14 décembre 2025 |

Ecrit par le 14 décembre 2025

Abandons estivaux : 6 Français sur 10 prévoient de partir avec leur chien

Si fort malheureusement les abandons de chiens feront encore les gros titres cet été, nombreux sont les maîtres qui, au contraire, mettent tout en œuvre pour que leurs vacances soient compatibles avec le bien-être de leur animal. Comme le montre l’étude réalisée pour Pro-Nutrition par l’institut FLASHS auprès de quelque 4 765 propriétaires partant en villégiature dans les prochaines semaines, ces derniers sont en effet très majoritairement prêts à assumer les contraintes, financières notamment, qu’implique la compagnie d’un chien. Une préoccupation qui confirme la place de membre à part entière qu’ont aujourd’hui nos compagnons à quatre pattes au sein des familles françaises.

La majorité des propriétaires de chiens — 60% d’entre eux seront dans ce cas cet été — ont prévu d’emmener leur animal avec eux sur leur lieu de villégiature. Parmi les autres solutions, le confier à des proches, famille ou amis, l’emporte largement : ils sont 27% à faire ce choix, contre 7% qui solliciteront les services d’une pension ou d’un pet-sitter à domicile et 4% qui le laisseront à la maison en chargent un tiers d’en prendre soin. 2% ne savent pas encore pour leur part quelle option ils retiendront dans les semaines qui viennent.

©Pro-nutrition / FLASHS

Un surcoût assumé

Qu’il s’agisse de trouver une location adaptée ou de faire appel à des services de garde, rendre ses vacances « dog friendly » peut entraîner un coût supplémentaire pour les maîtres. Une contrainte financière que presque tous acceptent, puisque 93% d’entre eux le disent, 54% sans hésiter et 39% en restant dans les limites du raisonnable. En l’espèce, les revenus des propriétaires de chiens ne constituent pas un facteur discriminant : 92% de ceux percevant moins de 1 300€ par mois sont prêts à assumer ce surcoût, soit une proportion identique à ceux dont les revenus dépassent les 2 500€ (93%).

©Pro-nutrition / FLASHS

Un critère de choix

D’une manière générale, nombreux sont les propriétaires de chiens qui déterminent leur destination, ou en tous les cas leur logement sur place, en fonction de leur protégé. 32% des maîtres disent le faire systématiquement et 48% indiquent que cela a déjà pu peser dans leur choix. Un sur cinq seulement (20%) affirme au contraire ne pas modifier ou adapter ses projets de vacances en lien avec son animal.

©Pro-nutrition / FLASHS

Étude réalisée par FLASHS pour Pro-nutrition


Abandons estivaux : 6 Français sur 10 prévoient de partir avec leur chien

A l’occasion de sa 1re Assemblée générale, l’association l’Archipel a procédé au bilan de ses 9 premiers mois d’activité. Grâce à elle une centaine d’animaux a été secourue et soignée. Pour mener à bien sa mission, l’association a désormais besoin de plus de bénévoles et de familles d’accueil.

Les membres de l’Archipel lors de l’Assemblée générale

« Nous avons sauvé, en 9 mois, une centaine d’animaux mais tous n’ont pas survécu alors nous les avons accompagnés jusqu’au bout avec beaucoup d’attention et de tendresse confie Carina Istre, la présidente de l’association l’Archipel. Cependant 57 chats et chatons ont pu être vaccinés, identifiés et adoptés, ainsi que 5 lapins et cochons d’Inde, via un réseau facebook actif et très suivi. Nous en prenons en charge que les petits animaux de compagnie : chats, lapins, poules, poissons… recueillis le plus souvent au bord de la route où dans des lieux incongrus comme des chatons dans une poubelle de cimetière.

Nos protégés ont été accueillis par des adoptants venus du Vaucluse,
des Bouches-du-Rhône, du Var, des Alpes Maritimes. Derrière ces chiffres, il y a des histoires, tendres, chaleureuses, parfois bouleversantes. Comme celle de ces trois chatons qui avaient été enfermés dans le container poubelle d’un cimetière. Ou encore le petit Cubo, chaton atteint de troubles neurologiques, qui a réussi après beaucoup de soins et d’attention à marcher, à se nourrir, à aller seul à la litière, et a été adopté. On pourrait raconter aussi l’histoire de Tina, laissée seule dans un logement que sa maîtresse avait quitté pour entrer à l’hôpital…et bien d’autres.

Avant de consentir à l’adoption,
nous nous assurons que les conditions d’accueil sont optimales, que le logement soit adapté, et que le profil des adoptants corresponde aux caractéristiques de l’animal. Les adoptions s’effectuent sous contrat associatif, dans le strict respect de la loi : délai d’une semaine entre la réservation et l’adoption, signature du document d’information en bonne et due forme comme l’impose la loi. Les adoptants s’engagent à faire stériliser les chatons lorsqu’ils auront atteint l’âge de 6 mois. Ensuite seulement, les animaux seront identifiés sous l’identité de leur nouveau propriétaire. Les adoptants s’acquittent des frais couvrant l’identification et la vaccination, ainsi qu’une partie des frais de nourriture. De plus, certains font spontanément un don à l’association.

Et de deux petits chatons sauvés

Les animaux recueillis nous arrivent parfois malades,
blessés, ou bien sauvages. Ils sont soignés et sociabilisés avant d’être proposés à l’adoption. Dans ce laps de temps, ils sont hébergés dans des familles d’accueil bénévoles. L’association fournit la nourriture et tout l’équipement nécessaire à ces familles, qui font un travail formidable. Certaines s’investissent temporairement, d’autres plus rares dans la durée.

Appel aux bénévoles
Pour l’heure, en prévision du printemps et de l’afflux prévisible de chatons à recueillir, nous avons UN BESOIN URGENT DE RECRUTER DES FAMILLES D’ACCUEIL. Pour faire face à la montée en puissance de nos activités, nous recherchons des bénévoles qui pourraient nous aider à réaliser des collectes de nourriture dans des magasins, tenir un stand en vide-grenier ou bourse aux livres, assurer le transport de nos animaux vers les cabinets vétérinaires… Vous avez un peu de temps ? Une compétence à partager ? Vous savez développer un site internet ? Prodiguer des soins aux animaux ? Faites-nous signe, venez rejoindre une équipe chaleureuse et dévouée ! Vous trouverez chez nous une action de bénévolat qui a du sens, et se partage dans la convivialité.

L’Association l’Archipel lors d’une collecte de nourriture à l’Inter Marché du Thor

Devenir famille d’accueil, comment, pourquoi ?
Devenir famille d’accueil, c’est prendre en charge chez soi un animal, ou plusieurs, en attendant qu’il soit assez autonome et sociable pour être proposé à l’adoption. C’est une façon d’avoir pour un temps un animal chez soi, ou plusieurs, sans que cela n’entraîne de dépense de votre part, puisque l’association prend tout en charge. Pour les familles avec enfants, c’est l’occasion d’une expérience éducative enrichissante. Pour les personnes seules, c’est une belle présence. Si, pendant le temps où vous avez un animal en charge, vous souhaitez partir en vacances, ou en week-end, l’association prend le relais.

Historique
En 2019, notre association qui s’appelait alors Avenir Médiation Animale est née. Elle s’est donné pour vocation de développer la connaissance de la médiation animale, pratique méconnue et mal comprise, et plus généralement la réflexion sur les relations entre les humains et les autres animaux.

En avril 2022, nous avons élargi notre champ d’action à la protection animale.
Nous réalisons des sauvetages d’animaux de compagnie abandonnés, délaissés voire maltraités, chats, chatons, lapins, cochons d’Inde… Nous leur prodiguons des soins, nous les sociabilisons, et lorsqu’ils sont prêts, nous les proposons à l’adoption. Entre temps, ils sont pris en charge par des familles d’accueil bénévoles à qui nous fournissons nourriture et équipements.

Un des petits chatons sauvés

Pour être en mesure de financer nos actions,
nous vendons des objets de seconde main issus de dons en circuit court, dans une éthique éco-responsable. Notre objectif à terme est d’ouvrir notre propre boutique solidaire. Pour le moment, nous vendons livres, vêtements, objets de décoration ou d’ameublement sur des plateformes internet, sur des vide-greniers à la belle saison, et chez Bibeloc, vide-grenier permanent situé à Avignon.

Où sommes-nous ?
Notre siège se trouve à Avignon. Nos bénévoles se répartissent entre le Vaucluse, le nord des Bouches-du-Rhône et le Gard rhodanien. Nous sommes en mesure d’intervenir sur l’ensemble de ce territoire. En attendant de pouvoir développer notre site internet, nous sommes très présents sur facebook. C’est grâce à ce réseau que nous faisons connaître nos actions, nos besoins, et que nous diffusons le profil de nos animaux à l’adoption.

L’équipe :
Carina Istre, présidente. Joëlle Porcher, trésorière. Marie Dulcamara, secrétaire. Catherine Estève, administratrice. Angèle Subira-Istre, Chloé Cabrera, Jérôme Ladet, bénévoles. Françoise Toulouse, Gilles Teissandier, Robert Clément, Bernard et Denise Coron, Catherine Soccorsi, Joanna Arondel, Jocelyne Voisin-Lechat, Eric et Martine Istre, adhérents.

Chatons trouvés dans une poubelle de cimetière

L’Ethique
Pour être en mesure de financer nos actions, nous vendons des objets de seconde main issus de dons en circuit court, dans une éthique éco-responsable. Notre objectif à terme est d’ouvrir notre propre boutique solidaire. Pour le moment, nous vendons livres, vêtements, objets de décoration ou d’ameublement sur des plateformes internet, sur des vide-greniers à la belle saison, et chez Bibeloc, vide-grenier permanent situé à Avignon.

Nous voulons promouvoir une forme de relation plus attentive entre les humains et les autres animaux,
une plus grande attention portée au bien-être et aux besoins de nos compagnons à quatre pattes. Plus globalement, pour reprendre une citation du philosophe Baptiste Morizot, nous cherchons à « faire monde commun » avec les autres êtres vivants sur cette planète.

Contact
L’Archipel.17, Boulevard Anatole France. 84 000 Avignon associationlarchipel@gmail.com 06 70 17 07 65
M.H.

https://www.echodumardi.com/tag/animaux-abandonnes/   1/1