22 juin 2025 |

Ecrit par le 22 juin 2025

Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Alors que la Villa créative vient d’être inaugurée le 27 mai dernier, la ruche singulière qui allie les idées à leur application est devenue officiellement un vivier foisonnant où enseignants, chercheurs de science et de culture travaillent en transversal, utilisant le lieu comme un outil immédiatement opérationnel. Une idée révolutionnaire tant du point de vue de son ouverture d’esprit que du socle juridique et financier autonome sur lequel s’érige cette pérenne ambition.

Arrière du bâtiment de la Villa créative Copyright MMH

En plus de ce goût pour l’innovation et la réflexion interdisciplinaire, les bâtiments du 19e siècle se font résidence d’artistes, proposant conférences, expositions, performances. Le tout se conjuguant pour l’émergence ‘d’une société plus éclairée, résiliente et dynamique’, comme l’indique Georges Linarès, président d’Avignon Université.

Culture, patrimoine et sociétés numériques
La Villa créative est spécialisée dans la culture, le patrimoine et les sociétés numériques. Ses fondateurs sont le Cnam, l’école des nouvelles images, la French Tech Grande Provence, le frames Web Vidéo festival, le Festival d’Avignon et Avignon Université.

Danseurs de l’Opéra du Grand Avignon Copyright MMH

Le fruit de plus de 10 ans de travail
Les personnalités étaient venues très nombreuses pour saluer la création de la Villa créative portée depuis 10 ans par les présidents et leurs équipes qui se sont succédé à l’Université d’Avignon : Georges Linarès depuis 2023 enseignant spécialisé en informatique : architectures distribuées, Middleware objet, Génie logiciel, Modélisation objet ; Philippe Ellerkamp (2015-2023) géographe et spécialiste des interactions espace-nature-société et Emmanuel Ethis (2007-2015), spécialiste de la sociologie de la réception du cinéma, de l’étude des publics des grands festivals comme Cannes et Avignon.

Ils étaient là
Thierry Suquet
, Préfet de département de Vaucluse ; Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine ;  Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ; Benoît Delaunay, recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités ; Emmanuel Roux, recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Paca ; Edward de Lumley directeur régional des affaires culturelles de la région Paca ; Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca Renaud Muselier ; Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse ; Joël Guin, président du Grand Avignon ; Cécile Helle, maire d’Avignon ; Alexis Rouque, Directeur régional Paca, Banque des territoires, Groupe de la Caisse des dépôts ; Cécile Galloselva, Présidente de la société Etic et aussi des personnalités des arts et de la culture, des enseignants, chercheurs, formateurs, chefs d’entreprise, étudiants…     

Ils ont dit, extraits

Georges Linarès Copyright MMH

Georges Linarès
«Nous inaugurons la Villa créative, pour la culture, le patrimoine et sociétés numériques, et bientôt, son pendant, la Villa de la naturalité, pour les agrosciences, l’environnement et la santé, en 2027. La Villa créative a été initiée, en particulier, par Emmanuel Ethis et Philippe Ellerkamp, qui ont voulu doter l’Université d’une signature scientifique forte lui donnant une visibilité nationale et internationale sur ces spécialités. La Villa créative est à la fois un outil, un modèle et un symbole. Un outil partagé au service du développement économique, culturel et scientifique du territoire. Au service, aussi du renouvellement d’un dialogue sciences, culture et société qui me semble essentiel pour l’avenir de nos étudiants et pour notre avenir collectif. Un modèle original qui permet de résoudre une équation assez complexe intégrant les nouvelles missions des universités, la place qu’elles doivent occuper dans leur environnement et la nécessaire visibilité internationale de leur excellence scientifique. Tout cela dans un contexte économique très contraint et qui incite à la valorisation du patrimoine immobilier. Un symbole enfin, celui d’une université innovante, entreprenante qui se réinvente pour trouver les moyens de son développement et qui s’engage dans son territoire de façon inédite.»  

Anne-Lise Rosier Copyright MMH

Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative et de la Fondation Avignon Université
«La Villa créative est un espace unique dédié à l’innovation, à la créativité et à l’interdisciplinarité pour une université renouvelée et dynamique capable de s’adapter aux défis du monde contemporain. C’est un laboratoire vivant où étudiants, chercheurs, enseignants, artistes, professionnels, personnes des la société civile, élus peuvent collaborer, échanger et innover. Nous sommes dans un espace où ont lieu des échanges d’égal à égal, où l’horizontalité est valorisée. C’est un jardin de la connaissance ouvert au public, aux avignonnais, aux curieux. La recherche menée dans les laboratoires irrigue directement les expositions, les ateliers d’artistes, les conférences sont proposées aux visiteurs et composées avec le soutien des 60 partenaires de l’écosystème de la Villa créative. C’est un lieu de promotion de la recherche et la création participative.» 

Cécile Galloselva Copyright MMH

Cécile Galloselva de la société Etic
«C’est un lieu singulier, hybride, porteur de sens et de coopération où même le statut juridique est unique. La Villa créative ce sont trois partenaires : Avignon Université, L’Etat via la Banque des Territoires et Etic foncièrement responsable, une entreprisse solidaire d’utilité sociale de droit privé. Trois cultures, trois logiques et parfois trois langages pour apprendre à co-construire, dans un monde de clivages, de finances prédatrices, un projet à grande utilité sociale. Le rôle d’Etic est de créer des lieux utiles et durables. Nous sommes expérimentés en tiers lieux à impact, dont 10 que nous continuons à accompagner aujourd’hui. Nous avons veillé à construire un modèle économiquement stable, à lucrativité limitée, garant de sérénité pour les occupants et de durabilité pour le lieu. Nous avons accompagné des collectivités, des sociétés d’économie mixte, des organismes d’insertion ou de formation pour réaliser leurs propres lieux à impact, une cinquantaine au total. Nous souhaitons que ce modèle hybride de la Villa créative connaisse ce succès de duplication. Un autre moyen de faire est possible en innovant par l’alliance et en s’appuyant sur les forces du territoire.»

Akexis Rouque Copyright MMH

Alexis Rouque, Directeur Paca Banque des territoires
«La Caisse des dépôts est d’abord un banquier d’intérêt général et de services publics, donc un acteur public. La Villa créative réinterroge les façons de faire des acteurs publics. La Caisse des dépôts a été créée par Louis XVIII, il y a plus de 200 ans, signe que la Caisse des dépôts se réinterroge. On parle d’économie sociale et solidaire qui représente 10% de l’emploi dans la région et où l’on a investi 500 000€. Alors qu’auparavant nous accompagnions vers plus de métropolisation, nous empruntons de plus en plus un chemin inverse vers les villes moyennes. Si ce projet ne s’était pas fait sur Avignon –portée par Action cœur de ville-, peut-être n’y serions nous pas allés. C’est un projet qui mobilise beaucoup d’ingénierie juridique et financière, un croisement de plusieurs solutions qui finit par aboutir à la faisabilité du projet. A la base ? De généreuses subventions de l’Etat pour subventionner les travaux, il reste à structurer une exploitation et une gestion compliquées dans un bien qui reste du domaine public. C’est comme injecter une logique issue du privé : animation immobilière dynamique, greffée sur du patrimoine public.»

Cécile Helle Copyright MMH

Cécile Helle, maire d’Avignon
«L’université d’Avignon s’inscrit dans une dimension historique et ancestrale et restaure l’égalité de droit d’accès à l’enseignement supérieur, notamment par la proximité. C’est aussi un lieu qui revendique d’être reconnu à l’échelle nationale et au-delà. La Villa créative et la Villa de la naturalité sont encore en création et deviendront ce que voudront ceux qui s’y investiront. Ce sont des lieux ouverts, de réflexion sur le monde, qui donnent à voir la force et l’énergie des acteurs culturels et des artistes qui en rencontrent d’autres sphères comme l’économie sociale et solidaire et l’économie. Et cela se fera dans la générosité puisque bon nombre des propositions seront portées en libre accès, grâce aux portes restées grandes ouvertes. Alors que nous fêtons les 25 ans d’Avignon Capitale européenne de la culture, avec pour thème la curiosité, j’ai bien compris que la Villa créative sera, avant tout, un lieu de toutes les curiosités.»  

Joël Guin Copyright MMH

Joël Guin, Président du Grand Avignon
«Ce lieu totem va jouer un rôle important pour fédérer tous les lieux de création. Le Grand Avignon est le premier acteur culturel local dans le domaine du spectacle vivant, avec plus de 24M€ de dépenses chaque année. Le Grand Avignon lance, au sein de la Villa créative, un espace destiné à accueillir des studios d’animationet des entreprises de la filière des nouvelles images sur un plateau de 700m2.»

Dominique Santoni Copyright MMH

Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse
«Peut-être qu’un jour des idées nées dans ce jardin ou dans un studio, changeront la donne ici  ou ailleurs. Le département de Vaucluse a choisi de soutenir ce projet, cette vision, via un investissement qui fait sens, qui fait alliance, notamment avec l’Université d’Avignon, notre fidèle partenaire. Bravo à tous pour avoir tenu bon malgré les difficultés, les reports et les obstacles, car comme dans toute belle histoire celle-ci fut semée d’embuches. Ce résultat, inspirant, fonctionnel, ouvert, est à la hauteur du travail accompli. Nous avons misé sur des talents, des écoles de haut niveau, des structures d’accompagnement, et sur des événements qui font rayonner la ville d’Avignon, également des entreprises créatives. Le Vaucluse attire, inspire, fait confiance à la jeunesse et à la création. Comme l’écrivait le poète René Char : ‘Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard, ni patience.’ La Villa créative vient au monde pour bousculer, interroger, construire l’avenir autrement.»  

Michel Bissière Copyright MMH

Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca, Renaud Muselier 
«Depuis 2016, la Région Sud a investi plus de 13M€ dans les projets d’Avignon Université. Au titre du plan Etat-Région 2021-2027, nous accompagnons deux nouveaux projets structurants : la création du bâtiment ‘Cœur de Cité’, Campus Jean-Henri Fabre pour un investissement de 3,3M€ et la rénovation de la bibliothèque universitaire à hauteur de 700 000€. Nous avons investi 5M€ pour faire émerger ce lieu totem. La Villa créative est un trait d’union entre le monde académique et le monde économique, entre la jeunesse et le tissu professionnel, entre l’université et le territoire.» 

Benoît Delaunay Copyright MMH

Benoît Delaunay, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités 
«Le lieu qui nous accueille aujourd’hui est somptueux : les bâtiments et les jardins qui le constitue. Savoir que ce fut une Ecole normale ajoute un supplément d’âme et une faculté des sciences accorde encore plus de prix à ces lieux. Je pense aux mots d’Aragon ‘Le bel autrefois habite le présent’. Il en a fallu de la créativité afin que ce projet soit mené à bien. C’est la première université de recherche créée en France, ici à Avignon Université et aussi au 10M€ que l’Etat a apporté et le concours de l’Académie Aix-Marseille. Nous souhaitons à ce lieu d’être aussi créatif que la multiplication des Villas Médicis, Casa Velasquez, Villa Albertine et bien d’autres. Nous célébrons cette excellence.»

Céline Calvez Copyright MMH

Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine
«La Villa créative se tourne résolument vers l’avenir avec un dialogue des savoirs, l’innovation et l’envie de plus de liberté de créer autrement. Un projet d’une ampleur exceptionnelle, qui répond à un besoin urgent et profond de notre société à la transversalité. Pourtant la culture est bouleversée par les formes de l’intelligence artificielle, dont le caractère génératif vient bousculer, parfois, notre façon d’apprécier la création. L’intelligence bouleverse notre société, permet d’étendre le champ des possibles, de la création, du savoir, de l’éducation… A l’Assemblée nationale, nous portons nos réflexions dessus et je remettrai à la Commission européenne, dans quelques semaines, un rapport sur l’IA et la Culture. Notre culture est ouverte, connectée et partagée au monde, sans perdre ses racines.»

Thierry Suquet Copyright MMH

Thierry Suquet, Préfet de département de Vaucluse 
«Dans ces temps où nous vivons l’œil rivé sur l’annualité budgétaire, stressés par l’évolution des tarifs douaniers, en se demandant parfois si ce que nous connaissons aujourd’hui sera là demain, il est important d’avoir des projets de ce souffle, de cet engagement, de cette vision, qui vont porter l’avenir de notre jeunesse, de nos enfants, un peu comme les anciens qui ont construit ce bâtiment pour en faire une Ecole normale pour construire notre République, et tout ce qu’elle comporte de beau, de liberté, d’égalité et de fraternité. ‘Il n’y a pas de création qui ne soit pas enracinée dans la transmission. La Villa créative est un lieu de passerelles, de transmission de cultures, de savoirs, de partages et d’échanges.»  

Le futur s’écrit dans des bâtiments du 19e siècle
La villa créative ce sont : 1 pavillon de 230 m2 dédié à la “Recherche & l’Innovation” ; 1 pavillon de 150 m2 dédié aux “Arts & Métiers” ; 4 plateaux artistiques de 440 m2 d’exposition et de démonstration ; 1 auditorium de 80 places ;  1 studio de montage audio et vidéo ; 800 m2 d’espaces de bureaux et de formation ; 3000 m2 de jardin remarquable ; 1 brasserie de ville avec une terrasse de 100 places.

Copyright MMH

L’équipe de la Villa
Anne-Lise Rosier Directrice de la Villa Créative / Directrice de la Fondation Avignon Université ; Marie-Pierre Bonetti Chargée de projet Villa Créative ; Christine Calderon Coordinatrice administrative ; Sam Cornu Coordonnateur des Collèges ; Charlotte Fresia Assistante communication. Contact : villa-creative@univ-avignon.fr

Les infos pratiques
Villa créative. 33 bis, rue Louis Pasteur, dans l’intramuros d’Avignon. 07 60 58 04 21


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Le 16 mai dernier, l’Institut universitaire de technologie (IUT) d’Avignon Université a organisé une cérémonie officielle de remise des diplômes. Une première pour l’IUT qui a mis à l’honneur ses étudiants de la promotion 2023-2024.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que les étudiants de la promotion 2023-2024 de l’IUT d’Avignon Université ont reçu leur diplôme en main lors de la toute première cérémonie officielle de remise des diplômes. 90 jeunes diplômés, issus des départements de formation Techniques de commercialisation, Science des données, Génie biologique, et Packaging, emballage et conditionnement, se sont réunis pour ce grand moment.

Les étudiants étaient entourés de leurs familles, des enseignants, des responsables pédagogiques et des partenaires pour célébrer cette réussite. Discours officiels, montée sur scène des étudiants, remise des diplômes, témoignages, photo de groupe ont rythmé cette soirée festive et conviviale. Comme à l’Américaine, les étudiants avignonnais ont pu faire le traditionnel lancer de toques. De quoi graver de beaux souvenirs après trois années d’études riches en apprentissage et en professionnalisation.

Au vu du succès remporté par cette première cérémonie officielle de remise de diplômes, l’IUT compte bien faire de cet événement un rendez-vous annuel pour ses étudiants.


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Ces mercredi 21 et jeudi 22 mai, Avignon Université et Inter’Asso Avignon organisent avec les associations étudiantes la toute première édition du Printemps des Campus, un événement culturel et sportif pour célébrer la fin de l’année universitaire.

Pensé par et pour les étudiants, le Printemps des Campus se tiendra non seulement sur les deux campus, Hannah Arendt dans le centre-ville et Jean-Henri Fabre à Agroparc, mais aussi sur deux journées. De nombreuses animations sont prévues pour célébrer la fin de l’année universitaire comme il se doit et pour mettre en lumière l’engagement étudiant.

Expositions, spectacles de rue, concerts, performances sont au programme, ainsi que les finales des nocturnes du SUAPS pour les équipes universitaires de basket, futsal et volley. Color Run (gratuit et ouvert à tous), sieste musicale, ou encore pétanque seront aussi de mise. Le Printemps des Campus s’achèvera en beauté avec une soirée de gala ouverte à tous (10€ étudiants / 15€ autres jusqu’au 20 mai ; 15€ étudiants / 20€ autres les 21 et 22 mai). Benedetto et Farina assureront l’ambiance musicale, mais aussi les étudiants du territoire qui pourront montrer leur talent.

Pour vous inscrire au Color Run et/ou au gala de fin d’année, cliquez ici.


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

En 3h ce samedi 5 avril, 68kg de déchets ont été rassemblés par une vingtaine de bénévoles à Avignon, dans le cadre d’un projet universitaire. 

Maxime Chevallier, Enzo Legrand, Carla Leutenegger et Léa Ostermann sont étudiants de la licence professionnelle management et gestion des organisations. L’université d’Avignon leur a permis de mieux communiquer sur leur collecte de déchets, à laquelle une quinzaine de bénévoles de tous âges ont répondu présent. Et pour mener à bien cette opération, toute l’équipe a bénéficié d’outils prêtés par l’agglomération du Grand Avignon et l’association locale Eco-Lab’ Environnement

Avignon passe à l’action

L’initiative écologique ‘Avignon passe à l’action’ est née au sein de la licence en octobre dernier, pour appréhender la gestion d’un projet. « Nous avons choisi ce projet parce que nous nous sentons assez proches de tout ce qui touche au réchauffement climatique et à la pollution », affirme Léa Ostermann au nom du groupe. 

L’action a permis d’engager une quinzaine de bénévoles autour des 4 étudiants pour une collecte effectuée sur deux lieux du côté de la Barthelasse. « L’un des parcours était peu exposé au passage des voitures et plus sécurisant : nous l’avons dédié aux familles venues nous aider, parce que nous voulions sensibiliser autant les adultes que les enfants », spécifie l’étudiante. 

Des zones de déchets contrastées

L’équipe de bénévoles s’est donc activée du mieux que possible en une matinée. Mais elle n’a pas eu assez de temps ni de ressources humaines suffisantes pour rendre les sites propres. Le défi était grand et la surprise aussi. Les deux parcours montraient deux réalités : celle, touristique, sur un site qui est plus régulièrement surveillé et nettoyé, et celle, sauvage, plus éloigné des passages en tous genres mais plus pollué. 

« ll y avait beaucoup de choses, du verre, du métal, des matelas, des sacs poubelles, des bonbonnes de gaz. Ce n’était pas pareil qu’aux abords touristiques, le lieu était vraiment très très sale », regrette Léa Ostermann. L’action a cependant permis de révéler un espace insuffisamment pris en compte dans la politique environnementale, avec des déchets plus dangereux et lourds à ramasser. 

Amy Rouméjon Cros


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Ce mercredi 12 mars, le temps d’une soirée, l’Opéra Grand Avignon se transforme pour accueillir la 8ᵉ édition de Campus Sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges ouvert à tous. Le directeur Frédéric Roels, le président d’Avignon Université Georges Linarès et les étudiantes de Premières Loges se réjouissent de ce partenariat qui s’inscrit dans une optique commune d’ouverture et de démocratisation de la culture.

Depuis sa prise de fonction en 2020 à la tête de cette Maison d’Opéra, Frédéric Roels n’a eu de cesse de diversifier les publics et la programmation : immersion dans les coulisses, opéra participatif, accès aux répétitions, conférences… « L’Opéra doit être un lieu pour tous, pas seulement pour les passionnés d’Opéra. Le public étudiant est difficile à saisir car il est captif le temps d’un passage dans la ville,  donc pas très long, quelques années au mieux. Il est également difficile à fidéliser car très sollicité par d’autres activités festives ou professionnelles. Grâce à l’association Premières Loges, on arrive à développer des passerelles qui permettent aux étudiants de franchir les murs de l’Opéra, d’y organiser eux-mêmes des événements. Campus sonore est une Carte Blanche donnée aux étudiants pour occuper les lieux pendant une soirée. Ils proposent une programmation alternative à la mienne et je me réjouis de cette diversité. » 

Une parenthèse enchantée dans une vie étudiante

C’est ainsi que Georges Linarès, président d’ Avignon Université a joliment défini ce projet de Campus sonore. « On va à l’Université pour se former mais aussi pour se construire, s’ouvrir au monde, faire des rencontres. C’est le rôle d’une université que d’offrir un cadre qui contribue à faire des étudiants de bons professionnels mais aussi de bons citoyens afin de pouvoir appréhender le monde dans lequel ils vivent. Le projet Campus sonore est une parenthèse enchantée dans leurs études et leur vie étudiante. » 

L’association étudiante Premières Loges

Fondée en 2010, l’association Premières Loges, dont l’objet est de transmettre au grand public l’amour de la musique classique et de l’opéra, est composée d’étudiants d’Avignon Université. Pour cette 8ᵉ édition, l’équipe de Premières Loges renouvelle le format afin d’encourager l’implication du public, notamment étudiant. Pour les étudiantes qui sont au cœur de cette soirée il s’agit aussi de se réapproprier ce lieu prestigieux, en proposant une programmation décalée de ce qu’on a l’habitude d’y trouver, en célébrant la créativité des étudiants avignonnais, en leur offrant donc cette Carte Blanche. « Si le but initial de l’association était de démocratiser le lyrique, le baroque, nous œuvrons toute l’année pour une ouverture culturelle et musicale la plus large possible : accueil de l’Orchestre Avignon Provence à la rentrée universitaire, sorties à l’Autre Scène de Vedène, ciné-concert en projet. » 

Gratuit et ouvert à tous, un programme varié: musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.

« Il y a eu un appel à projet en direction des étudiants de l’Université et du Conservatoire. Notre choix artistique était de privilégier la diversité tout en maintenant un équilibre qualitatif et de fait nous avons accepté toutes les propositions car nous n’avions pas à porter de jugements sur la programmation », précisent les étudiantes en Master Communication qui ont coordonné cet événement, une belle occasion de mettre leur savoir faire en actes. 

Deux temps forts structureront la soirée : déambulation, enquête et animations dans tous les espaces de l’Opéra puis concerts dans la grande salle

Le mystère de l’incendie criminel de 1846 

Le public pourra ainsi participer à une grande enquête immersive en collaboration avec l’association Au-delà du Plateau, l’association étudiante du Master Théâtre et Ecritures. Inspirée de l’incendie criminel de 1846, cette enquête plongera les participants au cœur du mystère pour recueillir des indices et découvrir le coupable et le secret de ses motivations. Dès 19h30 avec une performance théâtrale sur la grande scène à 20h45 pour clore l’enquête et révéler les conclusions.

Animations variées et bière des étudiant en Génie Biologique !

Projection de courts-métrages d’animation de l’École des Nouvelles Images, performance de danse contemporaine proposée par Alyssa Verrier et Ivan Pitoëff, émission radio en direct par Radio Campus Avignon et même dégustation de bières produites par les étudiants en Génie Biologique se poursuivront jusqu’à 20h45. 

Concerts dans la grande salle 
L’occasion de découvrir les talents musicaux étudiants sur la grande scène (bossa nova, rock, DJ set, rap…) : J. Linder  qui fusionnerap et musique classique, Ness et Alex Barre aux sonoritéspop et funk, Naïs et Esteban  dans une ambiance bossa nova, FireClub du rock pour mettre le feu et Chico From Colombia qui clôturera la soirée avec un DJ set entraînant. De 21h à 23h.

Mercredi 12 mars. De 19h30 à 23h. Entrée libre. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le CER (Centre d’enseignement et de recherche) Droit d’Avignon université et le Barreau d’Avignon organisent une table ronde sur le droit des femmes à maîtriser leur corps. Cinquante ans après la loi Veil et un an après l’entrée dans la Constitution de la liberté garantie de recourir à l’IVG, où en sommes-nous aujourd’hui ? De la contraception à la GPA, en passant par les violences sexuelles et gynécologiques, cette conférence reviendra sur les grandes étapes de l’émancipation du corps des femmes et ouvrira le débat sur les enjeux actuels.
L’événement, librement accessible pour le grand public, se déroulera ce vendredi 7 mars au Campus Hannah Arendt sur le site de Sainte-Marthe de l’université d’Avignon. La table ronde se tiendra de 16h à 18h dans l’amphithéâtre AT03.

Consultations juridiques gratuites
Auparavant dans la journée, les avocats du Barreau d’Avignon vont proposer des consultations juridiques gratuites pour répondre à toutes les questions, notamment autour des droits des femmes. Ces consultations se tiendront sur rendez-vous et en toute confidentialité. Les rendez-vous seront d’environ 15 min. Les inscriptions sont réalisées via la plateforme de l’université : Prise de rdv via la plateforme e-uapv.fr  / Consultations juridiques du 7 mars.
L’ensemble de ces rendez-vous auront lieu vendredi 7 mars, entre 9h30 et 11h30 en salle 1W18, toujours sur le site du campus Hannah Arendt.

Justice restaurative
Enfin, plus tôt dans la semaine une projection suivie d’une table ronde est proposée le mercredi 5 mars. Ainsi, dans le cadre des Semaines de l’égalité, Avignon Université organise une journée dédiée à la justice restaurative, un dispositif essentiel pour sensibiliser et lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
Cet événement sera l’occasion de mieux comprendre cette approche, d’échanger avec des experts et de découvrir les dispositifs de signalement et d’accompagnement mis à disposition des étudiants et personnels. Il est réservé aux étudiants et personnels d’Avignon Université aura lieu dans l’amphithéâtre AT03.

L.G.

Renseignements et inscriptions : conf-droit@universite.fr


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

La Caisse Primaire d’Assurance maladie de Vaucluse a distribué, aujourd’hui, 8 000 de kits d’hygiène, des protections menstruelles et 600 couvertures de survie à trois associations partenaires ainsi qu’à Avignon Université, à destination des personnes les plus précaires.

Ces produits d’hygiène et de lutte contre le froid – d’une valeur de 38 000€- ont été remis au SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation), au Secours populaire, au Secours Catholique et à Avignon Université en présence de Fabien Roux, président de la CASS (Commission d’action sanitaire et sociale), Jean-Paul Sadori, président du Conseil et Sophie de Nicolaï, directrice de l’Assurance Maladie de Vaucluse.

Objectif
Venir en aide aux personnes sans-abris du Vaucluse par l’intermédiaire des associations ainsi qu’aux étudiants boursiers via Avignon Université, pour lutter contre la précarité menstruelle avec la distribution de protections hygiéniques pour toutes les étudiantes d’Avignon.

Pauvreté
En effet, avec un taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale, soit 19,5 % (contre 15,8 % en 2023) et une population jeune en situation de pauvreté significative, le Vaucluse est le cinquième département le plus pauvre de métropole (Source Insee). Raison pour laquelle, lors de la Commission d’action sanitaire et sociale (CASS) de novembre dernier, une subvention de 38 000€ a été votée par les conseillers membres pour lutter contre la pauvreté des jeunes et favoriser l’accès aux soins des jeunes femmes, étudiantes et aux sans-abris.

L’action sanitaire et sociale de l’Assurance maladie
Dans la plupart des Caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM), des commissions d’action sanitaire et sociale sont mises en place pour attribuer des aides extra-légales aux assurés sociaux confrontés à des difficultés financières dues à la maladie. Ces commissions attribuent également des financements utiles à des usagers exposés à des difficultés financières d’accès aux soins ou qui, en raison de la maladie, subissent des pertes de revenus telles qu’il leur est impossible de faire face, sans aide, aux charges de la vie quotidienne.

Fonds national d’action sanitaire
L’action sanitaire et sociale des caisses est financée par le Fonds national d’action sanitaire et sociale (FNASS), réparti annuellement entre les différentes caisses locales qui gèrent cette enveloppe. Elle est aussi appelée communément ‘Fonds de secours’. Les commissions peuvent également attribuer des ‘aides collectives’ à certaines associations qui présenteraient un projet lié à la santé, comme par exemple un programme de prévention ou d’accompagnement.

En savoir plus
Dans une étude publiée en décembre dernier, l’Observatoire des inégalités, relate que « Selon les départements, entre 9 % et 36 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté de 60 % du revenu médian selon l’Insee (données 2021). La Réunion est le département où le taux de pauvreté est le plus élevé : plus d’un tiers de sa population vit avec moins de 1 200 euros par mois, le seuil de pauvreté pour une personne seule. En outre-mer, la Martinique présente également un taux de pauvreté élevé de 27 %. La pauvreté est encore bien plus étendue à Mayotte, mais nous ne disposons pas des données.

Le Gard et le Vaucluse
En France métropolitaine, la pauvreté est la plus forte en Seine-Saint-Denis (28 %). Le sud de l’Hexagone est aussi touché : cinq départements (Pyrénées-Orientales, Aude, Haute-Corse, Gard et Vaucluse) figurent dans notre classement des dix départements où le taux de pauvreté est le plus élevé. Environ 20 % de leur population dispose de ressources inférieures au seuil de pauvreté, soit près d’1,5 fois le niveau de la France métropolitaine (15 %). En neuvième position, avec un taux de pauvreté de 20 %, on trouve le département du Nord dans les Hauts-de-France, une région où la pauvreté est importante. Enfin, alors que la région Grand Est se situe au niveau du taux de pauvreté moyen de la France métropolitaine, l’un de ses départements, les Ardennes, apparait dans notre classement avec un taux de pauvreté de 19 %.

La pauvreté ne concerne pas les mêmes populations selon les départements.
En schématisant, en Ile-de-France et dans le Nord, la pauvreté se concentre dans les grandes agglomérations et touche davantage les actifs et les familles. Les départements ruraux et peu peuplés, comme l’Aude, le Gard ou les Pyrénées-Orientales, où le taux de pauvreté avoisine les 20 %, sont marqués par une pauvreté plus importante des personnes âgées. Quant aux départements d’outre-mer, il s’agit de territoires au faible développement économique, au niveau de chômage très élevé et où les inégalités de revenus sont particulièrement fortes.
Sources : Observatoire des inégalités et Insee, données 2021.


Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Avignon Université a organisé la 5ᵉ édition de l’événement ’24h pour entreprendre’ les mercredi 5 et jeudi 6 février. Une opération à laquelle ont participé 115 étudiants.

C’est un record. 115 étudiants de diverses filières d’Avignon Université ont participé à la 5e édition de ’24h pour entreprendre’. Répartis dans des équipes de 3 ou 4 personnes, ils ont disposé de 24h du 5 au 6 février, à la bibliothèque universitaire du campus Hannah Arendt, pour élaborer un projet de création d’entreprise fictif ou réel. Ces projets devaient être en lien avec les deux thématiques prioritaires de l’université, à savoir Agrosciences, Environnement & Santé, et Culture, Patrimoine, Sociétés Numériques.

Encadrés par une quarantaine de coachs et parrainés par Thomas Fattore, co-fondateur de la startup vauclusienne Lium, les participants ont bénéficié d’ateliers couvrant divers sujets allant de l’étude de marché à la stratégie commerciale, avec le soutien d’enseignants et de professionnels du secteur.  À l’issue des 24h, les groupes ont présenté leur projet devant un jury.

Les lauréats

Catégorie Agrosciences, Environnement & Santé :

  • 1er prix : le projet ‘Dermacica‘, un pansement en coton éco-responsable, par Margaux Lopes, Dora Saidi, Lucie Serret et Sarah Mokeddem. Ils ont remporté 1000€ (500€ du Rotary + 500 € en bons cadeaux Avignon Université), des enceintes Bluetooth offertes par la Banque Populaire Méditerranée ainsi qu’accompagnement et une mise en réseau conviviale autour d’un repas.
  • 2e prix : le projet ‘Maison Nonni‘, production de pâtisseries sans gluten et sans lactose, par Bastien Girardet, Samuel Journou, Hugo Massabo et Anne-Laure Titone. Ils ont remporté 800€ en bons cadeaux Avignon Université, un accompagnement et une mise en réseau proposés par la CCI Vaucluse, des places de cinéma Pathé Cap Sud ainsi que des coffrets Comtes de Provence.
  • 3e prix : le projet ‘Plastimix‘, valorisation des déchets plastiques, poudre construction pour remplacer des matériaux polluants, par Enola Bouvenot, Lenny de Benedetti, Léo Petrequin et Léo Terrasi. Ils ont remporté 600€ en bons cadeaux Avignon Université, un accompagnement et une mise en réseau proposés par la CCI Vaucluse ainsi que des menus chez Burger King.

Catégorie Culture, Patrimoine, Sociétés Numériques :

  • 1er prix : le projet ‘ART’hémis‘, une application de découverte des lieux touristiques avec podcast et map sous forme de jeux, par Kilian Cantel, Clément Dupuis et Kilian Meyer. Ils ont remporté 1000€ (500€ du Rotary + 500€ en bons cadeaux Avignon Université), des enceintes Bluetooth offertes par la Banque Populaire Méditerranée ainsi qu’un accompagnement de la French Tech Grande Provence (intégration d’une session de pré-incubation d’une valeur de 2 000€).
  • 2e prix : le projet ‘Finly‘, une aide à la création de dossier de financement via une application web (gain de temps aux experts comptables, courtiers et chambres consulaires), par Cyprien Augy, Clara Cozic, Magot Dias et Eliott Hanras. Ils ont remporté 800€ en bons cadeaux Avignon Université, un accompagnement et une mise en réseau proposés par la CCI Vaucluse, des places de cinéma Pathé Cap Sud ainsi que des coffrets Comtes de Provence.
  • 3e prix : le projet ‘Le BARLEMENT‘, café/bar/tapas social/culture (vulgarisation politique), par Nathan Mahaud, Jules Ravoire, Lilian Roux et Mael Reynaud. Ils ont remporté 600€ en bons cadeaux Avignon Université, un accompagnement et une mise en réseau proposés par la CCI Vaucluse, ainsi que des menus Burger King.
  • Prix coup de coeur : le projet ‘BLUE CARBONE‘, une prestation de service, compensation crédit carbone, par Joseph Guihéneuf, Simon Caloustian et Mohamed Aissani. Ils ont remporté 200€ en bons cadeaux Avignon Université, une dotation de 100€ en chèques cadeaux de la CCI Vaucluse, des places pour l’Open 13 ainsi que des menus Burger King.

Villa créative, au service de l’intelligence collective et pratique

Avignon Université organise la 5ᵉ édition de l’événement ’24h pour entreprendre’ ces mercredi 5 et jeudi 6 février. L’objectif est de sensibiliser les étudiants à l’esprit d’entreprendre.

En 2024, ils ont été 115 à participer aux ’24h pour entreprendre’. Cet événement permet aux étudiants de rencontrer des professionnels, d’élargir leur réseau et d’acquérir de nouvelles compétences, le tout de manière ludique, afin d’en apprendre plus sur l’aventure entrepreneuriale et susciter des potentielles envies d’entreprendre. Cette 5ᵉ édition sera parrainée par Thomas Fattore, co-fondateur de Lium, jeune startup vauclusienne qui aide les équipes de sécurité et sûreté des sites sensibles à mieux protéger leurs infrastructures et gérer des situations d’urgence.

Les étudiants inscrits à Avignon Université ou dans un des établissements partenaires de l’université peuvent participer à ce défi. Ils seront répartis dans des équipes pluridisciplinaires et mixtes de 3 ou 4 personnes. Ensemble, ils travailleront pendant 24h, jour et nuit, sur un projet de création d’entreprise fictif ou réel pour le présenter devant un jury composé de professionnels et d’enseignants à l’issue du challenge.Les étudiants seront accompagnés par des professionnels et enseignants. De nombreux lots seront à gagner, dont un accompagnement au projet par des structures d’accompagnement de la Région Sud.

Le parrain de cette nouvelle édition fera un discours d’ouverture ce mercredi 5 février à 9h30 et le défi sera lancé à 12h. Chaque équipe présentera son projet le lendemain à partir de 13h30. La remise des prix, quant à elle, aura lieu à 17h30.

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