27 avril 2024 |

Ecrit par le 27 avril 2024

Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Ce samedi 1er avril, le cinéma Capitole MyCinewest diffusera en avant-première la comédie française ’10 jours encore sans maman’. Le film sortira officiellement dans toutes les salles de cinéma le 12 avril prochain. Pour l’occasion, l’équipe du film sera présente, dont les deux acteurs principaux, Franck Dubosc et Aure Atika

Dans cette suite de ’10 jours sans maman’, on suit Antoine (Franck Dubosc), qui, après son licenciement, choisit de rester à la maison pour s’occuper de ses quatre enfants alors que sa femme Isabelle (Aure Atika) est très occupée par sa nouvelle activité d’avocate. Antoine commence à de moins en moins tenir le coup face à l’énergie que lui demande sa famille. Des vacances s’imposent ! Mais voilà qu’Isabelle ne peut pas partir avec eux à cause de son travail. Antoine se retrouve donc au ski seul avec les 4 enfants pendant 10 jours, et surtout : sans maman !

Il est d’ores et déjà possible de réserver sa place sur le site du cinéma.

Samedi 1er avril. 17h30. Cinéma Capitole. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Portée par toute une équipe à une dimension nationale et présidée par René Kraus, l’édition 2023 des Rencontres du Sud a accueilli à Avignon plus de 300 professionnels venus de toute la France pour découvrir dans les salles du Vox et Utopia Avignon centre-ville dix-huit films en avant-première du 20 au 25 mars 2023, pour échanger entre-eux et avec dix équipes de films.

Avec, entre autres, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Samuel Le Bihan, Victoria Bedos, Chad Chenouga, ou Andréa Bescond et Eric Métayer qui lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023 mettant à l’honneur Jocelyn Bouyssy, directeur général de CGR Cinémas, ont reçu pour leur film ‘Quand tu seras grand’ le prix des lycéens, décerné par les élèves des établissements de formation du campus des sciences et techniques d’Avignon. Le prix des « Montreurs d’images » revenant à ‘Chien de la casse’ de Jean-Baptiste Durand. Onze films étaient en compétition. Sept hors-concours.

À noter que ces rencontres cinématographiques ont été partiellement ouvertes au grand public avec des films présentés en présence des équipes à Utopia Manutention et Pathé Cap-Sud à Avignon, au Rivoli à Carpentras, à La Cigale à Cavaillon et au Capitole myCinewest au Pontet, où s’est également déroulé samedi 25 mars le CinéPitchoun destiné au jeune public.

‘Quand tu seras grand’

Le 23 mars au cinéma Le Vox à Avignon, Andréa Bescond et Eric Métayer sont venus présenter ‘Quand tu seras grand’. Après ‘Les chatouilles’, histoire s’inspirant du drame de l’enfance d’Andréa Bescond qui avait été victime de violences sexuelles, ils s’attaquent dans ce nouveau film à la maltraitance envers les personnes âgées et la forme d’abandon qui existe dans notre société par rapport à ces derniers. Le long métrage, dont la sortie nationale est prévue pour le 26 avril prochain, a reçu un bel accueil du public de ces Rencontres cinématographiques du Sud, et a été primé par le prix des lycéens lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023.

À travers les histoires des résidents d’un Ehpad qui vont devoir partager leur réfectoire avec une classe d’enfants, et les difficultés du personnel soumis à une pression permanente et à des restrictions budgétaires impactant les conditions de travail, c’est un véritable moment de vie, d’amitié et d’amour qui est proposé aux spectateurs. Un film choral sur un sujet difficile qui donne à voir la vieillesse mais aussi l’enfance et qui parle avant tout de l’humain. Avec Vincent Macaigne, Aïssa Maïga, Evelyne Istria, Christian Sinniger, Marie Gillain, Carole Franck, Eric Métayer, Sylvie Artel…

« L’idée du film est née il y a quelques années quand ma grand-mère était en Ehpad, rapporte Andréa Bescond. Nous sommes venus la voir avec nos enfants et nous avons remarqué à quel point leur présence faisait réagir les personnes âgées. Tout à coup elles pétillaient de nouveau. Cela nous a beaucoup émus. » « Voir se rallumer une étincelle dans leurs yeux grâce à la présence d’enfants, a sans doute créé un déclic en nous », ajoute Eirc Métayer. « L’enfance et la vieillesse constituent deux parties de la vie qu’on ignore un peu. Les gens en Ehpad ont eu un métier, une vie, une histoire. Ce ne sont pas simplement des vieux qu’on ramène le soir dans leur chambre. Et c’est la même chose pour les enfants », analyse Andréa. Ce film n’est ni totalement une comédie ni un drame mais un peu des deux.

Eric Métayer et Andréa Bescond. ©Jean-Dominique Réga

‘La vie pour de vrai’

C’est accompagné de Charlotte Gainsbourg que Dany Boon est venu présenter en avant-première aux professionnels sa nouvelle comédie ‘La vie pour de vrai’, qui sortira dans les salles le 19 avril prochain. Un film de 109 minutes où le scénariste, réalisateur et acteur retrouve au casting son complice Kad Merad, Caroline Anglade et Charlotte Gainsbourg, avec qui il avait joué dans le film ‘Ils sont partout’ d’Yvan Attal.

L’intrigue a pour point de départ le Club Med au Mexique, où Tridan Lagache (Dany Boon) changeait d’amis toutes les semaines. Un lieu idyllique où ses parents travaillaient. Il y est né et y a vécu toute sa vie. À 50 ans, il décide de quitter pour la première fois son environnement de toujours pour retrouver Violette, son amour d’enfance qu’il n’a connu que huit jours. Il débarque à Paris avec toute sa naïveté loin d’imaginer les obstacles à sa quête du bonheur. Quelque peu perdu, il va faire la rencontre inattendue de Louis (Kad Merad), demi-frère dont il ignorait l’existence. Mais ce dernier, pour se débarrasser de lui et le flouer dans l’héritage d’un appartement qu’il occupe dans la capitale, va supplier Roxane (Charlotte Gainsbourg), l’une de ses conquêtes, de se faire passer pour Violette.

« C’est un film sur l’amour et le fantasme qu’on peut faire, explique Dany Boon. Sur le relationnel aussi. Les premières émotions lorsqu’on est enfant restent en mémoire toute la vie. Quand je suis arrivé comme étudiant à Paris, je ne comprenais pas pourquoi les gens ne se parlaient pas et avaient peur. Tridan a un regard décalé sur le monde. Il suffit de pas grand-chose pour faire basculer les échanges sociétaux du bon côté. Louis ne voit pas la chance qu’il a d’avoir Roxane. Chacun est dans son monde. » Tridan avec sa personnalité va apporter quelque chose dans l’univers de Louis mais aussi dans celui de Roxane qui est une femme libre et authentique. Une Roxane interprétée avec sincérité et subtilité par Charlotte Gainsbourg qui apporte tout son talent dans ce trio amoureux.

Dany Boon et Charlotte Gainsbourg. ©Jean-Dominique Réga

‘Le prix du passage’

Thierry Binisti, réalisateur qui s’est fait connaître du grand public en portant à l’écran l’adaptation de ‘La bicyclette bleue’, roman de Régine Desforges avec Laetitia Casta, était présent au Vox à Avignon le 20 mars pour le lancement des Rencontres du Sud où il est venu présenter en avant-première son dernier long métrage ‘Le prix du passage’ dont la sortie nationale est prévue le 12 avril prochain.

Un film sur les migrants qui se retrouvent après un long périple dans le Nord de la France avec l’espoir de trouver une vie meilleure en Grande-Bretagne. Un sujet traité à travers l’histoire croisée de Natacha, jeune mère célibataire de 25 ans, et celle de Walid, migrant d’origine Irakienne. Elle fait face à des difficultés pour élever son fils Enzo, 8 ans. Walid, lui, attend de réunir assez d’argent pour payer son passage vers l’Angleterre. Aux abois, ils improvisent ensemble une filière artisanale de passages clandestins… Une histoire qui met en relief également le choc de deux précarités, celle des migrants et celle d’une forme de sous-prolétariat urbain dont Natacha fait partie, car elle aussi est dans une situation économique qui limite son univers et la rend dépendante des personnes qui gravitent autour d’elle.

« Les frontières s’étaient estompées mais elles se relèvent, constate Thierry Binisti qui a passé du temps auprès des populations locales et des associations qui œuvrent dans des villes comme Calais, Boulogne sur mer ou Cherbourg. Il n’y a pas encore de volonté politique de les faire tomber car cela fait peur. Il y a un réseau de volonté et une force de solidarité qui est touchante, avec au final des frontières qu’on arrive à contourner. » Deux attitudes existent, le soutien et le rejet…

Thierry Binisti. ©Jean-Dominique Réga

‘Le principal’

Le réalisateur Chad Chenouga est venu aux Rencontres du Sud présenter en avant-première au cinéma Le Vox à Avignon ‘Le Principal’ dont la sortie nationale est prévue le 10 mai prochain. Un film avec, dans le rôle principal, Roschdy Zem, avec Marina Hands de la Comédie-Française avec Yolande Moreau. C’est l’histoire de Sabri Lahlali, principal adjoint d’un collège de quartier, qui est prêt à tout
pour que son fils, sur le point de passer le brevet, ait le dossier scolaire idéal. Mais il ne sait pas jusqu’à quel point son entreprise va le mener…

Une histoire qui est tirée de faits réels révèle le réalisateur. « J’étais allé présenter mon film ‘De toutes mes forces’ dans un ciné-club où le public était constitué en grande partie d’enseignants, explique-t-il. Deux professeurs m’ont raconté qu’ils avaient travaillé avec un principal adjoint atypique qui avait trahi sa fonction. Il avait triché en donnant un corrigé à son fils. Mais comme il était bien noté, l’affaire avait été étouffée et il avait quand même été nommé principal dans un autre établissement. » Chad Chenouga, qui y voit une dimension d’autodestruction avec quelqu’un qui dans le fond n’est pas très épanoui, ajoute que le principal est « un homme un peu spécial, psycho-rigide et un peu paranoïaque, qui avait pris l’initiative de tricher et qui, quand il avait été soupçonné, avait menti et demandé à son fils de se dénoncer. »

« Quand vous arrivez à vous extraire de votre milieu vous pouvez avoir un sentiment de culpabilité, analyse Chad Chenouga qui a été nommé aux Césars en 2000 pour son film ‘Rue bleue’. Je fais de la fiction mais j’insuffle dans ce film des choses très personnelles. J’aime bien la littérature, l’art m’a aidé tout jeune. » Acteur et scénariste, il est lauréat du grand prix du concours Sopadin de meilleur scénariste pour son film ‘De toutes mes forces’. Pour le théâtre, il a écrit ‘La niaque’ qu’il a mis en scène. Et il est intervenant aux cours Florent.

Chad Chenouga. ©Jean-Dominique Réga

‘Last Dance’

‘Last Dance’ une comédie de Delphine Lehericey avec François Berléand, Kacey Motte Klein, Maria Ribot dite La Ribot (chorégraphe, danseuse) Déborah Lukimuena, Astrid Whettnall, Dominique Reymond. Date de sortie en France le 20 septembre prochain.

C’est l’histoire de Germain, 75 ans, qui vit une retraite contemplative se laissant aller à une certaine douceur de vivre. Sa femme, Lise, décède brutalement. Il a à peine le temps de réaliser ce qui lui arrive que sa famille s’immisce dans son quotidien avec des activités organisées. Sa vie est alors envahie par ses enfants qui se mettent à la régenter. Pour retrouver sa liberté, il rejoint la compagnie de danse contemporaine dont son épouse était membre, réalisant également ainsi une promesse faite à cette dernière. Il n’en dit rien à ses enfants, craignant que ceux-ci l’en empêchent.

Delphine Lehericey, réalisatrice, metteure en scène, comédienne franco-suisse née à Lausanne en 1975 et installée en Belgique, est venue présenter son film à Avignon, ville qu’elle connaissait pour avoir participé en début de carrière au festival Off. «J’avais déjà travaillé avec des danseurs et je connaissais le travail de La Ribot, détaille-t-elle. J’ai travaillé en amont avec François Berléand qui est un immense acteur, avec une certaine souplesse. Sa rencontre avec La Ribot a été magique ! » Le long-métrage, sorti en Suisse, a reçu le prix du public au Festival du film à Locarno. « Ici, il y a une espèce de harcèlement de la part des proches de Germain qui veulent organiser sa vie, lui préparent quotidiennement ses repas alors qu’il en a assez et que la nourriture s’accumule. C’est la métaphore d’une grande famille qui prend de mauvaises décisions, au point que Germain se réfugie dans une autre famille, celle de la troupe de danse où il va rencontrer des gens qu’il n’aurait jamais fréquentés autrement ; une comédie avec un sujet dramatique », précise Delphine Lehericey.

Delphine Lehericey. ©Jean-Dominique Réga

‘La plus belle pour aller danser’

Après avoir écrit l’histoire de ‘La famille Bélier’ qui lui a valu une nomination pour le César du meilleur scénario original et le César de l’espoir féminin pour Louane, Victoria Bedos pouvait légitimement être fière de voir que l’adaptation américaine de cette œuvre avait raflé trois Oscars en 2022. Passée à la réalisation, elle était présente le 22 mars à l’avant-première de son film ‘La plus belle pour aller danser’, dont la sortie nationale est prévue pour le 19 avril prochain. Une comédie où elle a imaginé avec son coscénariste Louis Pénicaut, l’histoire d’une famille atypique : les Bison.

« Je pars toujours de quelque chose de personnel, explique la réalisatrice. Nous avons eu envie de raconter l’histoire d’une jeune fille de 14 ans qui se cherche. Et d’une relation père-fille perturbée par la maladresse paternelle d’un homme qui commence à voir que sa fille peut lui échapper. » Le film traite des relations entre une adolescente et sa famille, des difficultés pour les adolescents de trouver leur place, du rejet, de l’exclusion de l’autre, du harcèlement, de la place des personnes âgées dans la société. Des sujets universels qui touchent tous les milieux. Il aborde aussi le thème du travestissement mais la question du genre n’est ici pas du tout traitée sous son aspect politique. Il n’y a ni revendication ni dénonciation. « Aujourd’hui, dans notre société les codes évoluent, tout est possible. Cela peut faire peur », dit Victoria, qui s’appuie dans ce film sur le passé, le présent et l’avenir, comme Marie-Luce, la protagoniste du film, qui se conforte auprès de grands-pères de substitution.

Marie-Luce Bison, 14 ans, est élevée par son père dans une joyeuse pension de famille pour seniors dont il est le directeur. C’est bientôt la soirée déguisée de son nouveau collège : son père ne veut pas qu’elle y aille… et de toute façon, elle n’est pas invitée. Mais poussée par Albert, son meilleur ami de 80 ans, Marie-Luce, s’y incruste, habillée en homme comme il le lui a conseillé. Ce soir-là, tout le monde la prend pour un garçon… un garçon que l’on regarde et qui plaît. Elle décide alors de s’inventer un double masculin prénommé Léo pour vivre enfin sa vie d’ado. À la maison la relation avec son père se complique… Avec Brune Moulin (Marie-Luce), Philippe Katerine, Pierre, Richard, Guy Marchand, Alice Belaïdi.

Victoria Bedos. ©Jean-Dominique Réga

‘La nuit du verre d’eau’

Carlos Chahine, réalisateur était invité aux Rencontres du Sud 2023 à Avignon pour présenter aux professionnels son film ‘La nuit du verre d’eau’ en avant-première. Un long métrage dont la sortie nationale est prévue le 14 juin prochain. Avec notamment Nathalie Baye, Pierre Rochefort, Marilyne Naaman, Rubis Ramadan, Joy Hallack, Ahmad Kaabour, ou encore Antoine Merheb.

1958, alors que la révolution gronde à Beyrouth, trois sœurs passent l’été en villégiature dans un village reculé de la montagne libanaise dans la Vallée Sainte non loin de la forêt des cèdres. Il y a Nada, la rebelle, Eva, la romantique et surtout Layla, l’aînée, bien sous tous rapports et appréciée de tous. Trois femmes et trois caractères différents. Cet été-là, le danger de la guerre approche. Et l’arrivée de deux estivants français, Hélène et son fils René, 30 ans le jour même où la statue de la vierge pleure des larmes de sang, pousse Layla, la mère de Charles, 6 ans, et l’épouse parfaite, à envoyer valser les apparences. Elle se révolte contre cette société patriarcale qui la tient sous contrôle, où les hommes, pères, maris, fils, décident du sort des femmes. Layla, une femme que tout le monde envie et qui est pour son père une fille adorée et un exemple pour les autres, a ouvert les yeux. C’est une femme insatisfaite qui doit combler un vide et va transgresser un interdit avec un étranger.

« Ce film, une œuvre autobiographique, c’est l’enfance qui se termine, et surtout un portrait de femme avec toute sa complexité dans une société patriarcale », détaille Carlos Chahine qui est né au Liban et a quitté son pays natal en 1975 à cause de la guerre. Après un diplôme de chirurgien dentiste, métier qu’il n’exercera jamais, il découvre le théâtre avec Véra Gregh qui l’encourage à poursuivre une carrière d’acteur de théâtre avant qu’il ne devienne réalisateur cinéma.

Carlos Chahine. ©Jean-Dominique Réga

‘Ma langue au chat’

Laure (Zabou Breitman), Daniel (Pascal Ebé) et leur chat adoré Max, accueillent leurs amis dans leur maison de campagne pour un week-end. Alors que ces derniers sont arrivés pour fêter l’anniversaire de Daniel, le chat disparaît. À l’aube de la cinquantaine, Laure ne supporte plus rien : ni son travail, ni son mari Daniel, ni sa vie. Le seul être qui trouve grâce à ses yeux, c’est son chat bien-aimé. Alors Laure disjoncte et se met à enquêter afin de retrouver l’animal. Que lui est-il arrivé ? Quelqu’un s’en est-il pris au chat ? Y a-t-il un coupable parmi ses visiteurs ? Laure va enquêter. Cette disparition va être l’occasion pour tous de régler leurs comptes et de voir les non-dits refaire surface. Laure n’est pas au bout de ses surprises, avec un retournement de situation à la fin.

Cécile Télerman la réalisatrice bruxelloise qui présentait là son quatrième film, et Samuel Le Bihan comédien étaient présents aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter ‘Ma langue au chat’ en avant-première aux professionnels. Avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Samuel Le Bihan, Mélanie Bernier, Marie-Josée Croze, Pascal Demolon, Camille Lellouche, et Mathias Mlekuz. La sortie nationale de cette comédie avec huit acteurs a été fixée au 26 avril prochain.

« Des amis se retrouvent pour un week-end dans cette maison de campagne. De la même génération ils ont une cinquantaine d’années. Mais la société a changé et aujourd’hui, ils sont un peu ringards. L’élément déclencheur qui va faire éclater l’harmonie du groupe, c’est Pauline (Camille Lellouche), qui est la plus jeune du groupe. La joie de vivre de cette dernière et une certaine arrogance renvoient Laure (Zabou Breitman) à ce qu’elle a été mais qu’elle n’est plus. Mais le chat est le grain de sable perpétuel », résume la réalisatrice aux côtés du comédien Samuel Le Bihan qui à la lecture du scénario a eu vraiment envie de s’engager dans le rôle d’un personnage qui arrive avec sa fragilité envers les femmes, un manque de confiance en lui et la peur du rejet. « Ces problématiques de cinquantenaires traitées de façon humoristique et tendre dans un film chorale avec huit personnages, me plaisaient. »

Cécile Télerman et Samuel Le Bihan. ©Jean-Dominique Réga

‘Avant l’effondrement’

Benoît Volnais qui a co-écrit et co-réalisé ‘Avant l’effondrement’ avec Alice Zeniter était à Avignon aux Rencontres du Sud 2023 où leur film, qui était en compétition pour les Victoires du cinéma, a été présenté au public en avant-première. Sortie nationale le 19 avril prochain.

Dans un Paris caniculaire, Tristan, directeur de campagne d’une candidate aux législatives, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Parce qu’il est peut-être atteint d’une maladie génétique mortelle et incurable, il devient obsédé par l’idée de retrouver la femme qui lui a envoyé ce test. Mais a-t-il affaire à une blague morbide, une vengeance froide, un appel à l’aide ou à une manœuvre politique ? Tristan décide de mener l’enquête, au péril de sa vie professionnelle et affective. Avec Niels Schneider, Ariane Labed, et Souheila Yacoub.

Le film s’organise autour d’un double conflit, intime et collectif. La maladie génétique qui accable la famille de Tristan fait écho à la catastrophe écologique qui menace la planète à cause de l’action de l’Homme. L’histoire, c’est le parcours de Tristan, un homme romantique entouré de femmes. Engagé dans la politique, il n’a plus assez de temps pour faire tout ce qu’il voudrait. Il va finir par s’effondrer lui-même. « Il s’agit d’une fiction qui est née à la suite d’évènements qui me sont arrivés ainsi qu’à Alice, ou à des gens que nous connaissons, précise Benoît Volnais. Le point de départ du film, c’était la question du contemporain. Nous sommes convaincus qu’un des aspects cruciaux c’est la croyance de plus en plus partagée que l’avenir sera sombre, périlleux, que le pire est à venir. Et ça reconfigure, selon nous, les manières de penser, de voir, d’aimer, d’envisager le temps, le travail, les modes de vie, l’amitié, la filiation, etc. Nous avions envie de raconter ça, avec les moyens du cinéma, les émotions, les partis pris narratifs et esthétiques. » Tristan est un transfuge de classe qui s’est sorti de son milieu. Les rapports à son père le ramènent à la vie dont il s’est extirpé. Les deux femmes qui l’entourent, Fanny et Pablo, qui a un nom masculin, viennent d’un milieu bourgeois. Ensemble, ils vont avoir une discussion idéologique marquante masquant un véritable règlement de compte entre femmes…

Benoît Volnais. ©Jean-Dominique Réga

‘Notre corps’

Claire Simon a clôturé cette édition des Rencontres du Sud 2023 avec la projection de son film-documentaire ‘Notre corps’, qui a été tourné à l’hôpital Tenon Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. « J’ai eu l’occasion de filmer à l’hôpital l’épopée des corps féminins, dans leur diversité, leur singularité, leur beauté tout au long des étapes sur le chemin de la vie, explique-t-elle. Un parcours de désirs, de peurs, de luttes et d’histoires uniques que chacune est seule à éprouver. Un jour j’ai dû moi-même passer devant la caméra. » Le long-métrage sortira dans les salles le 11 octobre prochain.

La réalisatrice a filmé dans un service représentant essentiellement un monde féminin parce que les grossesses y sont suivies, ainsi que toutes les pathologies gynécologiques. Une incursion dans le service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, au cœur des consultations où se retrouvent des femmes qui ne cachent pas pourquoi elles sont là, acceptant la présence d’une caméra qui filme parfois la nudité. Claire Simon montre un bout de chemin des méthodes d’assistance médicale à la procréation. L’accouchement et la naissance d’un enfant aussi. « Je voulais montrer toutes les étapes sur le chemin de la vie d’une femme, ajoute-t-elle. La caméra c’est mon regard. J’ai rarement autant pleuré derrière l’appareil tellement c’était beau. »

Il y a beaucoup d’émotion dans ce superbe documentaire. De la joie, de la peine, de la tendresse, de la dureté. Des scènes qui touchent au cœur. Comme cette jeune femme atteinte d’un cancer. Une maladie qui tombe aussi brusquement sur la cinéaste qui passe à son tour devant la caméra.

Claire Simon. ©Jean-Dominique Réga

Jean-Dominique Réga


Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

« La chambre des merveilles », le dernier film de Lisa Azuelos avec Alexandra Lamy, une authentique ode à la vie, sort le 15 mars.

« C’est beau la vie » chantait Jean Ferrat il y a tout juste 60 ans, en 1963. Un titre qui irait comme un gant à ce long-métrage. Sujet du film : alors que son petit garçon Hugo est plongé dans le coma à la suite d’un choc entre sa planche de skate et un camion, la maman, Thelma, fait le pari d’accomplir tous ses rêves pour le ramener à la vie.

Le scénario provient d’un livre éponyme publié chez Calmann-Lévy en 2018 par un jeune hyérois, Julien Sandrel, édité à 350 000 exemplaires et traduit en 30 langues. Oscillant comme une pièce de monnaie entre pile et face, entre légèreté et gravité, bonheur et douleur, comédie et tragédie, cette allégorie donne à rêver et à montrer que rien ne vaut la vie.

Alexandra Lamy et la réalisatrice Lisa Azuelos lors de l’avant-première du film au Capitole my cinéwest du Pontet.

Après Les Sables d’Olonnes, le Puy-en-Velay, Lyon et avant Saint-Rémy, Nîmes et Montpellier, Lisa Azuelos, la réalisatrice et Alexandra Lamy, la maman du petit Hugo, étaient samedi au Cinéwest-Le Studio Capitole au Pontet. « Le tournage du film m’a aidée à avancer, à m’occuper » explique Lisa Azuelos, qui a récemment perdu ses parents à quelques mois d’intervalle. « Ce tour de France des salles de cinéma, ce voyage est un antidote au deuil, une forme de thérapie » ajoute-t-elle. Quant à Alexandra Lamy qui a fait la voix-off d’un reportage d’Elise Lucet pour ‘Envoyé spécial’ sur un petit malade atteint d’une maladie orpheline et qui a passé beaucoup de temps dans le monde hospitalier, elle avait déjà cette approche humaine, cette empathie avec un enfant ballotté entre la maladie, la vie et la mort.

« L’espoir croque la vie. »

Alexandra Lamy

« Ici, il n’y a que la vie, la mort elle s’en va » lui adresse fermement une infirmière pendant le tournage. « L’espoir croque la vie » lui répond Alexandra Lamy aussi touchante qu’à fleur de peau. Et dans le film, elle découvre un petit carnet de son garçon dans lequel il a listé « Les 10 rêves à accomplir avant la fin du monde ». Les réaliser est le prétexte onirique à des voyages, des rencontres, à se redonner vie à elle-même et à s’autoriser à devenir l’actrice de sa propre vie en réalisant à 40 ans les rêves de son ado.

Elle part au Japon à la recherche d’un célèbre auteur de mangas dont le loup est le totem, synonyme de vie, d’énergie, d’élégance, de beauté. Ensuite elle part en Irlande à la recherche d’un baleine, la maman universelle. Elle passe de la vulnérabilité à la force, elle devient une combattante qui lutte pour montrer à son fils tout ce que la vie a de magnifique à lui offrir. « Moi qui ai grandi à Anduze, pas loin du Gévaudan dans les Cévennes, je sais ce qu’est le mythe du loup, ça me parle », ajoute Alexandra Lamy.

Au cours de ces avant-premières organisées dans l’hexagone, nombreuses ont été les réactions du public. « Celle qui m’a le plus marquée », explique Lisa Azuelos, c’est un maman qui m’a dit : ‘Vous avez changé ma vision de la maternité, je ne me sens plus coupable, je vais arrêter d’em… mon fils avec ses notes. Avant, on passait à côté de l’essentiel, maintenant, on va vivre autre chose ensemble, passer plus de temps, partager’.

Alexandra Lamy dédicace l’affiche du film au Capitole.

Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Le célèbre Ghostface revient sur le grand écran avec le sixième volet de la saga Scream. Pour l’occasion, le cinéma Capitole a décidé de diffuser le film tant attendu en avant-première le mardi 7 mars, un jour avant sa sortie officielle dans toutes les salles de cinéma françaises.

À l’affiche de ce film interdit aux moins de 12 ans, Courteney Cox, Jenna Ortega, Hayden Panettiere, Jack Champion, ou encore Henry Czerny. Dans ce volet, après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans l’immense ville de New-York, où personne n’entendra ses victimes crier.

Plusieurs animations seront proposées lors de cette soirée, notamment du lancer de couteaux animé par l’entreprise Bifrost, un photocall sur le thème du film, et plein de cadeaux seront à gagner. Il est d’ores et déjà possible de réserver sa place en ligne.

Mardi 7 mars. 20h. Cinéma Capitole. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Plus de dix ans après la sortie du dernier film mettant en scène nos Gaulois préférés, Astérix et Obélix sont de retour sur le grand écran avec un nouvel opus intitulé ‘Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu’. À cette occasion, le film sera diffusé en avant-première au cinéma Capitole au Pontet ce dimanche 29 janvier. Il sortira officiellement dans toutes les salles de cinéma le 1er février.

À l’affiche : Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Vincent Cassel, Jonathan Cohen, ou encore Marion Cotillard, mais aussi d’autres têtes familières telles que les artistes Angèle et Orselan, ou encore le footballer suédois Zlatan Ibrahimović. Ce film se déroule en 50 avant J.C. Alors que l’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état, sa fille s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide à Astérix et Obélix. Sur leur route vers la Chine, il se pourrait qu’ils croisent César et son armée qui, eux aussi, ont pris la direction de l’Empire du Milieu.

Dimanche 29 juillet. 11h ou 16h30. Cinéma Capitole My Cinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

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Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

La bande à Fifi sera bientôt de retour sur le grand écran avec le film Alibi.com 2 qui sortira officiellement dans toutes les salles de cinéma le 8 février prochain. En attendant, les acteurs du film seront présents à l’avant-première de celui-ci le jeudi 19 janvier au cinéma Capitole au Pontet.

Après avoir fermé son agence Alibi.com et promis à Flo (Élodie Fontan) qu’il ne lui mentirait plus jamais, la nouvelle vie de Greg (Philippe Lacheau) est devenue tranquille. Lorsqu’il décide de demander Flo en mariage, il doit se résoudre à lui présenter sa famille. Mais entre son père escroc et sa mère ex-actrice de films de charme, ça risque fort de ruiner sa future union. Il n’a donc pas d’autre choix que de rouvrir son agence avec ses anciens complices pour un ultime alibi afin de se trouver des faux parents plus présentables.

Il est possible de réserver son billet au préalable en ligne ou de le prendre directement à la billetterie le jour-même.

Jeudi 19 janvier. 20h. Cinéma Capitole My Cinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

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Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Le jeudi 24 octobre, le Capitole Studios diffusera en avant-première le film ‘Mon héroïne’, réalisé par Noémie Lefort avec les actrices Chloé Jouannet, Pascale Arbillot, Louise Coldefy. Le film sera officiellement dans toutes les salles de cinéma le 14 décembre prochain.

Le film, adapté d’une histoire vraie, suit le personnage d’Alex, qui habite à Rouen et rêve de réaliser des films. Alors qu’elle espère intégrer une prestigieuse école de cinéma à New York, ses rêves sont brutalement brisés. Plus déterminée que jamais, Alex décide de partir pour la grosse pomme avec l’aide de son excentrique tante Juliette pour un projet fou : donner son scénario à Julia Roberts. Vite rejointes par sa mère Mathilde, cette aventure américaine va marquer pour les trois femmes le début d’une nouvelle étape de leur vie et les rapprocher plus que jamais.

À l’occasion de cette avant-première, le cinéma Capitole Studios a décidé de faire gagner un voyage à New York. Pour tenter sa chance, il suffira de scanner le QR Code qui s’affichera à l’écran lors de la diffusion du film. Il est possible de prendre son billet directement en caisse ou au préalable sur internet.

Jeudi 24 octobre. 19h15. Capitole Studios. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Le film « Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, sera diffusé en avant-première au Capitole Studios, en présence du réalisateur et de l’actrice Marine Vacth. Passions, crimes, trahisons… Après « M. et Mme Adelman » et « La Belle Epoque », le réalisateur du dernier « OSS 117 » tourne en dérision le monde cruel de l’argent roi et livre une fresque sentimentale.

L’avant-première aura lieu le samedi 29 octobre à 20h, quelques jours avant la sortie officielle prévue le 1er novembre. Pour assister à cet évènement, il faut réserver sa place à la caisse ou sur internet.

Nicolas Bedos (réalisateur) et Marine Vacth (actrice) © DR

Synopsis : « Lorsqu’un jeune gigolo tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse, c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma et d’un agent immobilier ? »

« Mascarade » réalisé par Nicolas Bedos avec Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet, Marine Vacth et Emmanuelle Devos.

Avant-première le samedi 29 octobre à 20h – Capitole Studios, 161 Avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – Billetterie disponible en caisse ou sur internet.

J.R.


Franck Dubosc et Aure Atika au Capitole pour l’avant-première de leur film

Avec deux comédiens qui portent ce long-métrage de Julien Rambaldi : Eye Haidara en nounou qui se dresse contre le mur invisible qui sépare parents et aides à domicile sans papier d’un côté. Et Vidal Arzoni, un petit garçon d’une dizaine d’années, qui vit dans les beaux quartiers et fait tout pour sauver celle qui passe plus de temps avec lui que sa maman biologique (Léa Drucker).

« L’idée de ce scénario est née d’une réalité », explique le réalisateur : « A propos de mon petit garçon et de la jeune femme qui s’occupait de lui. A Paris, on manque cruellement de crèches, du coup on fait appel à des femmes qui passent plus de temps avec notre progéniture que leurs propres enfants. Il avait une relation fusionnelle avec elle, elle était devenue son repère. Une situation qui n’est pas rare : souvent des immigrées ont besoin d’un boulot déclaré pour prétendre à une carte de séjour. Or nombre d’employeurs les paient au black, du coup elles ne peuvent pas faire valoir leurs droits, restent dans l’illégalité, ce qui les fragilise, les rend invisibles ».

Le petit « Arthur » (Vidal Arzoni) dans le film s’impose d’emblée, c’est un surdoué. Il a déjà tourné dans un long métrage (« Pearl »), il a une maturité hors du commun, du bon-sens, il pose plein de questions, observe et comprend tout. Quant à sa nounou, « Angèle » interprétée par Eye Haïdara qu’on avait déjà remarquée dans « Zohra Kung-Fu », c’est une héroïne en mode survie, qui se bat contre l’injustice.

Et le square qui donne son nom au film c’est celui qui existe réellement aux confins de deux mondes, l’Avenue Trudaine dans les beaux quartiers et Pigalle-Barbès. Une frontière symbolique où on a des maghrébines, des africaines, des asiatiques qui poussent des berceaux avec des bébés qui ne sont pas les leurs et habitent dans des appartements luxueux qui ne ressemblent pas à leurs chambres de bonnes, bref, un monde de paradoxes, de contradictions, de dysfonctionnements qui sautent au visage mais que chacun feint de ne pas voir.

Dans la distribution également, l’humoriste-comédien Ahmed Sylla en avocat qui a, lui aussi, le sens de la justice sociale chevillé au corps. Enfin pour clore ce film, la chanson ‘La tendresse’ : « C’est une valeur qu’on a tendance à juger mièvre, or elle me parait essentielle », explique Julien Rambaldi, « Bourvil lui redonne ses lettres de noblesse, ce sont les mots, la manière de les dire, c’est prêter attention à l’autre ». ‘Les femmes du square’ sortent le 16 novembre.

Andrée Brunetti

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