7 novembre 2025 |

Ecrit par le 7 novembre 2025

Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Le SDES (Service des données et études statistiques) vient de publier le ‘Bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2024’. Dans ce document, cet organisme qui assure les fonctions de service statistique des ministères chargés de l’environnement, de l’énergie, de la construction, du logement et des transports, recense notamment la liste des agglomérations françaises ayant connu l’an dernier des dépassements de normes réglementaires en matière de qualité de l’air extérieur. En tout, parmi les 221 agglomérations ayant disposé d’un suivi par mesures en 2024) 20 agglomérations de métropole (plus 3 en Outre-Mer) ont ainsi enregistré un dépassement pour l’un des 4 polluants suivants : le NO2 (Dioxyde d’azote), les PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 µm), le Ni (nickel) et l’O3 (ozone de basse altitude).

Amélioration lente de la situation depuis 10 ans
Les zones d’Avignon et d’Apt sont tout particulièrement touchées par ce dernier type de polluants. Suffisamment en tout cas pour figurer dans ce rapport. Toutefois, entre les périodes 2010-2012 et 2022-2024, la situation s’est améliorée pour les deux bassins de vie vauclusiens qui sont passés de plus de 50 jours de dépassement des seuils réglementaires de O3 par an à une période annuelle comprise entre 25 et 50 jours.

Crédit : SDES

L’ozone quesaco ?
Pour rappel, l’ozone de basse altitude est un polluant secondaire qui n’est pas émis directement, mais se forme par réaction photochimique, sous l’effet des rayonnements UV, en présence de ‘précurseurs’ tels que les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatils (COV) et le méthane. Il est notamment favorisé par les activités humaines (émissions industrielles, trafic routier, combustion de carburants, méthane issu du biogaz ou des exploitations agricoles, solvants contenus dans les peintures, colles, produits d’entretien…), qui en accélère la production, mais aussi par la végétation combinée à l’activité solaire. De fait, la production d’O3 est d’intensité nettement plus importante en période estivale qu’en période hivernale, tout particulièrement dans les zones urbaines peu ventilées, aggravant les risques pour la santé humaine et la qualité de l’air.
L’O3 peut pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire, et son exposition provoque le plus fréquemment de la toux sèche et une gêne respiratoire. Des effets cardio-vasculaires sont également confirmés pour ce polluant. De études montrent des effets à long terme reliant l’exposition à l’O3 à la mortalité respiratoire et au développement de l’asthme. L’O3 a également des effets néfastes sur la végétation notamment la baisse de rendement pour certaines cultures.

Les agglomérations présentant des dépassements des normes réglementaires de qualité de l’air, pour le Ni en 2024 et en moyenne sur 2022-2024 pour l’O3. Crédit SDES

La région Paca parmi les mauvais élèves
Avec les deux zones vauclusiennes, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur concentre près de 40% des agglomérations de métropole où les seuils réglementaires ont été franchis l’an dernier. Toutes l’ont été en raison de pollution à l’O3 (Marseille-Aix-en-Provence, Nice, Toulon, Manosque, Salon-de-Provence et Brignoles).
A cela s’ajoutent, 9 autres agglomérations concernés par les émissions d’O3 : 4 en Auvergne-Rhône-Alpes, 1 en Bourgogne-Franche Comté et 4 dans le Grand Est. Par ailleurs, Montpellier et Paris sont touchés par les émissions de NO2, la Martinique, la Guyane et Mayotte par celles de PM10 alors que l’agglomération de Béthune, dans les Hauts-de-France, est la seule affichant des seuils trop élevés pour les émissions de Ni.

Les émissions de la majorité des polluants atmosphériques ont baissé sur la période 2000-2024
« Sur la période 2000-2024, les émissions anthropiques primaires ont baissé pour la majorité de ces polluants, rappelle cependant le SDES. Ces améliorations font suite à la mise en œuvre de stratégies et plans d’action pour réduire les émissions dans différents secteurs d’activité. En 2020 et dans une moindre mesure en 2021, les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19, et notamment les fortes limitations des déplacements et de l’activité économique, ont amplifié cette baisse pour certains polluants. »

Crédit : SDES

« L’année 2024, dont ce rapport fournit un aperçu, confirme à nouveau que des progrès significatifs ont été accomplis dans la réduction des émissions de polluants atmosphériques à la suite des actions impulsées tant à l’échelle nationale qu’au niveau local, constate au niveau national Béatrice Sédillot, cheffe du SDES. Ces progrès se reflètent dans l’évolution des concentrations en polluants dans l’air. La France demeure toutefois confrontée à des dépassements de normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine dans certaines agglomérations, ainsi qu’à des épisodes de pollution à l’ozone ou aux particules en France métropolitaine, dans les Antilles et en Guyane. »


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

La 23ème édition du Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt aura lieu du jeudi 6 au mardi 11 novembre dans plusieurs lieux du territoire. Au programme : des documentaires, des courts-métrages, des longs-métrages, dont certains diffusés en avant-première, mais aussi des rencontres.

Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition qui va s’étaler du 6 au 11 novembre prochains. Comme chaque année, les projections auront lieu au cinéma Le César à Apt. Certains moments forts se tiendront dans d’autres lieux de la ville, ou de ses alentours.

Cette année, 14 pays seront représentés au travers de 9 fictions, 6 documentaires, 8 courts-métrages et 15 longs-métrages. 37 projections seront publiques, 17 scolaires et 6 pour les partenaires de l’événement. 11 cinéastes viendront à la rencontre du public durant le festival. « D’année en année, les films qui nous parviennent du continent ne cessent de nous étonner par leur créativité », déclare Tahar Chikhaoui, programmateur du festival.

Le programme

Chaque jour, plusieurs films seront projetés au cinéma Le César à Apt, mais aussi dans d’autres lieux partenaires du festival comme les salles des fêtes de Joucas, de Saint-Saturnin-lès-Apt et de Saignon, la Salle de Saint-Michel à Apt, le cinéma Le Cigalon à Cucuron, ou encore le Vélo-Théâtre d’Apt.

À partir du vendredi 7 novembre, la Micro-Folie d’Apt accueillera tous les matins à 10h une rencontre avec un des cinéastes, animée par Tahar Chikhaoui, qui permettront d’approfondir l’analyse des films projetés la veille. Une table ronde sera organisée le samedi 8 novembre à 15h30 sur le thème ‘Les pères fondateurs, quel héritage ?’.

Une exposition

Dans le cadre du festival, une exposition sera visible à Maison Suet à Apt, et ce, dès le lundi 3 novembre. Elle sera en place jusqu’au samedi 29 novembre.

Le public pourra y voir les œuvres de plusieurs artistes, mais surtout les peintures de l’artiste béninois Daouda Traoré et les sculpture de l’Ivoirien Remy Samuz.

Le marathon vidéo

Le traditionnel marathon vidéo organisé pendant le festival, quant à lui, reviendra pour une 12e édition. Les participants de ce concours gratuit, auquel il est encore temps de s’inscrire, auront 38h les 8 et 9 novembre pour écrire, tourner et monter un court-métrage de 3 minutes maximum sur un thème imposé qui sera dévoilé au moment venu.

Tous les projets seront projetés au cinéma d’Apt avant les délibérations. 3 prix seront décernés par un jury composé de professionnels, et 1 prix du public doté par la Ville d’Apt. Les courts-métrages gagnants seront de nouveau projetés à la soirée de clôture du festival le mardi 11 novembre.

Pour consulter la programmation en détail, cliquez ici.
Pour réserver vos places pour les projections, cliquez ici.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Un nouveau sondage publié par Ultra Premium Direct révèle que 87 % des ‘pet-parents’ français possédant un chien ou un chat souhaiteraient pouvoir venir travailler avec leur animal. Cette forte demande s’appuie sur des bénéfices perçus en matière de bien-être, de stress et de productivité, alors que la France compte aujourd’hui près de 79 millions d’animaux de compagnie dans les foyers.

À l’heure où de nombreuses entreprises repensent leur organisation du travail, notamment avec le retour au bureau, la question de la présence des animaux au sein des locaux professionnels gagne en pertinence. Le sondage mené par Ultra Premium Direct cet été met en évidence une attente très nette : 87 % des salariés concernés aimeraient voir leur chien ou chat les accompagner au bureau.

Des effets bénéfiques très concrets
Au-delà du simple souhait, ce désir se fonde sur des effets bénéfiques très concrets. Parmi les répondants : 96% affirment que travailler en présence de leur animal réduit leur stress ; 94% pensent que cette présence améliore l’ambiance et stimule la créativité ; 79% estiment que la concentration et la productivité s’en trouveraient renforcées.

Des alliés du quotidien
Ces chiffres traduisent une évolution profonde : les animaux de compagnie ne sont plus perçus comme de simples compagnons domestiques, mais comme de véritables alliés du bien-être professionnel. Selon Ultra Premium Direct, qui autorise déjà depuis onze ans ses collaborateurs à venir avec leurs animaux, l’enjeu est double : améliorer le quotidien des salariés et renforcer la qualité de vie des chiens et chats, davantage présents et sollicités.

Plus d’un français sur deux concernés
À l’échelle nationale, la place des animaux est considérable. 61 % des Français déclarent posséder au moins un animal de compagnie, soit environ 79 millions d’animaux tous types confondus. Le fichier national I-CAD recense par ailleurs près de 17,9 millions de chiens et de chats identifiés et considérés comme vivants au 31 décembre 2023. Parmi eux, environ 16,6 millions de chats et 9,9 millions de chiens.

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Et en Provence Alpes Côte d’Azur ?
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où 10,76 % des foyers possèdent un chien ou un chat, la réalité du terrain illustre aussi cet attachement. Dans le département du Vaucluse, la SPA Vauclusienne gère deux refuges, notamment celui de L’Isle-sur-la-Sorgue, hébergeant plus de 500 chiens et chats en permanence, et près de 900 pensionnaires sur l’ensemble de ses deux sites. À cela s’ajoute la présence d’une vingtaine d’élevages canins, félins ou de NAC (Nouveaux animaux de compagnie) recensés dans les zones d’Apt et d’Orange. Si les enjeux de l’accueil sont bien présents sur le terrain : refuges saturés, bénévoles en première ligne, demandes d’adoption en hausse, il en va de même dans l’univers du travail : autoriser les animaux en entreprise nécessite des adaptations en matière d’hygiène, de sécurité et de responsabilité.

Que du bonheur
La logique est simple : plus les animaux passent de temps auprès de leurs maîtres, plus le lien se renforce et plus leur bien-être s’améliore. Cette approche s’inscrit pleinement dans la stratégie de nombreuses entreprises en quête de différenciation : attirer et fidéliser les talents en proposant un environnement de travail plus humain, bienveillant et innovant.

Quels bénéfices pour l’employeur ?
Pour les employeurs, les bénéfices d’une politique ‘pet-friendly’ sont multiples : réduction du stress, amélioration de la cohésion, possible impact positif sur l’absentéisme et la motivation. Reste à la mettre en œuvre avec discernement : zones dédiées, prise en compte des allergies, protocoles d’hygiène et accompagnement culturel.

Conjuguer vie professionnelle et bien-être
En somme, le sondage d’Ultra Premium Direct met en lumière un véritable appel des salariés propriétaires d’animaux : pouvoir conjuguer vie professionnelle et présence de leur compagnon. Avec près de 79 millions d’animaux de compagnie en France et un fort attachement des Français à leurs chiens et chats, la question dépasse désormais le simple avantage anecdotique pour devenir un levier de management et de qualité de vie au travail. Le retour au bureau, désormais, pourrait bien se faire… avec un peu plus de pattes au sol.
Mireille Hurlin


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Le groupe aptésien Delta Plus, spécialisé dans les équipements de protection individuelle (EPI), vient de racheter la société Baspa et sa marque Air, spécialiste de la protection respiratoire haut de gamme au Chili.

Au premier semestre 2025, Delta Plus a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 187,8M€. Malgré le fait que ce chiffre d’affaires soit en léger repli (-3,2%) par rapport à la même période l’année dernière, le groupe aptésien a fait l’acquisition récente de la société sud-américaine Baspa et de sa marque Air, spécialiste de la protection respiratoire haut de gamme.

La société Baspa, basée à Santiago au Chili, s’est rapidement développée et imposée comme acteur de référence de la protection respiratoire réutilisable dans son pays. Elle réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 10M€, dont 80% au Chili et le reste dans les pays voisins, et emploie 150 personnes.

Une acquisition stratégique

En effectuant ce rachat, Delta Plus, qui a déjà fait l’acquisition de plusieurs entreprises étrangères, renforce davantage sa position à l’international, notamment en Amérique du Sud. Cette acquisition s’inscrit aussi dans la stratégie de montée en gamme du Groupe.

Au travers de Baspa et de sa marque Air, le groupe aptésien souhaite également renforcer ses compétences en protection respiratoire, en particulier sur le segment réutilisable, ainsi que développer saprésence au Chili sur l’ensemble des familles d’EPI, en s’appuyant sur Baspa comme plateforme locale commerciale et industrielle.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Alors que Noël n’est que dans trois mois, dans l’ombre, les entreprises et collectivités préparent déjà les fêtes de fin d’année. C’est le cas notamment de Blachère Illumination, un des leaders mondiaux de l’éclairage événementiel. L’entreprise aptésienne vient de dévoiler sa nouveauté, sa première guirlande fabriquée et conditionnée en France, en Vaucluse.

Les fêtes de fin d’année approchent, beaucoup vont commencer à faire leurs achats de Noël et peut-être renouveler leurs décorations pour cette période. Les communes aussi, vont donner le coup d’envoi de leurs illuminations dans seulement deux mois, notamment à Apt où se situe l’entreprise Blachère Illumination, qui éclaire de nombreuses villes dans 80 pays différents, et qui illumine, entre autres, les Champs-Élysées.

La société aptésienne a dévoilé ce lundi 1ᵉʳ octobre sa grande nouveauté : sa première guirlande française, fabriquée et conditionnée dans ses ateliers à Apt. Pour cette Entreprise sur patrimoine vivant, fabriquer une guirlande de haute qualité et compétitive, de sa conception à son conditionnement, représentait un véritable défi.

« En choisissant notre guirlande française, nos clients font le choix du savoir-faire français, de la qualité et de la responsabilité environnementale. »

Défi relevé pour l’entreprise vauclusienne qui, dix ans après avoir révolutionné avec l’impression 3D grand format, innove encore et propose aux collectivités une alternative locale et de haute technologie, avec une technologie LED pour une consommation économique et respectueuse de l’environnement. L’occasion pour l’entreprise de réduire ses transports internationaux, et donc son empreinte carbone. Une fois de plus, Blachère Illumination prouve que le savoir-faire français a de beaux jours avant lui.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

L’Institut de Recherche en Sémiochimie et Éthologie Appliquée (IRSEA), basé à Apt et spécialisé dans l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et particulièrement de leur communication chimique, fête ses 30 ans cette année. De la naissance des premiers produits dans une cuisine au dépôt de plus de 400 brevets, comment l’IRSEA est-il devenu un institut de recherche reconnu à l’internationale ?

Pour célébrer 30 ans de passion, d’innovation, et de développement, le groupe IRSEA, situé à Apt, a organisé une journée d’anniversaire durant laquelle amis, professionnels, ou encore élus, ont pu découvrir le travail de l’institut. Au programme : visite de laboratoires, rencontre avec les chercheurs, et pour terminer, un spectacle équestre aux Écuries des Moucans, aussi à Apt.

« À l’IRSEA, on ne fait rien de normal, donc on ne pouvait pas proposer une visite normale », a déclaré avec une pointe d’humour Patrick Pageat, président et fondateur de l’institut de recherche.

Les axes de recherche de l’institut

Répartis en petits groupes guidés par les collaborateurs de l’IRSEA, les invités ont pu assister à plusieurs ateliers, tout au long de la journée, pour découvrir les différents départements de l’institut :

  • Histologie et communication chimique
  • Microscopie, toxicologie et communication chimique
  • Gestion des données et statistiques
  • Biologie moléculaire et communication chimique
  • Chimie
  • Entomologie
  • Microbiologie et communication chimique
  • IA & bioinformatique
  • Éthologie, bien-être animal
  • Éthologie, physiologie et communication chimique

Au travers de ces différentes spécialités, les chercheurs contribuent à affiner les recherches de l’institut. Ils cherchent tout d’abord à comprendre les comportements des animaux afin d’améliorer leur bien-être. « L’IRSEA ne travaille jamais à la recherche de solutions coercitives, des méthodes d’éradication, mais plutôt de cohabitation », explique Patrick Pageat. Les chercheurs étudient aussi les communications sémiochimiques, à savoir les substances chimiques émises par les différents organismes dans l’environnement et qui servent de signaux entre les êtres vivants. Pour mieux comprendre ces communications, les collaborateurs de l’institut travaillent sur la biologie moléculaire ainsi que sur la biologie tissulaire, qui leur permet de saisir les altérations pouvant affecter les structures de détection de ces signaux appelés ‘sémiochimiques’.

Des recherches débutées il y a 30 ans

Mais avant que l’IRSEA ne devienne ce qu’il est aujourd’hui, il faut revenir quelques décennies en arrière. Alors que Patrick Pageat est encore étudiant pour devenir vétérinaire, il découvre les œuvres du biologiste Konrad Lorenz, qui étudiait les comportements des animaux sauvages et domestiques. « J’étais passionné par les insectes, donc j’ai commencé à étudier leur comportement comme le faisait Lorenz avec les animaux. » Il a donc fait des recherches sur les menthes religieuses qui lui ont valu l’obtention du Prix Scientifique Philips pour les jeunes en 1981.

« Les débuts de l’IRSEA ressemblent à une histoire pour les enfants : j’ai fabriqué les premiers produits dans ma cuisine avec l’aide de mon épouse à qui j’avais promis qu’il n’y avait rien de toxique. »

Patrick Pageat

Pour sa thèse de doctorat, Patrick Pageat a choisi de s’orienter vers les troubles du comportement animalier. « Quand j’ai commencé à aller en clinique, je voyais des chiens et des chats qui venaient parce qu’ils mordaient, ils griffaient, ils mangeaient le mobilier, développe-t-il. C’était à une époque où l’on préconisait d’arracher les crocs des chiens qui mordaient ou encore d’enlever la dernière phalange des chats qui griffaient. » C’est dans cette continuité qu’il a commencé à élaborer ses premiers produits dans sa propre cuisine, pour apaiser les chats en utilisant les signaux naturels qu’ils produisent, avant de quitter la capitale pour s’installer près d’Apt, où la femme qui partage sa vie a grandi, pour créer son laboratoire.

100 collaborateurs

Le fondateur de l’IRSEA a ensuite étendu ses recherches à d’autres espèces comme le porc, le chien, le lapin, ou encore l’être humain. « L’année prochaine, ou 2027 au plus tard, on mettra sur le marché la première phéromone humaine, qui est une phéromone maternelle qui a un anxiolytique sans effet secondaire », ajoute-t-il. 

« Chaque personne apporte son savoir-faire, ce qui permet de construire des projets solides dès le début. »

Patrick Pageat

Peu à peu, les recherches se sont étoffées et l’équipe s’est agrandie. À l’arrivée d’Alessandro Cozzi, directeur général du groupe, en 2008, ils étaient seulement 12. Aujourd’hui, le groupe IRSEA, qui comprend l’institut de recherche éponyme, la société Signs qui s’occupe de la commercialisation des produits, et les écuries des Moucans, compte une centaine de collaborateurs. Situé initialement à Saint-Saturnin-lès-Apt, l’institut a dû trouver des locaux plus grands et s’est donc installé à Apt. Cette croissance a notamment été possible grâce aux dépôts de brevets. Aujourd’hui, l’IRSEA en comptabilise plus de 400.

Une partie des collaborateurs à l’occasion des 30 ans. ©IRSEA

L’institut de recherche s’inspire du monde qui l’entoure

Si au travers de ses recherches, l’IRSEA souhaite mieux comprendre le monde vivant, c’est pour améliorer la cohabitation entre les espèces, tout en s’adaptant à chacune d’entre elles, dans un objectif de respect du bien-être animal. « Par exemple, on a présenté récemment des résultats dans un congrès international sur le loup, développe Patrick Pageat. L’idée, c’est de travailler sur le comportement des moutons pour qu’ils restent en paquet pour faire face au loup, et aussi de donner des informations au loup pour lui indiquer que c’est une mauvaise idée de s’attaquer aux moutons. Et comme ils mangent moins de moutons, ils se reproduisent moins et donc engendrent moins de dégâts. »

C’est donc avec le biomimétisme, c’est-à-dire en se basant sur les phéromones de chaque espèce que l’institut de recherche élabore ses produits, qui permettent de maintenir l’équilibre de chaque espèce, mais aussi celui des relations entre espèces. Le respect du bien-être animal est une priorité pour l’IRSEA qui réduit au maximum les tests effectués sur les animaux. Ceux-ci évoluent d’ailleurs dans des lieux qui favorisent leur quiétude. « Une fois le travail fini avec les animaux, ils bénéficient d’une retraite paisible, soit sur place, soit dans une famille adoptive », explique Sara Fuochi, chercheuse au département Éthique, Législation et Bien-Être animal.

Un institut de transmission

Si Patrick Pageat a créé ses premiers produits et l’IRSEA avec l’aide de sa femme, l’entreprise est encore à l’heure actuelle une affaire familiale, même si l’équipe a bien grandi. Aujourd’hui, leurs enfants et leurs gendres ont aussi rejoint l’entreprise. Le directeur général Alessandro Cozzi compte aussi sa femme parmi les collaborateurs de l’institut.

« La mission principale de l’IRSEA, c’est la recherche fondamentale appliquée, mais aussi l’enseignement et la transmission. »

Patrick Pageat

Si la transmission se fait par la famille à l’IRSEA, il se fait aussi par les jeunes qui effectuent leur stage ou apprentissage à l’institut. Nombre d’entre eux sont embauchés par la suite. « Bien sûr, l’objectif, c’est d’abord d’enseigner, puis après, chacun choisi de faire son chemin comme il l’entend, explique Alessandro Cozzi. Quand on peut les embaucher, c’est tout aussi bien parce qu’ils connaissent déjà les rouages de l’entreprise, et pourquoi casser quelque chose qui fonctionne bien ? »

La technologie et l’innovation au service de la science

L’IRSEA se positionne, avec ses produits et ses recherches, comme pilier de l’innovation en termes de communication du monde vivant. Au fil des décennies, l’institut a dû s’adapter aux différentes évolutions, notamment en matière de technologie. Ainsi a été créé le département de la bioinformatique, qui permet d’étudier l’invisible, à savoir la structure des molécules, notamment grâce à l’usage de l’intelligence artificielle, qui mime l’intelligence humaine par le biais d’un réseau de neurones. « La bioinformatique permet un gain de temps, des économies, c’est prédictif et évolutif », explique Aurore Lamy, ingénieure de recherche en bioinformatique à l’IRSEA.

L’institut évolue donc avec son environnement. En 2020, alors que sévissait le Covid-19, l’IRSEA travaillait sur l’identification des molécules capables d’inhiber la réplication du virus. Il travaille aussi sur les taux de reproduction des moustiques et leurs taux de mutation afin de les diminuer et donc de réduire la transmission de certaines maladies. À l’avenir, l’IRSEA aimerait développer la thérapie par les animaux, tout en veillant à ce que ces derniers aient un équilibre émotionnel psychologique parfait, et ne priorisent pas la santé de l’être humain au détriment de leur propre santé. Parmi tous ces projets, l’objectif reste le même depuis 30 ans : mieux comprendre les comportements des différents espèces afin de favoriser la cohabitation entre elles.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Ce lundi 15 septembre, le Département de Vaucluse va engager des travaux de réfection de la chaussée entre Apt et Rustrel pour une durée prévisionnelle d’un mois.

Le revêtement d’une partie de la RD22, entre Apt et Rustrel, est fortement dégradé et les bords de route présentent des affaissement. Des travaux devaient être effectués en 2022 mais ont finalement été reportés pour que la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) réalise des travaux sur les canalisations.

Les travaux de la chaussée vont donc débuter ce 15 septembre et devraient durer un mois. Ils comprennent le renouvellement de la couche de roulement sur 5km et le renforcement ponctuel des rives. En effectuant ces travaux, dont le montant s’élève à 879 390€, le Département de Vaucluse souhaite garantir la sécurité des usagers et pérenniser l’axe routier.

Pour le bon déroulé des travaux, la route sera barrée dans les deux sens entre le carrefour giratoire de Rustrel (RD22 / RD179) et le carrefour RD22 / RD34. Une déviation sera mise en place par la RD34. En ce qui concerne la partie entre Apt et le carrefour RD22 / RD34, une circulation alternée sera mise en place.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Au mois de juin, la directrice du centre hospitalier du Pays d’AptDanielle Fregosi, a annoncé la fermeture du service de chirurgie de l’hôpital au 31 décembre 2025. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des médecins du territoire.

Après les élus du département, c’est au tour des professionnels de santé d’exprimer leur inquiétude face à l’annonce de la fermeture du bloc opératoire du centre hospitalier du Pays d’Apt. « Face à ce projet, l’ensemble des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) du Vaucluse et les médecins du Groupement Hospitalier de territoire (GHT) se mobilisent et expriment leur solidarité avec le territoire d’Apt, convaincues qu’il s’agit d’une atteinte grave à l’égalité d’accès aux soins », déclarent-ils.

Situé au cœur d’un territoire majoritairement rural, avec une population locale vieillissante mais tout de même importante et une forte affluence touristique, cet hôpital joue un rôle crucial selon les médecins. Les patients ayant besoin d’un intervention chirurgicale seraient donc dans l’obligation de parcourir plus de 30 minutes pour se rendre les établissements de Cavaillon, Manosque ou Carpentras. « Chaque minute compte en cas d’urgence, et ces délais allongés représentent un risque réel de perte de chance pour les patients », insistent les professionnels.

« La fermeture de la chirurgie menacerait directement la survie du service des urgences, qui dépend étroitement de la présence d’un plateau chirurgical. »

Les médecins de Vaucluse déplorent également la saturation déjà omniprésente dans les hôpitaux voisins. « Au-delà d’un choix budgétaire, il s’agit d’une décision politique qui engage la responsabilité de l’État. Les CPTS et les médecins du GHT dénoncent un désengagement qui accélère la désertification médicale et aggrave les inégalités d’accès aux soins. »

Le 24 juillet dernier, la président du Département de Vaucluse, Dominique Santoni, a rencontré le ministre de la Santé Yannick Neuder afin de défendre les intérêts du centre hospitalier du Pays d’Apt. Une rencontre qui a permis de formuler des pistes concrètes afin de préserver l’offre de soins sur le territoire mais qui, pour l’instant, n’a abouti à aucune solution arrêtée.


Avignon et Apt parmi les 20 agglomérations françaises ayant connu des pics de pollution de l’air en 2024

Le propriétaire de l’établissement Le Phébus & Spa à Joucas, Xavier Mathieu, ira à la rencontre des lecteurs et des passionnés de cuisine ce samedi 9 août à la Librairie Fontaine Luberon à Apt à l’occasion d’une séance de dédicaces pour son livre Ma Cuisine Provençale.

Ma Cuisine Provençale, c’est un ouvrage qui réunit 50 recettes ancrées dans les parfums, les couleurs et les traditions de la région. Les mots et les recettes de Xavier Mathieu, couplés avec les photos de Philippe Vaurès-Santamaria, s’entremêlent pour offrir aux lecteurs une plongée dans la Provence, où la cuisine est habitée par la nature environnante.

« Mon inspiration, je la puise autour de moi, dans cet environnement qui me nourrit, dans tous les sens du terme. Je prends ce qu’il y a de plus beau dans la nature pour le sublimer. »

Xavier Mathieu

Dans ce livre, le chef étoilé révèle pour la première fois ses secrets culinaires. On y trouve des recettes gourmandes et gastronomiques qui rappellent les traditions locales et le terroir comme l’apéritif estival, le pistou, la ratatouille, la daube avignonnaise, ou encore les 13 desserts de Noël.

©Philippe Vaurès-Santamaria

Si quelques exemplaires signés par le chef sont disponible au Phébus, il sera aussi possible de s’en procurer et de rencontrer Xavier Mathieu ce samedi 9 août à la Librairie Fontaine Luberon. De quoi trouver de l’inspiration avant d’aller faire des emplettes au célèbre marché d’Apt et de préparer le déjeuner.

Samedi 9 août. À partir de 10h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.

https://www.echodumardi.com/tag/apt/   1/1