6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Le mercredi 17 avril, 150 personnes se sont réunies à la Fruitière numérique de Lourmarin pour l’Assemblée générale de la MSA Alpes-Vaucluse. L’occasion de faire le bilan des actions menées par l’organisme en 2023.

« En tant qu’organisme de protection sociale, c’est le rôle de la MSA de soutenir les populations rurales et agricoles », a commencé par dire Marie-Claude Salignon, présidente de la MSA Alpes-Vaucluse. L’ambition de la caisse est de devenir un acteur incontournable de la protection sociale agricole et de l’accompagnement des acteurs et des territoires ruraux, tout en privilégiant la solidarité, l’entraide, le partage, ainsi que le soutien envers les familles et envers la société.

Une ambition qui se traduit notamment par différentes actions mises en place et menées par la MSA Alpes-Vaucluse en 2023 :

  • L’action alimentaire, introduite en 2022, auprès d’élèves de la région afin de leur transmettre les bases d’une alimentation équilibrée, locale et de saison.
  • L’accompagnement proposé aux établissements scolaires agricoles et aux entreprises dans le cadre de la santé et de la sécurité au travail.
  • La sensibilisation au dépistage du cancer du sein, notamment à travers l’exposition Sein’Art#2.
  • La mise en place et diffusion des dispositifs existants pour aider les populations agricoles en difficulté comme les formations sentinelles, le service d’écoute Agri’écoute, l’aide au répit, etc.

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Devant l’affluence lors de ses précédentes AG (Assemblée générale), la CPME 84 a vu les choses en grand cette année pour ne pas être trop à l’étroit. Fort de près d’un millier d’adhérents directs, la première organisation patronale du département a tenu son événement annuel dans l’une des salles du cinéma Pathé Cap Sud à Avignon. L’occasion pour son président, Bernard Vergier, de dresser le bilan de l’année écoulée ainsi que d’évoquer 2024. Le tout sous le regard d’Alain Gargani, président régional de la CPME-Sud, admiratif du dynamisme de sa section vauclusienne.

Après la mobilisation sans précédent lors de l’AG 2023 au Novotel Avignon-Nord à Sorgues, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse s’est résignée à quitter son lieu d’organisation habituel pour abriter cette AG 2024. 

Ainsi, après les 300 participants de l’an dernier, ils étaient près de 400 ce jeudi 14 mars au Pathé Cap Sud d’Avignon à assister à cette assemblée générale ordinaire. 

Inquiétude pour les filières Immo et BTP

Après avoir tenu à rappeler l’engagement de François Asselin, président national de la Confédération, sur les problématiques « de la crise énergétique, de l’inflation, des difficultés de recrutement et plus récemment sur la nécessité de simplification administrative », Bernard Vergier a ensuite évoqué ses craintes pour l’année à venir.

« Notre inquiétude première en cette année 2024 se tourne vers la filière de l’immobilier et du BTP, ainsi que l’ensemble des activités connexes, explique-t-il. Nous devons impérativement aboutir à une stabilisation des taux de crédit afin de relancer l’activité des transactions immobilières. De nombreuses filières subissent l’effet de ce marché atone, cela passe par l’activité des banques, aux études notariales, aux agences immobilières, aux architectes et bien entendu sur l’ensemble de la filière du bâtiment. »

Baisse du moral des entrepreneurs 

« La dernière enquête de conjoncture réalisée par la CPME en fin d’année 2023 confirme la baisse de moral des entrepreneurs, constate ensuite à regret Bernard Vergier. Quasiment tous ressentent l’impact de l’inflation qui se traduit par une baisse des marges pour la moitié d’entre eux. Plus de la moitié des dirigeants estime que le prix de l’énergie est actuellement un problème pour leur entreprise. Plus de la moitié (52%) des dirigeants interrogés jugent difficile l’accès au crédit bancaire, tandis que les trois quarts (78%) estiment que les conditions de financement se sont durcies par rapport à l’année dernière, ce qui pénalise les investissements et l’emploi. Plus d’un quart (28%) des entreprises ayant souscrit un PGE disent rencontrer de plus en plus de difficultés pour le rembourser. Ces entreprises demandent un étalement du remboursement de leur PGE sans dégradation de la cotation Banque de France. » 

Le miroir aux alouettes de l’entrepreneuriat individuel

Évoquant tour à tour la multiplication des contraintes administratives et règlementaires, la récente polémique sur l’acquisition de congés payés durant un arrêt-maladie, ou bien encore la faiblesse de revenu de certains patrons (75 % des chefs d’entreprise de TPE-PME perçoivent moins 4000€ par mois et 20 % gagne moins que le Smic), le président de la CPME 84 a aussi mis en garde contre le mirage de l’entrepreneuriat individuel. « Trop de personnes se lance dans l’entrepreneuriat sans modèle économique réel, il existe une vraie précarité entrepreneuriale. Ce public-là devient des invisibles. Oui à l’entrepreneuriat, mais pas dans n’importe quelles conditions ! »

Les difficultés de recrutement ne sont pas une fatalité

Pour la CPME 84, cette AG 2024 a été aussi l’occasion de rappeler les tensions sur le marché du travail : « Comme nous le disions l’an dernier lors notre Assemblée Générale, dans ce contexte global viennent se rajouter d’importantes difficultés de recrutement qui concernent toujours l’ensemble des filières. Le Vaucluse enregistre malheureusement le plus fort taux de chômage de la région et le 11ᵉ rang national. Un niveau de qualification insuffisant impacte lourdement l’économie locale, particulièrement sur le bassin du Grand Avignon. Les chefs d’entreprise y rencontrent de grandes difficultés de recrutement. Ces difficultés ne doivent pas être une fatalité. »

Pour cela, la Confédération patronale vauclusienne continue à œuvrer activement pour pallier ces difficultés de recrutement et accompagner ses entreprises, en lien avec les acteurs publics.

« Les chefs d’entreprise de TPE et PME doivent nécessairement se remettre en question sur l’attractivité des postes proposés et travailler leur ‘marque employeur’, souligne le président Vergier. Dans ce cadre, nous pouvons nous réjouir du prolongement des aides liées à l’apprentissage. Nous rappelons qu’il s’agit à ce jour d’un des meilleurs dispositifs de recrutement, de formation et de fidélisation de nos collaborateurs. »

« Les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! »

« Malgré cela, les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! », se réjouit Bernard Vergier, qui figure dans la promotion 2024 de l’ordre national de la Légion d’honneur. 

« L’atout de notre économie, la large diversité des activités. Nous comptons bien évidemment sur une activité touristique soutenue en 2024 afin de tirer l’économie vers le haut. Nous devons continuer à renforcer nos filières fortes comme l’agroalimentaire, l’agriculture-viticulture, notre industrie métallurgique, la logistique et les services. Nous devons maintenir l’accompagnement des activités de niche et les filières en croissance comme l’industrie créative et culturelle notamment. Nous devons également continuer à favoriser l’implantation foncière des grosses PME et des ETI (Entreprise de taille intermédiaire). » 

La meilleure CPME de France ?

Participant fidèle à cet événement, Alain Gargani, président de la CPME Sud a rappelé combien la CPME 84 était la plus dynamique de la région est l’une des plus actives de France. Pour preuve, la forte mobilisation des chefs d’entreprise vauclusiens pour participer au grand salon régional ‘Made in PME’ qui se déroulera les 18 et 19 avril au Parc Chanot de Marseille. « Pour l’instant, ce sont les adhérents du Vaucluse qui ont réservé le plus de stands », se réjouit le président régional qui en a profité notamment pour confirmer la présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.

Aux côtés de tous les entrepreneurs

Enfin, avant de clôturer cette AG, Bernard Vergier a remis la médaille de la CPME à Michel de Saint Auban, Hervé Belmontet et Michel Disdet. Les instances de la Confédération vauclusienne ont également procédé aux votes des rapports d’activités et financier ainsi que le renouvellement du conseil d’administration. 

« 2023 n’a pas été une année facile, 2024 sera aussi une année compliquée, prévient le président de la CPME 84. Sachez que votre Confédération a les moyens de vous accompagner en cas de difficultés et de vous orienter vers d’autres structures comme les centres d’information sur la difficulté des entreprises (CIP), les Pôles de Prévention, le dispositif APESA (aide aux chefs d’entreprise en difficultés psychologiques), l’Association CAIRE 84 (aide aux dirigeants atteints de cancer) ainsi que l’association 60 000 rebonds pour l’accompagnement des entrepreneurs post-liquidation. La CPME est là, bien présente pour ces entreprises, qu’elles aillent bien ou moins bien. »


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

La délégation Vaucluse des FCE Femmes Chefs d’Entreprises a tenu son Assemblée générale le 30 janvier dernier au Mercure Avignon TGV, marquée par la passation de mandat entre la présidente sortante, Nadia Esposito, et la nouvelle présidente, Stéphanie Marchal.

De gauche à droite, Nadia Esposito et Stéphanie Marchal

Lors de sa passation, Nadia Esposito est revenue sur ses deux ans de mandat au sein de la délégation et sur l’engagement au sein des structures soutenues par la délégation, notamment Caire 84, Fondation FACE Vaucluse, Parlons Cash et Soroptimist Avignon.

Stéphanie Marchal a quant à elle présenté le nouveau bureau de l’association : Anne Maurin pour la vice-présidente, Elodie Germain au poste de secrétaire, Nadia Esposito secrétaire-adjointe, Frédérique Occelli, trésorière et Isabelle Rimbaud chargée de recrutement. Le Bureau élargi avec 2 commissions a proposé Martine Boisset à l’organisation Soirées et événements et le suivi des mandats à Michèle Faure.

La nouvelle présidente, Stéphanie Marchal, avocate en droit commercial, immobilier et construction, a réaffirmé son engagement envers les FCE et exposé sa feuille de route pour l’année à venir.

À ce jour, la délégation compte une cinquantaine d’adhérentes, représentant 29M€ de chiffre d’affaires et 170 emplois.

Un objectif majeur des FCE est d’atteindre la mixité dans les instances professionnelles et économiques. Ainsi avec 15 mandats en cours actuellement en Vaucluse, il sera nécessaire d’en obtenir davantage.

Stéphanie Marchal compte également poursuivre les actions menées avec 100 000 entrepreneurs, Caire 84, Face Vaucluse et Parlons Cash, et sera également engagée cette année auprès de l’Apesa et du Cip.

La soirée a été également l’occasion de remettre leur insigne aux nouvelles adhérentes : Nathalie Hervet Royer, Célia Poulet, Catherine Esquer, Cyrielle Agosta, Anne Morin, Paulina Dri-Rabell et Catherine Conseil.
M.H.

Les nouveaux membres FCE Vaucluse


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Pour sa 80ᵉ Assemblée Générale à Orange, la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de Vaucluse a fait appel à Sylvie Brunel. Universitaire à la Sorbonne, ancienne présidente de Médecins sans Frontières et d’Action contre la faim, souvent clivante, elle ne mâche pas ses mots dans son irréfrénable défense des paysans.

À la tribune de la Salle Daudet, ce jeudi 22 février après-midi, celle qui a publié en 2017 Plaidoyer pour nos agriculteurs l’affirme : « J’ai vu leur colère monter depuis longtemps. » Il est vrai que les manifestations se sont succédé tout au long de l’année 2023. Les agriculteurs sont descendus dans la rue pour dénoncer le prix des poires payées 20 centimes aux producteurs quand les consommateurs les achètent 4,50€ le kilo. Pareil pour les éleveurs qui ont dénoncé le peu qu’ils gagnent pour un litre de lait vendu en grande surface.

Le 25 novembre dernier, ce sont les viticulteurs qui ont défilé à Narbonne pour afficher leurs doléances face à la concurrence déloyale d’importation de vins produits par nos voisins européens qui, eux, n’ont pas à se plier à des injonctions de normes aussi drastiques que les nôtres. Au début de l’année, on a vu les Jeunes Agriculteurs retourner les panneaux de signalisation à l’entrée des villes et villages pour montrer qu’on marchait sur la tête. Mais personne, dans les hautes sphères, n’a fait attention à ces signaux d’alarme.

Manifestation à Sablet. ©FDSEA de Vaucluse

Les agriculteurs, indispensables mais trop peu reconnus

« Depuis 40 ans, je travaille sur l’alimentation et je constate que la France totalise 500 labels AOP (Appellation d’origine protégée) et IGP (Indication géographique protégée), signes de qualité, ce qui est un record en Europe, ajoute Sylvie Brunel. La gastronomie française a été élevée au rang de ‘Patrimoine culturel immatériel de l’humanité’  par l’UNESCO en 2003. Grâce à nos paysages façonnés par nos paysans, nous sommes la 1ʳᵉ destination touristique mondiale. Mais nos cultivateurs sont des chefs d’entreprises responsables, qui gèrent, s’endettent à vie pour rembourser leur tracteur high-tech, font face aux caprices de la météo, à la complexification des normes imposée par Bruxelles et démultipliée par les technocrates français dans leurs bureaux climatisés ».

« Nos cultivateurs ne sont pas que des jardiniers ou des décorateurs de la nature, ce sont des chefs d’entreprises. »

Sylvie Brunel

Elle poursuit : « Tout ce qu’ils demandent, c’est une reconnaissance, un respect et une vraie rémunération qui leur permettrait de vivre dignement de leur travail. Ils sont souvent écoutés, mais rarement entendus. Quelques chiffres frappent : un tiers de ce que nous consommons est importé et 1 Français sur 5 ne mange pas à sa faim. »

Des exploitations qui ferment

« Agriculteur : jeune, on en rêve, adulte, on en crève », c’est l’un des slogans de cette colère paysanne. La géographe continue : « Avec les satellites espions au-dessus de leurs parcelles, les paysans se font dézinguer s’ils ne plantent pas de fleurs. Alors qu’ils ont un rôle nourricier, politique, écologique. Depuis des décennies, ils s’adaptent en permanence, ils innovent, ils économisent l’eau, réduisent les intrants. Il faut absolument redresser ‘La Ferme France’. On a perdu 100 000 exploitations en 20 ans, tous les ans, on enregistre 20 000 départs à la retraite, mais seulement 13 000 installations de jeunes, du coup les herbes poussent, la friche s’installe avec le risque d’incendie l’été. Alors, arrêtez de pourrir la vie des paysans qui sculptent notre environnement quand les végétaux réduisent les gaz à effet de serre et les arbres absorbent le carbone. »

« Grâce à l’amélioration de la qualité des fruits et légumes, notre espérance de vie a augmenté de 20 ans depuis l’après-guerre. L’alimentation est notre meilleure médecine. »

Sylvie Brunel

« Ils sont les orfèvres du végétal, soyons fiers de leur travail, 365 jours par an, sans RTT ni congés payés », conclut Sylvie Brunel. Elle qui a publié il y a quelques mois : Nourrir — Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre, chez Buchet-Chastel… Alors qu’en janvier dernier, une banderole sur un tracteur au péage d’Avignon Nord proclamait : « Nous voulons nourrir, pas mourir. »


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Dans une Salle du Château d’Eau à Monteux, pleine comme un œuf, tout le monde est là ce jeudi 16 novembre, dès 8h30, pour l’assemblée générale des maires de Vaucluse. Les maires, conseillers municipaux, adjoints, élus régionaux et départementaux, députés, sénateurs, la Présidente du département et la Préfète.

Mais aussi une quarantaine d’exposants, La Poste, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie, Veolia, la Région Sud, la Fédération du BTP, la Compagnie Nationale du Rhône, les Transports Arnaud (qui fêtent leurs 100 ans), Vaucluse Numérique, Enedis, des banques, Agilis qui s’occupe de signalisation horizontale sur les routes et l’ADMR qui gère des soins à domicile.

« Ce Congrès des Maires est devenu incontournable, il offre une opportunité précieuse aux élus et à l’ensemble des acteurs des collectivités territoriales de se réunir et d’échanger », dit en prélude à la manifestation Pierre Gonzalvez, le Président de l’Association des Maires.

À 19h30, Christian Gros, maire de Monteux et secrétaire général de l’AMV, fait son rapport sur l’année écoulée en citant les élus disparus depuis l’années dernière, notamment Guy Ravier, l’ancien maire d’Avignon. « Nous avons été très occupés, la vie s’accélère, les problèmes à gérer sont de plus en plus diversifiés, a-t-il dit. Le métier de maire a beaucoup changé. C’est quoi, être maire aujourd’hui? Difficile d’établir un profil-type. Rien à voir entre le maire d’un village de 300 habitants et celui d’une ville de 10 000 voire 100 000 habitants. Mais ils ont des points communs : sens du devoir, amour de leur commune, goût de l’action publique, attachement à la République et le fait qu’ils se dévouent sans compter au service de leurs concitoyens. »

Une minute de silence en hommage aux élus décédés en 2023.

Christian Gros poursuit : « Nous n’attendons pas de remerciement particulier, mais, à défaut de reconnaissance, au moins qu’on nous respecte. Dans une société en perte de repères, soumise à des défis colossaux qui vont du désordre climatique aux conflits armés, en passant par la migration d’hommes et de femmes qui n’ont plus rien à perdre, oui, l’inquiétude touche nos concitoyens. Et dans un tel contexte, notre fonction de maire, le rôle crucial de chef de village nous met en situation d’être la cible de tous les excités, l’exutoire de tous les mécontants, frustrés, délinquants ».

L’intervention continue : « Nous sommes de plus en plus agressés, pour tout et n’importe quoi. Menaces verbales et physiques, insultes, intimidations, harcèlements, dénigrement, nous sommes responsables de tout même des déserts médicaux alors que les médecins ne veulent plus travailler comme leurs aînés qui étaient taillables et corvéables à merci. »

Autre problème rencontré par les maires, la complexification incessante des politiques publiques. « Le fossé se creuse entre nous et les citoyens, précise Christian Gros. Quand un administré nous demande que son terrain devienne constructible, on lui parle de PLU, de SCOT, de STRADDET, de ZAN, tous ces acronymes administratifs qu’il ne comprend pas. Ce fossé d’incompréhension entre politiques publiques et administrés, c’est la porte ouverte par laquelle s’engouffrent les populistes de toutes obédiences à grand renfort de fake news, de théories du complot et les populistes, donneurs de leçons et climato-sceptiques jouent sur du velours. »

“Le fossé se creuse entre nous et les citoyens.“

Christian Gros, Maire de Monteux et secrétaire général de l’association des maires de Vaucluse

Il conclut : « Dans mes fonctions de maire depuis 34 ans, sans flagronerie aucune, j’ai envie de dire très simplement ‘Merci, Madame la Préfète, pour votre proximité bienveillante, c’est précieux de vous avoir à nos côtés, non pas dans un rôle de censeur, mais de facilitateur, ça nous donne le courage de poursuivre. On doit se serrer les coudes, faire face ensemble, comme dirait Victor Hugo : ‘Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent’. »

Christian Gros, maire de Monteux et secrétaire générale de l’AMV84 lors de la minute de silence dédiée aux élus et anciens élus décédés en 2023.

Pierre Gonvalvez, président de l’AMV prend alors la parole : « Dans un contexte national et international des plus chaotiques, trouver du sens dans l’action publique est un vrai défi. Nous mesurons la tendance préoccupante de l’agressivité toujours plus violente à notre encontre, les violences verbales et physiques prospérent. On court le risque de connaître des élections municipales dépourvues de candidats. En plus, les injonctions contradictoires, les lois ubuesques de l’État, le splendide isolement face à des problèmes multiples et des responsabilités pénales sont autant de raisons de découragement. Malgré notre meilleure volonté, difficile d’atteindre les objectifs en termes de construction de logements sociaux. La Loi ZAN génère de grosses tensions sur le foncier disponible et réduit à néant la marge de manoeuvre des communes. »

“Les injonctions contradictoires, les lois ubuesques de l’État, le splendide isolement face à des problèmes multiples et des responsabilités pénales sont autant de raisons de découragement.“

Pierre Gonzalvez, Maire de l’isle-sur-la-Sorgue et Président de l’association des maires de Vaucluse

Le maire de L’Isle-sur-la-Sorgue, par ailleurs président de l’AMV, évoque les problèmes financiers. « Une inflation élevée qui pèse sur nos achats, notamment les denrées alimentaires pour les cantines, la revalorisation des salaires de nos agents, + 5% du point d’indice en 2 ans auxquels il faudra rajouter +5 points d’indice supplémentaires au 1er janvier 2024. »

C’est ensuite à la présidente du Département de Vaucluse d’intervenir. « D’abord, la proximité. Ensuite, la proximité. Enfin, la proximité. C’est ce qu’attendent de nous les Français. Le Département est là pour vous accompagner. Avec le dispositif ‘Vaucluse Ingénierie’ lancé en début d’année, nous avons déjà aidé 41 communes pour 77 projets comme la rénovation d’une école, la création d’un Café-Vélo, l’installation d’un artisan, l’aménagement d’un cœur de village, la réhabilitation d’un camping. »

Dominique Santoni, fière de ce constat, annonce : « Nous allons donc développer cette plateforme et la transformer en Agence Technique Départementale  pour vous offrir plus de services avec des techniciens spécialisés. En contrepartie, une adhésion symbolique de 50€ pour les communes de moins de 2 000 habitants sera demandée. » Autre annonce pour la voirie. « Le dispositif d’assistance aux collectivités locales sera élargi à toutes les communes avec une contribution de 50 centimes par habitant ».

« Enfin, le ‘Contrat Vaucluse Ambition’ prévoit une enveloppe de 28,5M€ sur 3 ans. Malgré la baisse de 25% des DMTO, soit -34M€, la hausse des frais d’énergie, la revalorisation des salaires et certaines dépenses décidées par l’Etat sans concertation, ni compensation, ajoute-t-elle. Nous allons, magré tout investir 120M€ par an jusqu’en 2028. »

“Est-ce là le sens de l’histoire, éloigner toujours plus les décisions des citoyens et des maires ? Je ne le pense pas.“

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

La Présidente Dominique Santoni tient aussi à revenir devant les maires sur l’éventuelle création d’un ‘Pôle métropolitain’ par une intervention particulièrement applaudie. « Quelle proximité restera-t-il dans un pôle regroupant 520 000 habitants sur 3 régions dans une structure de 8 intercommunalités et 148 communes ? Interroge-t-elle. Est-ce là le sens de l’histoire, éloigner toujours plus les décisions des citoyens et des maires ? Je ne le pense pas. »

A propos d’équilibre territoriel, justement, elle insiste : « L’an dernier, je vous ai promis que nous recruterions huit médecins généralistes salariés pour le Vaucluse. C’est fait à Avignon et Cadenet où ils sont six avec deux secrétaires médicales. 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant, nous allons continuer avec un bus itinérant et la télé-médecine. » La présidente a terminé par les Jeux Olympiques et Paralypiques 2024, ‘Le Vaucluse se prend aux Jeux’ avec la flamme qui traversera le département le 19 juin 2024, à partir du site des Ocres de Rustrel jusqu’au Pont Pont d’Avignon, via Apt, le Ventoux, le Théâtre Antique d’Orange et la passerelle himalayenne de Sorgues.

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse.

C’est vers 11h que la Préfète s’est installée devant le pupitre. « Être maire, c’est un métier, a-t-elle affirmé. Voire une galaxie tant il y a un pannel d’actions, de responsabilités. Mais ne croyez pas que vous êtes seuls, je suis là pour rendre l’inconciliable conciliable. Comme vous, j’ai des lois, des normes, des injonctions contradictoires qui s’accumulent sur mon bureau tous les jours, une complexité à gérer pour prendre les décisions les moins mauvaises. On a déjà parlé ici du tandem maire-préfet, nous devons nous arrimer ensemble, les uns aux autres pour avancer. Coopérer pour trouver des solutions, faire le plein de bonnes idées. Je suis entrée dans la préfectorale il y a 16 ans, le Vaucluse est mon 6ème département. Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois pour parler d’urbanisme, d’énergies renouvelables, de feux de forêt, d’inondations. L’évidence, c’est que je suis à vos côtés, pas face à face. Nous avons les mêmes devoirs, agir et obtenir des résultats concrets. »

Violaine Démaret parle ensuite de sécurité. « Policiers municipaux, garde-champêtre, 1 400 gendarmes et policiers nationaux risquent leur vie tous les jours pour sauver la nôtre, comme cela a été le cas le 21 juin dernier à Carpentras avec le gendarme Julien Nguyen sur lequel un délinquant a tiré à deux reprises, à bout touchant, dans la bouche et le ventre. Le défi est immense, mais nous ne lâcherons rien. Huit morts lors de règlement de comptes entre narco-trafiquants dans le Vaucluse. Pas question de baisser la garde avec les consommateurs festifs. 1 900 amendes forfaitaires délictuelles ont été dressées cette année contre 1 310 en 2022, plus de trois tonnes de drogues ont été saisies au lieu de 700 kg l’an dernier. Nous frappons là où ça fait mal, le portefeuille des cartels. La force doit rester à la loi. »

La Préfète évoque ensuite la création de trois brigades de gendarmerie, une fixe à Courthézon, deux mobiles à Caromb et à La Tour d’Aigues qui pourront se déployer et intervenir plus vite sur le terrain. « Notre détermination est totale avec les 2 Procureures de la République d’Avignon et Carpentras qui nous suivent. Tout le monde a droit à la sécurité et à la tranquillité. » Elle annonce également davantage de moyens pour installer et développer la vidéo-protection, démasquer les commerces qui blanchissent l’argent sale et dissimulent toutes sortes de trafics. « Quand on ferme ce type d’endroit, ça se remarque, ça se voit, c’est un signe de la puissance publique. On peut aussi l’accompagner d’une amende de 9 000€, c’est dissuasif. »

La Préfète continue en listant les thématiques qu’elle n’a pas pu aborder, faute de temps, mais qu’elle gère : dépôts sauvages d’ordures, tapage, harcèlement scolaire, violences contre les élus. « Il y a eu 16 faits recensés en 2022, des dénonciations calomnieuses sur les réseaux dits sociaux. Votre sécurité est prioritaire, n’hésitez pas à déposer plainte. Merci de ne pas jouer à l’hystérisation, de ne pas souffler sur les braises, jouez la carte de l’apaisement. »

Elle évoque aussi la ‘Plannification écologique’. Selon un rapport du GIEC, il a été fait état, dans un 1er temps, d’une montée des eaux de 69 cm. Dans un second temps, il est question de deux mètres qui engloutiraient le bord des côtes et emporteraient les cabanons et les maisons des Saintes-Maries-de-la-Mer. « Le Vaucluse doit d’adapter. Il nous faut changer de braquet, de paradigme avec un Plan départemental Eau. Le niveau du Rhône baisse. Il n’y a pas que les agriculteurs qui ont besoin d’eau pour que poussent les fruits et légumes, il y aussi les entreprises, les industriels qui font des prélèvements. » Elle n’a parlé ni des piscines, ni des golfs, mais la question est en suspens. Et elle a listé quatre priorités : la réutilisation des eaux usées, le contrôle des fuites de canalisations, le tarif de l’eau et la lisibilité des arrêtés sécheresse. 

« Notre boussole, c’est l’intérêt général, chaque instant au service des Vauclusiens.“

Violaine Démaret, Préfète de Vaucluse

Enfin, elle a parlé des énergies renouvelables. « D’ici Noël, j’attends en cadeaux vos propositions. Il y a des endroits où on ne peut pas en installer, certains sites patrimoniaux, certains lieux inondables, d’autres où existent des risques d’incendies, d’autres enfin qui menaceraient la biodiversité. Mais il y a des zones où on peut accélérer leur installation. Il n’y a pas que les éoliennes — d’ailleurs pas forcément bienvenues près de la Base aérienne 115 d’Ornage-Caritat ou de l’aéroprt d’Avignon-Caumont. Mais il y aussi la méthanisation, le photovoltaïque et la géothermie comme à Sablet par exemple. Je vous rappelle que nous devons, d’ici 2023, avoir pour objectif 40% d’électricité issue du renouvelable, il est à portée de main. »

En 2022, après être arrivée en Vaucluse le 23 août, Violaine Démaret avait conclu lors de sa 1ère Assemblée Générale des Maires : « L’État est en mode solution. » En 2023, elle précise : « Notre boussole, c’est l’intérêt général, chaque instant au service des Vauclusiens. Je suis ici pour changer la vie, mais en mieux. » Applaudissements des maires, parlementaires, personnalités civiles et militaires réunis dans la Salle du Château d’Eau, avant de faire le tour des 40 stands d’exposants.

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Le Groupement médico-social interprofessionnel de Vaucluse (GMSI 84) organise son assemblée générale ce jeudi 9 octobre à son siège social à Carpentras.

Le GMSI 84, qui surveille environ 40 000 salariés travaillant dans 4 000 entreprises réparties sur le territoire entre L’Isle-sur-la-Sorgue et Vaison-la-Romaine, invite les employeurs adhérents à assister à ce rendez-vous. Durant ce dernier, plusieurs sujets seront abordés comme l’approbation du procès-verbal de l’assemblée ordinaire du 10 novembre 2022, le rapport général d’activité 2022, le rapport moral du Conseil d’administration, le rapport du Commissaire sur les comptes de cet exercice, l’approbation desdits comptes et quitus aux Administrateurs et au Commissaire aux comptes, ainsi que l’actualité santé-travail.

Jeudi 9 octobre. 17h. 214 Rue Édouard Daladier. Carpentras.

V.A.


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

L’association Artothèque propose une visite de la Fondation Blachère à Bonnieux suivie de son Assemblée générale jeudi 26 octobre au Café de la gare.   

La visite de la Fondation Blachère aura lieu à partir de 17h suivie, à 18h, par une allocution de Loriane Aubinais, chargé du centre de la faune sauvage à Buoux qui présentera son activité.

A 18h15, trois artistes évoqueront leur parcours et leurs œuvres : Isabelle Baticle, Jenny Back et Patrick Di Miglio. Enfin, Elise Hanon-Ruller évoquera son parcours professionnel.

L’assemblée générale commencera à 18h30 avec le rapport moral et financier du président, François Cance ; les réalisations de l’année 2023, les projets 2024.

Pour les absents
Merci d’adresser vos pouvoirs remplis et signés à Artothèque, François Cance, 221, rue Frédéric Mistral, 84 220 Cabrières d’Avignon ou par mail à artothequecance@orange.fr

A 20h, dîner au restaurant le Café de la gare pour un menu, tout compris, à 32€. Merci de prévenir François Cance pour la réservation de votre repas.

Le Fondation Blachère
La Fondation Blachère – créée en 2003 et issue de l’entreprise familiale Blachère illumination– est dévolue à la scène contemporaine africaine. La collection de la fondation compte 2 000 œuvres et propose une boutique dont les objets proviennent de 150 artisans et designers africains. La boutique est ouverte du lundi au samedi toute l’année de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. 04 32 52 06 15 contact@fondationblachere.org

Les infos pratiques
Jeudi 26 octobre. Visite de la collection Blachère à 17h30 et Assemblée générale d’Artothèque à 18h30. Réservation obligatoire auprès de François Cance au 06 80 05 53 07 artothequecance@orange.fr
Mireille Hurlin

Les Décorations estivales de Blachère illumination

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Afin de revenir sur l’année 2022, l’association des Communes forestières de Vaucluse convie élus et personnalités à l’Assemblée générale.

La gestion durable des espaces forestiers représente un enjeu fort dans le Vaucluse. En tant que propriétaires de forêt communale et aménageur du territoire, les communes sont responsables de la pérennité des peuplements forestiers communaux et peuvent agir pour définir une stratégie pour le foncier forestier en investissant en forêt.

A l’heure où les Communes forestières et l’ONF renouvellent leur convention de partenariat, fixant des actions communes pour la gestion durable de la forêt publique, l’Assemblée générale retracera, à travers des retours d’expérience, les actions des communes mises en place pour lutter efficacement contre le changement climatique.

8 juin de 14h à 16h30, Sault, salle polyvalente (à côté de la gendarmerie).


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

L’association d’entrepreneurs Luberon & Sorgues Entreprendre vient de tenir son Assemblée générale ordinaire aux Taillades. L’occasion de faire un bilan de l’année 2022 et de présenter les projets pour l’année 2023.

L’association d’entrepreneurs aux 194 adhérents a organisé en tout 21 rencontres l’année dernière, que ce soit des visites d’entreprises, des journées d’informations, ou encore des rendez-vous thématiques. Ces rencontres ont rassemblé plusieurs centaines de participants qui ont pu échanger et se nourrir des compétences de chacun, notamment pour les groupes Industrie, Bâtiment et Énergie qui ont participé à des rencontres qui ont eu lieu dans les locaux de Théus Industries, Rousselot, Mayoly Spindler, Hydrosol, PNB ou encore Froid Palombi.

Les entrepreneurs ont pu découvrir de nombreuses entreprises et associations vauclusiennes telles que Le Café’Tronik, Le Village, Brun de Vian Tiran, en 2022, et Kookabarra et Bijouseat récemment. Plusieurs matinées de conseils et expertises ont eu lieu pour mieux accompagner les très petites entreprises (TPE) et les petites ou moyennes entreprises (PME) du territoire. Des événements pour accompagner les entreprises dans leur communication ont également eu lieu. C’est sans oublier l’événement du réseau Sorgues et Entreprendre : Parlons Ca$h, dont la 6ᵉ édition a eu lieu à Naturalys en septembre dernier et qui a rassemblé 200 personnes.

Les prochaines rencontres des entreprises

Cette année, le groupe Industrie se donnera rendez-vous au Coq Noir à l’Isle-sur-la-Sorgue le 25 mai et à Proroch à Maubec le 28 juin, et il bénéficiera d’une formation Référent énergie les 6 et 7 juin. Le groupe Bâtiment aura un rendez-vous spécial Matériauthèque. Quant au groupe Énergie, il abordera plusieurs thèmes cette année tels que les bornes électriques, la sobriété énergétique, ou encore les indicateurs et régulation de l’énergie.

Pour ce qui est des visites, pour le moment aucune date n’a été fixée mais seul celle de l’ASA du Canal Saint Julien est au programme. D’autres rendez-vous autour de la communication auront lieu ainsi qu’autour de la cybersécurité. La 7ᵉ édition de Parlons Ca$h, pour laquelle les inscriptions sont déjà possibles, aura lieu le 6 juin prochain dans les locaux de Cerip à Robion sur le thème ‘Les nouveaux rapports au travail / Quelles (r)évolutions pour l’entreprise ?’

Le projet de matériauthèque

Si la coopération interentreprises a été plus qu’importante en 2022, elle est toujours à l’honneur en 2023. Depuis 2020, Luberon & Sorgues Entreprendre travaille avec l’association vauclusienne L’Envol pour la création d’une matériauthèque. Ce projet est au stade de montage du statut juridique et devrait être en activité l’année prochaine.

Cette matériauthèque devrait permettre l’identification des matériaux et éléments, l’aide à la dépose sélective, le tri, la réorientation vers des filières de recyclage, la revente des matériaux et éléments. Elle devait également engendrer l’organisation de diverses formations autour du réemploi de matériaux. Les objectifs sont d’apporter une solution aux professionnels du bâtiment quant à la nouvelle règlementation et aux clauses sociales, insérer des personnes éloignées de l’emploi et les qualifier dans des métiers en tension, mais aussi recruter et former le personnel encadrant à la dépose sélective.

Un projet photovoltaïque

Au cours de six séances collectives d’1h30, chaque entreprise participante devra mobiliser un chargé de projet qui va progressivement et méthodiquement élaborer la stratégie de l’entreprise, en lien avec sa hiérarchie, avec l’aide de l’expert-accompagnateur qui donne la méthode, précise les informations à réunir, et indique les interlocuteurs à solliciter selon les besoins. L’expert-accompagnateur réalise les visites techniques, les études de dimensionnement technico-économique, et produits les livrables individuels.

L’objectif de ces séances et de ce parcours mutualisé photovoltaïque et de mutualiser et réduire les coûts, échanger des bonnes pratiques, mais aussi de gagner du temps. La coopération interentreprises sera ainsi toujours de mise.

Des services communs aux entreprises

En 2023, Luberon & Sorgues Entreprendre souhaite également développer des services mis en commun pour les entreprises tels que le covoiturage entre le domicile et le lieu de travail afin d’économiser mais aussi de réduire les émissions de CO2, grâce à l’application Karos.

Plusieurs entreprises s’y sont déjà mises comme Aroma-Zone, Théus Industries, Saint-Gobain, Florette, Rousselot et Mayoly Spindler. Depuis le 4 janvier 2023, plus de 5000 trajets ont été effectués en covoiturage via l’application. Cette initiative ainsi que les autres projets de Luberon & Sorgues Entreprendre sont à l’image des valeurs que prône l’association d’entrepreneurs, à savoir : réseau, partage, convivialité, mutualisation, bonne humeur, dynamisme et savoir-faire.

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