30 avril 2024 |

Ecrit par le 30 avril 2024

A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Cette rencontre, c’est à la réalisatrice avignonnaise Florine Clap que nous la devons. Elle nous propose trois courts métrages, trois portraits d’artistes hors norme ce samedi 13 avril au cinéma Utopia Manutention.

Florine fait partie de notre paysage avignonnais. Elle filme sa ville «  Sous le pont d’Avignon » en 2013 mais ce sont les gens qui l’intéressent et particulièrement les gens « invisibles » ou hors normes. Dans ses documentaires elle sait capter une parole, un visage, et nous livre toujours un portrait sensible de son personnage. 

L’origine de cette matinée de projections  ?

« En 2022 au Festival ‘Partie de Campagne’, j’ai rencontré Marianne Geslin, réalisatrice du film Fanny Viollet, le temps-fil. J ‘avais beaucoup aimé son film, on y découvre Fanny Viollet, une artiste étonnante et pleinement investie dans une pratique quotidienne de création, de détournement d’objets ou de déchets. Le film a fait écho à mon travail de documentariste, à mes films qui sont, eux aussi, des portraits intimes de personnages hors norme. Nous avons eu envie de présenter nos films ensemble, lors d’une projection commune avec une exposition – éphémère – des œuvres des artistes que nous filmons. Ainsi est née l’idée d’une projection commune qui réunirait nos films dédiés à des artistes. » 

Le titre L’Art dans la peau ?

Nos films nous avaient réunies Marianne et moi car nous nous sommes reconnues dans une même démarche. Nous avions les mêmes questionnements :  Comment filmer un artiste ? Comment rendre compte de ses gestes, de sa démarche ? Comment l’inscrire dans un temps long ? Quand nous avons réfléchi à ce qui les réunissait, l’évidence était là : ils avaient tous trois l’Art dans la Peau.

Les 3 films présentés

Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges, de Florine Clap
En 2019, suite à la commande de Messa Daniloffun, j’ai réalisé un film dédié à son mari artiste peintre, Boris Daniloff que j’avais rencontré et filmé pour mon premier film Sous le pont d’Avignon en 2013 dans le cadre de son exposition ‘Gens d’Avignon’ dédiée aux portraits de gens de la rue ou en marge de notre société. Boris est décédé brutalement en 2015 et sa femme a monté une exposition avec la totalité de son oeuvre au cloître St Louis en septembre 2019. Mon film Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges y a été diffusé pendant 3 semaines. Il est monté à partir de rushs tournés en 2013, en 2015 et en 2019 et notamment d’une interview menée avec Boris autour de son travail enregistrée en 2013. La peinture de Boris est politique et sociale. Le peintre dénonce l’absurdité du monde, ses mécaniques économiques perverses qui génèrent les guerres, la misère et l’exploitation des hommes, femmes et enfants. Il met en scène dans des toiles allégoriques et figuratives, le cynisme de la classe politique. Boris peint aussi les hommes et les femmes de la rue et des associations sociales qu’il fréquente dans de grands formats, comme on peignait les rois et les papes autrefois. C’est une peinture qui n’a pas vocation à « plaire » ou à être achetée, c’est une peinture qui est là pour soulager son coeur de toutes ces injustices qui le rendent malade. C’est lui, l’artiste aux cheveux rouges, couleur de la colère et de la révolte.
Site de l’artiste: https://borisdaniloff.odexpo.com/default.asp?

Fanny Viollet, le temps-fil de Marianne Geslin
Fanny Viollet instaure les foisonnements des techniques tantôt humbles, tantôt savantes, tantôt traditionnelles, tantôt nouvelles. Elle est exubérante, passionnée, fougueuse, expansive, et elle est simultanément méthodique, décidée, réglée. Elle bricole ; elle enchevêtre ; elle combine. Elle trie ; elle sépare ; elle classe ; elle différencie. Elle choisit ; elle tresse ; elle trame. Elle noue et dénoue. 
Fanny est la glaneuse de la ville et de ses innombrables déchets. Elle serait une archéologue des vies quotidiennes et des gestes minuscules, une romancière de l’intime, de l’infime. Elle tricote le marginal, l’occulte, le discret, l’effacé. Elle coud le temps secret, les fils de couleur multiples. Aléatoire, subversive, elle invente les aiguilles, les fibres, les bobines. La machine à coudre est probablement l’instrument prédominant de Fanny. Gilbert Lascault extrait du livre Fanny Viollet ou la métamorphose du fil
Œuvres de l’artiste : https://www.espace-des-femmes.fr/wp-content/uploads/2022/10/fanny-viollet-exposition.pdf

Michel Gauthier, Autoportraits, de Florine Clap
L’autre film qui me tient à cœur, c’est un film documentaire sur Michel Gauthier, le « peintre d’Avignon ». Les avignonnais connaissent bien sa silhouette svelte, ses habits et son chapeau tachés de peinture, sa démarche nerveuse et chaloupée. Avec Michel c’est une longue histoire d’amitié. Je l’ai rencontré et filmé à l’occasion de Sous le pont d’Avignon (2013) et depuis, je le filme régulièrement dans son atelier (chez lui), dans les bistrots de la ville où il réalise quotidiennement son autoportrait, ou encore dans ses pérégrinations urbaines, une toile sous le bras et des couleurs dans les yeux. Michel c’est un poème à lui tout seul, un rapport au monde si singulier. Dans ses autoportraits, il cherche ses origines, lui l’enfant de la guerre trouvé au bord d’une route près du mont St Michel.
Les deux réalisatrices, Florine Clap et Marianne Geslin seront présentes lors de cette projection.

Samedi 13 avril. 11h. 5€. Cinéma Utopia Manutention. 4 Rue des Escaliers St Anne. Avignon. 04 90 82 65 36.

Exposition éphémère des œuvres des trois artistes
Le vernissage aura lieu le vendredi 12 avril à 18h30, à l’espace coworking. 73 rue Guillaume Puy. Avignon.
Exposition accessible également le samedi 13 avril de 14h à 18h. Entrée libre.


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

La figuration contemporaine est le fil conducteur de cette exposition réunissant la plasticienne Katia Bourdarel et le peintre Youcef Korichi 

Bien que le thème puisse être la peinture figurative, les deux artistes se différencient par un style propre à chacun. Katia Bourdarel occupera le premier étage du Cloître Saint-Louis avec une vingtaine de toiles et trois installations. Youcef Korichi installera 22 grands formats au deuxième étage. Ils ont participé tous deux au printemps 2023 à la prestigieuse l’exposition MO.CO (Montpellier contemporain).  

Katia Bourdarel utilise divers médias tels que la peinture, la vidéo, la sculpture, l’installation 

Ses sujets s’articulent autour de la mémoire collective et personnelle avec la volonté de fusionner des morceaux de narration populaire et des moments de vie intime.

Elle explore la psyché collective en évoquant entre autres des figures et des symboles empruntés aux légendes et aux mythes fondateurs qui ont construit son imaginaire de femme méditerranéenne.

Les idées de cadrage et de hors-champ sont centrales dans l’œuvre de Youcef Korichi 

Tout comme les notions d’absence et de temporalité. Il porte une attention toute particulière à la surface de la toile pour transmettre des sensations tactiles et communiquer ainsi un message complexe. Ses œuvres, souvent monumentales, par leur taille et leur pouvoir d’évocation, sont parfois tirées de photographies que sa peinture réinvente et dépasse par nature.

La Maison des Arts Contemporains d’Avignon

La Maison des Arts Contemporains d’Avignon, ou MAC’A, participe activement à la promotion d’œuvres contemporaines depuis sa création en 1995, consciente que l’art contemporain est souvent jugé impénétrable, énigmatique, dérangeant.

Cette association regroupe plus de 120 adhérents actifs qui participent bénévolement à ses différentes actions, alors que plus de 300 participants s’inscrivent chaque année à une ou plusieurs des activités organisées. La MAC’A permet les échanges tant au niveau de la découverte que de la compréhension des créations artistiques contemporaines. À ce titre, elle organise de nombreuses manifestations telles que visites commentées de musées et d’expositions, découvertes d’ateliers d’artistes, participation à des conférences, etc., permettant à chacun d’aborder la création contemporaine dans les meilleures conditions. L’association MA’A est d’ailleurs à l’origine de l’association « Ateliers d’Artistes » depuis 10 ans indépendants : chaque année, le 3ᵉ week-end de novembre, les artistes ouvrent les portes de leurs ateliers au public, à Avignon, Villeneuve les Avignon, Pujaut, Morières, Le Pontet, Les Angles… 

Une conception collective des expositions

« Les membres de l’association donnent leur avis : ce qu’ils ont vu, ce dont ils ont entendu parler, des artistes qu’ils ont pu rencontrer. On essaie de trouver un thème. Lors d’une exposition à Montpellier, ces deux artistes nous ont emballés. Malgré leur notoriété et leurs expositions qui voyagent un peu partout dans le monde, ils ont immédiatement accepté notre proposition, car ils ont des attaches personnelles dans le Sud : Katia est née à Marseille et Youcef en Algérie. Après 2022 consacré aux artistes femmes avec « Elles » et les jeunes en 2023 avec « Emergence », la parité est rétablie : 1 homme, 1 femme de chaque côté de la Méditerranée, nous confie la présidente Françoise Faucher. 

La commissaire de l’exposition Daisy Froger Droz précise «  Tous les 2 sont venus voir les lieux, enchantés par l’espace du Cloître Saint-Louis et je suis allée les voir dans leurs ateliers parisiens dans la Cité des Arts (Paris 18ᵉ). D’ailleurs, tout au long de l’année, la MAC’A fait du repérage, visite des ateliers et quand ça nous interpelle, on sollicite les artistes. Le travail de Katia Bourdarel se place sous le signe de la Métamorphose avec des installations qui vont faire le bonheur de notre conteuse Monique Lefebre, Youcef Korichi peint exclusivement de l’huile sur toile avec une réalité confondante proche de la photographie. »

Un engagement de tous

Vu la notoriété des deux artistes, il a fallu rassembler des œuvres de diverses galeries. Ainsi, la galerie Suzanne Tarasiève de Paris, la galerie Aeroplastics de Bruxelles et la galerie Provost-Hacker de Lille ont été mises à contribution. L’accueil et la surveillance de l’exposition sont confiés à plus de 50 bénévoles de la MAC’A. Sans eux, cette prestigieuse exposition ne pourrait avoir lieu.

Claude Nahoum, premier adjoint au maire délégué à la ville éducative, culturelle et solidaire, a tenu à saluer le travail de la MAC’A qui aura toute sa place dans Terre de culture 2025 

« Ce qui me va bien dans votre démarche, c’est votre initiative de découvreurs de talents, la révélation d’ateliers d’artistes, la longévité de votre association (bientôt les 30 ans) et le travail de médiation fait avec les enfants, comment vous les plonger dans la création. »

Autour de l’exposition

Le vernissage en présence des artistes aura lieu le mardi 5 mars à 18h au Cloître Saint-Louis. 

Des visites guidées par Candice Carpentier, médiatrice, d’une durée de  45 minutes
Samedis 9, 16 et 23 mars : 14h30 et 16h. Dimanches 10, 17 et 24 mars : 14h30 et 16h

Des visites pour les scolaires et les associations d’une durée 60 minutes
Sur rendez-vous du mardi au vendredi avec accompagnement d’un membre de la MAC’A :
Accueil des élèves des écoles d’Avignon pour une visite contée par Monique Lefèbvre
Accueil d’adultes d’associations de solidarité pour une découverte de l’art contemporain
contact.mac.avignon@gmail.com         

Concert de jazz

Duo Du bout des cordes avec Solène Kynast-Ferrucci au violon et Thibault Jaume à la guitare.
Jeudi 7 mars. 18h30. Entrée au chapeau. Cloître Saint-Louis. 

Soirée poétique

Dans le cadre du printemps des poètes, proposition animée par André Morel et ses amis : Anny Cat, Gisèle Roman et Jo Pacini.
Jeudi 14 mars. 19h. Entrée libre. Durée 1h. Cloître Saint-Louis. 

Exposition du 5 au 28 mars. De 14h à 18h. Entrée libre. Du mardi au dimanche. Cloître Saint-Louis. 20 rue du Portail Boquier. Avignon. 


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

L’esprit bohème du célèbre quartier parisien de Montmartre va envahir la ville de Sorgues ce samedi 29 avril avec une nouvelle édition de l’événement du Petit Montmartre.

Au programme de cet événement qui s’adapte parfaitement à la saison printanière : peintres et artisans présenteront leurs créations, une braderie des commerçants sera organisée en collaboration avec CAP Sorgues, il y aura plusieurs déambulations musicales, ou encore pour la première fois de l’art urbain éphémère par l’artiste Hugo Alexandre Sanz et les enfants du Centre de loisirs associé à l’école (CLAE) de Sorgues.

Le concours de l’objet roulant fleuri sera également un moment phare de l’événement. Il récompensera les plus beaux véhicules décorés. Bicyclette, rollers, ou bien poussette, tous les véhicules à roues sont acceptés. Le public est invité à faire preuve d’originalité et de créativité. Plus d’informations et inscription au concours au 04 90 39 72 22.

Samedi 29 avril. De 10h à 19h. Cours de la République. Sorgues.

V.A.


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

On connaît le département de Vaucluse pour ses produits de la terre, son patrimoine historique, touristique… mais beaucoup moins pour son son. Entendez par là ses studios d’enregistrement. En effet, plusieurs de ces lieux de création musicale vauclusiens se sont construits une solide réputation. Et bien au-delà de nos frontières. Y aurait-il un son made in Vaucluse  ?

Nous sommes en novembre 1969, le musicien compositeur Michel Magne transforme le château d’Hérouville, qu’il habite depuis plusieurs années, en studio d’enregistrement où les artistes viennent y vivre et travailler 24 heures sur 24. Toutes les plus grandes stars du rock se sont précipité à Hérouville pour enregistrer leurs albums. Michel Magne a inventé le concept de studio résidence qui fera ensuite des émules partout dans le monde. Y compris en Provence, avec le Château de Miraval qui devient un studio résidence à partir de 1977. Il est aujourd’hui la propriété de l’acteur Brad Pitt qui a fortement investi pour en relancer son activité.

Dans le Vaucluse, de nombreux studios se sont installés. A Carpentras, Manfred Kovacic, a crée en 1992 le studio Vega qui fait dans le vintage avec notamment une console de mixage mythique (la EMI TG 1235 pour les connaisseurs). De l’avis de tous les ingénieurs du son c’est le cœur même d’un studio. Celle du studio Vega a servi à l’enregistrement de 3 albums de Stones dans les années 70, aux studios Pathé Marconi de Boulogne-Billancourt. C’est ce même modèle qui équipait les studios Abbey Road où enregistraient les Beatles. Un équipement mythique pour les vrais amateurs de son analogique. A Pernes-les-Fontaines, Gérard de Haro a aussi monté son propre studio. Ouvert à toutes les musiques, le studio La Buissonne a développé une spécialité dans le jazz. En 2018, il a d’ailleurs été recomposé par une Victoire de la musique pour son label de Jazz, crée en marge de l’activité de studio.

Encore une référence. On trouve encore des studios à Gordes (Studiomatik), à Apt (sonorbank), à L’Isle-sur-la-Sorgue (La Mansarde), à Puyvert (Upline) ou Avignon… Une vraie filière !

A l’heure où le numérique bouleverse tout y compris dans la musique, subsistent encore quelques gaulois réfractaires amoureux de la belle ouvrage. Des artistes du son qui font oublier les home studio et autres logiciels comme l’auto-tune qui inondent et standardisent la musique actuelle. Chapeau les artistes !

Pour en savoir plus sur l’univers des studios on pourra se rendre à l’exposition « Studios V/S Hérouville » à la Médiathèque de Cavaillon jusqu’au 25 avril, ou assister à la conférence de Laurent Jaoui, le 14 avril à 18h00, sur l’histoire du Château d’Hérouville.
Laurent Jaoui est l’auteur du livre : « Hérouville, le château hanté du rock » paru aux éditions Castormusic.


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Artiste autodidacte, Loli Satam passionnée par les arts, et en particulier par le collage, expose au Bistrot de la Pastière à Châteauneuf-de-Gadagne à partir de samedi 1er avril jusqu’au dimanche 28 mai.

Au tout début ?
Loli Satam, passionnée par l’art rencontre des artistes, visite toutes les expositions qui se présentent à elle, s’imprégnant fortement de toutes ces images. C’est ainsi que pour joindre l’utile à l’agréable, elle a longtemps travaillé dans un centre d’art. Là, elle participe activement à l’organisation d’expositions et à l’édition de catalogues.

C’est donc tout naturellement,
lors du premier confinement, qu’elle s’essaie à plusieurs activités et est très vite séduite par l’art du collage. Elle commence par déchirer des images et à les juxtaposer, puis à customiser des images qu’elle réinterprète. Elle découpe au ciseau, puis au cutter et au scalpel, assemble et colle.

Zebra de Loli Satam DR

Chacune de ses créations
est unique, réalisée à partir de ces images collectées de toutes part : magazines, ouvrages, journaux anciens comme autant de sources infinies.  Elles sont ensuite assemblées et collées, invitant le spectateur à entrer dans univers onirique, décalé où la représentation du réel n’a plus tout à fait la même place.

Le infos pratiques
Loli Satam expose se collages au Bistrot de la Pastière du 1er avril au 28 mai. Restaurant tenu par Philippe Gaven qui propose une cuisine italienne élaborée à partir de produits frais. 5, Place de la Pastière à Châteauneuf-de-Gadagne. 04 90 22 40 95. L’artiste accrochera ses œuvres vendredi 31 mars après-midi. sur facebook Loli loli et instagram lolisatam.
MH


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Décembre n’est pas seulement le mois du recueillement, des fêtes en famille et des cadeaux – c’est aussi la période des rétrospectives annuelles. Parmi elles : la rétrospective annuelle de Spotify. La plateforme de streaming musical qui fait partie des services les plus utilisés en France avec Deezer vient de publier son classement des artistes les plus écoutés en 2022 par pays.

Dans le top 10 des artistes les plus écoutés en France sur Spotify cette année, on retrouve presque uniquement des rappeurs français, à l’exception du chanteur canadien The Weeknd, neuvième dans l’Hexagone et quatrième au classement mondial avec plus de 80 millions d’auditeurs par mois. Pour la deuxième année consécutive, Jul conserve la première place du classement. Le rappeur marseillais affiche un total de 6,5 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify (total mondial). Derrière Jul, Ninho occupe la deuxième place du podium suivi de Gazo. Ces deux artistes comptent respectivement 4,9 et 5,8 millions d’auditeurs par mois. Damso, PNL, Naps, Orelsan, Tiakola et Nekfeu complètent le classement.

Les rappeurs masculins dominent le classement des écoutes sur Spotify en France et on constate que les femmes sont absentes de ce top 10. Comme le montre un autre graphique, à l’inverse de leurs homologues masculins, très majoritairement francophones, les musiciennes les plus populaires sur la plateforme dans l’Hexagone sont pour la plupart anglo-saxonnes.

Claire Villiers pour Statista.


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Artothèque accueille 220 adhérents dont beaucoup sont des artistes établis dans le Luberon tels que des peintres, des sculpteurs et des photographes, dont des célébrités mondialement connues. François Cance, président de l’association -qui a pour but de promouvoir l’art contemporain- organise, tout au long de l’année, des visites d’ateliers d’artistes, des expositions, des rencontres ainsi que des conférences. Il dévoile son calendrier 2022 et se remémore les aventures vécues en 2021.

«Ce que je recherche ? Interroge François Cance, La liberté dans la création. J’ai travaillé 35 ans chez BNP Paribas, lorsque j’avais besoin de m’échapper de ma vie professionnelle, je téléphonais à des sculpteurs, des peintres, des photographes et j’allais passer une heure avec eux dans leur atelier. C’était pour moi une véritable respiration que de côtoyer un créateur.»

Lors d’un mariage à Dakar
«Un jour, lors d’un mariage à Dakar, je feuillette une revue locale et je tombe sur un article évoquant Ousmane Sow. Je l’appelle et passe une heure avec lui. Je l’ai revu 15 ans après alors que Jean-Paul Blachère créait sa fondation d’entreprise éponyme pour participer au développement de l’Afrique en aidant à la création contemporaine et la promotion de ses artistes. Le monde sert à ça : établir des contacts.» 

Dans l’avion
«Un jour, alors que j’étais en avion, au lieu de prendre un journal ou une revue, je me suis mis à converser avec la personne assise à côté de moi. Cette dame férue d’art avait possédé une galerie à Barcelone. Elle était devenue l’assistante de Marc Albouy président d’Electra-EDF à Paris. Je lui parle du sculpteur Pollès dont je me suis beaucoup occupé. Je lui explique que l’artiste fond lui-même ses pièces –ce qui est très rare- en Toscane à côté de Pietrasanta. Je lui précise qu’il est en train de travailler sur un pantographe électronique ce qui engage un certain coût. Elle me répond qu’elle va en parler à son patron.»

François Cance lors de l’assemblée générale d’Artothèque au Phébus à Joucas qui a réuni 120 membres. L’association en compte 220.

Electra-EDF
«Un mois après, Marc Albouy me rappelle. Nous prévoyons de passer trois jours en Toscane pour rencontrer Pollès et voir ses œuvres. Nous avons participé à une fusion. Lorsque Marc Albouy a vu le pantographe il a décidé de diligenter un ingénieur pour la mise en œuvre la partie électronique électronique ce qui a conduit à déposer un brevet EDF-Pollès*. Six mois après, il me joint à nouveau pour me donner le contact d’une de ses amies qui s’occupe de Bagatelle, à Paris évoquant la possibilité d’une exposition. C’est ainsi, il y a 15 ans, que Pollès a été exposé à l’Orangerie, il y avait le pantographe manuel et aussi l’électronique, la projection du film sur la fusion –à l’initiative de Marc Albouy qui l’avait commandé-. Tout cela a été réalisé grâce à Marc Albouy et, avant lui, grâce aux contacts humains.»
*Dans les années 1990, le sculpteur Pollès a développé, en collaboration avec le centre de recherche EDF, un pantographe électrique utilisant, pour la première fois, une pointe de touche électronique enregistrant le point de contact avec la matière et ses coordonnées. Source Note technique Lithias sur la 3D.

Pourquoi ?
«Lorsque j’ai pris ma retraite il y a 25 ans, j’avais envie de rassembler des artistes, c’est devenu l’association Artothèque. Nous étions 30. Puis à ces artistes se sont greffés des amis. L’association a pris de l’ampleur au fur et à mesure des rencontres organisées au Domaine de la Citadelle à Ménerbes, à la Maison Dora Maar, au Château de la Nerthe à Châteauneuf-du-Pape. J’ai eu la chance d’obtenir des lieux de grande qualité qui ont trouvé leur public, les gens sont venus et ont demandé à adhérer à l’association. Tout cela s’est fait simplement, amicalement, au gré de contacts. 

En 2022
A l’heure où nous écrivons nous ne savons pas si le programme qui suit sera maintenu. Nous vous invitons donc à vous rapprocher de l’association pour en avoir confirmation. Éternel optimiste, homme bienveillant et grand amoureux de l’art –plutôt contemporain-, François Cance a prévu de fêter le gâteau des rois dimanche 30 janvier à 16h chez le peintre William Hanon, 92 rue de la République à Apt.
Dimanche 24 avril nous ferons un pique-nique chez Christiane Filliatreau à Bioux, chemin de l’Oratoire, pour y découvrir ses sculptures et poteries.
Samedi 21 mai à 15h, Pierre Brun se prêtera à une visite de la manufacture Brun de Vian-Tiran à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Dimanche 29 mai, Christian Desailly à Gordes exposera 6 artistes Nanou et Bernard Autin, Christine Bozza, Marine Guillemot, Marc Nucera et Jacques Salles.
Dimanche 12 juin Julien Allègre, sculpteur, ouvrira son atelier situé chemin de Cairanne, 382 Zac camp Bernard à Sablet.
Au cours de l’été Hans Silvester, photographe –qui a notamment photographié des poules dans le monde entier-, le chef Xavier Mathieu étoilé au guide Rouge Michelin pour le Phébus à Joucas et un conférencier évoqueront le bien-être animal.
Vendredi 9 septembre Babouchka à Coustellet accueillera les peinture et gravures de Fabienne Péry-Meylan.
En octobre prochain, Denis Brihat exposera ses photos à la Librairie le Bleuet à Banon.
Enfin, ne novembre aura lieu l’assemblée générale qui se déroulera dans le nouveau bâtiment de la Lustrerie Mathieu 432 Route de Croagne à Gagas.

En 2021
Les adhérents d’Artothèque ont ainsi visité les ateliers de Sylvia Tailhandier. En mai et septembre dernier la librairie Le bleuet à Banon a exposé des sculptures de Marc Nucera et les photos d’Eric Meylan. Toujours en mai dernier un pique-nique s’est tenu chez le peintre Eva Vorfeld à Bioux pour découvrir ses oeuvres. En juin, à l’Isle-sur-la-Sorgue, il était question de rencontrer Nanou peintre et Bernard Autin, sculpteur. Ce même mois, le photographe et journaliste François Bringer a ouvert 4 jours son atelier à Bonnieux. En juin, les époux Canat, dans leur propriété de Ménerbes ont accueilli une expo du peintre Galatioto et des photos d’Alain Wieder autour du parc de sculptures de Joël Canat. En juillet, le mas de Sudre a mis en scène les œuvres du peintre Philippe d’Orsay, les sculptures de Bérengère d’Orsay et les sculptures animalières d’Olivia Trégaut. En août c’était au tour de Marie-Laure Gérard-Becuwe d’exposer ses sculptures au Phébus à Joucas. En septembre dernier, c’est lors d’un pique-nique chez elle, à Gargas, que Claudine Borsotti, laissa découvrir ses sculptures aux adhérents.

Les infos pratiques
Artothèque. Promotion de l’art et des artistes. François Cance. 06 80 05 53 07. artothèquecance@orange.fr


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Provence-store.com est une marketplace de la société Provence Marketing, située à Avignon. Elle a été imaginée par Joëlle Cambonie, professionnelle du marketing et de la communication qui s’est installée en Provence avec sa famille il y a 7 ans. Jour après jour, celle-ci a découvert les talents et spécialités de la région ; à travers provence-store.com, elle souhaite les partager avec les amoureux de la Provence, toute l’année et dans le monde entier.

Ce qu’on y trouve ?
Des artistes et des artisans qui vivent en Provence. Ils ont été sélectionnés par Joëlle Cambonie pour l’authenticité de leur travail, leur créativité et bien sût leurs œuvres et produits livrables dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient ainsi qu’en Asie.

Bagkok thème Stéphan Venekas

Les artistes
Le dernier à être entré sur Provence-Store est Stéphan Venekas. Sa passion évidente pour l’aéronef, capture d’image saisissante, sensation de vitesse : les œuvres de Stéphan Venekas sont très ‘tendance’. Elles suggèrent une idéalisation quasi irréelle puisant sa source dans les villes verticales telles que Hong-Kong, New York ou Dubai et une vision intemporelle d’un monde en constance mutation. Son travail s’exprime par une impression sur aluminium. Finition ultra glossy en verre acrylique 2 mm ou résine époxy. Châssis bois.
Pour découvrir les œuvres de Stéphan Venekas ici.

La collection ‘Ipadrawing’ de Lionel Borla : l’art rendu accessible
Lionel Borla travaille à Marseille. Son style figuratif est agréablement stylisé. On reconnaît ses œuvres par les silhouettes longilignes, qui habitent ses œuvres. Elles constituent autant de symboles de l’esprit humain qui voyagent entre les paysages et les architectures et entraînent le public dans un monde de couleurs et d’harmonie. La musique, souvent présente, rythme les tableaux. Pour Noël 2021, il nous a fait le plaisir de sortir une collection ‘d’Ipadrawings’ à 160€ seulement. (Ici, Pinède fauviste)
Pour découvrir les œuvres de Lionel Borla ici

Pinède fauviste de Lionel Borla

Mode et accessoires de mode
Song by Minji Vinvent (mode), Angel et Miosotti (couture), Choco et Lula (mode enfants), Les bottes de Marius (bottines de Camargue), Les Péquelettes del sol (ceintures), atelier Pom.


A la rencontre de trois portraits d’artistes ce samedi au cinéma Utopia

Retour de voyage propose une exposition-vente de 80 œuvres d’artistes et de photographes reconnus de Birmanie. Les cotes des artistes sont maintenues. Les fonds récoltés seront envoyés aux artistes et aux photographes. Wendy Law-Yone, écrivain et journaliste fera l’introduction du vernissage aujourd’hui vendredi 29 octobre à 19h30. Catalogue de l’exposition ici.

Retour de voyage

Le lieu, situé au cœur de l’Isle-sur-la-Sorgue, est le point de ralliement d’artistes et de collectionneurs du monde entier et l’endroit de merveilleuses rencontres. A côté des œuvres d’art, Retour De Voyage propose également des créations et de l’artisanat rapportés de nombreux voyages et représente des artistes, des créateurs et des designers rencontrés au hasard de leurs balades autour de la planète.

Les infos pratiques

Retour de voyage-La maison sur la Sorgue. Concept store. 6, rue Rose Goudard. Galerie d’art place Rose Goudard à l’Isle-sur-la-Sorgue. 06 87 32 58 68. lamaisonsurlasorgue@wanadoo.fr Vernissage-vente de l’exposition ce soir vendredi 29 octobre à partir de 19h30 jusqu’à 21h.
MH

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