16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

Haute de près 260 mètres, la cheminée de l’ancienne Centrale de production thermique (CPT) d’EDF à Aramon devrait être détruite en juin prochain selon une information de nos confrères de Midi libre. Construit à partir de 1974, puis mis en service en 1977, le site de production d’électricité d’une capacité de production de 1 400 Mégawatts avait été définitivement mis à l’arrêt le 1er avril 2016.

La centrale devait fonctionner jusqu’en 2023
Cette fermeture avait été préconisée par la DPIT (Direction de l’ingénierie de production thermique) du comité exécutif du groupe EDF dans le cadre projet de loi de transition énergétique. A l’époque, on avait estimé son fonctionnement au fioul trop polluant. Initialement, cette centrale devrait pourtant être opérationnelle jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs pour cela que l’infrastructure avait fait l’objet d’importants travaux en 2008 (70M€) et 2009 (30M€) pour remettre à niveaux les tranches 1 et 2, qui suite à ces chantiers, avaient réduit de 40% les émissions de dioxyde de souffre et de 10% celle des poussières.
Destinée à sécuriser l’approvisionnement électrique français, la CPT d’Aramon avait pour vocation à être peu utilisé. Son rôle étant de produire rapidement de l’énergie, avec une mise en route en moins de 6 heures, afin de répondre efficacement aux variations du réseau, notamment lors des pics de consommation.
La centrale a vu son rôle se renforcer à partir de l’hiver 2006 ainsi que lors des périodes estivales, où bon nombre de centrales nucléaires étaient à l’arrêt pour cause d’inspection. La généralisation de l’usage de la climatisation durant ces périodes avait également entrainé de plus en plus de pics de demande en énergie. D’une trentaine d’heures de fonctionnement par an au milieu des années 2000, la centrale gardoise est ainsi monté jusqu’à près de 90h durant ses dernière années de fonctionnement.

Construite entre 1974 et 1977, la cheminée de la centrale d’Aramon culmine à 252 mètres de hauteur. A l’époque, elle fût la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984.

Un super groupe électrogène
A l’époque, cette mise à l’arrêt avait alors posé la question de la sécurisation de l’alimentation du réseau électrique en cas d’incident sur un site de production où lors de l’arrêt d’urgence d’une centrale nucléaire. EDF, alors sous la pression de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie voulue par l’Union européenne, avait alors décidé de privilégier une production à flux de plus en plus tendu, tout en faisant l’économie d’un site employant directement 130 personnes (+450 emplois induits) dont le coût annuel de fonctionnement était de l’ordre de 30M€.
L’impact du conflit en Ukraine sur la fourniture d’électricité donne aujourd’hui un éclairage nouveau sur les conséquences de cette fermeture rappelant qu’il est désormais difficile de se passer de ce super groupe électrogène dont la capacité de production représentait 40% de celle de la centrale nucléaire de Tricastin qui, elle-même, représente 6% de la capacité de production d’électricité en France.

Disparition du plusieurs symboles industriels
Si la destruction de la cheminée était déjà actée de nombreuses voix s’était élevé contre la démolition de ce symbole de l’industrie du Gard rhodanien servant même de point de repère à la navigation aérienne.
Le détail des modalités de l’opération n’est pas encore connu mais la destruction devrait affecter la circulation fluviale, routière, aérienne ainsi que les riverains.

Autre symbole industriel local, les deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin vont aussi disparaître du paysage à partir de 2024.

Cette annonce vient en écho de la confirmation de la destruction des deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin. Situé entre Bollène, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Pierrelatte, ces deux tours de refroidissement hautes de 123 mètres ont vu le jour en 1979 lors de la création d’Eurodif, l’usine d’enrichissement d’uranium arrêté définitivement en mai 2012. Depuis, cette dernière a été remplacée par l’usine Georges-Besse 2 (GB II) dont le fonctionnement demande 98% d’énergie en moins.
Servant à évacuer la vapeur d’eau, les tours ont donc été mises à l’arrêt il y a un peu plus de 10 ans désormais. Dès lors, leur sort était scellé. En effet, à partir du moment où il n’y a plus d’humidité, le béton des tours sèche peu à peu avec le risque qu’il s’effrite lentement.
La démolition des tours va débuter en 2024 pour s’étaler jusqu’en 2028. Contrairement à la cheminée d’Aramon, c’est la solution du ‘grignotage’ (ndlr : déconstruire le bâtiment du haut vers le bas) qui devrait être retenue afin de venir à bout des 25 000 tonnes de béton des deux édifices à cheval sur la frontière entre le Vaucluse et la Drôme.


La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

Ce samedi 17 décembre, l’esprit de Noël s’invite à Aramon. Dès 10h, les visiteurs pourront découvrir le marché de Noël installé sur le parking du jardin d’enfants.

Programme
Sur le Planet

  • de 10h à 15h30 : salon de la rénovation énergétique proposé par la CCPG sur le boulevard Gambetta.
  • 11h : animation musicale avec l’école de musique – cours V. Hugo.
  • 11h30 : défilé de pulls de Noël (parents et enfants).
  • 12h : chants de Noël avec la chorale Aramon chœur, foodtrucks, stand de l’association des parents d’élèves, manège et atelier maquillage avec le centre de loisirs.
  • 18h : vin chaud et chocolat chaud offert.

Parking du jardin d’enfants : marché de Noël et atelier maquillage par le centre de loisirs, de 10h à 17h.

Médiathèque : lecture de contes de Noël à 10h30 et 15h30.

Cours Victor Hugo : stands fabrications manuelles avec le centre de loisirs.

Salle Eugène Lacroix  : représentation du spectacle « Sucre d’orge et le père Noël » à 14h et 16h.

Extérieur Eugène Lacroix : animations gonflables et forêt de sapins avec support bois pour espace photo, trottinodrome et atelier maquillage.

J.R.


La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

L’artiste peintre Jean de Lardemelle va présenter son exposition ‘Platanes, les gardiens d’Aramon’ à la médiathèque de la commune du mardi 20 septembre au mercredi 2 novembre prochains.

Élève de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et de l’Atelier Met de Penninghen à Paris, Jean de Lardemelle développe ses techniques de plasticien et de graphiste en tant qu’artiste indépendant dans la communication. En parallèle, il partage son savoir artistique dans différentes écoles et ateliers.

Son activité de création s’élabore conjointement dans trois ateliers, à Paris, Angers, et Aramon. C’est donc tout naturellement que l’artiste décide d’exposer ses œuvres dans la commune gardoise. L’exposition ‘Platanes, les gardiens d’Aramon’ mettra en lumière son observation des arbres, et plus précisément des Platanes qui seront à l’honneur.

L’artiste sera présent à la médiathèque d’Aramon pour rencontrer le public les mercredis 30 septembre, 12 et 26 octobre. Il y aura également des permanences pour les groupes scolaires.

Une des toiles qui seront exposées à la médiathèque d’Aramon. ©Jean de Lardemelle

V.A.


La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

En 2002, de fortes inondations ont touché le département du Gard. La commune d’Aramon a notamment subi de gros dommages. Afin de commémorer cette date, l’association Émergences* organise un festival autour de l’élément de l’eau du vendredi 9 au dimanche 11 septembre.

Ce Festival de l’eau sera un événement musical et éco-responsable. Tous les habitants d’Aramon et ses visiteurs sont invités à venir partager un moment de convivialité. Si cet événement accueillera de nombreux concerts et occasionnera de multiples rencontres, il présentera également toute une dimension environnementale.

« Ce rendez-vous rassembleur permettra de contribuer aux réponses à apporter aux questions sociétales et environnementales de l’avenir de l’eau », avait annoncé le maire, Jean-Marie Rosier, décédé en avril dernier. Cette première édition du Festival de l’eau lui sera dédiée. Cet événement se veut conscient des nouveaux enjeux du contexte écologique et limitera au maximum son empreinte carbone. Ce week-end sera également les journées du Week-end Climat dédié à l’eau de la communauté de communes du Pont du Gard.

Un programme inspiré par l’eau

Le festival débutera ce vendredi 9 septembre dès 9h. Le public pourra rencontrer librement les partenaires de cette première édition toute la matinée. A 14h, l’Unesco Icireward et l’EPTB Gardons proposeront une table ronde ‘Inondations en méditerranée, des phénomènes extrêmes aux enjeux de l’adaptation du territoire et des hommes’ animée par Michel Flandrin au restaurant Les Platanes. A 18h, l’Eglise Saint Pancrace accueillera les artistes Silvia Malagugini, Joëlle Faye, Serena Rispoli et Roberta Trapani qui proposeront un concert ‘Passione‘ rythmé de chants polyphoniques italiens. Cette première journée se conclura avec une soirée musicale au château d’Aramon à partir de 21h. En première partie, les artistes Gérard Kurkdjian, Eric Sempé et Bruno Amar présenteront leur création ‘Eau de vie‘, suivi de ‘Anahita’ et ‘Chants spirituels’ en seconde partie, présenté par Ariana Vafadari, Julien Carton, Leila Soldevila, Driss el-Maloumi et Rana Gorgani, en partenariat avec l’organisation montpelliéraine Caravane Arabesques.

Le samedi 10 septembre, l’EPTB Gardons organisera une balade sur la digue du Rhône à 9h. Cette activité abordera les rôles et les fonctionnements des digues d’Aramon. A 11h30, le public pourra admirer une parade de bateaux tout en profitant d’un concert-apéro animé par l’école de musique d’Aramon. Michel Flandrin animera de nouveau une table ronde à 14h au restaurant Les Platanes sur le thème ‘La ressource en Eau et son partage à l’heure du changement climatiques’. A 18h, ce sera autour de la Fanfare afro aquatique Scratchwater de s’occuper de l’animation. Les enfants, quant à eux, ne seront pas mis de côté durant cet événement puisque le spectacle ‘Loela’, présenté à la médiathèque de 9h30 à 16h par Laura Caronni et Céïba, sera dédiée aux petits entre 3 mois et 5 ans. Le château d’Aramon accuaillera de nouveau une soirée musicale à 21h avec ‘Tales of Rivers’, une création mêlant jazz et slam, présentée par Dizzylez et Rémi Charmasson en première partie, suivie de ‘La loba’, de la pop chamanique, présentée par La Chica.

Le dimanche 11 septembre, l’EPTB Gardons organisera des balades commentées sur le thème ‘Les zones humides, aux portes d’Aramon de 14h à 16h. De 13h à 17h, plusieurs animations et spectacles seront accessibles librement, toujours autour du thème de l’eau. A 15h, Braquage sonore organisera une sieste cinématique ‘Sub Aqua‘ de 35 minutes. Le festival se clôturera avec un concert ‘New Orleans gospel quartet‘ au château d’Aramon à 18h. Chaque soir, un after ‘Cool de source’ sera organisé sur le bateau l’Ancre rouge avec un DJ.

Informations pratiques

Certains concerts et les soirées musicales du festival nécessitent de une réservation en ligne au préalable. Un billet vous coûtera entre 12€ et 28€. Il est également possible de prendre un Pass Festival à 60€ qui vous donnera accès à tout le festival. Les concerts en plein air et le spectacle pour les enfants sont quant à eux gratuits.

Il sera possible de se restaurer dans les restaurant,s bars et food-trucks de la commune, mais également sur les lieux des concerts.

Plus d’informations par téléphone au 06 19 72 96 43 ou par mail à l’adresse contact@emergencesfestival.fr

*L’association Emergences a été créée en 2021 à Aramon par Sabine Châtel, originaire de la commune et professionnelle du secteur de la musique. En parallèle de ce Festival de l’eau, l’association travaille également sur un Label Événements éco-responsables en Occitanie.

V.A.


La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

Nouveau maire d’Aramon depuis les dernières élections municipales de juin 2020, Jean-Marie Rosier vient de décéder subitement la nuit dernière à l’âge de 72 ans.

« Depuis 1989, il s’est dévoué sans relâche à sa ville et a toujours œuvré avec courage et détermination pour le bien de ses administrés et pour mettre en valeur Aramon, sa ville, à laquelle il était très attaché », rappelle la commune gardoise.

Elu avec 54,99% des voix, Jean-Marie Rosier avait auparavant siégé aux côtés des trois maires précédents. En tant que conseiller municipal puis adjoint de Pierre Ramel d’abord, de 1989 à 2000, puis en tant qu’adjoint de Jean Mahieu de 2001 à 2008. Enfin, il avait été premier adjoint de Michel Pronesti de 2008 à 2020 avant de lui succéder à la tête de cette commune de 4 152 habitants.

Depuis le début de son mandat, il avait, entre autres, remis en double sens le pont du château, lancé le projet d’une maison médicale ainsi qu’augmenté le nombre de caméras de vidéosurveillance.


La cheminée d’Aramon sera détruite en juin

Dans le cadre d’une réorganisation des services de la Direction départementale des finances publiques (DDFiP) du Gard, les trésoreries de Remoulins et Aramon vont fermer leurs portes. Les usagers pourront traiter leurs questions fiscales avec un agent des finances publiques, sur rendez-vous, dans les espaces France Services labellisés présents sur Remoulins, Villeneuve-lès-Avignon, Roquemaure et Pont-Saint-Esprit ou en mairie pour la commune d’Aramon.

https://www.echodumardi.com/tag/aramon/page/3/   1/1