(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
En mai dernier, le Département de Vaucluse a donné le départ d’un chantier d’envergure à presque 40M€ : l’aménagement du carrefour de Bonpas. Après la création d’une voie provisoire et le lancement du chantier du nouveau carrefour sur la partie Est (près du péage d’Avignon Sud), les travaux se poursuivent.
Si du point de vue des automobilistes, la fin du chantier de Bonpas semble bien loin, le Département de Vaucluse, lui, se félicite de sa progression. « Ça avance, on est même un petit peu en avance sur les délais », s’enthousiasme Dominique Santoni, présidente du Département, pour qui cet aménagement est un chantier majeur de son mandat puisqu’il vise à désengorger l’un des plus gros points noirs du trafic routier du territoire.
Chaque jour, ce sont plus de 65 000 véhicules qui passe par ce carrefour qui permet l’accès à l’autoroute A7, d’aller en direction d’Avignon ou de Cavaillon et Apt, ou encore vers les Bouches-du-Rhône en traversant la Durance. Lancés en mai dernier, les travaux avancent petit à petit vers « la fin des bouchons », comme le promet le Département.
Le planning des travaux jusqu’à la fin de l’année 2025
Pour le moment, les entreprises œuvrant sur le chantier ont réalisé une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui a été mise en service au mois de juin. Il a ensuite été question de débuter les travaux de réalisation du nouveau carrefour près du péage d’Avignon Sud, qui sont en cours.
Ce nouveau giratoire devrait être mis en service à la fin de l’année et des modifications de circulation seront aussi mises en place au travers de deux voies provisoires à la sortie de l’autoroute vers les Bouches-du-Rhône et à la sortie de l’autoroute vers Avignon. Tous les accès au péage d’Avignon Sud se feront à partir du nouveau carrefour giratoire.
Dans le même temps, l’aménagement de la nouvelle voie Avignon/Apt et de ses bretelles d’accès, comprenant la création d’un nouvel ouvrage d’art, va se poursuivre sur la partie Est, hors circulation et qui devrait être en service avant l’été 2026.
Au fil des mois entre 2026 et 2027, de nouvelles bretelles d’accès seront mises en service, ainsi que le nouvel ouvrage sur le futur axe routier Avignon/Apt sur la partie Est et un nouveau carrefour giratoire d’accès à la Chartreuse de Bonpas. Plusieurs travaux de voiries ou d’ouvrage sur le canal EDF seront aussi prévus à partir de fin 2026.
La circulation des usagers une fois les travaux terminés :
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Réfections de chaussées, ou encore réhabilitation du collège de Vedène. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois d’octobre ?
Ce mois-ci, le Département de Vaucluse a prévu de refaire plusieurs routes du territoire. Depuis le 26 septembre, des travaux importants de réfection de chaussée sont en cours sur la RD942 entre Mazan, Mormoiron et Villes-sur-Auzon. Les travaux, qui prévoient de refaire 6 km de chaussée, dureront quatre semaines au total. Une circulation alternée est mise en place pendant toute la durée du chantier.
La chaussée entre Le Thor et Velleron va aussi faire l’objet d’une réfection. Du lundi 6 au vendredi 24 octobre, 2 800m de route vont faire peau neuve. La route est barrée durant toute la durée des travaux.
À Vedène, la phase 2 des travaux du collège Lou Vignarès, qui concerne la restructuration et l’extension des bâtiments administratifs, va se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait se terminer en début d’année 2026.
Les chantiers en cours
Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux ont débuté en mai et se poursuivent. Un nouveau carrefour giratoire est en train d’être aménagé sur la partie Est (en venant d’Apt), il devrait être mis en service à la fin de l’année.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux se sont achevés en juin. L’inauguration aura lieu le 9 octobre.
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Réfection de chaussée, rénovation des chaufferies des collèges, ou encore aménagement du carrefour de Bonpas. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de septembre ?
Un partie de la RD900, à Goult, va faire l’objet de travaux durant trois semaines à partir du lundi 15 septembre. La chaussée va être reprise sur 2,6km. Une circulation alternée sera mise en place.
Les chaufferies de 19 collèges vauclusiens vont être rénovées entre 2025 et 2028. Déjà quatre collèges ont subi des travaux depuis mois de mai : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Éluard à Bollène, Alphonse Silve à Monteux. Ces travaux permettent un amélioration des performances énergétiques, une réduction des consommations et la contribution à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Les travaux de réaménagement du carrefour de Bonpas, dont l’objectif est de fluidifier la circulation, ont débuté au mois de mai et se poursuivront jusqu’en 2027.
Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Travaux de chaussée sur la RD22 entre Apt et Rustrel. Le chantier démarrera le lundi 15 septembre pour une durée d’un mois.
Restauration de la continuité écologique sur l’algues à Buisson. Les travaux ont débuté en août pour une durée de quatre mois.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux se sont achevés en juin. L’inauguration aura lieu le 9 octobre.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait s’achever début 2026.
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L’aire d’accueil d’Avignon Courtine pour les gens du voyage a été modernisée par le Grand Avignon et mise en service au mois de juillet dernier. Après deux mois d’ouverture, le site affiche un premier bilan très positif.
Le Grand Avignon a investi 2,5M€ pour moderniser l’aire d’accueil de Courtine pour les gens du voyage. Implantée sur 15 000m², elle compte 24 emplacements, dont 5 accessibles aux personnes à mobilité réduite, avec des superficies supérieures aux prescriptions réglementaires (jusqu’à 208m² par emplacement). Conçu avec les représentants des gens du voyage, dont Nelly Debart, présidente de l’Association Nationale des Gens du Voyage Citoyens (ANGVC), le projet s’inscrit dans une logique de durabilité, avec la préservation des arbres existants, de nouvelles plantations et une gestion raisonnée des eaux pluviales.
Douches, cabinets d’aisance, buanderie, local technique partagé, ou encore loge de gardien, le site dispose d’équipements complets pour accueillir les familles dans les meilleures conditions. Ces dernières peuvent même suivre leur consommation d’eau et d’électricité en temps réel via smartphone grâce à un système de télégestion numérique avec un règlement reposant sur un prépaiement.
Une belle fréquentation dès l’ouverture
Depuis sa réouverture le 1er juillet 2025, l’aire de Courtine a accueilli 31 familles, soit 101 personnes, qui sont restées en moyenne un mois sur place. Les familles peuvent rester jusqu’à trois mois sur le site, avec une possibilité de dérogation afin de permettre aux enfants de poursuivre leur scolarité sans interruption.
À ce jour, 15 familles y séjournent. Il reste neuf emplacements disponibles. Le taux d’occupation s’élève donc à 62,5%. Une fréquentation pour laquelle le Grand Avignon se félicite. « Cela confirme la qualité et l’utilité de l’aire d’accueil de Courtine, qui répond pleinement à sa mission d’accueil temporaire dans des conditions dignes et sécurisées. »
Un taux de satisfaction très élevé
Afin d’évaluer le taux de satisfaction des gens du voyage concernant l’aire d’accueil de Courtine, le Grand Avignon a distribué des questionnaires aux 12 premières familles, représentant 39 personnes, y ayant séjourné afin de déterminer si le site répond aux attentes. Cette première enquête révèle un taux de satisfaction de 100% concernant les équipements et la superficie des emplacements, la gestion et l’accompagnement social, mais aussi en termes de sécurité.
La plupart des familles interrogées étaient satisfaites du mode de prépaiement, des plantations et de l’engazonnement, du positionnement géographique, et en ce qui concerne les nuisances sonores. Enfin, elles ont fait part de quelques améliorations possibles, notamment la pose de dalles béton sous les étendoirs à linge, l’ajout de prises électriques, les robinetteries extérieures, la création d’un terrain de pétanque et d’une aire de jeux pour enfants, l’installation d’un disjoncteur dans les sanitaires, ainsi que l’installation de blocs-portes, qui est déjà programmée par le Grand Avignon. Toutes les suggestions seront étudiées par l’Agglomération dans le cadre d’éventuels ajustements.
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Restrictions de circulation pendant le passage du Tour de France, aménagement de routes et véloroutes, ou encore aménagements dans les collèges. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse aux mois de juillet et août ?
Cet été, de nombreux travaux sont prévus par le Département de Vaucluse. Un événement marquant de l’été : le passage du Tour de France les mardi 22 et mercredi 23 juillet. La montée des coureurs au Mont Ventoux entraînera quelques restrictions de circulation et de stationnement autour du Géant de Provence.
Le pont Roman sur l’Ouvèze, situé à Bédarrides, qui a été bâti dans les années 1640, a été grandement affaibli par plusieurs crues. Ainsi, ses travaux de réparation débuteront cet été et s’achèveront au printemps prochain, pour un budget prévisionnel de 1,07M€.
Après plusieurs mois de travaux, la portion de la Via Venaissia entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue sera inaugurée dans la matinée du jeudi 17 juillet. 4,1km de véloroute ont été aménagés, dont 2,6km en voie verte et le reste en voie partagée, pour un coût total de 311 300€.
Les chantiers en cours
Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux qui concernent la partie Est débuteront durant l’été avec notamment la création d’un nouveau carrefour giratoire à proximité du péage Avignon Sud et l’aménagement de bretelles d’accès au futur axe Apt/Avignon. Les travaux ont débuté à la mi-mai et devraient s’achever fin 2027.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Renforcement de la couche de roulement sur la RD216, entre la RD33 à Vitrolles-en-Luberon et la RD 42 à La Bastide des Jourdans. Ls travaux sont en cours et devraient s’achever le vendredi 18 juillet.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois. Les travaux se sont achevés fin juin. L’été sera consacré à la livraison du mobilier et au déménagement. Le bâtiment sera accessible au public dès septembre et inauguré cet automne.
Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre 2024 pour 18 mois, pour un coût prévisionnel de 14 785 000€.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.
Les travaux dans les collèges
Durant l’été, le Département de Vaucluse va profiter des vacances scolaires pour faire quelques aménagements dans les collèges :
Réfection de neuf classes et des foyers, peinture, électricité et faux plafonds au collège Gérard Philippe à Avignon.
Réfection de quatre classe, déplacement de la classe ULIS, peinture, électricité, faux plafonds et plomberie au collège Joseph Viala à Avignon.
Installation d’un abris à vélos au collège Paul Eluard à Bollène.
Reprise des faux plafonds de la salle de restauration, déplacement lave-batterie, carrelage mural et reprises de sol souple au collège Albert Camus à La Tour d’Aigues.
Désamiantage, réfection des toilettes des filles et des garçons, aménagement de la cour et peinture de deux salles de permanence et du CDI au collège Paul Gauthier à Cavaillon.
Marquage de la cour, sécurisation du sas d’entrée, remplacement de menuiseries, conformité électrique, traitement acoustique du couloir de technologie et du bureau CPE au collège Barbara Hendricks à Orange.
Taille de cyprès et réparation d’une fuite sur la toiture terrasse au collège Jean Giono à Orange.
Reprise du parquet du gymnase au collège Voltaire à Sorgues.
Réparations de fuites sur les toitures et locaux d’EPS, taille des cyprès, travaux sur des menuiseries en aluminium et réfection de la zone infirmerie au collège Denis Diderot à Sorgues
Reprise des faïences de la cuisine scolaire, travaux sur des menuiseries en aluminium, taille de la végétation et travail sur le plan d’évacuation au collège Saint-Exupéry à Bédarrides.
Réfection de la plonge de la cuisine scolaire, création d’un local poubelles et de prises électriques au collège Marie Mauron à Pertuis.
Changement des menuiseries, création d’une aération et peinture du local d’EPS, remplacement du système d’alarme, sécurisation du site, peinture d’une dizaine de classes et réfection du plafond de la salle ‘oxygène’ au collège Marcel Pagnol à Pertuis.
Peinture de quatre classes et réfection du préau au collège Jules Vernes au Pontet.
Peinture de l’auvent, changements de sols à l’intendance et des paliers du bâtiment C, remplacement de portes et plomberie au collège Alphonse Silve à Monteux.
Aménagement de la ligne de self de la cantine scolaire au collège Charles Doche à Pernes-les-Fontaines.
Passage en LED des éclairages dans les circulations communes au collège Pays des Sorgues au Thor.
Réfection d’une partie de la cour au collège Jean Garcin à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Intervention sur l’éclairage du vestiaire cuisine et entrée, et reprise de dalles de faux plafond au collège Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Réfection du sol et d’un mur de la salle du serveur informatique et changement de menuiseries extérieures du rez-de-chaussée au collège Alphonse Tavan à Montfavet.
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Morgane Lannuzel vient d’être élue présidente du Conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts de Marseille par les 206 géomètres-experts de Corse et de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Géomètre-expert, expert de justice et formatrice basée à Valréas, Morgane Lannuzelest membre du Conseil de l’ordre régional depuis 8 ans, notamment en tant que responsable des stagiaires, et membre de la commission de validation des stages, gestion de conciliations, enquêtes et plaintes. La nouvelle présidente est élue jusqu’en 2027, pour un mandat de 2 ans. En Vaucluse, on compte 27 géomètres-experts dont François Verzier et François Deneufbourg, nouveaux membres siégeant au sein du l’Ordre régional. Ces derniers sont respectivement en charge des stagiaires et des assurances
Les missions Depuis 1946, l’Ordre des géomètres-experts est délégataire d’une mission de service public de régulation de la profession. Personne morale de droit privé créée par la loi du 7 mai 1946, l’OGE a pour vocation à représenter la profession auprès des pouvoirs publics, veille à la discipline, et s’assure de la qualité de service fourni aux consommateurs. Il est le garant du respect de la déontologie et des règles de l’art et agit, à ce titre, en tant qu’autorité indépendante. Depuis sa création, l’institution ordinale a évolué pour devenir une véritable instance de management stratégique de la profession.
« Lutter contre l’étalement urbain pour préserver nos espaces naturels, agricoles et forestiers. »
Morgane Lannuzel, présidente du Conseil régional de l’ordre des géomètres-experts
Les enjeux de la sobriété foncière L’élection de la nouvelle présidente a été l’occasion également pour l’Ordre régional de rappeler aux acteurs publics et privés du territoire qu’elle se tient à leur côté pour les accompagner dans leurs projets d’aménagement à l’heure des enjeux de sobriété foncière. Une notion mal maîtrisée par les Français puisque si 82% d’entre eux se montrent favorables à la lutte contre l’étalement urbain, seulement 32% estime connaître la notion d’artificialisation*. Dans le même temps, ils ne sont qu’un sur deux à être disposé à ce qu’une nouvelle construction s’implante à proximité de leur jardin (52%). « Il nous faut lutter contre l’étalement urbain pour préserver nos espaces naturels, agricoles et forestiers, mais cela ne pourra pas se faire sans emporter l’adhésion de nos concitoyens, explique Morgane Lannuzel, Nous devons faire preuve de pédagogie tout en restant à l’écoute de leurs aspirations. »
Les propositions de la profession Afin d’identifier ces bonnes pratiques, les géomètres-experts ont organisé des Assises Nationales de la Sobriété Foncière en juillet dernier. Elles ont réuni des chercheurs, des élus, et des acteurs publics et privés français et internationaux et débouché sur 17 propositions qu’ils ont ensuite pu partager à leurs interlocuteurs dans la région. La profession plaide avant tout pour une mise en œuvre contextualisée de ces objectifs afin de prendre compte les atouts, les contraintes et les besoins de chaque territoire qu’il soit urbain, périurbain, rural, de montagne, en zone littorale…
« C’est la première fois qu’un parcours de formation propose d’aborder la sobriété foncière dans sa globalité. »
Luc Lanoy, vice-président du Conseil supérieur national de l’ordre des géomètres_experts
Des formations ouvertes aux acteurs de l’aménagement Forts de leurs expertises sur le sujet, les géomètres-experts viennent de lancer, avec le soutien de la DGALN (Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature), un programme de formation ouvert à tous les acteurs publics et privés de l’aménagement des territoires et du cadre de vie. Les géomètres-experts, bien sûr, mais également les agents territoriaux, architectes, urbanistes, paysagistes… « C’est la première fois qu’un parcours de formation propose d’aborder la sobriété foncière dans sa globalité, constate Luc Lanoy, vice-président du Conseil supérieur national de la profession présent lors de l’élection de Morgane Lannuzel. Le programme apporte un premier niveau de connaissances à tous les acteurs de la filière avant de leur livrer des solutions pour s’engager concrètement dans une démarche de lutte contre l’artificialisation des sols. »
L.G.
La nouvelle composition de l’Ordre Comme tous les deux ans, les géomètres-experts de la région se sont réunis pour renouveler un tiers des élus du Conseil régional. Voici la nouvelle équipe : Morgane Lannuzel (présidente), Hugo Petroni (vice-président), Philippe Manfredi (trésorier), Nathalie Marti (secrétaire), Sarah Lefebvre, Bernard Masala, Vincent Picard, François Verzier et François Deneufbourg (membres).
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Le 13 mai dernier, le Département de Vaucluse a lancé les travaux d’aménagement du carrefour de Bonpas, point noir du trafic routier sur le territoire. La première étape consistait à créer une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui sera mise en service ce mercredi 18 juin.
Les travaux d’aménagement du carrefour de Bonpas ont débuté il y a cinq semaines avec une première tranche qui concerne l’aménagement de la partie Ouest. Afin de ne pas créer davantage d’encombrement, le Département de Vaucluse a décidé de créer une 2×2 voie provisoire au Sud de la route actuelle, sur laquelle la circulation va basculer dans les prochains jours.
Les ouvriers qui travaillent sur ce projet ont donc procédé, au cours du mois de mai, au démontage des glissières de sécurité et du terre plein central en béton, au terrassement, à la réalisation de la chaussée et de son marquage pour permettre le basculement de la circulation.
Dès ce mercredi 18 juin à 6h, les usagers pourront emprunter la voie provisoire où la vitesse sera abaissée à 50km/h. Cette nouvelle route devrait permettre de préparer l’étape suivante : la construction d’un pont routier permettant les futurs échanges avec les voieries locales.
Dès le mois de juillet, ce sera au tour de la partie Est du carrefour de subir des travaux. Le Département de Vaucluse va créer un nouveau carrefour giratoire à proximité du péage autoroutier Avignon-Sud et aménager des bretelles d’accès au futur axe Avignon-Apt. Comme pour la première étape, ces travaux n’impacteront aucunement la circulation.
Le Département de Vaucluse a engagé un partenariat avec l’application d’informations routières Waze (disponible sur IOS et Android) afin que les usagers circulant dans un périmètre de 20km autour de Bonpas puissent être informés des modifications programmées à l’avenir.
Pour en savoir plus sur le projet d’aménagement du carrefour de Bonpas :
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Après avoir montré à quoi ressemblerait son futur centre aquatique de l’extérieur, la communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse dévoile une vidéo plus détaillée du projet.
Construite en 1974, la piscine municipale de l’Isle-sur-la-Sorgue se dégradait de plus en plus avec le temps, et ce, malgré un entretien régulier. Ainsi, avec l’accord des cinq communes qui composent le Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, l’intercommunalité a pris la gestion de ce bâtiment afin d’en faire un centre aquatique.
L’objectif est de transformer cet équipement pour le rendre plus moderne et durable, et mieux adapté aux besoins du territoire, qui proposera des conditions d’accueil optimales pour les 34 000 habitants de la communauté de communes.
2 ans de travaux
Ainsi, la piscine municipale va fermer ses portes définitivement le 1er juillet prochain avec de mettre en place le chantier et démolir certaines parties de la piscine, engager des travaux de terrassement, puis poursuivre la transformation jusqu’à la livraison du nouveau centre aquatique intercommunal à la mi-mai 2027.
Cet équipement, qui sera accessible aux personnes à mobilité réduite, disposera d’un espace extérieur avec un bassin de 25m de long composé de six lignes d’eau, ainsi que d’un espace ludique ‘splashpad’ de 160m². L’espace intérieur, quant à lui, comptera deux bassins de 25m dédiés à l’apprentissage, aux aquasports et à la détente.
Une transformation en faveur de l’environnement
Cet aménagement se veut une reconstruction durable puisqu’il s’agit de rénover un équipement existant et non de bâtir sur un nouveau terrain. Dans le cadre de cette rénovation, le Pays des Sorgues Monts de Vaucluse s’engage à réemployer les matériaux et à utiliser des matériaux biosourcés. D’ailleurs, ce projet s’est déjà vu décerné la médaille d’argent du label ‘Bâtiments Durables Méditerranéens’.
Le futur centre aquatique promet une autoproduction d’électricité de 11,2% grâce à 370m² de panneaux solaires installés sur les toits, mais aussi des besoins en chaleur produits à 90% grâce à la géothermie. Le site disposera d’un éclairage 100% LED, d’un système de récupération des eaux de renouvellement des bassins pour alimenter les sanitaires et le lavage des plages, ainsi que d’un système de récupération des eaux de pluies pour l’arrosage.
(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?
Réagissant à la dernière publication de Wingz, notre dessinateur humoristique, sur le dossier de la LEO (Liaison Est-Ouest), Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon a tenu à rappeler sa détermination à voir se poursuivre ce projet. Remis sur le devant de la scène après la sortie de Corinne Chabaud, présidente de Terre de Provence agglomération, maire de Mollégès et conseillère départementale déléguée aux marchés publics des Bouches-du-Rhône, le débat sur les atermoiements de la réalisation de tranche 2 de la LEO avait déjà fait réagir le président du Grand Avignon et Cécile Helle, maire d’Avignon. Dans un droit de réponse adressé à notre attention, les deux élus Vauclusiens avaient expliqué leur attachement à voir ce dossier aboutir, mais pas dans les conditions actuelles, qu’ils jugent obsolètes.
« Nous voulons faire vivre la LEO. »
Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon
« Contrairement à ce qui a été dit, nous voulons faire vivre la LEO, mais dans l’intérêt de tous les citoyens, qu’ils soient des Bouches-du-Rhône ou du Vaucluse », explique Joël Guin. « Il faut éviter le tracé dans la ceinture verte », poursuit-il avant de souligner la nouvelle position de l’Etat : « Proposer désormais un projet ramenant la tranche de 2×2 voies à 2×1 voie pour le brancher sur le rond-point des Amandiers ce n’est plus réaliste. Envoyer près 40 000 véhicules dont 3 000 camions vers un feu rouge cela ne va pas fonctionner et cela va engendrer des bouchons. »
Il faut dire que ce tracé de la tranche 2 a été imaginé il y a 30 ans, lorsqu’il fallait remplir la zone d’activités d’Agroparc en la connectant à la future LEO. Alors que cette zone a été urbanisée depuis, les besoins ne sont plus les mêmes. « Aujourd’hui, je mets aussi en cause les élus d’une certaine époque qui, pour des problèmes d’égo ou des raisons d’ambitions personnelles, ont travaillé pour retarder la LEO, dénonce le président du Grand Avignon. Il faut voir les quartiers des Amandiers et de la Cristole il y a 30 ans et aujourd’hui pour se rendre compte que le contexte a complètement changé. C’est une réalité et il y a autre chose à faire maintenant en imaginant un nouveau tracé qui pourrait coûter moins cher. »
Une route en encorbellement pour éviter « d’embêter » les anguilles Joël Guin propose ainsi de longer le Sud de la Durance « avec une route en encorbellement, comme on peut le voir en Sicile par exemple où la nature est restée intacte dessous et les agriculteurs peuvent continuer à travailler. On peut faire tout cela sans ‘embêter’ les anguilles qui se baladent dans la Durance. Cela permettrait aussi de supprimer les camions sur Châteaurenard et d’arriver par l’arrière de la zone des Iscles et du MIN (Marché d’intérêt national). » Avec un éventuel franchissement de la Durance pour rejoindre le rond-point du parc des expositions et « se connecter à Bonpas où le Département de Vaucluse a débuté les travaux de réaménagement afin de fluidifier la zone. »
La LEO est au centre de plusieurs enjeu environnementaux. Crédit : Préfecture de Paca
« Des moyens, il y en a. »
Il souhaite aussi que l’on raccorde le plus rapidement possible la tranche 1 au rond-point de Rognonas. « Le plus important, c’est de pouvoir faire bouger les choses que l’on puisse, tous ensemble, sortir de l’ornière. » Pour cela, le président de l’agglo reconnaît « qu’il faudra passer par une nouvelle DUP (Déclaration d’utilité publique) » alors que celle de la tranche 2 ne sera plus valable à partir de 2027.
Joël Guin. Crédit : Grand AvignonLe président du Grand Avignon souhaite que l’on raccorde le plus rapidement possible la tranche 1, reliant Courtine et sa gare TGV, au rond-point de Rognonas distant de moins d’un kilomètre. Crédit : Echo du mardi-Laurent Garcia
Pour ce dernier, tout cela est avant tout une question de volonté et de mobilisation. « Des moyens, il y en a, insiste-t-il. Seulement, nous avons aussi à faire à des ‘autruches’ qui mettent la tête sous le sable et qui disent ‘non, cela n’a pas été prévu comme cela’. Qui se plaignent maintenant, mais que l’on n’a pas entendu depuis 15 ans. Pourtant ce chantier est nécessaire, ne serait-ce que pour nos entreprises à qui cela ferait beaucoup de bien. »
Et la tranche 3 ? « On pourrait d’ores et déjà travailler aussi à la tranche 3, préconise le président du Grand Avignon. Celle avec le pont sur le Rhône qui relie la route d’Aramon dans le Gard avant de rejoindre le giratoire du plateau des Angles. » Une perspective qui pose cependant la question de la participation financière du Conseil départemental du Gard ainsi que de la région Occitanie à la réalisation de cet aménagement si vital pour une agglomération ‘concurrente’ ne se trouvant administrativement pas dans leur territoire.
Les Gardois : « Ils ne bronchent pas et se laissent faire. »
« Les Gardois qui sont dans le Grand d’Avignon, je peux vous dire que l’Occitanie n’en a rien à faire et a du mal à les reconnaître. Ils sont considérés ‘out’ », assène Joël Guin. Et quand on évoque les contributions fiscales régionale et départementale de l’ensemble du canton de Villeneuve-lès-Avignon (l’un des plus riches d’Occitanie) sans réelle ‘retour sur investissement’ le président du Grand Avignon enfonce le clou : « Ils ne bronchent pas et se laissent faire. » « Il faut se baser sur l’histoire et ne pas se cacher derrière son petit doigt. On s’en rappelle très bien, les nouvelles régions ont été dessinées sur un coin de table. Administrativement parlant, ils font partie de l’Occitanie, mais les gens d’Occitanie ne les connaissent pas parce qu’ils font partie d’une EPCI vauclusienne. » De quoi mettre le sujet du rattachement du canton de Villeneuve à la Région Sud sur la table ? « Oui, il y aurait une certaine logique à raisonner en bassin de vie. Ce qui est également d’ailleurs valable pour le Gard rhodanien. »
Quelles autres solutions d’aménagement pour la mobilité Evoquant plus largement les problématiques de son bassin de vie, Joël Guin évoque également les autres solutions de mobilités qui pourraient soulager en partie le trafic sur Avignon et ses alentours comme l’interconnexion A7-A9 au niveau d’Orange. En effet à ce jour, les véhicules venant de l’A7 par le du Sud doivent sortir de l’autoroute pour y rentrer à nouveau afin de rejoindre l’A9 en direction de l’Espagne. La réalisation de cette brettelle d’accès, dont le coût serait estimé à 60M€ environ, pourrait permettre de capter 4 000 véhicules par jour afin de désengorger la cité des papes. « Nous avons vu la société Vinci pour lui demander quand est-ce qu’elle pourrait réaliser ce barreau. Vinci nous a répondu qu’ils étaient prêts mais qu’il fallait que l’Etat finance. » Autre idée un temps évoquée en 2020 : la gratuité de l’autoroute entre Avignon-Nord et Avignon-Sud à l’instar de ce que l’on peut trouver à Aix-en-Provence, à Montpellier et bientôt à Nîmes. « J’ai été le premier à faire cette demande : Je le revendique, martèle Joël Guin. C’était dans les années 2009-2010. Malheureusement, nous ne l’aurons jamais. Cela restera un serpent de mer car l’opération est trop complexe. Il faudrait passer par une DSP (Délégation de service public) et transférer les péages sur l’autoroute. » Le tout sans que Vinci se montre très coopératif sur l’initiative et qu’une solution via une lecture de plaque avec des portiques permettant la libre circulation des habitants de l’agglomération ne soit actuellement réellement au point techniquement.
Un bassin de vie si particulier Il s’agit aussi de lutter contre les ‘anomalies’ de ce bassin de vie tiraillé entre 2 régions et 3 départements. « Dernièrement en revenant de Roquemaure, je me suis trouvé derrière un bus Orizo de notre réseau du Grand Avignon et un autocar Lio de la région Occitanie. Ils faisaient le même trajet en se suivant alors que vu le nombre de personnes à l’intérieur un seul véhicule aurait largement suffi », constate Joël Guin qui n’entend cependant se laisser décourager par la situation parfois ubuesque de ce bassin de vie si particulier.