3 décembre 2025 |

Ecrit par le 3 décembre 2025

Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Une soirée de gala solidaire sera organisée à Carpentras le vendredi 5 décembre prochain au profit de l’association des Amis des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (AMICI Ventoux). Il reste encore quelques places.

Le début du mois de décembre sera sous le signe de la solidarité avec une gala solidaire organisé par l’association AMICI Ventoux. « Ce sera l’occasion pour nous de faire connaître l’association mais aussi de récolter des fonds pour qu’elle puisse continuer de fonctionner », explique Dr Baya Coulibaly, gastro-entérologue, mais aussi président d’AMICI Ventoux.

Les convives pourront profiter d’un dîner organisé par le restaurent carpentrassien Chez Serge ainsi que d’une animation musicale. Les Compagnons des Côtes du Rhône et l’AOC Ventoux seront aussi de la partie. En plus de la participation qui s’élève à 110€, une vente aux enchères sera organisée afin de récolter davantage de fonds.

Il reste encore une dizaine de places. Pour vous inscrire, cliquez ici.

Une association qui accompagne au-delà du suivi médical

Fonctionnelle depuis seulement un an, l’association AMICI Ventoux est composée de plusieurs professionnels de santé du département qui accompagnent gratuitement les patients atteints de la maladie de Crohn et de rectolite. « Ce sont des maladies auto-immunes qui touchent le tube digestif et qui provoquent chez les patients des douleurs abdominales et de la diarrhée, soit de façon continue, soit de façon intermittente et intempestive », explique le président de l’association.

« On va plus loin que le suivi médical, on offre un suivi global. »

Dr Baya Coulibaly

Ces symptômes, qui sont la plupart du temps handicapants pour les patients, peuvent être contrôlés par des immunosuppresseurs, mais qui peuvent, eux, créer d’autres complications. « Notre rôle, au sein de l’association, c’est d’accompagner au mieux ces patients et d’améliorer leur prise en charge, ajoute le médecin. On fait ce qu’on appelle de l’éducation thérapeutique, c’est-à-dire qu’on essaye de donner des clés aux patients pour mieux vivre avec la maladie. »

Source : Fondation pour la Recherche Médicale


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

D’abord un peu d’histoire sur ce refuge de 26 hectares de verdure à l’est de Villeneuve-lès-Avignon, près du lieu-dit Les Perrières et d’une ancienne carrière d’où étaient extraites les pierres qui ont servi à construire les remparts d’Avignon et le Palais des Papes au XIVe siècle. En 1660, l’Abbée Carles y installe sa métairie. En 1884, c’est Théodore Aubanel, félibre et ami de Frédéric Mistral qui le rachète et enfin en 1963, l’abbé Joseph Persat, qui est à la recherche d’un lieu pour que les petits Avignonnais de la paroisse Saint-Jean-Champfleury aillent s’y oxygéner et jouer au foot le jeudi, en devient propriétaire.

Il faut attendre 1981 pour que l’Association du Mas de Carles soit fondée puis soutenue par l’Abbé Pierre pour devenir un ‘lieu à vivre’ où sont accueillis les SDF, les personnes en grande difficulté morale, matérielle et psychologique, qui peuvent dans un premier temps y être logés dignement, dormir en toute sécurité, manger régulièrement pour reprendre des forces, avoir accès aux soins, retrouver une hygiène de vie en participant aux activités et en partageant la vie de la communauté afin de retrouver une dynamique de vie et se réinsérer. « Les plus déshérités, ceux qui n’ont plus de famille, de travail y auraient leur place, prédisait le Père Persat, à l’époque. Tous ceux qui ont soif de paix, de calme, d’amitié y viendraient. Une vie fraternelle de partage y serait possible loin de tout ce qui divise : l’argent, la race, la culture… Carles deviendrait un lieu fort pour de nouveaux départs. »

Le travail de ferme

Ce lieu à vivre agréé accueille actuellement 43 résidents qui doivent respecter un règlement intérieur, les horaires des repas, être présentables et participer aux activités de cette ferme où tout est bio. Et elles sont nombreuses : élevage de chèvres et fabrication d’environ 50 000 pélardons par an, également de volailles et de lapins, maraîchage et arboriculture. Grâce aux 650 oliviers de la propriété, 2 tonnes d’olives sont récoltés et de l’huile d’olive est commercialisée dans les restaurants étoilés. Des ateliers confiture, rillettes, coulis et pâtés sont organisés. Tout cela concourt à assurer l’alimentation de ceux qui y vivent et y travaillent, avec plus de 25 000 repas par an confectionnés par le chef cuistot, des bénévoles qui ne lésinent pas sur leur implication et par deux résidants, qui, eux aussi, se donnent à fond. Au Mas de Carles, il faut aussi entretenir les espaces verts, débroussailler, arroser, tondre, remettre constamment en état les bâtiments, les canalisations, entretenir les parties communes, s’occuper de la chèvrerie, participer à la traite, fabriquer les fromages.

DR

La resocialisation

Ici, l’homme est au centre de tout. Il n’est pas question d’une assistance passive. Les 11 salariés et les 40 bénévoles veillent à lutter contre le laisser-aller vers l’individualisme ambiant tout en aidant les personnes en proie à des problèmes d’addiction (drogue, alcool, tabac), voire à leur procurer des papiers (carte d’identité, carte vitale) pour qu’ils retrouvent leur citoyenneté. Peu importe le temps que cela prend, à chacun son rythme pour se resocialiser, prendre un nouveau départ, partir pour une nouvelle vie. La moyenne âge est de 64 ans, le plus jeune résident a 25 ans, les plus anciens dépassent les 80 ans. Mais certains, aujourd’hui disparus, étaient tellement attachés à cet endroit, qu’ils ont souhaité que leurs cendres soient dispersés dans la garrigue du Mas de Carles.

L’écoute est le maître mot de toute l’équipe du Mas de Carles pour être utile. Chaque résident a un passé, un passif, un mal-être, une souffrance et aspire à remonter la pente, reprendre confiance, retrouver un équilibre psychologique et social, une raison d’être, une estime de soi et surtout un espoir d’aller de l’avant.

Un budget de plus en plus serré

Mais pour poursuivre avec succès cette aventure humaine, il faut de l’argent. Déjà 40% du budget (qui est de 1,8M€) sont assurés par les fonds propres (dons, mécènes, vente des produits de la ferme) et 60% par des subventions publiques (Etat, Mairies d’Avignon et de Villeneuve). C’est là que le bât blesse. Le Département de Vaucluse, au bout de 15 ans de soutien sans faille a retiré – crise abyssale des finances publiques et baisse de la DGF, dotation globale de fonctionnement obligent – son enveloppe qui représenterait 0,002% de son budget annuel. Or 47% des personnes accueillies au Mas de Carles sont des Vauclusiens. « C’est un mauvais coup porté à l’action sociale et au profit des habitants les plus précaires de notre territoire », ont déclaré à l’unisson les trois vice-présidents de l’association, Joël Aymard, Hélène Bout et Marie-Hélène Cuvillier.

Ce combat est récurrent dans toute la France. D’ailleurs, samedi dernier, se sont déroulées des manifestations sur le nécessaire maintien des subventions. Avec comme slogan « On ne tient plus ». « Avec l’inflation, la hausse des matières premières, du prix de l’énergie, nos charges explosent et les pouvoirs publics limitent voire retirent leur aide. Certaines associations ont moins de 3 mois de réserve de trésorerie devant elles, explique une manifestante. « Sans elle, les besoins humains, médicaux et sociaux ne seront plus couverts, on risque de supprimer des emplois d’éducateurs, d’assistants, nos structures seront autant fragilisées que ceux qu’on essaie d’aider en y mettant tout notre énergie. » Une autre ajoute : « Sous prétexte d’économies réalisées, il risque d’y avoir des coûts plus élevés si les personnes dont nous nous occupons du 1er janvier au 31 décembre devaient retourner à la rue, aller dans un hôpital psychiatrique ou entrer en maison de retraite. » L’an dernier, le journal La Croix a recensé dans notre pays 855 morts dans la rue. A titre d’information, en France, on compte 20 millions de bénévoles et 1,5M de salariés dans ces associations à but non lucratif qui sont le ciment de la solidarité, de la fraternité et du vivre ensemble.

Contact : info@masdecarles.org / 04 90 25 32 53


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Le collectif Luminagora, basé à Vedène et spécialiste de la valorisation du patrimoine par projection monumentale et par le spectacle vivant, fête son 10 anniversaire en 2025. Ce vendredi 12 septembre, il présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’ à Gordes.

Fondé par Philippe Rota en Champagne-Ardenne il y a une décennie, le collectif Luminagora est désormais basé à Vedène, en Vaucluse. Depuis 10 ans, l’association met en lumière le patrimoine à travers du vidéomapping, souvent couplé avec du spectacle vivant. « Le vidéomapping est une technologie qui permet de projeter sur des grandes façades mais qu’on voit souvent dans les grandes villes, explique le fondateur, aussi directeur artistique. L’idée, c’était d’apporter cette technologie en milieu rural et de valoriser le ‘petit patrimoine’. »

Ce collectif est né au fil des rencontres avec un metteur en scène, des comédiens au théâtre, puis une chorégraphe. Est donc venue l’idée de s’allier pour monter des spectacles. Philippe Rota, lui, a apporté, entre autres, son expérience dans le vidéomapping. Aujourd’hui, un spectacle nécessite la mobilisation d’une quinzaine de personnes. « La création du collectif, c’est le prolongement de ce que je voulais faire quand je faisais seulement du vidéomapping, parce que l’idée de l’association c’est de mettre en valeur le patrimoine par l’outil de vidéo et lumière », ajoute Philippe Rota.

Du vidéomapping, du spectacle vivant, et plus

Ainsi, sur les façades de bijoux d’architecture sont projetés des photos, des vidéos, des fonds qui servent souvent de décors à des comédiens qui, ensemble, font vivre un récit et mettent en lumière les histoires et les cultures des territoires dans lesquels ces spectacles sont donnés.

« Notre leitmotiv, c’est de faire rêver le public en parlant du patrimoine et en le valorisant, que ce soit le patrimoine culturel, le patrimoine historique ou les terroirs. »

Philippe Rota

Ce sont donc une dizaine de spectacles qui sont proposés chaque année dans toute la France depuis 10 ans par le collectif, qui a encore de belles années devant lui. « On a encore de belles choses à raconter », déclare le créateur de l’association.

Un studio à Vedène

Désormais basé en Vaucluse, c’est à Vedène qu’est installé le studio de tournage de Luminagora qui est aussi ouvert à d’autres associations.

« Le studio est à disposition des associations du département ou de la région qui auraient besoin d’un espace pour faire des podcasts, des tournages vidéo, pourquoi pas des répétitions de danse pour des associations de théâtre, etc », explique Philippe Rota.

Un spectacle à Gordes pour la tournée des 10 ans

Pour sa tournée des 10 ans, Luminagora passera notamment par Gordes ce vendredi 12 septembre et présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’. « Cette année, en collaboration avec Richard Kitaeff, le maire de Gordes, on a décidé de traiter des auteurs de Provence », affirme Philippe Rota.

Ainsi, Frédéric Mistral, Jean Giono, Marcel Pagnol, Henri Bosco, ou encore Alphonse Daudet seront à l’honneur. Sur la façade du Château de Gordes seront projetées des scènes connues extraites des récits de ces auteurs provençaux. Pour ce spectacle, il n’y aura pas de comédiens sur scène, mais des acteurs feront leur apparition dans les projections. Pour la première fois, le dessin sera aussi de la partie. De quoi émerveiller petits et grands.


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Depuis 20 ans, les associations de L’Isle-sur-la-Sorgue se réunissent à la rentrée pour se présenter au public. La 20e édition du forum des associations aura lieu ce samedi 6 septembre au Parc Gautier.

Sport, activité créative, bénévolat… La Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue regorge d’animations toutes l’année auxquelles le public peut participer en intégrant une ou plusieurs associations.

Pour découvrir la richesse du tissu associatif de la commune et se renseigner sur les diverses activités proposés par les associations
locales, il suffira de se rendre au Parc Gautier ce samedi à l’occasion du Forum de associations qui est organisé chaque année au début du mois de septembre par la Direction Culture & Vie Locale de la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue.

Samedi 6 septembre. De 10h à 18h. Parc Gautier. 74 Avenue de la Libération. L’Isle-sur-la-Sorgue.


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Ils sont désormais deux à co-présider les Musicales du Luberon, festival né en 1989 : Patrick Canac et Laure Kaltenbach, qui avait initié le Forum d’Avignon en 2007 au Palais des Papes. « Ce n’est pas seulement parce que c’est une femme et qu’elle est plus jeune que nous avons fait ce choix, mais parce que nous devons pérenniser ensemble les Musicales », explique-t-il.

La co-présidente précise alors les quatre axes de développement de la manifestation : « Proposer des concerts toute l’année, pas seulement en été, mais au printemps, à l’automne et pour Noël. Être itinérant dans les villages en plus de Ménerbes, innerver ce territoire jusqu’à Bedoin, en incluant Apt, Lacoste, Les Taillades et sa carrière, Bonnieux et Gordes. Autre obligation : la qualité avec des artistes de renommée internationale au programme et enfin aller chercher de nouveaux publics, plus jeunes pour renouveler la fréquentation et la conforter. L’an dernier, 900 enfants des écoles ont assisté aux concerts, ils s’en souviendront sans doute toute leur vie et on a semé des petites graines pour l’avenir. »

Le programme pour 2025

Patrick Canac passe en revue les concerts 2025, à commencer le 6 juin par un hommage à Jessye Norman, la soprano qui avait chanté La Marseillaise dans une magnifique robe tricolore le jour de l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées, à l’issue du défilé mémorable de Jean-Paul Goude. « Elle a sublimé  Wagner, Gerschwin, des gospels, du baroque et là c’est Marie-Laure Garnier qui chantera. » Le 9 juin, carte blanche à la pianiste virtuose Celia Oneto Bendaïd pour des partitions de Chopin, Bizet, Ravel et d’une jeune compositrice, Camille Pépin, née en 1990. Le 8 juillet, il sera question des ‘Secrets du langage musical’ de Couperin, Scarlatti, Schubert, Beethoven à Wagner et Verdi avec Eric Breton.

Les 11 et 12 juillet, une transciption hors-norme des fameuses ‘Variations Goldberg’ de Bäch pour trio violoncelle (Xavier Philippe), violon (Guillaume Chilemme) et alto (Manuel Vioque-Juddé). Le 16, Place de l’Horloge à Ménerbes, hommage à Antonio Vivaldi avec ‘Soupirs vénitiens’ dirigés par Andrea Marcon qui a fait ses débuts à la Scala de Milan avant de jouer dans les plus grands festivals de la planète, Aix-en-Provence comme Salzbourg. Le 21, dans le majestueux Théâtre des Carrières des Taillades, ‘Les duos’ de Haendel avec l’Ensemble Arcangelo créé par Jonathan Cohen et l’un des contre-ténors les plus suaves de sa générations, le britannique Iestyn Davies. Autre style, novateur, le 29 juillet, le duo de pianistes André Manoukian & Jean-François Zygel, ‘Duel d’improvisateurs’, clavier à 4 mains, horizons différents, où ‘Bäch peut croiser Coltrane, le jazz ou Debussy’. Un concert qui sera capté par France TV.

Les Musicales du Luberon se poursuivent en automne avec le 12 septembre ‘Notturno’, duo piano (David Bismuth) et violon (Eva Zavaro) pour des oeuvres de Mozart, Fauré, Ravel et Debussy). Le 27 à la Fondation Blachère de Bonnieux, récital de la lauréate du Concours des Voix de Gordes, la soprano Juliette Amirault. Le 11 octobre, ‘Mosaïk’ dans le cadre de la Biennale de la Danse d’Apt « où sera bientôt ouverte une Maison de la Culture », a précisé Patrick Merle, le conseiller départemental et vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Quant à Dominique Santoni, la présidente du Département, elle a été chaleureusement remerciée pour avoir reconduit le budget de toutes les subventions culturelles malgré la crise, elle a souligné que « le Vaucluse est une terre de culture, donc nous avons le devoir d’irriguer ce territoire, qui est partiellement rural en concerts et spectacles vivants. » Et pour Noël 2025, les ‘Fireworks’ de Haendel et en prime, en vrai, dans le ciel sera tiré un feu d’artifice, si, si !

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Les plus grands artistes se succèdent aux Musicales du Luberon

Depuis leur création, les Musicales du Luberon, d’abord initiées par le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich dans les années 70 puis présidées depuis 1989 par Patrick Canac, ont invité les plus grands noms, Dame Felicity Lott, Philippe Jaroussky, l’Avignonnais Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, Laurence Equilbey et le Choeur Accentus, les pianistes Edna Stern, Nicolas Angelich et Cyprien Katsaris, la violoncelliste sonia Wierder-Atherton ainsi que le clarinettiste Pierre Génisson et le regretté violoniste Didier Lockwood. Et elles vont continuer encore longtemps à tisser un chemin de cultures et d’émotions.

Contacts : 04 90 72 68 53


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Coïncidant avec la date de naissance de Frédéric Mistral, le 25 mars signait la création de l’association des Amis du Félibrige et de la langue d’Oc au Sénat, présidée par la sénatrice aixoise Brigitte Devésa. 

Portée, entre autres élus, par les sénateurs vauclusiens Jean-Baptiste Blanc, Lucien Stanzione et Alain Milon, l’association a vocation à regrouper les parlementaires autour de la transmission et de la valorisation de la langue provençale.

Durant son discours à l’occasion de sa signature, le Capoulié du Félibrige Paulin Reynard résume ainsi l’enjeu du projet : “Une langue, des cultures riches, qui dépassent la seule dimension patrimoniale pour devenir sociétales, économiques, environnementales…Ce sera le message que portera notre association”.

Dans la continuité de l’association littéraire et culturelle du Félibrige co-fondée par Frédéric Mistral en 1854, les Amis du Félibrige et de la langue d’Oc se veulent être les pivots des décisions politiques prises autour des langues régionales et de leur application. La visibilité des actions de cette nouvelle entité se voit ainsi optimisée à long terme, avec une capacité de répercussion plus effective en siégeant au Sénat. 

Pour cela, 7 sénateurs de Provence et Languedoc s’engagent désormais à faire entendre les projets de l’association, initiée par le Capoulié du Félibrige Paulin Reynard dans son “appel du 21 mai 2024”. Le premier rendez-vous des Amis du Félibrige et de la langue d’Oc portera sur ‘Frédéric Mistral et le Félibrige : héritage et résonances contemporaines’.

Amy Rouméjon Cros


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

Chaque année depuis environ 10 ans, le Département de Vaucluse organise une collecte de dons auprès de ses agents et de ses élus. En 2024, 2 206,55€ ont été récoltés pour l’association AFM-Téléthon qui œuvre pour la recherche scientifique et qui accompagne les malades et leurs familles.

Le lundi 10 février, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, a remis un chèque de 2 206,55€ à Martine Décher, coordinatrice de l’association AFM-Téléthon de Vaucluse. Les dons ont été récoltés auprès des agents et élus du Département à l’occasion de divers événements qui ont eu lieu en 2024 et au cours desquels chacun pouvait consommer des boissons et viennoiseries dont les recettes étaient reversées au profit de l’association.

« Les Vauclusiens sont généreux et ils se sont fortement mobilisés, s’est enthousiasmé Martin Décher. Oui, on peut changer le monde en vendant des ballons et des bonbons, la preuve avec le Téléthon qui a déjà fait avancer la recherche scientifique. » Quant à Dominique Santoni, elle a tenu à remercier les agents et les élus qui se sont mobilisés ainsi que les organisateurs. « La solidarité est l’une de nos compétences majeures », a-t-elle conclu.


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

À 66 ans, Dany Beaujouan, retraitée, qui a toujours été engagée pour la liberté et les droits des femmes et a elle-même été victime de violences, a décidé de créer l’association PasserElles 84 à Avignon afin de lutter contre les régressions sociales, économiques et sociétales.

Au début de l’année, une nouvelle association est née à Avignon. Il s’agit de l’association féministe mixte PasserElles 84, qui a pour objectif de lutter contre les violences sexuelles, les régressions sociales, économiques et sociétales. « Notre objectif est de sortir des clivages de tout ce qui se fait actuellement, clivages du genre, de la classe, ou encore de la race », explique Dany Beaujouan, présidente de la nouvelle association.

Une association mixte

La spécificité de cette association, c’est qu’elle accueille aussi bien les femmes que les hommes. « Il existe d’autres associations féministes à Avignon, mais qui sont purement féministes, c’est-à-dire sans hommes, ajoute Dany. Au sein de l’association PasserElles 84, les hommes sont associés et font partie intégrante de nos actions et de nos activités. »

« On a tendance à penser, à tort, que le féminisme, c’est l’opposition homme-femme. Il faut sortir de ce schéma. »

Dany Beaujouan

Pour l’association, le fait d’intégrer les hommes permettra premièrement de les sensibiliser, mais aussi qu’eux-mêmes sensibilisent d’autres hommes au féminisme et ceux qui l’entourent. « C’est par la communication qu’on arrivera à changer les choses, affirme la présidente de PasserElles 84. Parce que les masculinistes (ndlr : le masculinisme est un mouvement réactionnaire antiféministe) doivent entendre que leur attitude et leur comportement ne sont plus tolérables, dans la mesure où la justice sanctionne et la société prend position. »

« Une prise de conscience est en train de s’installer »

Dernièrement, notamment avec l’affaire des viols de Mazan, un phénomène de prise de conscience a pu être observé. Dany Beaujouan, qui a participé à plusieurs rassemblements devant le tribunal d’Avignon, a, elle aussi, constaté cette prise de conscience. « On a bien vu les femmes et les hommes dans la rue, parce que oui, les hommes aussi étaient là, devant le tribunal, révoltés face aux actes ignobles qu’a subi Gisèle Pelicot », développe-t-elle.

« Porter plainte c’est le parcours de la combattante ! Il faut arrêter de discréditer la parole des femmes. Pourquoi s’exposeraient-elles si ce n’est pas la réalité ? »

Dany Beaujouan

C’est dans ce sens que l’association PasserElles 84 veut aller, afin d’amplifier cette prise de conscience et de sensibiliser un large public aux droits des femmes et aux injustices qu’elles subissent. Les hommes et les femmes, les plus jeunes et les moins jeunes… Selon Dany Beaujouan, il n’y a pas d’âge ni de genre pour être féministe. Ainsi, l’association communique à travers les réseaux sociaux (Facebook et Instagram), mais propose aussi des rendez-vous réguliers pour échanger, être ensemble, en apprendre plus sur les objectifs de l’association et mettre en œuvre ces derniers.

La santé des femmes, une priorité

La santé des femmes est la priorité de PasserElles 84, qui souhaite pour le moment se concentrer sur cet aspect-là. Pour ce faire, Dany Beaujouan, qui est passionnée de yoga, a décidé de donner régulièrement des cours dans les locaux de l’association au 194 Passage Rachel Carson à Avignon (quartier Sud Rocade).

L’association propose diverses activités culturelles et sportives (cliquez ici pour voir le planning) toutes les semaines autour de la santé des femmes, et plus largement autour du féminisme. Ainsi, les adhérentes et adhérents de l’association peuvent faire des séances de yoga, mais aussi de sophrologie, ou bien participer à des conférences ou des ciné-débats. À l’avenir, l’association avignonnaise développera davantage ses activités, puisque si 2025 sera consacré en grande partie à la santé des femmes, PasserElles 84 a de nombreux objectifs :

  • Défendre les droits des femmes, notamment en les orientant vers les structures adaptées
  • Promouvoir la santé des femmes
  • Militer contre le sexisme, contre les violences physiques, sexuelles et psychologiques faites aux femmes,
    contre toutes formes de discriminations, contre la prostitution subie et la pornographie
  • Lutter contre les féminicides et la misogynie
  • Défendre et développer les droits acquis par les femmes, notamment le droit au travail, la contraception, l’IVG
  • Obtenir l’égalité femmes-hommes dans tous les domaines
  • Participer à des activités culturelles et sportives
  • Organiser des événements culturels et sportifs
  • Agir pour la paix

Contact : passerelles84@gmail.com /06 27 85 05 50


Des professionnels de santé vauclusiens organisent un gala solidaire à Carpentras

L’association de promotion de la vie associative en Vaucluse Aprova 84 organise la Matinée du bénévolat ce jeudi 5 décembre à Avignon. Au programme : une conférence, une remise de certificats, et l’inauguration des nouveaux bureaux de l’association.

La Matinée du Bénévolat, organisée par Aprova 84 dans le cadre de la journée internationale du bénévolat et du volontariat, sera l’occasion d’échanger, mais aussi de célébrer les réussites des bénévoles du territoire, ainsi que de découvrir le nouvel espace de l’association vauclusienne dans le quartier Champfleury à Avignon.

Fabienne Duboscq, fondatrice du cabinet Gain de Causes et vice-présidente de l’Adéma, association pour le développement du management associatif, donnera la conférence ‘S’adapter aux nouvelles tendances du bénévolat : un défi pour les associations’ à 10h. Ce moment permettra d’en apprendre plus sur les bonnes pratiques pour s’adapter à ces changements.

À 11h30, les bénévoles du territoire se verront remettre le Certificat de Formation à la Gestion Associative. Une reconnaissance pour leur engagement, eux qui ont suivi une formation pour renforcer leurs compétences afin d’accompagner efficacement leurs associations.

Enfin, à 12h, Aprova 84 inaugurera ses nouveaux bureaux autour d’un verre dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Inscription en ligne.
Jeudi 5 décembre. À partir de 9h30. Salle polyvalente de la MPT Monfleury. 2 Rue Marie-Madeleine. Avignon.

https://www.echodumardi.com/tag/association/   1/1