5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Portées par le réseau Présanse (Prévention et Santé au travail), les Rencontres Santé-Travail reviennent pour une 5ᵉ édition. Ces rendez-vous, organisés sur le thème ‘La prévention des risques, un sport d’équipe’, auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Trois d’entre eux auront lieu en Vaucluse.
Quatre rencontres santé-travail auront lieu le mardi 19 mars en Vaucluse. La première sur le thème de la sédentarité, est organisée par l’AIST 84 dans son centre à Avignon de 9h A 11h. Le cardiologue François Carré donnera une conférence sur l’importance de l’activité physique et donnera des clés pour démarrer la journée en mouvement et pour éviter la sédentarité au bureau. Cliquez ici pour vous inscrire.
Deux ateliers collaboratifs sur le thème ‘Travail sur écran et sédentarité au travail : la clé c’est bouger !’ seront organisés par SAT Durance Luberon dans ces différents centres durant cette semaine dédiée à la santé au travail : le mardi 19 mars à 8h30 à Cavaillon, le jeudi 21 mars à 13h30 à Apt. L’atelier sera également proposé à Pertuis, après les Rencontres Santé-Travail, le 29 mars à 8h30. Ces ateliers fourniront aux participants des connaissances pratiques et des outils pour maintenir un équilibre sain entre leur travail sur écran et leur bien-être général.
V.A.
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.
« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »
Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…
Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.
Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques. Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau). Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).
Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.
L.G.
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Sati Mougard travaille sur l’invisible. Pour preuve ? Son travail sur les principes féminin et masculin avec sa lampe à huile en verre soufflé. Il y a aussi son regard sur la mandragore, le tarot de Marseille, l’herboristerie du Moyen-âge et toujours la pâte de verre. Et aussi son orgue à abeille, au massif du Sancy.Parce que Sati Mougard est avant tout une amoureuse et une militante de la planère bleue.L’artiste plasticienne expose du 23 février au 23 mars.
Sati Mougard
Ces œuvres résonnent des mondes invisibles , De la terre nourricière à laquelle appartient, entre autres, l’homme et non pas une terre dont l’homme serait propriétaire. Elle exprime son attachement à Gaïa comme avec ce serpent de verre contenant d’infimes graines germées ou non, ou encore cet orgue à abeilles dont les plots enduits de cire appellent les abeilles à venir y danser. Sati s’intéresse au symbolisme, à la spiritualité et au rapport de la terre avec tout ceux qui l’habitent. Ses réalisations sont empreintes de l’exigence de ses recherches qu’elle veut partager avec tous les âges de la vie, dans un immense rassemblement où l’intérêt pour l’autre, la curiosité du monde dans lequel nous baignons favoriserait un nouveau regard pour une nouvelle conscience de la vie.
Au commencement, dans l’œuvre de Sati Mougard, il y eut du caramel, des pétales de fleurs, des algues, des matériaux simples et organiques pour composer des sculptures ou des installations. Puis, le verre est arrivé dans ses pièces uniques ou ses multiples, comme un nouvel élément organique : il est transformation, transmutation; son état change si rapidement du liquide au solide pour finir en cristallisation définitive.
Son travail est ainsi navigation entre l’instant et l’éternel, en tension entre profane et sacré : Les ordinaires «Le sable qui se dérobe, l’abeille qui vole, le soleil qui chauffe…»…ne prennent sens que dans l’attention que nous voulons bien y porter, celle-là même qui transforme l’ordinaire en extraordinaire, le commun en sublime. Ainsi s’opère la transmutation du vivant : la création, somme de toutes les parties du vivant.
«Alter-écho» est une exposition pensée pour l’Atelier William Ruller et conçue pour résonner avec l’omniprésence des grands miroirs aux murs et des céramiques aux tons sourds de William. Le rapport au reflet et à l’altérité est donc le point de départ de réflexion de la scénographie. Le visiteur est invité à appréhender les œuvres avec leurs réflexions et jeux de lumière, tant du point de vue formel que symbolique. La nature magique du miroir tient à sa façon d’attirer notre imagination vers ses abysses apparents, cette impression qu’au- delà de l’image de notre réalité immédiate, ainsi réfléchie, se cache peut-être la découverte de l’Être, ou quelque chose d’entièrement autre. »
L’Atelier Ruller L’atelier William Ruller est un espace de projet qui expose des artistes contemporains locaux. Le choix des artistes et la direction conceptuelle est dirigé par William Ruller et Elise Hamon-Ruller. Les expositions vont de la peinture à la sculpture / installation et performance. Le concept est de montrer des artistes contemporains vivant et travaillant dans la région qui créent des œuvres qui traitent de questions et de concepts pertinents pour l’ici et maintenant.
Les infos pratiques Résidence/Exposition « Alter-écho » par Sati Mougard du 23 février au 23 mars à L’Atelier William Ruller. 63, rue de la République à Apt. 06 14 24 82 50
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.
Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…
Une prise de conscience salutaire
Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale.
Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines
Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ?
Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?
Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.
Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance. Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne. Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance. Vendredi 09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue. Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
La liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en Vaucluse a été actualisée le 1er janvier 2024. Cette mise à jour prend en compte les évolutions socio-démographiques et socio-économiques des territoires concernés depuis 2014, date d’entrée en vigueur de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dite ‘loi Lamy’. Au-delà de quelques ajustements marginaux de périmètres menés en concertation avec l’ensemble des maires concernés, le Vaucluse passe de 22 à 23 quartiers prioritaires toujours répartis sur 12 communes. C’est à Avignon que les changements sont les plus significatifs avec l’ancien périmètre Nord-Est qui devient officiellement Reine-Jeanne, Saint-Jean et Grange d’Orel. Apparaissent également les QPV Broquetons-Sainte Catherine ainsi que celui de Pont des Deux Eaux. Dans le même temps, 2 quartiers ont fusionné en un seul : les quartiers Camp Rambaud-Les Mérides et Joffre-Centre ville, sur la commune du Pontet.
70 000 Vauclusiens concernés « Ces quartiers bénéficieront de moyens additionnels aux mesures de droit commun afin de soutenir des actions au profit des publics les plus en difficulté, expliquent les services de la préfecture de Vauclus. Près de 70 000 personnes pourront être spécifiquement accompagnées, notamment en matière d’éducation, de santé, de parentalité ou encore d’emploi. Cette nouvelle géographie est désormais le périmètre pertinent pour le déploiement des nouveaux contrats de ville Engagement Quartiers 2030 qui seront déclinés par les collectivités locales avec l’appui de l’État, au cours du premier semestre 2024. »
Avignon : • Monclar – Champfleury – Rocade Sud – Barbière – Croix des Oiseaux • Reine Jeanne – Saint Jean – Grange d’Orel • Saint Chamand • Pont des Deux Eaux • Broquetons – Sainte Catherine
Le Pontet : • Camp Rambaud – Les Mérides – Joffre – Centre Ville
Carpentras : • Centre ville • Amandiers – Éléphant • Pous-du-Plan • Quintine – Villemarie – Bois de l’Ubac – Le Parc Monteux : • Vieux Moulin – Centre ville – Les Mûriers
Cavaillon : • Docteur Ayme – Condamines – Barillon – Saint Martin – Bon Puits – Saint Gilles – Ratacans • La Clède – Gare – Route de Pertuis – Sainte Anne
Le décret n° 2023-1314 du 28 décembre 2023 modifiant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains est disponible à cette adresse :https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048707389
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Ce mercredi 10 janvier a été sous le signe de la convivialité puisque amateurs, professionnels et apprentis se sont réunis autour du thème de la galette et du gâteau des rois lors de la 15ᵉ édition du concours de l’Épiphanie à Apt.
Chaque année, la guerre fait rage. Certains préfèrent la galette frangipane, d’autres le gâteau avec ses fruits confis, mais une chose met tout le monde d’accord : la tradition. Au moment de l’Épiphanie, le 6 janvier, les vitrines des boulangeries pâtisseries affichent leurs plus belles galettes et gâteaux des rois. « Les boulangeries pâtisseries sont indispensables à l’économie d’un territoire, mais ce sont aussi des lieux conviviaux où l’on se retrouve », a déclaré Violaine Démaret, préfète de Vaucluse.
Le gâteau des rois étant décorée de fruits confis, quel meilleur endroit pour accueillir le concours départemental de l’Épiphanie que la capitale mondiale du fruit confis ? C’est donc à Apt que s’est tenue la 15ᵉ édition de cette compétition, organisée par le Groupement des Artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse. Cette année, il y a eu 80 participants pour le concours du Meilleur gâteau des rois et 70 pour la Meilleure galette frangipane, dont des artisans et des apprentis. « La transmission est très importante, c’est ce que met en lumière ce concours qui mélange toutes générations », a affirmé Valérie Coissieux, présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Vaucluse.
Des règles dans le respect de la tradition
Pour ce concours, pas question de dénaturer les traditionnels gâteau et galette des rois. Chaque candidat a dû ainsi élaborer deux gâteaux de 350 à 450 grammes cuits, garnis et décorés avec des fruits à l’intérieur et à l’extérieur, et/ou deux galettes au beurre de 25 à 35 cm de diamètre.
En plus d’évaluer les pâtisseries sur ces points-là, le jury, constitué de professionnels, dont les deux artisans gagnants de l’édition précédente (Nicolas Goddi de la Pâtisserie Nicoline et Joris Deslée de la Pâtisserie Deslée), a également dû noter le feuilletage ou la texture, ainsi que le goût et le visuel.
Les participants ont été répartis en trois catégories : les artisans/salariés, les apprentis CAP, et les apprentis BP/BM/MC. « Il est très important d’intégrer les apprentis à ce concours puisqu’ils sont l’avenir de la profession », a souligné la préfète de Vaucluse.
Pour la Meilleure galette frangipane :
1er Prix catégorie Artisan : Nicolas Soubeyrand de La Mie Soubeyrand à Aubignan
2ᵉ Prix catégorie Artisan : Maxime Faggion de la Maison Lou à Malaucène
3ᵉ Prix catégorie Artisan : Fabien Mazette de la Boulangerie d’Ici à l’Isle sur la Sorgue
1er Prix catégorie BP-BM-MC : Maxime Sauget de La Mie Soubeyrand à Aubignan
1er Prix catégorie CAP : Louna Siminski de la Maison Lou à Malaucène
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Énéal, la foncière médico-sociale du groupe Action Logement, vient de finaliser l’acquisition de trois établissements vauclusiens auprès de Grand Delta Habitat dont une résidence autonomie à Apt, un foyer d’accueil médicalisé à L’Isle-sur-la-Sorgue et un établissement d’accueil non médicalisé pour personnes handicapées à Vaison-la-Romaine.
La foncière médico-sociale Énéal affirme son implantation en Vaucluse avec l’acquisition de trois établissements : le Foyer François Rustin (76 logements) à Apt, le foyer d’accueil médicalisé Saint Antoine (42 logements) à L’Isle-sur-la-Sorgue, et le foyer d’accueil non médicalisé pour personnes handicapées La Rouvillière (16 logements) à Vaison-la-Romaine. Les gestionnaires actuels de ces derniers, un CCAS et des associations, restent en charge de leur exploitation. Énéal réalisera des travaux de réhabilitation dans les prochaines années.
Avec ces acquisitions, Énéal s’inscrit dans la stratégie de développement de la foncière en apportant des réponses concrètes aux personnes en situation de vulnérabilité. « Ces acquisitions sont conformes à notre mission sociale en faveur du logement des aînés aux revenus modestes qui nous a été confiée par le Groupe Action Logement, déclare Mario Bastone, directeur général d’Énéal. Notre modèle est désormais reconnu à l’échelle nationale, et nous sommes heureux de mettre notre expertise au service de l’amélioration de la qualité de vie des résidents de ces établissements. »
V.A.
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Ce mardi 19 décembre, les collaborateurs de Delta Plus, société spécialisée dans les équipements de protection individuelle, se sont donnés rendez-vous dans le nouveau bâtiment du siège social à Apt, pour son inauguration. Un bâtiment de 1 500 m² dédié aux équipes produits et R&D.
Jérôme Benoit, PDG de Delta Plus, a réuni ses collaborateurs dans l’agrandissement du siège social à Apt ce mardi 19 décembre. Ainsi, tout le monde a découvert ces nouveaux espaces en même temps. Un nouveau bâtiment qui a notamment pu voir le jour grâce à l’Avignonnais GSE et qui s’intègre parfaitement parmi les anciens.
Nouveaux bureaux individuels, nouvelles salles de réunion et nouveaux espaces de coworking, ce bâtiment de 1 500 m² devrait permettre aux équipes produits et R&D notamment, d’imaginer et concevoir les produits Delta Plus de demain. « On était un peu à l’étroit, par rapport à l’accroissement du chiffre d’affaires et des équipes », a expliqué Jérôme Benoit.
Apt, capitale des équipements de protection individuelle
Ainsi, le siège de Delta Plus comptabilise désormais 4 000 m² de bureaux, adossés à 15 000 m² d’entrepôts au sein de la ZAC La Peyrolière à Apt. Si la ville d’Apt est la capitale du Luberon mais aussi la capitale du fruit confits, elle est également la capitale des équipements de protection individuelle.
« Le but de ce nouveau bâtiment est de regagner de l’espace et de travailler dans un cadre idéal pour continuer à performer et faire rayonner l’entreprise. »
Jérôme Benoit
Avec un chiffre d’affaires de plus de 420M€ en 2022, la question de déplacer le siège social dans un lieu plus stratégique aurait pu se poser. Mais Delta Plus est une histoire de famille. Avant que Jérôme Benoit ne prenne la tête de l’entreprise en 2011, c’est son père Jacques Benoit qui la dirigeait et qui l’avait fondée à Apt en 1977. Pour cette famille aux racines aptésiennes, contribuer à l’économie de la ville et plus largement à celle du Pays d’Apt et du Vaucluse est plus qu’important.
Si Apt est le centre névralgique de Delta Plus, l’entreprise rayonne bien au-delà. L’entreprise possède des centres de fabrication dans le monde entier, en Argentine, au Mexique, au Canada, en Australie, en Albanie ou encore en Inde.
Avec 46 filiales réparties dans 30 pays, 18 sites de production et 15 entrepôts, Delta Plus peut proposer une solution de protection pour chaque secteur d’activité. Ainsi, les équipes R&D travaillent d’arrache pied pour suivre l’accroissement de la demande avec 60 projets en développement par an. Ce nouveau bâtiment au siège social qui leur est dédié devrait donc leur permettre d’imaginer et concevoir toujours plus de produits innovants pour assurer l’avenir de l’entreprise.
Une entreprise qui recrute
Avec un chiffre d’affaires qui ne cesse d’augmenter, tout comme les équipes, Delta Plus recrute régulièrement de nouveaux collaborateurs. Le siège social s’étant agrandi, l’entreprise propose en ce moment trois offres d’emploi à pourvoir sur Apt.
La société aptésienne recherche un nouveau Responsable Grands Comptes France, un Responsable Achats, ainsi qu’un Financial Planning & Analysis Manager pour dynamiser la structure financière de l’entreprise et faire progresser le chiffre d’affaires. Pour découvrir les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.
5e édition des Rencontres Santé-Travail : trois rendez-vous en Vaucluse
Le territoire du Pays d’Apt a une population qui vieillit, 20% ont plus de 60 ans. De plus, sur les 25 communes du territoires, 16 sont considérés comme des villages de montagne et sont particulièrement touchés par la désertification médicale.
La question de l’accès aux soins étant devenue un enjeu majeur des territoires, notamment en Vaucluse, les besoins de santé sont plus que nécessaires, notamment en ce qui concerne la vue puisque le Pays d’Apt ne compte qu’un seul spécialiste dans ce domaine. C’est dans ce cadre que s’inscrit le nouveau centre ophtalmologique en télémédecine.
Le Vaucluse, territoire pilote de la télémédecine
La réalisation de ce centre résulte d’un partenariat inédit entre le public et le privé, qui constitue le premier acte du plan Santé du Département de Vaucluse. Ce dernier a sollicité la Région Sud afin que le Vaucluse deviennent le précurseur régional de la télémédecine. « Département le plus avancé en termes de connexion Très haut débit avec 79% du territoire couvert, je souhaite faire du Vaucluse la capitale régionale de la télémédecine, avait expliqué Renaud Muselier, président de la Région Sud.
C’est donc le premier projet Santé soutenu conjointement entre le Département et la Région. « Le Département a décidé d’aller au-delà de ses compétences notamment au niveau de la santé », a affirmé Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. En plus de la télémédecine, un bus médical devrait bientôt voir le jour, et le Département essaye d’attirer de nouveaux médecins en Vaucluse. Il y a 9 médecins salariés du Département à ce jour, avec la récente arrivée du Dr Didier Chassery à Apt, qui ont déjà permis à 5000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant.
Un partenariat entre le public et le privé
Le Département de Vaucluse et la Région Sud se sont alliés à Atlas Vision, le centre d’ophtalmologie à l’Isle sur la Sorgue et à Carpentras, pour déployer ce centre ophtalmologique en télémédecine. L’achat du matériel ophtalmologique a été financé à hauteur de 60 000€ par le Département et de 140 000€ par la Région.
« L’union de nos forces a donné naissance à un projet hybride, public et privé. Nous sommes fiers de cette chaîne de solidarité. »
Dr Echraf Grira Khediri, ophtalmologue Atlas Vision
Désormais, les patients peuvent bénéficier rapidement, et proche de chez eux, d’une consultation réalisée par un orthoptiste au sein du CH d’Apt. Les clichés sont ensuite envoyés à Atlas Vision pour être étudiés dans un de ses centres, qui regroupent huit médecins spécialistes de la pathologie et chirurgie de l’œil et une équipe paramédicale.
« L’engagement des technologies est très important pour nous », a déclaré Danielle Fregosi, directrice du CH du Pays d’Apt. L’établissement s’est engagé dans la télémédecine dès 2017 et a déjà mis en place la télésurveillance à domicile depuis plusieurs années. Ces nouvelles machines dédiées au centre ophtalmologique en télémédecine sont donc la continuité logique de l’évolution du CH et de la télémédecine en Vaucluse.
« Les consulations seront quasiment à l’identique de ce qu’on peut faire sur place à l’Isle-sur-la-Sorgue ou Carpentras »
Dr Stéphan Pommier, ophtalmologue Atlas Vision
Les technologies utilisées offrent un réel avantage puisqu’elles disposent d’une réactivité importante pour une qualité de soin quasiment optimale. Avec, il sera possible de déceler plus rapidement les technologies lourdes afin de pouvoir intervenir sans attendre. Il sera possible de détecter certaines pathologies avant même que le patient ressente des symptômes. « Ce n’est pas seulement une visite unique, on va pouvoir assurer un vrai suivi avec ce centre en télémédecine », a rassuré Dr Stéphan Pommier, qui a précisé que 40% des patients d’Atlas Vision venaient du Pays d’Apt.
Les machines OCT (Tomographie à Cohérence Optique) sont l’équivalent d’un scanner, qui permettent de voir en coupe les différentes structures de l’œil, de la cornée au nerf optique, en passant par la rétine, et d’obtenir des mesures anatomiques. « À l’état actuel de la télémédecine, ce genre d’examen n’existait pas jusqu’à aujourd’hui », a affirmé Dr Stéphan Pommier.
Une installation qui contribue à l’attractivité du territoire
Une des problématiques qui est au cœur des préoccupations du Département de Vaucluse, mais aussi du Pays d’Apt : l’attractivité du territoire, notamment en matière de santé. « La ville d’Apt présente une difficulté d’accessibilité, mais est aussi peu attractive pour les médecins car elle est loin des réseaux autoroutiers, a expliqué Véronique Arnaud-Deloy, maire de la ville. Nous sommes excentrés, mais aujourd’hui, nous subissons tous 30 années de manque de formations de médecin et de manque de médecins. »
Ainsi, cette innovation en matière de technologie et de télémédecine représente un véritable atout pour le Pays d’Apt qui compte bien s’en servir pour attirer de nouveaux spécialistes de santé. Le territoire dispose déjà de plusieurs appartements destinés aux internes en médecine, afin de soulager les médecins de ville et ceux d’hôpital, mais aussi pour attirer les jeunes en ruralité. La communauté de communes Pays d’Apt Luberon loue un appartement au CH à l’année pour les médecins qui viennent s’installer, pour leur laisser le temps de se trouver un logement, mais aussi pour les médecins remplaçants.
Le centre hospitalier du Pays d’Apt est donc devenu le leader de la télémédecine en Vaucluse. « Nous sommes capables de viser l’excellence et de l’obtenir en matière de santé », a conclu Jean Aillaud, vice-président de la Région Sud, vice-président du Pays d’Apt Luberon, et 1ᵉʳ adjoint au maire d’Apt.