9 mai 2025 |

Ecrit par le 9 mai 2025

Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, fête ses 50 ans cette année. L’occasion de revenir sur cinq décennies d’innovation et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.

Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer constamment ces 50 dernières années. En 2022, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 346M€.

« Aujourd’hui, Pellenc est un modèle unique dans son secteur », affirme Simon Barbeau, directeur général du groupe. Cela s’explique par sa large gamme de machines, équipements et outils, mais aussi par sa double casquette. Le groupe est à la fois constructeur de ces équipements, outils et machines, mais aussi distributeur. Ce qui en fait le leader de son secteur et lui permet de rayonner à l’international, qui représente deux tiers de son chiffre d’affaires.

De la viticulture à la viniculture, en passant par l’arboriculture

En 1973, tout commence avec la taille de vigne. « La viticulture est la colonne vertébrale du groupe, c’est le tronc de tout son développement », explique Simon Barbeau. Les équipements pour la taille vont être complétés par le sécateur hydraulique en 1976, puis électrique en 1987, puis par la machine à vendanger en 1993.

D’autres secteurs sont ensuite venus s’ajouter tels que l’arboriculture en 1982. La maîtrise de ce nouveau secteur d’activité a permis d’adresser toutes les problématiques de récolte, notamment celle des olives avec la pince vibrante, puis avec la pince vibrante montée sur buggy en 1992, et la machine à vendanger pour les olives depuis 2010. « Comme pour la vigne, notre objectif était d’apporter des solutions technologiques de premier plan pour les oliveraies en termes de performance et de qualité de récolte », ajoute Simon Barbeau.

2014 représente une année importante pour le groupe qui ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Pera, spécialisé dans la fabrication de matériel de cave. Pellenc s’ouvre donc à la viniculture. « On a créé ce trait d’union entre la vigne et la cave pour être capable de pouvoir adresser les problématiques de l’ensemble de la filière avec une gamme complète (pressoir, grattoir, filtration, etc) qui permet de répondre aux enjeux des grosses caves coopératives comme des caves particulières », explique le directeur général du groupe.

©Pellenc

Améliorer la productivité et baisser la pénibilité

Depuis 2001, le chiffre d’affaires a été multiplié par huit. Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. « Le groupe est conscient des enjeux climatiques, technologiques, et des enjeux des clients, affirme Simon Barbeau. On est toujours en train d’évoluer et de se réinventer. » Ainsi, depuis 50 ans, le groupe est en constante évolution, tout en gardant un objectif en tête : optimiser le travail de ses clients tout en leur facilitant au maximum la tâche.

Par exemple, pour accompagner les clients qui ont besoin de plus en plus de faire des récoltes de nuit, Pellenc a travaillé sur des machines avec conduites intuitives, des caméras à vision nocturne, etc. Ce qui permet au client d’amener au chai une vendange fraîche, pas oxydée, et surtout en toute sécurité. Le gain de temps et d’énergie est ainsi primordial. La taille rase de précision (TRP) fait partie des innovations de Pellenc qui ont révolutionné le monde viticole. « C’est une innovation majeure pour la taille puisqu’on passe d’une soixantaine d’heures de taille à une dizaine d’heures entre la TRP et la retouche manuelle », développe Philippe Astoin, directeur Division Agricole du groupe.

La technologie au cœur de l’innovation

De nos jours, la technologie prend une grande place dans l’innovation. Le groupe Pellenc a notamment lancé la plateforme Pellenc Connect il y a deux ans qui permet un suivi de flotte afin d’être dans l’anticipation. « On n’attend plus qu’une panne apparaisse pour réparer, on essaye de prévenir les coûts d’entretien », explique Philippe Astoin. La plateforme permet également la cartographie, c’est-à-dire d’obtenir un ensemble de données qui permet de prendre des décisions agronomiques.

La technologie prend aussi de plus en plus de place au niveau des machines du groupe. En 2024, le robot RX-20 sera présenté au Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-legumes (Sitevi). Ce robot devrait effectuer les tâches répétitives telles que le désherbage, de jour comme de nuit, avec une autonomie de 13h à 20h. « On pense qu’il va rapidement devenir le meilleur compagnon du viticulteur », affirme Philippe Astoin.

©Pellenc

Un projet d’entreprise pour se réinventer

À l’occasion de ses 50 ans, le groupe a décidé d’établir un projet d’entreprise basé sur trois axes :

  • La diversification avec des solutions complémentaires pour la viticulture comme l’acquisition de Pera en 2014, le robot RX-20 en 2024, et de nouveaux équipements dans les prochains années pour répondre aux besoins des clients qui souhaiteront produire de nouveaux vins peu ou pas alcoolisés par exemple. Le groupe va également continuer à diversifier ses outils. Ce sont d’ailleurs 7 à 8% du chiffre d’affaires qui sont réinvestis dans la recherche et le développement pour permettre cette diversification.
  • L’excellence opérationnelle qui passe par le renforcement de l’équipement industriel, pour lequel 10M€ ont été investis en 2022. Le groupe se veut intarissable sur les dimensions sécurité, qualité, coût, et service client. Pellenc souhaite également amener des innovations plus rapidement sur le marché.
  • Pellenc se veut une entreprise durable. Quatre de ses produits ont déjà le label ‘Longtime’ qui certifie leur durabilité. Le groupe est conscient qu’il faut aller plus loin en termes d’engagement RSE, sur la réduction de l’empreinte carbone (sur les produits et sur les usines), sur les consommations d’énergie et d’eau, sur la réduction des déchets, et sur le cycle de vie des produits. Pellenc travaille d’ailleurs sur des solutions de reconditionnement de ses produits.

Les années à venir

Si pour le moment, le groupe n’observe pas de difficulté de recrutement, puisque ce sont 200 à 300 personnes qui intègrent Pellenc chaque année, l’entreprise prend au sérieux les potentielles difficultés qui pourraient se présenter dans le futur. Pellenc se veut attractif et un espace d’épanouissement pour les collaborateurs.

« 2023 n’a pas été une très bonne année en termes de vente de machines, explique Philippe Astoin. Le marché baisse car les clients se sont bien équipés ces dernières années, le coût de machines a augmenté, tout comme la durée des financements, et les taux d’intérêts sont plus élevés que les années précédentes. » Cette tendance ne s’applique pas seulement à Pellenc, mais a été observé à travers le monde. Si Pellenc n’était pas forcément préparé à vivre une année comme celle-là, le groupe se dit être prêt pour 2024. « Il faut s’attendre à une année similaire », conclut Philippe Astoin. D’ici 2027, Pellenc espère 30% de croissance. Pour le moment, le groupe se dit confiant sur le développement, malgré les conditions de marché actuelles.

©Pellenc

Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

En 20 ans, l’Arbre vert s’est fait un nom et une place de choix dans les produits d’hygiène et d’entretien 100% nature et « Made in France ».

« Pour la 2e année consécutive, nous figurons en tête des marques préférées des Français » annonce, pas peu fier, Bruno Carnevali, directeur général de l’entreprise dont le siège est basé aux Taillades, au bout d’une longue allée bordée de platanes centenaires, dans le Moulin qui date de 1874 et qui a été acquis par la mairie en 1981. Ce sondage réalisé sur 1 300 marques entre le 2 et le 13 février dernier par l’Institut Opinionway a été fait auprès d’un échantillon de 4 900 répondants de plus de 18 ans.

Plus de 200 références
Créé en 1986, Novamex avait été repris dans les années 2 000 par un chimiste, Michel Leuthy qui l’a revendu en 2015 à Sodalis, un groupe italien. Avec d’un côté, le site de production de Saint-Benoît (proche de Poitiers, dans la Vienne) où travaillent 70 salariés pendant que, dans les Vaucluse, les Taillades (entre Cavaillon et Robion), accueillent une trentaine de collaborateurs, sans parler des commerciaux qui quadrillent infatigablement l’hexagone, ce qui correspond à un effectif de 107 personnes pour ce leader européen des produits d’entretien, mais aussi d’hygiène corporelle et de la maison, du bien-être, de la beauté, jusqu’aux soins aux animaux et désormais aux compléments de santé.

« Nous sommes devenus une référence sur les produits d’entretien ».

Marco Petrelli, PDG de l’Arbre vert

« En tout, nous totalisons plus de 200 références. Et un savoir-faire qui s’articule autour de 3 piliers fondamentaux ( 1 / l’environnement, 2 / la santé, 3 / l’efficacité – le prix). Chaque année, grâce à notre service Recherche et Développement, nous innovons et lançons de nouvelles gammes. En 2023, ce sont des dentifrices à large protection, notamment pour les 7-13 ans, les recharges pour les gels douches et les liquides de vaisselle, ce qui permet de réduire 70 à 80% de plastique. Nous avons également des shampooings solides qui, eux aussi, font reculer l’impact carbone sur la planète. Moins de poids, moins de semi-remorques, donc moins de pollution » ajoute Lisa Buono, la dynamique responsable de la communication.

Lisa Buono, responsable de la communication de l’Arbre vert, et Bruno Carnevali, directeur général, de l’entreprise dont le siège historique se situe toujours aux Taillades.

Le PDG, Marco Petrelli précise : « Ces 20 dernières années, nous avons significativement contribué à faire évoluer notre marché vers une offre économique accessible et efficace. Grâce à la valorisation que nous a apportée l’Ecolabel européen, nous sommes devenus une référence sur les produits d’entretien ». Avec également, des produits hypo-allergéniques respectueux de l’environnement pour toute la famille.

Ce qui fait une sacrée liste, un catalogue à la Prévert de produits et de senteurs : crème et gel douche, vanille, lait de coco, thé vert, parfum bergamote, fleurs d’oranger ou amande douce. Shampooing coton-litchi, miel-jojoba, pamplemousse, hibiscus ou tilleul. Douche solide argan et peaux sensibles, lait hydratant à l’huile de rose ou de coco et beurre de mangue. Pour les mains, déclinaison de savons doux au jasmin, de crèmes lavantes au parfum de pêche et de crèmes réparatrices au beurre de karité. Une gamme au monoï pour la douche, pour hydrater la peau ou nourrir les cheveux. Pour les chats et les chiens qui vivent avec nous : des produits qui ne provoquent ni éternuements, ni allergies, des lotions nettoyantes pour poils longs ou courts, pour éliminer poussières, impuretés, grains de pollen qui irritent les yeux et les oreilles de ces petites boules de poils.

1 Français sur 4
1 Français sur 4 utilise l’Arbre vert pour la maison, quel que soit le produit. Le nouveau gel lave-vaisselle « tout en 1 » sans phosphates ni phosphonates, des adoucissants, des détachants, des sprays, mais aussi des produits d’entretien d’antan, ceux qu’utilisaient nos grands-mères qui étaient naturels comme le savon noir, le savon de Marseille, le bicarbonate de soude ou le vinaigre blanc ménager 14° qui détartre.

Le siège de l’Arbre vert aux Taillades. L’entreprise n’a jamais aussi porté son nom.

Et pour être toujours à la pointe de ce que souhaitent les consom’acteurs, une ligne de compléments a été lancée. L’une offre un « coup de boost » vitalité, tonus, énergie avec de la gelée royale, de l’acérola, des acides aminés, du ginseng ou des vitamines. L’autre contribue à votre confort digestif avec des édulcorants apaisants à base de réglisse, de papaye ou de charbon végétal et du jus d’aloe vera. Pour contribuer au maintien d’une ossature normale, notamment pour les seniors, existe un complément alimentaire à base de vitamine D. « Avec ces nouveautés, nous apportons naturalité et bien-être au quotidien tout en respectant éthique et écologie » ajoute Lisa Buono. « Avec plus de 40 millions de produits fabriqués par an, nous répondons avec une marque qui conjugue qualité et efficacité » précise Géraldine Séjourné, directrice du marketing et de la communication. Il faut ajouter à cela la mise en place en 2018 d’une souffleuse qui met en forme les flacons de liquide vaisselle sur place. D’ici à la fin de l’année 100 millions d’unités de ce contenants permettront ainsi d’économiser 50 tonnes de CO2. Et il y aura 1 200 camions en moins qui circuleront sur les routes et autoroutes.

La marque totalise plus de 200 références : des produits d’entretien, mais aussi d’hygiène corporelle et de la maison, du bien-être, de la beauté, de soins aux animaux et désormais, des compléments de santé.

Pour son 20e anniversaire, L’Arbre vert, sort ces jours-ci « Mes éco-gestes au quotidien », un livre de 96 pages d’astuces et de conseils pour préserver la planète et faire des économies. Comme éviter les lingettes, programmer les appareils d’électro-ménager aux heures creuses, débrancher la box la nuit, opter pour les recharges, privilégier le séchage du linge à l’air libre et la douche au bain. Il est édité par Massin et on le trouve à la FNAC comme chez Cultura.

L’Arbre vert en chiffres
– 107 collaborateurs
– 200 références
– 1re marque sur le segment des « produits écologiques » en France
– 3e marque sur le marché des liquides vaisselle
– 1re marque écologique
– 75M€ de chiffre d’affaires en 2022
– + de 90% de produits fabriqués en France
– + de 1 900 tonnes de plastique économisées depuis 2006 grâce aux recharges


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

Créé en 2009 par Olivier et Rebecca Frisson, dans leur garage, le groupe cavaillonnais Média Son fête cette année ses 14 ans et inaugure par la même occasion ses locaux achetés en 2020. Une acquisition qui n’avait pu être célébrée jusqu’alors à cause de la crise sanitaire.

Ce sont plus de 200 personnes qui se sont rendus le 28 septembre dernier au siège du groupe Média Son, Route de Robion à Cavaillon, pour enfin inaugurer les nouveaux locaux de 1200 m² de l’entreprise, qui ont été acquis il y a deux ans et dont l’ouverture officielle était prévue le 16 mars 2020, la veille du premier confinement.

Deux ans de crise n’ont pas entravé la motivation et la passion des équipes du groupe. Le savoir-faire de mise en scène qui fait toute la différence en touchant la sensibilité et les émotions du public reste l’objectif principal. Aujourd’hui, le groupe comptabilise 8 salariés et 25 techniciens intermittents du spectacle, et réalise un chiffre d’affaires de 1,3M€.

Avec plus de 150 événements par an, locaux ou nationaux, le groupe Média Son est composé de l’agence de communication et d’organisation d’événements ABEE, mais aussi de ‘RMS La Radio’, créateur de radios automatisées et personnalisées pour les centres-villes, les concessions automobiles et même les stations de ski. Tout l’univers du groupe a été présenté lors de l’inauguration, notamment le son, la vidéo, les effets spéciaux, mais aussi la partie plus artistique avec des costumes, du spectacle, de la danse, ou encore des DJ.

V.A.


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

En 1983, le Vaucluse a été l’un des premiers départements français a créé son service d’archéologie après les lois de décentralisation. Le Département célèbre donc les 40 ans de ce service et propose deux jours d’animations au public à L’Isle-sur-la-Sorgue ces vendredi 6 et samedi 7 octobre.

Pour fêter son anniversaire comme il se doit, le Service d’archéologie du Département de Vaucluse s’est associé à la Direction du patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue. Le public sera donc accueilli à l’espace culturel Les Platrières pour découvrir l’histoire archéologique du département.

Au programme : le suivi archéologique des travaux du Théâtre d’Orange, les dernières études archéologiques du patrimoine juif de L’Isle-sur-la-Sorgue, l’exploitation de l’argousier à Pertuis, présentation de l’ouvrage ’40 ans d’archéologie en Vaucluse’, les premiers résultats des fouilles réalisées aux environs des Thermes du Nord à Vaison-la-Romaine, ou encore les recherches récentes sur la colline de Lampourdier à Orange.

Pour découvrir tout le programme en détail, cliquez ici.

Vendredi 6 et samedi 7 octobre. De 8h à 18h. Réservations au 04 90 16 11 81 ou par mail à l’adresse archeologie@vaucluse.fr. Espace Les Platrières. 36 Boulevard Paul Pons. L’Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

Il y a 50 ans naissait officiellement au château de Rochegude la Commanderie des Costes du Rhône. En 1973, une cinquantaine de vignerons réunis autour de Max Aubert décidèrent alors de reconstituer sous un seul vocable les confréries vigneronnes paroissiales du XIIIe siècle. Bien plus qu’une création, c’était une renaissance pour cette Commanderie désormais présente dans 11 pays.

A cette occasion, la Commanderie des Costes du Rhône a édité un ouvrage anniversaire intitulé ‘Jubilé d’Or : 1973-2023, 50 anniversaire’. Outre son historique, ce petit livre de 46 pages présente également le rôle de la commanderie ainsi que son essor à travers le monde. Aujourd’hui, elle est ainsi désormais présente à l’étranger depuis 40 ans avec une première baronnie fondée à Mussbach dans le Palatinat en Allemagne.
Depuis, 10 autres Baronnies portent les couleurs de l’Appellation à travers le monde : trois au Canada (Montréal, Québec et Drummondville), une en Suisse (Montreux), deux en Belgique (Liège et Gand), deux aux Etats-Unis (New York et Philadelphie), une en Corée-du-Sud (Séoul) et une en Chine (Shanghai). Ces dernières organisent toute l’année des manifestations qui mettent toujours à l’honneur les vins de l’Appellation.

7e mondial des Baronnies
 Pour ses 50 ans la Commanderie a aussi organisé cet été son 7e Mondial des Baronnies. A cette occasion, elle a accueilli une cinquantaine de commandeurs venus des quatre coins du monde. Le Mondial des Baronnies réunit, tous les 5 ans en moyenne, les Consuls et responsables des Baronnies étrangères et les membres du Bureau de la Commanderie pour des rencontres multiples qui permettent de resserrer les liens entre confrères et d’approfondir la connaissance des terroirs, des vins de l’Appellation, et des hommes qui les élaborent. Il permet de favoriser l’oenotourisme dans la région, en faisant découvrir des lieux où la gastronomie et les vins sont à l’honneur. Il sert aussi de formation continue pour le développement de l’image de la Commanderie à travers le monde afin d’en connaitre les règles, les rites et traditions pratiqués depuis sa création. Des documents pédagogiques sont édités à cette occasion.

2 parrains prestigieux pour le jubilé
Durant ces festivités, les membres de la Commanderie et des Baronnies mondiales se sont notamment rendus à Vaison-la-Romaine, à Avignon, à Sainte-Cécile-les-vignes ou bien encore au siège de la Commanderie situé au cœur du Château de Suze la Rousse. C’est d’ailleurs là que s’est déroulée la soirée du jubilé en présence de plusieurs invités d’honneur comme Philippe Guigal, directeur général et œnologue de la Maison de Côte-Rôtie Etienne Guigal fondée par son grand-père en 1946. Marraine de la soirée, la générale de brigade de gendarmerie Frédérique Nourdin, commandant en second de la Garde républicaine depuis 2020 (4e femme à devenir générale et 1re femme à ce poste) n’a pu finalement être présente.
Lors de cet événement, plusieurs nouveaux Commandeurs et Officiers ont été adoubés alors qu’une douzaine de personnalités d’univers différents ont été aussi intronisé. Ont été ainsi honorés six Chevaliers coréens, un Officier, René Marin et adoubés quatre nouveaux Commandeurs : Mireille Sbrascini, Larry Coia, citoyen américain, Hugo Veyrier, Sylvain Bertolini et Jocelyn Michel.
Puis les 12 chevaliers du 485° chapitre du Jubilé des 50 ans ont été intronisés. Ce sont Zhou Meifang, directrice de 3D Systems pour la Chine et Jacqueline Ginon, gynécologue puis vigneronne dans le Gard ainsi que Philippe Pellaton, président d’Inter Rhône, François Masson Regnault, œnologue et vigneron, Philippe Guigal, directeur de la maison E.Guigal, Christophe Hézard artisan et professeur, François Daout, ancien président de la Cour Constitutionnelle de Belgique, Hemant Ahlawat, Indien et codirigeant du Mckinsey Center de la santé en Europe à Zurich, Denis Guthmuller, président du syndicat général des Côtes-du-Rhône, Frédéric Sarkozy, créateur artistique et Pascal Broussard, restaurateur à Suze-la Rousse.

L.G.

Chapitre Rugby & Entreprises
Par ailleurs, la Commanderie et l’association P. Events, basée à Pierrelatte, vient de réunir des dirigeants d’entreprise drômoises et vauclusiennes à la Table du Moulin à Suze la Rousse, pour une rencontre autour de Thomas Lièvremont ancien joueur du XV de France (38 sélections, trois tournois des six nations dont deux grand chelem). L’occasion d’échanger sur le thème ‘L’engagement individuel au service du collectif’.


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

La Fête des 30 ans de la Confrérie des Taste-Fougasse aura lieu le 7 octobre à l’Hostellerie des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape.

C’est l’ancien maître nougatier de Sault, André Boyer, qui la préside aujourd’hui. Mais elle a été créée le 6 juin 1993 à l’initiative d’un couple de bons vivants, Cécile et Roland Vincent. Ce pianiste et chef d’orchestre (aujourd’hui 85 ans) est célèbre pour avoir composé nombre de tubes à partir des années 68 pour Michel Delpech (Chez Laurette, Pour un flirt, Les divorcés, Wight is Wight, Quand j’étais chanteur…), pour Dalida, Françoise Hardy ou Serge Reggiani, mais aussi Céline Dion (D’amour ou d’amitié).

« Au départ, explique André Boyer, il y avait une bande de copains, des avignonnais comme l’accordéoniste Alain Musichini et le chanteur Enrique (connu pour le générique de « Goldorak » en 1978) et qui travaillait pour le label de disques Eddie Barclay. Avec Roland, toujours prêt à faire la fête, ils se sont dit : ‘Si on faisait une chanson sur la fougasse et on l’entonnerait à la fin des repas ! Ce serait notre Ode à la joie à nous’. Sitôt dit, sitôt fait, c’est sur la grande Place de Sorgues qu’a eu lieu la 1ère fête de la confrérie. »

André Boyer découpe la Fougasse aux Grattelons qu’il sort du four © DR

« On était et on est toujours bénévoles. Avec comme moteur, le plaisir, l’amitié, la convivialité. Petit à petit, les Compagnons des Côtes du Rhône nous ont rejoints, on a fêté les vins primeurs ensemble en novembre aux Halles d’Avignon. Depuis, on participe régulièrement à la Fête de la Truffe ou au Salon de l’Agriculture, on quadrille le Vaucluse voire, quand on est invité, les Bouches-du-Rhône avec d’autres Confréries (du calisson, de la fraise, de la cerise, des Côtes du Rhône, du Ventoux, du Luberon) qui partagent le même goût des bonnes choses de chez nous, de notre terroir, de nos artisans, maraîchers, viticulteurs… » ajoute notre épicurien André Boyer. Mais André Boyer et ses copains ont aussi un cœur ! En 1997, avec les Taste-Fougasse et ses amis artisans de bouche, il avait confectionné un nougat qui a figuré dans le Livre Guinness des Records (12,45m de long et 4,45m de large). Il avait été découpé en petites portions et vendu au profit d’une association caritative.

« Des fougasses, il y en a pour tous les goûts » explique André Boyer qui, depuis qu’il a pris sa retraite de maître nougatier, a conçu un laboratoire de pâtisserie à la maison sur la route de Saint-Trinit à Sault. « La recette de base est la même (farine, eau, sel, levure, huile d’olive), après on peut en faire au romarin, aux lardons, au parmesan, au chèvre, au Roquefort, au jambon, à la tomate, c’est infini. »

Parmi les personnalités intronisées au long de ces 30 ans, le producteur de disques Eddie Barclay, avec qui travaillait Roland Vincent, Danièle Evenou et son mari Georges Fillioud, ancien ministre de la Communication de François Mitterrand en 1981, Véronique Sanson, Michel Delpech, le chansonnier Jean Amadou, le comédien Michel Duchaussoy, le spécialiste du berlingot de Carpentras, Serge Clavel, l’ancien chef des cuisines de la Préfecture de Vaucluse, Jean Farigoule, le traiteur de l’Isle-sur-la Sorgue, Yves Meffre, l’ancien maire de Ménerbes, par ailleurs heureux producteur au cinéma de « Emmanuelle en Thaïlande  » et de la série culte « Les bronzés », le MOF (meilleur ouvrier de France) du stuc à Mazan, Patrick Zambelli, ou encore Thierry Lagneau, le maire de Sorgues.

Le 7 octobre, la Fête des 30 ans de la Confrérie aura lieu à l’Hostellerie des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape. Réservation ouverte tant qu’il y a des places (www.chateaufinesroches.com).

« La Fougasse aux Grattelons »
(Chansons dont la musique est co-signée Roland Vincent / Alain Musichini et les paroles Cécile Vincent / Enrique Fort) :
Si les barbiers ont Séville et les divas l’opéra
S’il y a du soleil aux Antilles et de gros cigares à Cuba
Si Paris a la Tour Eiffel et Marseille sa Canebière
S’il y a de la bière à Bruxelles, le 22 est toujours à Asnières
De Cucuron à Montfaucon on nous prend tous pour des cons
De Velleron à Cucuron on nous gave de melons !
Mais qu’est-ce qu’il y a à Avignon de plus beau, c’est le pont !
Qu’est-ce qu’il y a à Avignon de plus bon, c’est le pont !
Mais non, grand couillon…
Y’A RIEN DE PLUS BEAU ET Y’A RIEN DE PLUS BON
QUE LA FOUGASSE QUE LA FOUGASSE
Y’A RIEN DE PLUS BEAU ET DE PLUS BON
QUE LA FOUGASSE AUX GRATTELONS…
Si les gondoles sont à Venise, les berlingots à Carpentras
Et si Big Ben a sa Tamise et les Basques la chistera
Si la Hollande a ses tulipes et l’Italie sa Tour de Pise
A Cogolin on fait des pipes, à Châteauneuf on intronise
De Roussillon jusqu’à Vaison, on taquine le bouchon
Et de Robion à Mormoiron, on est tous des gros cochons
Mais qu’est-ce qu’il y a à Avignon de plus beau, c’est le pont…. reprise !


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

A l’occasion de son 40e anniversaire, le Phébus du chef Xavier Mathieu à Joucas, propose une garden party ce dimanche 3 septembre ainsi que plusieurs autres grands rendez-vous gastronomiques débutant dès ce vendredi 1er septembre.

Après avoir déjà commencé à célébrer le 40e anniversaire de la création du restaurant Le Phébus à Joucas au printemps dernier, l’établissement étoilé du chef vauclusien Xavier Mathieu propose de nouvelles festivités ce week-end avec en point d’orgue une ‘Garden party’. Au programme de ce festival de l’épucurien, qui se déroulera dimanche de 3 septembre de 12h à 18h en partenariat avec www.l-epicurien.fr au sein de l’hôtel-Spa, une balade gourmande dans le domaine à la rencontre de producteurs et de vignerons partenaires du Phébus. A voir également, les démonstrations de cuisine de chefs maîtres cuisiniers de France, un défilé de mode, des spectacles de magie, des performances artistiques, un spectacle cabaret, présentation de voitures, live painting, groupe musical…

Cuisson en toute convivialité autour du brasero du Phébus à Joucas.

Côté gastro, cette journée sera aussi l’occasion de dégustations salées, d’animations culinaires, de ‘partage gourmand’, d’un repas assis autour de la fontaine et de la piscine, d’une farandole de desserts ainsi que d’une pièce montée réalisée par Philippe Parc (meilleur ouvrier de France Pâtissier). Dégustations sucrées et accords de vins et liqueurs, cafés et chocolats compléteront ce moment d’excellence où le blanc sera le ‘dress code’ de la journée (100€ par personne). Une journée qui s’achèvera avec le tirage au sort d’une grande tombola d’anniversaire ‘40 ans, 40 lots.’

10 mains de MOF
Auparavant, cette journée sera précédée le samedi 2 septembre par un ‘Dîner d’Epicure’ à 10 mains avec les meilleurs ouvriers de France. Après un champagne et un ‘live cooking’ d’accueil de Xavier Mathieu, Philippe Joannès (MOF Cuisinier 2000 ‘Société des Bains de Mer’ à Monte-Carlo) sera ensuite à la manœuvre en proposant un ‘Minute de rouget de Méditerranée, cromesti de pomme douce à l’anchois, cristalline de pissaladière tomate basilic’.
Suivra après Christian Têtedoie (MOF Cuisinier 1996 ‘Têtedoie’ à Lyon) avec ’Le homard bleu Breton et tête de veau, pomme de terre et gribiche à l’estragon’, son plat signature depuis 1987, Serge Chenet (MOF Cuisinier 1993 ‘Entre Vigne & Garrigue’ à Pujaut) avec une ‘Poitrine de pigeonneau des Corbières et céleri boudin d’abattis et mangue rôtie, jus aux fines épices’, une sélection de fromage de France (Vache – Brebis – Chêvre) de Josiane Déal (MOF Fromager ‘Lou Canestéou’ à Vaison-la-Romaine) avant de terminer avec une ’Truffe de Poire aux agrumes et Chocolat’ de Jean-Christophe Vitte (MOF glacier 2015 & Champion du monde des desserts).

A droite, le chef étoilé depuis 2001 Xavier Mathieu.

Menu signature du chef étoilé vauclusien
Au programme également, le menu signature de Xavier Mathieu à l’occasion des 40 ans du Phébus proposé ce vendredi 1er septembre. Au menu : Soupe au pistou. Tomates, haricots, ail et basilic… (tradition de la maison), Chimichurri de taureau de Camargue. Retour du désert de sel, La morue aux poireaux comme le faisait Mémé Rose, Tranche de courge confite et rôtie au romarin, Riz noir de Camargue soufflé au raifort et piment d’Espelette, Shooter de pression glacée d’absinthe des Alpes de Haute Provence, Daube de boeuf à l’Avignonnaise, Carottes rôties en purée et en salade à la coriandre, Fenouil de nos jardins de différentes manières et, pour finir, Curry jaune de coco aux chocolats grands crus, Le tout accompagné par la sélection de vins du sommelier.

L.G.

Le Phébus.
220, route de Murs. Joucas.www.lephebus.com. 04 90 05 78 83. lephebus@lephebus.com
Dimanche 3 septembre.
Garden Party. De 12h à 18h. Journée : 100€ par personne. Dress code : blanc.
Samedi 2 septembre.
Dîner d’Epicure. Menu en 5 services et 5 vins : 300€ par personne (vins compris).
Vendredi 1er septembre.
Menu signature 40 ans du Phébus. Menu à 220€ par personne (vins compris).


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

Il faut remonter à 1986 pour retrouver les premières démarches entreprises par les vignerons gardois en vue de l’obtention de ce label. « 27 ans de travail pour le décrocher, il en a fallu de la constance pour ne pas baisser les bras » commente Fabrice Verdier, président de la Communauté de Communes Pays d’Uzès.

Michel Souchon, le président de l’appellation, se souvient : « Notre région était couverte de vins de petites zones. Ensemble, dans les années 2000, nous avons décidé de simplifier les dénominations. Deux appellations ont été créées, Les Cévennes (en IGP) et le Duché d’Uzès qui avait pour vocation de devenir un VDQS (Vin Délimité de Qualité Supérieure), l’antichambre de l’AOC. Mais en 2007, patatras. L’appellation VDQS est supprimée lors de la réforme de la politique vinicole. Inlassablement, le syndicat des producteurs poursuit son parcours du combattant et dépose une demande d’accession à une AOP auprès de l’INAO (Institut national des appellations d’origine). Et le 19 juillet 2013, victoire. L’INAO donne un avis favorable et le décret est publié au Journal Officiel, il y a juste 10 ans ».

Le maire d’Uzès, Jean-Luc Chapon, ajoute : « Nous pouvons tous être fiers de cette reconnaissance d’un savoir-faire, d’une exigence, d’une qualité de travail de nos vignerons qui façonnent le terroir, le paysage et font monter en gamme nos vins ».

Michel Souchon, président de L’AOP Duché d’Uzès © Andrée Brunetti

Ici, la vigne cohabite avec les oliviers et les chênes truffiers sur des sols argilo-calcaires. Au départ, 130 communes sur 2 200 hectares étaient classées sur la zone d’appellation, des rebords de la Vallée du Rhône aux contreforts des Cévennes. Mais pour gagner en qualité, les producteurs ont répondu à un cahier des charges particulièrement strictes. Aujourd’hui, elles ne sont plus que 77 communes de Monoblet à l’ouest à Saint-Siffret à l’est, de Goudargues au nord à Gajan au sud, à figurer dans l’aire de production, après une sélection minutieuse des parcelles les mieux situées en coteaux caillouteux, avec une amplitude de 15° d’écart entre le jour et la nuit, le littoral et les collines.

Pour Luc Reynaud, vice-président de l’appellation : « Ce contraste climatique favorise la fraîcheur, la vivacité, la rondeur en bouche de nos vins. Nos blancs se démarquent par leur finesse, leur complexité. Les rosés sont frais, fruités avec une belle longueur et nos rouges accompagnent particulièrement bien les plats gastronomiques. Nous sommes une pépite parmi les vins des Côtes du Rhône. Et avec eux, nous allons pouvoir grandir, nous aussi. En plus, nous avons des rendements faibles pour une meilleure qualité : 55 hectolitres par hectare pour les blancs et les rosés, 48hl/ha seulement pour les rouges. Chez nous il n’y a que des assemblages, pas de monocépages. Pour les blancs : 40% Viognier – 30% Grenache blanc – 20% cépages complémentaires (Roussanne, Marsanne ou Vermentino, voire Clairette), pour les rosés : 50% Grenache noir – 20% Syrah – 30% cépages accessoires (Mourvèdre – Carignan – Cinsault), pour les rouges 40% Syrah – 20% Grenache noir, + le trio (Mourvèdre – Carignan –Cinsault) ».

Luc Reynaud, vice-président de l’AOP Duché d’Uzès © Andrée Brunetti

En tout, 1,2 million de bouteilles sont commercialisées, (53% rouge / 30% blanc / 17% rosé) soit 90% de la production avec, notamment une bouteille syndicale et son logo « Duché d’Uzès » incrusté dans le verre. Ici, pas de cubi et seulement 10% de vrac. Michel Souchon précise : « En 10 ans, la production est restée stable. On est passé de 9 300hl en 2013 à 10 700hl en 2022, + 10%, au profit des blancs, qui ont le vent en poupe, qui sont un atout indéniable de notre AOP. Notre objectif est d’augmenter la part du vrac et de développer notre notoriété à l’international, vers la Belgique cette année et le Royaume-Uni l’an prochain ».

2013-2023, pour marquer ces 10 ans, un évènement le 27 juillet : « La Guinguette des Vignerons » dans le cadre du magnifique Jardin de l’Evêché, une douzaine de vignerons dans les 3 couleurs pour une cave éphémère, 5 foodtrucks (fruits de mer – burgers – cuisine exotique – recettes italiennes – glaces & verrines) et un DJ pour animer la soirée jusqu’à 1h du matin.

L’appellation qui avait déjà lancé « La soirée vigneronne » pour la Saint-Vincent en janvier avec « Le week-end truffes », « Le vin Côté Cours » et sa balade gastronomique le jeudi de l’Ascension, « Uzès Danse » en juin, « La Foire aux vins d’Uzès» en août ne cesse de se réinventer.

De gauche à droite : Geneviève Caizargues, présidente de la Confrérie bachique du Duché d’Uzès, Michel Souchon président de L’AOP Duché d’Uzes, Jean Luc Chapon, maire d’Uzes et Fabrice Verdier, président de la Communauté de Communes Pays d’Uzes © Andrée Brunetti

Sur les 38 caves particulières et les 6 caves coopératives de l’appellation, 21 sont en agriculture biologique, 8 en conversion, 2 en Terra Vitis et 9 en Haute Valeur Environnementale, donc 91% dans une démarche environnementale. Les vignerons qui veulent faire connaître leurs vins, leur amour de la vigne et leur terroir sont dans une dynamique d’oenotourisme et vous attendent dans leurs caves et caveaux, domaines et maisons de négoce à Saint-Chapdes, Bourdic, Arpaillargues, Savignargues, Blauzac, Durfort, Fons ou Vézénobres pour vous faire découvrir le fruit de leur labeur et les accords parfaits mets-vins.


Pellenc invente et se réinvente depuis 50 ans

C’était le 30 juin dernier, au Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. Jérôme Mouret, le président de l’entreprise depuis 2001, avait organisé une « Journée spéciale 100 ans » pour les membres du personnel, leurs familles, les anciens chauffeurs, mécaniciens et carrossiers, mais aussi les clients. Au programme : balade dans le temps en calèche, en bus d’après-guerre, en navette électrique. Mais la météo en a décidé autrement. Avec les trombes d’eau qui se sont abattues toute la matinée sur le parc, le déroulé de la journée a été modifié à la hâte.

Accueillis à la sortie du parking campagnard de l’Arbousière par « Les Calèches de Mado » (basées à Maillane), les invités ont été tractés par les chevaux Vick et Vanda jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage. Dans la 1ère salle, historique en images des véhicules de transport depuis les années 20, Panhar-Levassor, autocar suisse de marque Saurer, puis Mercedes, Van Hool, Setra.

Les chevaux Vick et Vanda tractent les invités jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage © Andrée Brunetti

A côté, sur un panneau mural, est racontée la saga de cette entreprise née en 1923 aux confins des Bouches-du-Rhône et du Var, à Saint-Zacharie, avec Aloys Arnaud, patron du relais de poste qui transporte des sacs de courrier en jute vers Auriol et Brignoles. En 1936, son fils, Adrien achète la ligne Fontaine-de-Vaucluse / l’Isle-sur-la-Sorgue puis en 1938 la ligne Carpentras-Cavaillon-Marseille. 3ème génération avec le petit-fils, Gaby Arnaud, qui lui acquiert la ligne Carpentras-Avignon en 1950. Dans les années 60-80, la maison Arnaud Voyages développe ses activités touristiques, avec une soixantaine d’autocars et organise également des voyages en tant qu’agence.

En 2001, Gaby Arnaud confie les clés de l’entreprise à Jérôme Mouret « à condition qu’il la développe et surtout qu’il prenne soin du personnel ». En 2020, la flotte de 150 véhicules s’enrichit du 1er bus électrique et au printemps 2023, est inauguré le nouveau siège à Pernes-les-Fontaines.

Navette électrique © Andrée Brunetti

En quelques chiffres, la double activité transports / agence de voyage de cette entreprise centenaire, ce sont 160 collaborateurs, 4 millions de kilomètres parcourus, un chiffre d’affaires de 12,5M€, 3 millions et demi de voyageurs transportés par an. 3 500 élèves, écoliers, collégiens, lycéens par jour, des lignes régionales, avec des véhicules récents, sûrs, bien entretenus, confortables et accessibles aux handicapés. Principales destinations : vers l’Espagne, l’Italie, la Croatie, la Principauté d’Andorre. Avec les agences de l’Isle sur la Sorgue et Carpentras, sont organisés des voyages clés en main pour les groupes, les associations, les CE, avec un programme culturel, des visites de sites historiques, un itinéraire au cas par cas. Mais aussi des billetteries air-mer-chemins de fer. Arnaud Voyages propose aussi la location de véhicules pour 4 à 78 places, avec ou sans chauffeur, des navettes VIP pour « voyageurs d’affaires ».

Parmi les invités de ce centenaire, Serge Andrieu, le maire de Carpentras qui a souligné le rôle « D’aménageur du territoire de l’entreprise, qui relie les générations, qui relève le défi des mobilités douces avec les bus électriques et bientôt peut-être à hydrogène, qui préserve l’environnement ». Il a salué « Le travail acharné, la passion, le dévouement » de Jérôme Mouret et de son personnel. « Vous avez traversé 10 décennies, innové, pérennisé 100 ans d’action au service des voyageurs, vous êtes un modèle de développement, tout en humanité ».

Pierre Gonzalvez, président de « Vaucluse Provence Attractivité » a souligné cette « Institution historique de la locomotion, cet esprit de famille qui est la fierté de notre territoire ». Enfin, Jérôme Mouret a pris le micro. « Je suis très honoré de célébrer ces 100 ans, quel chemin parcouru, quelle richesse de l’hippo à l’électro-mobilité. Vous, les clients, chers voyageurs, vous êtes notre raison d’être, notre fierté. Nous avons su enrichir notre héritage, le faire prospérer. L’avenir, ce sont de nouveaux défis sociétaux, environnementaux, éco-responsables à relever avec la même détermination, la même passion. Grâce à votre soutien indéfectible, nous saurons évoluer, nous réinventer chaque jour ».

https://www.echodumardi.com/tag/anniversaire/page/3/   1/1