2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

Le Trophée Jacques Potherat, qui rend hommage au journaliste automobile du même nom et aux voitures anciennes, est de retour pour sa quinzième édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril au départ de Villeneuve-lez-Avignon. Cet évènement, qui permet de découvrir le patrimoine villeneuvois et gardois tout en roulant, subit cette année un changement de direction avec Jean-Pierre Palun et sa femme Nadine qui passent la main à Florent, le fils de cette dernière, et à Camille Bourges. 

C’est une date que tous les amateurs d’automobiles de la région cochent à l’avance. Le quinzième Trophée Jacques Potherat va se dérouler sur les routes du 26 au 28 avril avec un départ programmé sur la commune de Villeneuve-lez-Avignon. Ce rallye offre la particularité d’être réservé aux véhicules construits entre les deux guerres de 1920 à 1939 et traverse trois secteurs des départements gardois, vauclusiens et du Nord des Bouches-du-Rhône, ce qui permet aux participants de découvrir ou redécouvrir les richesses culturelles et patrimoniales du territoire. 

Le parcours qui aura une durée de trois jours commencera par une longue étape vauclusienne qui mènera les conducteurs jusqu’aux contreforts du Mont Ventoux avant une traversée des plus beaux villages du Luberon. La journée du samedi sera consacrée au département du Gard avec un circuit qui ira jusqu’aux limites de l’Ardèche avant un dimanche de clôture qui donnera lieu à un périple au cœur du « Triangle d’Or Provençal » avec des arrêts à Eyragues, au Domaine du Castelas et Boulbon en guise de bouquet final. 

Une 15 édition placée sous le signe de la transmission 

Cet évènement est également l’occasion pour les passionnés et le public amateur de véhicules de sport d’échanger et de se retrouver autour du patrimoine territorial de ces trois départements. Le 15ᵉ trophée Jacques Potherat rassemblera cette année encore de nombreuses marques et modèles d’automobiles célèbres comme Bugatti, MG, Amilcar, Morgan, BNC, Riley, Aston Martin ou Lagonda et les équipages de conducteurs viennent d’une grande partie de l’Europe avec de nombreux belges, suisses, allemands et français. 

La grande nouveauté de cette édition 2024 réside dans la transmission de direction avec Jean-Pierre et Nadine Palun, présidents historiques qui passent le flambeau à leur fils Florent et à Camille Bourges qui baignent dans le milieu automobile depuis de très nombreuses années. Le format reste néanmoins le même avec 400 km de route à travers les trois départements limitrophes sans notion de compétition ou de chronométrage. Les dates de la 16ᵉ édition sont déjà connues avec un rendez-vous les 2, 3 et 4 mai 2025. 

Infos pratiques : Trophée Jacques Potherat. Du vendredi 26 au dimanche 28 avril avec un départ de Villeneuve-lez-Avignon. 

DR

Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

Le Salon Motor Passion, du vendredi 22 mars au dimanche 24 mars à Avignon, fête cette année ses 20 ans. Pour l’occasion, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants vous attendent au Parc des Expositions de Châteaublanc.

Dès qu’on arrive, on tombe sur un 4X4 kaki, militaire, tous terrains, américain et amphibie, l’ancêtre du Hummer, un monstre de 200 CV et c’est un passionné du Thor, Joël Soumille, qui le présente : « Il faut dégonfler les pneus quand on arrive dans l’eau, sinon, il se retourne. »

Se succèdent, une Corvette, une Lotus, une Mercèdes 560 SL tous chromes dehors. Puis, on entre dans l’un des halls et on reconnaît un ancien champion, Bruno Saby, 4 fois champion de France qui est le seul pilote français à avoir enchaîné le Monte-Carlo, le Tour de Corse et le Dakar. Il a porté les couleurs de Renault (R5 Turbo), de Peugeot (205 Turbo 16 groupe B) et de Lancia (Delta groupe A). « Ici, c’est la nostalgie des années 80, on retrouve des copains, une ambiance particulière, c’est super », dit-il en accueillant sur son stand Jean-Christophe Leroy, un Vauclusien qui a organisé, entre 1995 et 2015 la fameuse Montée du Ventoux.

Bruno Saby (à gauche) et Jean-Christophe Leroy (à droite).

On passe ensuite au stand Lancia, invitée d’honneur avec la MG. Nombre de spécimens qui ont couru dans le monde entier et remporté des titres avec la B 20, la 037, la Stratos, la Delta, la Fulvia. Il y a même ‘L’integrale’ du pilote italien Massimo Biasion dédicacée. Panhard-Levassor de 1954, MG de 1936 qui fonçait à 190km/h, Chambord française de 1959, Vedette de 1950 se succèdent le long des allées du Hall A.

Et soudain, on tombe sur 2 SM (la voiture dans laquelle Jacques Chirac avait remonté les Champs Élysées après sa victoire en 1995. L’une, de 1972, a son carburateur. L’autre est électrique. « C’est la 1ʳᵉ du genre, explique le mécano qui depuis trois ans travaille sur cette métamorphose unique au monde, Amédée Lictevout. La règlementation nous impose de conserver la boîte de vitesses, les freins, les suspensions hydrauliques d’origine. Et la batterie aussi, qui permet d’activer les feux, clignotants, le lave-vitre, le klaxon, la ventilation, le chauffage, l’antenne. »

Unique SM Citroën électrique au monde

Parmi les milliers de visiteurs qui ont passé la journée au Salon d’Avignon, ces vendredi et samedi, un certain Dominique Chapatte. Son papa Robert a fait vibrer la France entière avec le Tour de France cycliste. Lui, nous fait chaque dimanche avec ‘Turbo’, partager la passion de la bagnole. « Je viens régulièrement à Avignon, là avec deux cadreurs, un ingénieur du son et Cyril Drevet. On rencontre des gens qui passent des centaines d’heures à retaper une 4 CV ou une Ford Mustang, qui recherchent de pièces détachées ou un sellier qui refait les sièges et banquettes. De R8 à l’identique. C’est de la passion à l’état pur. » L’émission sera diffusée le 30 mars sur M6. 

Dominique Chapatte

Rolls-Royce, Bugatti, Simca 1000, Gordini, Cabriolet Jaguar Type E et son immense capot, Alpine bleue des Gendarmes de Vaucluse… Vous avez jusqu’à la fin de ce week-end pour foncer vers l’Avignon Motor Passion à Châteaublanc et plonger dans le monde rétro de la Super 5 Turbo Renault de votre papa ou la Mini Cooper décapotable de votre mamy !


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

« C’est le bel âge », lance Camille Bourges, qui a eu l’idée du Salon Avignon Motor Passion avec une poignée de copains autour de l’an 2000. Et pour cet anniversaire, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants sont attendus au Parc des Expositions de Châteaublanc, à Avignon, du vendredi 22 au dimanche 24 mars.

2 000 engins à moteur seront là, sur 1 800 m² du Hall H, pas seulement des voitures et camions (Berliet, Saviem, Volvo) mais aussi des motos (Honda, Suzuki, Yamaha, Norton, Harley-Davidson, India), des scooters, tracteurs, dragsters, des hors-bord, des véhicules utilitaires (camions de pompiers, ambulances) et des engins militaires, comme Dodge, un char Sherman et surtout des Jeep qui ont participé à la Libération d’Avignon il y a 80 ans, en 1944.

A l’honneur, d’abord, les 100 ans d’une légende, la ‘MG’, initialement dérivée de ‘Morris Garage’ en 1924 puis intégrée chez BMC (British Motor Corporation) en 1952. Devenue la voiture de sport anglaise la plus vendue avant d’être reprise par Jaguar, de disparaître dans les années 80 et de renaître de ses cendres en version électrique SUV mais… en Chine.

Une édition sous le signe des hommages

Autre hommage à la ‘Scuderia Lancia’, qui a signé les plus belles heures des championnats du monde de rallye pendant 30 ans. Avec la ‘B 20’ qui s’est illustrée aux 24h du Mans comme au Rallye de Monte-Carlo, la ‘Targa Florio’, l’élégante ‘Fulvia’, la ‘Stratos’, la ‘037’, la ‘Delta’… En tout, elles ont glané 11 titres de championnes du monde sur tous les terrains, en Corse avec ses 10 000 virages, comme en Suède, et en Grèce avec le Rallye de l’Acropole… Et surtout des as du volant inoubliables comme Munari, Andruet, Darniche, Biason, Toivonen, Sainz et Auriol. Sans oublier Bruno Saby qui sera bel et bien présent à Avignon.

Une exposition de photos sera consacrée aux femmes pilotes (Hall A), de Camille Gast en 1901 à la niçoise Michèle Mouton qui a remporté nombre de courses grâce aux 1ères ‘Audi Quattro’ dans les années 80.

Une des photos qui seront exposées à Motor Passion. ©Jean-François Bouzanquet

Cabriolets, coupés, berlines, limousines, voitures de rêve et de légende, Jaguar Type E, Maserati, Lotus,  Rolls-Royce, Traction avant, Mini, 4CV, BMW, Lamborghini, Ferrari, Buick, Citroën SM, Porsche, trôneront au Parc des Expositions. Ainsi que l’Alpine bleue A 110 de l’EDSR (Escadron départemental de la Sécurité Routière de la Gendarmerie de Vaucluse). « Un hommage sera rendu aussi à l’Autodrome d’Istres-Miramas (Bouches-du-Rhône), explique Florent Bourges, commissaire d’exposition. Créé en 1924 où une Simca ‘Ariane 4’ a parcouru 200 000 km à 100km/h en 5 mois, un record du monde d’endurance. Cette Ariane historique sera exposée dans le Hall A. Comme la ‘Djelmo’ qui a battu le record de vitesse de 257km/h sur ce même anneau des bords de l’Etang de Berre il y a 100 ans. » Avignon Motor Passion (22-24 mars), c’est aussi le paradis des pièces détachées, des voitures radiocommandées et des miniatures.

Les voitures de collection continuent de plaire

Il faut savoir qu’une enquête menée par la FIVA (Fédération Internationale des Véhicules Anciens) en 2022 livre quelques chiffres sur ce marché des voitures d’hier et avant-hier. 1 million de véhicules (2,5% du parc roulant français), 1 000 clubs, 24 000 emplois (mécanos, carrossiers) et 4 milliards € de chiffre d’affaires.

Qui sont les collectionneurs? A 97% des hommes, de 58 ans d’âge moyen, (dont 45% de retraités) qui dépensent plus de 3 000€ / an pour le maintien et l’entretien courant de leur 4L, de leur 2CV ou de leur Austin Haley. Quant aux véhicules anciens en question, ils sont à 71% des voitures et 16% des motos, qui sont en état de rouler et qui participent à une douzaine de sorties et salons par an.

Du 22 au 24 mars, au Parc des Expositions d’Avignon Sud, parkings gratuits pour Avignon Motor Passion et tarif d’entrée 13€.


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

À partir du lundi 1ᵉʳ avril prochain, les automobilistes et les usagers de deux-roues motorisés ne seront plus obligés d’apposer la vignette de l’assurance sur leur véhicule, ni de détenir la carte verte de l’assurance dans leur véhicule. Être assuré pour circuler reste tout de même obligatoire.

La mesure a été annoncée lors du dernier comité interministériel de la sécurité routière en juillet dernier. Il ne sera bientôt plus obligatoire d’avoir la vignette de l’assurance sur le pare-brise de son véhicule, ni d’avoir la carte verte de l’assurance dans ce dernier. Cette mesure, qui prendra effet le 1ᵉʳ avril 2024, a pour objectif de simplifier la vie administrative des usagers de la route et de lutter contre la falsification des papiers.

Désormais, les assureurs renseignent un fichier appelé fichier des véhicules assurés (FVA) consultable par les assurés, mais aussi par les forces de l’ordre. Ainsi, lors d’un contrôle routier, ces dernières pourront vérifier l’assurance avec le numéro d’immatriculation, et il ne sera plus nécessaire de la présenter sous forme de papier.

Le Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer rappelle tout de même que les véhicules immatriculés devront toujours a minima être couverts par une assurance Auto ou Moto dite « au tiers » afin de circuler. Il reste donc obligatoire d’être assuré. Dans le cas contraire, la peine encourue est une amende forfaitaire de 750€, à laquelle peuvent s’ajouter des peines complémentaires comme la suspension ou annulation du permis avec interdiction de le repasser, ou encore l’immobilisation immédiate du véhicule.


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Leader de la production mondiale depuis déjà plus d’une décennie, la Chine est devenue cette année le premier exportateur de voitures dans le monde, dépassant le Japon. Ce tournant historique marque la fin de plusieurs décennies de domination des groupes automobiles européens, japonais, américains et sud-coréens sur les marchés internationaux.

Comme le révèlent les données compilées par le Financial Times reprises dans notre graphique, les exportations de voitures chinoises ont plus que triplé depuis le premier trimestre 2021, pour atteindre une moyenne de près de 362 000 unités expédiées en juin 2023 (moyenne glissante sur douze mois). À la même date, le deuxième et troisième exportateur mondial, le Japon et l’Allemagne, affichaient une moyenne mensuelle respective d’environ 342 000 et 251 000 unités exportées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

Après les villes d’Apt et de Sorgues, c’est au tour de la commune de Pernes-les-Fontaines d’accueillir un centre Point S Entretien Auto. Celui-ci prend la place du centre d’entretien automobile, au 158 grande route de Carpentras.

Le centre d’entretien automobile de Pernes-les-Fontaines était tenu depuis une dizaine d’années par Nicolas Costa, qui a décidé de rejoindre le réseau Point S. « Point S est un réseau international d’envergure qui bénéficie d’une réelle notoriété. L’accompagnement de l’enseigne me permet de développer un projet plus global dont la finalité est d’ouvrir d’autres centres Point S dans la région » explique-t-il.

Pour l’occasion, la façade du centre a été rénovée, et des travaux d’optimisation visant à augmenter l’espace de stockage du centre sont prévus. Nicolas Costa prévoit également le réaménagement du point de vente pour accueillir les clients dans un espace davantage convivial.

Le centre, qui dispose d’une équipe de cinq personnes, propose le prêt de véhicules de courtoisie et dispose de tous les équipements nécessaires aux prestations d’entretien rapide (climatisation, freinage, boîtes automatiques, pneumatiques dont, moto…). Il propose également des prestations de vitrage automobile. 

V.A.


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

6 Français sur 10 ne croient pas que la voiture électrique remplacera complètement un jour les voitures thermiques. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem.

Pendant des années, presque depuis son origine, le secteur automobile s’est développé sans que rien ou presque ne vienne contrarier sa croissance et son succès. Et puis les contraintes, notamment environnementales au sens large du terme, ont pris de l’épaisseur ; l’électricité a été choisie par les pouvoirs publics comme énergie unique pour faire rouler la voiture de demain ; et les crises financière, économique et géopolitique se sont superposées en un rien de temps. Alors que les automobilistes sont en perte de repères, ne savent plus vraiment à quelle marque se vouer, soupèsent la pertinence du passage à l’électricité, l’Observatoire Cetelem de l’Automobile révèle des points de vue contrastés, parfois étonnants, parfois inquiétants mais qui éclairent sur la nécessité de voir se dissiper au plus vite ce brouillard qui pourrait à terme pénaliser tout le monde.

ZFE et réglementations riment avec confusion et scepticisme
L’inflation, toujours forte dans la plupart des pays, contribue à perturber la perception économique des automobilistes. Ainsi marqués par les récentes hausses des tarifs, plus de trois quarts d’entre eux (76%) s’inquiètent de la hausse des prix des voitures neuves dans les 5 prochaines années et ils sont 4 sur 10 à juger que la hausse possible du coût de l’énergie est un frein à l’achat.
Concernant les Zones à faibles émissions (ZFE), si plus de 7 personnes sur 10 (73%) en connaissent l’existence, seulement un tiers (34%) voit précisément ce dont il s’agit, une part qui est néanmoins plus importante chez les Français (48%). Un flou qui s’accentue lorsqu’il s’agit de se projeter dans le futur puisque près d’un automobiliste sur 2 (48%) ne sait pas si des ZFE seront mises en place dans son pays

Si 66% des personnes interrogées pensent que les ZFE sont une bonne mesure, dans les pays où elles sont implantées, comme la France et la Belgique, elles y comptent 50% de réfractaires. En outre, selon 8 personnes sur 10, cette mesure est jugée comme injuste pour les ménages aux faibles revenus qui ne seront pas en mesure de remplacer leur véhicule. Enfin, près de 6 personnes sur 10 (57%) poussent le raisonnement à son extrême en estimant que les ZFE sont irréalistes et espèrent qu’elles ne verront jamais le jour. L’esprit contestataire (et réfractaire) français reste vivace puisqu’un sur 2 persistera à circuler dans les ZFE au volant de son véhicule banni, un esprit de révolte également partagé par les Allemands.

La confusion, associée au scepticisme, règne donc au sujet des ZFE. Il en est de même, voire davantage, à propos des réglementations concernant les motorisations. En effet, seulement la moitié des consommateurs (49%) est au courant de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques (essence, gazole, hybride) dans 10 à 15 ans pour lutter contre la pollution de l’air.

Comme pour les ZFE, la principale critique porte sur une injustice non pas collective, mais associée à l’individu ou à la sphère familiale avec près de 8 personnes sur 10 (78%) qui soulignent que les ménages seraient les premiers pénalisés en ne pouvant pas revendre leur véhicule thermique avec comme conséquence l’impossibilité se déplacer. C’est à nouveau en France (85%), mais aussi en Belgique (83%), que cette injustice est la plus fortement ressentie.

Alors que les mesures les plus coercitives, au moins en Europe, ne se profilent pas avant 2035, 7 automobilistes sur 10 estiment cependant que le calendrier de leur mise en œuvre est trop resserré. Français (75%) et Belges (74%) vilipendent ce manque de temps, rejoints par les Espagnols (72%). Dans un même élan, ils sont 6 sur 10 (61%) à pointer l’irréalisme de cette réglementation qui ne devrait pas voir le jour ou qui devrait être annulée selon eux, ainsi que leur inefficacité pour lutter contre la pollution (57%). Néanmoins, plus de 6 personnes sur 10 (63%) pensent que c’est une bonne mesure, la moitié d’entre eux affirment même qu’elle est insuffisante (55%).

La voiture électrique joue les premiers rôles…mais pose question
Malgré un contexte économique tendu et le durcissement des réglementations, majoritairement, un monde sans voiture n’est pas envisagé. Seulement 1 personne sur 5 (20%) estime que demain sa place sera moins importante qu’aujourd’hui, des opinions exprimées surtout en Europe (22%), et particulièrement en France (29 %).
72% des Français pensent que le progrès technologique fera émerger une voiture plus vertueuse, mais seuls 4 d’entre eux sur 10 (41% contre 67% au niveau monde) voient dans le véhicule électrique son incarnation et qui, à terme, va complètement remplacer la voiture thermique (38% contre 54% dans le monde).

Pour la première fois, les véhicules électriques arrivent en tête des intentions d’achat. Ainsi, ceux qui souhaitent acheter une voiture sont plus d’un sur 3 (32%) à envisager de choisir une motorisation électrique. En ajoutant à ce chiffre celui des acheteurs déclaratifs de voitures hybrides, rechargeables (25%) ou non (16%), il s’agit d’une vraie bascule du marché. A noter que la France est le pays avec la Belgique, l’Autriche, et la Pologne où les intentions d’achat d’un véhicule électrique sont les moins affirmées (aux alentours de 20%). Comme toujours, le blocage est d’abord économique : pour près de la moitié des personnes interrogées (48%), le prix d’un véhicule électrique est trop élevé, avec surtout les Néerlandais (62%) et les Français (53%) pour le souligner. Viennent ensuite les craintes de rencontrer des difficultés pour recharger son véhicule (36%), et que l’autonomie de celui-ci soit trop limitée par rapport à leurs besoins (31%), cette préoccupation est particulièrement importante chez les Français (42%).

La problématique du coût ne se limite pas au seul achat, mais s’étend aussi à l’usage du véhicule électrique. Confrontés à l’augmentation récente, et potentiellement future, du prix de l’électricité, les automobilistes s’interrogent. Les trois quarts d’entre eux (74%, et 77% des Français) voient dans cette perspective un usage plus coûteux que celui d’un véhicule doté d’une motorisation traditionnelle. Plus encore que la prééminence programmée du véhicule électrique, les automobilistes remettent en cause son utilisation en raison d’une production énergétique qu’ils prévoient insuffisante. Sans doute sous l’influence évidente de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, plus de 6 Européens sur 10 (62%) et plus de 7 Français sur 10 (71%) affichent ce point de vue.

Pour passer du thermique à l’électrique, 8 personnes interrogées sur 10 (79%) jugent indispensable le versement d’aides par les pouvoirs publics. Or, un peu plus de la moitié des automobilistes (54%) ne savent pas s’il en existe dans leur pays et ils sont plus de 7 sur 10 (72%) à les trouver trop confuses. Français (80%) et Polonais (79%) sont les plus nombreux à dénoncer cette complexité souvent d’ordre administratif.

Véhicule électrique : la Chine contre le reste du monde
Avec plus de 20 marques qui ont vu le jour en un peu plus de 20 ans, le marché chinois et de ses marques connaissent une croissance exponentielle. Pourtant, il souffre d’un déficit d’image. En effet, un peu moins d’1 sondé sur 2 et moins de 4 Français sur 10 (39%) ont une opinion favorable des marques du premier pays constructeur mondial. A l’opposé avec 90% des personnes interrogées qui en ont une bonne opinion, les marques européennes jouissent d’une cote impressionnante, eu égard notamment à leur antériorité sur l’ensemble des marchés.

A la question de savoir si les automobilistes sont prêts à les acheter, là aussi une préférence est accordée aux marques européennes pour un peu plus de 8 personnes interrogées sur 10. Les marques chinoises continuent de fermer la marche, avec 4 personnes sur 10, et près de 3 Français sur 10 (28%) prêts à acheter un de leurs modèles.
« Cette nouvelle édition de l’Observatoire Cetelem montre que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme. Il appartient à nombre de constructeurs de clarifier leur politique industrielle et commerciale, ainsi que leur communication, afin de ne pas subir définitivement une concurrence qui a souvent un temps d’avance sur la question électrique. De même qu’il revient aux pouvoirs publics d’adopter une ligne claire et stable, sans atermoiement, pour faciliter la transition énergétique du monde automobile. » conclut Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem.

*Méthodologie : Les analyses économiques et marketing ainsi que les prévisions ont été réalisées en partenariat avec la société d’études et de conseil C-Ways spécialiste du Marketing d’Anticipation. Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Toluna Harris Interactive du 28 juin au 17 juillet 2023 dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie. Au total, 15 000 personnes ont été interrogées en ligne (mode de recueil CAWI). Ces personnes âgées de 18 à 65 ans sont issues d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

Après Apt en il y a presqu’un an maintenant, l’enseigne Point S ouvre un nouveau centre d’entretien dans le Vaucluse. Il est situé à Sorgues au 457 Chemin du Fournalet, dans la zone d’activité de La Velle 1. Ce nouveau centre est porté par la société Les Sens Automobiles qui complète ainsi ses activités de carrosserie, de vente, d’entretien et de réparation automobile.
Fondé par un professionnel du secteur automobile qui exerce depuis une vingtaine d’année, la société Les Sens Automobile propose des prestations et services d’entretien et de réparation automobile pour la marque Renault depuis 2021.

Ouverture aux véhicules multimarques
« La communication de Point S fait que la notoriété de l’enseigne est particulièrement forte dans le sud de la France. Cette collaboration nous permet de diversifier notre activité en réalisant l’ensemble des services et prestations d’entretien et de réparation pour tous types de véhicules quelle que soit leur marque. » explique ‘Les Sens Automobiles’ dont l’objectif est de s’ouvrir aux véhicules multimarques.
Sur son site, la société Les Sens Automobile dispose de 1400m2 d’ateliers équipés pour assurer les prestations d’entretien et de réparation rapide. Une baie Glass dédiée au vitrage vient compléter ses prestations. L’équipe se constitue de huit professionnels et de deux apprentis.

12e centre Point S en Vaucluse
Avec ces ouvertures à Sorgues et à Apt durant l’automne 2022, Point S compte 12 centres en Vaucluse. En effet, l’enseigne est aussi implantée à Avignon (2 centres), au Pontet, à Cavaillon, à Carpentras, à Pernes-les-Fontaines, à Orange, à Vaison-la-Romaine, à Saint-Saturnin-lès-Apt et à Pertuis. A proximité, elle est aussi présente aux Angle, à Châteaurenard, à Saint-Rémy-de-Provence, à Bagnols-sur-Cèze ou bien encore à Pierrelatte

L.G.


Le Trophée Jacques Potherat revient pour sa 15e édition 

Après la crise sanitaire, le confinement et l’arrêt obligatoire au paddock en 2020 et 2021, 25 000 visiteurs se sont quand même pressés au Parc des expositions d’Avignon l’an dernier à l’occasion de la dernière édition d’Avignon motor passion. Et cela malgré les vérifications des vaccinations qui ont freiné le rythme des entrées.
« 2023 retrouvre des couleurs, 350 exposants sur 50 000m2, une centaine de clubs automobiles, 2 000 véhicules » se réjouit Camille Bourges, organisateur et commissaire d’Avignon motor passion.

Les organisateurs lors de la présentation du programme de l’édition 2023 qui se tiendra du 24 au 26 mars.

Talbot, Corvette, Porsche… des célébrations en pagaille
Plusieurs axes forts : Talbot, une marque de prestige et d’élégance française, créée en 1921, qui avait remporté sa première course des 24h du Mans en 1950 et qui avait été rachetée par Simca en 1958. Egalement, les 70 ans de la mythique Corvette de chez Chevrolet, le 60e anniversaire de la Porsche 911 (dont on a admiré la quarantaine de modèles Targa, Speedster, Carrera ou Turbo chez Mathieu Lustrerie à Gargas en décembre).
Ce salon concerne tous les véhicules, agricoles, (tracteurs), militaires (Jeeps, P4 Peugeot), sanitaires (ambulances, camions de pompiers) utilitaires (fourgons et fourgonnettes), les motos (Kawasaki, Triumph, Norton, Ducati, BMW, Honda, Laverda, Motto-Guzzi, Yamaha) les dragsters, mais aussi les engins radio-commandés.

La Samba de Talbot présentée sur l’esplanade du Palais des papes.

Hommage au créateur du Bol d’or
En hommage à Jacques Potherat, seront exposés des voitures qui ont participé au Bol d’or, première course de 24h du monde en 1922, avant le Bol d’or moto sur le circuit du Castellet dans le Var, dans les années 80, sous la férule de Paul Ricard.
Bref, avis aux passionnés de moteurs, de pétarades, de records de vitesse, aux nostalgiques de voitures d’époque, de cabriolets élégants, de belles carrosseries, de chromes et de courbes, Avignon motor passion à Châteaublanc, c’est du 24 au 26 mars.

Contact et informations pratiques : www.motor-passion.com
contact@motor-passion.com

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