16 octobre 2025 |

Ecrit par le 16 octobre 2025

Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

Après le suédois Saab l’an dernier, Eurenco collabore avec les polonais de Mesko, les italiens de Beretta et les tchèques Sellier & Bellot. Une multiplication des partenariats avec les principaux acteurs de la défense européens qui permet au groupe vauclusien de renforcer l’outil industriel continental.

Le groupe vauclusien Eurenco vient d’ouvrir une nouvelle chaîne d’assemblage pour des charges modulaire de 155 mm. Mené en coopération avec le polonais Mesko, la mise en route de ce nouvel outil industriel doit permettre de produire 100 000 charges modulaires.
Eurenco fournit la technologie et le kit de charges modulaires, provenant d’Eurenco France France, tandis que Mesko assure l’assemblage local, avec ses propres poudres d’artillerie de 155 mm, pour les besoins souverains de la Pologne.

« Cette nouvelle ligne nous permet de répondre rapidement à une forte demande. »

Thierry Francou, PDG d’Eurenco

« Avec notre partenaire Mesko, Eurenco s’efforce de concrétiser rapidement une ambition : doter la Pologne d’une capacité industrielle souveraine et performante pour la production de charges modulaires de 155 mm, explique Thierry Francou, président-directeur général du leader européen des poudres et d’explosifs dont le siège social se trouve à Sorgues depuis 2023. Cette nouvelle ligne nous permet de répondre rapidement à une forte demande, de renforcer la résilience de la production européenne et de franchir une étape décisive vers l’autonomie stratégique de la Pologne. Elle prouve que la coopération industrielle et la souveraineté nationale peuvent aller de pair pour construire une défense européenne plus forte face aux défis d’aujourd’hui et de demain ».

Les responsables de la société polonaise Mesko. Crédit : Mesko

Augmenter la capacité d’approvisionner de l’armée polonaise
Cette ligne opérationnelle va permettre à la Pologne d’augmenter considérablement sa capacité à approvisionner de manière indépendante ses forces armées en composants de munitions essentiels. Cette mise en route s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’autonomie de la Pologne ‘Poland Autonomy’ prévoyant notamment la construction de trois usines de munitions d’artillerie de 155 mm dans le pays.
« Grâce à la mise en place d’une coopération stratégique avec Eurenco, le programme national de développement d’une production indépendante de munitions d’artillerie de gros calibre en Pologne entre dans une nouvelle ère, se félicité pour sa part Renata Gruszczyńska, présidente du conseil d’administration de Mesko. Nous développons continuellement nos capacités dans le domaine de la production de munitions de 155 mm pour les forces armées polonaises, dans le but de renforcer la position de la Pologne au sein du système international de sécurité et de défense. »

Un autre accord avec l’italien Beretta
Dans le même temps Eurenco, qui a célébré ses 20 ans l’an dernier, a aussi conclu un accord avec le groupe italien Beretta Holding dont le siège se trouve désormais au Luxembourg, pour la fourniture de poudres de petit calibre.
Dans le cadre de cet accord stratégique d’une durée de 7 ans, le groupe vauclusien fournira des poudres de petit calibre produits dans ses usines de Clermont en Belgique et Karlskoga en Suède afin de répondre aux besoins industriels de Beretta Holding en Europe et en Amérique sur différents secteurs. De quoi répondre en parie à la demande européenne de l’OTAN en munitions de petit calibre ainsi qu’à celle des marchés de la défense, de la sécurité, de la chasse, du tir sportif ou des applications industrielles.
« Cet accord renforce notre partenariat durable avec Eurenco et est essentiel pour nos entreprises de munitions de petit calibre, confirme Pietro Gussalli Beretta, président-directeur général de Beretta Holding S.A. Il nous aidera à répondre à nos besoins en poudres propulsives pour la production croissante de munitions militaires, policières et civiles au cours des prochaines années. »

Le 4 juillet dernier, Thierry Francou (tout à droite) a procédé à la pose de la première pierre de son chantier d’augmentation de ses capacités de production de poudres de petit calibre de son site de Clermont en Belgique. Crédit : Eurenco

Plus tôt dans l’été, Eurenco a également passé un accord de partenariat d’une durée de cinq ans avec le fabricant tchèque de munition de petit calibre Sellier & Bellot, pour la fourniture de poudres de haute performance. Là aussi, cette collaboration vise à répondre à la demande croissante de munitions de petit calibre en Europe et au sein de l’OTAN, y compris les calibres militaires tels que le 5.56 et le 7.62, ainsi que les munitions de 9 mm pour la police et les forces de l’ordre, ainsi que pour les applications sportives et de chasse. Les poudres seront fabriquées dans les installations d’Eurenco en Belgique dont la première du chantier de son extension afin de doubler sa capacité de production d’ici un an a eu lieu le 4 juillet dernier.
Un partenariat qui constitue « une étape stratégique pour garantir une chaîne d’approvisionnement fiable pour notre production » assure Vladimír Rada, PDG de Sellier & Bellot.


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, la Seconde Guerre mondiale prenait fin en Europe avec la capitulation inconditionnelle de l’Allemagne nazie. Depuis cette date, la paix a globalement régné sur une grande partie du continent, et pour la plupart des gens, la survenue d’une guerre interétatique sur le sol européen était devenue une perspective lointaine. Mais au cours des trois dernières années, la guerre d’agression contre l’Ukraine menée par la Russie en violation du droit international a changé la donne, faisant revenir le spectre d’un conflit militaire de grande ampleur en Europe.

Comme le montrent les enquêtes du baromètre mensuel « What Worries the World » publié par Ipsos, les préoccupations à ce sujet ont tendance à gagner du terrain dans les pays européens. En France par exemple, en avril 2025, un quart des personnes interrogées (25 %) ont déclaré qu’un conflit militaire entre États faisait partie de leurs plus grandes inquiétudes, en hausse de 9 points de pourcentage sur un an. Même au début de la guerre en Ukraine, en avril 2022, ce chiffre n’était pas aussi élevé (20 %). Outre dans l’Hexagone, les craintes liées à la survenue d’un conflit ont aussi particulièrement augmenté aux Pays-Bas : alors que 16 % des Néerlandais interrogés se disaient inquiets à ce propos en avril 2024, ce chiffre est passé à 29 % le mois dernier (+13 points).

Comme l’indique notre infographie, les Polonais font partie de ceux qui se montrent les plus inquiets à ce sujet – probablement parce que leur pays partage une frontière à l’est avec l’Ukraine et au nord avec la Russie (enclave de Kaliningrad). En effet, 39 % d’entre eux ont récemment déclaré qu’un conflit militaire interétatique était l’une de leurs plus grandes préoccupations. À l’inverse, la situation semble bien différente en Hongrie, qui affiche le niveau d’inquiétudes à ce sujet le plus faible des pays européens étudiés (moins de 10 % des sondés).

Armement : les dépenses militaires explosent dans le monde
Alors que les conflits se multiplient dangereusement ces dernières années, le monde se réarme à vive allure. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont atteint 2 718 milliards de dollars en 2024, soit une croissance annuelle de 9,4% en termes réels. Il s’agit de la plus forte hausse sur un an jamais enregistrée depuis au moins la fin de la guerre froide. SIPRI souligne que les dépenses militaires ont augmenté dans toutes les régions du monde, avec une hausse particulièrement rapide en Europe et au Moyen-Orient.

Les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie et l’Allemagne figurent en tête de liste des pays qui affichent les dépenses militaires les plus élevées. Ensemble, ils représentent plus de 60 % des dépenses mondiales dans ce domaine. Quant à la France, elle se classe au dizième rang derrière l’Arabie saoudite, avec un budget de défense de près de 65 milliards de dollars l’an dernier. L’industrie française de l’armement a su tirer partie de la hausse de la demande dans ce secteur ces dernières années : ses exportations ont augmenté de près de 50 % entre la période 2014-2018 et 2019-2023, faisant du pays le deuxième exportateur mondial d’armes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

Eurenco vient de fêter ses 20 ans* et les a bien célébrés en signant deux partenariats lors de l’édition 2024 d’Eurosatory qui vient de s’achever à Paris.

Après avoir signé un accord de partenariat jusqu’en 2030 avec le groupe Thales, la société sorguaise Eurenco vient de renforcer ses liens historiques avec Saab. Cette consolidation s’est faite au parc des expositions Paris-Villepinte ce 21 juin.
Saab, groupe leader dans le domaine de la défense et de la sécurité, développe des systèmes avancés de défense, de sécurité et de gestion du trafic aérien et maritime.
Cette collaboration à long terme assure la fourniture de poudres propulsives et d’explosifs, avec des premières commandes déjà effectuées et prévues jusqu’en 2028.
Par ailleurs, Eurenco, fournisseur de matériaux énergétiques de haute qualité pour Saab depuis plus de 40 ans, a signé un nouveau contrat pour les poudres et explosifs des munitions antichars Carl-Gustaf et AT4. Ce contrat devrait permettre de renforcer la capacité défensive de nombreux pays et illustre la confiance mutuelle entre Eurenco et Saab.

« Ce nouveau contrat important est bien plus qu’une transaction commerciale, c’est la nouvelle étape de notre partenariat solide entre Eurenco et Saab. Nous sommes honorés de poursuivre notre collaboration avec Saab, une entreprise qui partage nos valeurs d’excellence et de fiabilité » explique Thierry Francou, PDG d’Eurenco.
Durant ce salon, l’entreprise vauclusienne a notamment présenté sa gamme de produits et de munitions pour lance-roquettes.

Autre bonne nouvelle pour le développement des activités d’Eurenco, le canon Caesar produit par KNDS est désormais le système d’artillerie européen le plus exporté. En effet, Eurenco intervient dans la fabrication des éléments constituants une partie des obus destinés à ces fameux canons automoteurs s’illustrant actuellement entre les mains des artilleurs ukrainiens dans le cadre du conflit avec la Russie.

Sarah Ripert (stagiaire) & L.G.

*Eurenco est née le 22 janvier 2004 de la fusion entre SNPE Explosifs & Propulseurs et Nexplo, deux acteurs historiques du secteur de la défense.


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

La France est récemment devenue le deuxième exportateur mondial d’armes, derrière les États-Unis, selon le rapport annuel de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Au cours des cinq dernières années, soit entre 2019 et 2023, les États-Unis ont représenté 41,7 % du total des exportations d’armes dans le monde, la France 10,9 % et la Russie 10,5 %. La Chine (5,8 %) et l’Allemagne (5,6 %) complètent le top 5.

Avec des exportations d’armement qui ont augmenté de 47 % entre la période 2014-2018 et 2019-2023, la France est passée juste devant la Russie, dont les ventes d’armes à l’international ont chuté de moitié en valeur sur la même période. Alors que la Russie avait effectué des transferts d’armes vers 31 États en 2019, elle n’en a exporté que vers 12 en 2023.

Comme le rapporte SIPRI, la hausse substantielle des exportations françaises est principalement due aux livraisons d’avions de combat Rafale à l’Inde, au Qatar et à l’Égypte. « La France profite de la forte demande mondiale pour stimuler son industrie de l’armement par le biais des exportations », observe Katarina Djokic, chercheuse au SIPRI. Dans le détail, sur la période étudiée, environ les trois quarts des exportations d’armes de la France sont allées vers des pays du Moyen-Orient et de la région Asie-Pacifique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

En 2022, les commandes à l’exportation des entreprises françaises de défense ont atteint un niveau historique, soit environ 27 milliards d’euros, selon le rapport annuel du ministère des Armées. La France a ainsi conservé son rang de troisième plus gros exportateur d’armes au monde, derrière les États-Unis et la Russie. Les auteurs du rapport notent que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, qui a poussé de nombreux pays à augmenter leurs dépenses de défense.

Mais à qui la France vend-elle principalement des armes ? Comme le montre notre graphique, dix clients ont représenté 72 % des 113,9 milliards d’euros d’équipements militaires exportés au cours de la décennie écoulée (2013-2022). Les pays qui ont commandé le plus d’armes auprès de l’industrie française sur cette période sont les Émirats arabes unis (21,5 milliards d’euros), l’Égypte (12,3 milliards), le Qatar (11 milliards), l’Inde (10,9 milliards) et l’Arabie saoudite (9,5 milliards). Ensemble, ces cinq pays ont représenté 57 % de la valeur de l’armement français expédié à l’étranger ces dix dernières années.

Une grande partie de la valeur exportée par la France provient des avions de combat Rafale vendus par Dassault et des ventes de sous-marins et frégates construits par Naval Group.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

Selon le suivi réalisé par l’Institut d’économie mondiale de Kiel, 31 pays, pour la plupart occidentaux, ont accordé de l’aide à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022. Cette base de données recense les aides militaires, financières et humanitaires qui ont été révélées publiquement par les différents États.

Comme le montre le graphique ci-dessus, en ce qui concerne le soutien militaire à Kiev, le gouvernement américain est de loin celui qui fournit le plus d’armes et d’équipement : soit 44,3 milliards d’euros d’aide annoncée du 24 janvier 2022 au 15 janvier 2023. Deuxième du classement, le Royaume-Uni affiche une contribution de 4,9 milliards d’euros sur cette période. En termes relatifs, les montants accordés par ces deux pays représentent respectivement 0,4 % et 0,3 % de leur PIB.

La Pologne et l’Allemagne apportent également un soutien important à l’Ukraine dans ce domaine : entre le 24 janvier 2022 et le 15 janvier, les deux pays ont chacun envoyé pour 2,4 milliards d’euros de matériel et d’équipement. En ce qui concerne la part des contributions par rapport au PIB respectif, la Pologne, avec 0,6 %, se place également devant l’Allemagne (0,2 %).

De son côté, la France a fourni 700 millions d’euros d’aide militaire à l’armée ukrainienne durant la période étudiée, soit une contribution équivalente à 0,07 % de son PIB.

Claire Villiers pour Statista.


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

L’année dernière, les ventes d’armes et de services militaires des 100 plus grandes entreprises du secteur ont augmenté de près de 2 % par rapport à 2020 pour atteindre un total de 592 milliards de dollars, selon les nouvelles données publiées par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). En 2020, la crise du Covid-19 n’avait pas impacté le chiffre d’affaire mondial de l’industrie de la défense, dont les ventes sont en hausse constante depuis plusieurs années.

Comme le montre le graphique ci-dessus, les entreprises américaines dominent toujours nettement le classement, avec un top 5 mondial composé de Lockheed Martin, Raytheon, Boeing, General Dynamics et de Northrop Grumman – qui vient de dévoiler le nouveau bijou de l’U.S. Air Force, le cyber bombardier B-21 Raider. À elles seules, ces cinq sociétés ont vendu pour 192 milliards de dollars d’armement en 2021 – soit environ le tiers du total mondial.

Deux entreprises publiques chinoises figurent également dans le top 8 : Norinco, qui fabrique des fusils et des missiles, et Aviation Industry Corporation of China (AVIC), spécialisée dans l’aéronautique, avec respectivement 26 milliards et 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’année dernière. Les ventes d’armements des entreprises chinoises connaissent une hausse significative ces dernières années, principalement grâce aux programmes de modernisation lancés par l’Armée populaire de libération.

Les sociétés européennes sont également bien représentées dans le premier quart de cette liste. Les constructeurs aéronautiques Leonardo et Airbus, ainsi que le groupe électronique français Thalès se classent dans le top 16 mondial avec des ventes d’armes qui s’échelonnaient entre 10 et 14 milliards de dollars en 2021.

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Europe de la défense : Eurenco se met en ordre de bataille

Après une légère baisse suite à la crise économique de 2008, les dépenses militaires mondiales sont reparties à la hausse depuis l’année 2015. Comme le révèlent les données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), ce sont les pays qui se sentent géographiquement et historiquement menacés par la Russie qui ont le plus augmenté leurs budgets militaires au cours de la dernière décennie. Certaines des plus fortes hausses ont ainsi été observées en Lituanie (+157 %) et en Lettonie (+127 %), alors que l’Ukraine (+76 %), la Moldavie (+44 %) et l’Estonie (+37 %) ont également considérablement boosté leurs dépenses.

Dans les pays baltes, la hausse du budget a notamment permis d’atteindre l’objectif de l’OTAN, qui recommande de consacrer 2 % du produit intérieur à la défense. De son côté, l’Ukraine y consacrait plus de 4 % de son PIB en 2020, soit à peu près autant que la Russie. Alors que les dépenses russes ont fluctué entre 3 % et 5 % du PIB au cours de la dernière décennie, celles de l’Ukraine ont dû considérablement augmenter pour atteindre la barre des 4 %, alors qu’elles n’étaient que de 1,5 % en 2011.

Certains pays asiatiques comme l’Inde et la Chine, mais aussi le Pakistan et l’Indonésie, ont aussi nettement rehaussé le budget de leurs armées au cours des dix dernières années. Si l’on compare ces dépenses aux PIB des pays respectifs, elles ont toutefois augmenté en phase avec la production économique depuis 2011. Ces dernières s’établissent à environ 3 % du produit intérieur en Inde et à moins de 2 % en Chine. Quant à la Turquie, elle a gonflé son budget d’environ 50 % sur la période, le faisant passer de 2 % du PIB en 2011 à près de 3 % en 2020.

Dans le cadre de la loi de programmation militaire, la France a augmenté ses dépenses de défense de 7 % au cours de la décennie passée, atteignant 2,1 % du PIB en 2020. Seule une dizaine de membres européens de l’OTAN ont atteint l’objectif des 2 % du PIB. Outre la France, il s’agit des pays baltes, de la Pologne, de la Roumanie, du Royaume-Uni, du Portugal, de la Croatie et de la Grèce. Les pays qui ont consacré moins d’argent à la défense au cours de la dernière décennie sont généralement ceux dont les dépenses étaient déjà particulièrement élevées par rapport au PIB, comme les États-Unis et l’Arabie saoudite.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/armement/   1/1