Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Le conseil municipal de L’Isle-sur-la-Sorgue a approuvé au cours du mois de décembre le financement du projet de plaine sportive qui s’installera sur le site de Saint-Gervais. Les travaux devraient débuter en avril 2025 et s’achever au 1ᵉʳ trimestre 2028.
Le sport a une place prépondérante au sein de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue qui compte une quarantaine de clubs sportifs et 6 500 licenciés. Ainsi, la municipalité souhaite renforcer sa position en faveur de la pratique sportive, notamment à travers le projet de plaine sportive qui va voir le jour dans les prochaines années sur le site de Saint-Gervais.
La Ville a déjà témoigné de cette envie en réalisant de nouveaux équipements comme le pumptrack ou le skate park, mais aussi en réhabilitant des équipements déjà existants comme des gymnases, un stand de tir, des terrains de pétanque, des tribunes, ou encore des vestiaires. La Ville participe en ce moment à des réflexions sur de nouvelles réhabilitations comme celle du futur centre aquatique intercommunal dont le projet est piloté par la communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse. La Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue soutient aussi de nombreuses associations sportives. Ses actions en faveur du sport lui ont permis d’être labellisée ‘Terre de Jeux 2024’ et d’accueillir le relais de la flamme olympique en juin dernier.
Un projet sur le site de Saint-Gervais
Le projet de plaine sportive à Saint-Gervais va permettre de rénover une partie des équipements existants sur le site, de déplacer certains équipements actuellement situés sur le complexe sportif des Capucins vers ce nouveau site et de créer une nouvelle offre d’équipements sportifs afin de favoriser de nouvelles disciplines.
L’objectif est de regrouper dans un lieu unique des équipements structurants et de développer de nouvelles disciplines qui ne bénéficient pas d’équipements sur le territoire à l’heure actuelle et enfin de mutualiser les équipements accessoires aux pratiques sportives. Ainsi, les pratiques de football seront regroupées grâce à la création d’un stade équipé d’une tribune de 300 places et de trois terrains d’entrainement. Le tennis, quant à lui, qui est sur le site des Capucins, sera déplacé à Saint-Gervais grâce à la création de six terrains extérieurs et deux couverts ainsi que des terrains de pickleball.
Ce projet se veut une réponse à des objectifs de développement durable et de santé. La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue a donc fait le choix de matériaux les plus naturels et les moins énergivores afin de répondre aux objectifs de la COP21.
Aussi, la Ville compte mettre en œuvre un éclairage LED sur l’ensemble des équipements indoor et outdoor, une isolation optimale des bâtiments, un engagement ‘zéro phyto’ pour l’ensemble de ses espaces verts, et un abandon au maximum du microplastique pour son terrain de football synthétique en ayant recours à une garniture en matière organique. Cette garniture en surface sera composée de noyaux d’olives concassés, de maïs ou encore de noix de coco.
Trois ans de travaux
La 1ʳᵉ phase des travaux aura lieu durant le printemps et l’été 2025. Elle permettra la construction de six courts de tennis dont quatre en résine et deux en gazon synthétique, et la réhabilitation du local de pesage en club house et vestiaires. La 2ᵉ phase se tiendra d’août 2025 à août 2026 et permettra la création d’un stade d’honneur de football, la construction de tribunes et de locaux annexes (buvette, vestiaires), ainsi que la réhabilitation des actuels vestiaires destinés aux entraînements. La 3ᵉ phase, qui aura lieu de juillet 2026 à janvier 2027, concernera la création de courts de pickelball et de deux courts de tennis couverts. Enfin, la dernière phase (qui est une phase optionnelle) aura lieu de 2027 à 2028 avec la création d’un terrain d’entrainement de football en gazon synthétique et la rénovation des terrains en herbe existants.
Le montant des trois premières phases de travaux devrait s’élever à 5,7M€. La phase optionnelle pourrait ajouter 2,4M€ au montant total. Sur la surface de 18 hectares du site de Saint-Gervais, les futurs équipements sportifs devraient s’étaler sur 7 hectares.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Après 5 ans d’études et 2 ans et demie de travaux le nouveau parvis de la gare-centre d’Avignon vient d’être inauguré. Un chantier de 20,25M€, financé à plus de 70% par les collectivités locales, qui requalifie complètement l’une des principales entrées de la cité des papes en privilégiant les espaces verts et les mobilités douces.
L’enjeu était de taille pour la gare-centre d’Avignon : une vieille dame de style néo-classique inaugurée en 1849 et dont les derniers aménagements importants remontaient aux années 1980. Une époque où l’on faisait la part belle à l’automobile et à son stationnement ‘dévoreur’ d’espace. « Le parvis de la gare ne proposait pas forcément une qualité d’accueil, que ce soit pour les usagers de la SNCF ou de la gare, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Il ne rendait pas, non plus, la pleine mesure de l’une des entrées principales sur la ville d’Avignon, en face des remparts vers le cours Jean-Jaurès puis la rue de la République. »
Les derniers grands travaux d’aménagement de la gare-centre remontaient aux années 1980. L’essentiel du parvis, qui s’étend sur près de 13 000m2, était occupé par des espaces de stationnement pour les voitures. Crédit DR- AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions
35% d’espaces verts contre 6% auparavant « J’ai été très vite convaincue qu’il fallait repousser les espaces de stationnement tout en favorisant la végétalisation du site. Il fallait remettre de la nature en ville », poursuit la maire de la cité des papes qui s’est ‘battue’ pour qu’un maximum d’arbres existants soient préservés dans le cadre de ce réaménagement. En tout, 46 arbres sur 52 vont ainsi être conservés dans ce nouvel espace où près de 150 arbres et arbustes ont également été plantés. « C’est le projet qui s‘est adapté au parc arboré du site et non l’inverse », insiste Cécile Helle. Une réinterprétation de l’entrée de ville qui permet au site de totaliser 35% d’espaces verts désormais contre 6% avant le chantier ainsi que des fontaines et des jeux d’eau.
Exit les places de stationnement, les travaux ont permis de porter la surface des espaces verts à 35%, contre 6% auparavant. Le tout en préservant 46 des 52 arbres existants. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions
7 400 voyageurs et 120 trains par jour Mais avant d’être un ‘parvis-jardin’ de près 13 000m2, cette espace requalifié pour un montant de 20,25M€ (financé par la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, la Région Sud, la SNCF Gares & Connexions, l’Etat, le Feder et autres subventions ainsi que par l’Agence de l’eau : voir détail ci-dessous) est un avant tout un PEM : un Pôle d’échanges multimodal accueillant chaque jour près de 7 400 voyageurs et 120 trains.
Le détail de la répartition du financement des travaux de réaménagement du parvis de la gare-centre d’Avignon. DR
Une gare notamment desservie par 4 lignes ‘TER Zou !’de la Région Sud ainsi que des TER des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les TGV Inoui de la ligne Paris-Miramas y marquent un arrêt. Hors train, la gare est aussi connectée au réseau de transport en commun Orizo du Grand Avignon par le tramway et plusieurs lignes de bus. Située à proximité immédiate, la gare routière vient enfin compléter cette offre avec une desserte régionale et interrégionale par autocar.
« Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »
Joël Guin, président du Grand Avignon
« Le Grand Avignon rayonne sur une aire urbaine de plus de 500 000 habitants et accueille sur son propre territoire plus de 30 000 entreprises et 90 000 emplois, rappelle Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Au sein de ce territoire en fort développement, les besoins en déplacements s’accroissent et se complexifient. L’une des clés, dans l’efficacité des transports en commun, réside dans l’intermodalité et la facilité que peuvent avoir les usagers de passer d’un mode de déplacements à un autre. L’intermodalité, c’est précisément ce que le Grand Avignon apporte à cette nouvelle gare centre et qui va contribuer à assurer son succès, avec la gare routière à proximité, le tramway, les Vélopop, le bus… Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »
Les élus lors de l’inauguration. Crédit : Claude Almodovar
« Il était important que nous nous mettions tous d’accord sur l’ambition que nous souhaitions donner à ce projet, confirme la maire d’Avignon. Notamment par l’ambition de connexion des différents modes de transport en repositionnant le train au cœur du dispositif. Car notre conviction, c’est que le train est une solution alternative au transport du quotidien pour les habitants d’Avignon, mais bien au-delà, pour les habitants du bassin de vie. »
« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre. »
Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur
Les gares : des quartiers plébiscités ? Dans son 9e baromètre du centre-ville et des commerces dévoilé en avril dernier, le réseau Centre-ville en mouvement constate que 43% des habitants des villes de 50 000 à 100 000 habitants (comme c’est le cas à Avignon) sont favorables à une réhabilitation des quartiers de gare. Dans le même temps, ils considèrent à 49% qu’il fait partie du centre-ville. Des quartiers de gare investis avant tout par des jeunes (moins de 35 ans) et des CSP+.
« Cette inauguration c’est aussi la démonstration que nos territoires avancent, constate la vauclusienne Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur. Et ils avancent car il y a des élus locaux qui décident. » « Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre, martèle-t-elle. Et ici, ces élus savent travailler ensemble. » « Comme quoi, il peut y avoir de la dépense publique utile, même quand elle est portée par des collectivités territoriales », remarque Cécile Helle en faisant référence à la défiance de plus en plus grande de l’Etat envers les collectivités locales.
Le Transport : une des premières compétences de la Région Alors que la compétence ‘Transport’ est l’une des plus importantes de la Région Sud avec les Lycées, Bénédicte Martin rappelle que malgré le contexte actuel, la Région va continuer « à augmenter partout l’offre de transport : +32% entre 2022 et 2025 et +16% pour l’année 2025 ». « Étoffer les services ferroviaires, poursuit l’élue régionale, c’est ce qui a été fait avec Avignon via Marseille et Avignon-Marseille via Cavaillon. Soit 13 trains de plus par jour en 2025 pour proposer au total 74 TER quotidien entre Avignon et Marseille. C’est aussi Avignon-Carpentras, avec 8 trains supplémentaires par jour et une expérimentation en 2024 qui a été menée pour augmenter l’amplitude horaire des navettes pendant toute la durée du Festival d’Avignon. »
Grand Avignon : en avant toute sur la mobilité L’inauguration du parvis de la gare-centre d’Avignon a permis à Joël Guin, le président du Grand Avignon de rappeler les prochains projets de l’agglomération en termes de mobilité. « Nous allons pouvoir engager désormais une seconde phase dans le développement de grands projets stratégiques, actuellement à l’étude. » Nouvelles lignes Chron’hop en site propre, prolongement du tramway, nouveaux parkings relais, création d’un Réseau Express Vélo afin que les habitants puissent se déplacer rapidement à vélo sur des axes en site propre entre les communes du Grand Avignon… « Les projets sont lancés, dans tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture », confirme le président de l’agglomération qui rappelle aussi que le « renouvellement du parc de bus de notre réseau Orizo, entamé depuis 3 ans maintenant, mobilise de très lourds investissements du Grand Avignon. » L’agglo, qui poursuit aussi sa politique en faveur de l’électrique, l’hybride ou bien encore l’hydrogène, a également renouvelé son offre de vélos électriques en libre-service Vélopop et a aménagé 42 kilomètres de voies cyclables dans les différentes communes de l’agglomération. « Les tarifs de notre réseau de bus sont parmi les plus bas de France, conclut Joël Guin. Cette année, il a transporté – avec le tram – près de 15 millions de voyageurs. C’est un record, avec une augmentation de près de 40% en 3 ans. » Crédit photo : Grand Avignon/Orizo
Avignon croit en son étoile (ferroviaire) Alors que des travaux d’aménagement de l’aile Est de la gare sont encore en cours et qu’une dernière tranche de travaux d’embellissement sur le parvis haut de la liaison piétonne qui permet de rejoindre la gare routière ainsi que le parking et le dépose minute de la gare reste à conduire en 2025, qu’elle est l’étape suivante ? « Avec la nouvelle gare multimodale d’Avignon Centre, nous poursuivons la modernisation des transports régionaux et nous préfigurons le futur Service express régional métropolitain (SERM) avignonnais », annonce déjà Renaud Muselier, président de la Région Sud. En effet, le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de SERM labellisé l’été dernier par le ministère des Transports. Le seul à ne pas être situé dans une métropole.
Il faut dire qu’après ce réaménagement, qui comprend aussi la requalification de 2 000 m2 d’espace intérieur en rez-de-chaussée (point de vente Zou !, espace presse, nouveaux sanitaires publics, commerces, espaces d’attente…), la gare-centre ambitionne de reprendre pleinement sa place au cœur de l’étoile ferroviaire d’Avignon (ndlr : c’est ainsi que l’on nomme, en raison de sa forme, l’ensemble du réseau ferré qui dessert la cité des papes). Une étoile ferroviaire qui constitue « le secteur le plus régulier de la région avec, depuis le début de l’année, une régularité supérieure à 92% et seulement 1,2% de suppression », annonce Bénédicte Martin.
Le projet de réaménagement a remis au goût du jour les 2 pavillons qui avaient disparu devant la gare. Un abrite le Quai des saveurs, le nouveau restaurant porté par la CCI de Vaucluse, et la nouvelle boutique Orizo de la maison des mobilités. L’autre accueille un parc de stationnement pour les vélos (voir photo en fin d’article). Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions
« Il faut donner envie de train. »
Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions
« Ce n’est qu’une étape car il n’y a pas beaucoup d’agglomérations à l’échelle de la France qui disposent d’une telle densité de voies ferrées existantes, annonce déjà Cécile Helle. Nous sommes donc très attachés à voir se développer le Serm car je reste convaincue que lorsque l’on habite les secteurs de Carpentras-Monteux, Bollène-Orange, l’Isle-sur-la-Sorgue/Le Thor mais aussi le Gard rhodanien avec Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, Beaucaire-Tarascon ou bien encore le Nord des Bouches-du-Rhône cette étoile ferroviaire est un vrai atout en terme de mobilité. » Pour preuve, même la région Occitanie, pourtant peu enclin à investir dans ses confins orientaux, a joué à fond la carte de la mobilité ferroviaire entre le Gard rhodanien et Avignon en rouvrant une ligne TER vers Pont-Saint-Esprit depuis l’été 2022.
Côté Nord Bouches-du-Rhône, la présence remarquée à cette inauguration de Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane, fervent partisan de la réouverture de la gare de sa commune montre également l’intérêt pour la revitalisation de cette étoile ferroviaire. « Il faut que le train et les modes de transport alternatif prennent le pas sur l’automobile, insiste Bénédicte Martin. Avec une facilité de cadencement et une densité, ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra atteindre ces objectifs. » « Il faut donner envie de train », résume Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions.
Le pavillon abritant les vélos propose un parc de stationnement d’une capacité de 350 places, des consignes pour les casques et une station de gonflage. Il débouche sur une entrée de ville entièrement requalifiée. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Après des travaux de juillet à septembre derniers, la zone industrielle Peyrolière, située à l’entrée d’Apt, a fait peau neuve. Une requalification qui a été inaugurée par la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) ce mardi 3 décembre.
Le Pays d’Apt Luberon souhaite dynamiser le développement économique du territoire. Dans ce cadre, la communauté de communes a réalisé des travaux de requalification de la zone industrielle Peyrolière, située à Apt. La zone, qui s’est offerte une nouvelle jeunesse, a été inaugurée par les élus de la CCPAL qui se sont réunis dans les locaux de GC Aesthetics (Eurosilicone), leader mondial dans le secteur de la chirurgie plastique et esthétique. La zone industrielle Peyrolière héberge d’autres entreprises de haute technologie telles que Pyrofeu, leader européen des allume-feux.
Les travaux, qui ont duré de juillet à septembre derniers, ont compris la refonte de la voirie existante, la valorisation de l’entrée de la zone avec l’aménagement d’un espace dédié au stationnement des poids-lourds et la mise en place d’une signalétique verticale d’information sur les entreprises, la sécurisation des déplacements dans la zone avec la création de deux ralentisseurs, la redistribution de l’espace public avec l’intégration des modes de déplacement doux, ainsi qu’une meilleure gestion des eaux pluviales.
Ces aménagements devraient permettre une montée en gamme de l’ensemble du Pôle d’activités Apt Ouest pour obtenir les niveaux supérieurs de qualité du label régional PARC+, le Pôle ayant atteint le niveau 1 du label pour la période 2022-2024. Le coût total des travaux s’élève à 275 517€, financés par la CCPAL, la Région Sud et le Département de Vaucluse.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
La déviation d’Orange, le revêtement d’un carrefour giratoire à Loriol-du-Comtat, ou encore la réalisation d’une voie verte entre Le Thor et L’Isle-sur-la-Sorgue. Quels travaux sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de décembre ?
Depuis le début de l’année, le Département de Vaucluse réalise des travaux d’aménagement de la future voie de contournement du centre-ville à l’Est d’Orange, sur une section de 3,1 km, entre le giratoire de Coudoulet sur la RN7 et la RD975 (route de Camaret). Alors que l’ouvrage de franchissement de la voie ferrée est terminé, les travaux d’aménagement de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret, qui ont démarré en juin, se poursuivent. Les travaux d’aménagement de l’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières, quant à eux, vont débuter ce mois-ci pour une durée de 11 mois.
Le revêtement du carrefour giratoire des Tarentelles, situé sur la RD950 à Loriol-du-Comtat, va être refait. Les travaux se dérouleront entre 20h et 6h dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre. Une déviation sera mise en place.
Le Département de Vaucluse étant particulièrement attentif à la sécurité routière des usagers, huit journées de prévention et de sensibilisation en direction des collégiens sont prévues pour l’année scolaire 2024/2025, la première ayant lieu le mardi 10 décembre à 8h45 au collège Henri Boudon à Bollène.
Les autres chantiers en cours
Réalisation d’une voie verte entre Le Thor et L’Isle-sur-la-Sorgue le long de la RD901. Les travaux sont en cours et devraient durer jusqu’en janvier 2025.
Aménagement de la Via Venaissia entre Velleron et Robion. Les travaux sont en cours sur la première section comprise entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023. Les travaux des phases 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) et 3 (emménagement dans les bâtiments administratifs, démontage et évacuation du collège provisoire et aménagement de la cour et des clôtures) se déroulent jusqu’en janvier 2026.
Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet pour une durée de 7 mois
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Les travaux de finition et essais techniques vont se poursuivre durant le premier trimestre 2025. Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant mi-2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
2024 à Orange : une année bien remplie entre festivités et travaux de construction et de rénovation en tous genres.
Côté festif d’abord, une longue série de concerts, d’évènements sportifs et de rendez-vous populaires ont attiré près de 150 000 personnes cet été dans la Cité des Princes. ‘Stars 80’ en mai, ‘Musiques en Fête’ en juin, ‘Les Chorégies’ fin-juin et juillet (28 000 spectateurs) avec Mika, la pianiste-star Khatia Buniatishvili et Roberto Alagna dans ‘Tosca’. Sans oublier les soirées 70’s avec Deep Purple, Toto, mais aussi le Positiv Electro festival en août, Francis Cabrel en septembre et ses 15 000 fans malgré un mistral déchaîné ou le concert de la Légion étrangère, 10 ans après le départ des hommes du 1er REC pour Carpiagne. Ou encore les soirées sports comme le gala MMA (Arts Martiaux) et Kick Boxing qui attirent chaque fois 5 000 amateurs de muscles et de testostérone.
« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique. »
Yann Bompard, maire d’Orange
« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique, ce site de prestige hors du commun, explique le maire d’Orange Yann Bompard. Mais il en faut pour tous les goûts et partout dans les rues, les jardins, au plus près de la population. La Fête du Cochon, le Festival de Jazz, les Jeudis d’Orange, les animations foraines, les marchés nocturnes pour les touristes de passage comme les familles qui vivent ici. Et en 2025, nous fêterons aussi le Festival Rock qui a débuté il y a 50 ans en 1975 et le groupe Condor qui, lui, aura 25 ans. »
Les 12 travaux d’Hercule Côté chantiers, on en compte environ une douzaine, comme les 12 travaux d’Hercule ou d’Astérix. Et il est vrai que Yann Bompard est « tombé dans le chaudron quand il était petit », avec un papa resté à la tête de la ville pendant 26 ans, de 1995 à 2021, avant de lui succéder. A commencer par l’école du Coudoulet : 6M€ pour 11 classes et 275 élèves qui feront leur première rentrée en septembre 2025. Pour le Parc des Expositions-Boulodrome, avec parking de 900 places et aménagement paysager, 6M€ ont été crédités. Le Pôle multi-modal de la Gare a été réaménagé (4,2M€), l’Hôtel Départemental des Archives avec ses 4km de linéaire a été sécurisé, 1 000m2 restaurés, ouverture prévue l’été prochain.
Le maire d’Orange poursuit l’énumération de mise en valeur des monuments d’Orange. « Au Théâtre Antique les travaux continuent depuis 7 ans. Là, c’est une tranche de 1,5M€ pour assurer l’étanchéité et consolider le vomitorium qui supporte des tribunes. La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth qui date du XIIe siècle et qui est fermée depuis 2022, a aussi fait l’objet de travaux (2,12M€) de restauration de la nef, de 4 de ses chapelles, des autels, statues et ferronneries ».
La réfection du Boulevard Daladier a débuté depuis 2 ans. Crédit : ville d’Orange/DR.
Auparavant, le grand orgue avait été reconstruit par le facteur Pascal Quoirin, qui a son atelier à Saint-Didier, reconnu internationalement pour la qualité de son travail et qui a aussi été chargé de la remise en état de l’orgue de Notre-Dame-de-Paris. Ce nouvel ensemble avait été inauguré en 2019.
Autre symbole de la Cité des Princes, l’Arc de Triomphe qui marque l’entrée nord sur la Nationale 7, l’ex ‘Via Agrippa’ sous les Romains. « Des travaux de drainage ont permis d’assainir la base du monument à 3 baies où stagnait l’eau de pluie et on a fait passer le trafic plus loin pour éloigner la pollution. Facture : 1,4M€. » « Depuis plus de 2 ans nous réalisons la réfection du Boulevard Daladier en plein centre-ville (7,2M€) qui sera bientôt inauguré. Pareil pour l’avenue des Courrèges (5,7M€) qui a donné lieu à une polémique sur l’arrachage d’arbres. Mais ils étaient vieux et je n’ai pas envie qu’ils tombent sur un riverain. D’ailleurs nous en replanterons 200 pour 116 arrachés, avec des essences plus adaptées au changement climatique. »
Déviation d’Orange : « On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. »
Crédit : Conseil départemental de Vaucluse.
Le grand chantier si longtemps attendu par les Orangeois, la fameuse déviation de la RN7 traversée par 15 000 véhicules par jour dont 10% de camions est en cours. 50M€ à la clé, financés par toutes les collectivités locales, sur 3,1 km pour désengorger le centre ancien. 1 800m3 de béton prévus, 400m3 de pieux pour conforter le sous-sol. « Mais je ne suis pas sûr que le projet aille jusqu’à son terme, à cause des économies drastiques à réaliser après l’endettement abyssal du gouvernement précédent. On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. Cette impéritie de l’Etat nous étrangle » explique Yann Bompard.
« Depuis la dernière présidentielle de 2022, la masse salariale a grimpé de 2,5M€ à cause de l’augmentation rétroactive du point d’indice des agents municipaux. Sans parler des dépenses imposées par Paris qui ne sont jamais compensées ».
Quand on fait remarquer au maire d’Orange que, d’après la direction des Finances publiques de Vaucluse, sa commune arrive en 4e position parmi les villes où habitent le plus de contribuables riches (en tête Avignon avec 662 contribuables qui déclarent des revenus de plus de 100 000€/an, 2e l’Isle-sur-la-Sorgue : 293, 3e Carpentras : 269, 4e Orange : 261), Yann Bompard répond : « Je préfèrerais que tout le monde ait un travail et un salaire dignes sans un tel écart entre les citoyens. Pour moi, la politique c’est de ne pas gaspiller, d’utiliser chaque euro dans l’intérêt général, pour la sécurité et le bien-être des Orangeois ». Le chantier du futur poste de police (4,7M€) en face du lycée de L’Arc vient d’être lancé. Il ouvrira dans un an avec en prime 350 caméras supplémentaires de vidéoprotection.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Fermeture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, déclenchement du plan de viabilité hivernale, réalisation d’une voie verte, ou encore restructuration de collèges. Quels travaux sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de novembre ?
Comme chaque année au mois de novembre, le Département de Vaucluse va fermer la RD974 qui donne l’accès au sommet du Géant de Provence. La date sera fixée au vendredi 15 ou au vendredi 22 novembre en fonction de l’évolution des conditions météorologiques.
Le carrefour giratoire de l’Arbalestière, situé sur la RD28 entre Vedène et Morières-lès-Avignon subira des travaux de rabotage et de renouvellement de la couche de roulement les lundi 18 et mardi 19 novembre de 9h à 16h30. Une déviation locale sera mise en place.
Mi-novembre, le Département déclenchera son plan de viabilité hivernale, qui vise à garantir la sécurité des usagers sur l’ensemble des routes départementales, notamment en cas de chutes de neige ou de formation de verglas. Les agents des centres routiers se concentreront sur trois axes : anticipation, mobilisation et sécurité. À noter que les pneus hiver (ou équipements équivalents) sont obligatoires dans certaines communes de Vaucluse depuis le 1ᵉʳ novembre.
Aménagement entre le giratoire du Coudoulet à Orange et la RD975 (Route de Camaret). Les travaux de l’OA 9 (franchissement de la voie ferrée) sont désormais terminés. Les travaux de l’OA 7 (rétablissement du Chemin de Nogaret) se poursuivent et ceux de l’OA 10 vont démarrer ce mois-ci.
Réparation du mur de soutènement sur la RD77 à Mallemort-du-Comtat. Le chantier a débuté le 21 octobre pour quatre semaines. Une route barrée a été mise en place avec une déviation par Mazan.
Depuis le mois de juillet, le Département de Vaucluse aménage une piste cyclable le long de la RD901 entre L’Isle-sur-la-Sorgue et Le Thor. La chaussée de la RD901 va aussi être refaite entre les deux giratoires. Les travaux devraient se poursuivre jusqu’en janvier 2025.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023. Les travaux des phases 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) et 3 (emménagement dans les bâtiments administratifs, démontage et évacuation du collège provisoire et aménagement de la cour et des clôtures) se déroulent jusqu’en janvier 2026.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour la fin de l’année.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet pour une durée de 7 mois.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Plusieurs travaux auront lieu dans différentes zones de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue dès ce lundi 21 octobre.
Des travaux de pose de réseaux haute tension et basse tension débuteront ce lundi 21 octobre sur le Chemin des Dames Roses où il sera interdit de circuler (sauf pour les riverains) tous les jours entre 8h à 18h durant trois semaines. Des déviations seront mises en place.
Des travaux sur le réseau de gaz auront lieu dans la Rue Denfert Rochereau du lundi 21 au vendredi 25 octobre. Il sera interdit de circuler sur la portion située entre la Rue du Docteur Jean Roux et le Quai Clovis Hugues durant toute la durée des travaux. Une circulation en sens inverse sera mise en œuvre entre la rue du Docteur Jean Roux et la Rue Pasteur.
Enfin, des travaux de branchements neufs d’eau potable interviendront du lundi 21 au vendredi 25 octobre au sein du Chemin de Reydet, en vue du futur hypermarché discount. Les travaux auront lieu durant tous les jours de 8h à 18h. Il sera interdit de circuler sur le chemin durant les cinq jours de travaux.
Isle-sur-la-Sorgue : 3 ans de travaux pour le projet de plaine sportive à Saint-Gervais
Le Département de Vaucluse va réaliser des travaux sur deux importants carrefours giratoires de la RD942 à Carpentras. Ces travaux seront réalisés de nuit entre le lundi 21 et le vendredi 25 octobre.
Le Département va procéder à la réfection de la chaussée, le rabotage et la mise en œuvre d’enrobés neufs de deux carrefours giratoires de Carpentras : celui de la route de Bédoin et celui sous l’hôpital, tous deux situés aux extrémités de la déviation Nord de Carpentras.
Cette zone de la ville étant très empruntée par les usagers, les travaux seront réalisés entre 21h et 06h afin de limiter au maximum la gêne à la circulation. Des déviations locales seront mises en place.
Le giratoire de la route de Bédoin sera concerné du lundi 21 octobre à 21h au mercredi 23 octobre à 6h, tandis que celui sous l’hôpital sera concerné du mercredi 23 octobre à 21h au vendredi 25 octobre à 6h.
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Les données de la Division de la population des Nations unies donnent un aperçu de l’ampleur de l’urbanisation dans le monde ces dernières décennies. L’Afrique et l’Asie – dont les populations urbaines sont déjà respectivement plus importantes que celles d’Europe, d’Amérique latine ou d’Amérique du Nord – sont les continents où la part de citadins a le plus augmenté depuis le milieu du 20ème siècle.
Alors qu’en 1950, moins d’un Africain et d’un Asiatique sur cinq vivait en ville, ce chiffre est passé à respectivement 45,4 % et 53,4 % en 2024. L’Amérique latine et les Caraïbes ont également connu une forte croissance urbaine au cours de cette période : la part de citadins y a presque doublé pour atteindre plus de 80 %, soit un taux supérieur à celui de l’Europe (75,8 %). C’est en Amérique du Nord que la part de la population vivant en ville est actuellement la plus élevée : 83,4 %.
À l’échelle du globe, depuis 2010, le nombre de citadins a dépassé celui des personnes habitant en milieu rural. En 2024, il est estimé que plus de 57 % de la population mondiale vit en ville. Selon les projections démographiques, ce chiffre pourrait grimper à plus de 68 % à l’horizon 2050, principalement porté par la poursuite du développement urbain en Afrique et en Asie.