3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Avignon, Logements du futur, comment mieux construire pour mieux habiter ?

Paul-Roger Gontard, maire-adjoint à l’urbanisme de la Ville d’Avignon a initié une rencontre avec les acteurs de la construction, les professionnels et les décideurs pour imaginer les 3 prochains quartiers de la ville : Bel Air, Joly Jean et Courtine-Confluence. Mission ? Mieux construire pour mieux habiter. Plus de 100 personnes ont planché.

Paul-Roger Gontard aime l’action. Et l’action chez lui doit être, au préalable, bien pensée, formalisée et se transformer en une expérience constructive puisqu’elle interviendra sur la vie quotidienne des habitants des trois nouveaux quartiers d’Avignon : Bel Air, Joly Jean et Courtine-Confluence.

Le thème de cette rencontre ?
« Améliorer la qualité d’usage des logements construits pour mieux répondre aux besoins de leurs occupants et retrouver le désir d’habiter en ville ». Le rapport, rendu public en septembre 2021 ‘Habiter la France de demain’ est devenu un référentiel pour améliorer la qualité d’usage des logements, répondre aux nouveaux besoins des occupants et surtout retrouver le désir d’habiter en ville.

Paul-Roger Gontard et Laurent Girometti

Le rapport qui fait bouger les lignes
Pour l’occasion Paul-Roger Gontard a invité Laurent Girometti, l’un des cosignataires du ‘Référentiel du logement de qualité’ remis à Emmanuelle Wargon, ancien ministre, en septembre 2021 qui, depuis, est devenu un référentiel pour les acteurs du logement.

Les ateliers de Bénézet pour bâtir la ville de demain
«Nous souhaitons bâtir la ville de demain avec l’ensemble de nos partenaires de façon à impulser une vision dynamique du territoire avec la réalisation concrète des quartiers de demain et la reconstruction de la ville sur elle-même. La première thématique de ces ateliers Bénezet –le 1er constructeur cher à la ville- sont le logement car nous devons faire face à de nouvelles contraintes environnementales, climatiques, les crises énergétique, sanitaire qui ont bouleversé les demandes des français, notamment sur la qualité d’habiter. Nous devons tenir compte également à la loi Climat et résilience, la RE 2020 (Règlementation environnementale), la nouvelle formule du PLU (Plan local d’urbanisme) et la hausse des matières premières dans le bâtiment.»

Qui planche ?
Les fabricateurs de la ville : promoteurs immobiliers, des architectes, acteurs du logement social,  économistes, paysagistes, bureaux d’étude, des représentants de l’Etat, de collectivités territoriales, élus, associations, l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), le Caue (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), l’Ordre des architectes de Paca, Citadis et la SPL G2A. Les appels à projets à venir ? Ils concerneront  Joly Jean, Bel Air et Courtine-Confluence.

Au fil de la matinée ?
«Une table ronde avec des experts de la construction, des retours d’expérience sur la qualité d’habiter de demain, le marché du logement. Puis six ateliers par petits groupes pour travailler à l’échelle du quartier, de l’immeuble, du logement, de son organisation intérieure. Dans un même temps ? Le processus de décision, les itérations entre les acteurs de la fabrication de l’immeuble, les collectivités et la ville : à quel moment partage-t-on la décision, quand fait-on un retour d’expérience ? Objectif ? Élaborer une charte offrant les grandes orientations, qui d’ailleurs, complètera la partie règlementaire et les ambitions pour la qualité d’habiter.»

DR Courtine-Confluence

Changer de paradigme
Il est aussi question de résister à l’éparpillement urbain et donc à la tentation du logement individuel qui grignote les espaces et coûte cher aux collectivités en termes d’infrastructures afin de rassembler du petit collectif avec un bâtiment à l’épaisseur maîtrisée (pas trop importante), aux logements traversants ou à double orientation, bien conçus et répondant à la demande des habitants telles que les mobilités, les espaces verts et services afin que la ville reste attractive.

Qu’est-ce qu’un logement bien conçu ?
Aujourd’hui la demande est à un espace à double orientation, bien ventilé –nord sud ou est ouest-, baignant dans la lumière naturelle, avec une cuisine possiblement séparable du reste du logement, le tout rythmé de rangements, et offrant des espaces extérieurs. Également, les usagers demandent une bonne isolation phonique et thermique corrélée à la diminution des charges grâce à la performance énergétique du bâtiment.

Faits de société
Dans le rapport, les personnes interrogées : aménageurs, architectes, économistes du bâtiment, bailleurs, observent la diminution de la taille des logements, la décohabitation et donc la multiplication de demandes de logements, la pénurie de ceux-ci, la recherche de 2 pièces pour les personnes âgées, une augmentation de la largeur des circulations ainsi que des salles de bain PMR (personnes à mobilité réduites) et, depuis le confinement, même si auparavant la demande existait, la demande d’extérieurs.

Plus de 100 personnes étaient réunies lors des ateliers de Bénezet

Actuellement ?
Au niveau national, voire même européen, le rapport évoque une métropolisation accélérée ; une pression de l’optimisation des logements avec la disparition de l’entrée et de la cuisine en tant que pièces ; un ralentissement de la construction depuis deux décennies renforcé par la réticence des municipalités à trop densifier la ville.

Ce qui a contribué à dégrader le logement ?
Les achats en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) ce qui fait perdre la main au bailleur social sur la qualité de l’ouvrage. Le coût de la production des logements contrôlé par le triptyque, foncier, coût de la construction, marges promoteur dont la solvabilité des ménages n’est devenue qu’une variable d’ajustement fixée par les banques. On y évoque aussi les investisseurs privés ‘peu regardants sur la qualité d’usage plutôt focalisés sur les labels énergétiques et environnementaux’. Pour y remédier ? La création d’un cercle vertueux initié par les collectivités territoriales grâce à une politique foncière forte, l’usage de la préemption pour limiter l’inflation.

La parole est à…
Laurent Girometti, « Nous avons mis en évidence avec François Leclercq une tendance à une certaine dégradation de la qualité des logements produits, notamment sur des caractéristiques d’habitabilité, de confort et de qualité d’usage. Nous avons concentré notre travail sur le logement et comment se donner des éléments de références pour qu’il soit de qualité et cela, sans inventer des solutions disruptives. Cela passe par le calcul des bonnes surfaces, le correct dimensionnement du salon et de la cuisine. C’est revenir à des principes de conception de logements oubliés ou laissés de côté depuis trop longtemps. Sur ce plan, nous avons plus de marge de manœuvres en construction, car pour la réhabilitation on essaie de tendre vers ces principes mais bien évidemment on travaille avec l’existant. Ce sont des principes de surfaces, de volumes, de ventilation en créant des logements traversants, des rangements, veiller à l’orientation, la hauteur sous plafond, la ventilation de l’ensemble, d’éclairement naturel en durée et intensité. Le but ? Travailler sur les priorités, les règles du jeu locales dans un objectif de qualité.»

Ce que je retiendrai de cette journée à Avignon ?
«La qualité des échanges et une intégration de toutes les problématiques pré-citées, souligne Laurent Girometti. En écoutant les discours introductifs de Mme Cécile Helle et de Paul-Roger Gontard on sent une volonté s’inscrire dans une vraie action publique tout en y travaillant avec toutes les parties prenantes ce qui est le meilleur atout pour instaurer le dialogue.»

Dr Courtine Confluence, un quartier à inventer

La conclusion
«La restitution des ateliers de Bénezet se fera en fin d’année dont la deuxième étape aura lieu début 2023, assure Paul-Roger Gontard. Pour le moment ? Il s’agit de définir les ambitions et une vision des logements de demain sur le territoire. Désormais en plus du coût de construction de l’immeuble il est question du coût de fonctionnement de celui-ci, également son inscription dans un contexte méditerranéen, et la prise en compte des retours d’expérience. Lors des ateliers il était surtout question de l’exposition des contraintes et des options pouvant y répondre.»

Ne pas reproduire les erreurs du passé
«Cette charte devrait être proposée l’année prochaine et utilisée par les acteurs de la construction et de la réhabilitation, rappelle l’adjoint à l’urbanisme. La démonstration ? Une démarche plurielle dans un esprit de coopération gagnant-gagnant. Le monde est en train de changer et ce que nous construisons aujourd’hui sera utilisé par les générations futures d’où notre responsabilité à construire durablement, et dans la mesure où les m2 dans notre ville se réduisent comme peau de chagrin. Nous ne pouvons pas reproduire les erreurs d’urbanisation du passé.»

Stopper l’étalement urbain
«Sur les 6 000 logements qui vont être produits dans le contexte du NPNRU (Nouveau programme national du renouvellement urbain), un tiers se fera dans la ville sur elle-même et les deux autres tiers dans le diffus ou les Zac (zone d’activités concertées) portées par la commune, détaille l’adjoint au maire. On ne peut plus désormais grignoter sur les espaces naturels et agricoles qui ne sont plus des terres à bâtir mais font partie d’une ville équilibrée de demain. Nous aurons à inventer un collectif d’habitats.»

Proposer des alternatives
«L’enjeu ? Proposer à nos habitants qui quittent la ville pour aller dans les villages périphériques de revenir dans des formes d’habitats qui leur conviennent car la règle du zéro artificialisation va énormément contraindre les espaces à urbaniser souligne Paul-Roger Gontard. La maison avec jardin va devenir rare. Il faut proposer des alternatives avec des espaces lumineux, des extérieurs généreux, de l’intimité, de la modularité avec des services en plus grand nombre et des prix compétitifs.»

Comprendre, dialoguer, statuer

Avignon, Logements du futur, comment mieux construire pour mieux habiter ?

La Fédération du bâtiment et des travaux publics, ouvriers, architectes ont accueilli avec enthousiasme et égard les élèves des collèges et lycée professionnels vauclusiens. Mission ? Expliquer leurs métiers et susciter des vocations. Où ? A la Cour des Doms –ancienne prison Sainte-Anne- où s’affaire plus d’une soixantaine de professionnels, tout corps de métiers confondus.

Les coulisses 2.0

La visioconférence proposait la construction d’un centre culturel de 8 000m2 et la découverte de nouvelles technologies avec le centre de formation des apprentis de Rouen via Youtube et LinkedIn. Au chapitre du présentiel c’est la Cour des Doms, rue Banasterie dans l’intramuros d’Avignon, qui offrait le plus bel exemple de l’intelligence de l’homme à l’ouvrage. On y découvrait la transformation radicale de l’ancienne prison Sainte-Anne en un lieu de vie ouvert. Éleves et professeurs ont découvert l’ouvrage lors de visites commentées, la présentation des métiers, les techniques constructives…

Chaque visite était commentée

Ils y étaient

Cette édition des Coulisses du bâtiment a reçu plus de 200 élèves, collégiens, lycéens, jeunes adultes et accompagnants. Il y avait les élèves du collège Voltaire de Sorgues, Anne-Frank de Morières-lès-Avignon, le collège et lycée Lucie Aubrac de Bollène, Le lycée professionnel d’Eguilles de Vedène, le lycée professionnel Robert Schuman d’Avignon, et de la Mission locale pour l’insertion professionnelle de jeunes entre 16 et 25 ans.

Christian Pons, président de la Fédération du BTP 84

Christian Pons

«Nous organisons cette opération pour faire découvrir aux jeunes les métiers du bâtiment et des travaux publics, rappelle Christian Pons, président de la Fédération BTP 84 et directeur du développement des métiers de spécialité chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi. C’est un secteur où l’on peut faire carrière car on s’y forme tout au long de la vie. On y travaille en équipe et l’on s’y forge de solides amitiés. Dans l’avenir ? On aura besoin de techniciens. Aujourd’hui ? Nous sommes dans un monde qui change et qui est de plus en plus sensible à l’environnement. La tendance ? La réhabilitation de bâtiments, les transformant en lieux de plus en plus économes en énergie. Les métiers du BTP se modernisent, se numérisent, les processus de construction seront profondément modifiés à l’image des usines de fabrication qui développent l’innovation. Nos besoins ? Monter en compétences.»

Frédéric Breysse, architecte, Cabinet Huit et demi

Frédéric Breysse

«Architectes, entrepreneurs, maîtres d’ouvrages, ingénieurs, paysagistes, clients, nous participons tous à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la ville d’Avignon, souligne Frédéric Breysse, architecte du cabinet Huit et demi en charge de la transformation de la prison Sainte-Anne. Nos métiers gravitent autour de l’aménagement du territoire. La prison Sainte-Anne ? C’est trouver une réponse à un changement de destination pour répondre à une augmentation de la démographie tout en travaillant en économie de ressources et d’énergie. Le processus ? La transformation de la ville sur elle-même plutôt qu’une prolifération vers des espaces qui doivent, dorénavant, rester naturels. »

De l’ombre à la lumière

La Cour des Doms ce seront 68 logements réalisés sur 4 460m2 de surface habitable, 73 places de stationnement creusées sous le bâtiment sur 2 100m2 de surface en souterrain. Si les travaux ont pris un peu de retard du fait de la Covid-19, le programme devrait être livré 1er semestre 2022. Ce qui ne sera pas le cas, hélas de l’ancienne prison des femmes, au sud du bâtiment, où devraient s’épanouir une crèche de 30 berceaux, un hôtel familial d’environ 45 chambres, 7 emplacements commerciaux et services de proximité, 1 friche artistique, un cabinet médical, un espace co-working, un espace restauration. En cause ? Le retrait de l’entreprise Marseillaise LC2I (Compagnie immobilière d’investissement) du contrat signé avec la Ville, propriétaire de cette partie du bâtiment et désormais en recherche d’un ou de plusieurs investisseurs pour faire avancer au plus vite la partie ERP (Établissement recevant du public). Selon Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, qui mène le chantier de la Cour des Doms pour le groupe François 1er, opérateur de restauration immobilière, le début des travaux de cette partie devrait être concomitant à la livraison des appartements au 1er semestre 2022.

La Cour des Doms en cours de construction et rénovation

Le coût des matériaux à la hausse

«La pénurie des matériaux est liée à leur coût, précise Christian Pons, ainsi les Etats-Unis rachètent nos bois parce qu’ils opposent un embargo au Canada. La Chine, quant à elle, a repris la main sur les métaux et aciers. Nous ne sommes pas en rupture de matériaux, cependant les délais s’allongent et les prix montent. Cela touche les fenêtres, les menuiseries, les isolants phoniques et thermiques, l’acier, les fournitures électriques et électroniques, le bois, les plaques de placo. Ces événements désorganisent les chantiers particulièrement celui-ci qui accueille tous les corps d’Etat. J’espère que les filières seront réapprovisionnées et donc réorganisées au premier semestre 2022, cependant je crains que la stabilité des prix ne se fasse à la hausse, entre 10 et 50% selon les matériaux. Qui absorbera les coûts ? Les maîtres d’ouvrages publics sont plutôt bienveillants mais les maîtres d’ouvrages privés souvent ne le peuvent pas. L’enjeu ? Ne pas mettre en difficultés les entreprises du BTP pour qu’elles puissent finir leurs chantiers.»

Retard de chantier

«Le retard du chantier est dû aux confinements successifs, à l’allongement des délais pour l’approvisionnement en matériaux explique Sébastien Sève, chef de service travaux chez Girard. Un exemple ? Le délai pour obtenir un escalier en bois est passé de 4 à 12 semaines. En cause également ?  De nombreux jours de Mistral, ce qui ne nous a pas permis de travailler avec la grue et nous amène à utiliser celle-ci jusqu’à la fin de l’année. Ainsi la livraison de la résidence de la Cour de Doms prévue fin septembre 2021 sera livrée 1er semestre 2022. L’équilibre économique de cette opération  a été conçu il y a deux ans, intervient Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, puisque lorsque l’on pose la 1re pierre plus de 50% des logements ont déjà été vendus.» « Pour le moment ce sont les entreprises du BTP qui assument tous ces frais supplémentaires, résume Christian Pons. Le PGE (Prêt garanti de l’Etat) a consolidé les trésoreries. Ce qui pourrait nous fortifier ? Que la commande publique reprenne. Celle-ci est actuellement à -10% par rapport à l’activité de l’année 2019. Le problème ? Les projets sont longs à sortir, il y a trop de complications administratives. Ce pour quoi je me bats ? Pour la réduction du temps de l’obtention des permis de construire qui est passé de 6 mois à 1 an. J’aimerais que les Pouvoirs publics traitent dans les meilleurs délais les recours qu’ils soient abusifs ou non.»

Les besoins du BTP

«L’activité se maintient et même progresse même si les chantiers peinent à démarrer. Nous manquons de charpentiers-couvreurs, de plombiers-chauffagistes, d’électriciens. Plus les emplois sont techniques plus nous avons du mal à recruter. La formation est à réorganiser. Le problème ? Remplacer les professionnels experts qui vont partir à la retraite. L’enjeu ? La transmission du savoir en faisant se rencontrer apprentis, jeunes techniciens et professionnels aguerris. Un exemple ? Le déploiement de la fibre où l’on forme en catastrophe des jeunes venus de Paris au lieu de former ceux qui résident ici. Nous n’avons pas les compétences sur place. Nous manquons également de formateurs en énergie renouvelable alors que nous sommes en plein dans le sujet.»

Le BTP recrute, propose la formation tout au long de la vie et promeut l’ascenseur social

La prison Sainte-Anne

La construction du bâtiment a débuté en 1862. C’était au départ et en partie un édifice religieux qui fut ensuite transformé pour accueillir, en 1681, une ‘Maison des fous’ qui sera à son tour transformée pour devenir, en 1729, ‘La maison des insensés’ auquel s’est adjoint un lieu de mise à l’écart et d’enfermement pour les condamnés à mort. Alors que les ‘aliénés’ quittent ce premier établissement pour gagner Montdevergues à Montfavet en août1862, le bâtiment devient une prison départementale et accueille les premiers prisonniers en 1871. En 2003 ses résidents sont conduits à la nouvelle prison du Pontet. Date à partir de laquelle l’édifice sera laissé à l’abandon.

L’intégration du nouveau lieu de vie dans son environnement

Outre la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, le projet est de redynamiser l’ensemble du quartier de la Banasterie via des espaces partagés, des modes piétons et vélo permettant d’accéder à la Manutention depuis la poterne Banasterie. La Ville avait indiqué, en début de projet, investir 1M€ dans le projet de requalification des espaces extérieurs, notamment en aménageant un petit jardin et des arbres en cépée (arbres à plusieurs troncs) afin d’introduire des ilots de fraîcheur à l’arrière de la chapelle des Pénitents noirs, perle baroque du XVIIIe siècle.

En savoir plus

La prison a été rachetée à la Ville par le Groupe François 1er pour 2,65M€ et la partie du quartier Sud de la prison des femmes rétrocédée par l’acheteur à la Ville pour le franc symbolique. Le montant des travaux déclaré en 2019 était de 18,6M€ HT. Aux manettes : La Ville d’Avignon pour la partie ERP (Etablissement recevant du public) La Compagnie immobilière d’investissement (L’entreprise Marseillaise qui s’est désistée), l’entreprise Girard et les agences d’architecture Huit et demi et Fabre/Speller.

Le badigeon des façades

Le BTP en Vaucluse

Le BTP en Vaucluse ce sont 9 300 établissements employant 13 200 salariés, soit 10% des salariés tous secteurs confondus du territoire auxquels s’ajoutent 1 120 emplois à taux plein en intérim et au 1er trimestre 2021. Près de 1 200 jeunes ont été formés aux métiers de production en BTP dont 70% en apprentissage lors de l’année 2019.

L’activité sur le département

Lors des cinq dernières années 3 500 logements neufs ont été construits en Vaucluse. Les collectivités locales sont intervenues à hauteur de 339M€ en 2020. La commande publique y a pris part à hauteur de 66% tandis que les collectivités locales sont entrées en scène à 47% et à hauteur de 25% dans le bâtiment, y compris pour le logement social.

Le Bâtiment et les travaux publics en France

Le bâtiment et les travaux publics en France réalisent plus de 125 milliards € hors taxe de travaux ; plus de 1,541 million de salariés et artisans, 410 000 entreprises. C’est la moitié du poids de l’industrie française, c’est-à-dire 2 fois l’activité de la banque et des assurances.

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