28 mars 2024 |

Ecrit par le 28 mars 2024

Gard, La Noria, la ferme agro-écologique qui intrigue tant

Samedi 13 mai, l’association Terre & Humanisme inaugurera ‘La Noria’, située dans le nord du Gard, dans la commune de Robiac-Rochessadoule, près de Bessèges. Cette ferme-pilote installée sur 5 hectares, sera consacrée à la production en micro maraîchage, à l’expérimentation paysanne et à la formation des publics qui souhaitent faire évoluer leurs pratiques ou s’installer en agro-écologie. Une initiative de l’association Terre & Humanisme, association fondée autour de Pierre Rabhi il y a bientôt 30 ans et dédiée à la diffusion et transmission de l’agro-écologie et conduite par Françoise Vernet dont l’interview se trouve en fin d’article.

Proposer de la formation professionnelle
A son actif ? Plus de 200 animateurs formés en agro-écologie, l’association a également sensibilisé plus de 80 000 personnes dans le monde et plus de 4 000 citoyens en France au jardinage et au potager. Objectif ? Démontrer la pertinence des modèles agro-écologiques à l’échelle professionnelle.

La Noria
La Noria sera dévolue au micro-maraichage. «L’idée que nous avons, avec la ferme de La Noria, est ambitieuse expose Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme. Nous souhaitons non seulement former, transmettre et démontrer la viabilité territoriale de l’agro-écologie à la taille d’un domaine agricole, mais aussi monter, avec les autres acteurs du territoire, un lieu ouvert à visée sociale, environnementale, pédagogique et vecteur de lien en local.»  

Une ferme-laboratoire
Pour opérer le réaménagement de la ferme et la diversification des activités, Terre & humanisme a fait appel au bureau d’études Tero, puis travaillé avec 35 étudiants de l’Institut Agro Montpellier, pour organiser ce nouveau lieu de 5 hectares à l’expérimentation de techniques agro-écologiques, à la production à l’échelle paysanne et à son insertion dans le territoire.

La Noria DR

Accueillir les porteurs de projets agricoles et vivriers
La Noria a pour feuille de route la recherche de savoirs et de méthodes qui permettent de s’adapter à la sécheresse, de cultiver en assurant la fertilité et la valorisation des terres, en veillant à la sobriété en eau, à l’enrichissement de la biodiversité et en innovant face changement climatique. Le lieu vise la production de légumes en maraîchage bio-intensif sur petite surface avec faible mécanisation, agroforesterie et, à terme, l’élevage paysan dans le cadre d’un système de polyculture-élevage… les futurs paysans pourront se former auprès de maraîchers expérimentés, déjà installés sur place, qui commencent à approvisionner le bassin de vie de Bessèges. La formation pour tous ici. Pour les professionnels ici.

Au programme de cette journée inauguration et découverte
L’inauguration de la Noria, qui aura lieu ce samedi 13 mai, dès 9h30, proposera un marché de producteurs locaux et de plantes. La journée débutera avec mot du Maire de la commune de Robiac-Rochessadoule et discours de la présidente de l’association Françoise Vernet, des ateliers et animations, des table rondes sur l’alimentation et l’agriculture, du théâtre pour petits et grands, l’Assemblée Générale de l’association et une soirée festive avec le concert d’un groupe local. L’occasion pour les habitants du territoire de venir découvrir le projet porté par Terre & Humanisme dans ce lieu qui, pour certains, est bien connu pour avoir été leur producteur de légumes bio pendant des années.

Agroécologie ?
Selon l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) « Face aux défis de la sécurité alimentaire mondiale, du changement climatique, de la restauration de la biodiversité, de l’épuisement des ressources, l’agroécologie offre un cadre de réflexion et d’innovation prometteur. »

Plusieurs leviers
« La technique propose plusieurs leviers pour assurer la production agricole, tout en réduisant l’utilisation des intrants et en préservant les sols et l’eau. Parmi ces leviers, le biocontrôle permet de réguler les maladies et ravageurs en utilisant leurs prédateurs naturels comme les oiseaux, les insectes, et les microorganismes auxiliaires. L’utilisation de ces régulations naturelles implique de favoriser la biodiversité dans les espaces cultivés. Autre levier de l’agro-écologie, la diversification des cultures, de la parcelle aux paysages, contribue à cette biodiversité et à la réduction de l’usage des intrants. »

La Noria DR

Les articulations des productions animales et végétales
« Ce cadre permet de réfléchir l’articulation entre les productions animales et végétales dans les territoires, mais aussi les articulations entre tous les organismes présents dans les écosystèmes. Ces évolutions, qui vont conduire à des productions et des produits plus hétérogènes, vont aller de pair avec l’évolution des régimes alimentaires. »

Terre & Humanisme
Est l’association pionnière de la transmission de l’agro-écologie en France et à l’international, dans 10 pays d’Afrique de l’Ouest et du pourtour méditerranéen. Créée en 1994, elle partage, depuis près de 30 ans, sa philosophie et ses savoir-faire avec les particuliers et les professionnels, et intervient dans 4 champs : la formation, la sensibilisation, l’accompagnement de projets et la vente de prestations d’expertise.
Terre & Humanisme. 471, Chemin du mas de Beaulieu 07 230 Lablachère. 04 75 36 64 01. Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 à 12h et de 14 à 17h.

L’interview
Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme
«Il y a plus dans le monde de paysans qui travaillent en agro-écologie, que de paysans qui travaillent selon nos méthodes disons ‘occidentale’, industrielle, conventionnelle, mécanisée, je ne sais comment on peut l’appeler… La lutte contre ce type d’agriculture est assez stérile. Nous mettons en œuvre ce que nous disons pour, plutôt, convaincre par l’exemple et donner envie d’être dans cette dynamique. Le rapport de 2011 d’Oliver de Schutter qui était le rapporteur aux questions alimentaires à l’Onu -Organisation des Nations Unies- (2008-2014) a été le premier à dire que dans une structure internationale que l’agro-écologie était la solution à tous les soucis que nous pouvions rencontrer.»

Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme DR

Modèle économique
«Evidemment, nous ne sommes pas sur le même modèle économique, puisque la plupart des personnes qui travaillent en agro-écologie ne touchent pas les aides et n’ont pas des centaines d’hectares, même si, par exemple, Paul François, agriculteur en Charentes, a transformé son domaine de 300 hectares en bio. Si le bio et l’agro-agriculture ne sont pas le même sujet, cela donne une idée des transformations possibles des domaines agricoles vers une autre interprétation de l’agriculture. Les paysans travaillant en agro-écologie pratiquent la polyculture-élevage. Dans cet écosystème vertueux, ‘les déchets’ produits par les poules, les moutons, l’élevage permettent de fertiliser les terres. La question à se poser ? Quelles activités dois-je mettre en œuvre pour me rémunérer correctement et nourrir le territoire sur lequel j’habite ? Les personnes qui travaillent en agro-écologie sont motivées pour produire local, prendre soin de leur outil de travail : la terre, l’eau, la biodiversité, tous les habitants de la terre : invertébrés, insectes, micro-organismes qui permettront aux cultures d’être abondantes.»

En France, un agriculteur se suicide par jour
«Pourquoi ? Je ne saurais le dire mais je crois que ces agriculteurs ont mis le doigt dans un engrenage qui, à un moment donné, les contraints. Un exemple ? Ils se sont endettés pour un outil de traite, pour des tracteurs, pour acquérir un équipement qui correspond au modèle agricole qu’ils pensent durable. Et puis, à un moment donné, il n’y a plus d’eau, l’attaque d’un ravageur, la récolte peut être moins bonne pour plein de raisons… Le modèle économique, déjà fragile, ne tient plus. Vous vous rendez compte que vous ne pouvez plus payer les traites, vous allez faire pâle figure auprès de vos confrères, de vos voisins, alors que votre image –je suis fille d’agriculteurs- est et reste extrêmement importante. Plutôt que perdre la face, de montrer qu’on n’a pas été capable de gérer, ça amène certains agriculteurs, malheureusement, à se suicider.»

Pressions sociale et financière
«Quand j’étais toute petite, dans les années 1970, le paysan était considéré comme un plouc. Agriculteur n’était pas le métier le plus noble. Ce que nous défendons chez Terre & Humanisme, c’est de dire que ce métier de paysan est extrêmement technique. Là il n’y a pas de drones et de capteurs. Il y a une science du vivant très technique qui demande beaucoup d’expertise, qui a besoin d’être respectée, considérée, toute une population dont nous avons besoin.»

La Noria DR

Un exemple ?
«En Ardèche –département qui souffre du manque d’eau- nous n’avons eu aucun problème d’eau. Pourquoi ? Parce que nous avons mis au point des techniques : paillages, ombrières, création d’un puits, mises en place de cuves de récupération des eaux de pluie, ce qui nous a permis de ne pas souffrir du manque d’eau. D’ailleurs nous sommes en train d’écrire un livre qui sortira l’année prochaine pour accompagner les jardiniers sur ces questions de l’eau. Egalement, Olivier Filippi, pépiniériste à Perpignan,  jardine depuis deux ans sans eau. Il y a donc des solutions mais qui demandent un peu de temps, à être connues, diffusées, autant de techniques que nous diffusons lors de formations.»

Quel modèle économique face à la grande distribution ?
«Il est vrai que c’est compliqué pour les agriculteurs qui ont la pression pour les remboursements, les aides, la production. Ce sont les contraintes de leur modèle économique. Il y a ce manque de temps à mettre en place d’autres techniques. Je crains que beaucoup croient que, sans couverture phytosanitaire, il n’y ait point de salut. Egalement, lorsque l’on regarde la répartition de la marge entre le producteur et le distributeur, celle-ci révèle injuste. J’ai créé une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) que j’ai dirigée pendant 10 ans et je n’ai pas compris pourquoi le kilo de carottes à 1€ ne recelait que 12 centimes, au mieux, pour le producteur, alors qu’en Amap, ce même kilo, vendu un peu en dessous d’1€ revenait en totalité à l’agriculteur. A un moment tout cela devient indécent.»

Pourquoi cette compulsion de la profusion ?
«Aujourd’hui, au niveau mondial, nous produisons une fois et demie plus que ce dont nous avons besoin. Nous avons un problème de répartition, de déchets alimentaires : 12 à 15% du contenu des frigos en moyenne jetés. Est-il logique de ne produire que des porcs en Bretagne ?  Du blé dans la Beauce ? Que des noix à Grenoble ? Ne pourrait-on pas réfléchir à un monde plus vertueux pour le territoire ? Créer plus de biodiversité ? Le Gouvernement a payé les agriculteurs, il y a 20 ou 30 ans, pour qu’ils arrachent les haies, désormais on les paie pour qu’ils les replantent… Peu de ministres de l’agriculture comprennent vraiment les enjeux, peu ont pris le temps de les apprécier. Il y a les lobbies, 3 lobbyistes par député… parce que les groupes industriels réalisent que leur modèle économique est fini et qu’il faut changer.»  

Marché de la Noria DR

Ce qui me donne de l’espoir ?
«Le Covid nous a fait vivre ce que nous n’avions jamais vécu. Du jour au lendemain nous ne pouvions plus sortir de chez nous, prendre l’avion… C’est le traumatisme le plus dingue qui nous soit arrivé. Ce temps nous a questionnés, remettant en perspectives nos valeurs.»  

Nous avons fait notre 1er marché le 3 mai
«Plus de 60 personnes sont venues. Pas mal de personnes âgées, d’autres aussi, tous avec un pouvoir d’achat plutôt modeste. Ça a été génial. Il a fallu repartir récolter durant le marché, pour nous réapprovisionner et répondre à leur demande. L’agriculteur a un vrai rôle à jouer d’acteur économique, social, dans le nord du Gard qui est un territoire un peu en difficulté. Rien que pour cela La Noria a tout son sens, ici.»

Une collection de livre, aussi
«Nous avons sorti une quarantaine de titres chez Actes Sud avec Cyril Dion. C’était en ligne directe du film ‘Demain’ réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Les gens sortaient du cinéma en nous disant que ça les inspirait mais qu’ils ne savaient pas comment faire. Nous avons alors créé cette collection chez Actes Sud, dans l’idée de soutenir cette envie, et surtout, de donner les moyens aux gens de se mettre dans l’action, de ne pas rester dans cette passivité qui peut nous tuer.»
La collection que Françoise Vernet dirige ici.

Françoise Vernet
Françoise Vernet-Aubertin a fait une école de commerce, ESLSCA Business School Paris (1989-1991), avant de partir vivre trois ans en Australie puis en Espagne.
Acheteuse pour le catalogue « Bien Joué » (1993-1996), puis pour les magasins « Nature & Découvertes » (1998-2008), elle crée le service marketing et devient directrice marketing et communication.
Elle a ensuite créé et dirigé la Fondation Pierre Rabhi (2009-2013) avant de devenir en 2013 Présidente de l’association Terre & Humanisme qui œuvre à la diffusion de l’agroécologie. Elle a dirigé le magazine « Kaizen » de 2014 à 2018.
Dans sa région, elle anime depuis plusieurs années l’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) des deux villages et les Rencontres citoyennes de Poigny-la-Forêt.
Elle est également diplômée du Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique (Cenatho) (2012-2016).

Elevage de poules

Gard, La Noria, la ferme agro-écologique qui intrigue tant

Le Collectif Sauve qui poule organise une projection du documentaire de Marie Monique Robin, “la Fabrique des pandémies” jeudi 6 octobre, 20h15, au cinéma Utopia, 4, rue des escaliers St Anne à Avignon. Après la diffusion du documentaire, le collectif fera le point sur l’élevage des volailles en plein air remis en cause par la grippe aviaire.

Déroulé de la soirée
19h – accueil par les collectifs, point sur l’épidémie de grippe aviaire,
20h15 – diffusion du documentaire La fabrique des pandémies de Marie-Monique Robin,
21h55 – suivi d’une discussion avec l’équipe de Foll’Avoine, le Réseau des Amap de Provence et le Collectif Sauve qui poule.

Le cœur du sujet
La biodiversité joue un rôle protecteur pour l’humanité. Plus on déforeste plus on perd de biodiversité, plus on a d’épidémie, c’est la fabrique des pandémies. Il faut agir avant qu’il soit trop tard. Le grand public n’en n’est souvent pas informé. De Madagascar au Kenya en passant par la Thaïlande les chercheurs alertent pourtant depuis des années, le film leur offre une tribune planétaire. « Ce qui m’a marquée ? C’est à quel point des scientifiques de mondes différents se rejoignent dans leurs observations, connaissance, remarque Juliette Binoche. Les scientifiques ? Ils souffrent de ne pas être écoutés. Le tour de force de ce documentaire ? Il dénonce l’inaction de ceux qui nous gouvernent.

La fabrique des pandémies de Marie-Monique Robin
Sras, Ebola, Fièvre de Lassa, Covid-19… Depuis le début des années 2 000, l’humanité est confrontée à au moins une nouvelle maladie infectieuse par an. Toutes ces maladies émergentes sont des zoonoses, des maladies transmises par des animaux aux humains.
En précipitant l’effondrement de la biodiversité, les activités humaines sont les responsables de cette ‘épidémie de pandémies’, selon un grand nombre de scientifiques. ‘La santé planétaire’, c’est la réponse qu’ils proposent face à cette menace : une conception globale de la santé pour prendre soin tout à la fois des hommes, des animaux et des écosystèmes.
C’est Juliette Binoche qui nous sert de guide dans ce voyage à la rencontre de ces ‘écologues de la santé’. Avec elle nous découvrons comment, sur le front de la déforestation, des monocultures et de l’élevage industriel, mais aussi du dérèglement climatique, aux quatre coins du monde, de multiples vigies scientifiques surveillent la propagation de nouveaux agents pathogènes, et travaillent avec les populations locales pour en limiter les risques.
La fabrique des pandémies de Marie-Monique Robin – documentaire France 2022 1h40mn – avec Juliette Binoche… Musique d’Emily Loizeau C’est aussi un ouvrage ici.

Sauve qui poule, que vont devenir les éleveurs fermiers ?
Le collectif Sauve qui poule fera le point sur l’épidémie de grippe aviaire en France et en Vaucluse avec Carole Sanchez, présidente et Denis Surgey, éleveurs, portes-paroles du Collectif Sauve qui poule et André Lopez, coordinateur du Réseau des Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne) de Provence également porte-parole du Collectif Sauve qui poule.

Elevage de poules en plein air

Collectif Sauve qui poule
Il regroupe les éleveurs fermiers et les consommateurs usagers des AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et des circuits courts pour soutenir ensemble la filière paysanne avicole mise en péril par les obligations sanitaires imposées par les différents arrêtés biosécurité aviaire et incompatibles avec le modèle d’élevage fermier. Ce collectif est ouvert à tous les Consom’Acteurs sans distinction qui recherchent des productions de qualité et un lien direct avec ceux qui produisent leur alimentation.

Les Amap de Provence  
L’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (Amap) est composée de consommateurs (dits Amapiens) qui deviennent partenaires d’une ferme. Un engagement contractuel permet au paysan d’assurer à l’avance la commercialisation de ses produits et à l’Amapien d’obtenir un panier des produits de la ferme. L’Amap et le Paysan s’engagent dans une démarche éthique : une Amap associe des consommateurs avec des Paysans locaux dans l’objectif de préserver l’existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture paysanne, c’est-à-dire la plus autonome, saine, diversifiée et juste possible.

A propos des Amapiens
Elle propose aux Amapiens d’acheter, à un prix juste, des produits d’alimentation de qualité, en étant informés de leur origine et de la façon dont ils ont été produits. Les 138 AMAP de Provence soutiennent les 40 éleveurs de volailles de plein air affiliés. L’association Foll’Avoine, également partenaire promeut la biodiversité sans OGM (organisme génétiquement modifié) ni brevet sur le vivant, la protection des terres fertiles et les alternatives aux pesticides.

Elevage de poules en batterie

Enfin, cette vidéo de Brut sur un élevage en batterie des poules. Ames sensibles s’abstenir.


Gard, La Noria, la ferme agro-écologique qui intrigue tant

Pour la 7e édition, l’AMAP Vert solidaire de Caromb organise son grand marché paysan bio, artisanal et festif, sur les places du village de Caromb. Une fête pour découvrir et goûter des produits locaux, participer à des ateliers et changer ses pratiques de consommateurs. Depuis 8 ans, la fête ‘objectif KM0’ (kilomètre zéro) rassemble sur la place du village et dans les rues anciennes de Caromb, des producteurs locaux, des artisans et des artisans d’art qui exposent et vendent leurs produits. Des animations culturelles sont également proposées toute la journée. Petits et grands peuvent ainsi expérimenter une autre façon de consommer et d’habiter leur territoire.

Le thème de cette année : L’alimentation saine pour tous
De nombreuses animations seront au programme. Par exemple, sur le marché bio local, on trouvera des producteurs proposant à la vente des produits frais, cultivés et transformés à la ferme ; des artisans travaillant des matières naturelles et avec des matériaux de récupération, d’origine locale, s’adonnant à leur pratique sur place. Bien sûr il y aura des ateliers ouverts à tous où l’on pourra participer à des ateliers culinaires, à la cueillette et même à des contes. Une conférence gesticulée ‘de la fourche à la fourchette et non l’inverse sera donnée par Mathieu Dalmais –agronome, coordinateur, conférencier, militant au sein de l’association ‘Agricultures et souveraineté alimentaire’ des ingénieurs sans frontières qui milite pour une sécurité sociale de l’alimentation-.  
Tout le programme ici.

Les organisateurs
La fête objectif KM0 (kilomètre zéro) est organisée par l’Amap vert solidaire avec le soutien de la mairie de Caromb. L’association de consommateurs pour le Maintiend’une agriculture paysanne (AMAP) est née en 2010 de la volonté d’Isabelle et Lionnel Chazelle du Mas de Gouredon. Elle garantit une agriculture bio et locale respectueuse de l’environnement, des prix avantageux pour le consommateur, une production et commercialisation transparente ainsi qu’une rémunération plus juste des agriculteurs. Aujourd’hui une cinquantaine de foyers s’approvisionnent  chaque semaine à l’Amap vert solidaire, alimentés par 17 producteurs proposant une grande divversitié de produits frais et locaux comme du miel, des noix, des légumes, des fruits, de la viande, des œufs, des fromages. Chaque vendredi une distribution est organisée au stade de Caromb.
vert.solidaire@gmail.com facebook amap.caromb.vert.solidaire. vertsolidaire.over-blog.com

Sur place, la radio association RTV FM Carpentras installera ses micros et ses platines et le groupe de musique « Les Saltimbanques » mettra un peu d’ambiance.

Cette journée de fête est organisée grâce au soutien des partenaires  de l’Amap vert solidaire de Caromb : Mairie de Caromb, Biocoop l’Auzonne de Carpentras, France bleu Vaucluse, Parc Naturel Régional du Mont-Ventoux, La Roue 84.
MH

Cette fête est l’occasion d’ateliers pédagogiques

https://www.echodumardi.com/tag/amap/   1/1