24 avril 2024 |

Ecrit par le 24 avril 2024

La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

La CCI Pays d’Arles organise une nouvelle fois sa bodega des entreprises le jeudi 28 mars au sein de la bodega El Deportivo à Arles. Une initiative qui va permettre aux acteurs économiques du territoire de se réunir pour une soirée de networking conviviale et festive.

Cette année encore, les différents acteurs économiques (élus, entrepreneurs, chefs d’entreprises, créateurs) du bassin arlésien vont pouvoir se retrouver autour d’un verre et d’une ambiance festive au sein de la bodega des entreprises organisée par la CCI Pays d’Arles. C’est le jeudi 28 mars, à la veille du week-end de la traditionnelle féria de Pâques que l’événement aura lieu de 19h à minuit.

Cette année, la nouveauté résidera dans le choix du lieu. Après une édition 2023 qui avait vu le jour au sein de la bodega des Andalouses, la CCI du Pays d’Arles a opté cette fois-ci pour le lieu le plus fréquenté de la féria : la bodega El Deportivo, place de la République, dans la cour de l’Archevêché. Un espace de 250 mètres carrés qui permettra un large accueil et qui rappelle l’importance des lieux authentiques sur le territoire arlésien.

Un rendez-vous festif et économique

Cet évènement qui prendra la forme d’une soirée de networking décontractée et festive devrait réunir plusieurs professionnels de différents secteurs qui pourront profiter de ce cadre inédit pour « réseauter » et nouer des liens d’avenir. Une donnée importante car l’objectif de la CCI Pays d’Arles reste le même, s’engager activement dans le développement économique et la promotion des entreprises du Pays d’Arles.

Soutenir les initiatives des entrepreneurs et des entreprises sur le tissu local, voilà le leitmotiv de la CCI Pays d’Arles et cette bodega vient le rappeler. Les invités pourront profiter d’un apéritif offert en première partie de soirée, un « verre de l’amitié » qui mettra en avant les saveurs locales et produits du terroir : vin du Mas de Rey, bière de la Brasserie Artisanale Arlésienne et feuilletés apéritives réalisés par la boulangerie Aux Délices de Zoé et Baptiste.

Infos pratiques : Bodega des entreprises 2024. Jeudi 28 mars 2024 de 19h à minuit. Bodega El Deportivo, cour de l’Archevêché à Arles, place de la République. Inscriptions en ligne via ce lien : https://www.billetweb.fr/bodega-des-entreprises-ccipa-2024


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Comme chaque année, la soirée des entreprises de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles est organisée le dernier lundi du mois de janvier. Ainsi, ce lundi 29 janvier sera l’occasion pour les chefs d’entreprise du territoire de se réunir et pour la CCI de présenter ses vœux pour cette nouvelle année.

Chaque année, ce sont 600 structures du Pays d’Arles qui se rassemblent au Palais des congrès d’Arles pour cette soirée des entreprises, animée par la journaliste Elsa Charbit, durant laquelle est organisée une grande conférence. Pour cette 7ᵉ grande conférence, la CCI du Pays d’Arles a souhaité évoquer les thématiques de l’inflation, de l’économie nationale, mais aussi de l’ampleur que prend l’intelligence artificielle.

Deux intervenants mèneront cette conférence. Eric Heyer, docteur en sciences économique et directeur du département Analyse et Prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), apportera son éclairage sur l’actualité économique, présentera ses prévisions et perspectives sur l’économie française. Marjolaine Grondin, entrepreneure et cofondatrice du média Jam, quant à elle, abordera l’intelligence artificielle d’un point de vue sociétal, économique et philosophique.

Inscription obligatoire via le formulaire en ligne.
Lundi 29 janvier. De 18h à 23h. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.

V.A.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Du jeudi 23 au lundi 27 novembre, le salon Provence Prestige revient pour une 30ᵉ édition au Palais des congrès d’Arles. Les univers de la gastronomie, la mode, la maison & décoration, ainsi que la culture & les loisirs seront à l’honneur pendant cinq jours.

Le salon Provence Prestige a accueilli 15 000 visiteurs en 2022. Initié par la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles en 1994, cet événement met en lumière les fabricants, artisans et commerçants du territoire afin de faire rayonner les savoir-faire et les traditions du pays camarguais et plus largement de la Provence.

Ce salon, devenu un incontournable, réunit chaque année près de 150 exposants, choisis scrupuleusement par un comité de sélection, dans un décor féerique et une ambiance chaleureuse. Au programme : des dégustations culinaires, des ateliers créatifs, des séances de dédicaces, des concerts et bien d’autres animations.

De nombreux espaces de restauration seront installés sur place. Des navettes Hippomobiles gratuites seront mises en place le samedi après-midi et le dimanche toute la journée pour relier le centre-ville (place de la république) au Palais des congrès.

Pour découvrir tous les exposants, cliquez ici.

Du 23 au 27 novembre. De 10h à 20h les jeudi, samedi et dimanche, de 10h à 23h le vendredi, et de 10h à 17h le lundi. 7€ (gratuit pour les moins de 12 ans,5€ pour les 12-18 ans, 3€ pour les groupes de minimum 20 personnes).
Palais des congrès. 22 Avenue 1ʳᵉ division France Libre. Arles.

V.A.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Les Rencontres nationales ‘Action Cœur de ville’ viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes. A cette occasion, près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI représentant 110 territoires, ont pu assister à de nombreux ateliers concrets concernant ce dispositif d’accompagnement et de redynamisation des villes moyennes initié par la Banque des territoires. Un modèle de réussite décentralisé qui entend placer le maire au cœur de la machine.

Initié sur la période 2018-2022 par la Banque des territoires, qui en est le principal financeur, le programme national Action Cœur de Ville avait pour objectif de conforter le rôle moteur des villes moyennes dans le développement de ces territoires où vivent 23% de la population française.
Au bilan en 5 ans, 222 territoires ont bénéficié de ce dispositif (voir carte ci-dessous) qui a permis la mobilisation de plus 6,2 milliards d’euros d’interventions publiques lors de sa première phase. Une réussite qui a poussé l’ensemble des acteurs a initié une seconde phase d’action du programme sur la période 2023-2026.

Mettre le maire au centre du dispositif
« Depuis le lancement de ce programme il y a eu beaucoup de réalisations, se félicite Olivier Sichel, directeur général de la Banque des Territoires. Et ma conviction, c’est que le succès d’Action cœur de ville est dû au fait qu’il n’y a qu’seul patron : c’est le maire. La réussite, c’est d’avoir mis le maire au centre du dispositif et de mettre tout autour les partenaires : Action logement, l’Anah, l’Etat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)… »

« La réussite, c’est d’avoir mis le maire au centre du dispositif. »

Olivier Sichel, directeur général de la Banque des Territoires

« La bonne solution cela était donc de s’appuyer sur les maires. C’est de cette façon, en leur donnant la stratégie et la conception afin de leur permettre de réaliser leurs projets, que nous avons mené ce programme », poursuit le directeur général de la Banque des Territoires lors de son discours de la séance plénière d’ouverture des rencontres nationales Cœur de Ville qui viennent de se tenir au centre des congrès du palais des papes à Avignon.

Un rôle essentiel des maires que souligne également Christophe Bouillon président de ANCT et maire de Barentin en Normandie : « Il faut voir ce qui a été fait dans le cadre du programme cœur de ville. Nous y voyons des élus enthousiastes, nous y voyons des équipes mobilisées, nous y voyons aussi des services de l’Etat bien présents autour de ce dispositif. »
« C’est un programme qui marche bien et qui produit des résultats, assure-t-il devant un parterre de près de 350 participants, dont plus de 80 élus et présidents d’EPCI (Etablissements public de coopération intercommunale), représentant 110 territoires hexagonaux.

Une solution décentralisée
 «  Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cela. D’abord, la transversalité avec, au départ, des questions autour du logement et du commerce. Mais on a également des questions qui tournent autour des mobilités douces, du développement économique, du patrimoine, du tourisme, de la transition écologique… C’est aussi un programme partenarial avec la Banque des territoires, l’Anah, l’ANCT et Action logement qui accompagnent les projets avec leurs moyens financiers et surtout leurs équipes. En effet, ces dernières offrent une vue d’ensemble ainsi qu’une expérience de terrain, surtout quand ces enjeux sont d’une grande complexité, avec la capacité à faire profiter un territoire de ce qui marche mieux dans un autre territoire. »

« C’est le maire qui la capacité à vivre sa ville au quotidien. »

Christophe Bouillon président de ANCT

« Enfin, ce programme, c’est aussi une solution décentralisée, car à la base on part toujours du maire, qui est à la fois l’architecte mais aussi l’ingénieur, insiste Christophe Bouillon. On parle beaucoup de notre cœur de métier de l’ANCT qu’est l’ingénierie, mais le premier ingénieur territorial c’est le maire ! C’est lui ‘l’assemblier’ qui a cette capacité à vivre sa ville au quotidien, à la fois sur le temps court, mais aussi le long terme à travers l’urbanisme notamment. C’est lui qui a une vision à partir duquel il est possible de construire un projet de ville. »

Avignon, Carpentras et Cavaillon bénéficient du dispositif
En tout, Actions cœur de ville a déjà permis de soutenir 6 400 projets et sur la période 2023-2026, c’est 242 villes qui vont bénéficier du dispositif. En Provence-Alpes-Côte d’Azur 13 territoires sont déjà concernés par le programme dont Avignon Carpentras et Cavaillon pour le Vaucluse mais aussi Arles et Tarascon.
Dans le cadre de la première phase, Avignon a pu ainsi bénéficier d’un prêt de 900 000€ pour la Villa Créative à l’Université, d’un prêt de 2,5M€ pour la rénovation des piscines, d’un prêt de 11,7M€ pour financer l’Ehpad d’Agroparc, du financement d’une étude sur le montage du projet de rénovation des Halles gourmandes ou bien encore du cofinancement d’une étude sur la stratégie foncière du centre ancien.
Pour Carpentras, Action Cœur de ville c’est un prêt de 4,9M€ pour la rénovation de l’Hôtel Dieu en Musée-bibliothèque Inguimbertine, un prêt de 2,7M€ pour la réhabilitation du cœur de ville (logements et commerces vacants) et un prêt de 1,5M€ pour la rénovation des écoles et le cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022.
Même chose à Cavaillon avec un prêt de 4M€ en cours de contractualisation avec le CHI (Centre hospitalier intercommunal) de Cavaillon, pour le futur Epahd, et le cofinancement d’étude pour la rénovation énergétique des bâtiments scolaires. Les trois communes vauclusiennes ont également bénéficié du cofinancement d’un manager de centre-ville sur la période 2021-2022.

Le dispositif Action Cœur de ville a notamment permis l’octroi d’un prêt de 4,9M€ pour la rénovation de l’Hôtel Dieu en Musée-bibliothèque Inguimbertine à Carpentras. © DR/Ville de Carpentras

Un formidable levier qui devrait servir de modèle
« C’est un formidable levier », s’enthousiasme le président ANCT.
Un sentiment aussi partagé par le Directeur général de la Banque des Territoires qui estime « que ce programme devrait inspirer tout l’aménagement du territoire. Quand je vois ce qui se passe dans les quartiers, je pense que si l’on mettait le maire au centre avec tous les services la justice, l’éducation nationale, la police et la sécurité… on aurait des progrès spectaculaires dans ces quartiers. »
« Il faut avoir une vision très longue du développement de ces villes à taille humaine, poursuit Olivier Sichel. Prenons l’exemple de la ré-industrialisation, elle ne passera pas par les métropoles, elle passera par ces villes moyennes qui concentrent 26% de l’emploi total en France. L’industrie a marqué la plupart du temps l’histoire de ces villes et aujourd’hui, alors que nous sommes en phase de ré-industrialisation, c’est aussi leur avenir à nouveau. »
« C’est dans les villes à tailles humaines que se joue beaucoup de choses, complète Christophe Bouillon.

« Il faut vraiment que l’on vienne en soutien des commerçants. »

Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux

Au chevet des commerces locaux
Toujours lors de la sa séance plénière d’ouverture de ces rencontres nationales Cœur de Ville 2023, Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux, en a aussi profité pour rappeler qu’il fallait « vraiment que l’on vienne en soutien des commerçants qui rentrent notamment dans une période de remboursement du PGE. On avait un dispositif qui donnait entière satisfaction par le passé qui était le Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce). Il permettait de soutenir les commerçants afin de moderniser leur boutique. Nous pensons qu’aujourd‘hui, il est temps de remettre en place quelque chose qui puisse financièrement servir à l’investissement dans nos commerces car nous avons tout un pan de la modernisation commerciale qui sort de notre dispositif de droit commun. On n’est pas uniquement sur la rénovation de façade ou l’accessibilité aux personnes handicapées. Nous sommes aussi sur la modernisation de ‘l’outil industriel’ comme remplacer l’éclairage classique par un éclairage basse consommation par exemple. »

Les participants des Rencontres nationales ‘Action cœur de ville’ ont découvrir sur le terrain les projets soutenus par le dispositif comme ici à Avignon, en compagnie de Cécile Helle, la maire de la cité des papes, mais aussi à Cavaillon, Carpentras et Arles lors de visites destinées aux élus de toute la France. ©DR/Ville d’Avignon

Trouver un équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie
Idem concernant les entrées de ville où il est impératif pour Gil Averous d’associer « le maire de la ville centre et sa périphérie dans la réflexion des aménagements commerciaux. Il s’agit de considérer l’ensemble des problématiques qui se posent aux villes-centres, et notamment l’équilibre entre le développement du centre-ville et celui de sa périphérie. »
« Il ne s’agit pas d’annoncer la fin des zones commerciales qui représentent toujours 70% des achats en France, complète pour sa part le président de l’ANCT en évoquant le Plan national de transformation des zones commerciales. Il faut faire en sorte que ce qui apparaît aujourd’hui comme des morceaux de ville deviennent demain, de véritable quartier de ville avec une fonction commerciale mais aussi d’autres destinations comme le logement notamment. Mais en même temps on ne peut pas considérer que la Zan (Zéro artificialisation nette) n’a pas d’impact sur ce que l’on recherche à faire aujourd’hui en matière de densité urbaine. C’est donc cet effort de transformation que nous devons faire à travers ce programme qui répond à des enjeux d’équilibres entre les périphéries et les centres ainsi que dans les nouvelles mutations commerciales. Pour rappel, la liste est impressionnante du nombre d’enseignes qui ont disparu. En 2022 et 2023 c’est 1 200 magasins qui ont fermé dans ce pays. »

Du concret, du concret et encore du concret
Durant ces Rencontres, les organisateurs ont proposé un grand nombre d’ateliers autour de thématique aussi variées que ‘les entrées de villes’, ‘la Zan’, ‘l’adaptation au changement climatique’, ‘le développement économique’, ‘la sobriété foncière’, ‘la rénovation de l’éclairage public’, ‘la renaturation’ ‘le développement des mobilités cyclables’, ‘la rénovation énergétique des bâtiments publics’, ‘les foncières de redynamisation’, ‘l’habitat inclusif’, ‘la requalification des friches’…

« Nous ne nous contentons pas seulement de financer, nous faisons aussi tout pour accompagner les collectivités dans leurs projets. »

Alexis Rouque, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque des territoires

« Ces rencontres sont l’occasion de montrer ce que peut apporter la Banque des territoires ainsi que de présenter nos savoir-faire explique Alexis Rouque, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque des territoires au sein du groupe Caisse des Dépôts. Nous ne nous contentons pas seulement de financer, nous faisons aussi tout pour accompagner les collectivités dans leurs projets. Nous mettons ainsi en place des crédits d’ingénierie, c’est à dire des études sur l’opportunité d’un projet et sur son montage. Notre expérience nous permet de savoir si telle ou telle solution est opérationnelle ou non. Au final, nous nous proposons un financement de A à Z avec un co-financement de l’ingénierie projet. C’est particulièrement utile pour les villes d’action cœur de ville qui sont à taille humaine et qui n’ont pas forcément la ressource technique pour mener ce type d’étude. »
Concrètement, l’accompagnement proposé par la Banque des territoires se matérialise par un appui en ingénierie adaptés à chaque projet (études de marché, études de faisabilité, assistance à maitrise d’ouvrage pour le montage et la réalisation…), des offres de prêts, dont le Prêt renouvellement urbain (PRU) spécifique aux Opérations de revitalisation de territoire (ORT), des investissements dans de nouvelles structures (par exemple, pour soutenir l’élaboration d’une offre de formation dans le domaine de la santé ou investir dans l’immobilier de la formation).
La Banque des territoires propose aussi des possibilités de consignations volontaires ou légales (par exemple pour la sécurisation des opérations immobilières, expropriation et préemption) ainsi qu’un éventail de solutions innovantes complémentaires : services à la personne en matière de santé, mesure des îlots de chaleur…

Des maires pour convaincre d’autres maires
« Ce rendez-vous à Avignon, cela permet aussi aux maires de partager leurs expériences lors des nombreux ateliers thématiques que nous avons proposés durant ces 2 jours au centre des congrès du palais des papes, poursuit Alexis Rouque. Ces témoignages concrets de maire sont particulièrement importants car ils constituent une sorte de ‘communication’ par la preuve et échange entre pairs. »
« Avec ce programme, nous ne sommes pas simplement dans la réinvention de la ville, ou dans la ville de demain, mais bel et bien dans la ville d’aujourd’hui et l’action concrète plus que jamais incarnée par les maires », conclu Christophe Bouillon, le président ANCT, pour qui « Action cœur de ville a su avant tout s’adapter à l’expérience des maires tout en répondant aux enjeux de sobriété foncière. »
Dans la salle des conclaves, nombreux sont les élus à reconnaitre que cette dynamique est l’une des seules politiques d’aménagement du territoire que l’on est réellement mises en œuvre avec succès en France depuis les années 1960.
Une ambition que l’on retrouve également avec le programme Petites villes de demain, destinés à de plus petites communes dont les problématiques peuvent être un peu différentes de celles d’Action cœur de ville.
« Dans tous les cas, j’ai la conviction que le maire doit être au centre du projet », insiste Olivier Sichel, le directeur général de la Banque des territoires.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Le siège de la Fondation VII, situé à Arles, accueille sa première exposition : ‘See Through the Noise’. Une exposition collective qui est visible jusqu’au 31 janvier 2024.

L’objectif de la Fondation VII est de transformer le journalisme visuel en donnant la parole à de nouvelles voix et en créant des histoires qui prônent le changement. L’exposition ‘See Through the Noise’ est une rétrospective collective des photographes de VII. De la guerre en Bosnie à la guerre en Ukraine, elle présente certains des évènements les plus marquants de l’histoire dont ils ont été témoins.

Avec des scènes épiques comme la bataille du pont de Dyala en Irak, et des moments plus intimes comme celui d’un Américain travaillant sur son camion, cette exposition couvre un large éventail des questions qui sont au cœur du travail des photographes de VII. Cette exposition met l’accent sur l’engagement de la fondation pour la vérité dans le journalisme. Bon nombre des photographies exposées ont déjà reçu les prix les plus prestigieux de l’industrie, ont été publiées dans les principaux médias, dont TIME Magazine, Der Speigel, National Geographic, Le Monde, The New York Times et Paris Match, ou sont entrées dans les collections des plus grands musées et institutions.

Composée de photographies, d’informations contextuelles et de textes, l’exposition comporte des œuvres d’Ali Arkady, Anush Babajanyan, Jocelyn Bain Hogg, Philip Blenkinsop, Alexandra Boulat, Eric Bouvet, Stefano De Luigi, Linda Bournane Engelberth, Danny Wilcox Frazier, Ziyah Gafic, Ashley Gilbertson, Ron Haviv, Ed Kashi, Gary Knight, Joachim Ladefoged, Paul Lowe, Christopher Morris, Seamus Murphy, Maciek Nabrdalik, Ilvy Njiokiktjien, Franco Pagetti, Espen Rasmussen, Daniel Schwartz, John Stanmeyer, Maggie Steber, Nichole Sobecki, Sara Terry et Tomas Van Houtryve.

Jusqu’au 31 janvier 2024. Entrée libre. Du mercredi au samedi de 11h à 17h jusqu’au 6 novembre. Les mercredis de 11h à 17h à partir du 6 novembre. 49 Quai de la Roquette. Arles.

V.A.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Jusqu’au 24 septembre, la fondation MRO propose chaque jour un programme d’expositions qui met en avant la relation entre les plantes et l’Homme.

Grow Up est un programme d’expositions, proposant des regards croisés sur le mouvement des plantes à travers le monde. La vingtaine d’artistes présentés ont un ancrage géographique en Amérique du Sud, Amérique Centrale ou encore à Taïwan.

Chaque focus met en avant la relation entre les plantes et l’Homme, explorant les relations locales d’un territoire mais aussi internationales. Cette échelle géographique traverse les récits et questions politiques, sociales, environnementales mais aussi les questions post-colonialismes. Les projets croisent les plantes maîtresses, le chamanisme, la drogue mais aussi l’exploration sensible d’un territoire.

Cette relation aux plantes est centrale, elles sont sacrées et au cœur des cultures et croyances locales, Grow up souhaite cultiver et faire grandir les consciences sur le rapport au vivant.

Avec les travaux de Verdiana ALBANO, Pepe ATOCHA, Teo BELTON et Florence GOUPIL, Thomas BRASEY, Isabelle CHAPUIS, Steph COP et Bálint PÖRNECZI, Celine CROZE, Mathias de LATTRE, José DINIZ, Arguiñe ESCANDÓN et Yann GROSS, Nicolas HENRY, Andrea HERNÁNDEZ BRICEÑO, HSU Cheng-Tang, KUO Che-Hsi, Samir LAGHOUATI-RASHWAN, Marc LATHUILLIÈRE, Gabriel MORAES AQUINO, Mads NISSEN et Juan ARREAZA, Tommaso PROTTI, Antoine RENARD, Philippine SCHAEFER, WU Chuan-Lun et les collectifs COLLECTIF FIVE, DOCKS COLLECTIVE, LESASSOCIÉS.

18 rue de la Calade, Arles. Tous les jours de 10h à 19h30 jusqu’au 24 septembre. Tarifs : plein 6€ / réduit 4€. La vente des billets cesse 30 minutes avant la fermeture.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Eric Le Sage et Aline Piboule, deux grand pianistes, joueront ce soir du piano de 18h30 à 20h10, Cour de l’Archevêché, place de la République à Arles dans le cadre du festival Les rues en musique.

Eric Le Sage est un des représentants les plus incontournables à travers le monde de l’école française du piano, notamment pour ses intégrales au disque de Schumann et Fauré. Aline Piboule est remarquée pour ses interprétations alliant puissante énergie et extrême sensibilité, et saluée récemment pour la redécouverte d’œuvres françaises du début du 20me siècle jusqu’alors méconnues.

Eric Le Sage et Aline Piboule

Leurs discographies
récoltent les plus hautes distinctions de la critique musicale et ils sont régulièrement invités dans les plus grands festivals en France et à l’étranger. Ils se retrouvent pour ce concert à quatre mains pour interpréter des chefs d’œuvres de la musique romantique et française. Un moment alliant virtuosité, poésie, et amitié autour des plus grands chefs d’œuvres du répertoire à quatre mains.

Samedi 5 août de 19h30 à 21h10, au théâtre antique d’Arles, Les plus beaux airs et duos d’amour

Soprano de renommée internationale, Melody Louledjian est reconnue comme l’une des plus talentueuses de sa génération grâce à un parfait phrasé, une voix pleine d’aisance et de lumineux aigus.

Elle s’illustre sur les plus belles scènes,
notamment à l’Opéra de Paris, Munich, Genève, Reggio Emilia…, dans les grands rôles lyriques tels que Lucia di Lammermoor, La Traviata, Don Pasquale, La Bohème… Philippe Do est, quant à lui, un Ténor qui a marqué de sa signature vocale de grands rôles comme Don José, Samson, Alfredo, etc., sur les plus grandes scènes du monde telles l’Opéra de Paris, Moscou, Orange, Prague. Il est très apprécié pour la ‘beauté de son timbre de ténor lyrique, ses demi-teintes raffinées et la pureté de son style’ (Alan Blyth dans Opera). Brillamment accompagnés par la talentueuse pianiste Marie-France Arakelian, ils interpréteront les grands airs d’opéra français et italiens : Carmen, La Bohème, Traviata…

Dans le détail
Melody Louledjian, soprano, Philippe Do, ténor, et Marie-France Arakélian au piano donneront des extraits de Puccini : La Bohème, Granados avec Andaluza ainsi que Opérettes viennoises ; Lehar : Giuditta ‘Meine Lippen’ ;  Stolz : Der Favorit ‘Du sollst der Kaiser’ ; Lehar : Veuve Joyeuse ‘Heure exquise’ ; Ginastera : ‘Danza de la moza denesa’  et des Chansons latino Gardel : El dia que me quieras ; Piazzolla : Oblivion ; Lara : Granada.
Bis, Miguel : Contigo en la distancia et, enfin, Verdi avec la Traviata ‘Brindisi’

Melody Louledjian

Au programme
Poulenc Sonate à 4 mains (7′) ; Mozart Sonate K330  (20′) ; Allegro moderato, Andante cantabile, Allegretto ; Chopin Nocturne Op 27 n°2. (4’30) ; Liszt 2ème Ballade  (15′) ; Brahms Danses hongroises à quatre mains (1-2-3-5).  (12′).
Au théâtre antique. Entrée spectacles. 2, boulevard des Lices. Jardin d’été. 13 200 Arles. 04 90 49 37 40

Les rues en musique
Classique, jazz ou festif, le festival ‘Les Rues en Musique’ – qui a lieu jusqu’au 11 août- est un événement gratuit concocté par la direction de la Culture d’Arles, proposant une programmation riche et métissée, composée de musiciens confirmés, où se mêlent fantaisie et inventivité. Cette année il y aura 6 concerts au Théâtre antique aux univers et influences variés, comme autant de rendez-vous qui invitent à l’étonnement et à la sérénité, dans la douceur des soirées d’été arlésiennes.
Le programme complet est ici.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Du lundi 10 au dimanche 16 juillet prochains, la ville d’Arles va accueillir la 28ᵉ édition du festival Les Suds. Concerts, rencontres et master classes… Partez à la découverte des musiques du monde.

Le festival Les Suds a été créé en 1996 par Marie José Justamond, présidente de l’événement, à l’impulsion de l’ancien maire d’Arles Michel Vauzelle. À l’initiative de sa création, une interrogation : comment considérer la Méditerranée comme un ensemble culturel ?

Si l’ADN du festival repose sur la culture méditerranéenne, rapidement après sa naissance, l’événement est allé chercher plus loin, en termes de géographie. Aujourd’hui, c’est un festival des musiques du monde. « C’est un réel voyage que l’on propose du lundi matin au dimanche soir », affirme Stéphane Krasniewski, directeur du festival Les Suds.

La fusion des patrimoines culturel et architectural

À l’origine, l’idée a été de mettre le patrimoine architectural arlésien mais aussi le patrimoine culturel en valeur. Ainsi, tout au long de la semaine, les festivaliers se regrouperont dans divers lieux emblématiques de la ville pour découvrir différentes parties du monde à travers la musique.

Le jardin Hortus, l’espace Van Gogh, le musée départemental Arles antique, la place Voltaire, le Théâtre Antique, la cour de l’Archevêché, et bien d’autres endroits seront mis en lumières lors du festival. « La possibilité que nous offrent tous ces lieux est de mettre les artistes sur une scène adaptée à leur expression, mais aussi à un moment propice, explique le directeur. On ne programme pas de la même manière un concert du matin et un concert du soir. »

Des artistes déjà connus et des talents émergents

La programmation de Les Suds est dense. En tout, ce sont 80 concerts et rencontres musicales qui vont avoir lieu. Qui dit programme dense dit bon nombre d’artistes. Comme chaque année, le festival propose des artistes déjà connus aux côtés de talents émergents, en passe de devenir les têtes d’affiche de demain.

« Les artistes déjà en place vont permettre d’apporter de la lumière à l’événement. Le festival doit être un accélérateur de carrière pour les artistes moins connus. »

Stéphane Krasniewski

Ainsi, de gros noms seront présents comme Barbara Pravi, interprète du tube ‘Voilà‘, Silvia Pérez Cruz, dont la notoriété n’est plus à prouver, notamment dans son pays l’Espagne, ou encore le producteur et musicien Raül Refree, qui a, entre autres, fait découvrir la star de la pop Rosalía au grand public. Venezuela, Colombie, Mongolie, France, Mali, Tunisie… Tous les continents seront représentés. Le département de Vaucluse, quant à lui, sera également de la partie à travers le groupe Tant que li siam qui chante en provençal.

Plus qu’une succession de concerts

Au cours de la semaine, les festivaliers ne vont pas seulement assister à des représentations musicales. Les temps de médiation auront eux aussi une grande place lors de l’événement. Il y aura notamment les petits-déjeuners orientaux du lundi 10 au samedi 15 juillet à 9h30, servis par l’Association de solidarité avec les travailleurs immigrés (ASTI) à l’école du Cloître. L’occasion de se retrouver entre festivaliers, mais aussi de croiser l’équipe de l’événement et parfois les artistes de la programmation.

Il y aura également les apéros découverte du lundi 10 au vendredi 14 juillet à l’espace Van Gogh qui permettront d’en apprendre plus sur les artistes avec des anecdotes, des coups de cœur, et bien sûr, de la musique en acoustique. « Ces moments sont importants pour présenter les artistes, mais aussi pour faire comprendre l’histoire ou le contexte politique de chaque type de musique », explique Stéphane Krasniewski. Certains chantent pour la liberté dans leur pays, d’autres pour la liberté d’expression et de création, c’est aussi ça que veut mettre en avant le festival Les Suds. Des films et documentaires seront également projetés tous les jours à 14h30 pour en apprendre plus sur les différentes cultures représentées lors de l’événement.

Le programme du festival

Des stages et master classes

Tout au long de la semaine, le festival proposera également 12 stages ‘danse’, 9 stages ‘instrument’, 10 stages ‘voix’, 6 stages ‘art de vivre’ et 3 stages ‘jeunesse’, animés par des artistes reconnus dans leur domaine. L’objectif est de partager une passion, de découvrir une ou plusieurs cultures, mais aussi de faire vivre le festival de l’intérieur.

Lors de ces moments, les stagiaires pourront apprendre les danses indiennes, le flamenco, le hip-hop contemporain, les percussions soufies & zar, l’accordéon, les maracas vénézuéliennes, l’histoire de la polyphonie, les chants et danses du Sahara, la cuisine provençale, le yoga, ou l’éveil corporel et musical. Le prix des stages se situe entre 50€ et 350€. Pour découvrir tous les stages et vous y inscrire, cliquez ici.

Une programmation pour tous

Chaque année, entre 40 000 et 45 000 personnes sont au rendez-vous et vivent le festival à fond, de 10h à 3h tous les jours pendant une semaine. Près de deux tiers d’entre eux viennent du Grand Régional (Montpellier-Marseille / Nîmes-Avignon), entre 25% et 30% des métropoles françaises, et entre 5% et 10% de l’international (Italie, Espagne, Suisse, Allemagne), notamment pour faire les stages.

Chaque journée du festival est ponctuée d’événements gratuits jusqu’à 19h, puis on bascule dans la cour de l’Archevêché et dans le Théâtre antique qui, eux, proposent des concerts payants avec des artistes plus reconnus. Ainsi, il y en a pour tous les goûts, et tous les budgets !

Pour découvrir l’intégralité de la programmation du festival et réserver vos billets pour les concerts payants, ou réserver vos pass, cliquez ici.


La bodega des entreprises : l’initiative de la CCI Pays d’Arles est de retour

Le conseil municipal de la ville d’Arles vient d’acter la cession des parts de la ville dans la Sempa (Société d’économie mixte du Pays d’Arles) à Vilogia. Le Groupe spécialisé dans l’habitat social va donc reprendre les 1 704 logements que compte la SEM. De quoi lui permettre de franchir le seuil des 5 000 logements dans le Grand Sud.

Lors de la dernière séance du Conseil municipal d’Arles, une délibération a été adoptée autorisant la cession des parts de la ville d’Arles dans la Sempa (Société d’économie mixte des Pays d’Arles) au groupe Vilogia. En conséquence, ce dernier va donc reprendre les 1 704 logements que compte cet organisme de logements sociaux qui fusionnera au sein de Vilogia.
L’opération intervient dans le cadre de la loi ELAN, qui impose aux organismes HLM gérant moins de 12 000 logements de se rapprocher de groupes de taille plus significative.

Fusion effective au 1er janvier 2024
Dans cadre de cette fusion qui interviendra au 1er janvier 2024, Vilogia s’engage à investir 38M€ sur le territoire du pays d’Arles.
« Ce rapprochement permettra de déployer sur le territoire du pays d’Arles des moyens financiers nouveaux et significatifs, notamment au profit des investissements sur le patrimoine : 20M€ HT consacrés à la rénovation urbaine du quartier de Griffeuille à Arles », explique Vilogia qui s’engage également à mener le programme de rénovation avec l’objectif d’une première inauguration dans un délai de 36 mois à compter de la signature du protocole de cession.
D’autre part, 3M€ HT seront investis dans le cadre du projet Anru dans le quartier des Ferrages à Tarascon, 5M€ HT sur ce même quartier, hors convention ANRU, afin de mener des opérations de réhabilitation identifiées par la Sempa, ainsi que 10M€ HT qui seront dédiés aux travaux prévus dans le cadre du Plan Stratégique de Patrimoine de Vilogia.
 « Par ailleurs, le pays d’Arles bénéficiera désormais des compétences et de l’expérience d’un groupe d’envergure nationale, complète Vilogia. Ainsi, le projet Anru des Ferrages à Tarascon sera piloté par le GIE La Meta, entité crée par Vilogia et spécialisée en ingénierie de renouvellement urbain (relogement, montage financier, maîtrise d’ouvrage…). Un comité d’orientation stratégique territorial associant le bailleur et les acteurs locaux sera créé pour prioriser les interventions de réhabilitation, déterminer la politique d’attribution en fonction des enjeux des collectivités, et définir les axes de développement futurs. »

Reprise du personnel et maintien des conditions de bail des locataires
L’ensemble du personnel de la Société d’économie mixte sera intégré aux effectifs de Vilogia et maintenu à son poste. Vilogia maintiendra tous les points d’accueil aujourd’hui disponibles aux locataires de la Sempa dont l’agence d’Arles et les permanences existantes dans les différents hameaux et à Tarascon notamment. Enfin, les conditions de bail des locataires actuels seront intégralement maintenues:

Vilogia poursuit son implantation en région Paca
Implanté depuis 2012 dans la région Grand Sud, le Groupe Vilogia y continue son développement. Présente à travers 2 agences (Nice et Marseille), la direction du territoire Grand Sud de Vilogia assure une production d’environ 300 logements par an sur la Métropole-Aix-Marseille Provence, le Var et les Alpes-Maritimes, pour un investissement annuel de 30 à 50M€. A ce jour, le groupe gère plus de 3 200 logements sur ce territoire. L’implantation dans le pays d’Arles permettra à Vilogia de franchir la barre des 5 000 logements dans la région en 2024.

L.G.

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