19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Mercredi 20 mars la présidente du département de Vaucluse, le maire de Cavaillon et le directeur régional de l’ARS posaient la première pierre d’un nouvel EHPAD qui a l’horizon 2026 proposera une centaine de lits. Ce nouvel établissement et tous les autres seront loin d’absorber les besoins des prochaines années, compte tenu du vieillissement important de la population.

Bien qu’aujourd’hui les personnes du « 3ème âge » aient changé de nom et s’appellent désormais « les séniors ou les aînés », les problèmes demeurent. Comment faire face à l’augmentation brutale et attendue des plus de 75 ans, et en particulier celles en perte d’autonomie ? Dans le Vaucluse, entre 2020 et 2030, leur nombre progressera de 30 000. Pour répondre en partie aux besoins on construit de nouveaux établissements. Mais quand vous interrogez votre entourage (y compris soi-même) personne ne veut s’y retrouver. Rapporté au coût de la construction d’un EPHAD, en moyenne de 150/200 K€ par lit, on se dit que ça faire cher pour un endroit où on ne souhaite pas aller. Et cela sans évoquer les conditions inacceptables réservées par certains établissements à leurs résidents. On se souviendra du récent scandale ORPEA. Bref, on est souvent loin des clubs de vacances. Tout cela montre en définitive que l’EHPAD n’est pas la solution miracle. Au mieux une solution parmi les autres.

« Une vraie question de santé publique »

Les conséquences du vieillissement de la population est « une vraie question de santé publique » affirmait Gérard Daudet, le maire de Cavaillon, lors de la pose de la première pierre de l’EHPAD en question. De son côté Dominique Santoni, Présidente du département lançait en novembre dernier un plan d’actions sur 5 ans visant à développer l’autonomie et les aides à domicile (services et soutiens médicaux) pour les aînés et les personnes souffrant d’un handicap. Une voie dont on n’a sans doute pas exploré toutes les possibilités pour retarder voir éviter l’hébergement en établissement médico-social. Mais là aussi la partie n’est pas facile et comme le précisait Denis Robin, le directeur régional de l’ARS PACA, « il nous faut développer l’attractivité de ces métiers ». Une manière de reconnaître que là aussi on manque de bras et de vocations.

On a souvent tendance à critiquer les élus pour les choix qu’ils effectuent mais, dans certains cas, il faut reconnaître que les décisions ne sont pas facile à prendre. Comme celle d’être conduit à investir dans la construction de lieux qui accompagnent les fins de vie et qui ne font envie à personne. Là aussi il faut sans doute nous réinventer.


On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Le Codes (Comité départemental d’éducation pour la santé) de Vaucluse s’adapte au climat sanitaire mondial. Il propose, pour cette rentrée, une formation sur le sujet du coronavirus. Financée par l’ARS (Agence régionale de santé) et la Région Sud, cette formation est réservée aux professionnels, mais aussi aux bénévoles dont l’activité engage à rencontrer des publics.

Une nouveauté distingue cette formation des précédentes : elle peut se suivre en présentiel ou par visioconférence. Le module en présentiel est limité à 10 personnes afin de respecter au mieux les règles sanitaires. Celui à distance, limité à 20 personnes, est donc nécessaire pour atteindre plus de professionnels et bénévoles. L’objectif principal constitue la compréhension des mesures barrières afin de réduire au maximum les risques de propagation. Accompagner les professionnels sur leur façon de gérer la situation est aussi un des objectifs de cette formation. A l’issue de l’atelier, les professionnels et bénévoles devraient avoir accumulé assez de connaissances pour accompagner les publics qu’ils rencontrent et répondent à leurs préoccupations. Ils devraient également être capable d’expliquer les mesures barrières et le rôle de chacun dans cette crise en tant qu’acteur de santé.

Formation à distance : Jeudi 17 et lundi 21 septembre. 14h 15h30. Application gratuite Zoom

Formation en présentiel : Vendredi 2 octobre. 9h30 12h30. Avignon. Lieu précisé lors de l’inscription.

Formation gratuite. 04 90 81 06 89.  accueil@codes84.fr.

Par Vanessa Arnal

Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Le nombre de cas positifs augmente dans le département faisant passer, depuis le 12 août, le Vaucluse en ‘vulnérabilité modérée’ ce qui a eu pour incidence d’imposer le port du masque dans les secteurs de grands flux de personnes et de rappeler les gestes barrières et la distanciation sociale. De fait, la Préfecture, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre de métiers et de l’artisanat Région Paca et l’Ars (Agence régionale de santé) de Vaucluse, qui observent un relâchement des comportements, ont tenu à rappeler aux entreprises de veiller à la protection de la santé de leurs employés en veillant au strict respect des consignes sanitaires sur les lieux de travail et d’identifier les signaux d’alerte. D’ailleurs, les salariés peuvent désormais se faire tester sans prescription médicale, dans le laboratoire de leur choix, afin de contenir les risques de propagation du virus. Les éventuels cas positifs devraient être isolés et feraient l’objet d’une campagne de contract-tracing menée par la Caisse primaire d’assurance maladie et de l’agence régionale de santé.

Egalement, La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé que le port du masque dans les lieux clos collectifs des entreprises : salles de réunion, couloirs, open space sera obligatoire à partir de mardi 1er septembre. Objectif ? Enrayer les contaminations et éviter une deuxième vague d’épidémie. Les salariés qui refuseront de se plier à cette l’obligation pourront être sanctionnés.

Les consignes sanitaires par fiches métiers du ministère du Travail sont disponibles sur https://bit.ly/2B33Xjw et la liste des laboratoires sur https//sante.fr/


On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Les services de l’ARS (Agence régionale de santé) et la Fredon (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) Paca viennent d’organiser un chantier pédagogique d’arrachage de l’ambroisie à Saint-Saturnin-lès-Avignon.

Les émissions de pollen d’ambroisie, particulièrement allergisant, constituent un véritable enjeu de santé publique. Il suffit, en effet, de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les manifestations allergiques apparaissent chez les sujets sensibles : rhinites en août et septembre, conjonctivites, trachéites, toux, et parfois urticaire ou eczéma. L’ambroisie sort de terre, selon les années, dès fin avril et jusqu’en juin puis elle pousse jusqu’en juillet. Les fleurs se forment et arrivent à maturité mi-août. Le pollen émis est alors transporté par le vent.

En Vaucluse, depuis l’arrêté préfectoral du 31 juillet 2003 il est obligatoire, pour tout propriétaire, locataire, exploitant, gestionnaire de terrains bâtis et non bâtis, ayant droit ou occupant à quelque titre que ce soit, de détruire l’ambroisie. Le Vaucluse est le département le plus touché de la région Paca par la présence d’ambroisie. Ainsi, à ce jour 64 communes du département sont infestées par l’ambroisie dite ‘à feuilles d’armoise’. En revanche, la parcelle de Saint-Saturnin-lès-Avignon est touché par l’ambroisie ‘trifide’. Il s’agit du seul secteur découvert à ce jour en Paca. Il s’agit d’une parcelle agricole et les mesures d’arrachage engagées depuis 2 ans doivent être poursuivies pour éviter sa propagation.


On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, animera aujourd’hui un ‘Facebook live’ sur le Covid-19. En compagnie de Caroline Callens-Ageron, directrice départementale de l’ARS (Agence régionale de santé) en Vaucluse, il évoquera notamment les enjeux sanitaires de la crise du coronavirus, le respect des mesures de confinement ainsi que les perspectives de déconfinement.

A suivre ICI en direct cet après-midi de 17h30 à 18h15

Facebook live :

Jeudi 23 avril

17h30 à 18h15

Sur la page PréfetdeVaucluse

 


On construit des EHPAD alors que personne ne veut y aller…

Les services de l’Etat et des acteurs économiques du Vaucluse s’associent dans la fabrication et la fourniture d’équipements de protection aux personnels exposés au Covid-19. De quoi déjà permettre la livraison de 80 visières auprès des personnels soignants du centre hospitalier de Carpentras en attendant la fabrication de 13 000 visières supplémentaires.

Des réseaux de fabrication de visières de protection en plastique contre les projections et les éclaboussures se sont développés dans le département de Vaucluse à l’initiative d’un réseau d’imprimeurs 3D, de fab labs et de découpeurs Lasers pour fournir les personnels exposés au Covid-19. Afin de coordonner la fabrication et la fourniture de ces équipements, un partenariat entre la préfecture de Vaucluse, la délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI 84), l’UIMM 84 (Union des industries et métiers de la métallurgie) et ses industriels, le réseau des Fab Lab et l’agence Vaucluse Provence attractivité, a été développé.

Cette collaboration s’est traduite à plusieurs niveaux :

• la fabrication des visières par un réseau d’une quinzaine d’imprimeurs 3D et de découpeurs Laser et quatre Fab Lab (la fruitière numérique à Lourmarin, la Bricothèque à Pernes-les-Fontaines, Delta Lab à Grillon, la Gare numérique à Carpentras),

• le soutien technique et logistique d’industriels et d’entrepreneurs dans cette fabrication : KSB-EITB (Avignon), Pellenc SA (Pertuis), Blachère Illumination (Apt), Renaissance Motorcycle (Cavaillon), et l’entrepreneur Thierry Delescluse (La Bastidonne),

• l’organisation d’un appel aux dons et au financement par la CCI ayant permis la collecte des matières premières nécessaires à la fabrication des visières : 147 bobines de filament de plastique financées par l’UIMM Vaucluse, de plaques de PMMA et d’acrylique financées à hauteur de 2 700 € par la CCI et l’agence Vaucluse Provence attractivité du conseil départemental,

• la distribution de 13 500 feuilles PVC transparentes par la préfecture de Vaucluse et les services de l’État réparties entre les imprimeurs 3D et les découpeurs Laser,

• l’organisation d’un réseau d’acheminement et de distribution des visières de protection auprès des personnels exposés, par la préfecture et les services de l’État, la délégation départementale de l’ARS ainsi que la CCI de Vaucluse.

Grâce à ce partenariat, l’objectif est de fabriquer 13 000 visières de protection (7 000 en découpes laser – 6 000 en impression 3D) à destination de tous les services indispensables à la gestion de crise et à la continuité de l’activité : personnels de santé, forces de sécurité intérieure, services d’aide à domicile, syndicats de gestion des déchets, etc. Une première livraison de 80 visières vient d’avoir lieu auprès des personnels soignants du centre hospitalier de Carpentras. D’autres livraisons sont également prévues auprès des personnels qui en ont fait la demande.

Collectivités, entreprises, Fab Lab, vous souhaitez intégrer une telle initiative, signalez-vous à : hjolicoeur@vaucluse.cci.fr – 06 13 02 68 39

https://www.echodumardi.com/tag/ars-vaucluse/   1/1