10 mai 2025 |

Ecrit par le 10 mai 2025

Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Ce mardi 13 juin, le Syndicat mixte du Scot (Schéma de cohérence territoriale) du bassin de vie de Cavaillon, Coustellet et l’Isle-sur-la-Sorgue a réuni les élus et techniciens du département de Vaucluse à la Fruitière numérique de Lourmarin pour célébrer le premier anniversaire de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) et faire le point sur l’année écoulée. Pour l’occasion, le spécialiste des questions de géopolitique du climat François Gemenne est intervenu sur le sujet du dérèglement climatique.

Le PCAET est un projet de développement durable porté localement à travers divers actions concrètes. Pour le Plan Climat Luberon Sorgue, cela se joue surtout sur un effort collectif. « On essaye de travailler dans l’intelligence collective pour avancer plus loin », a affirmé Fabrice Liberato, président du Syndicat mixte du Scot du bassin de vie de Cavaillon, Coustellet et l’Isle-sur-la-Sorgue.

En ce qui concerne ce bassin de vie, le Plan comptabilise 32 actions qui sont évaluées et renouvelées tous les six ans. Ces dernières devraient mener le territoire vers un objectif : devenir autonome d’ici 2050.

Un effort collectif au niveau local…

Afin de baliser le premier anniversaire du PCAET et remettre en lumière son importance, ainsi que l’importance des efforts collectifs, plusieurs intervenants ont pris la parole au cours de cette soirée. Dès son commencement, c’est le maire de Lourmarin, Jean-Pierre Pettavino, qui a donné le ton de ce premier anniversaire. « J’ai une bonne nouvelle pour mes collègues maires, c’est l’action au niveau local qui serait la clef de la réussite », a-t-il déclaré.

Un argument qui a été appuyé par François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique du climat, rapporteur du GIEC, président du conseil scientifique de la fondation de la nature et de l’homme, et auteur du livre L’écologie n’est pas un consensus. « Les territoires sont la clef de la réussite car c’est là que la contrainte peut devenir projet », a-t-il complété.

…mais aussi à un niveau plus large

Si les élus estiment que les actions pour pallier le dérèglement climatique commencent au niveau local, ils souhaitent tout de même de se faire entendre à un niveau plus large, notamment par l’État. Fabrice Liberato a d’ailleurs remercié Christine Hacques, sous-préfète d’Apt, pour sa présence lors de cette réunion anniversaire.

Ces actions plus large, elles passent également par la Fédération nationale des Scot. « Pour progresser, on réfléchit ensemble à l’aménagement des territoires en faisant des études à la demande des élus, a expliqué Stella Gass, directrice de la Fédération. On s’enrichit les uns des autres, donc on partage au maximum entre les territoires. » Toute l’année, la Fédération organise plusieurs webinaires sur divers sujets : le PCAET, les ressources en eau, la logistique dans les Scot, ou encore le projet alimentaire. Ces réunions sont disponibles en replay sur le site de la Fédération.

Salle comble pour écouter François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique du climat, rapporteur du GIEC, président du conseil scientifique de la fondation de la nature et de l’homme, et auteur du livre L’écologie n’est pas un consensus.

Le dérèglement climatique, une vérité qui n’est plus à prouver

D’après un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, 80% des Français se disent inquiets au sujet de la protection de l’environnement et du changement climatique. La question de transition écologique n’est donc plus sujette au débat.

En revanche, le concept du dérèglement climatique n’est pas encore tout à fait compris de tous. « Collectivement, on n’a pas encore vraiment compris ce qui se joue, a affirmé François Gemenne. On est dans une dynamique où on bat record de températures sur record de températures, on n’a pas encore réalisé que ce n’étaient pas des événements exceptionnels mais que c’est notre nouvelle normalité à cause du niveau de gaz à effet de serre qui ne fait qu’augmenter. »

Des efforts qui ne paieront pas dans l’immédiat

La vraie difficulté à laquelle les élus font face est celle de convaincre chacun de faire des efforts aujourd’hui afin que les futures générations vivent dans de meilleures conditions. « On sous-estime les ressources d’explication et de pédagogie qu’il va falloir pour expliquer cet effet ‘retard’ qui peut être démotivant car nous, nous ne verrons pas les températures baisser de notre vivant », a développé le spécialiste des questions de géopolitique du climat.

« Les effets du dérèglement climatique que l’on constate aujourd’hui ont été causés au XXᵉ siècle, voire au XIXᵉ siècle. »

François Gemenne

Ainsi, nous allons avoir tendance à croire que nos actions, que ce soit à l’échelle individuelle ou à celle du territoire, sont moindres par rapport à la largeur du problème. « Aucune action n’est inutile, tout ce qu’on va entreprendre vaut la peine d’être entrepris et va faire une différence », a déclaré François Gemenne. Le rapporteur du GIEC a aussi souligné l’importance de se donner une trajectoire, mais aussi de baliser la manière dont nous évoluons sur cette trajectoire, comme avec cette réunion anniversaire.

Avec les efforts viennent les contraintes

Si le dérèglement climatique n’est plus à prouver, selon certains élus du Vaucluse, il n’est pas une mince affaire pour autant. « Les efforts auront à court terme des impacts économiques et sociaux qui vont impacter nos vies et nos quotidiens, a expliqué Gérard Daudet, président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. Mais à long terme, ils pourront conduire vers une croissance plus verte. »

« On rencontre de nombreuses difficultés malgré toute notre bonne volonté », a ajouté Pierre Gonzalvez, président de la communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse. Même si l’effort se veut collectif, il est difficile pour l’Homme de le faire passer avant son propre confort et ses propres difficultés. Selon François Gemenne, il faut voir la lutte contre le changement climatique comme un projet de territoire qui nous implique tous, et pas comme une contrainte qui nous assomme.

Pour plus d’informations sur le Plan Climat Luberon Sorgue, cliquez ici.


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Cette année, la Fondation Blachère fête ses 20 ans. L’occasion de prendre un nouveau départ en déménageant de la zone industrielle d’Apt et pour s’installer dans un nouveau lieu davantage bucolique au cœur du Luberon : la Gare de Bonnieux. Encore en travaux, le nouveau centre d’art accueillera le public pour sa première exposition ‘Chimères’ le vendredi 30 juin prochain.

Au détour d’une petite rue à l’entrée de Bonnieux, tronçonneuses, ponceuses et rouleaux à peinture s’affairent à redonner un coup de jeune à l’ancienne gare de la commune. Pour cause, la Fondation Blachère a fermé les portes de son centre d’art d’Apt, où elle a œuvré durant les vingt dernières années, pour emménager dans un nouveau lieu. Ce dernier, encore en travaux, sera accessible au public dès le vendredi 30 juin.

« Ce nouveau lieu s’accompagne d’une nouvelle démarche, celle d’accueillir un public plus large, de touristes notamment, mais pas seulement, aussi de Vauclusiens qui aiment faire du tourisme local », dévoile Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation. La zone industrielle d’Apt n’étant pas idéale au niveau de l’emplacement, la Fondation cherche un nouveau centre d’art où poser ses valises depuis plusieurs années. La Gare de Bonnieux s’est libérée. C’est l’endroit rêvé.

Un nouveau lieu différent mais inspiré de l’ancien

S’il fallait oser s’aventurer dans la zone industrielle à Apt, la Gare de Bonnieux, elle, va être beaucoup plus commode d’accès. D’une part, elle est proche de la D900, qui relie Apt à Avignon, mais elle est aussi située à côté de la véloroute. Contrairement à celui d’Apt, le centre d’art de Bonnieux offre une vue imprenable sur la nature, au cœur du Luberon. Ainsi, la Fondation s’attend à recevoir un public assez diversifié.

« On va pouvoir toucher un public qui ne s’attend pas du tout à trouver de l’art contemporain africain ici. »

Christine Allain-Launay Blachère

« Le centre d’art d’Apt était très beau déjà, on s’en est inspiré, tout en voulant proposer quelque chose de différent », explique la directrice. Si à Apt, il n’y avait qu’une grande salle d’exposition, le nouveau centre d’art lui, en propose trois. La Fondation a désormais la possibilité de proposer différentes ambiances pour une même exposition. Le public pourra donc vagabonder parmi les œuvres dans un espace de 500 m2, c’est 80 de plus que l’ancien lieu.

3 millions d’euros. C’est la somme qui a été dépensée pour acheter la Gare de Bonnieux, mais aussi y faire les travaux. Une opération supervisée par l’architecte parisienne Zette Cazalas, du cabinet Zen+dCo. Ces travaux ont commencé en février dernier et devraient s’achever dans les prochaines semaines, juste avant l’ouverture officielle le 30 juin. Le public pourra alors retrouver ce lieu culturel incontournable du pays d’Apt.

L’un des deux bâtiments qui composent la Gare de Bonnieux, où seront exposées les œuvres. DR

Entre tradition et nouveauté

La Fondation renouvelle certains éléments de son ancien centre d’art comme son incontournable boutique d’artisanat africain. Deux grands voyages sont organisés chaque année pour découvrir un pays, acheter des pièces d’artisanat local, et nouer des liens avec les artisans de façon à pouvoir continuer à acheter chez eux. Cette boutique de commerce équitable n’a pas volonté à dégager du profit pour la Fondation Blachère, mais elle permet de soutenir les artisans africains et de faire vivre 150 familles en Afrique. La Fondation existant grâce à l’aide de Blachère Illuminations, il y aura forcément un coin pour les guirlandes. Les jardins, eux aussi, seront aménagés avec des sculptures.

Cependant, avec ce nouveau lieu, la Fondation souhaite également développer de nouveaux projets, toujours en lien avec la culture et l’Afrique. Pour l’instant, rien n’a été décidé mais l’organisme devrait se rapprocher du Département de Vaucluse et de la Région Sud afin de proposer de nouvelles activités culturelles au public au sein de ses espaces. Ce qui est certain, c’est que la Fondation Blachère va continuer de mettre l’art contemporain africain en lumière.

Une passion inchangée pour l’art africain

Une seule chose ne change pas entre l’ancien centre d’art et le nouveau : l’art contemporain africain. Jean-Paul Blachère, fondateur de l’entreprise Blachère Illuminations et de la Fondation Blachère, voyageait beaucoup en Afrique. Un jour, il est revenu inspiré d’une visite d’un atelier avec des artistes sénégalais et il a souhaité leur offrir un premier tremplin muséal en France. De là est née la Fondation Blachère, il y a 20 ans de cela.

Il y a deux décennies, il y avait cette volonté de promouvoir des artistes et jeunes talents africains sur la scène européenne. Aujourd’hui, cette volonté réside toujours, même si l’art contemporain africain a su se faire sa place depuis. « Mon père a été un précurseur, affirme la Christine Allain-Launay Blachère. Depuis quelques années, davantage de personnes s’intéressent à cet art. Le travail effectué avant cela est très valorisant aujourd’hui car on a plus de 2000 œuvres dans la collection. »

Un art qui parle à tout le monde

Avec ce nouveau centre d’art situé à Bonnieux, la Fondation Blachère espère toucher un public encore plus large. « L’art contemporain africain s’adresse à tous, pas besoin d’avoir les explications à côté comme on peut le voir dans la plupart des expositions parce qu’il y a un sens esthétique très fort, un message profond, et un aspect très authentique et sincère », développe la directrice.

« Nous ne sommes pas des intellectuels de l’art contemporain africain, on choisit les artistes et les œuvres avec le cœur et un peu par instinct. »

Christine Allain-Launay Blachère

Depuis la pandémie, la Fondation Blachère n’organise plus que deux expositions par an au lieu de trois. Pour chacune d’entre elles, elle souhaite créer une rencontre entre les œuvres, entre les artistes, entre les artistes et le public, mais aussi entre les émotions de chacun.

La Fondation ne compte pas élargir ses horizons et aller en dehors des frontières africaines. « C’est plus amusant de jouer dans un terrain de jeu contraint, que dans l’univers des possibles, qui, en matière d’art plastique, est vraiment immense », affirme Christine Allain-Launay Blachère. L’art contemporain africain restera donc l’ADN de la Fondation Blachère.

L’exposition inaugurale

Pour marquer le coup et inaugurer le nouveau centre d’art comme il se doit, la Fondation va proposer une nouvelle exposition intitulée ‘Chimères’, qui sera en place jusqu’au 18 novembre prochain. Une exposition inspirée par le premier prix de sculpture remporté par un artiste de la Fondation à la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou au Burkina Faso. Cet artiste, c’est Oumar Ball, qui a reçu le premier prix en 2021 pour sa sculpture ‘Chimère’, qui sera exposée à la Gare de Bonnieux dès le 30 juin.

« C’est une première exposition lourde de sens car en changeant de lieu, et plus généralement en faisant vivre une fondation, on court un peu après des chimères. »

Christine Allain-Launay Blachère

Vingt-trois artistes de tout le continent africain, dont sept qui sont en résidence, ont contribué à cette exposition en créant des chimères figuratives et d’autres plus conceptuelles. Parmi eux, des noms déjà connus de la Fondation comme Barbara Wildenboer d’Afrique du Sud, Joël Andrianomearisoa de Madagascar, ou encore l’artiste sénégalais Fally Sene Sowe.

Le public pourra ainsi découvrir les œuvres exposées dans trois salles. La première salle sera destinée aux grandes sculptures et installations, elle sera travaillée comme celle d’Apt, c’est-à-dire qu’on entre dans un bloc noir, seules les œuvres sont illuminées pour créer une ambiance très intimiste. La deuxième salle sera réservé aux peintures et photographies. Les œuvres de la troisième salle, à l’étage, seront quant à elles exposées à la lumière naturelle.

Affiche de l’exposition, avec l’œuvre ‘Chimère’ d’Oumar Ball.

Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Du 1er juin au 10 décembre 2023, le Centre culturel de Rencontre – Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon fête ses 50 ans.

La Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon, un lieu indiscipliné
Comme l’aime à le rappeler sa directrice Marianne Clévy, la Chartreuse est indisciplinée car il n’y a pas de discipline spécifique. « Il y a un champ du théâtre et des écritures, lui-même à l’intérieur d’un autre champ qui est celui du patrimoine et du tourisme, qui se situe lui aussi dans un autre champ qui est celui de notre histoire. Et c’est notre histoire que l’on raconte quand on raconte les 50 dernières années de la Chartreuse. » Pensé dès 1973 comme un lieu de rencontres et de résidences pour artistes, la Chartreuse est le Centre national des écritures du spectacle, un des lieux majeurs en France et en Europe de résidences consacrées à l’écriture dramaturgique. Il accueille près de soixante résidences par an, d’auteurs ou de compagnies.

Genèse d’un anniversaire
C’est un anniversaire certes mais c’est surtout l’histoire d’une trajectoire, d’un développement artistique et culturel, d’un lieu de mémoire à explorer. « L’évidence nous a conduit à célébrer cet anniversaire des 50 ans au-delà d’un simple hommage ponctuel et réducteur » souligne Marianne Clévy. Son enthousiasme et sa passion de découverte l’a amenée à proposer avec son équipe une série de rendez-vous de juin à décembre 2023 qui débuteront avec les « Nuits de juin » qui seront des moments inédits de création. Toutes ces propositions – en entrée libre – sont nées de rencontres, d’opportunité, de hasard et d’artistes qui ont bien voulu saisir le défi que leur lançait Marianne Clévy : redécouvrir un patrimoine avec curiosité et enthousiasme et faire de ces 50 ans un « chaudron actif ».

Du 1er au 4 juin, un temps fort de création : 2 expositions, une lecture musicale et une visite performance
« Il y avait des trésors, il était temps de les partager. La Chartreuse a quelque chose à nous dire, c’est un bien commun précieux ». C’est dans cet esprit de fidélité mais également de créations que se sont construits les dialogues et les partenariats afin de s’emparer et d’interroger un patrimoine incomparable.

Sous l’œil d’Alain Cavalier
« Sais-tu qu’Alain Cavalier est venu dans les années 50 photographier la Chartreuse quand elle était encore une ruine ? » Non. Marianne Clévy ne le savait pas et a saisi cette opportunité née du hasard de la conversation pour concevoir cette exposition avec Mohamed El Khatib. Ces photos sont un témoignage exceptionnel de la vie de village de la Chartreuse. Elles rappellent que la Chartreuse était un quartier du village de Villeneuve, habité par des familles modestes, un lieu communal.
La photo choisit pour la communication de ces nuits de juin – des enfants qui jouent avec une oie et un chat avec une vespa en premier plan – est un témoignage bouleversant.
Du 4 juin au 20 septembre 2023. Inauguration dimanche 4 juin. 12h.

JADE : Jadis, Aujourd’hui, Demain
« C’est vraiment l’histoire d’une trouvaille. Je suis allée dans les coffres de la Chartreuse et les coffres numériques. J’ai trouvé environ 18h de films : documentaires faits par le premier directeur de la Chartreuse Bernard Tournois, qui avait imaginé en son temps la Chartreuse comme un lieu qui pouvait à la fois et recevoir les plus grands et recevoir tout le monde mais aussi qui s’intéresse à son territoire, le Gard. Un Gard rural, ouvrier avec les mines d’Alès, à la frontière culturelle du Vaucluse, un lieu de patrimoine humain. Fin 70, il va à la rencontre des anciens dans les maisons de retraite d’Alès à Saint-Siffret, de Saint-Gilles à Lézan ou Sumène. Ils évoquent leur jeunesse, leur vie, le territoire entre les deux guerres. Je vois la couturière, je vois le forgeron, je vois cet héritage et je sais que c’est le moment de livrer cet héritage à l’occasion des 50 ans. Un héritage de fierté : fierté d’être paysan, d’être artisan, fierté de la langue et sens de la fête avec les banquets. » Une sélection d’environ 1h de vidéos thématisées : ruralité, place des femmes, de la famille, la fête, la transformation du métier.
Du 1er juin au 17 septembre 2023. Cette installation vidéo sera mise en scène et en performance par le metteur en scène Didier Ruiz lors de l’inauguration du 1er juin mais aussi les 13 et 16 juillet.

Hänsel et Gretel, la proposition lancée à Emma Daumas
« Je découvre qu’Anne Sylvestre, connue comme chanteuse populaire, est venue longuement en résidence à la Chartreuse. En 2000, elle y a travaillé à un opéra pour enfants : Hänsel et Gretel.
Nous retrouvons le texte qui est à la Bibliothèque nationale de France, et nous pensons qu’il faut qu’il y ait une artiste qui s’en empare. Et c’est Emma Daumas, auteur-compositeur-interprète et également grande admiratrice d’Anne Sylvestre qui répond à cette audacieuse proposition pour faire de ce texte complètement inédit une version contemporaine. Cette lecture musicale parlée et chantée avec Emma Daumas, Vincent Truel et Dizzylez sera éphémère.
Unique représentation. Vendredi 2 juin. 19h. Entrée libre sur réservation.

Ma visite avec…. Agnès Desarthe
En résidence à la Chartreuse, la romancière Agnès Desarthe sera notre guide, avec étonnement et fraîcheur, pour une visite performance le 1er juin.
Dès le 2 juin tous ceux qui viendront visiter la Chartreuse pourront suivre cette unique visite sur leur application mobile.

« Nuits de juin » du 1er au 4 juin 2023. Entrée libre sur réservation. La Chartreuse. 58 rue de la République. Villeneuve lez Avignon. 04 90 15 24 24. Programme complet et billetterie en ligne chartreuse.org


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

C’est en 1923 que le célèbre Corso de Cavaillon a vu le jour. Cette année, il fête donc son centenaire du jeudi 18 au dimanche 21 mai. Cet anniversaire spécial est l’occasion de revenir sur les temps forts de l’événement ces 100 dernières années.

Très attendu par les Cavaillonnais, et plus largement par les Vauclusiens, le Corso de Cavaillon revient ce jeudi 18 mai pour trois jours de fête, de convivialité, mais aussi de souvenirs des 100 dernières années. « Le Corso, ce sont des souvenirs d’enfance, c’est un moment d’émerveillement et de fête partagé. Le Corso, c’est une histoire cavaillonnaise unique en son genre », déclare Gérard Daudet, maire de la ville.

Entre fête foraine, cinéma en plein air, traditionnel défilé des chars ou encore concert… C’est un programme d’une grande qualité qui attend les Vauclusiens cette année, à l’instar des précédentes éditions.

Le défilé du centenaire

Pour cet anniversaire phare, l’association des Géants de Papiers, qui rassemble les constructeurs de chars, a sélectionné 10 des plus beaux chars du Corso depuis sa création pour le défilé du centenaire. Les constructeurs se sont inspirés des dessins et photos d’époque pour fabriquer ces 10 chars.

Pendant 1h30, les chars seront accompagnés d’artistes de rues et de fanfares. Ce jeudi 18 mai, le défilé, qui aura lieu à 15h, sera précédé d’un cortège de voitures de collection avec les 10 dernières reines de Cavaillon. Le défilé aura également sa version nocturne ce samedi 20 mai à 21h30.

Les ‘classiques’ du Corso

Le Cyclo Sport Cavaillon organise une nouvelle fois le Grand Prix de la Reine du Corso, dans le quartier de Vidauque, ce jeudi 18 mai de 8h à 13h. Une centaine de cyclistes sont prévus au départ.

Et comment évoquer le Corso sans parler de sa fête foraine ? Elle aura lieu du jeudi 18 au samedi 20 mai de 15h à 2h30 et le dimanche 21 mai de 15h à 20h sur les places François Tourel, du Clos et Roger Salengro. Machines à pièces, manèges à sensation, barbes à papa et autres sucreries en tout genre, il y en aura pour tous les goûts, et tous les âges !

Les nouveautés

Une des nouveautés cette année est le cinéma en plein air. Ce vendredi 19 mai, la Ville diffusera le film ‘The Greatest Showman‘ en partenariat avec les cinémas de Cavaillon à 21h sur le cours Gambetta. Quoi de mieux qu’un film qui raconte l’histoire d’un entrepreneur, interprété par Hugh Jackman qui va marquer la culture populaire et révolutionner le monde du spectacle pour représenter un événement comme le Corso ?

Cette année aussi, le Corso ajoute à son programme le concert du centenaire. Ce samedi 20 mai à partir de 20h, le grand orchestre de Laurent Comtat, ses 14 musiciens, chanteurs et danseuses, proposeront un voyage dans le temps mélodique, en reprenant les plus beaux titres musicaux des années 50 à nos jours.

Informations pratiques

Pour stationner avant de rejoindre les différents points du Corso, sept parkings sont à disposition du public, totalisant plus de 1000 places. Des panneaux aux entrées de ville indiquent en temps réel les places disponibles. Il existe également des places de stationnement le long des rues.

DR

V.A.


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Mercantour Events et AR Group ont été désignés pour la conception, l’organisation et l’aménagement des 70 ans de la Patrouille de France, qui auront lieu les 20 et 21 mai sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

Après avoir été l’aménageur des 60 ans de la Patrouille de France, la société d’organisation d’évènements Vauclusienne, Mercantour Events, a de nouveau été désignée par l’Armée de l’Air pour la conception, l’organisation et l’aménagement du village VIP à l’occasion des 70 ans de la Patrouille de France, qui auront lieu les 20 et 21 mai, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence où sont attendues 80 000 personnes sur les deux jours.

Mercantour Events s’appuiera sur AR Group, sa société sœur dans la logistique et l’aménagement évènementiel. Tous les métiers portés par les marques d’AR Group seront mobilisés pour le montage du village VIP, constitué de 7 implantations sur 1 400m2, et la gestion des différents espaces. Au total, 60 personnes seront mobilisées pendant 6 jours.

J.R.


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Déjà 40 ans que Xavier Mathieu, le chef étoilé du ‘Phébus’ met toute son âme dans la cuisine pour le plus grand bonheur des gourmets.

A 16 ans, une rencontre a changé sa vie, lui qui n’était pas bon élève à l’école. Roger Verger, le patron du gastronomique ‘Moulin’ à Mougins, est en vacances à Joucas, entre Gordes et Roussillon où ses parents sont installés et lui propose de faire un stage dans ses cuisines. Sa maman l’inscrit à l’Ecole Hôtelière d’Avignon et il peaufinera sa formation chez Joël Robuchon…
Voilà le début de carrière de Xavier Mathieu installé depuis les années 80 au milieu de 7 hectares dans le triangle d’or du Luberon. Depuis, il n’a eu de cesse d’embellir ce site classé ‘5 Etoiles’ Relais et Châteaux, entre pierres sèches, collines arborées, potager et gazon finement taillé et de rénover la trentaine de chambres, suites, villa cossue, piscines privatives, espace spa et fitness nature.

Priorité aux producteurs locaux
« Une étoile Michelin m’est tombée sur la tête en 2001 sans que je l’ai vraiment recherchée. Cette récompense, cette reconnaissance m’ont donné confiance en moi » explique le chef à la crinière d’argent. Il se fournit chez les petits producteurs du coin, à Coustellet, Méthamis, Robion, Ménerbes. Truffes, miel, aubergines, basilic, asperges, agneaux de Crau et de Sisteron, cochons du Ventoux.

Agnès et Philippe Geyres, oléiculteurs à Apt.

Certains étaient présents, jeudi soir, pour la soirée anniversaire. Par exemple, O comme olive, des oléiculteurs d’Apt, Agnès, Philippe et leur fils Victor Geyres. Ils ont 1 300 oliviers dans leur propriété pour des huiles d’olive bio aux senteurs d’artichaut, de citron, de romarin, mais ils pressent aussi dans leur moulin du Chêne à partir de 50kg Verdale de Carpentras, Aglandau pour une trituration personnelle des olives. Fanny Vayson, productrice de whisky au petit épeautre du Château du Barroux était là aussi pour faire déguster sa production issue d’un alembic de 1928 qui préserve les arômes de la petite céréale du Plateau de Sault.

Romain Rézeau du Domaine des Peyres à Robion.

Les vignerons du Domaine de la Citadelle à Ménerbes, créé par Yves Rousset-Rouard, heureux producteur de cinéma (‘Emmanuelle’, ‘Les bronzés font du ski’, ‘Le Père Noël est une ordure’…) et ancien maire de la commune, ont présenté quelques bouteilles issues des 45 hectares de leurs vignes, notamment un blanc à base de Roussanne, Marsane et Rolle. Romain Rézeau du Domaine des Peyres à Robion proposait des vins dans les trois couleurs, blanc, rouge, rosé qu’il exporte aux Etats-Unis, au Canada, en Corée du Sud, à Taïwan, en Europe et bientôt à Malte. Quant au rabelaisien traiteur Pasqualino de Saint-Géniès de Comolas dans le Gard Rhôdanien, il proposait son carpaccio et ses pâtes aux truffes italiennes et à l’huile d’olive.

Pascal Cuozzo du traiteur Pasqualino.

40 ans d’aventure familiale
Après que les nombreux invités ont dégusté vins et mets sur les terrasses avec vue à couper le souffle, le maître des lieux a fini par prendre un micro et la parole entouré de sa maman, sa femme, son fils et de ses amis de la première heure. « Résumer 40 ans en quelques minutes, c’est d’abord parler d’une aventure familiale. Je voudrais vous remercier, vous tous qui m’avez fait confiance, m’avez aidé à grandir, m’avez porté à bout de bras. Je ne me serais jamais autant accompli que par ce métier. Je voudrais aussi rendre hommage aux deux femmes de ma vie, ma mère, une force de la nature et mon épouse qui me supporte au quotidien. Mon père, parti trop tôt il y a quatre ans, avait une âme d’artiste, il m’a inculqué des valeurs humaines. »

« Je suis fier d’enseigner à l’Ecole hôtelière d’Avignon. »

Xavier Mathieu

C’est au milieu de ses proches, dont son fils, sa mère et sa compagne, que le chef vauclusien a célébré les 40 ans de l’aventure familiale du Phébus à Joucas.

Xavier Mathieu insistera également sur la transmission qui lui tient tant à cœur. « Je suis fier d’enseigner à l‘Ecole hôtelière d’Avignon pour rendre aux jeunes un peu de ce qu’on m’a donné pendant ces 4 décennies. » Lui qui sublime les pâtes au pistou ou le carré d’agneau fumé au serpolet, milite aussi pour l’éthique dans les élevages et le bien-être animal. Il a récemment échangé avec un vétérinaire sur la qualité de notre alimentation quand elle provient d’animaux respectés jusqu’à leur dernier souffle.

Contacts : www.lephebus.com
phebus@relaischateaux.com
04 90 05 78 83


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Pierre Le Roy de Boiseaumarié. C’est le nom qu’a pris le Lycée Agricole et Viticole d’Orange à l’occasion de ses 75 ans, rendant hommage à celui qui est à l’origine du renouveau des appellations vitivinicoles en France.

Le Lycée Agricole et Viticole d’Orange, devenu le Lycée Pierre Le Roy de Boiseaumarié, a célébré ses 75 ans il y a quelques jours, en présence de Renaud Muselier, président de la Région Sud, Bénédicte Martin, vice-Présidente de la Région déléguée à l’agriculture, à la viticulture, à la ruralité et au terroir, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-Présidente de la Région déléguée à l’éducation, aux lycées, à l’orientation et à l’apprentissage, Yann Bompard, maire d’Orange, ainsi que de Brigitte Bouvier, directrice de l’établissement.

Pierre Le Roy de Boiseaumarié est l’homme à l’origine du renouveau des appellations vitivinicoles en France, il a notamment beaucoup aidé les viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape au siècle dernier. Il est le cofondateur de l’Institut national des appellations d’origine et de l’Académie du vin de France. Il a aussi créé le syndicat des vignerons des Côtes-du-Rhône. « Avec cette histoire si liée à notre territoire, j’ai souhaité en accord avec Monsieur le Maire, et sur proposition du Conseil d’Administration du Lycée que cet établissement porte le nom de Pierre Le Roy de Boiseaumarié, explique Renaud Muselier. C’est aussi un hommage nécessaire pour perpétuer la mémoire, et susciter des vocations chez nos lycéens. »

V.A.


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Le 3 janvier 2022, Cowool, la résidence qui allie coworking et coliving, ouvrait ses portes. Un an après, quel est le bilan ?

Cowool, c’est la résidence qui allie coworking et coliving, un concept inédit en Vaucluse. Situé 25 avenue Mazarin, l’espace de 4 500m2 comprend 98 « flex appartements », 17 bureaux privatifs, un open space de 280m2, un espace restauration de 160m2 et une multitude de services : espace fitness, espace gaming, studio audiovisuel, salle de cinéma, salon de lecture, atelier cuisine, boulodrome, potager… Tout cela mit à la disposition des « coworkers » et des « colivers ».

Ouverte depuis le 3 janvier 2022, la résidence, qui réinvente la façon de travailler, vient de souffler sa première bougie. L’occasion de faire le bilan de cette première année avec Anne Audrey Beraud, directrice du site avignonnais. « Le bilan va au-delà des espérances et des objectifs qu’on s’était fixé, explique-t-elle. On est fière d’avoir pu développer ce concept à Avignon ».

Elle poursuit : « que ce soit en termes de taux d’occupation, de communauté, de comment les personnes vivent le Cowool, parce que ça se vit, cela va au-delà de nos espérances ». Pour la directrice du site, cette première année est un succès : « on a rempli notre pari de pouvoir faire vivre cette résidence et que ça marche. On est super content parce que certains étaient sceptiques d’avoir un concept comme celui-ci à Avignon, parce qu’on se dit ‘Avignon ce n’est pas une grande ville’. Donc on est ravi de ces résultats ».

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Entre 85 et 95% de taux d’occupation

Avec un taux d’occupation qui oscille entre 85 et 95%, pour la partie coliving, l’objectif est atteint selon Anne Audrey Beraud : « on est monté en puissance. Tous les mois, on prenait au moins 15% de taux d’occupation. Maintenant, on sent qu’on a atteint nos objectifs, qu’on a notre rythme de croisière. Notre taux d’occupation oscille entre 85 et 95%, mais c’est constant ».

Sur sa partie coliving, la résidence propose des tarifs dégressifs. Ainsi, pour une durée de 6 mois, durée moyenne d’un séjour, le tarif est de 720€ charges comprises (eau, électricité, wifi), auxquels s’ajoute la taxe de séjour. Pour ce prix, le résident a accès à un appartement totalement équipés et à la quasi-intégralité des services de la résidence (espace fitness, gaming, jardin, boulodrome, etc.) hors parking (payant).

L’une des particularités de la location des « flex appartements » est la simplicité d’accès. En effet, aucun revenu, ni contrat de travail n’est demandé pour accéder à ces appartements design contrairement aux logements plus traditionnels, qui nécessitent l’élaboration d’un dossier. « On facilite l’accessibilité au logement », se félicite la directrice du site.

Concernant la partie coworking, là aussi, c’est un succès avec l’entièreté des bureaux privatifs occupés au mois de décembre 2022. « On est full également sur les bureaux. Après, l’open space reste complètement accessible pour ceux qui n’ont pas besoin de bureau », précise-t-elle.

Jusqu’à 17 nationalités présentes

Les colivers, nom donné aux personnes louant un flex appartement, représente 20% de la clientèle de Cowool Avignon. Une clientèle venue des quatre coins du monde : « ce qu’on a constaté, c’est qu’on a par moments 17 nationalités différentes : Brésil, Australie, Etats-Unis, Nouvelle Zélande… On ne s’attendait pas à avoir cette richesse en termes de culture et d’échange », explique Anne Audrey Beraud. « Ça va au-delà de nos espérances parce qu’on se posait la question de savoir quelle clientèle on allait recevoir et, c’est ce qu’on aime, c’est très éclectique ».

A l’inverse, sur la partie coworking, les 80% restants, la clientèle est majoritairement composée de Vauclusiens. « On va avoir des startups, des jeunes entrepreneurs, des sociétés », précise la directrice du site.

Ainsi, entrepreneurs, étudiants, cadres supérieurs, hauts dirigeants, nomades digitaux se côtoient et échangent au sein de la résidence, qui revendique cette mixité : « c’est ce qui est top. Un cadre sup. va pouvoir échanger avec un étudiant et un jeune entrepreneur actif avec un senior. C’est ce qui crée toute la richesse de Cowool. C’est génial cette mixité, ce lien social avec des profils de client qui ne se seraient jamais parlé ou rencontré », explique Anne Audrey Beraud.

Un concept ancré localement

« L’intérêt de Cowool est de pouvoir s’appuyer sur les forces vives du territoire », explique Anne Audrey Beraud. Composé d’une équipe de quatre personnes qui se consacrent entièrement au bon fonctionnement de la résidence, le site fait appel à une dizaine de prestataires locaux qui s’occupent notamment du ménage, de la technique et de la cuisine. La résidence, qui souhaite aller encore plus loin en 2023, est également en partenariat avec « Semailles », l’association maraîchère de réinsertion qui se situe sur la ceinture verte.

« Je ne peux pas encore tout dévoiler, mais on veut s’inscrire dans la synergie du festival. Là, on y travaille, on a des pistes, on a plus que des pistes… On veut vraiment s’inscrire dans le territoire et s’appuyer sur tout ce qui se fait localement », explique la directrice du site, qui reste évasive sur le sujet. Alors, animation(s), Tiers-lieu ? Il faudra attendre l’été pour découvrir cela.

En plus de vouloir s’inscrire dans la synergie du festival, la résidence souhaite poursuivre les animations déjà mises en place au cours de la première année : « les animations sont hyper importantes chez nous. En septembre, on a fait des lives musicaux. Pendant 3 jours, on a fait un petit festival électro. En décembre, on a fait un atelier bûche et un petit marché Noël ».

Le « Christmas Food village » a réuni tous les jeudis de décembre quatre artisans qui venaient présenter leurs produits : « on a été hyper étonné, ça a beaucoup plu à nos Cowooler ».

Les prestataires employés par Cowool assurent notamment l’espace restauration © Morgan Palun.

« Ça avance comme les investisseurs le souhaitent »

Cowool Avignon a été pensé comme un pilote : « c’est hyper formateur, on découvre, on test et ça, c’est génial » s’enthousiasme la directrice. Depuis quelques mois, une autre résidence a ouvert ses portes à Cergy et d’autres ouvriront prochainement à Grenoble, Lille et Toulouse, où deux résidences sont prévues. « Le développement est bien lancé, ça avance comme les investisseurs le souhaitent », poursuit Anne Audrey Beraud.

Chacune des nouvelles résidences bénéficiera des enseignements tirés de celle d’Avignon. « Je ne dirais pas qu’on a eu de gros échecs. On n’a pas eu de grosse désillusion, ce sont plutôt des rajustements. Ce qui va être intéressant avec le développement de Cowool, c’est que ça dépendra du marché des uns et des autres ». Le Cowool Avignon bénéficie de la saisonnalité forte du festival, là où celui de Cergy est entouré d’un vivier d’entreprise qui crée de l’intérêt et du tôt d’occupation.

Si chaque Cowool est unique, une chose est essentielle et doit se retrouver dans chacune des résidences selon la directrice du site d’Avignon : l’esprit. « Ce qui m’a vraiment frappé, c’est l’esprit Cowool, le mindset, la communauté. Vous avez des relations avec vos clients qui sont tellement plus profondes » confie la directrice du site. « En un an, si j’ai une chose à retenir de Cowool, c’est ça, c’est cet esprit ».  

Le bilan de la première année d’existence de Cowool Avignon dépasse donc les attentes de sa directrice, reste à voir si le succès sera également présent pour les autres sites qui ouvriront prochainement.


Plan Climat Luberon Sorgue : « tout va se jouer aujourd’hui avec nos actions »

Premier examen de France et symbole du passage à l’âge l’adulte, le fameux papier rose célèbre ses 100 ans.

La dénomination « permis de conduire » naît le 31 décembre 1922, il y a 100 ans exactement. Le permis succède alors au certificat de capacité, instauré pour circuler en véhicule à moteur à Paris puis sur l’ensemble du territoire.

Depuis, si son appellation n’a pas changé, son apparence comme l’étendue des connaissances qu’il sanctionne ont en revanche bien évolué en un siècle. Le fameux papier rose à trois volets a laissé place à un format plus petit, rigide, commun à tous les pays de l’Union Européenne. Le contenu, lui, s’est considérablement enrichi pour accompagner la codification toujours plus précise de la route, l’évolution des mobilités, des comportements des conducteurs, des caractéristiques des véhicules et des infrastructures.

Le permis se décline à présent en différentes catégories en fonction des types de véhicule, prend en compte la spécificité des conducteurs novices, intègre de nouveaux modes d’apprentissage et inclut dans son enseignement l’attention à porter aux autres usagers à commencer par les plus vulnérables.

En un siècle, le permis de conduire a su épouser la mutation d’une société de plus en plus sensible au caractère inacceptable de la mortalité routière. En témoigne sa transformation en un permis à points, le 1er juillet 1992, pour responsabiliser les conducteurs, afin qu’ils évitent l’infraction et sa récidive.

En 2021, 82,9% des conducteurs disposaient de 11 ou 12 points, preuve d’une adoption massive d’une conduite responsable.

J.R

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