2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

L’ONF lance un appel aux dons pour reconstituer le massif de la Montagnette

En juillet dernier, 1525 hectares du massif de la Montagnette dans les Bouches-du-Rhône, dont 889 hectares de forêt publique, ont été ravagés par les flammes. Aujourd’hui, l’Office national des forêts (ONF) lance un appel aux dons afin de reconstituer la forêt.

Le 14 juillet dernier a été marqué par le départ d’un terrible incendie qui a ravagé plus de 1500 hectares du massif de la Montagnette, ce qui représente plus d’un tiers de sa surface totale. Pendant plusieurs jours, ce sont plus de 1000 de pompiers qui se sont mobilisés pour empêcher les flammes de progresser.

Si certains proposent des solutions et demandent plus de moyens pour mieux lutter contre les incendies de forêt, comme c’est le cas de Jean Mangion, président du Parc naturel régional des Alpilles, ou du sénateur Jean-Baptiste Blanc, l’ONF, de son côté, lance un appel aux dons afin de reconstituer la forêt de la Montagnette. Ce projet, mené par l’ONF Midi-Méditerranée en collaboration avec les propriétaires forestiers et les collectivités, va voir le jour très prochainement et devrait se poursuivre sur les années à venir.

Une biodiversité ébranlée

Le massif de la Montagnette est l’un des plus fréquentés par les habitants du Nord des Bouches-du-Rhône et de l’agglomération d’Avignon. Et pour cause, la partie de la forêt incendiée recelait une grande biodiversité avec une flore riche et variée et surtout des espèces d’intérêt patrimonial telles que le dipcadi tardif, le corisperme de France, le crépide de Suffren, ou encore l’hippocrepis ciliata. Certaines de ces espèces sont même protégées.

Bien évidemment, qui dit flore dit faune. Si la première a été ravagée par les flammes lors de l’incendie, la seconde n’a pas été épargnée puisque certains insectes, souvent invisibles, mais pourtant essentiels à l’épanouissement de la biodiversité, trouvent refuge dans les espèces végétales. Des espèces animales protégées se cachent également dans le massif comme le guêpier d’Europe, un oiseau qui appartient à la famille des Méropidés, et la chouette chevêche.

Trois étapes de reconstitution

Afin de reconstituer la partie du massif partie en fumée, l’ONF souhaite procéder à trois étapes :

-Tout d’abord, des études post-incendies devraient débuter d’ici quelques semaines, voire quelques jours. Ces études permettront de préciser les causes de l’incendie, de diagnostiquer l’état des écosystèmes, d’inventorier et de cartographier avec précision les milieux touchés, et de programmer tous les travaux nécessaires à la réhabilitation post-incendie.

-La seconde étape concerne les travaux d’urgence et de prévention de l’érosion. Les arbres qui ont été brûlés durant l’incendie seront exploités si c’est possible. Au cours d’un incendie, ce sont surtout les parties fines des arbres qui sont brûlées, les troncs ne se consument pas toujours, il est donc toujours possible de les exploiter pour en faire de l’énergie ou bien du bois de chauffage selon l’espèce.

-Enfin viendront les travaux de restauration du massif, qui comprennent eux-mêmes plusieurs étapes telles que l’accompagnement de la régénération naturelle, le recépage, les semis, la plantation, les actions de génie écologique, l’adaptation des infrastructures, les équipements d’accueil du public etc.

Pour faire un don au Fonds de dotation ONF ‘Agir pour la Forêt’ afin de participer à la reconstitution du massif de la Montagnette, cliquez ici.


L’ONF lance un appel aux dons pour reconstituer le massif de la Montagnette

Florine Clap ? C’est une réalisatrice et documentariste très connue d’Avignon, pour ses qualités personnelles d’écoute et de gentillesse et surtout pour la justesse de son travail. Son crédo ? Des portraits de personnalités inédites comme l’Homme aux cheveux rouges qui dépeint l’engagement de l’artiste peintre Boris Daniloff, ou encore de Folco, le petit avignonnais qui conçoit des villes et leurs fonctionnement dans leurs moindres détails, depuis qu’il sait marcher et qui adore le tramway et les trains ; à moins qu’il ne s’agisse de Elsa Elly, aide-soignante à domicile que l’on accompagne dans sa tournée quotidienne. Toujours des portraits sensibles et surtout sans retouches.

Aujourd’hui ?
Elle écrit une lettre que voici : «J’espère que vous allez bien. Je vous écris concernant mon projet documentaire sur le père Chave que je suis en train de finaliser. Le montage, actuellement en cours, prendra fin le 7 juin 2022, dans une semaine.  Il sera diffusé le 17 juillet en avant-première à 10h30 à l’Utopia d’Avignon (projection-débat en présence d’Olivier Py, directeur du Festival), puis le 24 juillet à 10h30 sur France 2 (dans l’émission Le Jour du Seigneur).»

Les ambitions du film,
«De ses débuts à son tournage récent (avril, mai 2022) et à son montage en cours, ont été celles d’une fiction autant que celles d’un documentaire ; et elles ont donc, dès son origine, porté ses besoins de financement à un niveau supérieur au coût moyen d’une réalisation télévisuelle de 26 min. Le producteur du film, le CFRT, nous a suivis, soutenus et accompagnés tout au long du processus pour que ce projet garde sa singularité. De même, les diffuseurs ont marqué leur soutien à nos choix de réalisation».

Exceptionnelles archives
«Cependant, l’introduction d’archives assez nombreuses (archives filmiques, photographiques et radiophoniques, notamment) et coûteuses (archives INA, archives de Radio Canada, réalisations de sociétés de production audiovisuelles…), ainsi que l’utilisation d’œuvres musicales au sein de la bande-son, entraîne un surcoût de cinq milles euros, que la production ne peut absorber à elle seule à ces quelques jours de la fin du montage.» 

Richesse documentaire
«Pourtant nous ne voulons pas renoncer à la richesse documentaire et esthétique, à la beauté visuelle et sonore, à l’apport narratif précieux de ces archives (et de ces pièces musicales), qu’il s’agisse de la captation du Prince de Hombourg réalisée par Georges Franju (avec Gérard Philipe au plateau et Jean Vilar à la mise en scène, en 1951), de journaux télévisés ou de documentaires donnant à sentir l’ambiance du Festival d’Avignon dans des décennies éloignées, ou de divers entretiens réalisés avec Robert Chave par Radio Canada en 1985, puis par RCF et par France Culture dans les années 2010.»

Besoin d’aide
«C’est pour cette raison que nous avons donc décidé de solliciter votre aide et de mettre en place cet appel aux dons en urgence, à l’heure du montage d’un film que nous ne voulons pas voir appauvri pour raison purement économique…»

Un Docu-Fiction
«Si vous souhaitez soutenir notre film, le choix de son sujet, celui de sa réalisation mixte (documentaire et fiction), enfin la mise en valeur d’archives majoritairement peu connues du public, vous pouvez faire dès maintenant un don déductible des impôts, vous permettant de nous aider à moindre coût : en effet, les dons au profit des associations ouvrent droit à une réduction de 66 % de l’impôt sur le revenu, pour un particulier, et à une réduction de 60 % de l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés, pour une entreprise. La campagne de financement est ouverte jusqu’au 7 juin 2022. Les noms des donateurs et des mécènes figureront dans le générique de fin.»

Les infos pratiques
Pour faire un don, pour le documentaire, contacter Jacques Hersant directeur de production au CFRT 07 78 79 20 19 j.hersant@ext.cfrt.tv

https://www.echodumardi.com/tag/appel-aux-dons/   1/1