10 juillet 2025 |

Ecrit par le 10 juillet 2025

(Vidéo) Avignon, le Salon International de l’Art -SIAC-se tiendra dès demain au Parc des expositions

Après son édition marseillaise, le SIAC© investit le Vaucluse pour la première fois du 13 au 15 octobre. 127 artistes exposeront leurs œuvres au parc des expositions d’Avignon, Hall A.

Peintres, plasticiens, sculpteurs, mosaïstes, photographes venus de tout l’hexagone et de l’étranger exposeront à Avignon. Aquarelles, huiles et acryliques, collages, céramiques et raku, sculptures en terre, en pierre, en marbre, en bois, en métal, en bronze, en matériaux composites et de récupération, photographies et art numérique sont autant de techniques qui seront présentées sur le Siac.

Les exposants, tous artistes professionnels, retenus par un Comité de sélection, jouent le jeu du dialogue, de l’échange et de la discussion avec les visiteurs pour faire partager leur passion et leur savoir-faire.

Ce salon est l’occasion de rencontrer le créateur des œuvres qui interpellent, touchent ou plaisent au public. Commencer une collection ou l’enrichir, décorer son intérieur ou ses locaux d’entreprise, céder à un coup de cœur et se faire plaisir, sont autant de raisons qui motivent la visite du Siac Avignon.

Cette manifestation est née à Marseille, de la rencontre amicale d’un artiste peintre, d’un sculpteur et d’Eve Genre, anciennement galeriste à Marseille. Ces deux artistes professionnels demeurant dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’étonnaient qu’aucun Salon d’importance ne fût consacré à l’art d’aujourd’hui dans la région marseillaise. C’est ainsi qu’a été créé le Salon International de l’Art Contemporain, SIAC, en 2001 à Marseille, pour permettre aux artistes de rencontrer le public méditerranéen.

De la figuration à l’abstraction, du pop art à l’art singulier… l’huile, l’acrylique, l’aquarelle, les collages… côtoient le bronze, la pierre, le bois, le métal, la terre, les matériaux composites… et s’allient à la photographie, pour créer un univers foisonnant de couleurs, de textures et de matières qui, au détour des allées, surprend le public. La diversité des styles et des réalisations révèle l’intérêt du salon

En chiffres
128 exposants dont 127 artistes (peintres, plasticiens, sculpteurs, mosaïstes, photographes) et 1 professionnel de l’art ; Le géant des Beaux Arts ; ARTS 23 ; départements français présents : Alpes-Maritimes, Aube, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Cantal, Charente, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Gard, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Haute-Savoie, Hérault, Isère, Marne, Nièvre, Rhône, Tarn, Var, Vaucluse ; 9 nationalités représentées : Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, Principauté d’Andorre, Royaume Uni, Suisse, Zimbabwe ;122 stands ; 2 500 m² de surface d’exposition.

Demain
Les rendez-vous du vendredi 13 octobre : à partir de 10h30, inauguration officielle, en présence des élus et des personnalités invités. De 10h à 22h, vernissage individuel des artistes sur leur stand à l’occasion de la nocturne.

Les infos pratiques
Lieu : Parc des Expos. Hall A – Avignon. Sur le Salon / Espace restauration/brasserie sans interruption. Parking gratuit sur le site.

Dates et horaires
Vendredi 13 octobre de 10h à 22h en nocturne ; Samedi 14 octobre de 10h à 20h ; Dimanche 15 octobre de 10h à 19h.

Tarifs
Tarif normal : 10 € / 15 € avec le catalogue ; Tarif réduit (étudiant, handicapé) : 7 € / 11 € avec catalogue ; Tarif groupe (min. 10 pers.) par personne : 7 € / 11 € avec catalogue ; Catalogue à la vente : 10 € ; Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés.

Organisation
Eve Genre, Commissaire d’Exposition 06 08 52 61 41 e.genre@galeriephocea.com & www.siac-avignon.com & www.facebook.com/siac.marseilleetavignon
Mireille Hurlin


(Vidéo) Avignon, le Salon International de l’Art -SIAC-se tiendra dès demain au Parc des expositions

Mouvement et lumière #2 s’épanouit à la Fondation Datris, 10 ans après sa 1e édition. Une exposition exceptionnelle qui réunit les maitres de l’art cinétique, des œuvres dont certaines parties sont en mouvement via le vent, le soleil, un moteur, ou une personne. On y célèbre également les 100 ans de la naissance de Jesus Rafael Soto. En tout ? 81 œuvres de 60 artistes nationaux et internationaux y sont exposés jusqu’au 1er novembre. Courrez vivre cette fabuleuse exposition.

10 ans après sa première exposition ‘Mouvement et lumière’ en 2012 la Villa Datris propose ‘Mouvement et lumière 2023’ « que l’on devrait d’ailleurs appeler ‘Mouvement, lumière et couleurs’ », sourit Danièle Marcovici, la maitresse des lieux. Un exposition de haute facture qui s’épanouit sur plusieurs niveaux, depuis le sous-sol jusqu’au fait de la maison, pour voyager au gré de 81 œuvres et du pouvoir créateur de 60 artistes nationaux et internationaux.

Villa Datris
La Villa Datris ainsi nommée –issue de l’acronyme de Danièle et Tristan Fourtine- «offre une revisite actualisée de ‘Mouvement et Lumière 2012, qui était l’expression d’une intense passion pour l’abstraction, le cubisme et l’art cinétique partagée avec Tristan Fourtine, mon compagnon, à travers nos choix artistiques. Avec son œil d’architecte, il était réceptif à la justesse de la forme, à l’espace en 3 dimensions, à la perception de la lumière, si fondamentale dans son métier,» relate Danièle Marcovici, présidente directrice-générale du groupe Raja qui se place comme la 10e femme la plus riche de France en 2022 et leader européen de l’emballage.» 

Cette nouvelle édition
«Cette nouvelle édition réunit un ensemble d’œuvres et d’artistes historiques, pour lesquels j’éprouve admiration et attachement, et s’ouvre à de nouveaux artistes, héritiers des maîtres de l’art cinétique, utilisant les outils contemporains au service de leurs créations.»

La sphère bleue de Julio Le Parc Copyright Mireille Hurlin

Les artistes
«Les femmes sont très présentes, tant du côté des historiques qui ont brillé lors de la dernière biennale de Venise telles que Marina Apollonio et Grazia Varisco, que des plus contemporaines comme Andrea Bowers et Jenny Holzer. Nous rendons un vibrant hommage à Jesús Rafael Soto pour célébrer les 100 ans de sa naissance. Une surprenante scénographie vous fera découvrir Julio Le Parc dans un univers immersif, une installation hypnotique de Manuel Mérida et deux œuvres captivantes d’Elias Crespin qui fascinait Tristan par la subtilité de l’alliance entre technologie et poésie,» conclut Danièle Marcovici.

Un lieu intemporel
Ancienne propriété de Michel Biehn antiquaire et écrivain, cette grande demeure provençale construite en 1870, établie en bord de Sorgue, allait devenir, dès 2011, l’un des hauts lieux de l’art contemporain. Acquise en 2010 par Danièle Marcovici et son compagnon Tristan Fourtine, la Villa Datris propose, depuis 2011, date de son ouverture au public, une découverte de l’art contemporain, via une exposition annuelle, également en lien avec un 2e lieu historique de l’entreprise Raja devenu espace d’exposition : l’espace Monte Cristo dans le 20e arrondissement de Paris, en plein cœur du quartier du Père Lachaise.

Depuis son ouverture,
la demeure de l’Isle-sur-la-Sorgue a accueilli les œuvres de plus de 800 artistes et reçu plus de 400 000 visiteurs. Si l’exposition s’étend du sous-sol au plafond, formes, couleurs, ingénierie, et géométrie déploient leurs savoirs au gré d’œuvres aussi fascinantes qu’hypnotiques, tandis que les jardins donnent une autre respiration avec des sculptures d’Hanna Roeckle aux couleurs saturées et éclatantes, le mobilier urbain détourné et plein d’humour de Jeppe Hein et, entre-autre, l’incroyable sculpture en mouvement conçue à partir d’onyx, de Gabriel Sobin.

Danièle Marcovici, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Les interviews

Danièle Moscovici, fondatrice de Villa Datris
«Notre regard change au fur et à mesure de l’observation de l’œuvre. Si les objets sont mobiles, nous aussi nous devons l’être, pour acquérir cette perception changeante des œuvres. C’est très joueur comme exposition. C’est un peu comme le mouvement perpétuel de la vie, et la lumière est ce vers quoi nous tendons. Tout cela représente la symbolique de la vie.»

«J’avais envie de faire une exposition jubilatoire.
Que le grand public montre un enthousiasme pour cet espace proactif, que tout le monde perçoive des émotions selon les œuvres, les espaces immersifs. Que les visiteurs déambulent dans le parc et à l’intérieur de la villa Datris au gré des installations, s’arrêtant sur les œuvres de Mérida qui réclament une posture de contemplation ; Les œuvres d’Helias Crespin qui sont tout à fait hypnotiques.»

«A chaque exposition
nous nous attachons à expliquer la démarche artistique, parfois sociétale des artistes, qui peuvent accrocher les visiteurs. Il est important pour nous d’être un lieu où l’on essaie de prendre son temps pour percevoir et ressentir. Il est primordial d’aller de l’avant, d’aller vers les autres. J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes.»

«Dans les années 1970,
je faisais partie d’une Maison de la jeunesse et de la culture-Théâtre des deux portes à la Porte de Bagnolet, quartier très populaire. Je fréquentais des danseurs, des comédiens de théâtre. J’étais déjà très militante et féministe. On s’est fait virer par la Ville de Paris. Nous n’étions pas de la même obédience. Puis je me suis mis à diriger l’entreprise familiale.»

«Raja est devenue une entreprise internationale
parce que j’étais très européenne et que je voyageais beaucoup. Je voulais que des personnes de toutes les nationalités travaillent ensemble. J’ai œuvré à ma propre construction européenne. Aujourd’hui ? Raja ce sont 4 500 collaborateurs dans 20 pays, 1 milliard 720M€ de chiffre d’affaires. Ma mère était l’âme entrepreneuse et moi je me suis prise au jeu du développement de l’entreprise d’abord en France et, dans les années 1991, à l’international, au moment où les frontières se sont ouvertes. J’avais la vision qu’il ne fallait pas rester franco-français. »

«Le succès ?
Je le dois à mes convictions comme l’écoute de mes clients, la qualité du service, à l’innovation produit, à un ensemble de valeurs. Et aussi à mon talent et celui de mes équipes, je n’ai pas envie d’être modeste (rires). Est-ce que je lève le pied ? Un peu, (silence) mais pas tant que çà. Je suis au bureau tous les jours sauf lorsque je visite un atelier d’artiste, où quand je vais à Bâle ou dans les expositions.»

Les artistes pourvoyeurs du monde du futur ?
«Je crois beaucoup à l’éducation et à la culture pour tous, à la culture populaire. Lorsque nous avons acquis cette maison avec Tristan, c’était justement pour démocratiser l’art et la sculpture contemporaine, ce qui n’est pas une démarche lointaine de la Maison de Jeunes et de la Culture de l’après Mai 68, dans laquelle j’étais engagée. D’ailleurs ma première exposition a été ‘Sculptrices’, exposition féministe.»

Stéphane Baumet, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Stéphane Baumet, directeur de la Villa Datris
«Ce qui nous a intéressés ? Faire une exposition sur des sujets qu’abordent actuellement les artistes contemporains que n’abordaient pas forcément les artistes historiques des pièces produites il y a 30, 40, et 50 ans en arrière. Nous avons ouvert notre champ de recherche sur les data days, l’environnement, la nature avec plusieurs exemples d’artistes âgés de 30 à 45 ans, qui sont dans ce mouvement. Andréa Bowers est aussi une artiste féministe qui aborde des problématiques environnementale, de migration, sujets qui ont existé de tout temps mais que les artistes mettent actuellement très en exergue.» 

Gabriel Sobin, Mai 2023, Villa Datris, Isle sur la Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Gabriel Sobin
«Mon travail sur la  pierre est très physique, soustractif puisque j’enlève de la matière. Il s’agit, ici, d’onyx venu d’Iran, une pierre très dense, assez homogène. Je me fournis, la plupart du temps, aux carrières de Carrare, au nord-ouest de la Toscane, qui importent du monde entier. Il est le seul lieu qui compte le plus de variétés de pierres du monde entier : onyx, granites, grès, marbres, albâtres… Les carrières de Carrares sont le plus grand marché au monde de la pierre. C’est à 7 heures de Lacoste où je vis et où se trouve mon atelier. Je prends mon pick-up, et je charge mes trouvailles en une journée.»

Mes clients ?
«Ce sont des collectionneurs américains, français, allemands, qui me connaissent depuis un certain temps, qui me retrouvent au fil des expositions… Pourquoi je fabrique des éoliennes depuis 25 ans ? Parce que j’ai grandi dans le vent, en pleine face nord. Il fallait que je fasse quelque chose avec cet élément si impressionnant, saoulant parfois, c’était ma façon d’être créatif avec cette puissance incroyable. »

Comment je travaille ?
«Avec des disques diamant. La modernité ? Ce se sont ces coupes en S façonnées par des câbles reliées à des machines qui tournent à vive allure avec de l’eau, via un programme autocade, ce qui permet les coupes en courbes, en lignes droites… C’est passionnant parce que cela donne moins de travail et surtout l’on gaspille moins de cette matière première précieuse. Au départ ? Il s’agit d’un bloc d’onyx, un parallélépipède rectangle d’entre 100 à 150 millions d’années et dont les trois quart vont disparaitre. Pour concevoir mes œuvres ? Je créé des gabarits très précis, prenant en compte le poids de l’onyx. C’est technique et en même temps un luxe de travailler de telles matières, car je touche à la mémoire de la planète.»

D’où vient l’inspiration ?
«Du vent, comme je l’ai mentionné, puisque j’ai baigné dedans puis de l’Égypte que j’ai découverte à 25 ans. Ce qui m’interpelle ? Il y a plus de 5 000 ans, cette civilisation fascinante avait une connaissance de ce que nous ne savons toujours pas faire aujourd’hui. C’est là que je me suis dit : tout est possible ! C’est aussi à partir de cet instant que je me suis mis à faire des éoliennes. Pourquoi ne pas faire tourner la pierre avec le vent ?»

Gabriel Sobin présente Akh, -qui signifie, en hiéroglyphe : lumineux, transfiguré, lié aux principes de puissance créatrice. Une sculpture éolienne en onyx venu d’Iran. «Elle incarne l’aspect solaire et lumineux du minéral. C’est une célébration des origines, du vent, des planètes, de la terre et des roches qui nous apparaissent fixes et immuables, mais sont en réalité en constante mutation à une échelle spatio-temporelle qui nous échappe.»

Julio Le Parc, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Julio Le Parc
La Sphère bleue de Julio Le Parc trône dans une pièce de l’entrée, dévolue au noir absolu, faisait comme naitre cette sphère bleue de plus de 365cmx230x230cm. Elle est faite de plexiglas translucide, de fils d’acier et d’aluminium et semble tout droit extraite du cosmos. Couleur, lumière, transparence, mouvement, tout est dit. Face à cet astéroïde parfait, plongé dans l’obscurité, l’on se sent à la fois petit et immense, contemplant le rêve d’être comme englouti et existant dans le Cosmos, un espace sans bruit, où toutes les dimensions se rejoignent.

Venir en France pour rencontrer l’avant-garde
«L’art est entré dans ma vie tout petit, commence Julio Le Parc. J’avais depuis le plus jeune âge des facilités pour dessiner. Dès l’adolescence ma mère m’a orienté vers les Beaux-Arts. J’ai toujours su que je serais artiste. Je travaillais en journée dans une usine de maroquinerie pour la fabrique de sacs, de gants et accessoires de mode pour femme, et le soir j’allais au cours des Beaux-Arts. Le fait de gagner des prix très jeune, dès l’âge de 15 ans, a été très stimulant.»

Faire sécession pour faire progresser l’art
«Également, avec un groupe d’étudiants, nous nous sommes rebellés contre l’enseignement que nous jugions trop académique et avons occupés les lieux. Lorsque le directeur nous a demandé de partir, nous n’avons pas cédé. Ce mouvement collectif a permis d’ouvrir l’académie à d’autres jeunes peintres, à renouveler les professeurs et leur enseignement. Place était faite à l’avant-garde.»

Le talent récompensé
«Certains de nos professeurs venaient en France et, à leur retour, nous rapportaient leurs expériences. Et puis, un jour, j’ai pu gagner une bourse, dans la catégorie artiste plasticien, qui permettait de venir, à mon tour en France. C’était une immense chance car il n’y avait qu’une seule bourse pour tout le pays, par catégorie d’art. Celle-ci était d’habitude, dévolue aux artistes déjà connus et moi qui ne l’étais pas encore, l’avais obtenue.»

Ce qui s’est passé pour moi ?
«Pour la première fois de ma vie, j’avais 30 ans, je pouvais disposer de 24h par jour à pour faire mon travail. Je dormais à peine, mangeais au restaurant universitaire et je vivais dans une toute petite chambre d’hôtel. Je n’avais pas d’argent pour acheter de matériaux, alors je me fournissais en petits cartons, crayons, en encre de Chine. Mon capital c’était mon temps.»

Je travaillais avec quelques amis.
«Ce qui m’a marqué ? J’avais un ami qui était arrivé peu avant moi en France. Il passait son temps à dormir. Il me disait qu’il avait des idées extraordinaires et que dès qu’il serait riche, il travaillerait. Je lui répondais nous n’avons rien mais pourtant nous ne cessions de travailler. Je lui disais de ne pas gâcher son temps. Puis il épousa une femme riche et ne fit rien de son talent. Nous, nous faisions avec ce que nous avions, nous travaillions pour changer, petit à petit, notre situation. Puis nous avons rencontré d’autres artistes.»

Ce que je veux que l’on voit de moi ?
«Ce que je veux que l’on voit de moi, au-delà de ce que j’ai fait ? Une attitude, un comportement, une posture de réflexion qui passe par des projets, des dessins, des confrontations, la production d’expériences qui aboutissaient ou non. L’essentiel de ma vie ? Avoir toujours été en recherche. J’ai fait ce que je voulais faire. Il y a des artistes qui travaillent sur un ou quelques thèmes toute leur vie, moi j’ai voulu tout explorer, aller au-delà. Il fallait accepter que ces expériences donnent du fruit, d’autre fois pas. Expositions, critiques d’art, je ne me suis jamais laissé entamer par quoi que ce soit. Je voulais explorer, mener mes recherches, c’est la seule aptitude que je souhaitais développer. J’ai remarqué que j’avais toujours eu beaucoup de chance dans ma vie.»

Anna Roeckle, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue, Copyright Mireille Hurlin

Hanna Roeckle
Native du Lichtenstein Hanna Roeckle conçoit des polyèdres peints à la laque automobile, associant sculpture, peinture et design. Elle travaille particulièrement sur le corps, l’espace, la transparence et l’opacité. L’objet est aussi image, couleurs. « Ici ce n’est pas la sculpture qui se meut mais l’homme qui découvre, à chaque pas, de nouvelles formes et d’invisibles vagues qui voguent au gré de changeantes couleurs, des ombres et des lumières du jardin,» se plait à dire Hanna Roeckle. Ses monolithes iridescents, faits de plastique renforcés à la fibre de verre, semblent des gemmes sortis de terre, arborant des surfaces laquées aux couleurs changeantes, attirant le promeneur, pour mieux le questionner entre nature et industrialisation, surface et espace.

En savoir plus sur Raja
L’entreprise Raja a été créée, au sortir de la guerre, en 1954, par deux amies Rachel Marcovici et Janine Rocher. Leur marotte ? Acheter des cartons usagers pour les revendre à prix cassés aux entreprises. En 1962, à 16 ans, Danièle rejoint l’entreprise familiale en tant que commerciale pour devenir, en 1978, directrice commerciale puis présidente directrice-générale en 1982. Très à l’écoute des tendances et des innovations, elle se lance dans la VAD (Vente à distance) avec la parution de son 1er catalogue en 1975, « pour couvrir un plus large territoire ». Depuis 1980, l’entreprise connaît un essor considérable, multipliant entre 1983 et 1992 son chiffre d’affaires par 5. Ouverte à la croissance organique et externe, l’entreprise est présente dans une vingtaine de pays et continue sa progression grâce à l’essor de la vente en ligne.

‘Surge drops’ d’Ivan Navarro, mouvement puissant et surtension électrique Villa Datris Isle sur la Sorgue Mai 2023

Les infos pratiques
Exposition Mouvement et lumière #2. Jusqu’au 11 novembre 2023. Villa Datris. 7, avenue des Quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. 04 90 95 23 70 .Entrée libre .info@fondationvilladatris.com Les horaires : en juin, du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche ouvert non-stop. En juillet août ,tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 19h, le dimanche ouvert en continu. En septembre et octobre,du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h, dimanche ouvert en continu. Ouvert en continu les jours fériés. Lieu accessible aux personnes à mobilité réduite. Visites guidées, réservation conseillée, les samedis à 16h et les dimanches à 11h,e n juillet et août les vendredis, samedis à 16h et dimanches à 11h. Visites de groupes uniquement sur rendez-vous. mediation@fondationvilladatris.com Visites scolaires. Entrée libre auprès de Fanny Vouland f.vouland@fondationvilladatris.com
Toutes les informations ici.

La fondation Raja-Danièle Marcovici ‘Agir pour les femmes’
La Fondation Raja-Danièle Marcovici a vu le jour à l’initiative de Danièle Kapel-Marcovici, Présidente Directrice Générale du Groupe Raja. Depuis sa création en 2006, sous l’égide de la Fondation de France, elle œuvre pour l’émancipation des femmes en France et dans le monde. La fondation s’incarne à travers trois missions : le soutien à l’émancipation des femmes ; Témoigner et sensibiliser et la Mobilisation des collaborateurs Raja.

Concrètement
En 2022, la fondation Raja-Danièle Marcovici a financé 110 projets en France et dans le monde. Concrètement, cela représente 8 494 jeunes filles scolarisées, 6 949 femmes soutenues dans leurs actions en faveur de la planète, 880 formations professionnelles ou aides à l’emploi dispensées. Retrouvez le rapport d’activités ici.

Matières métalliques de Manuel Merida, installation monumentale inédite, mouvement de matériaux dans 5 cercles, Copyright Mireille Hurlin

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François Quintin va prendre la direction de la Collection Lambert à partir du mois de septembre prochain. Celui qui est actuellement délégué aux arts visuels à la Direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la culture depuis 2020 succèdera à Alain Lombard en poste depuis février 2018 à la tête de ce musée d’art contemporain situé dans l’intra-muros d’Avignon.
« François Quintin a été nommé par le conseil d’administration de la Collection et avec l’agrément de la ministre de la Culture, conformément à la procédure prévue pour les Centres d’art d’intérêt national, après un appel à projet », explique Jean-Luc Choplin, président du conseil d’administration de la Collection.
Avant son poste actuel, le futur directeur né en 1967 a été notamment directeur délégué de la Fondation d’entreprise Lafayette anticipations de 2011 à 2019 et le directeur du FRAC Champagne-Ardenne de 2001 à 2007.

Le projet phare d’Avignon Capitale européenne de la culture
La Collection lambert a vu le jour suite à une donation du galeriste et marchand d’art Yvon Lambert. A la fin des années 1990, ce dernier avait souhaité ouvrir sa collection personnelle au grand public. Après un projet avorté de création d’un musée à Montpellier, c’est finalement à Avignon que la Collection ouvrira ses portes en juillet 2000, année où la cité des papes avait été désignée ‘Capitale européenne de la culture’.
Au départ prêté pour 20 ans, le fond du collectionneur est composé de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle avec des artistes comme Daniel Buren, Cy Twombly, Sol LeWitt, Jean-Michel Basquiat, Robert Ryman, Andres Serrano, Carl Andre, Douglas Gordon, Nan Goldin…

La plus importante donation à l’Etat depuis plus d’un siècle
En 2008, Yvon Lambert annonce officiellement qu’il souhaite faire don de sa collection. Un projet entériné en novembre 2011 avec la donation des œuvres à l’Etat français inaliénables à l’hôtel de Caumont. Estimée à 97M€, il s’agit de la plus importante donation faite à l’Etat depuis 1906.
Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 des hôtels particuliers de Caumont et de Montfaucon. L’ensemble de la collection est assurée pour un montant de 200M€.

L.G.


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La traditionnelle exposition d’Art Contemporain s’expose au Cloître Saint Louis d’Avignon jusqu’au 26 mars. Comme chaque printemps, la Maison des Arts Contemporains d’Avignon (MAC’A) investit cet espace très prisé d’Avignon.

Pour cette 28e édition, fidèle à son rôle de révélateur de talents, l’association met en lumière de jeunes artistes, pour promouvoir l’art contemporain. Il n’y a pas que la volonté de soutenir des artistes locaux – ni masculins exclusivement- mais il se trouve que les 5 artistes choisis parmi la douzaine de « prétendants » sont tous de la région Sud (Marseille, Montpellier et Toulouse) et parmi eux,  2 ont fait leurs études au Lycée Aubanel d’Avignon. Ils sont tous issus d’ Ecole d’Art alors que ce n’est pas une obligation.

La MAC’A ?
Depuis 1995, la MAC’A l’ association loi 1901 MAC’A, participe activement à la promotion, auprès du grand public, de l’art contemporain souvent jugé impénétrable, énigmatique voire dérangeant. L’association compte près de 90 adhérents et plus de 400 sympathisants qui participent chaque année à une ou plusieurs des différentes activités proposées. Elle facilite ainsi les échanges tant au niveau de la découverte que de la compréhension des créations artistiques
contemporaines. A ce titre, elle organise notamment des visites commentées de musées, d’expositions, voire de biennales, ainsi que des découvertes d’ateliers d’artistes, des conférences et autres activités toujours autour de l’art contemporain.

Comment sont choisis les artistes exposés ?
« Nous sommes 12 au Conseil d’Administration de la MAC’A, tous passionnés d’Art Contemporain. Chacun apporte une idée, un thème. Le mot «jeune» a émergé. L’année dernière le thème était «Elles» , une autre année «la sculpture dans tous ses états». Quand on est d’accord sur le thème, on ne fait pas un appel à candidature. On va chercher l’artiste, on fait des propositions de noms. La jeunesse était cette année une évidence mais avec «Emergence» on questionne aussi les nouvelles formes artistiques, les nouveaux intérêts (la nature, l’écologie) et on se pose aussi la question : Que sont ils devenus après leurs études artistiques ? »

«Emergence» ou comment mettre en lumière 5 jeunes artistes
Ils seront cinq à exposer leurs œuvres sur les trois niveaux de ce lieu prestigieux qu’est le Cloître Saint-Louis : Romain Lortal  de Toulouse, Pablo Rigault-Béligand , Kent Robinson et Cyprien Schaffner de Marseille et Paul Rousseau de Montpellier. Début de la visite débute au rez-de-chaussée à gauche dans la cour et se poursuit de  au 1er et au 2e étage. Toutes les œuvres sont à la vente.

Responsables et membres de l’association Maca’ lors de la conférence de presse

Cinq garçons dans le vent…..de recherches artistiques et de questionnements

Romain Lortal, de la bombe au pinceau
Romain Lortal,  doyen de cette exposition (34 ans !) réside et travaille à Toulouse. Il œuvre depuis plus de 20 ans dans le graffiti et le street art mais désormais il est peintre sur toiles. Il va investir tout le rez-de-chaussée du Cloître en créant des anamorphoses (un peu comme les mobiles de Calder) et nous proposer une installation étonnante.

Kent Robinson, plasticien et calligraphe
Kent Robinson réside et travaille à Marseille. Il a inventé un nouvel alphabet ‘Le cyrillatin’ mélange de latin et de russe. Il nous propose au premier étage, une installation éphémère au sol, des lettres en relief en plâtre. La première phrase du Petit Prince de Saint Exupéry sera également à décrypter avec un mode opératoire fourni !

Paul Rousseau, graphiste de formation
Paul Rousseau réside et finit ses études aux Beaux Arts de Montpellier. Il vient du monde de la BD et s’en inspire. Il fait sur du bois des BD au feutre. Cette année, il s’est inspiré d’Astérix le Gaulois et nous présente quelques bulles. Avec des matériaux de récupération, il crée également des personnages hybrides qui accompagneront le visiteur.

Pablo Rigault-Béligand, photographe
Pablo Rigault-Béligand réside et travaille à Marseille. Il est photographe et ses photos très architecturales, très graphiques, aux contrastes extraordinaires seront exposées au 2e étage du Cloître.  Il arrive à mettre en valeur l’inutile. Les 8 tableaux qu’il propose seront des surprises car ce sont toutes des nouveautés. 

Cyprien Schaffner, spécialiste du pigment naturel et sculpteur
Il réside et travaille à Marseille. Il peint sur des tissus qu’il tend sur des armatures en fer. Il ne peint qu’avec des pigments, proposant ainsi des paysages. C’est donc un peintre figuratif qui aime collecter les matériaux sur le terrain. Il nous présente également une vidéo, concert de flûte en bois.

Restitution d’atelier
Paul Rousseau et Cyprien Schaffner, anciens élèves d’Aubanel, ont répondu présents pour animer un atelier avec les élèves de l’option arts plastiques du lycée Aubanel. Les travaux seront exposés dans les sas des espaces de l’exposition.

Des visites guidées
Une des missions de l’association est aussi de sensibiliser les enfants à l’art. C’est pourquoi la MAC’A invite les professeurs d’Arts plastiques des établissements d’enseignement d’Avignon à venir à l’exposition avec leurs élèves. Ils y sont accueillis et guidés par une conteuse qui leur propose une rencontre avec l’art, pleine de magie. Avec la même volonté d’ouverture, la MAC’A accueille des adultes membres d’associations de solidarité qui, cette fois, seront accompagnés par des médiateurs-trices ou des membres actifs de la MAC’A.

Et animées
Des visites guidées seront animées par Candice Carpentier, élève de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) pour assurer la médiation, expliquer la démarche de l’artiste afin de comprendre le processus de création. Chaque visite durera 1h15 et aura lieu tous les samedi et dimanche à 14h30.

Les infos pratiques
Samedi 11, 18, 25 mars.14h30. Dimanche 12, 19 et 26 mars. 14h30. Emergence. Jusqu’au 26 mars. Du mardi au dimanche. 14h à 18h. Espace du Cloître Saint-Louis, 20, rue du Portail Boquier. Avignon. m.a.c.avignon@gmail.com Site et blog MAC’A : www.mac-a.org

Exemple de Street art avec Romain Lortal

(Vidéo) Avignon, le Salon International de l’Art -SIAC-se tiendra dès demain au Parc des expositions

La fondation d’entreprise Blachère illumination, entreprise de 400 employés dans le monde basée à Apt, expose dès le 19 janvier, jour de vernissage, les créations de 21 artistes en résidence à Apt et à Ngaparou au Sénégal.

Une nouvelle exposition renforçant le lien entre Europe et Afrique
Au cœur des deux résidences, des ateliers adaptés sont mis à disposition pour permettre une création libre aux artistes. Celle basée à Ngaparou est encadrée par un artiste sénégalais et un galeriste européen, Jean-Paul Blachère ne manque pas d’y être souvent présent.

Ainsi, Ngaparou 3 existe et sera exposé au centre d’art de la fondation du 19 janvier au 29 avril 2023. En tout, seront exposées les œuvres des 21 artistes répartis dans la résidence de création de notre département provençal à Apt et dans celle face à l’Océan Atlantique à Ngaparou au Sénégal.

Parmi les 21 artistes présentés : Lou Escobar, Alexander Tadesse, Yago Ryahaut, Charlotte Yonga, Malika Diagana, Daouda BA, Adjaratou Ouedraogo, Xaadim Bamba Mbow, Manel Ndoye et bien d’autres.

Le produit de créations en résidences
Depuis 20 ans, les résidences existent au sein de la fondation et ce sont 500 artistes qui ont pu y créer. Les résidences de création sont un point majeur dans la fondation Blachère qui soutient la création africaine et européenne et le lien artistique entre les deux continents. Aucune thématique ou commande ne sont imposées laissant ainsi une place libre à l’imagination créatrice des artistes aux différentes nationalités européennes et africaines où toutes les techniques artistiques sont confondues. Ceci a permis à 47 expositions d’avoir lieu au centre d’art, et bientôt 48.

Vernissage le 19 janvier à partir de 18h30 et exposition du 19 janvier au 29 avril 2023, 384 avenue des argiles, ZI les Bourgignons, Apt.

M.C.


(Vidéo) Avignon, le Salon International de l’Art -SIAC-se tiendra dès demain au Parc des expositions

Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo, installation, performance, la jeune création contemporaine investit les lieux patrimoniaux à destination du grand public, néophyte comme amateurs du 8 au 23 octobre.

Au programme
Gratuité et liberté de déambulation. Pour mieux approcher l’art contemporain le dialogue s’instaurera entre les artistes et le public. On parlera écologie, éducation artistique et culturelle alors même que les groupes scolaires s’ouvriront à l’émergence artistique.

Les artistes du parcours
Sophie Abraham, Cédric Arnold, Inès Assoual, Guénaëlle de Carbonnières, Claire Chefdeville, Dayoung Jeong, Savana Elahcene, Juliette George, Micol Grazioli, Stéphane Peltier, Sophie Pugnet, Rachèle Rivière et Hippolyte Thillard. Tout le programme ici. En savoir plus sur chaque artiste à partir de la p9 ici.

28e parcours de l’art
La 28ème édition du Parcours de l’Art présentera de la peinture, de la sculpture, de la gravure, de la vidéo, de la céramique, de la photographie, des installations ainsi que des performances d’artistes venus de Corée du Sud, d’Italie et de toute la France. Les œuvres nous questionneront poétiquement sur les frottements entre les mondes réels et virtuels qui irriguent nos vies contemporaines et sur les traces passées et futures laissées par notre présence au monde.

Les lieux d’exposition
l’Eglise des Célestins place des Corps saints s’ouvrira à des expositions ainsi que la Chapelle des Cordeliers 3 rue des Teinturiers ; le Cloître Saint-Louis 20, rue du Portail Boquier et la Maison Jean Vilar 8, rue Mons.

Les partenariats
Il y aura des soirées et des performances au Délirium 1 rue Mignard ; des projections à Utopia 4 rue des Escaliers Sainte-Anne ; l’Ecole de Mont-Cotton, Avignon Université, Il y aura des spectacles et un atelier au Totem ‘Art, enfance, jeunesse’ 20 avenue de Monclar ; encore des expositions à l’Espace Saint Martial, Atelier Marie Laurencin 2, rue Jean-Henri Fabre. Tous les lieux sont ouverts du mardi au vendredi de 14h à 18h et du samedi au dimanche de 11h à 18h.

100 bénévoles au service de l’art contemporain
Le Parcours de l’Art est une association dont l’activité est rendue possible grâce à l’engagement d’une centaine de bénévoles qui œuvrent pour une rencontre avec l’art contemporain, une ouverture vers les formes nouvelles de la création d’aujourd’hui, des lieux patrimoniaux ou remarquables permettant une déambulation ouverte (sous réserve des obligations sanitaires) des publics multiples accompagnés par des médiations diversifiées. L’entrée des lieux d’exposition est libre et gratuite. Toutes les œuvres sont à vendre.

Soutiens
Le parcours de l’art est soutenu par la Mairie d’Avignon, le Grand Avignon, le Département de Vaucluse, la Région Paca et la société Aquila, en partenariat avec la Maison Jean Vilar, les Compagnons des Côtes-du-Rhône, l’Université d’Avignon, l’Ecole d’art Mont-Cotton, Le Totem et le Delirium.
www.parcoursdelart.com et sur facebook ici.
MH

Oeuvre de Cédric Arnold

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C’est le rendez-vous attendu à Aix-en-Provence. Organisée par la comédienne Andréa Ferréol présidente d’Aix-en-Oeuvres, la 16e édition des « Flâneries » festival des arts contemporains devrait déplacer les foules samedi 25 et dimanche 26 juin. Un évènement gratuit en association cette année avec la Biennale d’art et de culture, et sous le parrainage du ministère de la Culture.

A la découverte des plus beaux jardins de la cité du Roi René
Une aubaine pour le public qui tout en se promenant dans la ville aux 100 fontaines va pouvoir rencontrer des artistes et découvrir leur travail dans quelques-uns des plus beaux jardins de la cité du Roi René. « Je souhaite que les promeneurs en poussant simplement la porte d’un jardin inconnu, découvrent de belles œuvres, singulières, étonnantes. L’art est une affaire de passion, de curiosité » explique Andréa Ferréol qui veut mettre l’art à la portée de tous. Elle œuvre depuis plus de 16 ans pour maintenir cette fête de partage autour de tous les arts, et qui cette année donnera une grande place à la musique, la danse et l’opéra.

Après une première participation remarquée aux Flâneries il y a une dizaine d’années, Katherine Roumanoff portraitiste du monde intérieur, revient en 2022 avec ses toiles-sculptures composées d’objets du quotidien recyclés et de déchets déversés sur la toile, saisis dans l’instant dense et fugitif d’un piège blanc.  « Des portraits fait d’accumulation d’objets qu’on oublie au fond des tiroirs, d’emballages, de jouets d’enfants abandonnés » analyse l’artiste dont les objets cousus redonnent vie à des personnages. Au milieu des amas hétéroclites qui relèvent du tragique, du comique et du dérisoire, se situe une personne vivante en quête de liberté, dans laquelle chacun peut se reconnaître.

Quinze artistes-plasticiens seront présents, pour certains de renommée internationale comme Roberto Vaccaro (Afrique du Sud) reconnu aujourd’hui comme le nouveau Dylan Lewis, un des plus grands sculpteurs animaliers. Comme de coutume ils seront accompagnés d’auteurs, de comédiens et de musiciens, dans des jardins privés d’hôtels particuliers XVe siècle situés au cœur de la ville. Une occasion de mêler peinture, sculpture, céramique, arts plastiques, lecture, musique (violon, violoncelle, contrebasse, harpe, guitare, piano, flûte, percussions) dans un programme riche.

Originaire d’Arles où il a été tailleur de pierres, issu de l’école des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, Christian Julien a également été missionné  par les monuments historiques. Andréa Ferréol a eu un coup de cœur pour ses œuvres. Il en présentera certaines samedi 25 et dimanche 26 juin au jardin des Etuves, rue des Etuves à Aix pour sa première participation aux Flâneries.  Artiste indépendant, animateur modelage, il travaille également avec des modèles vivants. D’une simplicité désarmante, son seul luxe est de faire ce qui lui plaît, d’exprimer ce qu’il ressent. « La beauté existe, je ne fais que la restituer » explique l’artiste.

Plus de 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes déjà accueillis
A noter la prestation du Groupe urbain d’intervention dansée (GUID) qui accompagne la Ballet Preljocaj sur certaines tournées. Parmi d’autres concerts, le récital de Pauline Courtin (soprano) accompagnée au piano par Antoine Palloc avec les mots de Victor Hugo (politique) dits par Christophe Barbier. Andréa Ferréol accompagnée de quatuor Adastra fera une lecture de Victor Hugo poétique. A ne pas manquer aussi le récital de Frère Pablo qui rencontre toujours un vif succès. Dans un autre registre, une master class ‘parfum’ sera animée par Thierry Bernard et Stéphane Piquart.
Depuis leur création, les Flâneries ont accueilli 186 000 visiteurs et plus de 260 artistes. C’est pour le public un émerveillement différent chaque année. De quoi assurément être touché par la magie de l’art.

Jean-Dominique Réga

Les événements

Samedi 25 juin
Jardin Gaston de Saporta
15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine.
16h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sand, Flaubert, Delacroix.
17h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.

Jardin des Guerriers
15h Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.
16h Philippe Cariou, comédien. Lecture lettres galantes de Mozart.

Jardin des Etuves
15h Master class, parfum.
15h30 Ewunia et Yves Dupuis, concert.
16h45 Christophe Barbier, Pauline Courtin, Antoine Palloc, récital Victor-Hugo.
18h Quatuor Adastra et André Ferréol, concert Victor Hugo poétique.

Guillaume Siard, chorégraphe du Groupe Urbain d’Intervention Dansée (GUID) travaille avec le Ballet Preljocaj installé au Pavillon Noir d’Aix-en-Provence. Le GUID mène la danse dans des lieux inattendus en présentant des extraits du répertoire d’Angelin Preljocaj qu’il accompagne parfois sur des tournées en France ou à l’étranger. Les danseurs aguerris portent avec brio non seulement les œuvres du grand chorégraphe Angelin Preljocaj, mais aussi sa volonté de proximité avec le public. Dans le cadre des Flâneries, six danseurs évolueront dans le jardin des Guerriers (rue des Guerriers) dimanche 26 juin à 17h. Ils présenteront notamment des extraits du Lac des Cygnes.

Jardin Mérindol
14h45 Philippe Cariou, lecture.
16h30 Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.
17h30 Frère Pablo, concert chant guitare.
18h45 Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.

Dimanche 26 juin
Jardin Gaston de Saporta
11h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart.
15h Véronique Boulanger, comédienne. Lecture texte de La Fontaine.
16h45  Marie-Christine Adam, comédienne. Lecture G.Sans, Flaubert, Delacroix.

Jardin des Guerriers
12h Trio Keynoard, concert.
14h30 Philippe Cariou, comédien, lecture lettre galantes de Mozart.
17h GUID – Preljocaj. Ballet.

Doris Happel, céramiste et plasticienne est basée à Gardanne avec un collectif d’artiste à la tuilerie Boissy. La nature a toujours été pour elle un lieu pour rêver, imaginer et se ressourcer. Rentrer en communion avec les éléments, la terre, le végétal, et particulièrement l’air, le souffle, qui porte et transmet la vie, lui procure le sentiment d’exister pleinement. Sa terre de prédilection est devenue la porcelaine blanche symbole de lumière. Elle travaille sur la perméabilité. « La perméabilité est la seule chose qui permet la vie » affirme l’artiste. Son œuvre Avéos est une recherche sur l’osmose entre la terre et l’aérien, le solide et les fluides. Bien stable sur la terre, comme un œuf à moitié émergeant dont la coquille aurait éclaté en mille fragments. Chaque espace entre les lamelles est un lieu d’échange entre l’intérieur et l’extérieur.

Jardin des Etuves
11h30 Master class parfum.
16h Trio Gauthier Hermann, concert.
17h45 Michel Fau, comédien, lecture.
18h15 Franck Amsallem et Sacha Boutros, concert de jazz.

Jardin Mérindol
11h30 Véronique Boulanger, comédienne, lecture.
14h30 Marie-Christine Adam, comédienne, lecture.
15h30 Jean-Paul Delfino, écrivain, lecture.
16h30 Bruno Raffaelli, sociétaire de la Comédie Française, lecture, Molière.

Marié en 2020 avec la soprano Pauline Courtin, Christophe Barbier a grandi en Haute-Savoie où il a fait du théâtre au lycée avant même d’aller en voir comme spectateur. Éditorialiste, journaliste politique passé par Le Point, Europe 1, L’Express (directeur de la rédaction), il est chroniqueur sur BFM TV depuis 2016. Auteur, metteur en scène, comédien, il était en juillet 2021 au Festival d’Avignon dans la pièce de politique historique « L’un de nous deux » sur la scène du théâtre du Chien qui fume dans le rôle de Georges Mandel face à Emmanuel Dechartre (Léon Blum). Samedi 25 juin à 16h45 au jardin des Etuves il participera au récital de Pauline Courtin accompagnée au piano par Antoine Palloc. Il prêtera sa voix à Victor Hugo politique pour un spectacle évènement.

Les artistes exposant dans les jardins
Jardin de Saporta : Katherine Roumanoff, peinture, portraitiste du monde intérieur, Vincent Alran, peinture, Laurent Perbos, sculpture, Bernard Duvert, sculpture, Sylvia Biss, art plastique, Doris Happel, céramique, Régis de Martrin-Donos, peinture, Matthieu Exposito, peinture, Yves Bosquet, sculpture, Christian Julien, sculpture, Francesco Moretti, sculpture, Jean-Daniel Bouvard, peinture, Roberto Vaccaro, sculpture, Isabella Astengo et Loredana de Lama, sculpture déco.
Seront également présents : Diego Lubrano, guitariste, Trio Keynoad (Amelia Saad Wu, Christian Fromentin, Nicola Marinoni), Quatuor Adastra, Ewunia et yves Dupuis (chant-piano) Franck Amsallem (piano) et Sacha Boutros (chant), Trio Gauthier Hermann, Annabelle Sodi-Thibault (soprano), Ita Graffin (soprano) Morgane Touzalin-Macabiau (mezzo-soprano) Jonathan Soucasse (piano).

Programme complet sur https://www.aix-en-oeuvres.com/flaneries-2022/


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La Caisse d’épargne Cepac vient de signer une convention de mécénat avec la Collection Lambert à Avignon. Pour le musée d’art contemporain de la cité des papes il s’agit désormais de son plus important partenaire issu du monde de l’entreprise et de l’économie.

La SLE (Société locale d’épargne) de la Caisse Vaucluse de la Caisse d’épargne Cepac avait déjà initié le mouvement en 2019. La banque régionale coopérative avait ainsi déjà apporté son soutien (5 000€) à la Collection Lambert afin de financer le projet de micro-école ‘Inspire’ du musée. Un dispositif créée en collaboration avec l’Education nationale destiné aux enfants de CM1-CM2 en décrochage scolaire et ayant pour objectif de leur permettre de retrouver le goût d’apprendre via l’éveil artistique. Pour cela, la Collection Lambert a transformé un de ses deux ateliers en salle de classe pour accueillir les élèves de manière permanente.
Après ce galop d’essai, la Cepac, qui entreprend depuis toujours des actions de mécénat sur tous ses territoires et s’engage à favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, a donc décidé de passer à la vitesse supérieure.

En 2019, la Caisse d’épargne Cepac avait déjà soutenu, à hauteur de 5 000€, le projet de micro-école ‘inspire’ via sa Société locale d’épargne de la caisse de Vaucluse.

20 000€ pour commencer
« Nous sommes honorés de renouer les liens avec la Collection Lambert que nous avions soutenue auparavant, pour l’une de ses actions pédagogiques, rappelle Joël Chassard, président du directoire de la Cepac. Les musées, festivals et lieux culturels sont autant de leviers qui contribuent au développement et à l’attractivité de nos territoires. C’est pourquoi, nous sommes fiers de nous associer à ce lieu emblématique de l’art contemporain en Avignon. Ce mécénat s’inscrit dans notre démarche philanthropique axée, notamment, autour de la culture. »
En effet, la culture semble être dans l’ADN de la Cepac puisqu’elle soutient de nombreux événements et lieux culturels, aussi bien en métropole qu’en Outre-Mer, comme le Cepac Silo et le Mucem à Marseille ou les Téat à la Réunion. Elle participe également au déploiement de grands festivals, notamment à travers ses partenariats avec Les Suds à Arles, le festival de la BD à Bastia, le ‘All day in’ aux Antilles, ou encore le festival ‘Marseille Jazz des cinq continents’, qu’elle soutient depuis sa création il y a plus de 20 ans.
« Nous avons la volonté de soutenir les lieux et les événements emblématiques du territoire », poursuit Aline Moreau, directrice communication et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la Cepac, 2e caisse de France, et intervenant dans les départements des Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, la Corse mais aussi la Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane et Saint-Pierre-et- Miquelon.
Le montant de cette opération de mécénat s’élève à 20 000€ pour une durée de 1 an renouvelable. Il s’ajoute à la dizaine de projets soutenus, chaque année dans le département, par la SLE de la caisse de Vaucluse avec des montants compris entre 3 000 et 15 000€.

Les représentants de la Cepac et ceux de la Collection Lambert.

Rapprochement avec le monde des entreprises
« Ce partenariat marque une étape importante depuis la création de la Collection il y a 22 ans, précise Alain Lombard, directeur de la Collection Lambert. Il marque notre volonté de se rapprocher du monde économique. Nous sommes donc heureux de renforcer nos liens avec le monde de l’entreprise, particulièrement avec la Caisse d’épargne Cepac avec qui nous partageons de nombreuses valeurs comme la RSE, l’accès à la culture, le soutien au territoire… »
Si les 20 000€ apportés par la Caisse d’épargne constituent 1% du budget de la Collection, ils représentent désormais 20% du montant total provenant du mécénat avec des entreprises. « Ce n’est pas neutre pour nous », insiste Alain Lombard puisqu’il s’agit désormais du principal contributeur en terme de mécénat d’entreprise.
Mais surtout, « que la Cepac, aussi incontournable qu’elle l’est dans l’économie de notre territoire, ait choisi de soutenir la Collection Lambert au titre de sa démarche philanthropique, atteste selon moi de la place centrale qu’occupe notre musée au cœur de l’environnement artistique et culturel de notre région » conclut le directeur de cette Collection exceptionnelle. Collection de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle constituée par Yvon Lambert, que le célèbre marchand d’art et collectionneur a donné dans le cadre de la plus importante donation faite à l’Etat français depuis 1906. Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 de l’hôtel de Caumont.


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La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.

Ce qu’on y verra ?

Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.

Parmi les œuvres, des artistes livrent leurs pensées

Odile de Frayssinet pour ‘Comme une terre sans ombre’

«Cette sculpture commence par une armature métallique, qui lui sert de squelette, sur laquelle j’appose un tissage que j’ai voulu ‘originel’ comme un témoignage de tous temps, conçu à partir de la ficelle polypropylène qui restera pérenne. Puis j’ai pris mon chalumeau pour en faire une peau, puis je fais une série d’amalgame avec des liants acryliques, de la terre, de la poudre de marbre, de la poudre d’or. Je conçois des sortes de stèles, des totems, des vigies… un peu comme des incantations primitives. Comme un mouvement archaïque originel qui est de s’adresser à quelqu’un à quelque chose de plus grand que soi. Cette grande stèle fait partie d’une série intitulée ‘L’âge de fer’.»
Odile de frayssinet est née en 1947 à Santiago du chili. Elle vit et travaille à Vénéjan.

Odile de Frayssinet ‘Comme une terre sans ombre’

Ciris-Vell pour un ‘Totem ondulatoire’

«Mon thème ? C’est de partir de la terre pour aller à l’univers, au Cosmos. Cette sculpture fait partie d’une série réalisée pour une importante exposition à Paris et avait intégré ce lieu avant même que la Villa Datris ne soit ouverte. Mon mari et moi avions accompagné Danièle et son compagnon Tristan dans la recherche d’un lieu pour la Fondation à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette œuvre est réalisée à parti de matières recyclées. Le totem ? C’est le trait d’union entre la terre et le cosmos dont le bleu intense, souligne l’immatérialité.»
Ciris-Vell est née en 1946 à Paris. Elle vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Ciris-Vell, comme un trait d’union entre la terre et le Cosmos

Henri-François Dumont pour ‘Ascension médiatique’

«Ce siège en inox fait partie des créations ‘Sculptures d’assises’ de l’artiste. L’escalier rouge monte vers un vide figurant la chute des notoriétés pourtant très médiatisées et bien assises. «Je fais référence au tapis rouge qui habille les marches du festival de cannes, symbole de la réussite médiatique. On voit des gens monter puis descendre les escaliers et parfois on ne les voit plus durant des années ou plus jamais. Cela figure la chute des notoriétés. J’ai ainsi réalisé 300 sièges soit sans assises soit avec des assises impossibles.»
Henri-François Dumont est né en 1935 à Is-sur-trille. Il vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Henri-François Dumont présente la chute des notoriétés

Samuel Rousseau pour ‘Paysage rupestre’

«Je rends hommage au travail d’artistes existants il y a 30 à 40 000 ans. Pour faire ce montage vidéo, j’ai utilisé les images provenant de la grotte Chauvet et de Lascaux, créé des animations avec le bestiaire de ces grottes ensuite projeté sur une lauze où les anfractuosités se transforment en paysage permettant le cheminement des animaux. La pierre devient ainsi une fenêtre temporelle et spatiale sur un monde où l’on vivait il y a des milliers d’années. Ce qui me fascine ? Les tout débuts de l’imagination de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est ce qui, intrinsèquement nous constitue. Ces artistes ont inventé le dessin animé, la perspective avant que celle-ci ne resurgisse à la Renaissance…
Samuel Rousseau est né en 1971 à Marseille. Il est artiste plasticien, dessinateur, sculpteur, photographe, vidéaste et créé des installations. Il vit et travaille à Grenoble.

Samuel Rousseau salue les premiers artistes de l’humanité avec sa lauze animée des dessins des grottes Chauvet et Lascaux

Laurent Baude présente ‘Alpha Tango’

Le geste. Laurent Baude dessine avec son corps, dresse et sculpte la lumière dans un élan de vie qui enlace l’espace. Il joue avec les formes des néons pour en faire des arabesques de couleur entre geste fulgurant et chorégraphie des corps qui dansent. «La sculpture ? C’est de la lumière, de l’espace, du vide, un geste de vie. Comment j’ai réalisé l’œuvre ? Je l’ai conçue à partir d’éléments recyclés puis j’ai demandé à un souffleur de verre de réaliser ces néons qui suivent et accompagnent ces tiges de métal façonnées pour sculpter la lumière.»
Laurent Baude est né en 1966 à Saint-Maurice. Il vit et travaille à Lagnes.

Pour Laurent Baude Alpha Tango est une chorégraphie de la lumière, un élan de vie qui enlace l’espace

Les infos pratiques
Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. En août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur www.fondationvilladatris.com

https://www.echodumardi.com/tag/art-contemporain/page/2/   1/1