3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Ce vendredi 15 mars, la première pierre du futur bâtiment Signal a été posée par Joël Guin, président du Grand Avignon et l’adjoint au maire d’Avignon, Paul-Roger Gontard. Cet immeuble, dont la réalisation a été confiée à Citadis et la livraison est prévue pour mars 2025, viendra renforcer la volonté de faire d’Agroparc une zone de plus en plus dynamique, mais respectueuse de son environnement. Le coût de l’opération s’élève à 5,2 millions d’euros. 

Un édifice qui devrait être labellisé « Bâtiment durable méditerranéen. » C’est là toute l’ambition du Grand Avignon et de l’aménageur avignonnais Citadis, qui collaborent sur l’aménagement du futur bâtiment Signal qui se trouvera à l’entrée d’Agroparc. Ce vendredi 15 mars, la première pierre de ce futur immeuble a été symboliquement posée par Paul-Roger Gontard, adjoint au maire d’Avignon et Joël Guin, président du Grand Avignon.

L’institution, dirigée par le maire de Vedène, et la société d’aménagement et de construction de la Ville d’Avignon Citadis, ont travaillé main dans la main pour pouvoir mettre ce projet sur pied. Depuis plusieurs années, la zone située à l’Est d’Avignon symbolise l’excellence locale ainsi que le dynamisme économique et entrepreneurial. Devenu un véritable pôle d’innovation et de science, cet espace qui compte plus de 600 entreprises ne cesse de s’accroitre. 

Un bâtiment moderne et lieu de vie 

C’est dans cette volonté d’expansion que le bâtiment Signal, qui verra le jour en mars 2025, a été réfléchi et pensé. Avec trois plateaux d’environ 635 m² disponibles à la vente ou à la location et une surface totale de 1900 m², deux niveaux et un parking semi-enterré, cet édifice permettra l’arrivée de nouvelles entreprises et PME (petites ou moyennes entreprises) qui pourront profiter d’un espace épuré et représentatif d’une identité architecturale ambitieuse et moderne. 

Le bâtiment Signal, qui se trouvera à quelques mètres de l’INRAE et qui a été dessiné par le cabinet d’architectures Archi 3, basé à Sorgues, ne se limitera pas seulement à un simple lieu de travail. Le futur immeuble est candidat au label BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau bronze, un engagement qui garantit le confort et la santé des occupants tout en tenant compte des enjeux sociaux et économiques du territoire. 

Le bâtiment Signal offrira à ses futurs utilisateurs plusieurs espaces consacrés aux vélos, des jardins servant d’aires de repos et un accès à la voie douce du « chemin des canaux » qui se trouvera au pied de l’immeuble. Le but étant de créer un environnement sain et agréable autour de ce lieu et en faire un véritable lieu de vie, respectueux de son environnement et de la planète.

Les jardins de la Castellete, un nouvel espace vert 

C’est la véritable ambition des institutions politiques de la Ville d’Avignon : faire d’Agroparc un véritable écoquartier respectueux de son environnement et engagé dans les thématiques écologiques du futur. En somme, faire d’Agroparc un modèle de gestion environnementale.

L’aménagement du bâtiment Signal va d’ailleurs dans ce sens avec un édifice qui fera l’objet de nombreux aménagements paysagers et qui perpétuera la volonté de faire d’Agroparc une zone verte et préservée de toute urbanisation. C’est dans cet esprit que le jardin de la Castelette a vu le jour il y a quelques semaines à la sortie du rond-point du même nom.

Cet espace qui se trouve à l’entrée de l’INRAE a été conçue pour répondre aux enjeux climatiques, à la protection de l’environnement et favoriser le confort des salariés d’Agroparc, 

Avec un vaste espace vert, plusieurs centaines d’arbres dont des fruitiers, des végétaux bas ainsi que des espaces de repos et de pique-nique, il rentre parfaitement dans la volonté de la Ville et de l’Agglomération de maintenir plus de 30% d’espaces verts ou agricoles sur la zone. Cet espace de biodiversité sera accessible directement par le Bâtiment Signal et favorise le bien-être de ses utilisateurs et se veut respectueux de l’écosystème environnant. Les travaux pour sa mise en place ont couté 162 000€.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Alors que le centre commercial Auchan du Pontet célébrera son 50e anniversaire en 2024, Aushopping, l’espace regroupant l’hypermarché et sa galerie marchande, vient de dévoiler son projet Archipel qui sera opérationnel d’ici juin prochain. Un nouveau site ‘hybride’ regroupant une offre variée de restauration, un lieu de coworking ainsi qu’un rooftop festif et de loisirs. Un aménagement, accompagné par un important lifting de la galerie, qui préfigure ce que la zone ambitionne de devenir : un lieu de vie voir un véritable quartier de l’agglomération et pas une simple zone commerciale.

« Nous sommes là depuis 40 ans et nous serons encore là dans 20 ans », prophétisait en 2014 un responsable d’Immochan, la filiale immobilière d’Auchan, alors que le magasin du Pontet tentait, sans succès, d’obtenir une extension de 4 980 m2 de sa galerie marchande.
10 ans plus tard, l’hypermarché ayant ouvert en juin 1974 est toujours là et compte bien y rester. Pour cela, il entend s’adapter aux mutations des modes de consommation, voire aux changements de modes vie qui se sont accélérer avec le Covid.
La course au gigantisme semble donc avoir vécu et l’enjeu désormais, est plutôt de répondre aux autres attentes du consommateur qui est aussi un travailleur nomade, un spectateur, un gourmand, un ‘fêtard’ et même un citoyen.

« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie. »

Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord

« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie, explique Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord pour le compte de Nhood, plateforme de services immobiliers, maître d’ouvrage délégué pour le compte de Ceetrus (anciennement Immochan) et d’Auchan. Notre projet ce n’est donc pas une simple rénovation mais c’est une mutation. Notre centre commercial d’Avignon-Nord a une cinquantaine d’années désormais. Aujourd’hui, il est nécessaire de le régénérer. »

2 visiteurs en 1974, 7,5 millions en 2023
Effectivement, que de chemin parcouru depuis le jeudi 26 juin 1974, où seul 2 clients auraient franchi la porte du magasin Auchan-Le Pontet lors de son ouverture en croyant entrer dans un garage. On est loin des 7,5 millions de personnes qui arpentent aujourd’hui les allées du centre commercial Aushopping.
Pour autant, les nouvelles habitudes de consommation (via les achats en lignes notamment), la chasse aux déplacements en voiture (moyen de transport privilégié pour rejoindre les zones de grande distribution), l’incitation à privilégier les circuits courts d’approvisionnement, la volonté du Gouvernement de verdir les zones commerciales dans le cadre de son plan ‘France nation verte’ et enfin la raréfaction du foncier avec la mise en place de la loi Zan (Zéro artificialisation nette) ont poussé les acteurs de la GMS à revoir profondément leur modèle.
Aujourd’hui, 70% des achats sont encore réalisés dans les ‘vrais’ commerces, mais face à l’érosion du commerce en ligne il s’agit d’y stabiliser la fréquentation. En effet, il y a 10 ans Auchan accueillait encore 1,2 millions de visiteurs supplémentaires par an (8,7 millions de personnes en 2013).
« Notre objectif c’est de maintenir notre fréquentation, confirme Jacques Leze. Pour y arriver, il faut un équipement digne de cela. » L’acte d’achat doit donc devoir désormais se transformer en expérience attrayante.

Le projet Archipel préfigure la nouvelle philosophie d’Aushopping
Première pierre de cette métamorphose, le projet ‘Archipel’ qui va voir le jour d’ici juin 2024 en lieu et place de l’ancien restaurant Pizza Paï. Un chantier déjà débuté qui illustre parfaitement le souci de Nhood d’économiser le foncier en verticalisant les espaces. Les 530m2 de l’établissement de restauration initial vont ainsi devenir 1 701,44m2 sur 3 étages.
Côté usage, il s’agit de créer un lieu hybride proposant une offre de restauration particulièrement variée en rez-de-chaussée, un espace de cowork à l’étage et un lieu festif en terrasses sur le toit du centre commercial.
L’offre de restauration (749,14m2) sera adaptée aux différents moments de la journée et aux saisons. Les clients pourront notamment y retrouver une grande variété de sandwichs, de la cuisine asiatique, des viandes, de la cuisine allégée, des plats mijotés d’influence française, du sucré et un bar. Deux restaurateurs vauclusiens sont d’ailleurs associés à cette partie : Laurent Jeandon et Rémi Sauget qui disposent de plusieurs établissements dont 2 situés dans le pôle restauration Terrasses des saveurs situé à proximité sur la zone.
Une mezzanine intermédiaire très végétalisée abritera ensuite des espaces de cowork (397,69m2). Enfin, le ‘rooftop’ et ses 554,61m2 disposera d’un bar offrant une vue plein axe sur le Ventoux dans un espace qui sera baptisé ‘La bamboche’.

Le futur rooftop d’Archipel.

« Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages. »

Astrid Bauters, diretrice Food & Beverage France chez Nhood.

« Cela sera un lieu animé et festif avec une programmation évènementielle, suivant un calendrier thématique, allant des ateliers pédagogiques jusqu’au DJ set, précise Astrid Bauters, directrice Food & Beverage (ndlr : nourriture et boisson) France chez Nhood.
« Le lieu évoluera selon les saisons et le rooftop pourra être utilisé toute l’année. Il pourra être couvert l’hiver et s’ouvrir l’été, poursuit Astrid Bauters. Ce sera un endroit ouvert à tous, du petit déjeuner au milieu de la nuit. Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages : manger, travailler, se cultiver, faire la fête… »
Et ce pari passe également par la transformation d’un modèle d’édifice commercial, souvent comparé à des boîtes à chaussures, en lieu de vie agréable.
« L’idée c’est de changer l’architecture de ce centre commercial enfermé dans une sorte de blockhaus », insiste la directrice Food & Beverage France de Nhood.

Découvrez le projet de rénovation extérieur d’Aushopping et notamment le nouveau lieu Archipel prévu pour juin 2024.

La pierre, l’eau et le vent
Une mission confiée à Jean-Philippe Charon, architecte associé au sein de l’agence lyonnaise Archigroup qui a remporté l’appel à projet concernant l’espace Archipel mais aussi toute la ‘régénération’ du centre commercial.
« Il nous a notamment fallu retravailler sur les façades car, au fil du temps, il y a une succession de rénovations et d’extensions qui ont fait perdre peu à peu le fil de l’identité architecturale du site », constate Jean-Philippe Charon.
Construit à partir de 1973, inauguré en 1974, le centre commercial et sa proximité ont été modifiés à de nombreuses reprises en 1985, 1990, 1992, 2005, 2015… Conséquences de ces périodes architecturales qui ont cohabitées de moins en moins bien : 9 entrées totalement disparates, des espaces mal exploités, aucune cohérence d’ordonnancement, des façades anonymes, l’absence de signalisation ‘Aushopping’ qui constitue la marque de la galerie, peu d’espaces d’expression extra commerciale, pas de connections avec les activités périphériques, pas d’espaces conviviaux en extérieur, des paysages négligés… Le tout au milieu de 3 800 places de parking ‘défoncées’ et séparés par des voiries peu accueillantes.

« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle. »

« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle, beaucoup de parking, d’enrobés. Et c’est la même chose dans la galerie », constate Jacques Leze. Une fois posé ce diagnostic sans concession, Nhood et Archigroup ont donc choisi de faire pleinement rentrer le centre commercial dans le XXIe siècle. Une ‘régénération’ selon le terme plusieurs fois cité par le directeur de l’ensemble commercial Avignon Nord qui entend inscrire dorénavant les principes de proximité et environnementaux dans l’ADN d’Aushopping.
« Nous avons travaillé sur l’ancrage local en affirmant l’identité de ce territoire en recherchant les codes de l’architecture d’ici, détaille Jean-Philippe Charon. L’idée a été de retrouver une identité forte que l’on puisse décliner sur l’ensemble sur l’entrée et les 600 mètres de façade. »
Pour cela, l’architecte a imaginé un projet articulé autour de la pierre, de l’eau et du vent. Une pierre aux couleurs claires rappelant celles du Palais des papes, une évocation des lônes du Rhône ainsi que la multiplication des espaces de vie en plein air (voir encadré : Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord).

Plus de 7 000m2 autour du centre commercial vont être désimperméabilisé et végétalisé.

Cette mutation sera visible dès les abords du centre commercial avec la disparition du no man’s land entre les accès de la galerie et les parkings dont 1 500 places seront prochainement recouvertes d’ombrières photovoltaïques. Un espace qui peut se transformer en fournaise dès les premières chaleurs qui sera entièrement désimperméabilisé et végétalisé sur 7 000m2 afin d’y accueillir des jardins aux essences méditerranéennes intégrant des jeux pour enfants et des lieux de repos ombragés via des pergolas et ombrières sur les cheminements piétonniers. Une trame paysagère qui devrait se poursuivre jusqu’au multiplexe cinématographique Capitale studios et vers le magasin Cultura. Le tout, co-imaginé avec le service transition énergétique de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon.
« Il s’agit aussi de reconnecter ‘le centre commercial cœur’ avec ses voisins les plus proches », complète Jacques Leze. Et preuve que les temps ont bien changé, les décideurs de la grande distribution ont même accepté de sacrifier environ 200 places de stationnement pour accueillir ces aménagements paysagers et ces plantations. Moins d’espaces pour les voitures et davantage pour des arbres : c’est une vraie révolution dans le monde de la GMS !

Les cheminements entre les parkings et le centre commercial sont prévus pour être plus agréable à utiliser, notamment lors des fortes chaleurs.

La galerie marchande va aussi profiter de ce lifting
Avec son premier démonstrateur Archipel, Nhood dévoile aussi sa vision du renouvellement du site du centre commercial du Pontet et, au-delà même, de ce pôle économique majeur du territoire. Dans l’immédiate continuité de ce projet, il est donc aussi prévu de donner un coup de boost à l’ensemble de la galerie et c’est encore Archigroup qui reste à la manœuvre pour les espaces intérieurs.

L’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.

« Notre travail a pour objectif de réunifier l’ensemble et de l’épurer », explique l’architecte Jean-Philippe Charon. Cela passe notamment par la simplification d’un grand nombre d’espaces. Dans cette optique Archigroup va privilégier l’usage du noir et du blanc en remplacement des nombreuses matières et couleurs présentes sur le site ainsi que l’usage de lignes droites pour mieux redessiner la galerie.
Un soin tout particulier sera apporté aux places intérieures faisant face aux entrées notamment celle où Starbucks va ouvrir d’ici la fin du mois prochain afin de pouvoir y recevoir des événements. Pour sa part, l’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.

Découvrez la rénovation de l’intérieur de la galerie marchande d’Aushopping imaginé par le cabinet lyonnais Archigroup et l’’architecte Jean-Philippe Charon.

Pas de fermeture durant le chantier
L’ensemble du chantier sera mené en 4 phases afin d’éviter les fermetures de magasins. Les travaux seront ainsi réalisés essentiellement de nuit afin d’éviter au maximum les pertes d’exploitation.
« Il n’y aura pas de fermeture de boutiques durant les travaux, insiste Jacques Leze. La réouverture complète est prévue pour septembre 2025. »
L’ensemble des travaux, qui seront labellisé Breem* (Building research establishment environmental assessment method) niveau ‘Very good’, représente un investissement de l’ordre de 35M€ sur 3 ans.

Privilégier au maximum les entreprises locales
A l’heure où le commerce en ligne à grande échelle commence être assimilé à un bilan carbone calamiteux sous couvert d’un anonymat mondialisé Nhood met en avant son exigence de proximité.
« Nous faisons travailler au maximum les entreprises et les fournisseurs du territoire, indique Jacques Leze. Nous privilégions aussi les matériaux locaux. Par exemple, la pierre viendra du Gard plutôt que d’Espagne. Le prix n’est pas le seul critère. »
Aushopping et veut ainsi rappeler qu’il se considère, lui aussi, comme un acteur du territoire. Nhood a ainsi imposé que le chantier intègre une clause d’insertion sociale menée en partenariat avec le Grand Avignon. Une dimension RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) qui passe également par la prise en compte des questions de mobilités.
« Nous travaillons avec Orizo (ndlr : le réseau de transport en commun du Grand Avignon) afin d’offrir une meilleure desserte de la zone. Près de 5% des personnes qui viennent ici arrivent en bus contre 1,5% auparavant. Nous sommes aussi en lien avec les transports des Sorgues du Comtat pour éviter les ‘ruptures’ et le trop grand éloignement entre les arrêts de bus des différents réseaux qui nous desservent comme c’est le cas actuellement ou 2 arrêts sont séparés de 500 mètres entre Sorgues et Le Pontet.

Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord
« Dans notre projet, nous avons pris le parti de créer des espaces dédiés à des choses autres que commerciales », rappelle Jacques Leze. Accueil du festival en été, expositions, manifestations culturelles, grands événements du territoire, festival d’hiver, concerts, sports, marchés, showrooms… « L’aménagement de la grande place extérieure doit permettre d’accueillir ce type d’événements », confirme Anaïs Bourguin, responsable communication et animations d’Aushopping Avignon-Nord. Une volonté d’ouverture à ‘l’événementialisation’ locale illustrée par l’accompagnement et le soutien à l’ouverture de la nouvelle salle Confluence-Spectacles en Courtine pour sa première année de lancement.

Garder le pouvoir d’attractivité d’une zone au rayonnement régional
En affichant clairement ses ambitions de vouloir maintenir ses niveaux de fréquentation, Aushopping rappelle qu’il se trouve dans une zone de chalandise de 800 000 personnes au rayonnement régional. La zone joue ainsi dans la cours des grands en se comparant aux 170 boutiques des Terrasses du port à Marseille (qui affiche les mêmes niveaux de fréquentation que le centre commercial vauclusien) ou bien encore les 110 boutiques du Village des marques de Miramas. « Deux équipements très récents », souligne Jacques Lèze.

De gauche à droite : Anaïs Bourguin, Jacques Leze, Astrid Bauters, Jean-Philippe Charon et Caroline Marin.

Mieux, les 350 hectares de l’ensemble de la zone Avignon-Nord, qui s’étendent du Décathlon de la Tour Blanche jusqu’à Ikea à Vedène, lui permettent de ‘boxer’ dans la même catégorie que Plan de Campagne, la plus grande zone commerciale d’Europe avec ses 500 enseignes.
Car Avignon-Nord, outre son centre commercial de 24 000 m2 de surface de vente (hyper et galerie) et ses 113 commerces dans la galerie, c’est plus de 220 enseignes. C’est le 2e Kiabi de France, le 2e Boulanger de l’Hexagone (et le plus grand du pays lors de son ouverture en 2006). C’est aussi là qu’est née l’enseigne Alinéa ou que se trouve, depuis 2009, le plus grand multiplexe indépendant français : le Capitole studios devenu depuis peu le cinéma Capitole my Cinewest.
Cette zone c’est également une zone d’activité qui, selon l’Insee, totaliserait près de 9 000 emplois (dont près de 3 000 dans les commerces) et qui constitue le principal poumon économique du département. On comprend ainsi mieux la volonté de Nhood de mieux intégrer cette zone avec les territoires qui l’entourent.
« Nous souhaitons résorber cette fracture entre la zone et les villes qui sont autours grâce à notre projet de régénération urbaine, conclut Jacques Leze. Une reconnexion qui prendra par exemple la forme d’un aménagement des berges des canaux en voies cyclables afin de faciliter les échanges avec les communes limitrophes. Et si aucun logements ne sont prévus à ce jour, il faut se rappeler qu’il était projeté d’en construire 850 il y a moins de 10 ans. Plus qu’un lieu de vie, la zone se voit même comme un véritable quartier de l’agglomération car, que cela plaise ou non finalement, elle sera encore là dans 20 ans au moins.

Laurent Garcia

2 immeubles pour accueillir 5 700m2 de bureaux
En marge de la présentation du projet Archipel, Nhood a aussi dévoilé le lancement de deux programmes destinés à l’accueil d’activités tertiaires et de bureaux sur la commune de Sorgues (voir visuel ci-dessous). Situés de part et d’autre de l’immeuble Pixel, le premier projet prévoit la réalisation d’un bâtiment de 3 300 m2 R+3 et le second un immeuble de 2 400 m2 en R+3 également.
« Nous avons obtenu les permis de construire et nous avons lancé la pré-commmercialisation en location de ces bâtiments écoresponsables », précise Caroline Marin, chef de projets aménagement et promotion Sud-Est chez Nhood.
Ces futurs édifices labellisés ‘Bâtiment durable méditerranée médaille d’argent’ ont été imaginé par le cabinet sorguais Archi 3 de l’architecte Rolland Sarlin a qui l’on doit justement ‘le Pixel’, premier bâtiment à énergie positive à avoir vu le jour en Vaucluse en 2017. L’immeuble de 2 848m2 en R+3 a été aussi le premier dans le département à obtenir la certification Breeam* ‘very good’. Localement, c’est aussi Rolland Sarlin qui a conçu le nouveau siège de 2 316m2 du groupe Blachère (boulangerie Marie-Blachère, Provenc’halles) inauguré dans la zone d’activités de la Chaffine à Châteaurenard en juin dernier.

Comme le bâtiment Pixel inauguré en 2017 (au centre), les deux nouveaux programme de bureaux de Nhood vont être réalisé par le cabinet d’architecture sorguais Archi 3.

*Le Breeam (Building research establishment environmental assessment method) est le standard de certification bâtiment le plus répandu à travers le monde. Cette méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments a été développée au Royaume-Uni par le BRE (Building research establishment) dans les années 1990. Chaque type de bâtiment a son référentiel d’évaluation (habitations, établissement scolaires, hôpitaux, international, tribunaux, industriel, bureaux, centres commerciaux…).


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Le Château Laurens, situé dans le domaine de Belle-Isle en face du centre historique de la ville d’Agde, est un véritable palais des temps modernes et une villa d’inspiration antique. Il dévoile ses merveilles restaurées au public depuis le vendredi 23 juin 2023, attirant ainsi les curieux avides de découvrir l’une des grandes merveilles de l’Hérault.

Une remarquable illustration de l’architecture éclectique de la fin du XIXe siècle © Camille Machefer-Figueras

Rencontre de la fusion artistique et de l’ambition

Ce remarquable édifice témoigne de manière éclatante de l’architecture éclectique de la fin du XIXe siècle. Érigé par Emmanuel Laurens, homme à l’esprit ambitieux et extravagant, le château représente un chef-d’œuvre authentique. Les détails élégants des boiseries, les céramiques minutieusement façonnées à la main, les peintures polychromes et les meubles sculptés s’harmonisent pour créer un environnement luxuriant, magnifié par les variations de lumière qui évoluent au fil des heures et des saisons. L’architecture du château, d’une indescriptible singularité, combine avec audace les courants avant-gardistes et les aspirations modernistes de la Belle Époque. Classé monument historique, le château Laurens a été restauré avec soin, offrant ainsi un périple à travers des séquences évoquant l’Art nouveau, l’orientalisme, l’Égypte ancienne et le symbolisme.

Une ode à la nature

Le domaine de Belle-Isle qui entoure majestueusement le château offre un cadre enchanteur le long des rives de l’Hérault. Le jardin, également classé monument historique depuis 1996, a été restauré pour retrouver sa splendeur paysagère d’origine. À l’entrée imposante de la Villa Laurens, un magnifique magnolia centenaire accueille les visiteurs sur une vaste pelouse ovale. À l’arrière, deux étangs reliés par un étroit canal ombragé offrent des perspectives pittoresques, notamment à proximité des majestueux marronniers qui bordent la rivière. En amont, une végétation luxuriante encercle une serre en verre et en métal abritant l’ancien générateur hydro-électrique du château. Depuis 1900, les allées sinueuses, les variétés végétales en constante évolution et la poésie de l’eau invitent les promeneurs à contempler ce patrimoine vivant d’une beauté saisissante.

La renaissance d’un lieu exceptionnel

Emmanuel Laurens, le commanditaire du château, était un voyageur éclairé et un rêveur invétéré, partageant sa fascination pour les contrées lointaines avec l’écrivain et voyageur Rochefortais, Pierre Loti. Bien qu’il ait commencé ses études de médecine à Montpellier, Emmanuel Laurens était un dandy du tournant du siècle, héritier d’un héritage colossal. Après son premier tour du monde, il édifia la villa, reflétant ainsi sa personnalité unique, pour en faire un lieu de vie, de rêve, de célébration et de délectation. Le palais idéal d’Emmanuel Laurens devint le théâtre de somptueuses réceptions et le point de départ de ses longs périples en train et en mer à la recherche d’aventures et d’exotisme. Jusqu’à la fin de sa vie, Emmanuel Laurens et ses proches animèrent continuellement ce lieu hors du temps.

Le classement du château Laurens en tant que monument historique en 1996 marqua le début d’une prise de conscience de la valeur exceptionnelle de ce patrimoine. Pendant plus de vingt ans, des recherches historiques, une restauration passionnée et un engagement collectif permirent une rénovation exemplaire. Les talentueux restaurateurs contribuèrent à redécouvrir le foisonnement des décors, la polychromie et la splendeur de cet endroit, dont une partie du mobilier historique perdu fut rachetée, renforçant ainsi son caractère unique.

L’ouverture au public en juin 2023 marque l’aboutissement de travaux impressionnants qui ont donné une nouvelle vie à ce palais digne des Mille et Une Nuits, devenu le joyau inestimable du patrimoine agathois.

La récente restauration du château a permis de redécouvrir le foisonnement des décors, la polychromie et la splendeur du lieu © Camille Machefer-Figueras

Plongez dans l’histoire
Le Château Laurens s’offre aux regards des visiteurs lors de différents parcours:

  • la visite «Découverte» offre une heure de promenade avec un podcast narratif ou des panneaux numériques (à partir de 7 €)
  • la visite «Essentiels» permet de découvrir les salons les plus emblématiques du château pendant 40 minutes (à partir de 4,5 €)
  • la visite “Historique” donne accès à une heure de visite guidée immersive pour plonger dans la vie et l’histoire du monument (à partir de 9 €)
  • la visite «Émotion» se traduit par une heure et demie de promenade en petit groupe et avec un guide conférencier pour découvrir tous les secrets du château (à partir de 25 €).

Louise BRAHITI de l’Hérault juridique et économique pour Réso hebdo éco.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Mercredi 7 juin a eu lieu l’édition 2023 de la remise du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement. Aux côtés de la Motte-d’Aigues et de Grambois, trois réalisations de la ville d’Avignon ont été distinguées par le jury.

Cette 10e édition du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement s’est déroulée à la salle associative du Château de Beaucet. Organisé par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse (CAUE), conjointement avec le Conseil départemental de Vaucluse et avec le soutien de la DRAC, ce concours a pour objectif de promouvoir la qualité et la diversité de la création architecturale et de la conception paysagère du département.

Lors de cette édition 2023, la ville d’Avignon, représentée par Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux Finances, représentant Cécile Helle, Maire d’Avignon, a reçu trois distinctions qui viennent saluer les réalisations menées entre 2018 et 2022 par la collectivité. Parmi ces trois réalisations, l’une d’entre elles a obtenu le premier prix de sa catégorie. Les deux autres ont reçu le prix spécial du jury.  

Palmarès

Catégorie Architecture :
1er prix : Halles sportives Génicoud à Avignon
Les Halles Génicoud ont notamment été distinguées pour leur insertion urbaine, l’apport de lumière naturelle et l’apport de nature par leurs patios végétalisés.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Daniel Fanzutti, architecte / Juin 2020.

2e prix : Groupe scolaire de Grambois
Le groupe scolaire a notamment été distingué pour son appréhension des espaces, sa lumière omniprésente et ses liens directs intérieur-extérieur.

Maître d’ouvrage : mairie de Grambois / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Juin 2019.

Prix spécial du Jury : Stade nautique d’Avignon
Le stade nautique a été distingué pour le respect de l’édifice originel labellisé Architecture Contemporaine Remarquable tout en proposant des usages contemporains.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : SOHO Architecture, architectes ; Bouygues Bâtiment Sud-Est (mandataire) / Décembre 2019.

Catégorie Paysage et Environnement :
1er prix : Aménagement du site de l’étang de Bonde à la Motte d’Aigues
L’aménagement de l’étang de la Bonde a été distingué pour sa valorisation et sa sécurisation de l’accès au site qui permet de mieux accueillir le public.

Maître d’ouvrage : communauté territoriale Sud Luberon COTELUB / Maître d’œuvre : Atelier Lieux et Paysages ALEP / Juillet 2021.

Prix spécial du Jury : Jardins du Palais des Papes à Avignon
Les jardins du Palais des Papes ont notamment été distingués pour la qualité de la restauration et des études accompagnant la requalification en lien avec la DRAC.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques / Printemps 2020.

Outre ce palmarès, ce sont au total 18 réalisations qui étaient candidates aux Trophées 2023. Voici la liste des projets.

L’aménagement du parvis et des abords de l’office intercommunautaire du tourisme du Pays d’Apt

Maître d’ouvrage : communauté de commune du Pays d’Apt Luberon / Maître d’œuvre : APSI BTP (mandataire) / Agence Paysages (Cotraitant) / Janvier 2020.

L’aménagement des rues Bancasse, Etroite, Mignard, Figuière et plan d’Aubanel

Maître d’ouvrage : citadis, mandataire pour la ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Agence Planisphère (mandataire) / Agence Paysage (Cotraitant) / Février 2020.

Le centre Hospitalier Montfavet Joly-Jean

Maître d’ouvrage : centre Hospitalier de Montfavet / Maître d’œuvre : ECOTEAM / 2020.

La construction d’une maison individuelle en bois : la Maison Ouane

Maître d’ouvrage : privée / Maître d’œuvre : SARL Raphaël Azalbert / 2017.

L’ensemble sportif du Lycée René Char

Maître d’ouvrage : la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur / Area PACA Sud / Maître d’œuvre : MV Architectes / Juillet 2020.

L’extension d’une habitation

Maître d’ouvrage : privée / Maître d’œuvre : SARL Raphaël Azalbert / Juin 2018.

Le programme de logements collectifs et individuels : Résidence Aroma

Maître d’ouvrage : grand delta habitat / Maître d’œuvre : Atelier Initial / Décembre 2021.

La restructuration et requalification de l’entrée de ville Place des Félibres

Maître d’ouvrage : commune de Camaret et communauté des communes Aygues Ouvèze / Maître d’œuvre : H. Hardy et C. Pinet Architectes, Gilbert Cordeil Paysagistes, C2i Conseil BET VRD / Juin 2021.

La construction d’un accueil de loisirs sans hébergement

Maître d’ouvrage : ville de Cavaillon / Maître d’œuvre : cabinet d’architecture Avant-Propos / Février 2020.

La construction de 12 logements locatifs sociaux

Maître d’ouvrage : Vallis Habitat / Maître d’œuvre : 28.04 architecture / Mars 2021.

La réhabilitation Ilôt Trewey

Maître d’ouvrage : ville de Monteux / Maître d’œuvre : SPL Territoire 84 / Septembre 2020.

La réhabilitation et extension de la salle des fêtes

Maître d’ouvrage : mairie de Sorgues / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Décembre 2020.

La construction d’un groupe scolaire

Maître d’ouvrage : mairie de Vedène / Maître d’œuvre : R+4 Architectes / Septembre 2019.

J.R.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Avec ‘le Palais retrouvé’, Avignon tourisme propose une exposition sur la restauration du palais des papes durant la première moitié du XXe siècle.

Grâce aux Archives Municipales d’Avignon il a été possible de retracer 40 ans de restauration à travers des photographies anciennes, des dessins inédits et un film. Vous serez plongés entre 1901 et 1944, étape par étape au cœur des travaux avec les architectes Nodet père et fils.

Effacer les traces et dégâts de l’occupation militaire et retrouver le palais originel
Dans la Grande Chapelle de 52 m de long, 15m de large et 20 m de haut, place aux photographies anciennes disposées à la manière d’un cabinet d’architecte et retraçant les étapes d’un projet de restauration.

Les architectes Nodet père et fils sont restés très fidèles au Palais originel, Henri Nodet disait d’ailleurs : « De ces premiers travaux résultaient l’impression que nous étions en plein inconnu et qu’il fallait procéder avec précaution, car nous allions vraisemblablement rencontrer à chaque pas, non seulement la trace des dispositions du XIVe siècle, mais encore les modifications exécutées aux siècles suivants, superposées et enchevêtrées les unes avec les autres.»
«Une chose était certaine également, c’est qu’il fallait ne démolir qu’avec un soin infini les diverses maçonneries, même les plus modernes (…) il faut reconnaître, d’ailleurs, que rien n’est plus palpitant que ces recherches : nul découragement ne les arrête ; en cas d’échec, on recommence un peu plus loin. Ni les courants d’air, ni la poussière, ni l’heure qui passe n’ont de prise sur le groupe anxieux entourant l’ouvrier: par la suite, nous nous sommes aperçus qu’il ne fallait pas se laisser entraîner au-delà des recherches utiles aux travaux autorisés.»
«Le souci de notre responsabilité dans le bon emploi des fonds et l’humiliation de voir crouler des hypothèses trop vite échafaudées ont une part égale dans ce retour à la sagesse ; mais nous étions dans une période de fièvre quand nous rédigeâmes le premier devis de 1908 : il embrassait un trop vaste horizon pour pouvoir être exécuté en totalité.»
Au milieu du 19e siècle et alors qu’il vient d’être classé Monument Historique, le Palais n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. En 1906, à l’heure de leur départ et après avoir occupé le Palais plus longtemps que les papes eux-mêmes, les militaires quittent un édifice dans un triste état de désolation.

12 dessins inédits d’une beauté saisissante 
Dans la Chambre Neuve du Camérier se trouvent 12 copies des dessins inédits du projet de restauration. Ce sont des copies, car les planches graphiques étaient trop fragiles. Ces dessins sont issus d’un fonds de 58 feuilles héritées des architectes Nodet dont la signature figure sur chacune d’elles. Ces feuilles sont d’une minutie et d’une précision saisissante et en font de véritables œuvres d’art. Un film court d’une douzaine de minutes complète la plongée dans cette restauration hors du commun.

Personnes ayant collaboré à l’exposition 
Fabrice Lepeltier a signé la réalisation du film consacré à l’œuvre des 2 architectes, ainsi que la création du principe scénographique général et a assuré le traitement et retraitement des images présentes.
Julien Gallon est quant à lui chargé de conservation et commissaire général de l’exposition. Vous le retrouverez dans le film.
Cette exposition est la première d’un projet d’animation dans le Palais des Papes tout au long de l’année en dehors des visites habituelles du monument.

Julien Gallon commissaire général de l’exposition.

Nadège Salas

Le Palais Retrouvé au Palais des Papes à Avignon du 7 février au 15 avril. En février de 10h à 17h et à partir du 1er mars de 9h à 19h. 7/7. Tarifs : de 10€ à 12€. Visite guidées à partir du 25 février.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Le Mondial du Bâtiment réunira, du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles, les salons Batimat, Idéobain et Interclima. Pour cette nouvelle édition, 43 entreprises de Provence-Alpes Côte d’Azur exposeront leurs nouveautés. Parmi elles, cinq entreprises vauclusiennes, dont une nommée aux Awards de l’innovation 2022.

Le Mondial du Bâtiment s’affirme comme un observatoire des grandes mutations du monde du bâtiment et comme la vitrine de l’innovation. Du 3 au 6 octobre, plus de 2 600 exposants seront réunis au sein de trois salons : Batimat, Idéobain et Interclima.

Cette année, le 1er rendez-vous mondial du bâtiment et de l’architecture accueillera de nouveaux espaces, qui font écho aux préoccupations des acteurs de la filière : low carbon construction, espace bois, espace photovoltaïque ou encore interior & garden.

Pour cette nouvelle édition, 43 entreprises de Provence-Alpes Côte d’Azur seront exposantes sur les salons Batimat, Idéobain et Interclima. Parmi elles, cinq entreprises vauclusiennes, dont une nommée aux Awards de l’innovation 2022.

Cinq entreprises pour représenter le Vaucluse

Parmi les entreprises présentes sur le salon Batimat, quatre sont vauclusiennes : Albioma, producteur d’énergie renouvelable indépendant engagé dans la transition énergétique grâce à la biomasse et au photovoltaïque ; Delta Plus, qui conçoit, fabrique et commercialise des protections individuelles et collectives pour les professionnels ; Mirbat Groupe, leader de l’isolation projetée en Europe ; Siniat, spécialiste de l’aménagement intérieur, plâtre et isolant pour cloison, plafond, doublage.

Parmi les entreprises présentes sur le salon Interclima, une seule entreprise vauclusienne : Eid, fabricant de liaisons frigorifiques et d’accessoires de climatisations.

Siniat nommée aux Awards de l’innovation 2022

Les Awards 2022 de l’innovation ont enregistré 167 candidatures. Parmi elles, les 43 jurés ont nommé 82 innovations au cours des votes qui se sont déroulés du 17 au 20 juin. 27 lauréats ont été retenus au cours de nouvelles délibérations.

Si Siniat n’a pas été lauréat, l’entreprise a le mérite d’avoir fait partie des 59 nommées de Batimat, pour ses panneaux Defentex. Les visiteurs du Mondial du Bâtiment auront la possibilité de découvrir cette innovation, du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles.

Panneaux Defentex de Siniat nommés aux Awards de l’innovation 2022 © DR Siniat

Mondial du Bâtiment, du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles, de 9h à 19h.

J.R.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

96 architectes inscrits entre juin 2021 et avril 2022 se sont engagés à respecter le code de déontologie de la profession lors de la cérémonie annuelle présidée par Marilyne Chevalier présidente de l’Ordre des Architectes Paca. Environ 6% d’entre-eux sont vauclusiens pour une région qui en accueille 2 835.

Dans son discours, Marilyne Chevalier a évoqué l’architecture comme une discipline de solutions, une arme efficace pour lutter contre le dérèglement climatique. La présidente de l’ordre a également présenté ‘Habitats, villes, territoires, l’architecture comme solution’ programme de propositions, conçu par les architectes, pour faire face à l’urgence. Au titre des futures rencontres, en Vaucluse, la présidente de l’Ordre des architectes de Paca a évoqué le 18 novembre.

Les travaux en cours
La profession travaille actuellement sur la construction durable de la ville de Marseille ; Les rencontres entre architectes, élus, partenaires de l’acte de bâtir ; La diffusion des résultats de l’enquête sur les problématiques liées à l’instruction des permis de construire ; La formation des élus, notamment lors des Journées de l’urbanisme organisées par les CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) et La sensibilisation des jeunes à l’architecture.

Le serment
les 96 architectes ont prononcé la phrase rituelle : «Dans le respect de l’intérêt public qui s’attache à la qualité architecturale, je jure d’exercer ma profession avec conscience, probité et responsabilité et d’observer les règles contenues dans la Loi sur l’architecture et dans le Code de déontologie.» Ces nouveaux inscrits exercent à 57% en libéral, 40% sont associés de sociétés d’architecture, 2% sont fonctionnaires et 1% salariés. Près de 58% sont installés dans les Bouches-du-Rhône, 15% dans les Alpes-Maritimes, 13% dans le Var, 6% dans le Vaucluse, 3% entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes et 1% à Monaco. 40% d’entre-eux sont diplômés de l’ENSA Marseille (DEA ou DPLG), enfin 60% sont des femmes et 40% des hommes.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Cécile Bardin est architecte d’intérieur qualifiée par l’Unaid (Union nationale des architectes d’intérieur, designer, syndicat professionnel patronal affilié à la Fédération française du bâtiment), et également présidente de la Région Méditerranée du syndicat. Son métier ? Concevoir la décoration et gérer la maîtrise d’œuvre d’un bâtiment, d’un hôtel, de gîtes, de chambres d’hôtes, d’un local, d’une maison ou d’un appartement.

Musicienne, clerc immobilier, agent immobilier, passionnée de décoration, Cécile Bardin a été formée par Bernard Lacourte vice-président de l’Unaid. «L’immobilier a été la transition qui m’a permis de passer de ma passion de l’histoire de l’art à l’architecte, alors que je fêtais mes quarante ans. Aujourd’hui mon entreprise, Cécile B, est installée aux Angles.»

Mon métier ?
«Construire de l’intérieur car la plupart de nos chantiers sont des rénovations sur tous types de projets : entreprises, bureaux, magasins, ateliers, Hôtels, maisons… Il est question de définir des espaces, des volumes. J’ai ainsi travaillé pour les UCPA (Union Nationale des Centres Sportifs de Plein Air) pour le ski, la voile. Il s’agissait de restructurer l’espace dans des complexes accueillant plusieurs centaines de clients. Il fallait répondre aux problématiques d’accueil de ce flot de stagiaires venu en même temps pour déposer affaires de ski ou de voile, se restaurer, reprendre ses affaires, repartir skier ou refaire de la voile, travailler les flux, les stockages, la vie quotidienne en fluidité.»

DR

Le travail ?
«Les grandes lignes de notre métier ? ‘Ecouter, concevoir et organiser’. Comprendre comment les volumes seront occupés en accordant toute son importance au donneur d’ordre : comment travaillez-vous, comment vivez-vous dans cet espace ? Quelles sont les contraintes de votre travail ? Quelles sont vos problématiques ? Des exemples ? Une psychologue voudra que l’on rentre chez elle par la salle d’attente mais que l’on ressorte sans y retourner pour ne pas croiser la patientèle. Les vétérinaires vont vouloir séparer les espèces, les neurologues seront attentifs aux problèmes de mobilité des personnes venant les consulter. Nous sommes là pour comprendre ces problématiques quotidiennes, organiser les volumes et les espaces en opérant, en amont, des études d’éclairages, phoniques, des flux, des déplacements, prendre en compte l’ergonomie pour les postes de travail et installer de nouvelles activités dans un bâtiment déjà existant.»

Comment ?
«En s’engageant tout d’abord dans une étude préliminaire permettant de poser toutes les informations architecturales, administratives et financières. On réfléchit au projet, on conçoit des solutions. Le but ? Entendre le besoin réel que parfois les gens n’arrivent pas à formuler pour ensuite organiser, c’est-à-dire exécuter les travaux.»

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Le management ?
«Il faut trouver les bons artisans et savoir manager tous les corps d’état. Mais la base, c’est d’être bien structuré soi-même, de proposer un bon descriptif des travaux, de savoir exactement ce que l’on veut et techniquement comment cela se passe. Dans la rénovation, l’on rencontre toujours des problématiques, nous connaissons le bâtiment et sommes en capacité de répondre techniquement au problème en concertation avec des artisans, chacun spécialiste en son domaine.»

Se faire une clientèle
«L’importance de notre mission chez les professionnels est d‘optimiser le confort et la productivité des salariés par une recherche sur la qualité de l’environnement de travail et du bien-être tant au niveau acoustique, que thermique, que de qualité d’air, d’éclairement ou d’ambiance globale.Nous sommes là pour révéler les besoins réels et apporter des solutions. Chaque projet est une nouvelle histoire imaginée avec passion qui exige beaucoup d’écoute (de l’homme comme des lieux), de patience, autant que de rigueur. Nos clients viennent par le bouche à oreille. Nous travaillons pour les particuliers et de plus en plus pour les entreprises qui sont très en recherche de créativité. Il est primordial de se lancer dans de nouveaux projets et de faire revivre locaux, bureaux et meubles pour s’y sentir bien et y exprimer son plein potentiel.»

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Le vieux avec le neuf ?
«Peut-on faire du beau avec du vieux et le lier au neuf ? Bien sûr ! Il faut garder l’âme du vieux et concevoir une ambiance un peu éclectique. C’est là que l’on rend sa magie à ce qui est vieillissant en le mélangeant avec ce qu’il y a d’actuel.»

Les infos pratiques
Pour le conseil, compter 80€ de l’heure hors taxe. « Consulter les plans au préalable permet plus de précision dans le conseil. Nous travaillons sur les missions de conception ou mission compète où l‘on s’occupe de la totalité du chantier avec la maîtrise d’œuvre –dont le coût est un pourcentage du montant des travaux variant entre 12 et 15% en fonction des difficultés du projet-. »
Cécile B. 6611, rue du Compagnonnage, les Angles. 06 22 40 06 52.

DR

Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

‘Architecture en fête’ à la Chartreuse se déclinera en Ateliers enfants et familles, en visites libres et commentées, en une rencontre avec le très célèbre architecte Rudy Ricciotti, en une remise de prix du concours du CAUE (Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement), en tables rondes et en expositions.

Les infos pratiques

Tout le programme ici. Toutes les propositions sont gratuites excepté les ‘visites déguidées’. Réservation en ligne. Se présenter 10 mn à l’avance. Pass-sanitaire requis. Jusqu’au 17 octobre. La Chartreuse. 58, avenue de la République à Villeneuve-lès-Avignon. Réservation : 04 90 15 24 24. Billetterie en ligne ici. Chartreuse.org

En savoir plus

L’Architecture en fête s’inscrit dans le Mois de l’Architecture et les Journées nationales de l’architecture. Cette 10e édition est organisée par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie et la Chartreuse, en partenariat avec les acteurs de l’architecture en région.
MH

L’architecture a un impact direct sur notre façon de vivre et de penser

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