4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

Verre, transparence, compétence… Voilà un-demi siècle que cette entreprise née en 1975 les conjugue au quotidien. Rachetée en 2012 par Etienne de Chézelles, cette miroiterie, référencée par les Bâtiments de France, participe aussi bien à des chantiers de sites anciens (Hôtel d’Europe, Musées Calvet, Lapidaire et Angladon, Abbaye St-André à Villeneuve), que des sites contemporains (Lustrerie Mathieu à Gargas, Gare TGV d’Avignon, Clinique Sainte-Catherine, Aéroport de Marseille-Provence à Marignane ou l’Hôtel & Spa La Coquillade dans le Luberon).

De la vitre brisée à remplacer à verrière à contrôle solaire qui fait baisser la température de 70%, la Miroiterie Avignonnaise et sa quinzaine de salariés travaille le verre, le découpe, le façonne et le pose dans les règles de l’art… Que ce soit pour des crédences, des miroirs contemporains ou anciens, des dalles de sol, des parois de douche, des garde-corps, le verre isole de tout, du froid, du chaud, du bruit, avec des menuiseries également anti-balles et anti-feu. Mais on peut aussi choisir d’opacifier le mur-rideau de la douche pour préserver son intimité.

Esthétique et décoratif, le verre propose aussi nombre de solutions techniques pour les vitrines, les verrières, les vérandas, les cuisines, les salles de bains, les bureaux. Gravé, poli, polycarbonate, pexiglas, anti-UV, anti-effraction, sécurité, feuilleté ou trempé, double ou triple vitrage, il y a toujours un verre adapté pour chacun.

©La Miroiterie Avignonnaise

La Miroiterie Avignonnaise, qui travaille sur l’ensemble de la côte méditerranéenne et bien au-delà grâce à son savoir-faire et à son expertise,  compte 2 000 clients, réalise environ 700 chantiers par an et propose 200 types et couleurs de verre, armé, martelé, sablé, dépoli, occultant, satiné ou mat. Installée à Fontcouverte sur environ 2 000m² avec son atelier, elle offre aussi un show-room avec une large gamme d’échantillons de verres pour votre maison, votre escalier ou votre sol. Toujours prêt à répondre à un défi, Etienne de Chézelles avait proposé des hygiaphones sur mesure, lors de la crise sanitaire du Covid dans les années 2020-2021 pour limiter la propagation de contamination.

Etienne et Alessandra de Chézelles. ©La Miroiterie Avignonnaise

Aujourd’hui, l’entreprise affiche un chiffre d’affaires de plus de 2M€. Et pour fêter ses 50 ans, elle participe vendredi 20 et samedi 21 juin, au Parc des Expositions de Châteaublanc à Avignon, aux BTP Days pour parler de sa passion pour le verre et sa transparence.

Contact : contact@miroiterie-avignon.com / 04 90 86 63 19


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat, créée en 1925, fête cette année ses 100 ans en France. Et en Vaucluse, elle renoue avec la Route des Arts & Gourmandises pour inciter les touristes et les autochtones à pousser la porte des boutiques, commerces et ateliers d’excellence, échanger et en savoir plus sur le travail de cette filière d’excellence.

C’est au moulin à huile Saint-Augustin à Oppède qu’a été lancée cette édition 2025, qui avait été mise en sommeil depuis la crise santaire. Valérie Coissieux, la présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat 84 était à la fois fière et émue de présenter « ce projet qui incarne notre passion, notre savoir-faire et notre patrimoine. Donner à voir la richesse que les artisans apportent à notre territoire, promouvoir nos métiers, l’excellence des artisans locaux. La Route des Arts & Gourmandises, c’est bien plus qu’un itinéraire, c’est une invitation à découvrir, savourer, plonger au coeur des ateliers d’artisans, héritiers d’un savoir-faire précieux, créateurs de saveurs et de beauté. »

Artisan-glacier d’Ansouis, céramiste d’Apt, verrier d’Avignon, ébéniste de Carpentras, coutelier de Grambois, chocolatiers de L’Isle-sur-la Sorgue et de Puyméras, boulanger de Lauris, chapelier de Saignon, torréfacteur de Sarrians, joaillière de Séguret, nougatier de Valréas. Mais aussi un oléiculteur d’Oppède avec sa femme Laure et sa fille Estelle, Frédéric Nibbio, qui justement accueillait le lancement de cette édition 2025. Son moulin à huile d’olive qui date de 1210 commercialise environ 10 000 bouteilles de ‘fruité vert’ et de ‘fruité mûr’.  

« Cette Route, c’est le fruit d’un travail collectif et rigoureux. »

Valérie Coissieux

Valérie Coissieux poursuit : « Nous avons sélectionné 41 artisans vauclusiens répartis dans 33 communes, représentant les métiers d’art et de bouche qui répondent aux attentes des ‘consomm’acteurs’ à la recherche d’authenticité et de qualité. À travers cette édition 2025, ces 41 ambassadeurs renforcent l’attractivité de notre territoire. Alors parcourons cette Route des Arts & Gourmandises, découvrons et partageons. »

Quant au Président de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat, le maître-artisan boulanger lui aussi vauclusien, Yannick Mazette, il a rappelé quelques chiffres-clés : la CMAR ce sont 250 000 artisans en Provence-Alpes-Côte d’Azur dont 30 000 en Vaucluse, 32Md€ de chiffre d’affaires et 20% du PIB. « Nous formons 6 000 apprentis, en PACA, nous leur apprenons à gérer et développer leur entreprise, à booster leurs ventes et enfin à la transmettre, quand ils partent à la retraite. Nous créons, nous innovons, nous renforçons l’attractivité de notre territoire, nous sommes une filière d’excellence indélocalisable. Alors consommez local, défendez nos artisans ! »

Yannick Mazette, président de la CMA PACA, et Valérie Coissieux, présidente de la CMA Vaucluse. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

L’émission La Meilleure Boulangerie de France se déplacera en Vaucluse et dans les Bouches-du-Rhône durant une semaine. Dix boulangeries seront mises en lumière sur la chaîne télévisée M6. Cette semaine en terres provençales, qui devait être diffusée du 14 au 18 avril, a été reportée et se tiendra finalement du lundi 5 au vendredi 9 mai.

Après la capitale, la Côte d’Azur, le Nord Pas de Calais, le long de la Garonne, la Champagne-Ardenne, la région lyonnaise, ou encore les Alpes, l’émission La Meilleure Boulangerie de France, proposée par M6, se rendra en terres provençales durant une semaine du lundi 5 au vendredi 9 mai prochains.

Les équipes de M6 ont rendu visite à dix boulangeries de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône pour l’émission. « Le tournage a eu lieu en décembre dernier, c’était un peu l’urgence car c’est une période très chargée pour nous avec l’approche des fêtes de fin d’année », explique Gautier Baratte, participant de l’émission et propriétaire de la Boulangerie Douce à Morières-lès-Avignon, ouverte depuis novembre 2023.

Les boulangeries participantes en terres provençales

Chaque jour de la semaine , deux boulangeries seront mises à l’honneur. En Vaucluse, les téléspectateurs pourront encourager La Mie Soubreyand à Aubignan, Sucre & Farine à Mormoiron, Maison Valentina à Caumont, Maison Jouvaud à Carpentras, Boulangerie Douce à Morières-lès-Avignon, L’Épi Fanny à Vaison-la-Romaine, et la Boulangerie 2 Laurent à Violès.

Dans les Bouches-du-Rhône, trois boulangeries seront mises en lumière : Les délices de Lucas et Margaux à Mollégès, Garcia-Rabattu à Eyragues, et la Boulangerie Morin à Rognonas.



Quatre épreuves

Toute la semaine, chaque boulangerie sera mise à l’épreuve par le trio composé de Bruno Cormerais, Noëmie Honiat et Michel Sarran, et devra relever quatre défis.

La 1ère épreuve sera la première impression du jury sur l’établissement. Le trio commencera par goûter un produit en boutique qui sera noté sur 10. La 2e épreuve, intitulée « Le produit fétiche », permettra aux boulangers de mettre en avant le produit dont ils sont le plus fiers, qu’il soit sucré ou salé. Cela peut être une tradition familiale, une recette locale revisitée, la demande d’un client ou encore une création.

Qui dit boulangerie dit forcément pain. La 3e épreuve permettra aux boulangers de dévoiler tous les secrets de fabrication de leur pain signature. Bruno Cormerais, qui est Meilleur Ouvrier de France en boulangerie, partagera toute son expertise avec les participants et les téléspectateurs pour qui le pain n’aura plus de secret. Enfin, les candidats devront relever le défi du jury : les boulangers devront sublimer un produit du terroir choisi par Bruno Cormerais, réaliser un dessert avec des ingrédients imposés par Noëmie Honiat, ainsi qu’accorder un produit de boulangerie avec un plat préparé par Michel Sarran.

Une émission qui met en lumière le métier

Une raison revient souvent lorsque les candidats sont interrogés sur les raisons qui les ont poussés à participer à l’émission La Meilleure Boulangerie de France, c’est la mise en avant de ce métier. « On a accepté de participer pour plusieurs raisons, affirme Gautier Baratte. On souhaitait tout d’abord casser la routine de l’équipe, se donner un défi, mais aussi montrer notre savoir-faire artisanal. » La Boulangerie Douce, à Morières-lès-Avignon, compte neuf personnes dans son équipe, de 15 ans à 60 ans.

Pour Capucine et Steven, de la boulangerie Sucre & Farine à Mormoiron, composée d’une équipe de huit personnes, c’était un moyen de se prouver à eux-mêmes qu’ils sont tout aussi légitimes à faire ce métier que ceux qui sont implantés depuis de nombreuses années. « On a tous les deux fait une reconversion professionnelle avant de reprendre cette boulangerie en 2022 », explique Capucine.

(Source : Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française)


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

Pour Pâques, qui sera célébré ce dimanche 20 avril, la Chocolaterie de Baumanière sort une collection spéciale. Œufs et poules en chocolat sont à retrouver à la boutique des Baux-de-Provence.

Le chocolat est devenu un symbole de Pâques, avec la fameuse chasse aux œufs dans le jardin que les enfants (et les adultes) aiment tant. Pour célébrer cette fête qui rassemble, le chef pâtissier Brandon Dehan et de la cheffe chocolatière Justine Berger ont imaginé, comme chaque année, une collection spéciale, tout en chocolat.

Élégance et gourmandise sont au rendez-vous avec la ‘pâte à tartiner gianduja’, le ‘Flan de Pâques’, la ‘Friture’ de petits œufs, l’œuf sablé, l’œuf praliné ou encore ‘l’œuf ou la poule’. Les éléments vont de 12,50€ à 50€. La collection totale est au prix de 90€. Il est possible de se la procurer directement à la Chocolaterie à l’Oustau de Baumanière ou de passer une commande en click and collect via le site internet.


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

C’est à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Rue Vernet à Avignon, en présence de sa dynamique présidente Valérie Coissieux, que s’est réuni pendant plus de deux heures le jury composé de membres du Conseil Départemental et de Vaucluse Provence Attractivité et d’artisans réputés de Vaucluse. En tout, 14 propositions alimentaires ont été humées, avalées, jaugées, comparées, passées au crible, avec un tableau de notes pour l’apparence, l’arôme, le goût, la saveur, la représentativité des produits du département et l’accent sur les circuits courts et « le 100% Made In Vaucluse. »

La dégustation a débuté par un moulin du Luberon entre Oppède et Ménerbes et son huile d’olive intense, au goût subtil d’artichaut. Ensuite, place à une chocolaterie de Puyméras qui fait venir ses fèves de cacao d’Amérique du Sud par voiliers, moins polluants que les bâteaux à moteur et qui utilise du miel et des amandes du nord Vaucluse. Place après à une confiserie qui existe depuis 1873 à Gargas et propose notamment des fruits confits et des calissons. Chacun donne son point de vue, l’un trouve que « le glaçage n’est pas terrible », l’autre le qualifie de « délicieux », chacun ses goûts. On continue avec un nougat concocté par un ancien électricien reconverti avec bonheur en maître-artisan qui utilise du miel et de la lavande du coin pour proposer des douceurs de qualité. Autre concurrent, un chocolatier de Sérignan-du-Comtat dont le fourgon vintage « Y » Citroën noir trône devant la boutique, il propose notamment des caramels au safran, « une tuerie », commentera l’un des jurés. Il a déjà été récompensé par un Award au Salon du chocolat à Paris en 2016.

Au tour d’un pâtissier-glacier-chocolatier de Cavaillon avec ganache de chocolat grand cru, qui travaille avec le lait de la ferme d’â côté. Un nougâtier de Valréas concourt avec une crème de nougat « somptueuse, à se lécher les babines » dira une gourmande du jury. Place ensuite à une adresse de confiserie de Saint-Rémy renommée depuis 1866 dont nous tairons le nom, le temps de la proclamation du palmarès, mais qui figurera à coup sûr sur ce circuit des gourmandises incontournables. Un peu plus tard, les jurés testeront un sorbet au thym élaboré par un maître-artisan d’Ansouis, un nougat de Sault et enfin un gin de la Barthelasse.

La brochure éditée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat sortira fin-mai chez l’un des artisans sélectionnés dans La Route des Arts & Gourmandises 2025. Elle participera à la promotion de l’excellence de nos créateurs et invitera touristes et autochtones à pousser la porte des boutiques et ateliers, à découvrir les pépites des métiers de bouche et surtout à consommer local.

Contact : www.artsetgourmandises.fr


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

Le collectif d’artisans intramuros d’Avignon organise son ‘Apéro des Éphémères’ vendredi 4 avril à 18h. L’événement offre l’occasion aux visiteurs de rencontrer deux artistes présentes de mars à juin dans la cité des Papes : la saint-rémoise Saïdia de l’atelier Bleu Minuit et la morérioise Anne Olgiati de Dès 2Mains. La première se consacre au cyanotype sur papier et textile, tandis que la seconde créé des sculptures en céramique et accessoires en tissu. 

Elles rejoignent temporairement le collectif avignonnais à l’origine de rencontres uniques, comme cette parenthèse créative autour d’un verre dédiée à la découverte et aux échanges avec le public sur leurs créations écoresponsables. 

L’occasion également, durant la soirée, de voir toutes les nouveautés des artisans exposant dans la boutique : bijoux, vêtements, accessoires, céramique… 

‘L’Apéro des Éphémères’, vendredi 4 Avril 2025 à 18h.
Boutique Éric et les chics filles – 33 rue des fourbisseurs – Avignon.
Entrée libre et gratuite.

Amy Rouméjon Cros


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

Les Ateliers Reynier ébéniste fabriquent des objets autour de l’ébénisterie depuis trois générations. Après 60 ans d’exercice, l’entreprise familiale basée à Carpentras continue à proposer du sur-mesure à ses clients, particuliers, monuments historiques, entreprises. François, de la troisième génération, gère désormais avec pour volonté de maintenir le chiffre d’affaires dans un souci de qualité optimale apportée à sa clientèle.

L’histoire commence dans les années 1950. Serge Reynier, le grand père, a appris son métier à Carpentras dans les entreprises Vincent. Il a ensuite lancé son affaire d’ébénisterie au Maroc dans les années 50. Il revient dans la capitale comtadine en 1960. L’entreprise grandit. Jean-Philippe, son fils, commence à travailler avec son père, en 1972. François, de la troisième génération, commence à son tour à pratiquer en 2001. Le savoir-faire propre à ce métier d’ébéniste s’est perpétué.
« J’aime ce métier. Notre objectif est d’apporter une qualité irréprochable à notre clientèle qui est désormais principalement étrangère. Nous réalisons en effet de très beaux chantiers sur le Vaucluse mais également sur toute la France. Nous devons être irréprochables sur les produits que nous fabriquons et le service apporté », explique François Reynier.

« Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. »

François Reynier

Tenir le chiffre d’affaires
« Mon objectif n’est pas de ne pas rechercher la croissance du chiffre d’affaires à tout prix. Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. Cela permet par ailleurs d’optimiser la rentabilité » explique François Reynier. L’entreprise a en effet un carnet de commandes qui est pilotée à l’avance sur l’année pour une bonne gestion des chantiers. Le chiffre d’affaires est avant tout bridé en croissance par le manque de main-d’œuvre. Nous ne cherchons pas de nouveaux clients. En revanche nous avons la ferme volonté de n’en perdre aucun et de continuer des chantiers avec eux. »

L’ébénisterie Reynier réalise de nombreux chantiers comme ce portail en bois ancien. Crédit : Olivier Muselet

De gros soucis de recrutement
Comme de nombreux autres secteurs économiques, l’ébénisterie connaît de gros soucis de recrutement. « Nous cherchons depuis plusieurs années des ébénistes, des agenceurs et des menuisiers, poursuit François Reynier. Ceci a été un frein au développement de notre activité car le carnet de commandes a toujours été plein et nous aurions pu faire davantage de chiffre d’affaires avec des équipes renforcées. La difficulté de notre entreprise est que nos salariés embauchés ont besoin d’une année de savoir-faire. Ils deviennent véritablement opérationnels à 100% au bout de cinq ans. Nous avons en effet un cahier des charges auprès de clients très exigeants. Nous avons récemment embauché des quadras et des quinquas en reconversion, sans expérience du métier. Cela est particulièrement compliqué pour les attirer car nous ne pouvons pas leur assurer au départ un salaire assez élevé. En revanche, pour l’avenir, notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains, avec un vrai savoir-faire. L’intelligence artificielle ne sera pas une concurrence pour notre secteur d’activité. »

Une clientèle haut de gamme
L’ébénisterie Reynier travaille de plus en plus avec une clientèle aisée, principalement étrangère, dans le Vaucluse et aux alentours principalement. Elle travaille en étroite collaboration avec des architectes et des décorateurs. A Avignon, sur l’île de la Barthelasse précisément, l’entreprise réalise régulièrement des ouvrages pour le Mas des Poiriers et sa propriétaire américaine Shauna Varvel.

« Notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains. »

« Nous avons réalisé un local pour un spa ainsi qu’une balançoire de jardin. J’ai dessiné le prototype et fait une proposition. Cette partie de mon travail est une réelle passion », confie François Reynier. L’entreprise se spécialise de plus en plus dans les ouvrages en ébénisterie extérieure, comme des patios. Elle en réalise actuellement un en vieux bois de chêne de 300 ans pour un riche client. « Nous nous approvisionnons dans d’une société de bois de Haute-Savoie qui importe ces chênes qui ont plusieurs centaines d’années de l’Europe de l’Est, venant d’anciens bâtiments démantelés. Il n’en existe pas en France. »

L’atelier Reynier en chiffres
– CA : 1,2M€ en 2024 (idem en 2023)
– 461 clients
– 48 essences de bois
– 12 salariés dont 5 femmes (effectif féminin supérieur à la moyenne dans le secteur du BTP)

Une démarche écologique
L’ébénisterie Reynier a réalisé une démarche écologique, à savoir l’installation sur le toit de son atelier de panneaux photovoltaïques en 2023. « L’investissement de ce projet était conséquent, autour de 110 000€. Nous sommes ravis de ce projet qui, entre l’économie d’énergie et la revente d’électricité à EDF, nous fait gagner environ 1 600€ par mois. Le retour sur investissement se fait sur un laps de temps court, sept ans. C’était pour nous une nécessité et volonté écologique. Nous avons installé 600m² de panneaux photovoltaïques, côté sud sur les toits de notre atelier. Cela nous permet d’être en autonomie à 100% de notre consommation d’électricité qui est importante. La production est de 110KW. Nous avons contracté un emprunt 1 400€ sur sept ans. L’installateur est Sébastien Dufour, dont la société SD photovoltaïque est à Bédarrides, avec des panneaux 100% français. »
Pour continuer cette démarche écologique et environnementale, l’entreprise a incité ses employés à avoir des véhicules électriques. Elle a ainsi mis à disposition deux bornes de recharge sur son site. À ce jour, cinq salariés sur 15 au total ont un véhicule électrique.

Olivier Muselet

Quelques chantiers réalisés
– Villa Saint-Ange, hôtel 5 étoiles Aix-en-Provence (10 650 h de travail)
– Devanture de la joaillerie Cartier, place Vendôme à Paris
– Tambour d’entrée de Notre-Dame-des-Doms à Avignon
– Hôtel de la Mirande à Avignon, murs en boiserie
– Agencement du Novotel d’Avignon-nord
– Restauration d’une sacristie à Jérusalem


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Avignon ouvre ses portes au public le samedi 22 mars sur ses deux sites de formations. Les personnes intéressées pourront y suivre des visites guidées, participer aux ateliers et bénéficier de démonstrations.

Des conseillers, formateurs et apprentis interviendront pour fournir tous les renseignements au public sur le catalogue de ses deux sites de formations, allant du CAP au Bac+2. Le site de Saint-Roch permet de se professionnaliser dans la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie, la coiffure, l’esthétique, l’art floral et la vente. Le site de Fontcouverte quant à lui est axé sur l’électricité, l’ébénisterie, la mécanique motocycle, agricole et espaces verts, la maintenance industrielle, le commerce, la vente et le management.

Pour animer cette journée portes ouvertes, le parrain de la promotion 2024-2025 le boulanger Rodolph Couston sera présent. Il a été élu Meilleur Ouvrier de France en 2023.

A.R.C.

Samedi 22 mars à de 9h30 à 16h30 à Avignon
Site Saint-Roch : 12 boulevard Saint-Roch
Site Fontcouverte : 7 avenue de l’Étang
Plus d’informations sur www.cmar-paca.fr


« Laisser passer la lumière », tel est l’ADN de la Miroiterie Avignonnaise depuis 50 ans

Le Groupement des Artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse et les Ambassadeurs de la Boulangerie Pâtisserie du Vaucluse ont organisé une nouvelle édition du Concours départemental de la Meilleure Baguette de Tradition française. 65 personnes y ont participé, dont 35 apprentis et 30 artisans.

Comme à son habitude, le Concours départemental de la Meilleure Baguette de Tradition française s’est tenu à la Cité de l’Artisanat à Agroparc. Cette année, ce sont 35 apprentis et 30 artisans qui ont montré leur savoir-faire et leur passion pour le pain. Les baguettes ont été évalués selon des critères précis tels que l’aspect et la croûte dorée, la mie alvéolée et la texture légère, ou encore l’odeur et le goût authentique.

Les baguettes qui n’ont pas été utilisées ont, quant à elles, été récupérées par l’association Mobil’Douche qui vient en aide aux personnes sans domicile fixe en leur proposant des services d’hygiène et d’accueil à Avignon. Après un temps de dégustation, le jury, président par Tony Blondel de L’Art du Pain by Blondel à Sault et gagnant de l’édition 2024, a délibéré.

Les lauréats

Catégorie Artisan/Salarié :

  • 1er prix : William Schmidt de la boulangerie Chez William et Camille à Valréas
  • 2e prix : Benjamin Calvino de la Maison Calvino à Morières-lès-Avignon
  • 3e prix : Nicolas Soubeyrand de La Mie Soubeyrand à Aubignan
©Groupement des Artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse

Catégorie BP/BM :

  • 1er prix : Valentin Baquet du CMA Formation Avignon
  • 2e prix : Patxi Durritxague du CMA Formation Avignon
  • 3e prix : Maeva Berthiaux de la Boulangerie d’Ici à L’Isle-sur-la-Sorgue

Catégorie CAP :

  • 1er prix : Youssef Charfi du CMA Formation Avignon
  • 2e prix : Pamela Morizot du CMA Formation Avignon
  • 3e prix : Léo Barlatier de la Maison Lyse à Cabrières d’Avignon

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