5 décembre 2025 |

Ecrit par le 5 décembre 2025

(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

Les maladies d’hiver sont déjà de retour en France. L’occasion pour la délégation départementale de l’Agence Régionale de Santé (ARS) en Vaucluse de faire un point sur la vaccination dans le département.

Comme chaque année à l’approche de l’hiver, avec l’arrivée des pathologies respiratoires et rhino pharyngées telles que la grippe ou encore la bronchiolite, l’ARS lance sa campagne de vaccination.

L’occasion pour Loïc Souriau et Nadra Benayache, directeur et directrice adjointe de la délégation départementale de l’ARS en Vaucluse, d’évoquer les risques de la non-vaccination et les bons gestes à adopter.

Une couverture vaccinale insuffisante en Vaucluse

« Même si on a l’habitude des pathologies hivernales qui reviennent chaque année, ce sont des maladies qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé et qui peuvent créer des tensions au niveau du corps médical », affirme Loïc Souriau.

« La couverture vaccinale en Vaucluse est en dessous du niveau national. »

Loïc Souriau

En 2024, moins de 49% des personnes éligibles à la prise en charge totale de la vaccination par l’assurance maladie, à savoir les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies chroniques et le personnel de santé, ont bénéficié de la vaccination.

L’espoir d’une relance de la vaccination

Pour les personnes non éligibles à la prise en charge totale de la vaccination par l’assurance maladie, il est aussi possible de se faire vacciner pour une vingtaine d’euros (comprenant le coût du vaccin et celui de l’action vaccinale). L’ARS espère une relance de la vaccination en Vaucluse.

« 65% de la population vaccinée permettrait d’éviter la prolifération de la grippe. »

Loïc Souriau

L’ARS souligne tout de même une bonne couverture vaccinale chez les plus de 80 ans (80%). « Le vaccin n’est pas une solution miracle, mais protège tout de même d’une forme grave de la grippe qui peut entraîner une hospitalisation, voire un décès », rappelle le directeur de la délégation départementale. L’année dernière, les conséquences graves de la grippe ont particulièrement touché les moins de 5 ans et les plus de 65 ans.

Et le Covid-19 ?

Le Covid-19, quant à lui, est toujours présent. « On en a parlé début septembre au moment de la rentrée et on en reparlera sûrement pendant les vacances de fin d’années qui sont propices aux rassemblements familiaux intergénérationnels », ajoute Loïc Souriau. Les hôpitaux du territoire anticipent donc les tensions qui vont potentiellement subvenir à la fin de l’année avec l’ouverture de lits saisonniers, notamment à Avignon, Carpentras, Orange et Cavaillon.

Désormais, le vaccin, que ce soit pour le Covid-19 ou la grippe, est plus accessible puisqu’il peut être prescrit et administré par les pharmaciens (avec ou sans rendez-vous selon les pharmacies), infirmiers libéraux, médecins traitants, professionnels des établissements de santé et dans les EHPAD, ainsi que les sages-femmes.

Vers une meilleure couverture vaccinale ?

Chaque année, la délégation départementale de l’ARS en Vaucluse se questionne sur les solutions à apporter pour obtenir une meilleure couverture vaccinale sur le territoire. « Il faut lancer la campagne plus tôt sans trop anticiper car on risquerait de ne pas couvrir tout l’hiver », explique Nadra Benayache. L’année 2024 en est l’exemple parfait puisque l’épidémie a été forte et longue car elle est apparue tôt.

Ainsi, l’ARS axe sa communication sur la vaccination, mais aussi et sur les mesures de protection individuelle, à savoir le port du masque lorsqu’on a des symptômes, le lavage de mains fréquents mais aussi la distanciation sociale, notamment lors de rassemblements familiaux où il y a un risque accru de contaminations croisées.



La bronchiolite chez les jeunes enfants

Autre maladie hivernale qui inquiète : la bronchiolite. Les jeunes enfants de moins de deux ans sont les plus concernés par le virus respiratoire syncytial (VRS), qui entraine une atteinte pulmonaire et qui peut mener au décès de l’enfant. Il se transmet souvent au sein de la fratrie, dans les crèches et dans les écoles.

Depuis 3 ans, il existe un traitement prophylactique qui contient des anticorps pour aider l’enfant à réagir rapidement en cas d’infection. Lorsque l’enfant naît, le traitement est proposé immédiatement aux parents. Chaque année, plus de 90% des enfants nés en Vaucluse prennent ce traitement dès la naissance. « C’est un vrai succès de santé publique », conclut Loïc Souriau.


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

L’Aurav, l’Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse propose un séminaire sur ‘Qualité de l’air, quelles solutions pour des territoires respirables ? Mercredi 20 novembre à partir de 14h au Living Lab à Agroparc à Avignon.

Au programme
Présentation de la publication ‘Qualité de l’air, panel de solutions pour favoriser les territoires respirables par l’Aurav ; Intervention d’AtmoSud ; Intervention de l’Alliance des Collectivités pour la Qualité de l’Air.

Organisation
Le  séminaire est accessible sur inscription ici. Ce moment d’échanges est co-organisé avec l’ARS Paca –Agence Régionale de Santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur-, le Grand Avignon et AtmoSud et avec la participation de l’Alliance des Collectivités pour la Qualité de l’Air.

Les infos pratiques
‘Qualité de l’air, quelles solutions pour des territoires respirables ? Mercredi 20 novembre à partir de 14h au Living Lab à Agroparc, Immeuble technicité, au rez-de-chaussée, 120, rue Jean Dausset à Agroparc à Avignon.
MMH


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

Mercredi 20 mars la présidente du département de Vaucluse, le maire de Cavaillon et le directeur régional de l’ARS posaient la première pierre d’un nouvel EHPAD qui a l’horizon 2026 proposera une centaine de lits. Ce nouvel établissement et tous les autres seront loin d’absorber les besoins des prochaines années, compte tenu du vieillissement important de la population.

Bien qu’aujourd’hui les personnes du « 3ème âge » aient changé de nom et s’appellent désormais « les séniors ou les aînés », les problèmes demeurent. Comment faire face à l’augmentation brutale et attendue des plus de 75 ans, et en particulier celles en perte d’autonomie ? Dans le Vaucluse, entre 2020 et 2030, leur nombre progressera de 30 000. Pour répondre en partie aux besoins on construit de nouveaux établissements. Mais quand vous interrogez votre entourage (y compris soi-même) personne ne veut s’y retrouver. Rapporté au coût de la construction d’un EPHAD, en moyenne de 150/200 K€ par lit, on se dit que ça faire cher pour un endroit où on ne souhaite pas aller. Et cela sans évoquer les conditions inacceptables réservées par certains établissements à leurs résidents. On se souviendra du récent scandale ORPEA. Bref, on est souvent loin des clubs de vacances. Tout cela montre en définitive que l’EHPAD n’est pas la solution miracle. Au mieux une solution parmi les autres.

« Une vraie question de santé publique »

Les conséquences du vieillissement de la population est « une vraie question de santé publique » affirmait Gérard Daudet, le maire de Cavaillon, lors de la pose de la première pierre de l’EHPAD en question. De son côté Dominique Santoni, Présidente du département lançait en novembre dernier un plan d’actions sur 5 ans visant à développer l’autonomie et les aides à domicile (services et soutiens médicaux) pour les aînés et les personnes souffrant d’un handicap. Une voie dont on n’a sans doute pas exploré toutes les possibilités pour retarder voir éviter l’hébergement en établissement médico-social. Mais là aussi la partie n’est pas facile et comme le précisait Denis Robin, le directeur régional de l’ARS PACA, « il nous faut développer l’attractivité de ces métiers ». Une manière de reconnaître que là aussi on manque de bras et de vocations.

On a souvent tendance à critiquer les élus pour les choix qu’ils effectuent mais, dans certains cas, il faut reconnaître que les décisions ne sont pas facile à prendre. Comme celle d’être conduit à investir dans la construction de lieux qui accompagnent les fins de vie et qui ne font envie à personne. Là aussi il faut sans doute nous réinventer.


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

Malgré son attractivité, le Vaucluse est le département de la Région Sud qui a la plus faible densité de généralistes. Et 85 médecins libéraux pour 100 000 habitants. Phénomène aggravant, la moitié d’entre eux ont ont plus de 55 ans et l’an dernier, 45 sont partis, soit à la retraite, soit ailleurs.

« Il y avait donc urgence à lancer un plan santé, en se basant sur ce qui marche ailleurs, en Saône et Loire, Charente-Maritime, dans le Gers par exemple, pour recruter nous-mêmes, puisque c’est une compétrence que nous accorde la Loi 3DS » explique la Présidente de l’exécutif départemental, Dominique Santoni, en liaison avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ARS (Agence régionale de santé), la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), le Conseil de l’Ordre des Médecins et des associations d’élus.

Lire également : “Dominique Santoni : « Ce que je veux, c’est changer la vie des Vauclusiens »“

L’an dernier, une campagne de communication a été lancée dans la presse nationale, à la radio et à la TV pour les attirer en leur promettant un salaire en fonction de leur ancienneté et de la grille indiciaire, plus de souplesse et moins de contraintes administratives dans la pratique de leur métier (paperasse, gestion, prise de rendez-vous par Doctolib). D’autant plus que le médecin de papa qui travaillait jour et nuit, week-end compris, c’est fini. Maintenant les médecins, hommes et femmes, souhaitent avoir une vie plus équilibrée entre le cabinet, la famille et les loisirs.

La campagne de communication réalisée par le Département de Vaucluse

Claudio Tatullo, ce 1er médecin salarié a donc a 40 ans, il est né dans la région des Pouilles, en Italie et a travaillé 5 ans dans une clinique de St-Rémy de Provence, un centre de rééducation fonctionnelle, avant de poser ses valises à Avignon. Il consulte depuis lundi dans le nouveau cabinet installé au n° 19 Place de l’Horloge. « Je voulais changer de vie, ici je ne gère pas les démarches administratives, les appels téléphoniques, je suis accompagné par une assistante. En Italie j’ai travaillé dans le secteur libéral pour l’équivalent de la ‘Guardia médicale’ (équivalent de SOS Médecins) avec des urgences H 24, week-end compris, c’est enrichissant mais usant. »

Il poursuit :  » Ici, je vais pouvoir me concentrer sur le patient, le suivre dans la durée, avec une prise en charge globale comme médecin traitant. Je travaille du lundi au vendredi de 9h à 18h, après je vais gérer ma vie privée comme je l’entends, profiter des paysages, des randonnées, des loisirs, de la vie culturelle, du climat du Vaucluse ».

Inauguration du centre du Réseau Départemental de Santé, nouvellement ouvert place de l’Horloge à Avignon.

Le local de 120m2 inauguré jeudi matin est composé d’une salle d’attente, de 2 cabinets de consultations, d’un salle de soins pour les urgences et le dépistage gynécologique de cancers du col de l’uterus, d’un bureau administratif. C’est Romain Natale, un psycho-motricien de formation, qui coordonne l’ensemble de la structure, le local pour qu’il qu’il soit opérationnel : mobilier, équipement médical, ordinateurs.

La présidente du département insiste : « Nous ne faisons pas de concurrence aux médecins libéraux, nous sommes complémentaires pour répondre aux préoccupations des Vauclusiens, pour lutter contre la désertification médicale. En tout, nous avons déjà recruté 9 médecins qui vont s’installer à Cadenet, Apt, Valréas, la machine est lancée. C’est du cousu main, nous allons là où l’offre de soins est insuffisante et le médecin salarié se consacre entièrement à son patient, c’est cela qui les a séduits! Pas besoin de se préoccuper de la paperasse, des prises de rendez-vous, de tout l’aspect administratif qui est particulièrement chronophage ».

Lire également : “Le Vaucluse capitale régionale de la télémédecine“

Dominique Santoni poursuit : « Notre département est attractif, offre une qualité de vie et ce ‘Plan Santé’ est une fusée à 3 étages. Le 1er, c’est l’installation de ces médecins qui vont mailler le territoire. 2ème acte : un bus itinérant qui va quadriller les zones isolées, notamment sur le Plateau de Sault. Le 3ème, la télé-médecine, puisque grâce à Renaud Muselier, le président de la Région Sud, nous sommes département-pilote. Par exemple, les spécialistes en ophtalmologie de l’Hôpital d’Apt poseront le diagnostic d’un patient de l’Isle sur la Sorgue, il n’aura pas à se déplacer, il ira juste chez son médecin ». Une dernière étape pourrait être franchie avec le déplacement de médecins au domicile de malades très isolés.

Ce dispositif innovant coûtera entre 800 000€ et 1 M€ par an au Conseil Départemental. Selon les besoins, 18 médecins pourront être recrutés l’an prochain, encore plus l’année d’après. « L’important, nous l’avons vécu lors de la crise sanitaire, c’est de renforcer notre de soins. C’est notre choix politique au service de tous les Vauclusiens » a conclu la présidente Santoni.


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

L’ARS PACA (L’agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur) et l’AURAV (L’Agence d’urbanisme Rhône-lez-Provence) proposent un webinaire sur ‘La santé, une question d’urbanisme’.

Les choix en matière d’urbanisme ou d’aménagement conditionnent directement la qualité de vie et le bien-être des habitants, et donc leur santé. Comment intégrer la santé dans les projets des collectivités et territoires ? Quels leviers activer ?

Elus et techniciens du territoire
Des experts nationaux offriront des éléments de réponse jeudi 27 janvier 2022 de 9h30 à 12h. Cet évènement concerne plus particulièrement les élus et techniciens des territoires dans la mise en œuvre d’un urbanisme favorable à la santé.

Les experts
Les invités experts sont les docteurs Pierre Souvet, président et fondateur de l’association Santé Environnement France et Emma Vilarem, docteure en neurosciences cognitives et directrice du SCity. Frédéric Auffray, urbaniste, référent urbanisme et santé à Rennes métropole et enseignant associé à l’université de renne 2 et Raphaëlle Thiollier, designer de sedrvices en architecture éducative etcheffe de projet Oasis des cours d’école à la ville de Paris.

Lien de l’inscription ici.  Aurav. 164, avenue de Saint-tronquet. Immeuble le Consulat au Pontet. 04 90 82 84 80
MH


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

Samedi 25 septembre, en fin de matinée, les locaux du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Vaucluse ont été vandalisés : de nombreuses traces de peinture rouge sur les façades du bâtiment sont à déplorer. Il n’y a pas eu toutefois d’intrusion à l’intérieur des locaux. Les forces de police ont été saisies et une enquête judiciaire est actuellement en cours.

Le préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, et le directeur de la délégation départementale de Vaucluse de l’ARS Paca, Loïc Souriau, « apportent leur plein soutien au Conseil de l’Ordre des médecins et condamnent fermement ces actes inacceptables de violence et d’intimidation. Ces derniers s’inscrivent dans un contexte de montée des actes délictuels commis par des personnes anti-vaccin et anti pass sanitaire à l’encontre des professionnels de santé, de leurs établissements et des équipes mobiles de vaccination, dans le but, notamment, de nuire au bon déroulement de la campagne de vaccination. Le préfet de Vaucluse rappelle que la vaccination permet de faire baisser la mortalité et de réduire les formes graves de la maladie. Les médecins et l’ensemble des personnels de santé sont pleinement engagés dans la lutte contre la pandémie et œuvrent au quotidien pour le retour à une vie normale. Ils méritent le plus grand respect. »

L.M.


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

Depuis le début de la pandémie, l’aéroport Avignon Provence travaille en étroite collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS) pour le transfert de patients atteints du Covid-19 mais aussi dans l’accueil des retours des patients soignés. Depuis le 28 octobre dernier, un airbus A 400 M de l’Armée de l’air est mobilisé pour transporter les patients afin de désengorger le service de réanimation de l’hôpital d’Avignon.

La vidéo est à visionner en cliquant ici 


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

La baisse du taux d’incidence se poursuit en Vaucluse. Après un pic observé fin octobre (725 tests positifs pour 100 000 habitants), cet indicateur se situait à 177 la semaine dernière. « Ce taux est en nette baisse même s’il diminue moins fortement que durant ces 3 dernières semaines, explique Caroline Callens-Ageron, déléguée départementale de l’ARS-Paca (Agence régionale de santé- Provence-Alpes-Côte d’Azur). Aujourd’hui, il s’élève à environ 150 même si les tests antigéniques ne sont pas encore pris en compte dans ces résultats. »

Le nombre de tests est aussi en baisse, s’établissant à 1200 par jour avec un taux de positivité des tests en baisse de 13,7%. Ainsi, moins d’une personne testée sur 7 est aujourd’hui positive en Vaucluse. Avec 82 clusters actuellement en cours d’investigation par l’ARS, ce nombre est là-aussi à la baisse. Les zones de la Vallée du Rhône et urbaines (Valréas, Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Pays d’Orange, Rhône-Lez-Provence) sont celles les plus exposées.

Enfin, les tests antigéniques peuvent être désormais réalisés dans 14 sites (Camaret-sur-Aygues, Pernes-les-Fontaines, Morières-lès-Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Robion, Le Thor, Velleron, Cheval-Blanc, Pertuis, Vedène, Gargas, Mormoiron et Piolenc) alors que 10 autres centres dédiés sont en cours d’enregistrement (Bédarrides, Entraigues, Malaucène, Saint Saturnin-lès-Avignon, Saint-Didier), Caromb, Avignon, Bollène, Bédoin et Crestet). L’ensemble de ces tests antigéniques peuvent être réalisés dans un cabinet médical, infirmier ou en pharmacie d’officine ainsi que dans un centre de tests dédié, à l’initiative des professionnels libéraux et avec le soutien des collectivités, sous le régime de la déclaration.

 « Le virus circule encore. »

« Le virus circule encore, prévient cependant Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. N’oublions pas que ce seuil de 150/160 correspondait à celui de ‘Vigilance renforcée’ que l’on a connu à la rentrée dans le département. » « Le virus a eu un impact très fort », confirme la déléguée départementale de l’ARS qui rappelle que « le Vaucluse figurait parmi les 10 départements les plus touchés » lors de cette seconde vague. Par ailleurs, 374 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 30 en réanimation et soins intensifs, en raison du Covid en Vaucluse. « Cette diminution permet déjà de reprendre progressivement les autres interventions médicales qui avait été déprogrammée », annonce Caroline Callens-Ageron.

Au bilan, le Vaucluse dénombre 395 décès en tout depuis le début de l’épidémie (soit +22 depuis le début de la semaine), dont 310 à l’hôpital et 85 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).


(Vidéo) Retour des pathologies hivernales : « cette année, on espère une relance de la vaccination »

La dégradation de la situation sanitaire et la tension importante en milieu hospitalier ont conduit le préfet de Vaucluse à rendre obligatoire dès aujourd’hui le port du masque sur l’ensemble du département.

Les chiffres communiqués par l’Agence régionale de santé (ARS) PACA montrent, pour la semaine précédente, une progression exponentielle des taux d’incidence (à 664 pour 100 000 habitants, non consolidé sur la semaine 44) et de positivité (25%), qui s’accompagnent d’une très forte hausse du nombre de personnes hospitalisées (372, soit +147 par rapport au bilan communiqué il y a une semaine, le 27/10/2020) et des décès (166 dont 144 en hôpital et 22 en Ehpad), dont 27 ces trois derniers jours. 63 clusters sont actuellement en cours d’investigation par l’ARS PACA (là encore marquant une hausse de 20 en une semaine, 41 de plus sur les deux dernières semaines).

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