16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…

Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours) est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département de Vaucluse ©SDIS84

Des documents de référence
Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie.
Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte.
Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.

Débrousaillement de Yann ROBINAULT Chef d’équipe APFM (Auxiliaires de la Protection de la Forêt) – ONF ©SDIS84

Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs
Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.

Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. ©SDIS84

« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention »
Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand.
Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.

©SDIS84

« Prendre le feu dans l’œuf »
Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant.
Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.

« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image »
Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.

Intervention d’une patrouille ©SDIS84

Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24).
88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

À l’heure actuelle, 60 pays et territoires dans le monde ont fixé des objectifs, signé des engagements ou annoncé des plans pour éliminer progressivement les voitures à essence et à diesel à partir d’une certaine date — une mesure que les climatologues qualifient d’absolument nécessaire pour pouvoir atteindre des émissions nettes de carbone nulles. La Norvège, pionnière en matière de mobilité électrique, sera la première à entamer ce mouvement : environ 80 % des nouvelles voitures vendues dans le pays sont d’ores et déjà électriques, et les ventes de voitures thermiques neuves devraient s’y arrêter l’année prochaine. Comme le souligne le groupe américain de défense de l’environnement Coltura, d’autres pays comme le Viêt Nam et l’Indonésie ont récemment annoncé des mesures similaires qui devraient entrer en vigueur en 2050. 

Actuellement, c’est l’Europe qui compte le plus grand nombre de futures interdictions, puisque l’Union européenne a approuvé début 2023 une loi qui interdira la vente de voitures à moteur à essence dans ses États membres à partir de 2035. Plusieurs pays de l’Union européenne avaient alors déjà adopté l’élimination progressive des voitures à essence et fixé des délais encore plus serrés. Les Pays-Bas, la région flamande de Belgique, la Suède, la Grèce et la Slovénie envisagent tous de mettre fin à la vente de voitures à essence entre 2029 et 2031. 

À l’instar de la situation dans l’UE, l’élimination progressive des voitures à essence a suscité des désaccords entre les États américains lorsque la Californie a fixé, en 2022, la date d’élimination progressive des nouvelles ventes de ces véhicules, également pour 2035. Alors que 17 États avaient précédemment lié leurs normes automobiles à celles de la Californie dans le cadre de la loi fédérale sur la qualité de l’air, seuls Washington, l’Oregon, le Massachusetts, New York et le Vermont ont suivi la décision de la Californie, tandis que le Connecticut et le Delaware s’en sont retirés à la dernière minute. Alors que les véhicules hybrides devaient également être progressivement éliminés, certains véhicules hybrides avancés dotés d’une batterie de grande capacité seront désormais autorisés dans les États dans lesquels l’interdiction va être mise en place. Au Canada, en Slovénie, à Singapour et au Japon, les véhicules hybrides devraient aussi être amenés à disparaitre du marché avec les voitures à essence. 

Le Sri Lanka s’est fixé les objectifs les plus ambitieux au monde : le pays ne se contente pas de supprimer progressivement les ventes de nouvelles voitures à essence, mais prévoit également d’interdire totalement les voitures, les tuk-tuks et les motos à moteur à combustion d’ici à 2040. Récemment, le pays a déjà attiré l’attention de la communauté internationale pour avoir adopté d’autres législations radicales dont la mise en œuvre s’est avérée problématique. Pour certains petits pays qui ne disposent pas de leurs propres constructeurs automobiles ou de leurs filiales, l’élimination progressive des voitures à essence peut s’avérer être plus facile à mettre en œuvre : le Cap-Vert, qui a signé avec plusieurs autres nations du monde la déclaration de la COP26 visant à interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion d’ici à 2040, s’est fixé en interne l’objectif de réaliser cet exploit encore plus tôt, d’ici à 2035, car pour ce faire, il lui suffit d’interdire l’importation de voitures à essence.

De Valentine Fourreau pour Statista


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Dans le Vaucluse, il y a 670 entreprises de réparations et d’entretien pour les véhicules légers. Majoritairement composé de petites structures plus ou moins indépendantes, nombre de ces entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés. Mais certaines d’entre elles tirent leur épingles du jeu en misant sur la proximité, le service ou en diversifiant leurs activités.

La proximité et le prix sont sans doute les deux premières raisons pour laquelle on va chez le garagiste du coin. La confiance est aussi un facteur important. Son « petit » garagiste c’est celui qui cherche à réparer plutôt qu’à changer, ou à ne remplacer que ce qui est nécessaire. Ces petites entreprises, qui sont les plus nombreuses, sont aussi les plus fragiles : forte pression concurrentielle, surcoûts énergétiques, problèmes de main d’œuvre, nécessité d’investir en permanence… Mais certains se battent pour continuer à exister, comme à Lourmarin où un jeune couple a repris un garage en se spécialisant dans les voitures anciennes ou de sport.

un atelier de restauration ©Didier Bailleux

Garagistes par filiation et par passion
Ancien mécanicien dans des écuries ayant participés à des épreuves comme les 24 heures du Mans ou le Dakar, Frédéric Pellegrin, est un authentique aficionado. Il a travaillé chez Oréca, l’écurie d’Hugues de Chaunac qui remporta dans sa catégorie les 24 heures du Mans en 2000 avec une Dodge Viper GTS-R. Jolie carte de visite. Il a ensuite collaboré chez solution F, un autre préparateur auto de renom. Ca été pour lui l’occasion de pouvoir vivre de l’intérieur quelques grands rallyes historiques comme le Tour de Corse ou encore des épreuves sur des circuits à Spa ou à Dubaï. Il a également tâté du rallye mais cette fois en tant que pilote sur une Clio Williams.

« Je suis tombé dedans quand j’étais petite »
Sa compagne, Jade Vila est aussi une vraie passionnée. Son père, son grand-père et même son arrière-grand-père, tous étaient garagistes. Sa tante a également évolué en sport auto dans le championnat de France. Une famille de vrais fans d’automobiles. « Je suis tombé dedans quand j’étais petite » confit Jade. Comme Frédéric, son compagnon, elle ne pouvait envisager d’autre avenir professionnel. Ils voulaient leur garage mais ne souhaitaient pas s’installer en ville. Habitant la région, ils ont eu l’opportunité de reprendre celui de Lourmarin, il y a maintenant trois ans. Ils ont dû investir pour le moderniser et le mettre aux normes actuelles.

Frédéric Pellegrin et Jade Vila ©Didier Bailleux

Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ?
Dans leur garage il n’est pas rare de côtoyer aux côtés d’autos de tous les jours, une vieille anglaise ou encore une allemande de prestige des années 90 avec beaucoup de cylindres et de travail… Des autos dans lesquelles peu de garagistes savent ou osent mettre les mains. Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? C’est là aussi où les petits garagistes font la différence. Mais ce savoir-faire est de plus en plus menacé.

Perpétuer les savoir-faire dans les métiers des véhicules anciens
C’est justement pour ne pas que ces savoir-faire ne disparaissent que le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) a été créé en 2015. Cette idée on la doit à Luc Morel, un passionné de vieilles mécaniques, qui ne pouvait se résoudre à ce qu’il n’y ait plus de formations spécialisées pour l’entretien ou la restauration des voitures anciennes. Les besoins sont importants et les métiers bien spécifiques : mécaniciens, carrossiers, selliers… Les formations proposées par la CNAV sont ouvertes à tous, y compris aux particuliers qui veulent se reconvertir ou simplement mettre les mains dans le cambouis de leurs autos.

Luc Morel du Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) ©Didier Bailleux

Une antenne a même été ouverte en septembre dernier à Cavaillon. Les formations ont été confié à Tony Lemaitre, un ancien élève du CNVA et ex manager de ligne à la RATP. Installé à Cavaillon depuis plusieurs années comme mécanicien restaurateur de motos anciennes dans les ateliers de Renaissance Motorcycle, Tony Lemaire fait aujourd’hui aussi dans l’automobile. Que ce soit 2 ou 4 roues c’est toujours la passion qui conduit !

Le secteur de la réparation automobile en France

70 000 entreprises et 120 000 salariés

Un CA de 21 milliards d’euros avec une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 6 %

3 grands types de structures : les concessionnaires et agents de marques, les grandes enseignes d’entretiens (Norauto, Midas, Feu vert…) et les indépendants. Ces derniers peuvent être regroupés sous des marques qui leur apportent un certain nombre de services (AD, Euro Repar Service, TOP Garage…)

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens)

Pour en savoir plus sur :
le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA)
Lourmarin Classic


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Le Trophée Jacques Potherat, qui rend hommage au journaliste automobile du même nom et aux voitures anciennes, est de retour pour sa quinzième édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril au départ de Villeneuve-lez-Avignon. Cet évènement, qui permet de découvrir le patrimoine villeneuvois et gardois tout en roulant, subit cette année un changement de direction avec Jean-Pierre Palun et sa femme Nadine qui passent la main à Florent, le fils de cette dernière, et à Camille Bourges. 

C’est une date que tous les amateurs d’automobiles de la région cochent à l’avance. Le quinzième Trophée Jacques Potherat va se dérouler sur les routes du 26 au 28 avril avec un départ programmé sur la commune de Villeneuve-lez-Avignon. Ce rallye offre la particularité d’être réservé aux véhicules construits entre les deux guerres de 1920 à 1939 et traverse trois secteurs des départements gardois, vauclusiens et du Nord des Bouches-du-Rhône, ce qui permet aux participants de découvrir ou redécouvrir les richesses culturelles et patrimoniales du territoire. 

Le parcours qui aura une durée de trois jours commencera par une longue étape vauclusienne qui mènera les conducteurs jusqu’aux contreforts du Mont Ventoux avant une traversée des plus beaux villages du Luberon. La journée du samedi sera consacrée au département du Gard avec un circuit qui ira jusqu’aux limites de l’Ardèche avant un dimanche de clôture qui donnera lieu à un périple au cœur du « Triangle d’Or Provençal » avec des arrêts à Eyragues, au Domaine du Castelas et Boulbon en guise de bouquet final. 

Une 15 édition placée sous le signe de la transmission 

Cet évènement est également l’occasion pour les passionnés et le public amateur de véhicules de sport d’échanger et de se retrouver autour du patrimoine territorial de ces trois départements. Le 15ᵉ trophée Jacques Potherat rassemblera cette année encore de nombreuses marques et modèles d’automobiles célèbres comme Bugatti, MG, Amilcar, Morgan, BNC, Riley, Aston Martin ou Lagonda et les équipages de conducteurs viennent d’une grande partie de l’Europe avec de nombreux belges, suisses, allemands et français. 

La grande nouveauté de cette édition 2024 réside dans la transmission de direction avec Jean-Pierre et Nadine Palun, présidents historiques qui passent le flambeau à leur fils Florent et à Camille Bourges qui baignent dans le milieu automobile depuis de très nombreuses années. Le format reste néanmoins le même avec 400 km de route à travers les trois départements limitrophes sans notion de compétition ou de chronométrage. Les dates de la 16ᵉ édition sont déjà connues avec un rendez-vous les 2, 3 et 4 mai 2025. 

Infos pratiques : Trophée Jacques Potherat. Du vendredi 26 au dimanche 28 avril avec un départ de Villeneuve-lez-Avignon. 

DR

Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Le Salon Motor Passion, du vendredi 22 mars au dimanche 24 mars à Avignon, fête cette année ses 20 ans. Pour l’occasion, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants vous attendent au Parc des Expositions de Châteaublanc.

Dès qu’on arrive, on tombe sur un 4X4 kaki, militaire, tous terrains, américain et amphibie, l’ancêtre du Hummer, un monstre de 200 CV et c’est un passionné du Thor, Joël Soumille, qui le présente : « Il faut dégonfler les pneus quand on arrive dans l’eau, sinon, il se retourne. »

Se succèdent, une Corvette, une Lotus, une Mercèdes 560 SL tous chromes dehors. Puis, on entre dans l’un des halls et on reconnaît un ancien champion, Bruno Saby, 4 fois champion de France qui est le seul pilote français à avoir enchaîné le Monte-Carlo, le Tour de Corse et le Dakar. Il a porté les couleurs de Renault (R5 Turbo), de Peugeot (205 Turbo 16 groupe B) et de Lancia (Delta groupe A). « Ici, c’est la nostalgie des années 80, on retrouve des copains, une ambiance particulière, c’est super », dit-il en accueillant sur son stand Jean-Christophe Leroy, un Vauclusien qui a organisé, entre 1995 et 2015 la fameuse Montée du Ventoux.

Bruno Saby (à gauche) et Jean-Christophe Leroy (à droite).

On passe ensuite au stand Lancia, invitée d’honneur avec la MG. Nombre de spécimens qui ont couru dans le monde entier et remporté des titres avec la B 20, la 037, la Stratos, la Delta, la Fulvia. Il y a même ‘L’integrale’ du pilote italien Massimo Biasion dédicacée. Panhard-Levassor de 1954, MG de 1936 qui fonçait à 190km/h, Chambord française de 1959, Vedette de 1950 se succèdent le long des allées du Hall A.

Et soudain, on tombe sur 2 SM (la voiture dans laquelle Jacques Chirac avait remonté les Champs Élysées après sa victoire en 1995. L’une, de 1972, a son carburateur. L’autre est électrique. « C’est la 1ʳᵉ du genre, explique le mécano qui depuis trois ans travaille sur cette métamorphose unique au monde, Amédée Lictevout. La règlementation nous impose de conserver la boîte de vitesses, les freins, les suspensions hydrauliques d’origine. Et la batterie aussi, qui permet d’activer les feux, clignotants, le lave-vitre, le klaxon, la ventilation, le chauffage, l’antenne. »

Unique SM Citroën électrique au monde

Parmi les milliers de visiteurs qui ont passé la journée au Salon d’Avignon, ces vendredi et samedi, un certain Dominique Chapatte. Son papa Robert a fait vibrer la France entière avec le Tour de France cycliste. Lui, nous fait chaque dimanche avec ‘Turbo’, partager la passion de la bagnole. « Je viens régulièrement à Avignon, là avec deux cadreurs, un ingénieur du son et Cyril Drevet. On rencontre des gens qui passent des centaines d’heures à retaper une 4 CV ou une Ford Mustang, qui recherchent de pièces détachées ou un sellier qui refait les sièges et banquettes. De R8 à l’identique. C’est de la passion à l’état pur. » L’émission sera diffusée le 30 mars sur M6. 

Dominique Chapatte

Rolls-Royce, Bugatti, Simca 1000, Gordini, Cabriolet Jaguar Type E et son immense capot, Alpine bleue des Gendarmes de Vaucluse… Vous avez jusqu’à la fin de ce week-end pour foncer vers l’Avignon Motor Passion à Châteaublanc et plonger dans le monde rétro de la Super 5 Turbo Renault de votre papa ou la Mini Cooper décapotable de votre mamy !


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

« C’est le bel âge », lance Camille Bourges, qui a eu l’idée du Salon Avignon Motor Passion avec une poignée de copains autour de l’an 2000. Et pour cet anniversaire, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants sont attendus au Parc des Expositions de Châteaublanc, à Avignon, du vendredi 22 au dimanche 24 mars.

2 000 engins à moteur seront là, sur 1 800 m² du Hall H, pas seulement des voitures et camions (Berliet, Saviem, Volvo) mais aussi des motos (Honda, Suzuki, Yamaha, Norton, Harley-Davidson, India), des scooters, tracteurs, dragsters, des hors-bord, des véhicules utilitaires (camions de pompiers, ambulances) et des engins militaires, comme Dodge, un char Sherman et surtout des Jeep qui ont participé à la Libération d’Avignon il y a 80 ans, en 1944.

A l’honneur, d’abord, les 100 ans d’une légende, la ‘MG’, initialement dérivée de ‘Morris Garage’ en 1924 puis intégrée chez BMC (British Motor Corporation) en 1952. Devenue la voiture de sport anglaise la plus vendue avant d’être reprise par Jaguar, de disparaître dans les années 80 et de renaître de ses cendres en version électrique SUV mais… en Chine.

Une édition sous le signe des hommages

Autre hommage à la ‘Scuderia Lancia’, qui a signé les plus belles heures des championnats du monde de rallye pendant 30 ans. Avec la ‘B 20’ qui s’est illustrée aux 24h du Mans comme au Rallye de Monte-Carlo, la ‘Targa Florio’, l’élégante ‘Fulvia’, la ‘Stratos’, la ‘037’, la ‘Delta’… En tout, elles ont glané 11 titres de championnes du monde sur tous les terrains, en Corse avec ses 10 000 virages, comme en Suède, et en Grèce avec le Rallye de l’Acropole… Et surtout des as du volant inoubliables comme Munari, Andruet, Darniche, Biason, Toivonen, Sainz et Auriol. Sans oublier Bruno Saby qui sera bel et bien présent à Avignon.

Une exposition de photos sera consacrée aux femmes pilotes (Hall A), de Camille Gast en 1901 à la niçoise Michèle Mouton qui a remporté nombre de courses grâce aux 1ères ‘Audi Quattro’ dans les années 80.

Une des photos qui seront exposées à Motor Passion. ©Jean-François Bouzanquet

Cabriolets, coupés, berlines, limousines, voitures de rêve et de légende, Jaguar Type E, Maserati, Lotus,  Rolls-Royce, Traction avant, Mini, 4CV, BMW, Lamborghini, Ferrari, Buick, Citroën SM, Porsche, trôneront au Parc des Expositions. Ainsi que l’Alpine bleue A 110 de l’EDSR (Escadron départemental de la Sécurité Routière de la Gendarmerie de Vaucluse). « Un hommage sera rendu aussi à l’Autodrome d’Istres-Miramas (Bouches-du-Rhône), explique Florent Bourges, commissaire d’exposition. Créé en 1924 où une Simca ‘Ariane 4’ a parcouru 200 000 km à 100km/h en 5 mois, un record du monde d’endurance. Cette Ariane historique sera exposée dans le Hall A. Comme la ‘Djelmo’ qui a battu le record de vitesse de 257km/h sur ce même anneau des bords de l’Etang de Berre il y a 100 ans. » Avignon Motor Passion (22-24 mars), c’est aussi le paradis des pièces détachées, des voitures radiocommandées et des miniatures.

Les voitures de collection continuent de plaire

Il faut savoir qu’une enquête menée par la FIVA (Fédération Internationale des Véhicules Anciens) en 2022 livre quelques chiffres sur ce marché des voitures d’hier et avant-hier. 1 million de véhicules (2,5% du parc roulant français), 1 000 clubs, 24 000 emplois (mécanos, carrossiers) et 4 milliards € de chiffre d’affaires.

Qui sont les collectionneurs? A 97% des hommes, de 58 ans d’âge moyen, (dont 45% de retraités) qui dépensent plus de 3 000€ / an pour le maintien et l’entretien courant de leur 4L, de leur 2CV ou de leur Austin Haley. Quant aux véhicules anciens en question, ils sont à 71% des voitures et 16% des motos, qui sont en état de rouler et qui participent à une douzaine de sorties et salons par an.

Du 22 au 24 mars, au Parc des Expositions d’Avignon Sud, parkings gratuits pour Avignon Motor Passion et tarif d’entrée 13€.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

À partir du lundi 1ᵉʳ avril prochain, les automobilistes et les usagers de deux-roues motorisés ne seront plus obligés d’apposer la vignette de l’assurance sur leur véhicule, ni de détenir la carte verte de l’assurance dans leur véhicule. Être assuré pour circuler reste tout de même obligatoire.

La mesure a été annoncée lors du dernier comité interministériel de la sécurité routière en juillet dernier. Il ne sera bientôt plus obligatoire d’avoir la vignette de l’assurance sur le pare-brise de son véhicule, ni d’avoir la carte verte de l’assurance dans ce dernier. Cette mesure, qui prendra effet le 1ᵉʳ avril 2024, a pour objectif de simplifier la vie administrative des usagers de la route et de lutter contre la falsification des papiers.

Désormais, les assureurs renseignent un fichier appelé fichier des véhicules assurés (FVA) consultable par les assurés, mais aussi par les forces de l’ordre. Ainsi, lors d’un contrôle routier, ces dernières pourront vérifier l’assurance avec le numéro d’immatriculation, et il ne sera plus nécessaire de la présenter sous forme de papier.

Le Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer rappelle tout de même que les véhicules immatriculés devront toujours a minima être couverts par une assurance Auto ou Moto dite « au tiers » afin de circuler. Il reste donc obligatoire d’être assuré. Dans le cas contraire, la peine encourue est une amende forfaitaire de 750€, à laquelle peuvent s’ajouter des peines complémentaires comme la suspension ou annulation du permis avec interdiction de le repasser, ou encore l’immobilisation immédiate du véhicule.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Leader de la production mondiale depuis déjà plus d’une décennie, la Chine est devenue cette année le premier exportateur de voitures dans le monde, dépassant le Japon. Ce tournant historique marque la fin de plusieurs décennies de domination des groupes automobiles européens, japonais, américains et sud-coréens sur les marchés internationaux.

Comme le révèlent les données compilées par le Financial Times reprises dans notre graphique, les exportations de voitures chinoises ont plus que triplé depuis le premier trimestre 2021, pour atteindre une moyenne de près de 362 000 unités expédiées en juin 2023 (moyenne glissante sur douze mois). À la même date, le deuxième et troisième exportateur mondial, le Japon et l’Allemagne, affichaient une moyenne mensuelle respective d’environ 342 000 et 251 000 unités exportées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Après les villes d’Apt et de Sorgues, c’est au tour de la commune de Pernes-les-Fontaines d’accueillir un centre Point S Entretien Auto. Celui-ci prend la place du centre d’entretien automobile, au 158 grande route de Carpentras.

Le centre d’entretien automobile de Pernes-les-Fontaines était tenu depuis une dizaine d’années par Nicolas Costa, qui a décidé de rejoindre le réseau Point S. « Point S est un réseau international d’envergure qui bénéficie d’une réelle notoriété. L’accompagnement de l’enseigne me permet de développer un projet plus global dont la finalité est d’ouvrir d’autres centres Point S dans la région » explique-t-il.

Pour l’occasion, la façade du centre a été rénovée, et des travaux d’optimisation visant à augmenter l’espace de stockage du centre sont prévus. Nicolas Costa prévoit également le réaménagement du point de vente pour accueillir les clients dans un espace davantage convivial.

Le centre, qui dispose d’une équipe de cinq personnes, propose le prêt de véhicules de courtoisie et dispose de tous les équipements nécessaires aux prestations d’entretien rapide (climatisation, freinage, boîtes automatiques, pneumatiques dont, moto…). Il propose également des prestations de vitrage automobile. 

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/automobile/page/2/   1/1