16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Exposée depuis début juin au sein de la Fondation Van Gogh à Arles, la toile « la nuit étoilée » de Vincent Van Gogh est encore exposée jusqu’au lundi 26 aout 2024, 18h. Il reste donc que quelques jours pour admirer cette toile iconique de l’artiste peintre néerlandais, très attaché à la ville du sud de la France. 

L’exposition « Van Gogh et les étoiles » offre l’occasion de concevoir une exposition mettant en perspective les sources dans lesquelles puisa l’artiste pour réaliser cette œuvre mais aussi l’influence qu’elle a eue. À travers différentes approches, scientifiques, historiques ou poétiques, les travaux d’artistes anciens et contemporains apportent un éclairage nouveau sur l’œuvre de Van Gogh afin d’en souligner l’héritage et la force inébranlable. 

Le chef d’œuvre rejoindra ensuite la National Gallery à Londres pour l’exposition « Van Gogh : poètes et amants » qui débutera dès le 14 septembre 2024. 

Infos pratiques : Exposition « Van Gogh et les étoiles ». Accessible tous les jours de 10h à 19h, jusqu’au lundi 26 août 2024, 18h. Fondation Vincent Van Gogh, 35 rue du Docteur Fanton, 13200 Arles. Tickets disponibles ici


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Dernière série de clichés inédits de Grégory Pons. L’avignonnais spécialiste de l’aviation américaine durant la seconde guerre mondiale, nous propose des photographies issues des archives de l’US air force (Usaf) prises lors des bombardements du 15 août 1944 sur Avignon visant les pont d’Arles, Aramon et Montfaucon.

Au moment où la flotte alliée libère ses vagues d’assaut amphibies sur les plages de la côte d’Azur le 15 août 1944 entre Saint-Raphaël et les îles du Levant, plusieurs opérations aériennes se déroulent le long du Rhône pour détruire les ponts qui ont résisté aux précédents raids. Ainsi, les villes d’Arles, Aramon et Montfaucon sont attaquées par de petites vagues de bombardiers moyens de la 12th Air Force composées d’unités équipées de bombardiers bimoteurs B-25 Mitchell et B-26 Marauder. Montfaucon constitue un objectif de premier ordre car au-delà du pont ferroviaire qui franchit le Rhône, elle abrite un important relais de communications allemandes couvrant la vallée du Rhône.

15 août 1944 :des B-25 Mitchell du 444th Bomb Squadron/321st Bomb Group basés en Corse viennent d’effectuer leurs largages sur le pont de Montfaucon. (USAF)

Vers 13h00, une formation de B-25 Mitchell du 321st Bomb Group en provenance de Corse bombardent le pont ferroviaire de Montfaucon. L’objectif est totalement noyé sous la fumée.

15 août 1944 : la fumée et la poussière soulevée par le bombardement entourent la zone de l’objectif qui semble avoir été atteint. Les services de renseignement de l’USAAF confirmeront rapidement que le pont a bien été détruit. (USAF)

Quelques heures plus tard, ce sont des B-26 Marauder du 17th Bomb Group venant de Sardaigne qui bombardent le pont routier d’Aramon en deux vagues de 18 et 17 appareils. La précision n’est pas très bonne, mais les services de renseignement américains relèvent près de 86 impacts dans la zone de la cible et confirment que le pont est bel et bien détruit.

15 août 1944, 16h03 : les bombes larguées par les appareils du 17th Bomb Group explosent autour de l’extrémité Ouest du pont routier d’Aramon. (Coll. De l’auteur)
Annoté par le service de renseignement A-2 de la 42nd Bomb Wing de la 12th Air Force, ce cliché révèle les impacts autour du pont d’Aramon bombardé le 15 août 1944 par les appareils du 17th Bomb Group. Près de 200 bombes de 500 et 1000 livres ont été larguées pour réussir à couper l’ouvrage. (Coll. De l’auteur)

A peine quelques minutes plus tard, c’est au tour d’une trentaine de B-26 du 320th Bomb Group en provenance également de Sardaigne depuis leur base de Decimomanu, qui se présentent sur Arles à 16h11. Leur cible n’est autre que le pont routier de Trinquetaille. L’autre  pont qui relie la voie ferrée d’Arles à Lunel a, quant à lui, été précédemment détruit le 6 août par les B-26 de l’Armée de l’Air française des groupes Maroc (1/22), Gascogne (1/19) et Bretagne (2/20). La précision du bombardement est optimale et le pont est détruit.

15 août 1944 :après avoir franchi à la verticale les arènes de la ville, cette formation de B-26 Marauder effectue un largage de précision sur le pont de Trinquetaille à Arles. Le pont est détruit et les traces de précédents bombardements bien visibles sur la gauche du cliché nous montrent que la précision d’un bombardement aérien est parfois bien aléatoire. (USAF)

Au cours de cette journée historique du Débarquement en Provence, les bombardements des ponts sur le Rhône sont un succès et vont contribuer à couper les voies de repli à l’armée allemande. Forcée de battre en retraite dans la précipitation face à l’importance des troupes alliées et ne disposant plus que d’un seul axe Sud-Nord dans la vallée du Rhône, les colonnes allemandes vont devoir s’entasser sur la célèbre Route Nationale 7 qui va devenir leur tombeau.

15 août 1944 :ce B-26 Marauder nommé « Pancho And His Reever Rats » du 444th Bomb Squadron/320th Bomb Group piloté par le Lt. Stearn termine son virage après avoir largué ses bombes pour rentrer en Sardaigne. En arrière-plan, la ville d’Arles est parfaitement identifiable grâce aux arènes, le pont de Trinquetaille est noyé sous la fumée des explosions. Cet appareil fut abattu par la Flak allemande quelques jours plus tard au-dessus de Covigliano le 23 août 1944. Il n’y eut aucun survivant parmi les 6 membres d’équipage. (USAF)

Les chasseurs-bombardiers P-47 de la 1st Tactical Air Force vont se livrer à une véritable curée en mitraillant ces colonnes où ils vont semer la terreur. Des centaines de véhicules et des tonnes de matériel vont être détruits et abandonnés le long des routes, poussés et jetés à la hâte dans les talus, avec l’ultime espoir de pouvoir parvenir à échapper aux appareils alliés et réussir à s’exfiltrer de cette souricière.

Grégory Pons

Sources : Archives du 17th Bomb Group et Bulletin des Amis du Vieil Arles n°147 Décembre 2010


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Depuis samedi 13 juillet jusqu’au samedi10 août 2024, sept militaires et 2 véhicules légers de l’opération Sentinelle patrouillentsur les communes de Saint-Rémy-de-Provence, d’Arles et des Baux-de-Provence, dans le cadre du plan Vigipirate déployé par l’État dans toute la France pendant la période des Jeux olympiques.

Ces militaires auront pour mission principale de renforcer la sécurité des habitants et des visiteurs, au moyen de patrouilles aléatoires couvrant les zones-clés plusieurs heures par jour, afin de dissuader toute activité suspecte et de réagir rapidement en cas de besoin. Leur présence sera visible mais ne perturbera pas les activités commerciales.

La ville de Saint-Rémy-de-Provence remercie les habitants pour leur compréhension et les invite à signaler tout comportement suspect à la brigade de gendarmerie.
MMH


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Chaque été, pendant sept jours et six nuits, de 10h à 3h du matin, le festival accueille quelque 40 000 festivaliers, avec plus de 80 concerts.

À la tête d’une équipe de seulement cinq permanents, le directeur Stéphane Krasniewski a concocté un festival généreux pour nous permettre de vivre une expérience unique de fête et de partage.

Ce festival se veut une ouverture sur le monde et sur des musiques qui puisent leur inspiration dans un patrimoine, dans une région dont les artistes ont hérité ou ont fait le choix de s’approprier. Il continue depuis près de trente ans de défendre toutes les esthétiques : il y aura du reggae avec Tiken Jah Fakoly, de l’électro avec Jeff Mills, du jazz Fred Pallem, mais aussi du baroque avec Mieko Miyazaki et le quatuor Yako. 

Un festival qui accueille toutes les esthétiques, mais aussi tous les formats

Il dure sept jours, la journée du festivalier démarre à 10h et finit à 3h du matin. Tout se fait à pied, on est dans le centre-ville.  Beaucoup d’artistes sont là pendant toute la durée du festival, car ils aiment des stages ou masterclass. C’est un festival où on prend le temps de la découverte, qui ne se limite pas aux grandes scènes du soir. Beaucoup d’événements sont gratuits. 

Une journée type

Après le petit-déjeuner oriental servi dès 9h30 dans l’École du Cloître, on peut démarrer avec un premier concert gratuit à la Croisière à 11h, continuer avec un apéro découverte à 12h30 à l’espace Van Gogh qui permet autour d’un verre de présenter les différents artistes accueillis, on cédera ensuite à une sieste musicale ou à la projection d’un documentaire en lien avec la programmation musicale avant de s’acheminer vers le salon de musique. La première Scène en ville est à partir de 17h30 sur la place Voltaire. Puis viendront les moments précieux et les soirées Suds.

Les moments précieux de 19h30 

Au cœur de la Cour de l’Archevêché (lundi, mardi, mercredi) ou dans l’écrin des Alyscamps (jeudi, vendredi, samedi), les Moments Précieux accueillent des artistes rares ou en formation inédite pour des concerts intimistes.

Les Soirées Suds sur la majestueuse scène du Théâtre Antique 

Avec ses 2 500 places, le Théâtre Antique accueille deux concerts par soir avec des artistes de renom ou en découverte : Tiken Jah Fakoly, Rodrigo Cuevas, Jeff Mills Trio, La Muchacha pour ne citer que les têtes d’affiche.

Les Nuits Suds

À la Croisière et dans la Cour de l’Archevêché, à partir de minuit, les Nuits Suds accueillent l’avant-garde des musiques du monde sur la scène de la Cour de l’Archevêché pour faire danser les noctambules, jusqu’au bout de la nuit, des étoiles toujours plein les yeux !

Les Suds à Arles. Du 8 au 14 juillet. 14 rue des Arènes. Arles. 04 90 96 06 27.


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports.
Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage).
Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit.
Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun.
Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.

« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ?
Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation.
« Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. »
Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude.
Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER).
« Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

Le réseau de formations Negoventis et la CCI du Pays d’Arles créent une nouvelle formation Bac+2 en apprentissage ‘Gestionnaire des unités commerciales’ pour se former aux métiers du commerce, de la vente et du marketing. La formation débutera en novembre 2024.

Dès novembre 2024, il sera possible de se former aux métiers du commerce, de la vente et du marketing en apprentissage et d’obtenir un diplôme Bac+2 reconnu par l’état grâce à une nouvelle formation, accessible hors Parcoursup, basée sur un rythme de 2 jours de cours à la CCI du Pays d’Arles et 3 jours en entreprise.

Cette formation s’adresse aux futurs bacheliers et aux titulaires d’un bac+1 ou d’un titre de niveau 4. Elle va permettre d’ouvrir la voie vers divers métiers comme conseiller de vente, responsable d’univers marchands, adjoint chef de rayon, adjoint de magasin, et bien d’autres. La formation promet 90% de réussite à l’examen et 80% d’insertion après l’obtention du diplôme.

Demande d’inscription au 06 50 73 38 75 ou au 06 30 61 54 14 ou par mail à l’adresse formation@arles.cci.fr


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

L’association du Méjan nous invite à vivre quatre jours durant au rythme du jazz, dans la belle salle de la Chapelle du Méjan à Arles, du mercredi 22 au samedi 25 mai.

Il y a des rendez-vous qu’on ne peut manquer. Pour sa 28ᵉ édition, Jazz in Arles ne faillit pas à sa réputation : une programmation de grande qualité artistique avec des artistes de renommée nationale, internationale, mais également des artistes locaux et régionaux permettant de découvrir les différentes facettes du jazz actuel. La programmation artistique a été concoctée par Jean-Paul Ricard, fondateur de l’AJMI, mythique club de jazz avignonnais et par Stéphane Krasniewski des Suds à Arles. 

Jean-Paul Ricard parle volontiers de sa démarche de programmateur

« Depuis 28 ans, nous avons des invariants pour construire la programmation : montrer du jazz actuel dans sa diversité, privilégier les formations en acoustique (la chapelle du Méjan a une acoustique formidable), jouer la proximité avec des talents locaux, mais aussi donner à entendre des pointures internationales, privilégier les femmes musiciennes vocales ou instrumentistes. Notre festival revendique une ambiance intimiste (le plateau ne permet pas de grande formation) mais exigeante dans la qualité. »

Une 28ᵉ édition qui met les cordes et les femmes à l’honneur

Cordes instrumentales avec le quartet de la violoncelliste Adèle Biret et cordes vocales avec le quintet de la chanteuse Camille Bertault. Ce double plateau féminin ouvrira la première soirée de ce festival de jazz qui met volontiers les femmes à l’honneur.

Le quartet d’Adèle Viret, lauréat Jazz Migration #9, dispositif d’accompagnement de jeunes musiciens de jazz, nous emmène au creux d’une atmosphère toute chambriste. En deuxième partie de soirée, la chanteuse Camille Bertault, forte d’une culture jazz et classique, va nous séduire avec son dernier album paru en 2023 « Bonjour mon amour ». L’occasion de découvrir une belle personnalité avec de très beaux textes d’une rare intelligence. Jean-Paul Ricard qui l’a découverte au festival Parfum de Jazz en 2022 n’hésite pas à la comparer à Claude Nougaro en termes de présence et d’humour !

Une création attendue, Vortice, le quartet de Claude Tchamichian

On connaît la générosité du contrebassiste Claude Tchamichian. Il nous présente ici un projet très personnel, peu joué où souffle un vent de liberté, presque de libération (de ses maîtres Charlie Haden ou Mingus). On va découvrir un groupe merveilleux avec des musiciens exceptionnels : la clarinettiste Catherine Delaunay, Christophe Monniot auxsaxophones alto et sopranino et Bruno Angelini au piano, claviers, électronique. Une soirée à ne pas manquer.

Une soirée double trio

Un trio magnifique et local, celui de Capucine Trio avec la chanteuse Capucine Olivier ouvrira la soirée du vendredi. « Les timbres qui s’entremêlent, les voix qui se croisent, échangent, se suspendent, font émerger une musique vivante, qui se réinvente continuellement au gré des humeurs et des situations. » La formation peu courante – trompette/guitare/batterie — du trio Yoann Loustalot Yeti nous promet une soirée d’une rare finesse et inventivité.

La pianiste coréenne Francesca Han en solo

Elle tourne dans le monde entier bien qu’habitant Salon de Provence ! Connue dans le monde entier, moins en France, cette soirée sera l’occasion de découvrir une pianiste au langage sensible et singulier.

Du free jazz en clôture avec Jowee Omicil Quartet

Un personnage très intéressant à découvrir, apparu récemment sur la scène jazz. On pourrait le classer dans les années post free jazz/post Coltrane. Ce musicien haïtien multi-instrumentiste revendique la culture vaudoue avec un côté festif, revendicatif, mais très lyrique à la fois. La soirée du samedi lui est consacrée telle une cérémonie d’une heure d’improvisation non-stop.

Jazz in Arles. Du mercredi 22 au samedi 25 mai. 20h30. Plein tarif. 20€.18 € : tarif abonnés Méjan / adhérents AJMI. 18€.  Pass Jazz in Arles : 60 € (4 soirées). Chapelle du Méjan. Place Jean-Baptiste Massillon. Arles. mejan@actes-sud.fr / 04 90 49 56 78.


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône.
« Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».

Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud
« Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »

Une quarantaine d’œuvre publiée
En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.

Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.

Bibliographie
Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 :
– Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ;
– Vol. 2 : Revenants, 1988 ;
– Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988.
L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41.
Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60.
Moon Palace, 1990 ; Babel no 68.
La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83.
L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993.
Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133.
Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106.
Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870.
Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163.
Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255.
Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379.
La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée.
Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753.
Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998.
Tombouctou, 1999 ; Babel no 460.
Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000.
Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556.
Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591.
Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630.
Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003.
La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720.
Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785.
Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900.
La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935.
Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063.
Invisible, 2010 ; Babel no 1114.
Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177.
Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274.
Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013.
Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384.
La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490.
4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660.
Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774.
Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021.
Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023.
Baumgartner, 2024.
Dans la collection “Thesaurus” :
Œuvres romanesques, t. I, 1996.
Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999.
Œuvres romanesques, t. III, 2011.


Arles : dernière chance pour admirer « la nuit étoilée » de Van Gogh 

La CCI Pays d’Arles organise une nouvelle fois sa bodega des entreprises le jeudi 28 mars au sein de la bodega El Deportivo à Arles. Une initiative qui va permettre aux acteurs économiques du territoire de se réunir pour une soirée de networking conviviale et festive.

Cette année encore, les différents acteurs économiques (élus, entrepreneurs, chefs d’entreprises, créateurs) du bassin arlésien vont pouvoir se retrouver autour d’un verre et d’une ambiance festive au sein de la bodega des entreprises organisée par la CCI Pays d’Arles. C’est le jeudi 28 mars, à la veille du week-end de la traditionnelle féria de Pâques que l’événement aura lieu de 19h à minuit.

Cette année, la nouveauté résidera dans le choix du lieu. Après une édition 2023 qui avait vu le jour au sein de la bodega des Andalouses, la CCI du Pays d’Arles a opté cette fois-ci pour le lieu le plus fréquenté de la féria : la bodega El Deportivo, place de la République, dans la cour de l’Archevêché. Un espace de 250 mètres carrés qui permettra un large accueil et qui rappelle l’importance des lieux authentiques sur le territoire arlésien.

Un rendez-vous festif et économique

Cet évènement qui prendra la forme d’une soirée de networking décontractée et festive devrait réunir plusieurs professionnels de différents secteurs qui pourront profiter de ce cadre inédit pour « réseauter » et nouer des liens d’avenir. Une donnée importante car l’objectif de la CCI Pays d’Arles reste le même, s’engager activement dans le développement économique et la promotion des entreprises du Pays d’Arles.

Soutenir les initiatives des entrepreneurs et des entreprises sur le tissu local, voilà le leitmotiv de la CCI Pays d’Arles et cette bodega vient le rappeler. Les invités pourront profiter d’un apéritif offert en première partie de soirée, un « verre de l’amitié » qui mettra en avant les saveurs locales et produits du terroir : vin du Mas de Rey, bière de la Brasserie Artisanale Arlésienne et feuilletés apéritives réalisés par la boulangerie Aux Délices de Zoé et Baptiste.

Infos pratiques : Bodega des entreprises 2024. Jeudi 28 mars 2024 de 19h à minuit. Bodega El Deportivo, cour de l’Archevêché à Arles, place de la République. Inscriptions en ligne via ce lien : https://www.billetweb.fr/bodega-des-entreprises-ccipa-2024

https://www.echodumardi.com/tag/arles/page/2/   1/1