4 novembre 2025 |

Ecrit par le 4 novembre 2025

Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Le Salon international de l’art contemporain revient pour une seconde édition du vendredi 4 au dimanche 6 octobre au Parc des expositions à Avignon. L’occasion de découvrir des artistes et leurs œuvres, et d’échanger avec eux, mais aussi de commencer ou enrichir sa collection d’art.

Après une première édition qui a accueilli plus de 7 000 visiteurs, le Salon international de l’art contemporain (SIAC) revient ce week-end à Avignon. 98 artistes professionnels, sélectionnés par un comité, exposeront leurs œuvres sur 2 500 m² au Parc des expositions. Durant trois jours, le public pourra rencontrer ces artistes et échanger avec eux, qui seront ravis de partager leur passion et leur savoir-faire.

Peintures, œuvres plastiques, aquarelles, pièces murales, photographies ou encore sculptures, il y en aura pour tous les goûts. De la figuration à l’abstraction, du symbolique à l’art singulier, du pop art à l’upcycling… Tous les styles sont représentés. Ce sera l’occasion pour les férus d’art d’enrichir leur collection, pour ceux qui souhaitent s’y mettre de la commencer, ou encore des pièces uniques pour décorer son intérieur. Le Salon dévoile un panel d’œuvres pour tous les goûts et tous les budgets.

Ainsi, en plus de se vouloir accessible au plus grand nombre, le SIAC se veut convivial. L’aménagement du Salon a été repensé avec une entrée plus glamour, un tapis rouge décorée de réverbères au niveau de la grande allée latérale, un petit jardin réaménagé, mais aussi des oliviers centenaires installés à l’extérieur. Des ajustements qui permettront une ambiance cozy, malgré la grande superficie du salon, avec un meilleur confort de déambulation.

Vendredi 4 octobre de 10h à 22h. Samedi 5 et dimanche 6 octobre de 10h à 19h. 10€/15€ avec le catalogue (7€/11€ tarif réduit et tarif groupe). Hall A. Parc des expositions. Chemins des Felons. Avignon.


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Notre-Dame de Sainte-Garde, située à Saint-Didier, va accueillir l’exposition ‘Peintres du Comtat’, dont le vernissage aura lieu ce jeudi 19 septembre. Le public aura jusqu’au dimanche 29 septembre pour venir admirer les œuvres exposées.

Ils viennent de Carpentras, d’Aubignan, de Mazan, de Malemort-du-Comtat, ou encore de Sablet. Cinq peintres du XXᵉ siècle seront mis à l’honneur jusqu’au 29 septembre à Saint-Didier.

Le public pourra admirer les œuvres de Paul Surtel, tout en fluidité, transparence et en pastel de grain, mais aussi de Shahda, tout en masses et en couleurs. Les paysages de Dominique Barrot seront aussi exposés, aux côtés des peintures à l’huile d’Antoine Baer et des toiles colorées et profondes de Danièle Isnard.

L’exposition sera visible à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, qui auront lieu ces samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 9h à 19h. Le public pourra aussi voir les œuvres des cinq peintres du lundi 23 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h.

Vernissage le jeudi 19 septembre à 18h30.
Du 20 au 29 septembre. Notre-Dame de Sainte-Garde. 205 Chemin de Sainte-Garde. Saint-Didier


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Deux voisines habitant à Lacoste, Véronique Meredith et MacKenzie Mercurio, exposent leurs œuvres jusqu’au dimanche 18 août à La Cure à Lacoste.

L’une est artiste peintre, elle travaille sur de multiples techniques telles que l’encre et l’huile, des paysages aux natures mortes, et l’autre est photographe, elle crée des transferts sur bois de ses photographies originales, du floral au paysage, en passant par le portrait. Pour cette exposition, leurs deux univers se rencontrent et s’entremêlent.

Ouverture de 9h à 18h.
Jusqu’au dimanche 18 août. La Cure Place de l’Église. Lacoste.

©MacKenzie Mercurio

Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Dans quelques jours, peintures, sculptures et photographies vont s’intégrer dans le paysage de l’hôtel Le Phébus & Spa, situé à Joucas. Le vernissage aura lieu ce mardi 2 juillet.

Le mardi 2 juillet, Le Phébus va devenir une véritable galerie d’art. Le spa, le parc, le restaurant La Table de Xavier Mathieu et bien d’autres recoins de l’hôtel vont accueillir les œuvres de six artistes.

L’artiste Laurence Jenk montrera sa maîtrise du plexiglas et sa technique de torsion à travers ses œuvres qui seront disposés dans le parc et au sein-même de l’hôtel. Ses œuvres côtoieront les sculptures en bronze, terre, résine et céramique de Martine Wehrel. Les photographies de Hans Silvester pourront également être aperçues dans le parc du Phébus.

Les peintures aux couleurs vives de Murielle Vanhove et les toiles inspirées par le hip-hop underground des années 80 et 90 de Nicolas Herbé sublimeront la salle du restaurant étoilé de l’établissement. Le spa de l’hôtel, quant à lui, accueillera les peintures et gravures de Monique Flosi.

Vernissage le mardi 2 juillet. 17h. Le Phébus & Spa. Route de Murs. Joucas. lephebus@lephebus.com / 04 90 05 78 83


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Les deux sœurs Sylviane Poux Bénézech et Marie-Joëlle Delolme mixent leurs deux univers, la broderie et la gravure, lors d’une exposition à la mairie de Crillon-le-Brave. Leurs créations seront exposées jusqu’au dimanche 26 mai.

D’un côté, le public pourra découvrir les pièces uniques brodées par Sylviane Poux Bénézech, notamment ‘La campagne heureuse’, une broderie improvisée par l’artiste. « La montagne est reliée à la mer par un fleuve essentiel à la vie, de chaque côté duquel se sont créées, au gré de mon inspiration, des parcelles toutes différentes », explique-t-elle. D’un autre côté, les visiteurs découvriront la gravure sur zinc, cuivre, et lino. « Je travaille sur la ligne, les plis, les strates, le relief, avec une prédilection pour les arbres, les feuillages, l’architecture, souvent sur des ‘séries’, sous forme de variations sur un même thème », ajoute Marie-Joëlle Delolme.

Ouvert du dimanche au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 9h à 19h.
Jusqu’au dimanche 26 mai. Entrée libre. Mairie. 1 Rue Église. Crillon-le-Brave.


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

Cette rencontre, c’est à la réalisatrice avignonnaise Florine Clap que nous la devons. Elle nous propose trois courts métrages, trois portraits d’artistes hors norme ce samedi 13 avril au cinéma Utopia Manutention.

Florine fait partie de notre paysage avignonnais. Elle filme sa ville «  Sous le pont d’Avignon » en 2013 mais ce sont les gens qui l’intéressent et particulièrement les gens « invisibles » ou hors normes. Dans ses documentaires elle sait capter une parole, un visage, et nous livre toujours un portrait sensible de son personnage. 

L’origine de cette matinée de projections  ?

« En 2022 au Festival ‘Partie de Campagne’, j’ai rencontré Marianne Geslin, réalisatrice du film Fanny Viollet, le temps-fil. J ‘avais beaucoup aimé son film, on y découvre Fanny Viollet, une artiste étonnante et pleinement investie dans une pratique quotidienne de création, de détournement d’objets ou de déchets. Le film a fait écho à mon travail de documentariste, à mes films qui sont, eux aussi, des portraits intimes de personnages hors norme. Nous avons eu envie de présenter nos films ensemble, lors d’une projection commune avec une exposition – éphémère – des œuvres des artistes que nous filmons. Ainsi est née l’idée d’une projection commune qui réunirait nos films dédiés à des artistes. » 

Le titre L’Art dans la peau ?

Nos films nous avaient réunies Marianne et moi car nous nous sommes reconnues dans une même démarche. Nous avions les mêmes questionnements :  Comment filmer un artiste ? Comment rendre compte de ses gestes, de sa démarche ? Comment l’inscrire dans un temps long ? Quand nous avons réfléchi à ce qui les réunissait, l’évidence était là : ils avaient tous trois l’Art dans la Peau.

Les 3 films présentés

Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges, de Florine Clap
En 2019, suite à la commande de Messa Daniloffun, j’ai réalisé un film dédié à son mari artiste peintre, Boris Daniloff que j’avais rencontré et filmé pour mon premier film Sous le pont d’Avignon en 2013 dans le cadre de son exposition ‘Gens d’Avignon’ dédiée aux portraits de gens de la rue ou en marge de notre société. Boris est décédé brutalement en 2015 et sa femme a monté une exposition avec la totalité de son oeuvre au cloître St Louis en septembre 2019. Mon film Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges y a été diffusé pendant 3 semaines. Il est monté à partir de rushs tournés en 2013, en 2015 et en 2019 et notamment d’une interview menée avec Boris autour de son travail enregistrée en 2013. La peinture de Boris est politique et sociale. Le peintre dénonce l’absurdité du monde, ses mécaniques économiques perverses qui génèrent les guerres, la misère et l’exploitation des hommes, femmes et enfants. Il met en scène dans des toiles allégoriques et figuratives, le cynisme de la classe politique. Boris peint aussi les hommes et les femmes de la rue et des associations sociales qu’il fréquente dans de grands formats, comme on peignait les rois et les papes autrefois. C’est une peinture qui n’a pas vocation à « plaire » ou à être achetée, c’est une peinture qui est là pour soulager son coeur de toutes ces injustices qui le rendent malade. C’est lui, l’artiste aux cheveux rouges, couleur de la colère et de la révolte.
Site de l’artiste: https://borisdaniloff.odexpo.com/default.asp?

Fanny Viollet, le temps-fil de Marianne Geslin
Fanny Viollet instaure les foisonnements des techniques tantôt humbles, tantôt savantes, tantôt traditionnelles, tantôt nouvelles. Elle est exubérante, passionnée, fougueuse, expansive, et elle est simultanément méthodique, décidée, réglée. Elle bricole ; elle enchevêtre ; elle combine. Elle trie ; elle sépare ; elle classe ; elle différencie. Elle choisit ; elle tresse ; elle trame. Elle noue et dénoue. 
Fanny est la glaneuse de la ville et de ses innombrables déchets. Elle serait une archéologue des vies quotidiennes et des gestes minuscules, une romancière de l’intime, de l’infime. Elle tricote le marginal, l’occulte, le discret, l’effacé. Elle coud le temps secret, les fils de couleur multiples. Aléatoire, subversive, elle invente les aiguilles, les fibres, les bobines. La machine à coudre est probablement l’instrument prédominant de Fanny. Gilbert Lascault extrait du livre Fanny Viollet ou la métamorphose du fil
Œuvres de l’artiste : https://www.espace-des-femmes.fr/wp-content/uploads/2022/10/fanny-viollet-exposition.pdf

Michel Gauthier, Autoportraits, de Florine Clap
L’autre film qui me tient à cœur, c’est un film documentaire sur Michel Gauthier, le « peintre d’Avignon ». Les avignonnais connaissent bien sa silhouette svelte, ses habits et son chapeau tachés de peinture, sa démarche nerveuse et chaloupée. Avec Michel c’est une longue histoire d’amitié. Je l’ai rencontré et filmé à l’occasion de Sous le pont d’Avignon (2013) et depuis, je le filme régulièrement dans son atelier (chez lui), dans les bistrots de la ville où il réalise quotidiennement son autoportrait, ou encore dans ses pérégrinations urbaines, une toile sous le bras et des couleurs dans les yeux. Michel c’est un poème à lui tout seul, un rapport au monde si singulier. Dans ses autoportraits, il cherche ses origines, lui l’enfant de la guerre trouvé au bord d’une route près du mont St Michel.
Les deux réalisatrices, Florine Clap et Marianne Geslin seront présentes lors de cette projection.

Samedi 13 avril. 11h. 5€. Cinéma Utopia Manutention. 4 Rue des Escaliers St Anne. Avignon. 04 90 82 65 36.

Exposition éphémère des œuvres des trois artistes
Le vernissage aura lieu le vendredi 12 avril à 18h30, à l’espace coworking. 73 rue Guillaume Puy. Avignon.
Exposition accessible également le samedi 13 avril de 14h à 18h. Entrée libre.


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

La figuration contemporaine est le fil conducteur de cette exposition réunissant la plasticienne Katia Bourdarel et le peintre Youcef Korichi 

Bien que le thème puisse être la peinture figurative, les deux artistes se différencient par un style propre à chacun. Katia Bourdarel occupera le premier étage du Cloître Saint-Louis avec une vingtaine de toiles et trois installations. Youcef Korichi installera 22 grands formats au deuxième étage. Ils ont participé tous deux au printemps 2023 à la prestigieuse l’exposition MO.CO (Montpellier contemporain).  

Katia Bourdarel utilise divers médias tels que la peinture, la vidéo, la sculpture, l’installation 

Ses sujets s’articulent autour de la mémoire collective et personnelle avec la volonté de fusionner des morceaux de narration populaire et des moments de vie intime.

Elle explore la psyché collective en évoquant entre autres des figures et des symboles empruntés aux légendes et aux mythes fondateurs qui ont construit son imaginaire de femme méditerranéenne.

Les idées de cadrage et de hors-champ sont centrales dans l’œuvre de Youcef Korichi 

Tout comme les notions d’absence et de temporalité. Il porte une attention toute particulière à la surface de la toile pour transmettre des sensations tactiles et communiquer ainsi un message complexe. Ses œuvres, souvent monumentales, par leur taille et leur pouvoir d’évocation, sont parfois tirées de photographies que sa peinture réinvente et dépasse par nature.

La Maison des Arts Contemporains d’Avignon

La Maison des Arts Contemporains d’Avignon, ou MAC’A, participe activement à la promotion d’œuvres contemporaines depuis sa création en 1995, consciente que l’art contemporain est souvent jugé impénétrable, énigmatique, dérangeant.

Cette association regroupe plus de 120 adhérents actifs qui participent bénévolement à ses différentes actions, alors que plus de 300 participants s’inscrivent chaque année à une ou plusieurs des activités organisées. La MAC’A permet les échanges tant au niveau de la découverte que de la compréhension des créations artistiques contemporaines. À ce titre, elle organise de nombreuses manifestations telles que visites commentées de musées et d’expositions, découvertes d’ateliers d’artistes, participation à des conférences, etc., permettant à chacun d’aborder la création contemporaine dans les meilleures conditions. L’association MA’A est d’ailleurs à l’origine de l’association « Ateliers d’Artistes » depuis 10 ans indépendants : chaque année, le 3ᵉ week-end de novembre, les artistes ouvrent les portes de leurs ateliers au public, à Avignon, Villeneuve les Avignon, Pujaut, Morières, Le Pontet, Les Angles… 

Une conception collective des expositions

« Les membres de l’association donnent leur avis : ce qu’ils ont vu, ce dont ils ont entendu parler, des artistes qu’ils ont pu rencontrer. On essaie de trouver un thème. Lors d’une exposition à Montpellier, ces deux artistes nous ont emballés. Malgré leur notoriété et leurs expositions qui voyagent un peu partout dans le monde, ils ont immédiatement accepté notre proposition, car ils ont des attaches personnelles dans le Sud : Katia est née à Marseille et Youcef en Algérie. Après 2022 consacré aux artistes femmes avec « Elles » et les jeunes en 2023 avec « Emergence », la parité est rétablie : 1 homme, 1 femme de chaque côté de la Méditerranée, nous confie la présidente Françoise Faucher. 

La commissaire de l’exposition Daisy Froger Droz précise «  Tous les 2 sont venus voir les lieux, enchantés par l’espace du Cloître Saint-Louis et je suis allée les voir dans leurs ateliers parisiens dans la Cité des Arts (Paris 18ᵉ). D’ailleurs, tout au long de l’année, la MAC’A fait du repérage, visite des ateliers et quand ça nous interpelle, on sollicite les artistes. Le travail de Katia Bourdarel se place sous le signe de la Métamorphose avec des installations qui vont faire le bonheur de notre conteuse Monique Lefebre, Youcef Korichi peint exclusivement de l’huile sur toile avec une réalité confondante proche de la photographie. »

Un engagement de tous

Vu la notoriété des deux artistes, il a fallu rassembler des œuvres de diverses galeries. Ainsi, la galerie Suzanne Tarasiève de Paris, la galerie Aeroplastics de Bruxelles et la galerie Provost-Hacker de Lille ont été mises à contribution. L’accueil et la surveillance de l’exposition sont confiés à plus de 50 bénévoles de la MAC’A. Sans eux, cette prestigieuse exposition ne pourrait avoir lieu.

Claude Nahoum, premier adjoint au maire délégué à la ville éducative, culturelle et solidaire, a tenu à saluer le travail de la MAC’A qui aura toute sa place dans Terre de culture 2025 

« Ce qui me va bien dans votre démarche, c’est votre initiative de découvreurs de talents, la révélation d’ateliers d’artistes, la longévité de votre association (bientôt les 30 ans) et le travail de médiation fait avec les enfants, comment vous les plonger dans la création. »

Autour de l’exposition

Le vernissage en présence des artistes aura lieu le mardi 5 mars à 18h au Cloître Saint-Louis. 

Des visites guidées par Candice Carpentier, médiatrice, d’une durée de  45 minutes
Samedis 9, 16 et 23 mars : 14h30 et 16h. Dimanches 10, 17 et 24 mars : 14h30 et 16h

Des visites pour les scolaires et les associations d’une durée 60 minutes
Sur rendez-vous du mardi au vendredi avec accompagnement d’un membre de la MAC’A :
Accueil des élèves des écoles d’Avignon pour une visite contée par Monique Lefèbvre
Accueil d’adultes d’associations de solidarité pour une découverte de l’art contemporain
contact.mac.avignon@gmail.com         

Concert de jazz

Duo Du bout des cordes avec Solène Kynast-Ferrucci au violon et Thibault Jaume à la guitare.
Jeudi 7 mars. 18h30. Entrée au chapeau. Cloître Saint-Louis. 

Soirée poétique

Dans le cadre du printemps des poètes, proposition animée par André Morel et ses amis : Anny Cat, Gisèle Roman et Jo Pacini.
Jeudi 14 mars. 19h. Entrée libre. Durée 1h. Cloître Saint-Louis. 

Exposition du 5 au 28 mars. De 14h à 18h. Entrée libre. Du mardi au dimanche. Cloître Saint-Louis. 20 rue du Portail Boquier. Avignon. 


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

L’esprit bohème du célèbre quartier parisien de Montmartre va envahir la ville de Sorgues ce samedi 29 avril avec une nouvelle édition de l’événement du Petit Montmartre.

Au programme de cet événement qui s’adapte parfaitement à la saison printanière : peintres et artisans présenteront leurs créations, une braderie des commerçants sera organisée en collaboration avec CAP Sorgues, il y aura plusieurs déambulations musicales, ou encore pour la première fois de l’art urbain éphémère par l’artiste Hugo Alexandre Sanz et les enfants du Centre de loisirs associé à l’école (CLAE) de Sorgues.

Le concours de l’objet roulant fleuri sera également un moment phare de l’événement. Il récompensera les plus beaux véhicules décorés. Bicyclette, rollers, ou bien poussette, tous les véhicules à roues sont acceptés. Le public est invité à faire preuve d’originalité et de créativité. Plus d’informations et inscription au concours au 04 90 39 72 22.

Samedi 29 avril. De 10h à 19h. Cours de la République. Sorgues.

V.A.


Avignon : une centaine d’artistes seront au Salon international de l’art contemporain

On connaît le département de Vaucluse pour ses produits de la terre, son patrimoine historique, touristique… mais beaucoup moins pour son son. Entendez par là ses studios d’enregistrement. En effet, plusieurs de ces lieux de création musicale vauclusiens se sont construits une solide réputation. Et bien au-delà de nos frontières. Y aurait-il un son made in Vaucluse  ?

Nous sommes en novembre 1969, le musicien compositeur Michel Magne transforme le château d’Hérouville, qu’il habite depuis plusieurs années, en studio d’enregistrement où les artistes viennent y vivre et travailler 24 heures sur 24. Toutes les plus grandes stars du rock se sont précipité à Hérouville pour enregistrer leurs albums. Michel Magne a inventé le concept de studio résidence qui fera ensuite des émules partout dans le monde. Y compris en Provence, avec le Château de Miraval qui devient un studio résidence à partir de 1977. Il est aujourd’hui la propriété de l’acteur Brad Pitt qui a fortement investi pour en relancer son activité.

Dans le Vaucluse, de nombreux studios se sont installés. A Carpentras, Manfred Kovacic, a crée en 1992 le studio Vega qui fait dans le vintage avec notamment une console de mixage mythique (la EMI TG 1235 pour les connaisseurs). De l’avis de tous les ingénieurs du son c’est le cœur même d’un studio. Celle du studio Vega a servi à l’enregistrement de 3 albums de Stones dans les années 70, aux studios Pathé Marconi de Boulogne-Billancourt. C’est ce même modèle qui équipait les studios Abbey Road où enregistraient les Beatles. Un équipement mythique pour les vrais amateurs de son analogique. A Pernes-les-Fontaines, Gérard de Haro a aussi monté son propre studio. Ouvert à toutes les musiques, le studio La Buissonne a développé une spécialité dans le jazz. En 2018, il a d’ailleurs été recomposé par une Victoire de la musique pour son label de Jazz, crée en marge de l’activité de studio.

Encore une référence. On trouve encore des studios à Gordes (Studiomatik), à Apt (sonorbank), à L’Isle-sur-la-Sorgue (La Mansarde), à Puyvert (Upline) ou Avignon… Une vraie filière !

A l’heure où le numérique bouleverse tout y compris dans la musique, subsistent encore quelques gaulois réfractaires amoureux de la belle ouvrage. Des artistes du son qui font oublier les home studio et autres logiciels comme l’auto-tune qui inondent et standardisent la musique actuelle. Chapeau les artistes !

Pour en savoir plus sur l’univers des studios on pourra se rendre à l’exposition « Studios V/S Hérouville » à la Médiathèque de Cavaillon jusqu’au 25 avril, ou assister à la conférence de Laurent Jaoui, le 14 avril à 18h00, sur l’histoire du Château d’Hérouville.
Laurent Jaoui est l’auteur du livre : « Hérouville, le château hanté du rock » paru aux éditions Castormusic.

https://www.echodumardi.com/tag/artistes/page/2/   1/1