6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

A l’occasion de la dernière assemblée générale de la CCI de Vaucluse qui vient de se tenir à la mairie d’Avignon, l’organisme consulaire a présenté un projet de navette fluviale sur le Rhône. Réuni en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon, cette présentation a aussi été l’occasion d’évoquer les enjeux de mobilité sur le territoire du bassin de vie d’Avignon.

« Beaucoup d’éléments économiques, politiques ou environnementaux actuels qu’ils soient nationaux ou internationaux, viennent troubler notre vision de l’avenir rendant très difficile toute prospective économique, a expliqué Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse lors de la dernière assemblée générale décentralisée de l’organisme consulaire qui vient de se tenir en mairie d’Avignon.
« La problématique des transports et des déplacements est à cet égard, un des enjeux majeurs des prochaines années », a poursuivi le président de la CCI avant d’annoncer que « la mise en place de navettes fluviales sur le Rhône au départ du port du Pontet pourrait représenter une nouvelle alternative à l’utilisation de la voiture individuelle sur des axes routiers saturés. »
Devant les représentants de la CNR (Compagnie nationale du Rhône) et Cécile Helle, maire d’Avignon, qui soutiennent l’initiative, Gilbert Marcelli a ensuite dévoilé un film de présentation du projet (à découvrir en fin d’article).

10 fois moins de CO2
Pour les différents intervenants, l’objectif serait de mettre en place cette desserte d’ici 2 ou 3 ans afin d’offrir des alternatives à l’automobile pour les déplacements quotidiens. Assurée par un bateau à propulsion électrique avec un départ depuis le port du Pontet où serait aménagé un parking relais, la navette desservirait ensuite les allées de l’Oulle puis le secteur de Courtine avant de rejoindre l’embarcadère de Villeneuve-lès-Avignon situé au pied de la tour Philippe-le-Bel.
D’une capacité de 50 passagers, cette navette devrait permettre d’émettre 10 fois moins de CO2 que des voitures individuelles.
« Nous pouvons peut-être également envisager de pousser un peu plus loin afin de desservir la gare TGV de Courtine », complète Gilbert Marcelli, qui ambitionne que la CCI 84 « démontre sa capacité à innover et à proposer des projets ambitieux et structurants pour le territoire en s’inscrivant notamment comme un partenaire des collectivités territoriales. »

Explorer de nouvelles pistes
« L’été que nous avons vécu nous a rappelé que nous sommes dans un monde qui se transforme très vite en raison du changement climatique », a insisté Cécile Helle, maire d’Avignon, devant les représentants du monde économique local.
« Devant ces phénomènes, poursuit l’élue de la cité des papes, soit on continue à ne pas prendre la mesure des choses et on va subir. Soit on prend les choses à bras le corps car l’attractivité de notre territoire passera par ces enjeux-là. Tous les projets doivent être marqués autour de ces thèmes environnementaux et de qualité de vie, surtout dans les villes de l’arc méditerranéen. Il nous faut nous réinventer de manière forte même si cela est difficile pour la mobilité. Et pour cela, il a plusieurs pistes à explorer, comme le fluvial avec ce projet de navette. »

« Il nous faut nous réinventer de manière forte. »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

Mais avant toute chose, comme elle l’avait fait dans nos colonnes en juillet dernier, Cécile Helle a rappelé qu’il était déjà nécessaire de savoir à quelle échelle nous devions penser la mobilité sur ce territoire. « Il faut aller bien au-delà d’Avignon, il faut raisonner sur l’ensemble du bassin de vie si nous voulons protéger la globalité de son territoire. Surtout si nous voulons limiter le trafic de transit des camions par exemple. »
Toujours côté mobilité, le maire d’Avignon dresse aussi un constat sans concession d’un tramway qui ne dessert pas de pôle d’emploi : « C’est unique en France », une sous-utilisation des transports en commun, l’urgence des nouveaux parking-relais : « nous ne pouvons plus attendre, 2 ou 3 ans maximum », le manque de TCSP (transport en commune en site propre) : « On y est pas encore »…
Cécile Helle reste cependant optimiste car il y a d’autres pistes à exploiter en terme de mobilité : le fleuve ; comme déjà évoqué, mais aussi le train dans « ce territoire à taille humaine et agile ».
« Avignon a la chance de se trouver au centre d’une étoile ferroviaire presque unique en France, insiste-t-elle. Et même si une nouvelle ligne TER vient encore de s’ouvrir avec Occitanie, nous n’avons pas tiré encore le plein potentiel de cette situation afin de renforcer notre attractivité. »
Cependant, le maire d’Avignon tempère aussitôt son enthousiasme pour le train : « encore faut-il que la SNCF soit attentive à la régularité de son offre. Il faut aussi que l’on se batte pour la réouverture de la gare du Pontet ou celle de Saint-Chamand. »
Même sentiment d’être pris de haut pour le maire d’Avignon lorsqu’elle porte le projet de gratuité de l’autoroute A7 entre Avignon-Sud et Avignon ou bien encore la création d’un accès autoroutier vers Cabannes (sur le modèle de celui de Piolenc). « Nous sommes allés rencontrer les responsables de Vinci avec Joël Guin, le président du Grand Avignon, pour évoquer la gratuité. » Elle n’en dira pas plus sur l’accueil qui leur a été réservé tant il semble avoir été méprisant pour des élus de la république.
« L’Etat, qui siège au sein de ces structures ou qui accordent les délégations, devrait faire entendre sa voix. Ce n’est pas normal, c’est ce que nous demanderons à la nouvelle préfète de Vaucluse.

« La LEO je n’y crois plus »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

Penser la ville autrement
L’urgence climatique pousse ainsi Cécile Helle à rappeler la nécessité « d’aménager la ville autrement que ces dernières années, que ce soit à Avignon ou tout son bassin de vie ». Et ce d’autant plus que « la voiture promeut un développement de la ville consommateur de foncier » et que la loi Zan (Zéro artificialisation nette) fera « qu’il y aura une concurrence sur le foncier qui va s’accroître dans les années à venir ».
Il faut aussi repenser les anciens projets en intégrant les réalités d’aujourd’hui comme pour la Leo (Liaison Est-Ouest) dont la deuxième tranche, après 25 ans de retard, ne semble plus adaptée pour le maire d’Avignon : « La LEO je n’y crois plus », reconnaît-elle alors qu’elle rappelle pourtant la nécessité vitale pour la cité des papes de disposer d’un contournement Sud d’Avignon. »

Une partie des élus de la CCI de Vaucluse lors de leur assemblée générale délocalisée dans la salle du Conseil de la ville d’Avignon

Priorité à l’apprentissage
Par ailleurs, cette AG de la CCI a été aussi l’occasion pour l’organisme consulaire vauclusien de signer une convention de partenariat avec Henri Lachmann, ex-PDG de Schneider electric, mais surtout président de l’association carpentrassienne ‘Un par un‘ dédiée à l’accompagnement des jeunes dans leur inclusion sociale et professionnelle.
Comme ils l’ont notamment fait avec Enedis Vaucluse, les représentants de ‘Un par un’ ont incité les patrons présents à lutter contre le chômage des jeunes.
« Nous sommes lanterne rouge du chômage des jeunes. J’encourage les entreprises à faire de la formation dans le cadre de l’apprentissage, martèle Henri Lachmann dont l’association s’occupe d’une centaine de jeunes et d’une cinquantaine sont placées. »
« Aujourd’hui, nous sommes à la recherche de main-d’œuvre, il faut l’accompagner, complète pour sa part Gilbert Marcelli. Nous sommes une ville sociale, il faut que là aussi nous changions nos comportements en matière de recrutement. »
Et finalement que ce soit en matière de recrutement des jeunes, d’aménagement de la ville ou de mobilité, le président de la CCI de Vaucluse assure « qu’il faut sortir par le haut et que la Chambre de commerce et d’industrie jouera pleinement son rôle de force de proposition et d’accompagnement des collectivités territoriales. »


CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

La fédération des acteurs de la prévention organise un World Café sur le thème ‘en quoi nos émotions peuvent-elles influencer la prévention ?’, le 28 septembre à Lyon. Parmi les participants à cette édition 2022, trois sont vauclusiens.

En 2018, la fédération des acteurs de la prévention (FAP) organisait, en partenariat avec préventica et l’agence nationale d’amélioration des conditions de travail (Anact), le premier Hackathon dédié à la prévention des risques professionnels et la santé au travail. Cette première session avait rassemblé plus de 70 participants.

En 2022, Préventica Lyon accueille à nouveau un challenge de 4h pour permettre à l’ensemble des acteurs de l’entreprise de croiser leur expérience et leurs idées pour creuser le sujet de la place des émotions dans la prévention.

Basé cette fois-ci sur le principe de world café, processus créatif qui vise à faciliter le dialogue constructif et le partage de connaissances et d’idées, la FAP réunira des acteurs venus d’horizons divers pour penser la question : en quoi nos émotions peuvent-elles influencer la prévention ?

Parmi les participants à cette édition 2022, trois Vauclusiens : Matthieu Petit, dirigeant d’EOSE à Carpentras, David Pesme, chargé de mission à l’Anact et Marion Nussbaumer, consultante relation d’aide et management.

Lancement d’un nouveau cycle d’apprentissage de la méditation
Après 15 ans dédiés à l’accompagnement des entrepreneurs et au développement du territoire, Marion Nussbaumer crée une offre de service visant à améliorer la qualité de vie des personnes, que ce soient des particuliers, des professionnels ou des dirigeants.

Ainsi, à partir du 5 octobre, Marion Nussbaumer lance un nouveau cycle d’enseignement de méditation de pleine conscience en groupe, à la péniche Althéa.

Basé sur dix séances, ce cycle d’apprentissage comprend les enseignements nécessaires à la pratique de la méditation et parcourt les exercices proposés dans les protocoles MBSR (soulagement du stress) et MBCT (prévention de la rechute en dépression).

Informations pratiques
Présentation du world café le 28 septembre lors du salon Préventica Lyon.

Début de nouveau cycle d’apprentissage de la médiation le 5 octobre, de 18h30 à 20h, à la péniche Althéa, chemin de l’Ile Piot. Inscription en ligne sur ce lien.

© DR

CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

Les matinées du mardi 2 au vendredi 5 août seront placées sous le signe de la photographie. La photographe Christine Cornillet vous accueillera pendant trois heures, de 9h à 12h, pour vous apprendre à capturer un instant comme les plus grands artistes.

Le mardi 2 août, la photographe vous fera découvrir les cinq grands types de composition à connaître, c’est-à-dire la manière dont sont disposés les éléments dans une photographie. Le mercredi 3 août sera consacré à la lecture des portfolios des stagiaires. Ce sera à eux de mettre leurs derniers clichés en avant. Le jeudi 4 août laissera place à l’éditing, à la sélection d’une série d’images dans l’objectif d’éditer une série qui a de la cohérence. Enfin, le vendredi 5 août, les stagiaires apprendront à réaliser des clichés inspirés du grand photographe franco-brésilien Sebastiao Salgado, dont les œuvres sont exposées jusqu’au 30 novembre au Palais des Papes.

Seulement cinq personnes sont admises par stage. Chaque stage est au prix de 45€. Pour trois minis-stages, il vous en coûtera 120€. Pour plus d’informations et pour réserver sa place, il suffit de contacter Christine Cornillet au 06 75 56 53 91.

V.A.


CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

Le concours Hair Artist Awards 2022 s’est déroulé le 22 mai au parc des expositions du Mans. Trois campus de l’université régionale des métiers et de l’artisanat de PACA étaient représentés par des apprentis participant à cet événement. Thibault Tixier, en cursus au campus URMA d’Avignon, s’est classé à la 5e place du palmarès final.

L’événement des ‘Hair Artist Awards 2022’, le rendez-vous annuel des professionnels de la coiffure, organisé par Raphaël Perrier, en partenariat avec l’organisation des ‘Meilleurs Apprentis de France’ (MAF), s’est déroulé le 22 mai au parc des expositions du Mans. 400 apprentis venus de toute la France ont fait le déplacement pour cet événement qui vise à valoriser les savoir-faire artisanaux.
Sur les sept campus de l’université régionale des métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur trois étaient représentés par des apprentis participant au concours, dont dix apprentis en cursus au campus URMA d’Avignon situé à Saint-Roch, le long des remparts. Thibaut Tixier, qui y effectue sa première année de Brevet professionnel coiffure, s’est classé en 5e position du palmarès final, dans la catégorie BP/BM/BTS.

Vedène et Le Pontet aussi à l’honneur
Originaire de Bretagne, c’est la première fois que Thibaut participait à un concours de coiffure. C’est après un bac professionnel en graphisme, qu’il s’oriente vers la coiffure. Aujourd’hui, il travaille pour le salon Addict Paris Coiffure, à Vedène. Son classement final lui a permis de ramener le trophée fabriqué par un artisan du Pontet.

« Faire un métier qu’on aime, c’est ça la plus belle richesse »

Valérie Coissieux

Valérie Coissieux, Présidente de la chambre des métiers et de l’artisanat de niveau départemental de Vaucluse et elle-même artisan-coiffeur, s’est rendue jeudi 16 juin au campus d’Avignon pour féliciter les apprentis de retour du concours. Elle a notamment salué Thibaut Tixier pour sa 5ème place au classement final.

« Un événement comme les ‘Hair Artist Awards’ est une expérience unique pour les apprentis qui y participent, explique-t-elle. C’est l’occasion de mettre à l’honneur leur formation, de se tester dans un contexte chronométré alliant stress et adrénaline, de se confronter à d’autres techniques… Lorsqu’on est chef d’entreprise, il y a de la compétition tous les jours, que ce soit pour relever les défis d’un monde qui se transforme vite, garder son attractivité en tant qu’employeur ou encore maximiser la consommation locale et artisanale. C’est pourquoi je suis convaincue qu’il est essentiel d’insuffler au maximum la notion de concours dans nos campus, de proposer à nos jeunes de participer au plus de concours possibles, pour les armer à leur future vie professionnelle ».

Le salon professionnel de la coiffure et de la beauté se tiendra à Paris les 10, 11 et 12 septembre à la rentrée 2022.


CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

C’est au Château des trois fontaines à Pernes-les-Fontaines que le Greta-CFA de Vaucluse a décidé de mettre à l’honneur le parcours de réussite de ses stagiaires et apprentis. En tout, entre les apprenants, les équipes pédagogiques, les entreprises et les partenaires plus d’une quarantaine de personnes sont montées sur scène pour présenter les parcours exemplaires réalisés dans le cadre des 124 formations proposées par le Greta-CFA 84.
De l’automobile à l’industrie, du tertiaire et tertiaire supérieur à l’hôtellerie-restauration, de l’industrie au médico-social, de l’hygiène-propreté à la sécurité en passant par les langues ou bien encore la maintenance et la logistique, près de 200 personnes ont assisté à la mise en avant de ces réussites de parcours d’insertion professionnelle.

« Un organisme de service public de formation aux services des entreprises. »

« Cette soirée des réussites, c’est aussi l’occasion de faire connaissance et de créer du lien avec les chefs d’entreprises », explique Catherine Deman, présidente du Greta-CFA Vaucluse.
Une ouverture vers le monde économique locale que confirme Emmanuelle Robert, la directrice opérationnelle de cette structure accueillant 1 800 stagiaires et 900 apprentis chaque année : « Nous sommes un organisme de formation qui est aussi un organisme de service public aux services des entreprises. »
Alliant depuis 3 ans maintenant l’apprentissage à la formation le Greta-CFA Vaucluse est précurseur en la matière dans l’académie d’Aix-Marseille. Pour cela, la structure vauclusienne, qui dispose d’une quarantaine de lieux de formation, peut s’appuyer sur une équipe de 600 collaborateurs et formateurs. De quoi afficher des taux de réussite aux examens de 87% ainsi qu’un taux d’insertion professionnel de 74% dans les 6 mois qui suivent l’obtention des diplômes allant du CAP au Master en passant par le baccalauréat, le BTS et licence.

Découvrez ici les interviews vidéos de cette “soirée des réussites“


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Aubanel for business, ‘le bras armé’ de la formation supérieure et de l’apprentissage du bac+2 au bac+5 du lycée Aubanel et du Greta-CFA 84 vient d’organiser sa soirée réseau annuelle. Baptisé ‘L’Echo des réseaux’ cet événement était l’occasion de réunir près de 200 étudiants et chefs d’entreprise dans le cadre d’un moment de convivialité autour des thèmes du ‘savoir-être’, ‘des valeurs’ et du ‘le bien-être au travail.

Accueillant 2 000 élèves, dont 650 étudiants et 200 apprentis, le lycée avignonnais abrite 5 BTS tertiaire (support à l’action managériale, négociation, digitalisation, relations clients, comptabilité finance, comptabilité générale, systèmes d’information aux organisations et tourisme) ainsi qu’un DCG (Diplôme de comptabilité générale niveau licence) et un DSCG (Diplôme de comptabilité supérieure générale niveau master) qui constitue l’antichambre de l’expertise comptable.

« Cet enseignement nécessite des temps de formation en entreprise, explique Christophe Michel, chef d’établissement du lycée Aubanel. Donc nous avons besoin des entreprises. Nous avons besoin de rencontrer les chefs d’entreprise. A partir de là, nous avons besoin d’organiser des temps de rencontres comme celui-ci. »

« L’enseignement public fait un travail extraordinaire depuis de longue année. »

Durant ce rendez-vous ponctué des témoignages d’anciens élèves, de moment d’échange de carte de visite et de mini-table ronde pour évoquer les valeurs attendues par un chef d’entreprise, des représentants de la Jeune chambre économique (JCE) et de Réseau entreprendre sont également venus partager leur expérience. Cette soirée a aussi été l’occasion d’inaugurer le nouveau BTS tourisme du lycée Aubanel lancé à la rentrée 2021.

« L’enseignement public fait un travail extraordinaire depuis de longue année mais il ne sait pas le dire, insiste Jean-Marc Mielle – Directeur délégué à l’enseignement supérieur du lycée Aubanel. Donc aujourd’hui, on est train de dire aux chefs d’entreprise du Vaucluse voilà ce qu’est capable de faire un lycée public dans l’enseignement supérieur. »

Lors de cette soirée ‘L’écho des réseaux’, Catherine Deman, présidente du GRETA-CFA Vaucluse, Odile Sick-Plantevin, professeur de musique au lycée Aubanel, Valentine Meilleray et Théo Rémy, étudiants en BTS NDRC 2e année, ainsi que Sophie Nicola, responsable animation des partenariats professionnels du Crédit Agricole Alpes-Provence, sont également venus à la rencontre du studio de l’Echo du mardi. Des entretiens à découvrir ci-dessous en vidéo.

L.G.


CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

C’est à l’école de la construction des infrastructures, des réseaux et des nouvelles technologies –Ecir– à Mallemort en Provence qu’avaient lieu les Coulisses du BTP en matinée pour se poursuivre à Cavaillon, sur le chantier de l’aménagement de la Zac des Hauts banquets sur 45 hectares, initié par Luberon Monts de Vaucluse et dédié à la naturalité. Objectif ? Faire connaitre les métiers du bâtiment et des travaux publics pour assurer la relève. « Nous devons constituer une armée capable répondre au défi d’un pays bien équipé » a relevé Christian Pons, le président de la Fédé BTP 84. 127 jeunes collégiens, lycéens, accompagnants et personnes en réinsertion ont répondu à l’invitation.

Chaque année la Fédération du Bâtiment et des travaux publics de Vaucluse organise ‘les coulisses du BTP’ des portes ouvertes sur des chantiers, ateliers et Centres de formation pour séduire les jeunes à partir de 16 ans ainsi que des hommes et femmes en reconversion ou insertion. Une façon de découvrir concrètement des formations du CAP au diplôme d’ingénieur et surtout des métiers porteurs. Durant cette journée les professionnels de ces métiers très peu connus du grand public ont partagé leur expérience, révélé des techniques de construction, les perspectives de carrières, les adresses utiles et peut-être suscité de futures vocations. Des jeunes des collèges Joseph Roumanille et Anselme Mathieu d’Avignon, du lycée du Domaine d’Eguilles de Vedène et la Mission locale jeunes du Grand Avignon avaient répondu présents.

Cyril Borvo, directeur de l’ECIR apprentissage 
Les jeunes et enseignants ont été accueillis par Cyril Borvo, directeur de l’Ecir apprentissage et de son équipe. Les collégiens ont découvert des ateliers, simulateurs de conduite et assisté à la démonstration d’engins de chantier.

«L’ECIR –Ecole de la construction des infrastructures et réseaux– accompagne les jeunes du CAP au diplôme d’ingénieur. Actuellement 370 apprentis sont accueillis à l’école de la Construction, des Infrastructures et des Réseaux en CAP, Bac pro, BTS, licence, et diplôme d’ingénieur avec un taux de réussite de 92% en 2021, toutes strates confondues. Nous accueillons une majorité de garçons et trop peu de filles, c’est la raison pour laquelle nous développons notre visibilité sur les réseaux sociaux, notamment en réalisant chaque mois un portrait de jeune-fille dans son environnement professionnel où elle explique son métier, les enjeux, et s’étend sur l’accessibilité des métiers qui ne sont pas réservés qu’aux garçons. Les jeunes-filles se dirigent plutôt vers des postes d’encadrement en BTS, licence et école d’ingénieur. Nous voyons aussi arriver, même si c’est de l’ordre de l’épiphénomène, une ou deux jeunes-filles sur les CAP conducteurs d’engins, constructeurs de route qui poursuivent ensuite leurs études en Bac pro.»   

Présentation du laboratoire dévolu aux étudiants en licence et diplôme d’ingénieur

Les élèves qui viennent nous voir ?
«Ils le font le plus souvent parce qu’ils veulent quitter le système éducatif traditionnel et sont à la recherche d’une solution de formation de courte durée qui les mène vers un emploi durable, explique le directeur de l’établissement d’apprentissage. Le fait d’être confrontés, pendant leur période d’apprentissage aux réalités du monde professionnel, d’avoir un petit pouvoir d’achat à gérer -via leur salaire d’apprenti- leur ouvre les yeux sur le monde du travail. Cela les enjoint également à continuer à progresser. Ils me disent : Je voulais arrêter mais je continuerai bien sur un bac pro, pensez-vous que j’en aie les capacités ? La force de l’apprentissage ? C’est de créer un chemin vers la poursuite des études. C’est ainsi que 40% des élèves s’inscrivent dans cette poursuite. »

Tous les métiers des travaux publics
« Ici nous dispensons les enseignements uniquement sur les métiers des travaux publics détaille Cyril Borvo ; CAP conducteur d’engins, ce qui est l’ancrage historique de l’école, constructeur de routes : pour apprendre à poser des bordures, créer des trottoirs, des voiries en milieu urbain ou sur des grands axes routiers, des CAP constructeur en canalisations : eau, gaz, électricité, fibre optique en souterrain ou aérien. Ensuite nous proposons des diplômes d’encadrement comme chef d’équipes avec un bac pro ;  un BTS pour être chef de chantier,  licence ou ingénieur pour devenir conducteur de travaux. Le CAP se développe sur deux ans, le bac Pro également –car les jeunes arrivent directement en 1re puisqu’ils sont détenteurs du CAP, le BTS s’enseigne en deux ans, la licence sur une année, le diplôme d’ingénieur 3 années après bac+2. Ainsi l’école forme du CAP au Bac +5. »

Historique
Le CFA –Centre de formation des apprentis- a été créé en 1999 et les nouveaux locaux de l’école en 2016. «Nous sommes une association dirigée par son Conseil d’administration composé d’entrepreneurs de la Fédération Nationale des Travaux publics avec des représentants de la CCI d’Arles, de Marseille et la Mairie de Mallemort. « Nous sommes en prise directe avec notre profession afin d’orienter notre portefeuille des formations vers les métiers et compétences en tension, dont les entrepreneurs ont besoin. La profession manque de main d’œuvre notamment à l’échelle des techniciens opérationnels et des conducteurs de travaux, également, nous manquons cruellement de mécaniciens d’engins de travaux publics.»

Présentation des engins de chantiers sur les espaces dédiés à leur maniement par les étudiants

La formation
«La formation est essentielle à nos métiers car nous travaillons sur le court terme et les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée», assure Christian Pons, président de la fédé BTP 84. « Les gens ont aussi besoin de connaître nos métiers précise Daniel Léonard président de la banche Travaux publics. L’image qu’ont les gens du TP n’est pas exacte, j’en veux pour preuve les établissements dernier cri –comme l’Ecir à Mallemort- qui les reçoivent, tout comme nos entreprises à partir de 16 ans. Le challenge ? Leur faire découvrir l’étendue de nos métiers. Pour cela il nous faut entrer en contact et faire découvrir nos métiers aux personnes spécialisées en orientation scolaire. Les jeunes qui s’inscrivent pour un CAP pourront tout à fait continuer leurs études pour accéder au Bac pro, au BTS, à la Licence puis au diplôme d’ingénieur sachant que toutes ces études sont accessibles en alternance. Les jeunes sont également heureux d’être rémunérés.»

Compétences et savoir-être professionnels
«L’apprentissage intervient sur le savoir être professionnel, remarque Lionel Nègre, adjoint à la jeunesse et à l’insertion professionnelle de la mairie de Cavaillon, proviseur de l’Éducation nationale –anciennement au collège Paul Gauthier à Cavaillon et désormais pour les centres pénitentiaires Paca-Corse. Plus tôt les jeunes s’insèrent dans l’entreprise, plus tôt ils en acquièrent les codes. Je fais un aparté également pour vous dire que l’Éducation nationale est très présente dans les établissements pénitentiaires avec 220 professeurs-intervenants pour l’Académie d’Aix-Marseille, Nice et Corse.  Les mineurs et majeurs en détention peuvent présenter des CAP et Bac Pro en formation à distance. Les diplômes sont passés en prison. Un écart de la vie peut faire qu’on en rattrape certains, qu’ils se réinsèrent, qu’ils raccrochent l’école. Nous estimons que notre travail d’accompagnement permet la réinsertion de 25% des personnes candidates à l’obtention d’un diplôme. Nous proposons, chaque année, des formations combinées avec la Région Sud également présente dans toutes les prisons du territoire.»

Agir vite
«Intégrer un enfant dans nos métiers se fait à partir de 16 ans, passés 18, 20 ans c’est trop tard, détaille Daniel Léonard vice président de la Fédé BTP, d’où l’importance du travail d’orientation en fin de collège avec les CIO (Conseiller en centre d’orientation et d’information). » «Nous avons invité les conseillers d’orientation à nos journées portes ouvertes mais ils n’ont pas répondu à notre demande, regrette Cyril Borvo. Ces invitations n’ont pas généré de mouvements ni de dynamique. Ce qui fonctionne ? L’entrée en contact directe avec les établissements et les équipes enseignantes.»

Exercices de terrassement

Un niveau de technicité en augmentation
«Il nous reste du chemin à parcourir pour ré-intéresser les jeunes, explique Christian Pons, c’est la raison pour laquelle nos fédérations ont initié des campagnes publicitaires nationales. Nous aurons besoin de recruter des centaines de milliers de personnes avec un niveau de technicité augmenté, notamment avec le renouvellement de générations puisque les papy-boomers partent maintenant à la retraite (nés entre 1946 et 1964 pour des départs à la retraite entre 2006 et 2025) et représentent, dans l’entreprise, un pourcentage élevé.»

L’évolution des métiers
«Les métiers du BTP participent à l’ascenseur social ce qui n’est pas le cas ailleurs, remarque Emmanuel Méli secrétaire-général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, comme de partir de zéro et de pouvoir accéder au diplôme d’ingénieur, l’Ecir en est une belle vitrine en terme de technologies car, désormais les engins se conduisent avec un GPS, aidés de drones ou de tablettes numériques. Cette génération millénale est déjà très exercée à ces outils de haut niveau. Ces fortes valeurs ajoutées s’exercent dans l’encadrement tout comme dans l’exécution. Les femmes rentrent dans nos métiers que ce soit dans la partie bureaux d’étude conception, l’encadrement ou la conduite d’engins.» « Si la technicité est récurrente et importante le travail d’équipe reste souverain, ponctue Christian Pons, car il s’agit d’apprendre un métier et donc de mieux percevoir le travail des autres ce qui ouvre d’autres possibilités et incite à évoluer dans le métier. C’est tout le défi de participer à un chantier où l’on joue en équipe.»

Faire évoluer l’image du BTP
«J’ai déjà vu des enfants trainer littéralement leurs parents lors des journées portes-ouvertes, se souvient Cyril Borvo, souvent des passionnés de conduite d’engins parce que c’est la partie visible de nos métiers. Lorsque l’on commence à discuter, l’ont sent qu’ils se sont déjà renseignés et qu’ amorcer un dialogue technique est possible. Notre travail ? Détailler les métiers, dérouler les perspectives d’études car ils sont nombreux à poursuivre leur cursus, ce qu’ils n’espéraient peut-être pas au premier abord. Il nous faut aussi expliquer aux jeunes-femmes que ces métiers leur sont accessibles. A la fin des portes ouvertes les parents sont souvent convaincus parce qu’ils ont découvert leur enfant et nos métiers très différemment de ce qu’ils imaginaient. Ils disent : On ne savait pas que c’était cela un CFA ni les travaux publics. » «Également il était important de nommer l’établissement Ecole -Ecole de la construction des infrastructures et réseaux- pour lui donner ses lettres de noblesse et se faire ainsi repérer par les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation,» constate Daniel Léonard.
«Il est important d’être ancré localement avec une capacité d’hébergement, observe Olivier Prat, responsable des formations à l’Ecir qui accueille des enfants du Vaucluse comme des Bouches-du-Rhône, car nous avons un internat très développé. De plus en plus d’élèves des Alpes-Maritimes et du Var viennent aussi chez nous. Il est important de dire aux jeunes qu’ils participent à des chantiers locaux parfois exceptionnels et travailleront pour d’importantes entreprises. »

Accueil des collégiens et lycéens à l’ECIR de Mallemort en Provence par l’équipe de la Fédé du BTP 84

Les grands ouvrages d’art
«Et puis il y a le fait de participer à l’histoire avec ces magnifiques ouvrages d’art comme le viaduc de Millau qui est le pont le plus haut du monde, » intervient Christian Pons. La conception du pont a été pensée par l’ingénieur Michel Virlojo, l’architecte Norman Foster, dont les recherches scientifiques se sont étendues sur 10 ans pour une construction menée par Eiffage. Le viaduc de Millau est un tracé routier à 4 voies posé sur une structure métallique. Il est soutenu par des supports installés dans le sol et par des câbles fixés sur de hauts pylônes : On parle d’une structure suspendue ou haubanée. Le pont se développe sur 2,5km et atteint une largeur de 32m.La structure du pont forme un arc d’environ 20m et propose 7 plateformes d’observation. Eiffage a garanti le pont sur 120 ans. Il traverse la vallée de  la Tarna à 270m au-dessus du sol. Il y a aussi le tunnel sous la manche –tunnel ferroviaire majoritairement sous-marin reliant Folkestone en Angleterre à Peuplingues au nord de la France- grâce à deux tunneliers qui se sont rejoints. « Il y a de l’intelligence, une construction mécanique qui a permis de réalisations hors normes, » admire Christian Pons. Il nous faut une armée si nous voulons équiper le pays correctement avec les défis qui s’ouvrent à nous. Le plus important ? C’est de permettre aux jeunes de se révéler à eux-mêmes, d’exercer leur talent et d’aimer leur travail.»

Le BTP Vaucluse en chiffres
Le département de Vaucluse compte 2 300 entreprises employant un salarié ou plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique de Vaucluse. 1 200 jeunes sont formés aux métiers de la production en BTP. Le poids de la commande publique est de 66% pour les travaux publics –dont 47% provient des collectivités locales- et de 25% pour le bâtiment.

De gauche à droite Cyril Borvo directeur de l’ECIR apprentissage ; Emmanuel Méli secrétaire général de la Fédé BTP 84, Daniel Léonard vice-président de la Fédé du BTP et président de la branche TP ; Christian Pons président de la Fédé BTP 84 ; Lionel Nègre adjoint au maire de Cavaillon et Olivier Prat responsable des formations à l’ECIR.

CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

Ce mardi 26 avril, l’espace Auzon à Carpentras va accueillir l’Orient’action, un forum des formations et des métiers dédié aux élèves de collège.

Cet événement s’adresse principalement aux élèves de classes de 3ème, de 3ème ‘prépa-métiers’ (ndlr : une section qui permet aux élèves qui souhaitent s’orienter vers la voie professionnelle ou l’apprentissage de découvrir plusieurs métiers tout en suivant un enseignement classique), et ceux de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) du réseau Ventoux.

Au programme de ce forum : des rencontres avec des professionnels et la découverte de diverses voies de formation, différents établissements de formations et différentes entreprises locales. Cet événement en partenariat avec l’Education nationale a été mis en place dans le cadre de la Cité éducative. Cette dernière a pour objectif d’intensifier les prises en charge éducatives des enfants et des jeunes de la petite enfance jusqu’à 25 ans.

Mardi 26 avril. A partir de 12h. Espace Auzon. 68 Rue Joseph Cugnot. Carpentras.

V.A.


CCI : Bientôt une navette fluviale pour desservir Avignon ?

L’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) vient d’organiser l’opération ‘Vis ma vie d’apprenti’ au campus d’Avignon. Cette opération nationale s’appuyant sur ‘Les Ambassadeurs de l’Apprentissage’ comprenait l’organisation d’une journée d’intégration avec au programme une compétition de confection de baguettes tradition et une visite du campus en présence du parrain du dispositif et nageur olympique Frédérick Bousquet ainsi que du président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca), Yannick Mazette.

“Vous devez être meilleurs que moi. »

Yannick Mazette, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Un dispositif construit pour faire rayonner l’apprentissage dans l’artisanat et une occasion lors de cette journée de plonger dans le quotidien des ambassadeurs et des équipes pédagogiques en plus d’échanger avec les jeunes apprentis.
“Vous devez être meilleurs que moi, dit en rigolant Yannick Mazette. Plus sérieusement, ne lâchez jamais rien. Un chef d’entreprise sur deux est passé par l’apprentissage et j’ai moi-même été à votre place puisque j’ai fait ma formation dans cet établissement,” rappelle-t-il.

Yannick Mazette (avec la casquette) explique au champion olympique de natation Frédérick Bousquet comment bien pétrir une baguette.

Une formation qui fait la différence
“On a de la chance ici parce qu’on est dans un département où la formation est complète, du bac professionnel au CAP. L’apprentissage permet d’acquérir des compétences qui font la différence, quand on sait que 33% des entreprises en paca font de l’artisanat et que c’est un métier qui ne cesse d’évoluer, explique le maître-artisan-boulanger. Je suis convaincu que c’est la voie royale vers les métiers de passion de l’artisanat. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de donner la parole aux apprentis, qu’ils s’approprient leurs filières et construisent, ensemble, l’apprentissage de demain. Ils sont l’avenir de l’artisanat, ils en sont donc les meilleurs porte-paroles.” 

Une tournée dans toute la région
Frédérick Bousquet quant à lui n’en est pas à son jour d’essai puisque cette journée n’est qu’une étape d’une tournée prévue dans les 7 campus de l’urma, pendant laquelle le parrain des ambassadeurs va à la rencontre des jeunes et devient lui-même apprenti le temps d’une journée, à la découverte des gestes relatifs aux métiers de l’artisanat comme l’alimentaire, l’esthétique ou l’automobile notamment.

“J’ai bien fait de nager, ici c’est plus difficile que ce que l’on croit. Quand on essaie de reproduire ce qu’ils font, on se rend compte que c’est chaotique et mécanique. Ce qui est important c’est la régularité, et l’entraînement, car sans l’entraînement on maîtrise moins bien l’effort“, explique-t-il.
Cette tournée s’inscrit dans la logique de promotion de l’apprentissage par la mise en valeur de la diversité et la richesse des métiers de l’artisanat local, mais aussi dans une logique de développement des entreprises artisanales dans les politiques d’actions de proximité et d’aménagement du territoire.

Les apprentis distingués lors de concours de baguette au campus d’Avignon de la Chambre de métiers et d’artisanat de Provence-Alpes-côte d’Azur.

Échanger avec les apprentis
Pour le vice-champion du monde du 50 mètres nage libre, c’est également une occasion pour échanger avec les jeunes et partager son expérience.
“Être parrain des ambassadeurs permet de partager mon vécu avec des jeunes qui sont en train de démarrer. Le but c’est de les encourager, les faire relativiser sur leur futur car ils ne savent pas tous ce qu’ils veulent faire, il explique. Ce qu’ils vivent au quotidien n’est pas si éloigné de ce que j’ai pu vivre en tant que nageur. On recherche la même organisation, rigueur et répétition mais également savoir réagir à la pression, savoir s’en servir et faire face à l’échec.” 
Les prochaines étapes de la tournée de Frédérick Bousquet dans le cadre du dispositif “les ambassadeurs de l’apprentissage” seront sur les campus de l’Urma Paca le 6 mai au campus des Arcs-sur-Argens et le 9 mai au campus Saint-Maximin.

https://www.echodumardi.com/tag/apprentissage/page/2/   1/1