4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Caumont fête l’arrivée du mois de mai tout en fleurs et en plantes

La commune de Caumont-sur-Durance organise la seconde édition de sa fête des plantes ‘Hortus Botanicus’ au Jardin Romain ce mercredi 1ᵉʳ mai. Au programme : stands, ateliers et animations, sorties naturalistes, conférences, expositions, ou encore déambulation musicale avec la chanteuse Emma Daumas.

Durant cette journée placée sous le signe de la verdure, le Jardin Romain de Caumont-sur-Durance sera divisé en plusieurs espaces où les visiteurs pourront flâner, acheter, apprendre, ou encore échanger avec des professionnels.

Durant toute la journée, le public pourra aussi découvrir une exposition sur le pistachier, proposée par le Parc naturel régional du Luberon et la Pistache en Provence. Un troc aux plantes et aux graines aura également lieu de 11h à 16h.

Une grande pépinière réunissant plusieurs entreprises locales

À ‘l’esplanade des pépinières, ils pourront retrouver tout type de plantes comme des plantes médicinales, des fleurs de collection, des plants potagers, des fleurs vivaces et des cactées, proposés par de nombreuses entreprises vauclusiennes mais aussi des Bouches-du-Rhône et de la Drôme telles que La Coccinelle en Luberon (Cucuron), Roseraie De Gérenton (Bédoin), Candice Roses (Crestet), Le Jardin De Masset (Sarrians), Les Patins (Cucuron), la ferme paysanne Nusgo (Saint-Martin-de-Castillon), Plante’Sud Cactus (Valaurie), Jacky Distribution Bat Guano (Lançon-Provence).

Les ateliers

De nombreux ateliers seront proposés dans ‘le village des associations’. Les enfants et les grands pourront découvrir la vie des abeilles avec l’association Semailles, les trésors du vivant avec Thierrykou, le compost grâce aux Jardins du Colibri, ou encore comment cuisiner les plantes aromatiques avec Terre de Vrai. Des apéros biodiversité seront proposés par Latitudes, tandis que LPO PACA animera des jeux sur les oiseaux et traces d’animaux et donnera des conseils pour conduire son jardin, FNE Vaucluse organisera un escape game ‘La Borie Hantée’. Forest’cool animera des ateliers créatifs en matériaux glanés dans la nature, et la Maison en carton proposera du recyclage créatif en rapport avec la nature.

L’artisanat

Le ‘coin des artisans’ permettra au public de découvrir l’univers des plantes sous tous ses aspects, pas seulement décoratif, avec les plantes aromatiques, les produits bien-être à base de plantes, les huiles essentielles, le miel, les bougies végétales, les cosmétiques à base de miel, les livres botaniques, et bien d’autres surprises.

Animations et conférences

Les enfants pourront profiter de lectures proposées par l’association Lire et Faire Lire à 10h30 et 14h, et des contes avec l’association Romarine à 11h45 et 15h45.

Pour les adultes, la conférence ‘Usages traditionnels des plantes et transmission des savoirs en Luberon’ sera animée par Magali Amir et proposée par L’Arbre Solaire à 14h30.

Deux sorties botaniques seront organisées par Benjamin Ollier et L’Arborée à 10h30 et 17h. Un atelier d’observation et de reconnaissance des insectes sera proposé par Les Petits Zecolos à 10h30, 13h30 et 16h. Enfin, un atelier de taille des oliviers sera animé par Robert Uffren et Groupement des oléiculteurs 84 à 10h30 et 16h.

Une ambiance gourmande et musicale

Marraine de cette nouvelle édition, l’artiste Emma Daumas et son guitariste invitera petits et grands pour une déambulation musicale ‘Comment les fleurs sèment ?’ à 11h30 et à 15h30.

Pour vous rassasier et vous hydrater, les foodtruck Ah! La Bombine et Le Zebulon Coffee Shop seront présents, ainsi que Le Café Romain, le paysan glacier Ferme Miaam, et l’artisan brasseur Les Ouailles du Luberon.

Mercredi 1ᵉʳ mai. De 10h à 18h. Entrée libre. Jardin Romain. Impasse de la chapelle. Caumont-sur-Durance.


Caumont fête l’arrivée du mois de mai tout en fleurs et en plantes

Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ont réuni des représentants de la filière lavande et lavandin, la coopérative France Lavande ainsi que des élus locaux à Montguers pour faire le point sur la situation et élargir le champ de réflexion sur l’arboriculture, l’élevage, la viticulture des territoires de montagne sèche. Tour d’horizon également de l’avancée des sujets traités.

Mais avant que ne débute la réunion une trentaine d’agriculteurs s’est présentée,
interpellant les élus sur les difficultés rencontrées sur la filière lavandicole et notamment sur les 4M€ sur les 10 obtenus par les sénateurs. Ils ont également exprimé leur crainte quant à l’absence de relève professionnelle concernant leurs secteurs d’activité. Il résulte de cette réunion que nombre de filières agricoles partagent de grandes difficultés dans une conjoncture où la spéculation règne corrélée à des prix systématiquement revus à la baisse.

S’organiser pour continuer à exister
Dans le même temps, les filières s’organisent notamment pour entamer le travail en montagne sèche, s’adonner à la polyculture pour enrichir le sol, nourrir le partage des bonnes pratiques et des échanges d’expérience ainsi que pour s’informer des dernières avancées de la recherche, comme les sélections variétales, la lutte contre les ravageurs et maladies, « même si 20 % du financement reste à la charge des filières et sont, dans la situation actuelle, difficiles à mobiliser,  » observe le sénateur Stanzione.

Seul le poids du collectif fera pencher la balance
Marie-Pierre Monier, la sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, le sénateur du Vaucluse ont salué le travail collectif qui s’engage tant entre les filières qu’entre les chambres d’agricultures départementales. Ils estiment ces liens porteurs d’espoir pour l’avenir. Ils vont, de leur côté, continuer à sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité de considérer la situation d’ensemble des territoires de montagne sèche et de leurs filières en difficulté, ainsi que sur la prise en compte particulière de la polyculture de diversification.

Au quotidien ?
Plaider pour un soutien spécifique de toutes les filières agricoles –arboriculture, viticulture, lavande, cerise…- par tous les moyens pour maintenir les exploitations ; mieux considérer les spécificités territoriales ; parvenir à un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et qui permette, aux agriculteurs, de vivre du revenu de leur travail. Pour Lucien Stanzione, la recherche, le développement de solutions alternatives aux produits phytosanitaires sont les pistes les plus sérieuses à explorer pour soutenir durablement l’ensemble des filières. 

Dans le détail

La distillation
Le 13 février dernier, au Sénat, Lucien Stanzione a évoqué les difficultés rencontrées par les filières vauclusiennes : viticulture, lavande, cerise de bouche et d’industrie, la truffe, la recherche face à la ministre déléguée de l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher.
«Alors que depuis 2021, je ne cesse d’alerter le gouvernement sur l’ampleur de la crise viticole et l’urgence de déployer des mesures d’accompagnement concrètes pour les exploitants en difficulté, je vois mes demandes rejetées. Et c’est seulement face aux braises de la colère, que le Gouvernement déploie un fonds d’urgence de 80M€ pour accompagner les exploitations viticoles les plus en difficultés. Je remarque, cependant, que seulement 4,7M€ sont annoncés pour le Vaucluse alors que près de 1,2 million d’hectolitres pour les Côtes-du-Rhône rouges, sont encore en cuve, malgré 3 distillations.

La lavande, la cerise, la truffe
Le sénateur Stanzione s’étonne que le reliquat de 4M€ sur les 10M€ d’aides votées par le Sénat  l’été dernier ne soit toujours pas versé aux lavandiculteurs. Le maire honoraire d’Althen-des-Paluds continue à se battre pour la cerise de bouche et d’industrie pour laquelle la couverture filet reste inefficace contre les ravageurs. Il demande le soutien aux producteurs de truffe dont l’exploitation reste aléatoire, notamment au regard du réchauffement climatique. Quant au volet prédation et de survie du pastoralisme, le sénateur redoute le manque de moyens et le nouveau plan loup qui ne répond pas aux attentes des éleveurs.

Un amendement retoqué
Le 8 décembre 2023 lors de l’examen des crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales du projet de loi de finances pour 2024, la majorité et la droite sénatoriales avaient émis un avis défavorable sur l’amendement proposé par Lucien Stanzione, visant à créer un fonds d’urgence de 20M€ pour la filière des côtes du Rhône, à l’exception de certains grands crus comme le Châteauneuf-du-pape où le Gigondas, les exploitations des Côtes-du-Rhône souffrant de surproduction. 

Ci-dessous, Marie-Pierre Monier, Alain Aubanel, Le Maire de Revest-du-Bion (04), Patrice de Laurens (ancien DRAAF Paca et Président du Comité Interministériel sur les Huiles essentielles)


Caumont fête l’arrivée du mois de mai tout en fleurs et en plantes

À l’occasion d’un petit-déjeuner organisé au cœur d’un verger de pommes Goldens chez son partenaire Mesfruits, situé à Cavaillon, la société Charles & Alice a présenté ses engagements concernant le sauvetage des fruits français. Le moment idéal également pour François Mestre, arboriculteur et gérant de Mesfruits, de présenter les difficultés que subit la filière pomme.

Cela va sans dire que la pomme est l’élément principal de la compote. Charles & Alice étant l’un des leaders dans ce domaine, les plantations de pommes ainsi que leur récolte sont donc primordiales pour leurs ventes. En septembre commence la récolte de la pomme Golden, un incontournable de la table, mais aussi de l’industrie du jus ou de la compote.

À l’occasion de ce début de récolte de la pomme la plus appréciée, Charles & Alice a décidé d’organiser un petit-déjeuner afin de discuter de ses engagements auprès de ses partenaires, notamment en les aidant au quotidien à replanter leurs vergers. Cette initiative a pour objectif de sauver les fruits français, qui perdent du terrain face aux fruits étrangers qui ont souvent un prix moindre. En lançant cette ‘refruitalisation’, l’entreprise drômoise s’engage à réduire son empreinte carbone mais aussi à mettre en valeur la production et le savoir-faire français. Sur les 16 recettes que propose l’entreprise, 8 sont composées à 100% de fruits français.

©Vanessa Arnal

Des partenaires locaux

Chaque année, Charles & Alice achète des dizaines de milliers de tonnes de pommes, dont 90% proviennent du Sud-Est. 60% de ces achats sont couverts par des contrats, la part restante, quant à elle, concerne le marché libre. L’entreprise, présente en grande distribution et en restauration, vise une couverture par contrat à 100% d’ici quelques années. Cela permettrait aux producteurs d’acquérir une certaine visibilité, mais aussi une sécurité qu’il leur permettrait de se projeter.

« C’est important de construire des partenariats où l’on refruitalise les vergers. »

Thierry Goubault, PDG de Charles & Alice

L’entreprise au chiffre d’affaires de 178 millions d’euros en 2021 ne cesse de prouver son engagement auprès de la filière locale au quotidien. Charles & Alice compte une soixantaine de partenaires étalés dans la Drôme, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Récemment, la société drômoise a été contactée pour le projet d’un jeune agriculteur des Alpes qui voulaient racheter les terres d’un voisin. Ainsi, Charles & Alice lui apporte les fonds nécessaires pour l’aider à se développer et à refruitaliser ses terres. De même avec des producteurs de poires des Hautes-Alpes. Face aux difficultés à s’approvisionner en poire Williams françaises, Charles & Alice a décidé de prendre les devants et d’aider les arboriculteurs locaux à replanter des arbres dans leurs vergers.

Un marché toujours aussi dynamique

Le marché des compotes est plutôt porteur. Les desserts sont devenus un incontournable de la table française. Chaque année, ce sont plus de 200 000 tonnes de compotes qui sont vendues. La production de Charles & Alice en représente environ 25%. L’entreprise est notamment leader sur les desserts sans sucre ajouté. Cela nécessite donc qu’elle parte sur une base de fruit déjà sucrée pour ses compotes. Au vu du taux d’ensoleillement de ces derniers mois, les pommes, à défaut de présenter une couleur moins vive, seront davantage sucrées, une aubaine pour l’industrie de la compote, et plus particulièrement pour Charles & Alice.

« Si on se projette dans 10 ans, on voit que l’on va manquer de fruits français », déplore Thierry Goubault, PDG de Charles & Alice. Il est donc important pour la société de construire des partenariats où elle refruitalise les vergers afin de continuer de faire prospérer le marché de la compote. « Nous sommes en permanence à la recherche d’agriculteurs qui seraient prêts à s’installer dans l’arboriculture », ajoute Stéphanie Jacq, responsable des achats de Charles & Alice.

La filière pomme en danger ?

La pomme est le fruit préféré des Français. Selon l’Association nationale pommes poires, ils en consomment 17 kg par an et par ménage en moyenne sous toutes leurs formes, et la variété la plus consommée est la Golden. Et comme diraient nos amis les anglophones : « an apple a day keeps the doctor away » (traduction : « une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours »). Même si la pomme est donc un incontournable du panier de courses français, la filière présente tout de même quelques difficultés.

« La pomme est produite partout de nos jours, donc la concurrence, ce n’est pas ce qui manque, explique François Mestre, gérant de Mesfruits. C’est donc d’autant plus important de trouver un partenariat qui privilégie la production française. » De plus, le marché de l’industrie est très variable, à cause de la qualité de production qui change chaque année en fonction des conditions météorologiques dans lesquelles les vergers évoluent. Avec la chaleur et le taux d’ensoleillement de ces derniers mois par exemple, les pommes bicolores sont gorgées de sucre mais très peu colorées. Ainsi, elles ne pourront pas être orientées vers le frais.

« C’est rare d’avoir un partenaire qui encourage et aide au niveau des plantations. »

François Mestre, gérant de Mesfruits

Sur tous les vergers de Mesfruits, 70% sont dédiés à la pomme, dont une grosse partie est achetée par Charles & Alice. Les 30% restants sont à la poire et au raisin. Quand la filière pomme est en difficulté, c’est tout un circuit qui l’est également, et l’impact n’est pas sans conséquence pour François Mestre et ses vergers. D’autant plus que le coût de production et de main-d’œuvre ne cesse d’augmenter. Il est donc important pour Mesfruits de pouvoir compter sur un partenaire tel que Charles & Alice qui va régulièrement à la rencontre de ses collaborateurs pour mieux comprendre leur problématique.

Mesfruits compte 500 hectares de vergers et 15 variétés de pommes. ©Vanessa Arnal

Caumont fête l’arrivée du mois de mai tout en fleurs et en plantes

Expert historique de la protection des cultures sous abris et des espaces verts, la filiale Koppert France développe son expertise en cultures spécialisées, dont notamment la vigne. Depuis 9 ans présente sur les cultures en maraîchage plein champs et depuis 6 ans en arboriculture, l’entreprise arrive aujourd’hui avec une gamme de produits de biocontrôle testés et homologués en agriculture biologique pour la vigne. L’information a été dévoilée, à l’occasion du salon Sitevi 2021qui s’est déroulé à Montpellier fin novembre début décembre.

Koppert Biological Systems est un des leaders mondiaux de la pollinisation naturelle depuis plus de 50 ans et applique ses biosolutions dans plus de 100 pays. Son siège social se situe aux Pays-Bas et compte plus de 1700 collaborateurs dans le monde. Koppert France a été créée en 1984 et couvre le territoire national à travers ses 5 agences situées à Cavaillon, Plan d’Orgon, Agen, Nantes et Villeneuve l’archevêque.

En partenariat avec la nature et les agriculteurs, Koppert travaille à concevoir et élever des macro et micro-organismes, à mettre au point des substances naturelles, des pièges et des phéromones permettant de construire et entretenir une agriculture innovante et productive sans recourir à la chimie conventionnelle.
MH

https://www.echodumardi.com/tag/arboriculture/   1/1