18 août 2025 |

Ecrit par le 18 août 2025

Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

Et si cet été, vous découvriez la vraie capitale gauloise ? Pas Lutèce, mais la capitale des Éduens, peuple gaulois, qualifiée par Jules César d’« oppidum le plus grand et le plus fertile de la Gaule », aujourd’hui musée à ciel ouvert qui a permis de mieux connaître nos ancêtres et le monde celte. En route pour Bibracte !

Pour rejoindre Bibracte, perchée sur le Mont Beuvray dans le Parc naturel régional du Morvan, il faut s’armer de patience et d’un GPS. Cette ancienne capitale des Éduens, un peuple riche et influent grâce à son contrôle stratégique des grandes voies fluviales reliant le Rhône à la Saône et à l’exportation vers l’Angleterre, fut un centre politique majeur entre le Ier siècle av. J.-C. et l’an 15. En 52 av. J.-C., lors de l’unification des peuples gaulois pour résister à Jules César, Vercingétorix fut élu chef suprême à Bibracte, un choix symbolique renforçant son autorité car les Éduens étaient jusque-là alliés des Romains. Six ans plus tôt, en 58 av. J.-C., Jules César s’y était installé après sa victoire sur les Helvètes et y rédigea une partie de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Et heureusement pour sa postérité comme on le verra par la suite…  Vercingétorix battu à Alesia (à une centaine de kilomètres) la capitale éduenne tomba ensuite dans l’oubli pendant près de 18 siècles.

©Antoine Maillier

La renaissance de Bibracte

Sa redécouverte commence en 1867, lorsque Jean-Gabriel Bulliot, archéologue amateur passionné, identifie le mont Beuvray comme le site probable de l’antique Bibracte grâce aux écrits de César. Il y conduit des fouilles pendant près de 30 ans, mettant au jour remparts, rues, habitations et objets précieux. Son neveu, Joseph Déchelette, archéologue renommé, lui succède et donne à Bibracte une place centrale dans la compréhension du monde celtique. Après son abandon en 1914, le site est relancé en 1984 grâce à François Mitterrand, ancien maire de Château-Chinon toute proche, devenu président de la République. Lors d’une visite sur le mont Beuvray, il décide de soutenir la création d’un grand projet scientifique et culturel autour de Bibracte. Engagé dans la construction de l’Europe, Mitterrand inscrit la France, comme Napoléon III 130 ans avant lui – l’Empereur figure d’ailleurs à Alise-Sainte-Reine en Côte-d’Or, à proximité du site d’Alésia puisque le sculpteur Aimé Millet s’est inspiré de ses traits pour le visage de sa statue géante de Vercingétorix ! – dans les pages d’un « roman national ».  Cela aboutit à l’inauguration, en 1995, du musée de Bibracte et d’un centre européen de recherche archéologique, toujours actif aujourd’hui, qui a non seulement permis de comprendra l’ingéniosité des Éduens et des Gaulois, mais aussi d’identifier d’autres Oppidum en Europe qui ont largement contribué à la compréhension par les savants de la civilisation celte. 

Laboratoire de recherche

Bibracte est un pôle scientifique et patrimonial européen majeur, accueillant chaque année près de 800 chercheurs et étudiants. Depuis 40 ans, les fouilles archéologiques se poursuivent sans interruption selon des plans validés scientifiquement, permettant d’enrichir un musée qui reçoit environ 50.000 visiteurs par an et conserve 1.820 objets, dont fibules, monnaies et tessons d’amphores. Les fouilles ont révélé 55 tonnes de fragments d’amphores, 3.700 pièces de monnaie et 800 fibules, essentielles pour la datation. Le site dispose aussi de neuf téraoctets d’archives numériques, 800 publications, 140.000 photos, des laboratoires, des espaces de conservation et une bibliothèque de 20.000 volumes, l’une des plus riches d’Europe en protohistoire. Pour faciliter la compréhension du site, Bibracte mise sur la médiation avec 470.000 participants à des visites et ateliers en 30 ans. Face au changement climatique menaçant la forêt du Morvan, un laboratoire environnemental étudie également les écosystèmes, dans le cadre de la labellisation « Grand Site de France » pour une gestion durable du patrimoine naturel.

Bibracte s’impose aussi comme un modèle de « slow tourisme » attractif, mêlant patrimoine, nature et archéologie. Le site emploie une quarantaine de permanents et une vingtaine de guides saisonniers, et continue d’attirer des talents du monde entier passionnés par l’archéologie. Son budget de fonctionnement, de 5,5 M€ par an, repose majoritairement sur l’État (2,4 M€), avec des contributions de la région Bourgogne-Franche-Comté (145.000 €) et des départements de la Nièvre et de Saône-et-Loire (100.000 € chacun). 

Une plongée chez les Gaulois

Outre les vestiges de la ville (dont on estime que 10% ont été découverts) : remparts, rues, habitations et ateliers artisanaux reconstitués, le musée présente, à travers des objets issus des fouilles, des maquettes, des reconstitutions et des supports audiovisuels, l’artisanat, l’agriculture, le commerce, ainsi que la religion, l’art et la culture des Gaulois. Il met en lumière une civilisation bien plus raffinée que l’image « barbare » souvent véhiculée par Jules César. Le site comprend également des espaces d’expositions temporaires, une boutique-librairie, ainsi qu’un restaurant, Le Chaudron, proposant une cuisine inspirée des traditions gauloises.

Antoine Gavory (Journal du Palais), membre du Réso Hebdo Eco


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

« Avec une superficie de 1 300 m², c’est la plus grande découverte d’un site carolingien dans un centre médiéval ancien », explique avec fierté Guihem Baro, qui dirige sept autres archéologues du Service Départemental de Vaucluse en mission sur cette Place de Verdun depuis le 3 septembre.

« Carolingien », dérivé du latin « carolus », peut aussi bien désigner Charles Martel que Charlemagne et faire référence à la dynastie de rois francs à partir du IXᵉ siècle. Dans ce quartier doivent être bâtis une trentaine de logements sociaux, mais d’abord les vestiges doivent être déterrés délicatement, mis à l’abri et protégés.

« Nous avons d’abord découvert de petites maisons en bois. On suppose que des gens se sont installés là près de la Sorgue pour pouvoir pêcher et se nourrir, ajoute l’archéologue en chef. Le château qui date du Xᵉ-XIᵉ siècle est tout près. C’était donc un secteur assez urbanisé au Moyen Âge, où les maisons, petit à petit, ont été érigées en pierre de Thouzon. Vous voyez à gauche du chantier, des murs épais, conçus en ‘arêtes de poissons’, en ‘chevrons’, comme les remparts du Thor d’ailleurs.

©Département de Vaucluse

Il poursuit : « Ce qui est rare, c’est que nous avons mis à jour du bois conservé en milieu humide. Cela signifie que les fondations ont plus de 1000 ans, mais elles n’ont pas été décomposées dans la tourbe. Nous avons aussi découvert des os d’animaux, de la vaisselle, du verre, des pièces en céramique. Nous en avons fait un relevé photographique et topographique ».

Les travaux depuis deux mois ont débuté avec une pelle mécanique pour « décaper les couches superficielles », mais au vu des trésors enfouis, c’est à la truelle, au pinceau et avec des pincettes que nos archéologues ont poursuivi pour extraire à la main notamment la sépulture recroquevillée d’un équidé, âne ou cheval, on ne sait pas encore, qu’ils ont découverte dans la cour d’une maison. « Cela veut sans doute dire que la famille était très attaché à son animal et l’a gardée à côté d’elle ».

Ce type de « fouille préventive » permet de protéger les vestiges avant qu’ils ne disparaissent à jamais, mais aussi d’enrichir nos connaissances historiques et scientifiques sur ceux qui nous ont précédés.

Dès la fin de l’année, quand tout aura passé au crible et exhumé, le site sera recouvert d’une épaisse couche de sable pour le sauvegarder et les travaux proprement dits de construction de 30 appartements par le bailleur Grand Delta Habitat pourront débuter mi-janvier 2025.

Peut-être un livre sera-t-il édité sur ces vestiges carolingiens ? À moins que ne soit organisée une exposition ? C’est à la Ville du Thor ou au Département de Vaucluse de décider, grâce aux conseils judicieux des archéologues qui auront travaillé d’arrache-pied sur ce site pendant quatre mois.

T‌outefois, le maire du Thor, Yves Bayon de Noyer est agacé. « D’abord, depuis 2 ans, une trentaine de familles attendent un logement. Ensuite ce retard coûte 400 000€, la moitié pour la ville, l’autre pour Grand Delta Habitat, alors que ce n’était pas prévu dans le financement ».

©Département de Vaucluse

Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

Depuis le 16 mai 2024, plusieurs archéologues du Département de Vaucluse effectuent un travail de fouille préventive sur un chantier situé à Orange, au lieu-dit « La Baussenque ». Ces derniers ont récemment découvert un monument funéraire de l’époque néolithique. Après la découverte, place désormais à l’étude de l’objet et du site qui vont permettre la conservation et la possible future exposition de ce témoignage d’histoire.

Les premières données avaient orienté les archéologues sur un tumulus (tertre artificiel situé au-dessus d’une tombe) datant de la fin de l’âge du Bronze (environ 1000 ans avant J-C). Il n’en était rien, il s’agit bien d’un monument funéraire que les professionnels du Département de Vaucluse étudient actuellement.

Les toutes dernières analyses ont permis de déterminer que ce vestige aurait été conçu à l’époque néolithique dans sa deuxième partie, soit à partir de 3.000 avant J-C. Une phase post-fouille permettra d’être plus précis sur la période exacte.

Le lieu le plus ancien de la commune orangeoise

La découverte de cet objet sur ce lieu revêt d’une importance significative puisque ce lieu de chantier devient le plus ancien site archéologique connu pour la commune d’Orange. Cet imposant monument, constitué d’une couronne de dalles et de galets calcaires de près de 20 mètres de diamètre, a livré plusieurs sépultures dont les ossements sont inégalement conservés en raison de la remontée fréquente de la nappe phréatique et de la nature du substrat, des limons argileux, peu propice à une bonne conservation osseuse.

La découverte de ce monument n’a pas été unique. En périphérie immédiate du monument, deux autres sépultures en coffre, également de l’époque néolithique ont été trouvées. La fouille s’achève ces jours-ci pour laisser la place au chantier routier mais l’ensemble de ce qui a été découvert sur le site sera conservée grâce au travail des archéologues au cours de l’opération et la documentation produite : photographies, relevés, fiches d’enregistrement ainsi que tout le mobilier collecté rejoindront bientôt Memento, Pôle des patrimoines de Vaucluse à Agroparc, pour y être précieusement étudiés puis conservés pour les générations futures avant peut être une éventuelle exposition dans un musée du territoire.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

Dans le cadre des Journées européennes de la culture juive, la Direction du patrimoine de l’Isle-sur-la-Sorgue propose une conférence sur le thème de l’’Archéologie de la présence juive en France’ ce dimanche 26 novembre.

Animée par Paul Salmona, directeur du musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris, cette conférence évoquera les archives textuelles, l’épigraphie, la topographie urbaine, la toponymie, le patrimoine bâti et l’art, qui attestent de la présence juive en France depuis des siècles. Synagogues, bains rituels, rues, cimetières, graffitis, parchemins… Depuis le XIXᵉ siècle, les archéologues exhument des traces matérielles du judaïsme en France, mais c’est le développement de l’archéologie préventive qui, dans les années 1990, a permis de mettre au jour une série de nouveaux sites.

Dimanche 26 novembre. 14h30. Entrée libre. Espace culturel Les Plâtrières. 36 Bd Paul Pons. L’Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

En 1983, le Vaucluse a été l’un des premiers départements français a créé son service d’archéologie après les lois de décentralisation. Le Département célèbre donc les 40 ans de ce service et propose deux jours d’animations au public à L’Isle-sur-la-Sorgue ces vendredi 6 et samedi 7 octobre.

Pour fêter son anniversaire comme il se doit, le Service d’archéologie du Département de Vaucluse s’est associé à la Direction du patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue. Le public sera donc accueilli à l’espace culturel Les Platrières pour découvrir l’histoire archéologique du département.

Au programme : le suivi archéologique des travaux du Théâtre d’Orange, les dernières études archéologiques du patrimoine juif de L’Isle-sur-la-Sorgue, l’exploitation de l’argousier à Pertuis, présentation de l’ouvrage ’40 ans d’archéologie en Vaucluse’, les premiers résultats des fouilles réalisées aux environs des Thermes du Nord à Vaison-la-Romaine, ou encore les recherches récentes sur la colline de Lampourdier à Orange.

Pour découvrir tout le programme en détail, cliquez ici.

Vendredi 6 et samedi 7 octobre. De 8h à 18h. Réservations au 04 90 16 11 81 ou par mail à l’adresse archeologie@vaucluse.fr. Espace Les Platrières. 36 Boulevard Paul Pons. L’Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

L’Association « Elus et Citoyens pour le Patrimoine Vauclusien » organise une journée thématique « Protection du patrimoine archéologique en Vaucluse – lutter contre le pillage et le commerce illicite », ce vendredi 30 juin à Sainte-Cécile-les-Vignes.

Cette journée ouverte à toutes et tous est organisée en collaboration avec Xavier DELESTRE, Conservateur régional de l’Archéologie, représentant le Ministère de la Culture, en présence de Violaine DEMARET, Préfète de Vaucluse, de Bernard ROUDIL, Sous-préfet de Carpentras, du Colonel Cédric GARENCE, Commandant du groupement de gendarmerie départementale de Vaucluse, de Jean-Baptiste BLANC, Sénateur de Vaucluse, de Dominique SANTONI, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse (Sous réserve) ou de son représentant, de Bénédicte MARTIN Vice-présidente de la Région Sud.

Pour participer à cette journée thématique, contactez elus-citoyen-patrimoine@outlook.fr et demandez le bulletin de réponse avant le 21 juin (places limitées).

Vendredi 30 juin, à partir de 8h30 à la salle Camille Farjon, Sainte Cécile les Vignes.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

Une visite, ouverte au public et gratuite, du chantier de fouilles archéologiques de Vaison-la-Romaine est organisée le samedi 15 octobre à 11h. L’occasion pour les visiteurs de découvrir des constructions datant de plusieurs siècles.

Depuis le 5 septembre, les archéologues du département étudient un site antique situé à Vaison-la-Romaine, avenue du Chanoine Sautel. La fouille, qui s’achèvera le 5 novembre, sera suivie d’une phase d’étude qui permettra d’éclairer davantage l’histoire antique de ce secteur et plus particulièrement la période de l’antiquité tardive. Celle-ci est assez peu documentée, mais particulièrement intéressante pour comprendre l’évolution de la ville sur la longue durée.

Cette fouille a été prescrite par le préfet de région à l’issue d’un diagnostic d’archéologie préventive réalisé par le service d’archéologie du département de Vaucluse en février 2021. Le particulier à l’origine de ce projet bénéficie du soutien financier de l’Etat par l’intermédiaire du fonds national d’archéologie préventive (FNAP) qui assure une prise en charge complète du coût de la fouille.

Une visite du site, ouverte au public et gratuite, est organisée le samedi 15 octobre, à 11h. L’occasion pour les visiteurs de découvrir des constructions datant de plusieurs siècles.

Les fouilles ont lieu sur une parcelle située en vis-à-vis des ruines des Thermes du Nord © DR

Des constructions datant de plusieurs époques

Une première phase d’évaluation du potentiel archéologique a mis en évidence la présence de vestiges gallo-romains correspondant à :

  • Des constructions maçonnées associées au complexe voisin des Thermes, probablement datables du Haut Empire (Ier – IIIe siècle).
  • Plusieurs constructions datables de l’Antiquité tardive (IVe – Vie siècles) dont la vocation devrait pouvoir être précisée à l’issue de la fouille en cours. Le carrefour de deux voies qui desservaient les Thermes a également été mis à jour. Ce dernier a été réaménagé à plusieurs reprises, notamment lors de la construction d’un bâtiment au cours de l’Antiquité tardive. Ces vestiges complètent ceux fouillés sur le site des Thermes du Nord.

Ces constructions révèlent l’existence d’un quartier d’habitation dans la zone périphérique des Thermes. Les habitants auraient récupéré les matériaux anciens des Thermes (carrière) pour construire leur habitat domestique mais aussi des hangars agricoles. Des textes médiévaux font mention d’un ‘bourg des bains’. Ces découvertes confirmeraient l’existence de ce bourg.

Un projet de construction d’une maison individuelle verra le jour à l’issue de l’intervention des archéologues © DR

Visite gratuite du chantier situé avenue du Chanoine Sautel à Vaison-la-Romaine, en face de l’allée des Thermes du Nord, le samedi 15 octobre à 11h.

J.R.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

La place de la synagogue à l’Isle-sur-la-Sorgue fait actuellement l’objet de fouilles archéologiques préventives conduites par la direction du patrimoine de l’Isle-sur-la-Sorgue. Celles-ci visent à approfondir les connaissances sur le patrimoine juif de la ville, et notamment sur la synagogue détruite au milieu du XIXe siècle. Le public est invité à découvrir les premiers résultats de ces fouilles lors des visites organisées le mercredi 23 février 2022, à 14h et 15h.

La visite est gratuite mais les places restent limitées. L’inscription est obligatoire auprès de la direction du patrimoine au 04 90 38 96 98 (du lundi au vendredi). Dans le respect des consignes sanitaires en vigueur (pass vaccinal, gestes barrières). Prévoir des chaussures et une tenue adaptées.

Plus d’informations sur le patrimoine juif de l’Isle-sur-la-Sorgue, cliquez ici.

L.M.


Au Musée Bibracte, retour vers la Gaule antique !

2000 ans d’histoire en Provence, ça laisse des traces. Des fouilles menées à Vaison-la-Romaine par le service d’archéologie départemental ont mis au jour en 2021 une statue datant du Ier siècle (apr. J.-⁠C.).

Elle représente un personnage féminin vêtue d’une tunique, ainsi que d’un vêtement traditionnel des femmes mariées de la Rome antique. Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une statue en hommage à une divinité de l’époque : Vénus, Cérès ou bien Junon, particulièrement populaire en Gaule. La statue a fait l’objet d’une restauration permettant un nettoyage complet et la consolidation de certaines parties.

En calcaire coquillé, les bras, la tête et les pieds sont manquants. La divinité indique vraisemblablement que le lieu relevait autrefois d’un temple ou d’un sanctuaire en plein développement de l’Empire romain et en période de prospérité pour Vaison. L’étude de la statue a été réalisée par Aurora Taiuti, docteur en archéologie à la Sorbonne et restaurée par Christine Goubert de l’atelier Jean-Loup Bouvier. Conservée au dépôt archéologique départemental, cette statue pourrait intégrer les collections d’un musée.

L.M.

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