20 octobre 2025 |

Ecrit par le 20 octobre 2025

Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Né en 1965, le Marché d’intérêt national (MIN) de Cavaillon fêtera ses 60 ans avec le public et les professionnels les vendredi 13 et samedi 14 juin. Intronisations de personnalités, exposition sur l’origine du MIN, ateliers de cuisine, barbecue géant et bien d’autres animations sont prévus pour cet anniversaire.

« Le MIN est un magnifique outil économique, agricole et agroalimentaire souvent méconnu du public », commence par dire Benoît Mathieu, président du Marché d’intérêt national de Cavaillon. Ainsi, les 60 ans de cette structure incontournable de la ville de Cavaillon sera l’occasion pour tous de la découvrir. Cet événement donnera aussi l’opportunité au MIN de promouvoir le bien-manger, une sensibilisation que ses équipes et ses producteurs mènent déjà au quotidien.

Durant deux jours, les professionnels et les présidents et directeurs de MIN seront accueillis à Cavaillon. Le Marché d’intérêt national ouvrira aussi ses portes aux Cavaillonnais et visiteurs pour l’occasion. Le MIN n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà accueilli le public, notamment durant les journées de l’agriculture en 2024 avec des rendez-vous fixé dès 5h du matin. Un événement qui avait rencontré un grand succès malgré l’heure précoce.

©MIN de Cavaillon

Accueil des directeurs et présidents de MIN

Le vendredi 13 juin, le Marché d’intérêt national de Cavaillon commencera par accueillir les présidents et directeurs de MIN de France, jusqu’à Anger. L’occasion pour eux de découvrir les entreprises du MIN, de la startup à la multinationale, mais aussi son fonctionnement qui participe activement au dynamisme de la ville de Cavaillon.

« Aujourd’hui, il y a une quinzaine de MIN encore ouverts en France. Beaucoup ont fermé avec le développement des grandes surfaces. »

Benoît Mathieu

Les directeurs et présidents des autres MIN découvriront cet outil de développement économique qui se met au service du territoire et qui compte 22 salariés à la régie, 76 entreprises, 90 producteurs et 13 grossistes. Le MIN de Cavaillon fait partie des plus grands de France avec ses 27 ha. Depuis sa naissance il y a 60 ans, il est resté public, sans subvention de la mairie. Producteur important d’énergie verte avec 17 000m² de panneaux solaire, recyclage des déchets, élève modèle en terme de solidarité, etc. Ce Marché d’intérêt national s’impose comme l’un des plus importants du pays et fait figure d’exemple pour les autres MIN.

Un anniversaire ouvert à tous

Le vendredi 13 juin, le public pourra à son tour découvrir le MIN de Cavaillon en fin d’après-midi. Dès 17h30, des personnalités seront intronisées par la confrérie du Melon de Cavaillon pour qui cette année a une saveur particulière, le Melon de Cavaillon ayant obtenu son IGP. Un apéritif sera offert et suivi de l’inauguration de l’exposition ‘Aux origines du MIN’ à 19h30. Enfin, un dîner-spectacle ‘Sur les traces du MIN’ sera organisé. 500 personnes y seront attendues. Il est encore temps de s’y inscrire (tarif : 29€ hors boissons).

Le samedi 14 juin, le temps sera aussi à la fête. Durant la matinée, dès 9h, le public pourra visiter le carreau des grossistes, lieu emblématique de toutes les transactions (gratuit sur réservation). Les chefs Christophe Chiavola, du Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, et Vincenzo Regine, du Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-lès-Apt, proposeront des ateliers de cuisine gratuits autour des fruits et légumes. Les enfants ne seront pas mis de côté lors de cet anniversaire qui proposera un atelier animé par Interfel, l’Interprofession des fruits et légumes frais. Il y aura aussi un atelier autour de la Pomme Joya, et une animation blind-test. Enfin, cet événement se terminera en beauté avec une grande tablée gourmande le midi, imaginée par le Bristrot du MIN avec des vins locaux, un barbecue géant, des burgers, et bien évidemment les produits frais du MIN.

Aux origines du MIN

Pour les 60 ans du MIN de Cavaillon, il sera possible de replonger dans l’histoire. Voyage tout droit vers le Moyen-Âge, plusieurs siècles avant la création du Marché d’intérêt national, lorsque les statuts municipaux réglementaient déjà le commerce et les marchés à Cavaillon. Les produits issus de l’agriculture était transportés par roulage à Marseille, Carcassonne, Lyon ou encore Paris. Puis les chemins de fer sont arrivés dans les année 1860, suivis du moteur au XXe siècle. Ce n’est qu’au milieu des années 1900 que naissent les Marchés d’intérêt nationaux en France. En 1959, le conseil municipal de Cavaillon votait pour la création d’un MIN, qui voyait le jour 6 ans plus tard.

« Il y a eu un énorme travail d’archives pendant 3 mois pour élaborer l’exposition des 60 ans. »

Benoît Mathieu

60 ans plus tard, le MIN revient sur ses six dernières décennies au travers de l’exposition ‘Aux origines du MIN’, élaborée grâce aux archives de la ville, et plus particulièrement grâce à Hélène Maignan, directrice des archives de Cavaillon, qui a œuvré durant plusieurs mois pour permettre la création de cette exposition. En tout, ce sont 12 panneaux verticaux, recto verso, qui retraceront l’histoire du MIN de Cavaillon, ainsi qu’un petit film.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

La société Provence Outillage basée aux Taillades célèbre ses 70 ans et surfe sur la vague du bricolage et du jardinage depuis la crise sanitaire.

« C’est mon grand-père maternel, Claude Chaminas qui était quincaillier, qui a créé cette entreprise familiale en 1955. A l’époque, il faisait les foires et marchés du coin, il sillonnait les routes de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône avec son camion et il interpelait les chalands pour leur vendre ses articles », explique Cédric Sanchez, troisième génération à la tête de la société qui totalise aujourd’hui pas moins de 5 000 références.
Le patron de Provence Outillage ajoute « je suis tombé dedans quand j’étais tout petit, et depuis 25 ans j’y travaille avec mes frères, ma tante et ma maman et tout se passe bien. En famille, on se comprend ».

« En famille, on se comprend ».

Cédric Sanchez, président de la SAS Provence Outillage

En 70 ans, les choses ont bien changé. En 1974, il y avait une flotte d’une vingtaine de camions-magasins qui quadrillaient la Provence et bien au-delà. En 1984, des tracts et catalogues ont été imprimés pour informer les clients, ils avaient le temps de choisir les articles, tranquillement, chez eux. Avec le progrès, une boutique en ligne a été créée en 1999.
« Le catalogue papier existe toujours, on en sort 4 par an, réactualisé chaque saison » précise Cédric Sanchez. Mais les camions ont disparu et on a aussi ouvert un blog depuis 2010 pour échanger avec notre clientèle, la conseiller. »

Crédit : Provence Outillage/DR

Le Covid a boosté l’activité
La sociologie aussi s’est modifiée. « La crise sanitaire a boosté nos ventes, elle a accéléré le marché. Les gens confinés ont voulu profiter de leur maison et de leur résidence secondaire, de leur jardin, améliorer leur confort, leur cadre de vie, repeindre, décorer, refaire leur cuisine ou leur salle de bains. Même s’ils ne sont pas professionnels, ils ont plein de tutos qui les aident. Avant, nous avions davantage de retraités, désormais il y a plus d’actifs, la clientèle a rajeuni. »

Aujourd’hui, Provence Outillage ce sont 6 sites, le siège historique situé aux Taillades à côté de Cavaillon, Pertuis et Monteux dans le Vaucluse, mais aussi Graveson, le Muy dans le Var et Villeneuve-Loubet dans les Alpes Maritimes (soit 2 870m2 en tout) et une soixantaine de salariés. Et des pôles comme le bricolage, le jardin, l’auto et la moto, l’habitat, les loisirs, la piscine, le barbecue, le camping…

Le magasin de Monteux. Crédit :DR

« Il y a aussi des temps forts pour nos ventes, comme la fête des pères et les soldes. 50% de notre chiffre d’affaires proviennent du site en ligne, 25 à 28% des magasins et le reste de notre propre marque fournie à d’autres. » Le chiffre d’affaires tourne autour de 16M€.

Les articles aussi ont évolué. Avec les tondeuses et les visseuses-dévisseuses san fil, les pistolets à colle, le télémètre laser, le plante-clous rechargeable qui plante un clou de 9 cm en 3 secondes. « Ce printemps, la tendance évolue encore. Par exemple, nous n’avons pas moins de 150 références de grillages, plus ou moins occultants, avec des mailles, des couleurs et des hauteurs différentes, de nouveaux parasols, du mobilier de jardin tendance. »

Ce vendredi 23 mai, Provence Outillage fête ses 70 ans aux Taillades, sur la route de Robion avec ses collaborateurs, ses fidèles clients et toute la famille réunie pour l’évènement. Cédric Sanchez, ses deux frères Jérôme et Olivier, directeurs commercial et logistique, sa maman et sa tante. Mais aussi son fils de 9 ans et sa fille qui en a 17. « Pour l’instant, ils sont trop jeunes pour savoir s’ils vont prendre la suite de l’aventure de cette entreprise familiale. Mais j’ai espoir ! » conclut-il.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

En 2025, Gaumont célèbre 130 ans de cinéma. Pour l’occasion, le cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, a élaboré une sélection de films cultes qui pourraient revenir sur grand écran le temps d’une séance. À vos votes !

À l’occasion des 130 ans de Gaumont, société française de production et de distribution de longs métrages, de séries télévisées et de programmes d’animation, l’entreprise organise la rétrospective ‘Les Pépites de Gaumont’ à laquelle le cinéma Capitole MyCinewest prend part.

Pour ce faire, le cinéma pontésien a fait une liste de 12 films cultes de la société de production. Le public n’a qu’à choisir les films qu’il souhaite revoir sur grand écran. Belle et Sébastien (2013), Intouchables (2011), La boum (1980), La môme (2007), Le Cinquième Elément (1997), Les visiteurs (1993), et bien d’autres classiques figurent parmi la liste. Il y en a pour tous les goûts.

Pour voter pour les films que vous souhaitez revoir au cinéma, il suffit de remplir le formulaire en ligne.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Ce samedi 22 mars, dans le cadre de la célébration des cent ans de la disparition de Robert Laurent-Vibert (1884 – 1925), qui est à l’origine de la Fondation Laurent-Vibert qui gère aujourd’hui le Château de Lourmarin, plusieurs animations sont prévues au sein du monument.

Ce samedi, la Fondation Laurent-Vibert vous invite dès 15h pour la conférence ‘Le Chantier d’un livre, Robert Laurent-Vibert, Un Humaniste pour notre temps’. Animée par Danièle Henky, maîtresse de conférences émérite en langue et littérature française, cette conférence présentera la biographie de celui qui a sauvé le Château de Lourmarin de la ruine en 1920. Pour participer à ce rendez-vous, il faut s’inscrire en ligne (8€ par personne, 6€ pour les adhérents ‘Amis de Lourmarin’).

À l’occasion de ce centenaire, le Château de Lourmarin dévoile sa nouvelle exposition ‘Les Voyages’, dont le vernissage aura lieu également ce vendredi. L’exposition donne un aperçu de l’héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. Le public pourra découvrir des livres de voyage du XVIe au XVIII siècles, des peintures des amis de Robert Laurent-Vibert, les peintres Pierre Beppi-Martin et Charles Martel, mais aussi diverses photographies avec une vue intérieure de l’Égypte et de la Grèce, lieux que Robert Laurent-Vibert a visités avec ses amis au début du XXe siècle. Cette exposition sera en place jusqu’en mars 2026.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Le magasin Biocoop du Thor fête son anniversaire avec ses clients du lundi 3 au samedi 8 février. Le ‘manger bio, local et solidaire’ sera de mise pour cette semaine de fête. Au programme : des dégustations, des ateliers, une tombola, et bien d’autres surprises.

Pour célébrer son 6ᵉ anniversaire comme il se doit, Biocoop Le Thor vous propose de venir à la rencontre de leurs partenaires qui agissent sur le territoire pour une alimentation durable et responsable avec une série d’animations du lundi 3 au samedi 8 février. Toute la semaine, le magasin proposera aussi de nombreuses remises sur plusieurs de ses produits.

©Biocoop Le Thor

Le programme

Il sera possible de déguster les biscuits de l’entreprise d’insertion thoroise Le Beau Geste le lundi 3 février à partir de 16h avec la fondatrice Fleur Masson. Le lendemain, ce seront les produits anti-gaspi de l’Association Le Village de Cavaillon qui seront mis à l’honneur dès 15h30 avec Myriam et deux salariés en insertion.

Sophie Santana, de l’association avignonnaise Semailles, animera un atelier pour apprendre à bien se nourrir en qualité et en quantité suffisante dans le respect de l’environnement le mercredi 5 février à partir de 10h30. L’association interviendra de nouveau le vendredi 7 février à partir de 10h30 pour présenter son programme de paniers solidaires qui permet à des familles à faibles revenus d’accéder aux paniers bio à un prix solidaire.

Toute la semaine, l’association L’Incassable tiendra un stand pour apprendre à limiter les emballages à usage unique, afin de réduire ses déchets et de montrer le réemploi du verre. Une grande tombola sera organisée avec à la clé un beau panier découverte aux saveurs locales et bio élaboré par Angélique. Enfin, la semaine se terminera par le gâteau d’anniversaire chocolat-grenade de M. Crespi, producteur au Thor.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Le cabinet d’expertise comptable avignonnais J.Causse & Associés, vient de célébrer ses 60 ans. Un anniversaire que le cabinet a notamment fêté fin décembre lors d’une soirée exclusivement dédiée à ses collaborateurs. Pour cela, le cabinet fondé par Jean Causse en 1964, a réuni ses 150 collaborateurs au centre des congrès du Palais des papes.

« Donner du sens aux chiffres »
« Cet événement privé marquera également une nouvelle étape pour le cabinet, qui souhaite continuer à innover et à accompagner les chefs d’entreprise dans les défis de demain », explique J.Causse & Associés dont la philosophie est de « donner du sens aux chiffres », « simplifier la vie des chefs d’entreprise » et « être un partenaire de confiance dans chaque étape de leur développement ».

« Depuis 60 ans, ce sont nos équipes qui font la différence. Ce moment est l’occasion de leur rendre hommage et de les remercier pour leur engagement et leur contribution à notre réussite collective », complète Olivier Germain, associé du cabinet qui rappelle également que « le cabinet continue de se démarquer par son approche humaine et son faible turnover, gage de stabilité et de continuité pour ses clients ».

Plus de 2 300 clients
Aujourd’hui, J.Causse & Associés accompagne plus de 2 300 clients en France et à l’international. Le cabinet intervient notamment dans les domaines de l’expertise comptable, audit et fiscalité, de la transmission, consolidation et évaluation d’entreprise, du Droit social et de la paie ainsi que de l’accompagnement RSE et le développement à l’international.
« Le cabinet s’appuie également sur des outils modernes et sur un réseau de partenaires de confiance (avocats, notaires, banquiers, etc.) pour offrir des solutions sur-mesure », concluent les responsables de J.Causse & Associés.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

1925 – 2025 : il y a 100 ans, avait lieu l’érection du Pontet en commune, la plus jeune et 151e commune de Vaucluse. L’occasion pour Joris Hébrard, son maire actuel de dresser le bilan de ses 11 ans de mandats lors des traditionnels vœux à ses administrés. Pour Avignon, c’est la seconde fois que la ville est amputée d’un de ses quartiers après Morières en 1872.

« L’érection d’une commune » : Le terme peut étonner… Mais il est employé dans le Journal Officiel du 19 février 1925 pour annoncer que ce quartier de près de 11 km2 s’émancipait d’Avignon. Tout comme Morières auparavant, un autre quartier de la cité des papes à avoir fait scission en 1872, les raisons évoquées à cette volonté d’autonomie « furent l’éloignement du chef-lieu et les difficultés de communication ».
Lors de ce départ il y a un siècle, Avignon a perdu 2 407 habitants. La cité des papes a également abandonné tous ses biens communaux (bâtiments affectés à l’état-civil, au bureau de Poste, à l’exercice du culte, au lavoir public…). En retour, la nouvelle commune du Pontet a pris à sa charge une partie des dettes constituées par les emprunts via le paiement d’une annuité d’environ 40 000 francs.
« Sur le patrimoine des pauvres, le Bureau de Bienfaisance allouera au Pontet une somme de 1 500 à 2 000 francs, représentant le vingtième des revenus annuels des pauvres, peut-on aussi lire dans les articles de presse de l’époque. Dans ce chiffre, bien entendu, n’est pas compris le rendement de la taxe sur les spectacles, sur lequel la nouvelle commune perd tous ses droits. Le droit au lit de l’hôpital d’Avignon et les charges correspondantes seront également réparties selon la population. La nouvelle commune ne fonctionnera pas avant les élections municipales du 3 mai 1925. »

Le Pontet s’est émancipé d »Avignon en 1925. Crédit : Archives départementales/DR

100 ans plus tard, les vœux du maire
Un siècle plus tard, à l’occasion de la nouvelle année 2025, Joris Hébrard, le maire actuel, a présenté ses vœux aux centaines de citoyens invités à Fargues et évoqué ce centenaire de la ville.
« Notre commune est née en 1925, mais notre histoire remonte, d’après certains documents historiques à 1 507 avec la construction d’un petit pont (pontet) qui enjambe la roubine de Morières-Cassagne et qui lui donne son nom. Et en 1925, ce quartier éloigné d’Avignon était en fait un petit village de 2 500 âmes, entouré de domaines agricoles, de marécages, inondable puisqu’il n’y a avait pas de digue le long du Rhône, ni de voie ferrée, ni de port fluvial. On peut comprendre que la Cité des Papes ne se soit pas battue pour le conserver en son sein, il ne représentait pas un grand intérêt économique. »

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet. »

Joris Hébrard, maire du Pontet

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet, d’avoir rendu cette ville plus agréable, plus fréquentable, plus attractive, alors que pendant des années, ses rues n’étaient pas sécures, les gens se faisaient agresser quand ils retiraient de l’argent aux distributeurs de billets. J’ai multiplié par deux les effectifs de la Police Municipale, rénové son matériel, ses uniformes, ses véhicules, ses motos, son équipement de protection. On est passé de 30 caméras à 50 et au printemps, on va inaugurer place Joseph Thomas le nouveau poste de de police et de supervision urbain. »
Pour rappel, Joris Hébrard, élu il y a 11 ans, en 2014 à l’âge de 32 ans, a été réélu après contestation du scrutin pour 7 voix d’écart dès le 1er tour avec 59,43% puis lors des municipales de 2020. Lui qui a aussi été conseiller départemental, membre du Grand Avignon, député de la 1ère circonscription et qui a démissionné de son mandat législatif en juin 2023 (au bout de 11 mois et 12 jours) pour revenir au Pontet et se consacrer aux pontétiens à temps plein.

Article de presse de l’époque évoquant ‘l’érection’ du Pontet en commune. Crédit : Archives départementales/DR

Mise en place une gestion ‘carrée’
Pour ses vœux, le maire du Pontet salue l’équipe qui l’entoure : « Quand nous sommes arrivés aux manettes, il n’y avait même pas d’organigramme du personnel pour savoir qui faisait quoi, pas de documents sur la liste des bâtiments municipaux, nous avons donc mis en place une gestion carrée, efficace pour avancer dans le même sens, tous ensemble, au service de la population ».
Il remercie aussi tous les bénévoles, les associations, les sportifs qui donnent de leur temps sans compter. Dans son discours il évoque le nombre de nouveaux arrivants, passé de 200 en 2023 à 439 en 2024, « Preuve de l’attrait du Pontet, ses équipements, ses services en direction de la petite enfance et des personnes âgées grâce au CCAS (Comité Communal d’Action Sociale), par le nombre de logements créés, par une sécurité publique rétablie, par sa police compétente, impliquée et efficace, tout comme les gendarmes de la brigade du Pontet ».
« Hélas, a poursuivi le maire en faisant un aparté politique, lui qui a été élu sous les couleurs du RN, Le Pontet n’est pas une principauté isolée avec sa propre police et sa propre justice, dommage ! Nous sommes en France où sévissent délinquance, trafics en tous genres, agressions, une justice laxiste et des gouvernants faibles. Nous subissons cette convergence des renoncements, des trahisons, de la lâcheté et de la permissivité. »

Exposition pour le centenaire
Le service des archives propose une exposition sur l’histoire de la commune à travers la presse. Remontez le temps et découvrez des articles de presse sur la ville du Pontet à travers des journaux d’époques comme Le Quotidien du Midi, La Gazette Provençale et bien d’autres. L’exposition est présentée au Château de Fargues du 20 janvier au 14 février 2025 du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00. L’inauguration aura lieu le 17 janvier à 18h30.
Renseignements 04 90 03 09 20. Entrée libre et gratuite

30M€ d’investissements entre 2020 et 2026
Il poursuit : « Grâce au PIP (Plan d’investissement pluriannuel) de 2020 à 2026, nous avons investi plus de 30M€, sans augmenter les impôts tout en baissant la dette et en n’ayant pratiquement plus d’aides de l’Etat sous forme de dotations forfaitaires. Non seulement, il diminue les dotations, mais en plus il nous fait payer sa gabegie. »
« Depuis 2014, nous avons ramené la dette de 50M€ à 13,7M€. Elle pesait 2 900€ par habitant, elle a été divisée par 4 avec 800€ aujourd’hui. Pendant ce temps-là, celle de l’Etat a grimpé de 1000Mds€ et celle du Grand Avignon est passée de 189M€ à 253M€. Sans oublier que j’ai réduit les effectifs de la mairie de 100 agents pour une qualité de service égale voire améliorée. »

Joris Hébrard, maire du Pontet. DR

Le maire évoque les chantiers en cours, le giratoire Pergaud à l’entrée nord de la ville, l’avenue Daudet, la réhabilitation des locaux ‘Petite enfance et parentalité’ où, avec la CAF (Caisse d’allocations familiales), 2M€ vont être dévolus à la démolition des préfabriqués et à la construction de bâtiments en dur pur accueillir la crèche et la halte-garderie et les assistantes maternelles. Les cours de récréation vont être végétalisées dans les écoles maternelles et primaires.« Le fait de renaturer l’école revient à remettre de l’ombre, de la fraîcheur, du calme, du ludique et même à faire baisser le nombre de punitions, c’est dire ! »

« Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… »

Pour les 100 ans du Pontet, la commune a fait réaliser des chocolats spéciaux par la chocolaterie Castelain de Châteauneuf-du-Pape.

Autres projets dans les mois qui viennent, la création d’un Centre technique municipal à la Gravière, entre les tennis et les Bartavelles où seront regroupés tous les services (10M€). Egalement la requalification du parc Joffre et de l’avenue Delorme. Sans oublier la restructuration du lac et de son pourtour qui vont être rénovés, devenir encore plus un lieu de détente, de loisirs pour tous les âges où on peut se promener, faire du sport, à côté du boulodrome. Une fête populaire y sera d’ailleurs organisée mi-août. Joris Hébrard évoque aussi la réouverture de la gare et la création d’une plate-forme multimodale.
Alors que la France n’a toujours pas de budget pour 2025, le maire du Pontet précise : « Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… Les pyromanes d’hier ne peuvent pas être les pompiers d’aujourd’hui. »
Enfin, avant d’inviter les Pontétiens au verre de l’amitié, le maire a précisé que le Centenaire fera l’objet d’une série d’évènements populaires et gratuits, tout au long de l’année (exposition d’archives, de voitures anciennes, salon de la généalogie, 100km pour les 100 ans à la piscine, concerts, guinguette au lac, fête de la musique, feux d’artifice). Ils sont recensés dans un ‘Agenda Collector’ offert à l’ensemble de la population ainsi qu’un grand carré de chocolat concocté par les chocolats Castelain à Châteauneuf-du-Pape.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Ces samedi 14 et dimanche 15 décembre, la Ville d’Avignon prévoit de nombreuses animations pour célébrer le 5e anniversaire du stade nautique. Au programme : aquagym, aqua bike, photos sous l’eau, et bien d’autres activités.

Pour célébrer l’anniversaire de son stade nautique, la Ville d’Avignon organise un week-end avec de nombreuses activités nautiques qui seront gratuites pour le public.

Le programme

Le samedi 14 décembre :
– De 14h à 18h : visites des installations techniques du stade nautique.
– De 14h à 17h : aquagym, aqua training, aqua bike, et aqua boxing
Toute la journée, le club de plongée Les Dauphins d’Avignon organisera des sessions photo sous l’eau et le Cercle des Nageurs Sauveteurs d’Avignon fera des démonstrations de sauvetage et des premiers gestes de secours.

Le dimanche 15 décembre :
– 9h à 11h : brunch sportif à la cafétéria.
Toute la journée, des visites du stade nautique seront prévues, ainsi que des démonstrations de sauvetage et des premiers gestes de secours, et des cours d’aquagym, aqua training, aqua bike, et aqua boxing.

Toutes les activités, sauf le brunch, sont sur inscription, dans la limite des places disponibles, à l’accueil ou au 04 13 60 54 50.

Samedi 14 décembre de 10h à 13h et de 14h à 18h. Dimanche 15 décembre de 9h à 14h. Stade nautique. 238 Avenue Pierre de Coubertin. Avignon.


Depuis 60 ans, le MIN de Cavaillon se veut un acteur dynamique ancré dans son territoire

Née aux Pays-Bas en 1967, Koppert a créé sa filiale française il y a 40 ans. Koppert France, dont le siège se situe à Cavaillon, a commencé la lutte biologique intégrée en 1984, notamment dans les cultures de tomates et de fraises. Depuis, l’entreprise a varié sa gamme et a développé un véritable rôle dans l’innovation. Aujourd’hui, Koppert renforce son équipe de direction pour maintenir son rôle de leader dans l’industrie.

À ses débuts en 1984, Koppert France se concentrait sur la vente de trois produits destinés aux cultures des tomates et des concombres, comptait 4 employés et fournissait 200 producteurs. Aujourd’hui, la gamme s’est élargie et comprend 55 macro-organismes, sept micro-organismes, ainsi que divers pièges, phéromones et cinq substances naturelles, tout comme l’équipe qui compte 46 employés. « Chez Koppert, on préconise plus de 250 solutions de biocontrôle innovantes à plus de 6 500 clients, un réseau professionnel de plus en plus étendu en cultures sous-abris, de plein-champ, jardins et espaces verts », déclare Gisèle Broquier, directrice générale.

Ainsi, Koppert s’affiche comme leader mondial de la protection biologique des cultures, et de plus en plus de professionnels se tournent vers des solutions biologiques. Désormais, 13% des agriculteurs français utilisent des solutions de biocontrôle, avec une adoption de 90% dans les serres de tomates, concombres et aubergines.

40 ans de développement du biocontrôle

Depuis la naissance de Koppert France, l’entreprise contribue au développement du biocontrôle à travers l’éducation et les formations. L’entreprise est un centre de formation officiel sur le biocontrôle, qui accompagnent de nombreuses institutions techniques, universitaires et professionnelles.

Koppert s’engage auprès d’associations qui œuvrent pour la promotion du biocontrôle telles que IBMA global, France Biocontrôle ou ABBA (Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie), mais aussi auprès d’organismes techniques et institutionnels tels que Légumes de France, le CTIFL, l’Aprel, le GRCETA, Vegepolys, Astredhor, l’Inrae, etc. L’entreprise organise aussi des sessions techniques auprès de professionnels et du grand public.

Une stratégie qui repose sur trois axes

Depuis sa naissance, Koppert articule sa stratégie autour de trois axes : l’innovation, la technologie et l’accompagnement technique. « Ces 3 piliers nous permettent d’innover sans cesse sur les problématiques de demain en horticulture et de rester un des leaders sur le marché », explique Audrey Vignaud, directrice du marché sous-abris.

L’objectif de l’entreprise est d’innover constamment afin de proposer une gamme complète qui répond aux attentes des agriculteurs pour les aider dans leur transition environnementale. « Nous adaptons nos produits et développons de nouvelles solutions pour les cultures
extérieures : légumes, vergers, vignes, grandes cultures, ajoute Damien Facci, directeur des cultures extérieures chez Koppert France. Les défis sont grands car il faut faire face aux aléas du climat et s’adapter sans cesse aux différentes pratiques des agriculteurs.

Leader mondial de la protection biologique des cultures

Aujourd’hui, Koppert présente plus de 250 produits, dont la pollinisation avec des bourdons qui représente 14% des ventes, les macroorganismes qui représentent 44%, les microorganismes qui représentent 26%, et les produits et techniques associés qui représentent les 15% restants.

Ainsi, l’entreprise s’impose comme leader mondial sur le marché, et a remporté de nombreux prix pour ses produits qui partagent un seul et même objectif depuis 40 ans : avancer vers une agriculture 100% durable !

40 années célébrées avec les collaborateurs et clients

Pour célébrer les 40 ans de Koppert France, l’entreprise a organisé une série de trois évènements régionaux, dont un à Orgon au début du mois d’octobre, avec ses collaborateurs, clients, partenaires techniques et commerciaux. Durant cet événement, Henri Oosthoek, fondateur de Koppert France et Board advisor, et Michel Allene, ancien directeur de Koppert France, qui ont partagé leurs expériences Koppert des années 80 et 90.

Les invités ont pu profiter d’une rétrospective sur les 40 dernières années de succès et de croissance, des vidéos inspirantes, des innovations
présentées en avant-première, des photos et un cocktail dînatoire.

Une nouvelle équipe de Top Management

En plus de fêter les 40 ans de sa filiale française, Koppert a annoncé le renforcement de son équipe de direction et l’introduction d’une nouvelle équipe de direction mondiale. L’objectif du groupe est d’atteindre une croissance mondiale accrue et de maintenir son rôle de leader dans l’industrie.

Ainsi, le conseil exécutif se compose désormais de René Koppert, PDG, Martin Koppert, directeur commercial, et Erik-Jan Verdegaal, directeur financier. Ils sont accompagnés d’une équipe mondiale de direction qui est chargée de stimuler la croissance, d’optimiser les processus et d’améliorer l’orientation client dans différentes régions du monde. René Ruiter est le directeur Amérique du Nord et Asie-Pacifique et Europe, Moyen-Orient et Afrique, Gustavo Hermann et Danilo Scacalossi Pedrazzoli sont les directeurs Amérique du Sud, Peter Maes est le directeur Transformation, Adriana Boock la directrice Marketing, Sjoerd van der Ent le directeur Innovation et Peter Couwels le directeur des opérations.

« Avec ces changements, nous sommes bien placés non seulement pour renforcer notre position actuelle sur le marché, mais aussi pour assurer une croissance future en étroite collaboration avec nos clients », conclut René Koppert, PDG.

Erik-Jan Verdegaal, René Koppert, et Martin Koppert.

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