3 novembre 2025 |

Ecrit par le 3 novembre 2025

Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Au début du mois de juin, la directrice du centre hospitalier du Pays d’Apt, Danielle Fregosi, a annoncé la fermeture du service de chirurgie de l’hôpital au 31 décembre 2025. Une décision qui a soulevé de grosses inquiétudes auprès des habitants du territoire, mais aussi des élus du département, notamment la présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni, qui a été reçue par le ministre de la Santé ce jeudi 24 juillet.

« C’est avec surprise et une grande inquiétude que la Ville d’Apt a pris connaissance de l’annonce de fermeture du service de chirurgie », avait annoncé la municipalité. Véronique Arnaud-Deloy, maire de la ville, avait dit être « très confuse » face à cette annonce émise par la direction de l’hôpital et par la délégation départementale de l’Agence régionale de Santé (ARS) étant donné que l’ARS PACA avait délivré dans le même temps un renouvellement de l’autorisation d’activité chirurgicale pour une durée de 7 ans.

Depuis l’annonce, de nombreuses manifestations citoyennes ont eu lieu dans la ville et devant l’hôpital. Un page Facebook ‘Apt•es à faire bloc‘ a même été créée pour informer et mobiliser les habitants. Les élus du territoire du Pays d’Apt, et plus largement du Vaucluse, ont eux aussi fait part de leurs inquiétudes.

Les élus se mobilisent

Début juillet, Catherine Rimbert, députée (RN) de la 5e circonscription de Vaucluse a interpellé le ministre de la Santé, Yannick Neuder, dans un communiqué de presse. « Cette fermeture n’est en réalité qu’un pas de plus vers le démantèlement progressif de l’offre de soins publics en zone rurale, déplore-t-elle. Elle entraînerait des conséquences dramatiques pour les patients : allongement des délais de prise en charge, déplacements contraints vers Cavaillon, Avignon ou Manosque, et un affaiblissement général de l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé. »

L’association des maires de Vaucluse a aussi affirmé son soutien aux élus du Pays d’Apt et a exprimé son inquiétude face aux conséquences que pourrait engendrer cette fermeture dans un territoire rural marqué par un vieillissement de sa population. « Consciente des enjeux nationaux liés à la réorganisation de l’offre hospitalière, l’AMV84 appelle à un réexamen attentif de cette décision, en tenant compte des réalités spécifiques du territoire, et invite à une concertation approfondie avec les élus locaux. » L’association a, par ailleurs, adressé un courrier au directeur de la délégation départementale de l’ARS, Loïc Souriau, faisant part de ses préoccupations face à cette annonce de fermeture.

« Apt a besoin d’un hôpital en bonne santé »

Dominique Santoni

Ce jeudi 24 juillet, Dominique Santoni, présidente du Département, mais aussi habitante d’Apt et maire de la ville de 2015 à 2021, s’est rendue à Paris pour rencontrer Yannick Neuder afin de défendre les intérêts du centre hospitalier du Pays d’Apt. « Entre les déficits de l’État et ceux de l’hôpital, l’avenir de notre établissement est fragile, a-t-elle affirmé. Pourtant Apt a besoin d’un hôpital en bonne santé, avec des finances stabilisées, une gouvernance claire et un avenir pérenne, au service de toute notre population. » Si cette rencontre n’a abouti à aucune solution arrêtée, des pistes concrètes ont été formulées afin de préserver l’offre de soins sur le territoire. « Nous avons abordé les difficultés financières de l’établissement (plus de 13M€ de déficit) et la nécessité d’un accompagnement fort de l’État pour pérenniser le fonctionnement des services de l’hôpital sur le long terme et des urgences en particulier, a déclaré la présidente du Département. En retour, j’ai réaffirmé l’engagement des collectivités locales, et en premier lieu du Département, pour accompagner le redressement et la redynamisation de l’hôpital. »

©Centre hospitalier du Pays d’Apt

Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Ce samedi 26 juillet, la Cave de Sylla, située à Apt, organise son Grand Bal des Vignerons annuel. Cet année, l’événement promet d’être spécial puisque la cave coopérative célèbre ses 100 ans.

Née en 1925 d’une union entre plusieurs vignerons du lieu dit ‘Sylla’ à Saint-Saturnin-lès-Apt, la Cave coopérative éponyme fête cette année ses 100 ans. De nombreux événements ont rythmé l’année afin de célébrer cette anniversaire spécial. Ce samedi, les vignerons de la Cave de Sylla font sur Grand Bal et attendent les Aptésiens, voisins et touristes en nombre.

Le public pourra bien entendu se retrouver autour du bar à vins qui mettra en lumière les bouteilles de la cave coopérative, dont la cuvée spécial anniversaire ‘Saint Auspice édition des 100 ans’, mais aussi quelques cuvées de la Maison Marrenon à La Tour d’Aigues. Des cocktails seront aussi proposés. Plusieurs foodtrucks seront sur place et donneront le choix entre de la nourriture thaï, des burgers, des pizzas, du mix-grill et des douceurs glacés. Le tout dans une ambiance conviviale et en musique.

Il est d’ores et déjà possible de se rendre à la Cave de Sylla pour acheter les verres, icebags et jetons en avance afin d’éviter les files d’attente le jour J.

Samedi 26 juillet. À partir de 19h. Entrée libre. Cave de Sylla. 406 Avenue de Lançon. Apt.

Cuvée des 100 ans. ©Cave de Sylla

Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ et la Confrérie du Vin et de la Truffe du Luberon organisent une vente aux enchères ce dimanche 20 juillet au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt.

Alors que le Pays d’Apt est en train de se battre pour garder le service chirurgie de son centre hospitalier qui est menacé d’être supprimé, le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’ et la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon organisent la 5e édition de la vente aux enchères de vins au profit de l’hôpital dans le but de le moderniser.

Pour cette vente, 300 bouteilles de vin seront proposées. Les bénéfices seront consacrés à l’achat d’un mammographe et au projet de réhabilitation du secteur Grand Âge du centre hospitalier, qui comprend la modernisation, d’une part, de l’Unité de Soins de longue durée (USLD) actuellement localisée dans le bâtiment Combemiane et, d’autre part, de l’EHPAD La Madeleine qui accueille à ce jour 66 résidents. « Participer à la collecte de fonds par une vente aux enchères de vins, c’est à nos yeux contribuer au maintien d’un tissu social, économique, vivant et dynamique en Luberon tout en étant en pleine adéquation avec l’objet de notre confrérie », affirme Alain Audet, président de La Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon.

« La modernisation de ce bâtiment vise à créer un environnement d’accueil et de soins de haute qualité tant pour le patient, sa famille que pour le personnel du centre hospitalier. »

Shelagh Lester-Smith, présidente de ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’

Viticulteurs, cavistes, restaurateurs, et particuliers ont fait don de bouteilles pour soutenir ce projet. La vente se déroulera ce dimanche à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes, où les lots sont exposés ces vendredi 18 et samedi 19 juillet de 11h à 18h, et sera animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. Cette édition sera parrainée par Christophe Bacquié, chef du restaurant 2 étoiles La Table des Amis au Mas les Eydins à Bonnieux. « J’espère que nous serons nombreux à manifester notre soutien à cet événement destiné cette année au mieux-vieillir de nos aînés », explique-t-il.

Vente le dimanche 20 juillet. 17h. Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. 43 Place de l’Horloge. Ménerbes.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Jusqu’au 30 septembre prochain, les œuvres de trois artistes locaux sont exposées au Château de Mille à Apt. Sculpture, peinture, photographie et art naturel sur plâtre s’entremêlent dans l’exposition ‘Balades’.

Ils sont plus d’une centaine à être venus admirer les œuvres des artistes Joël Canat, Anneka Imbert, et Verena Omnes ce mercredi 9 juillet à l’occasion du vernissage de l’exposition ‘Balades’ proposés par le domaine viticole Château de Mille à Apt.

Certains étaient silencieux face aux œuvres, essayant de comprendre le sens qu’ont pu vouloir leur donner les artistes. D’autres en débattaient avec leurs amis, leur conjoint, leurs enfants, ou bien avec des inconnus rencontrés devant une sculpture.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Trois artistes locaux

Pour l’exposition ‘Balades’, ce sont les talents de trois artistes provençaux qui se joignent : Joël Canat, Anneka Imbert, et Verena Omnes. Ce premier est un sculpteur installé à Ménerbes depuis les années 70 où il a décidé de planter une vigne. C’est en coupant des chênes qu’il s’est initié à la sculpture sur bois, en autodidacte. Certaines de ses sculptures semi-abstraites font quelques dizaines de centimètres tandis que d’autres font parfois plus de 2 mètres.

Anneka Imbert, de son côté, photographie et dessine la nature durant ses balades dans la garrigue. Elle ramène parfois avec elle des plantes sauvages, qu’elles utilisent pour en faire des installations faites de bronze, de cuivre, de laiton et de bois, mais aussi des dessins à l’encre, comme cette fresque de 9 mètres de long sur papier japonais exposée au Château de Mille.

Enfin, le public découvrira les œuvres de Verena Omnes, faites de plantes locales moulées sur du plâtre. Ces cadres en relief sont ensuite peints dans des tons assez neutres, souvent teintés dans les ocres du Luberon.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Nées en Normandie, les Éditions de la Safranède sont désormais installées au cœur de la Provence, à Ménerbes. Ce dimanche 13 juillet, leur fondatrice Marie-Françoise Chevallier Le Page, aussi auteure, sera en séance de dédicace à la librairie Fontaine Luberon à Apt.

Ancien avocat au barreau de Paris, Marie-Françoise Chevallier Le Page a décidé de quitter la Normandie il y a peu pour se retirer en Provence, dans le mas familial à Ménerbes. L’objectif pour elle était de se consacrer à l’écriture, une passion qui la suit et l’entoure depuis longtemps. « Nous sommes nombreux à écrire dans la famille, affirme-t-elle. J’avais 4 ou 5 ans quand j’ai révélé à mon père que je souhaitais écrire un livre. Mais ce n’est qu’à 60 ans que j’ai écrit le premier. »

Ce dimanche 13 juillet, la fondatrice de la maison d’édition ira à la rencontre de ses lecteurs le temps d’une séance de dédicace à Apt et présentera le troisième et dernier tome de la trilogie qui suit le personnage de Taddeuz.

Taddeuz et l’Esprit du Zambèze

Si le personnage de Taddeuz n’a que 13 ans dans le premier tome Taddeuz et le collier aztèque, il est adulte dans ce troisième tome, dévoilé le 1er avril dernier. La saga suit ce jeune garçon qui s’apprête à devenir roi et qui se retrouve plongé dans une nouvelle mission au sein de la Glenowl Academy, une école hors du commun qui enseigne au travers d’aventures grandeur nature.

Aventure, voyage et fantasy s’entremêlent dans les trois tomes. Ce dernier opus se concentre sur un sujet au cœur de l’actualité : le réchauffement climatique et son impact sur les populations, la faune et la flore. « L’Esprit du Zambèze est une ode à la jeunesse et à sa capacité à changer le monde », révèle l’auteure.

De la littérature jeunesse au roman

Marie-Françoise Chevallier Le Page a plusieurs cordes à son arc en termes d’écriture. Si elle présentera de la littérature jeunesse (voire pour jeune adulte) ce dimanche à Apt, elle a commencé sa carrière d’écrivaine avec des contes pour enfant. Les contes de Mamyshâ se déclinent en 15 tomes, illustrés par l’auteure elle-même, qui les a écrits pour ses petits-enfants. « J’avais du mal à trouver l’illustrateur qui correspondait à ce que je voulais donc mon mari m’a encouragée à faire moi-même les illustrations », explique-t-elle.

Le dernier conte, sorti au début de l’année 2025. ©Éditions de la Safranède

Mais ce n’est pas tout. La présidente des Éditions de la Safranède compte aussi deux romans à son actif : La Veuve K. ou la vie de château et sa suite, La part d’ombre ou Qu’aurais-je fait si j’avais su ?, qui mêlent enquête, suspense et vie en société. « Tous mes livres sont inspirés d’anecdotes de ma vie, ou bien de faits divers que j’ai pu lire dans l’actualité », ajoute Marie-Françoise.

Les projets de l’auteure et de la maison d’édition

En s’installant au cœur du Luberon, à Ménerbes, les Éditions de la Safranède ambitionnent de s’ancrer davantage dans le paysage littéraire local.

Après avoir fait le Salon Cav’Arts de Cavaillon en mai dernier, Marie-Françoise Chevallier Le Page, de son côté, ira à la rencontre de ses lecteurs à Apt ce dimanche 13 juillet, mais aussi à Roussillon à l’occasion de l’événement ‘Livre en fête’ le dimanche 28 septembre prochain.

Rencontre ce dimanche 13 juillet. De 10h30 à 18h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Le marché paysan d’Apt vient de fêter ses 40 ans. A cette occasion, l’association du marché paysan d’Apt, le Parc naturel régional du Luberon et la Ville d’Apt ont organisé une matinée d’animations destinée au grand public et aux scolaires.
L’opération s’est déroulée le mardi 17 juin dernier sur le cours Lauze de Perret où se tient le marché ainsi qu’au jardin public.
Sur le cours Lauze de Perret, les producteurs étaient présents pour leur traditionnel marché paysan du mardi matin, avec en plus des stands de sensibilisation sur l’alimentation locale et la préservation des surfaces agricoles.
Au jardin public, était installée une ferme pédagogique pour faire découvrir les animaux de la ferme aux classes des écoles d’Apt (Les Cordeliers, Saint-Exupéry, Giono, Bosco, collégiens éco-délégués de la Cité scolaire). Par ailleurs, un repas, concocté par Nicolas cuisine le monde à partir des produits du marché, a aussi régalé de nombreux convives.

Une histoire de marchés
Il y a aujourd’hui 8 marchés paysans sur le territoire du Parc du Luberon : Coustellet, Saint-Martin de la Brasque, Pertuis, Cadenet, La Tour-d’Aigues, Lauris, Forcalquier et Apt. Ce sont plus de 250 paysans qui y proposent leurs productions de saison, frais, cueillis à maturité, variés et de qualité : fruits, légumes, fleurs, plantes aromatiques, vins, jus de fruit, fromages de chèvre, miels, confitures, volailles, œufs…
C’est à Coustellet, en 1982, que s’est créé, à l’initiative du Parc naturel régional du Luberon, le premier Marché paysan. Il s’agissait de répondre à une demande des consommateurs, touristes ou résidents, en quête de produits agricoles locaux de qualité.
Un an plus tard en 1983, les agriculteurs du sud Luberon sollicitaient le Parc du Luberon pour créer un deuxième marché à Saint-Martin de la Brasque.  Le marché paysan a ensuite été créé en 1985. Aujourd’hui, ils sont 7 dans la partie vauclusienne du Parc et 1 dans les Alpes de Haute-Provence.

Marché Paysan d’Apt. Tous les mardis. De 8h à 12h. Cours Lauze de Perret. Apt.

Marché paysan : une vraie marque
La marque « Marché paysan » (déposée à l’Institut national de la propriété industrielle) est attribuée par le Parc naturel régional du Luberon à un marché de producteurs locaux proposant en direct les produits issus de leur exploitation (la revente est interdite), frais, mûrs et conformes aux réglementations sanitaires. Les agriculteurs sont regroupés au sein d’une association-loi de 1901. Un règlement intérieur régit les droits et devoirs des adhérents.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Éric Pierrat a été nommé sous-préfet d’Apt. Il succède à Christine Hacques qui était sous-préfète depuis août 2020 et qui devient sous-préfète de Nyons, dans la Drôme.

Il va quitter les Bouches-du-Rhône pour le Vaucluse. Éric Pierrat a été nommé sous-préfet d’Apt, par décret du président de la République du 5 juin, publié au Journal officiel le 6 juin, pour une durée initiale de trois ans.

Ce commissaire de police à Salon-de-Provence n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà été sous-préfet par le passé, à Thiers dans le Puy-de-Dôme de 2003 à 2005. Il a ensuite été conseiller économique de l’ambassade française à New Delhi en Inde avant de revenir en France et d’exercer différentes fonctions. Ce n’est qu’en 2022 qu’il entre à l’École nationale supérieure de la police puis devient commissaire de police.

C’est sous un soleil de plomb que le nouveau sous-préfet d’Apt devrait prendre ses fonctions le mardi 1er juillet prochain et assurer la représentation de l’État dans les 57 communes qui composent l’arrondissement d’Apt.


Les élus vauclusiens se mobilisent contre la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital d’Apt

Christine Hacques, sous-préfète d’Apt depuis août 2020, quittera son bureau ce vendredi 20 juin pour prendre ses nouvelles fonctions de sous-préfète de Nyons, dans la Drôme, dès le lundi 23 juin. Les élus de l’arrondissement d’Apt se sont réunis ce lundi 16 juin à l’occasion de son départ.

Ce lundi 16 juin, une centaine de personnes sont venues célébrer le travail de Christine Hacques, sous-préfète d’Apt d’août 2020 à juin 2025, à l’occasion de son départ. C’est couverte de fleurs, de produits locaux et autres cadeaux, et avec beaucoup d’émotions, que la future sous-préfète de Nyons a salué les élus et tous ceux qui ont travaillé à ses côtés pendant près de cinq ans.

« La présence de l’État à nos côtés est précieuse, et avec le visage de Christine Hacques, elle devient essentielle, a commencé par dire Dominique Santoni. À Paris, on entend une petite musique nous faisant croire que les sous-préfectures ne seront bientôt plus qu’un héritage, qu’elles ne servent plus à rien. » La présidente du Département a tenu à démentir ces propos et à dire que le Vaucluse gardera le souvenir d’une sous-préfète investie.

Un travail main dans la main avec le préfet

Ça a été ensuite au tour de Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, de dire un mot à propos de Christine Hacques, qu’il qualifie de « précieuse. » Un adjectif qu’avait aussi employé Violaine Demaret, ancienne préfète du département, à son égard au moment de passer la main à son successeur.

Ces dernières semaines, nombre d’élus des communes de l’arrondissement d’Apt ont témoigné du travail acharné de la sous-préfète auprès de Thierry Suquet. « J’ai eu des retours sur le fait que vous ne lâchiez rien », a-t-il ajouté, faisant rire l’auditoire et Christine Hacques. Le préfet a souligné les difficultés que présente le territoire du Luberon et a acclamé l’engagement de la sous-préfète dans chacune de ses missions.

« La sous-préfecture de Nyons travaille beaucoup avec le Vaucluse, on a de la chance, a-t-il fini par dire. Je compte sur vous pour prêter une attention particulière aux Gorges du Toulourenc, un territoire qui est partagé et fragile, mais aussi à l’Enclave des papes, qui est un territoire vauclusien mais limitrophe de la Drôme. »

Près de cinq années passées à Apt

C’est en août 2020, en pleine crise sanitaire, que Christine Hacques a posé ses valises dans la capitale du Luberon après avoir été sous-préfète d’Yssingeaux en Haute-Loire. « J’ai pris racine ici, malgré un démarrage difficile où je ne pouvais reconnaitre aucun visage à cause des masques, et aucune voix à cause des défauts de son lors des visioconférences », ironise-t-elle.

« J’ai aussi une pensée pour Bertrand Gaume et Violaine Demaret qui, chacun à leur façon, m’ont beaucoup appris. »

Christine Hacques

Après avoir remercié le préfet, la sous-préfète d’Apt a aussi pris un moment pour remercier les élus pour leur combattivité face aux dérives. « J’espère ne pas avoir donné l’image d’être contre vous lorsque je vous ai dit ‘non’ », a-t-elle déclaré avec le sourire. Elle a également remercié chaleureusement son équipe. « Sans son équipe, un sous-préfet n’est rien », a-t-elle affirmé avant d’ajouter fièrement que son équipe répond à 100% des courriers reçus.

Ses dossiers phares

Durant ses années à la sous-préfecture d’Apt, Christine Hacques a travaillé sur bon nombre de dossiers. Trop pour tous les citer. « Si le Luberon offre une carte postale extraordinaire, la carte postale a malheureusement un revers », déplore-t-elle. La future sous-préfète de Nyons s’est notamment fortement mobilisée sur le sujet de la paupérisation des habitants et a insisté sur l’importance de rester accessible, et de ne pas considérer les personnes comme de simples dossiers à traiter.

Elle a aussi travaillé étroitement avec les acteurs du Colorado provençal pour le projet Grand Site. « J’aurai voulu que ce dossier soit traité plus rapidement, mais au moins aujourd’hui il est possible de mieux gérer les flux grâce à la mise en place du système de réservation des créneaux de visite notamment », a-t-elle ajouté. Un système qu’elle aurait aussi voulu voir se mettre en place durant son temps à Apt à l’Abbaye de Sénanque à Gordes qui est victime de son succès durant la période estivale, mais c’est encore du ressort des propriétaires de l’édifice.

« Je vous remercie d’avoir accepté mon rythme et mon exigence », a-t-elle conclu avec beaucoup d’émotions alors qu’elle se prépare à quitter le Vaucluse pour la Drôme pour une durée initiale de trois ans. C’est Éric Pierrat, commissaire de police dans les Bouches-du-Rhône, qui va lui succéder. Il devrait prendre ses fonctions le 1er juillet prochain.

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