5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Avignon Tourisme : Patrick Ribolla, nouveau directeur du « Pôle Evènements »

Cet homme-là est le couteau suisse du Parc des Expositions de Châteaublanc, avec un portable ou un talkie-walkie constamment greffé à la main. Qui passe d’un hall à l’autre, d’un stand à l’autre, qui répond à une question de la préfecture sur la sécurité ou qui solutionne un problème à tout bout de champ.

Fin janvier, Dominique Méjean a tiré sa révérence, elle qui avait participé au premier Cheval Passion de l’histoire, en 1986. Et logiquement, Patrick Ribolla, en poste à ses côtés depuis 2011, lui a succédé, sur le site qui accueille 250 000 visiteurs par an et une quarantaine de salons dont Avignon Motor Passion, il y a quelques jours, qui a attiré plus de 30 000 spectateurs au milieu des voitures de prestige et de collection comme les Mustang, SM, Rolls Royce, MG ou Lancia mais aussi les populaires 4 CV, Simca 1000 ou Estafette vintage des années 60.

Malgré son large sourire et son regard bleu bienveillant, cet homme-là cache une souffrance originelle : il a perdu son papa quand il avait 13 ans. Yves Ribolla tenait un bar à Monteux, quand il a disparu, Patrick, l’ aîné de deux soeurs a pris la suite pour aider sa maman et faisait la fermeture à 21h, du coup, à l’école, les résultats n’étaient pas flamboyants. « Tu es bon à rien » ricanaient certains… En 1979, il entre à l’Ecole hôtelière des Fenaisons où Michel Receveur, le formateur de dizaines de chefs étoilés, le prend sous son aile.

Il trouve d’abord du travail chez « Meffre Traiteur » à l’Isle-sur-la Sorgue, puis dans un hôtel d’Avignon et en 1999, Didier Auzet, directeur de RMG l’embauche au Palais des Congrès du Palais des Papes où il gère l’organisation des réunions régionales, nationales et internationales avec maestria. Jean-Christophe Ozil prend ensuite la tête de RMG, Patrick Ribolla continue à donner satisfaction. Sauf que, révolution de palais oblige, un militaire succède à Jean-Christophe Ozil. Après un budget en déficit de 200 000€, il décide de restructurer la société d’économie mixte et de supprimer le service traiteur à l’époque où le chef Christian Etienne était adjoint au Tourisme, aux côtés de Marie-Josée Roig.

Patrick Ribolla se retrouve au Parc des Expositions, géré comme les parkings des Halles et du Palais des Papes, le Pont Saint-Bénézet, le Palais des Congrès et Châteaublanc par « Avignon Tourisme », en 2011, aux côtés de Michel Paqueu puis d’Arnaud Pignol, qui, en février dernier, avec l’accord de la maire d’Avignon, le nomme directeur du « Pôle Evénements » du Parc des Expositions.

il est vrai que pendant la crise sanitaire, il n’a pas chômé Patrick Ribolla. « Après la Salle polyvalente de Montfavet, le centre de vaccination anti-Covid a été transféré à Châteaublanc, qui s’est ensuite transformé en centre de tests où défilaient des dizaines de personnes toutes les heures. »

Aujourd’hui avec la casquette de « Directeur du Pôle Evènements », Il gère les salons, l’administration et les services techniques du Parc des expositions, soit environ 18 agents et il en fait des kilomètres à pied entre les 18 hectares de superficie du site à la sortie de l’autoroute, ses allées, ses 1000 places de parkings gratuites, ses 12 830 m2 de bâtiments couverts, dont le fameux hall A avec son étonnante architecture ronde de poutres de bois en lamellé-collé, ses 6 000m2 qui peuvent accueillir Les Crinières d’Or, 7 800 personnes pour un cocktail ou 4 600 places assises. « Chaque espace est modulable à volonté selon le type d’évènement, foire, salon , exposition ou spectacle » ajoute Patrick Ribolla.

Aujourd’hui c’est un homme qui remercie tous ceux qui lui ont tendu la main, ceux qui lui ont fait confiance, tous ces « papas » de substitution, comme Michel Receveur, Guy Meffre, Christian Etienne, Didier Auzet, aujourd’hui Arnaud Pignol dont il est l’adjoint. « J’ai grandi grâce à eux, et j’apprends tous les jours, mais là j’ai franchi une autre dimension , un pallier où le relationnel est encore plus important. La façon de se comporter, d’être à l’écoute de chacun, de le respecter, de faire confiance, d’être disponible, de faire preuve de patience, d’être mesuré dans ses propos, de faciliter le travail entre tous les collaborateurs ».

Ça, c’est pour le côté professionnel. Mais Patrick Ribolla a aussi su construire une famille avec deux garçons et une fille, un petit-fils et un 2ème à naître en juillet. Et surtout une épouse, Nathalie qui l’a toujours encouragé quand il rentrait le soir pour prendre une douche et repartir travailler comme « extra », qui lui a apporté un soutien sans faille pendant des décennies. « Sans elle, ma carrière, ce serait zéro. Elle a toujours été là pour moi, dans les bons moments comme les moins bons et surtout elle m’a toujours donné les meilleurs conseils ».


Avignon Tourisme : Patrick Ribolla, nouveau directeur du « Pôle Evènements »

« C’est le bel âge », lance Camille Bourges, qui a eu l’idée du Salon Avignon Motor Passion avec une poignée de copains autour de l’an 2000. Et pour cet anniversaire, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants sont attendus au Parc des Expositions de Châteaublanc, à Avignon, du vendredi 22 au dimanche 24 mars.

2 000 engins à moteur seront là, sur 1 800 m² du Hall H, pas seulement des voitures et camions (Berliet, Saviem, Volvo) mais aussi des motos (Honda, Suzuki, Yamaha, Norton, Harley-Davidson, India), des scooters, tracteurs, dragsters, des hors-bord, des véhicules utilitaires (camions de pompiers, ambulances) et des engins militaires, comme Dodge, un char Sherman et surtout des Jeep qui ont participé à la Libération d’Avignon il y a 80 ans, en 1944.

A l’honneur, d’abord, les 100 ans d’une légende, la ‘MG’, initialement dérivée de ‘Morris Garage’ en 1924 puis intégrée chez BMC (British Motor Corporation) en 1952. Devenue la voiture de sport anglaise la plus vendue avant d’être reprise par Jaguar, de disparaître dans les années 80 et de renaître de ses cendres en version électrique SUV mais… en Chine.

Une édition sous le signe des hommages

Autre hommage à la ‘Scuderia Lancia’, qui a signé les plus belles heures des championnats du monde de rallye pendant 30 ans. Avec la ‘B 20’ qui s’est illustrée aux 24h du Mans comme au Rallye de Monte-Carlo, la ‘Targa Florio’, l’élégante ‘Fulvia’, la ‘Stratos’, la ‘037’, la ‘Delta’… En tout, elles ont glané 11 titres de championnes du monde sur tous les terrains, en Corse avec ses 10 000 virages, comme en Suède, et en Grèce avec le Rallye de l’Acropole… Et surtout des as du volant inoubliables comme Munari, Andruet, Darniche, Biason, Toivonen, Sainz et Auriol. Sans oublier Bruno Saby qui sera bel et bien présent à Avignon.

Une exposition de photos sera consacrée aux femmes pilotes (Hall A), de Camille Gast en 1901 à la niçoise Michèle Mouton qui a remporté nombre de courses grâce aux 1ères ‘Audi Quattro’ dans les années 80.

Une des photos qui seront exposées à Motor Passion. ©Jean-François Bouzanquet

Cabriolets, coupés, berlines, limousines, voitures de rêve et de légende, Jaguar Type E, Maserati, Lotus,  Rolls-Royce, Traction avant, Mini, 4CV, BMW, Lamborghini, Ferrari, Buick, Citroën SM, Porsche, trôneront au Parc des Expositions. Ainsi que l’Alpine bleue A 110 de l’EDSR (Escadron départemental de la Sécurité Routière de la Gendarmerie de Vaucluse). « Un hommage sera rendu aussi à l’Autodrome d’Istres-Miramas (Bouches-du-Rhône), explique Florent Bourges, commissaire d’exposition. Créé en 1924 où une Simca ‘Ariane 4’ a parcouru 200 000 km à 100km/h en 5 mois, un record du monde d’endurance. Cette Ariane historique sera exposée dans le Hall A. Comme la ‘Djelmo’ qui a battu le record de vitesse de 257km/h sur ce même anneau des bords de l’Etang de Berre il y a 100 ans. » Avignon Motor Passion (22-24 mars), c’est aussi le paradis des pièces détachées, des voitures radiocommandées et des miniatures.

Les voitures de collection continuent de plaire

Il faut savoir qu’une enquête menée par la FIVA (Fédération Internationale des Véhicules Anciens) en 2022 livre quelques chiffres sur ce marché des voitures d’hier et avant-hier. 1 million de véhicules (2,5% du parc roulant français), 1 000 clubs, 24 000 emplois (mécanos, carrossiers) et 4 milliards € de chiffre d’affaires.

Qui sont les collectionneurs? A 97% des hommes, de 58 ans d’âge moyen, (dont 45% de retraités) qui dépensent plus de 3 000€ / an pour le maintien et l’entretien courant de leur 4L, de leur 2CV ou de leur Austin Haley. Quant aux véhicules anciens en question, ils sont à 71% des voitures et 16% des motos, qui sont en état de rouler et qui participent à une douzaine de sorties et salons par an.

Du 22 au 24 mars, au Parc des Expositions d’Avignon Sud, parkings gratuits pour Avignon Motor Passion et tarif d’entrée 13€.


Avignon Tourisme : Patrick Ribolla, nouveau directeur du « Pôle Evènements »

Dans une précédente chronique nous nous réjouissions que face au déferlement du numérique, l’ancienne économie ne soit pas totalement devenue obsolète. Avec l’annonce de l’arrêt de son projet de voiture autonome, Apple donne aujourd’hui un peu d’eau à notre moulin. Oui, l’ancien monde a encore de beaux restes et il peut être aussi notre futur.

N’en déplaise aux supporters invétérés de la modernité et de leurs cohortes d’applications toujours plus immersives, il y a un moment où tout cela questionne. Jusqu’à où ça va aller ? Comme si le temps technologique courrait plus vite que notre propre horloge biologique. Tous ces outils, ces écrans qui devaient être censés nous faciliter la vie nous accaparent en définitive plus qu’ils nous libèrent. Ils nous volent notre temps. Voilà pour les grandes théories déjà maintes fois exprimées ici ou ailleurs. Mais n’empêche, et revenons à notre voiture autonome. Pourquoi les géants du numérique se sont-ils engouffrés dans ce type de projet ?

Le seul endroit où nous pouvons avoir un peu la paix c’est la voiture
En 2023, les français (pour ne prendre que cet exemple) parcouraient 50 km par jour et pour la plupart en voiture. Pendant ce temps, en moyenne 50 minutes, ils ne peuvent être derrière un écran et pour cause. Imaginer tout ce temps perdu où nous pourrions regarder une série sur Netflix, commenter l’actualité sur X, poster les dernières photos de son chat sur Facebook, acheter un tournevis sur Amazon ou télécharger les dernières mises à jour nécessaires au meilleur fonctionnement de toutes ces applications. C’est bête non ? Le seul endroit où nous pouvons avoir un peu la paix c’est la voiture et on voudrait s’y glisser sous couvert d’une sécurité accrue, d’un confort nouveau… Ca sent l’arnaque à plein nez.

En fait, c’est nous qui avons besoin d’être autonome et pas la voiture !
Qu’on se le dise.

Là où elle était autorisée, elle est désormais interdite
Mais patatras, la voiture autonome ne fonctionne pas si bien que cela, surtout quand elle est confrontée à la vraie réalité de la circulation automobile. Trop d’accidents, souvent assez graves. Et je vous fais grâce des problèmes éthiques du genre si la voiture ne peut s’arrêter à temps entre la vielle dame et l’enfant que choisi la machine et qui endosse la responsabilité ? Bref, là où elle était autorisée (plusieurs villes aux USA), elle est désormais interdite. En France, quelques start-up et industriels restent mobilisés, comme l’équipementier Valéo qui propose aujourd’hui aux constructeurs automobiles des aides à la conduite toujours plus élaborées. Mais par ailleurs la firme reconnaît qu’une majorité d’automobilistes déconnectent ces applications toujours plus intrusives. En fait, c’est nous qui avons besoin d’être autonome et pas la voiture ! Qu’on se le dise.

Pour ne pas oublier cet ancien monde où les autos et les motos sentaient encore bon l’huile et l’essence vous pourrez toujours vous rendre au Avignon Motor Passion qui se tiendra du 22 au 24 mars au parc des expositions.


Avignon Tourisme : Patrick Ribolla, nouveau directeur du « Pôle Evènements »

Le salon Avignon Motor Passion vient de fermer ses portes sur un beau succès public tant en termes de contenu que de fréquentation. Malgré une actualité nationale tendue : grèves, mouvements sociaux et pénurie de carburants, 30 700 personnes se sont rendues au Parc Expo d’Avignon, soit 5 700 de plus que l’an passé (+ 23%).

Une programmation de qualité, de superbes plateaux autos-motos et une météo clémente ont su motiver les amateurs. Motor Passion a ainsi accueilli 350 exposants, 100 clubs automobiles et présenté plus de 2 000 bolides et véhicules de légende.

Copyright Mireille Hurlin

Les nouveautés
L’édition 2023 présentait notamment de très belles expositions sur la marque Talbot, les 70 ans de la Corvette, les motos classiques des années 1970, le 60e anniversaire de la Porsche 911 et les véhicules du Bol d’Or en hommage à Jacques Potherat.

De vrombissantes animations
Le public a également apprécié les animations de dragster, l’exposition de youngtimers cabriolets, la bourse aux pièces détachées, les utilitaires, les bateaux offshore, les miniatures et les véhicules radiocommandés.

Une exceptionnelle concentration de voitures de sport
Tout comme l’exceptionnelle concentration de voitures de sport et de prestige des constructeurs McLaren, Alpine et Porsche, des artisans français DeValliet, VRC et SECMA, et la présence très remarquée du concept car Divine DS et du grand roadster Cid Babieca.
MH

Copyright Mireille Hurlin

Avignon Tourisme : Patrick Ribolla, nouveau directeur du « Pôle Evènements »

Après la crise sanitaire, le confinement et l’arrêt obligatoire au paddock en 2020 et 2021, 25 000 visiteurs se sont quand même pressés au Parc des expositions d’Avignon l’an dernier à l’occasion de la dernière édition d’Avignon motor passion. Et cela malgré les vérifications des vaccinations qui ont freiné le rythme des entrées.
« 2023 retrouvre des couleurs, 350 exposants sur 50 000m2, une centaine de clubs automobiles, 2 000 véhicules » se réjouit Camille Bourges, organisateur et commissaire d’Avignon motor passion.

Les organisateurs lors de la présentation du programme de l’édition 2023 qui se tiendra du 24 au 26 mars.

Talbot, Corvette, Porsche… des célébrations en pagaille
Plusieurs axes forts : Talbot, une marque de prestige et d’élégance française, créée en 1921, qui avait remporté sa première course des 24h du Mans en 1950 et qui avait été rachetée par Simca en 1958. Egalement, les 70 ans de la mythique Corvette de chez Chevrolet, le 60e anniversaire de la Porsche 911 (dont on a admiré la quarantaine de modèles Targa, Speedster, Carrera ou Turbo chez Mathieu Lustrerie à Gargas en décembre).
Ce salon concerne tous les véhicules, agricoles, (tracteurs), militaires (Jeeps, P4 Peugeot), sanitaires (ambulances, camions de pompiers) utilitaires (fourgons et fourgonnettes), les motos (Kawasaki, Triumph, Norton, Ducati, BMW, Honda, Laverda, Motto-Guzzi, Yamaha) les dragsters, mais aussi les engins radio-commandés.

La Samba de Talbot présentée sur l’esplanade du Palais des papes.

Hommage au créateur du Bol d’or
En hommage à Jacques Potherat, seront exposés des voitures qui ont participé au Bol d’or, première course de 24h du monde en 1922, avant le Bol d’or moto sur le circuit du Castellet dans le Var, dans les années 80, sous la férule de Paul Ricard.
Bref, avis aux passionnés de moteurs, de pétarades, de records de vitesse, aux nostalgiques de voitures d’époque, de cabriolets élégants, de belles carrosseries, de chromes et de courbes, Avignon motor passion à Châteaublanc, c’est du 24 au 26 mars.

Contact et informations pratiques : www.motor-passion.com
contact@motor-passion.com

https://www.echodumardi.com/tag/avignon-motor-passion/   1/1