/


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

Eric Bandenburg, conseiller immobilier à l’agence Emile Garcin d’Aix-en-Provence nous livre son ressenti : La complexité de 2022 ? Ce sera de trouver des biens !

Avant d’être dans l’immobilier ? Eric Brandenburg, natif d’Aix-en-Provence, travaillait au Figaro, dans la presse immobilière pour la partie Sud, avant de partir chez le publiciste Jean-Claude Decaux puis chez Publicis pour s’occuper de la communication de la SNCF, en particulier les mobiliers numériques installés dans toutes les gares de France. Puis un jour il a décidé de poser ses valises dans sa ville natale. Mission ? Débusquer de belles demeures pour faire face à une demande toujours croissante.

Aix-en-Provence ?
« Le marché immobilier y est, d’ordinaire, plutôt stable, voire haussier. Au fil du temps ? La ville a été de plus en plus recherchée. Sa particularité ? Elle reste une ville de résidences principales. Un effet boosté par le Covid qui a vu l’afflux de parisiens. Objectif ? Se trouver proche d’une gare TGV –qui se situe à 15 mn de la ville- pour pouvoir rejoindre Paris dans un temps relativement court puisqu’on parle de 3h pour rallier la capitale. »

Depuis le Covid ?
« Depuis mars 2020 le marché s’est accéléré. Alors que 2019 avait été une bonne année, 2020 et 2021 se sont révélées excellentes avec des résultats bien plus supérieurs à 2019. La tendance 2022 à Aix-en-Provence ? L’année sera différence parce que nous sommes face à une raréfaction des biens à vendre, sur un marché de vendeurs plutôt tendu. Conséquence ? Un appartement ou une demeure bien placée, au bon prix, partent très vite, ce qui induit qu’il n’y aura pas de négociation de prix. Ce que désirent les gens qu’ils soient actifs ou retraités ? Rester urbains, profiter de l’offre culturelle, rester attachés à une ville dynamique. » 

Deux typologies de clientèle
« Il y a les 55-60 ans qui anticipent leur retraite et les 35-40 ans –de plus en plus nombreux- qui veulent, depuis le confinement, changer de vie. Ils se reconcentrent sur les liens familiaux, le bien-être, l’équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle. Ils recherchent un point d’ancrage source d’épanouissement personnel. »

La hausse des prix
« Je confirme que les prix sont à la hausse d’environ 15% et plus. Pourquoi ? Parce que les vendeurs savent qu’ils sont en position de force. Ça peut freiner les acheteurs qui peuvent penser que le bien est surévalué. Il y a une valeur intrinsèque et une valeur de marché due à la raréfaction. »

Sommes-nous dans la consommation de l’épargne stockée ?
« On sent ce mouvement depuis le début de la guerre en Ukraine. J’ai des exemples de déblocage de fonds pour l’achat de biens se situant entre 2 et 5M€. Nous sommes là sur la valeur refuge, sécuritaire également pour faire face à un risque boursier et bancaire en temps de guerre. La guerre en Ukraine, de ce point de vue, joue en faveur de l’immobilier en France, particulièrement sur les biens de prestige. »

2022 ?
« J’ai commencé à ressentir la diminution de l’offre de biens par rapport à la demande depuis Octobre 2021. Les personnes âgées, les familles ne mettent pas leur bien en vente, par peur de revivre un confinement, ce qui participe à la raréfaction des biens.Nous sommes dans l’attentisme des vendeurs. »

Les étrangers
« Depuis la fin de l’année 2021 la clientèle anglaise, allemande et belge commence à revenir pour des biens en résidence secondaire tout en restant à proximité d’Aix-en-Provence et proche de l’aéroport de Marseille qui se situe à 20 minutes de la ville. Leur demande ? Elle se place autour des 2,5M€, voire beaucoup plus. Ils recherchent beaucoup de terre, plusieurs hectares, des grandes propriétés pourvues d’un charme certain, plutôt très anciennes, de belles bastides aixoises qui ont vocation à réunir la famille parfois disséminée dans plusieurs pays. »

S’il ne fallait retenir qu’une chose ?
«Je reste très positif sur la tendance du marché. La raréfaction des biens ne s’inscrira pas dans le temps et restera très dynamique pour satisfaire. Ce qui me fait dire cela ? Le cours de la vie.

Eric Brandenburg, Conseiller immobilier à Aix-en-Provence

Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

Aix-en-Provence, les 22e Rencontres économiques auront lieu les 8,9 et 10 juillet réunissant 350 intervenants du monde entier. 4 Thèmes seront abordés : les modes de vie, les modes de production, les modes de gouvernance et la mondialisation. 5 000 personnes sont attendues en présentiel, des milliers en webinaire. L’événement proposera une large expression de la jeunesse.

Dans le détail
La transformation des modes de vie
, qu’il s’agisse de nos modes de consommation, de notre bien-être, des inégalités auxquelles certains font face ou du pouvoir d’achat ;
La transformation des modes de production, à savoir le travail, la finance, l’énergie, la formation et l’innovation ;
La transformation des modes de gouvernance : les crises auxquelles font face tant de démocraties, les problématiques de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), les politiques publiques ou encore le contrat social ;
Et la transformation de la mondialisation : multilatéralisme, géostratégie, souveraineté et migrations sont autant de sujets sur lesquels les intervenants des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence auront à s’interroger et à réfléchir trois jours durant.

Economie, Comprendre ce qui se joue

Les rencontres
Les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence sont un forum économique organisé par Le Cercle des économistes depuis 2001, à Aix-en-Provence.

Nourrir le débat économique
Le Cercle des économistes a été créé en 1992 à l’initiative de Jean-Hervé Lorenzi avec pour objectif ambitieux de nourrir le débat économique. Grâce à la diversité des opinions de ses membres, tous universitaires assurant ou ayant assuré des fonctions publiques ou privées, et à de nombreuses activités développées au fil des années, le Cercle des économistes est aujourd’hui un acteur reconnu du monde économique. Son succès repose sur une conviction commune : l’importance d’un débat ouvert et accessible, rigoureux et tenant compte des faits et des analyses. C’est à travers l’organisation d’importants débats publics en France et à l’étranger, par sa participation aux grands événements économiques et à plusieurs rendez-vous médiatiques réguliers, que le Cercle des économistes poursuit sa mission : celle d’offrir un large espace d’expression et de débats économiques.
MH


Menace chinoise sur le calisson d’Aix ?

Eric Dumas est le libraire de la Crognote rieuse à Avignon et aussi de Lettres Vives à Tarascon. Avec deux amis également libraires : Johan Vitiello et Jérémie Curt –Le coupe-papier, librairie théâtrale parisienne de la rue de l’Odéon avec laquelle quelques libraires Avignonnais organisent la Librairie du festival d’Avignon depuis 4 ans – il décide de monter un projet. Devinez quoi ? Une librairie généraliste à Aix-en-Provence. Et là, l’histoire ne fait que commencer. Vous voulez la suite ?

Pourquoi Aix ?

«Parce qu’on connaît bien Aix, on y  a fait nos études à la faculté, on y est resté un petit moment, explique Eric Dumas pour planter le décor. Il s’y épanouit beaucoup de manifestations, de lieux culturels. N’en déplaise aux Marseillais, Aix reste la capitale culturelle de la région !»  

Pourquoi les librairies ferment ?

«Une raison plus conjoncturelle ? Les librairies d’Aix ferment les unes derrière les autres depuis plusieurs années. Pas parce qu’il manque de la clientèle. Il y a eu des départs à la retraite –Ce qui est la vie de toutes les entreprises- mais surtout parce que les loyers y sont fort chers. Or, la librairie est un commerce de faible marge. Donc les librairies, par rapport à d’autres commerces, s’y trouvent en difficulté. La dernière importante librairie qui y a fermé ? La librairie de Provence située sur le Cours Mirabeau. Pourquoi ? Parce que le loyer augmentait de façon considérable.»

Alors ?

«Alors plus que jamais nous estimons, tous les trois, qu’il manque une librairie à Aix ! Comment on le sait ? Parce que ça s’appelle ‘un chiffre d’affaires livres’. Qu’est-ce ? C’est l’estimation du chiffre d’affaires livre qu’il y a dans une ville en fonction de son nombre d’habitants. A la louche ? Chaque Français dépense, en moyenne, 100€ par an pour ses livres. Après l’on cherche où est dépensé cet argent. Est-ce en ligne, dans des zones périphériques, ailleurs ? En tout cas il y a de la clientèle à ramener en librairie en cœur de ville et à Aix.»  

Eric Dumas, deux librairies au compteur, la Crognote rieuse à Avignon, Lettres Vives à Tarascon et bientôt Alias à Aix-en-Provence ?

Wanted… emplacement

«Convaincus par Aix et le besoin en librairie, nous nous sommes mis en quête d’un local et là, on s’est effectivement aperçu que les loyers étaient chers, très chers. Pour se faire une idée ? En location c’est deux fois plus cher qu’à Avignon. Ce qui n’est pas tenable d’un point de vue économique pour une librairie. Alors, on a trouvé des murs commerciaux à vendre. Une ancienne galerie d’art refaite à neuf il y a 5 ans.»

Montage financier

«Du coup, les murs de la librairie appartiendraient à ses actionnaires et permettraient à la librairie de sortir un loyer beaucoup plus faible ce qui serait gage de pérennité, bref, un loyer normal pour un gars comme moi qui vient d’une petite ville de province.»

Là où ça coince sérieux ?

«En mai, on murit le projet à trois. En juin on trouve les locaux et nous signons le compromis de vente. De ce jour à mi-août notre banque nous accompagne, fignole le plan d’investissement, nous félicite pour notre dossier carré, bref le dossier est finalisé fin août. Nous sommes confiants puis la sentence tombe.»

Ce que la banque dit ?

«La banque dit : vous êtes sérieux, vous êtes soutenus par la profession. On pense même que votre prévisionnel est peut-être en-dessous de ce qu’on croit pouvoir estimer. Vous avez l’air d’être prudents, l’estimation est tenable.»

Et puis de oui on passe à non

«Et puis de oui la banque passe à non. Comment çà non ? ‘C’est pas votre projet, nous on y croit. On vous pense capables’. « Avec 12 ans d’expériences chacun, nous non plus n’avions pas de doute… reprend Eric Dumas. Le projet est même validé par ADELC, Centre national du livre et de l’association de développement de la librairie. C’est une association nationale qui finance environ 50 librairies par an, choisies par rapport à leur ligne éditoriale, la qualité de leur projet. Une structure accompagnante qui réalise un taux de 97% de réussite sur les projets qu’ils soutiennent. Il s’agit d’une vraie caution professionnelle. Et puis on a le Centre national du livre qui nous a dit ‘Super projet, allons-y !’ et qui nous soutiennent avec des fonds.»

Sacrée digitalisation

« Mais en fait la librairie, on va pas faire, argumente la banque, à cause de la digitalisation. On sait pas si le livre va durer et votre taux de marge est trop faible… » «Nous y revoilà !  On nous dit qu’on ne fait pas le poids face à Amazon et aussi face aux liseuses… Pourtant personne n’y croit parce qu’il n’y a aucun indice qui va dans ce sens. C’est une vieille marotte sans réalité. La peur de la banque ? L’effondrement du marché  comme cela s’est produit pour les disquaires. La banque a même évoqué les vidéoclubs ! Elle pense à un monde dématérialisé où l’objet livre disparaitrait. En 2008, lorsque j’ai repris la librairie de Tarascon, on m’avait servi ce même argument ! Sauf que le livre virtuel ne décolle pas. Dans les pays anglo-saxons où il avait décollé on observe même une régression du marché.»

Le réseau des petites et moyennes librairies a explosé son chiffre d’affaires en 2020 !

Faire le poids face à Amazon

«Ce qu’on observe face à Amazon ? Les librairies petites et moyennes prennent des parts de marché. Pourquoi ? Parce que les gens ne viennent pas chercher uniquement un livre mais faire une rencontre, discuter avec quelqu’un, prendre conseil, feuilleter le livre. Il pourra y avoir du dégât dans les commerces, mais aussi des créations, des reprises et cela dans tous les secteurs : fleuristes, épiceries, le renouvellement a vraiment lieu. Et puis 2020 a été une année extraordinaire pour le réseau des petites et moyennes librairies ! Les changements de comportement ont eu lieu. Les gens se sont rendu compte que nous étions à deux rues et que nous proposions des ateliers aux enfants, qu’on pouvait y rencontrer ses auteurs, c’est tout de même mieux qu’une livraison anonyme et impersonnelle…»

Ce qu’on propose ?

«Le local de 100m2 que nous visons est à 540 000€. Nous cherchons un petit nombre de personnes désireuses d’aider à cette création de librairie générale à Aix-en-Provence à hauteur de 25 000 ou 50 000€ sur 3 à 5 ans ou sur 15 ans. On a 2 semaines à peine pour réagir ou ce projet sera mort-né. Cela vous intéresse ? On en parle, on se voit et je vous envoie plein de documents. Alors contactez-moi, Eric Dumas au 06 72 23 90 46 et sur librairiealias.com»

https://www.echodumardi.com/tag/aix-en-provence/   1/1