30 juin 2025 |

Ecrit par le 30 juin 2025

Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

La Villa créative, sis 33 bis rue Louis Pasteur en intramuros d’Avignon, en lieu et place de l’ancienne Faculté des sciences, est en train de renaître. Cette même adresse donnera naissance à un tout nouvel écosystème où se croiseront la formation, la recherche, l’innovation et la création dans le domaine de la Culture, du Patrimoine et des Sociétés numériques tout en valorisant son patrimoine. Un concept innovant mené par les présidents successifs d’Avignon université et réalisé sous l’impulsion Georges Linarès et Anne-Lise Rosier, respectivement Président d’Avignon université et directrice de la Villa Créative. Coût de la réhabilitation et des aléas de chantier ? 18,9M€ assortis d’une grande première : Un partenariat public privé qui pourrait bien faire école au national comme à l’international.

La Villa créative accueillera tout en même temps : la recherche, la formation, l’insertion professionnelle, la vie universitaire et aussi des résidences d’artistes, des conférences, des expositions et une pouponnière d’entreprises. Le concept ? « Faire Université en dehors de l’Université pour croiser les publics scientifiques, artistiques et citoyens, détaille Georges Linarès. L’ambition est d’associer les mondes académiques, artistiques et entrepreneuriaux pour construire un lieu hybride unique de création transdisciplinaire, à la rencontre des citoyennes et des citoyens, ancré sur le territoire et au rayonnement international.»

Après la Villa Créative, la Villa Naturalité à Agroparc
Avignon Université est déjà en train de dupliquer l’expérience à Agroparc avec la Villa Naturalité – Avignon Université adossée à la Faculté des sciences et dont l’ouverture est prévue fin 2027. La Villa créative sera inaugurée le 26 mai prochain. La réception des travaux devrait avoir lieu fin mars. Le Frames Web Video Festival devrait y être accueilli pour un temps fort du 23 au 26 avril prochains. Avignon Université prévoit une fréquentation du site de 2 000 à 2 500 personnes/jour lors du festival, 1 000 au beau temps, 600 en basse saison.

La Villa créative durant sa réhabilitation Copyright MMH

Dans le détail
La Villa créative regroupera donc l’art, les sciences et la société en un écosystème où étudiants, professionnels et entrepreneurs pourront se former aux métiers des industries culturelles et créatives à qui 800m2 sont réservés au dernier étage du bâtiment. La Villa proposera la formation continue, l’expérimentation de modèles et de prototypes de la culture via le Campus des métiers et des qualifications d’excellence industries culturelles et créatives. Le Pavillon Recherche et innovation invitera à des résidences de création. Enfin, des plateformes, un auditorium, un studio de captation audio et vidéo, des plateaux d’exposition et de démonstration seront mis à disposition. Les quatre grandes galeries en rez-de-chaussée du bâtiment principal accueilleront des expositions et seront ouvertes au public. A ce propos, l’ambassade du Canada et le centre culturel d’art Canadien –situé à Paris- exposera dans trois salles, les œuvres d’Edward Burtynski qui travaille sur l’anthropocène. Les salles en R+1 seront occupées par le Grand Avignon et louées via Vaucluse Provence Attractivité. Désormais les jardins de la Villa créative de 3 000m2 seront ouverts au public, toute l’année. Une brasserie devrait également y voir le jour et en attendant son installation des Food truck proposeront leurs spécialités. L’artiste Côme di Meglio construira une cabane de 8m2, un Mycotemple en mycelium dans le parc de la Villa créative.

Pour le moment,
l’ensemble architectural du 19e siècle de désormais 7 500m2, jardins compris, a été entièrement repensé et sa réhabilitation déjà bien avancée par Alfonso Femia, figure de l’architecture méditerranéenne avec le cabinet d’architectes du patrimoine DLAA Architectes.L’architecte italien œuvre pour la conservation des éléments patrimoniaux et à partir de l’écriture initiale du site. La grille de la porte d’honneur est conservée et l’escalier monumental a laissé place à une réinterprétation de l’espace avec un escalier de taille plus modeste distribuant l’ensemble du bâti. Le chantier a rassemblé 30 entreprises relevant le défi de moderniser un ensemble bâti ancien à la fonction contemporaine.

A Pavillon de 230m2 Recherche et innovation, B pavillon de 150 m2 administration, C 4 plateaux artistiques de 440m2 expo et démonstration, D Auditorium de 80 places, E Studio de captation audio et vidéo, F 800m2 entreprises des ICC, G 3000 m2 de jardin, H Brasserie de ville avec terrasse

Une aventure initiée il y a 10 ans
Cette belle histoire commence avec le projet de réhabilitation de l’ancienne Faculté des sciences par le Contrat pluriannuel Etat-Région engagé en 2015 puis la candidature d’Avignon Université auprès de la Société Universitaire Investissements d’Avenir 3 qui rafle la mise, devenant la seule lauréate ce qui actera le projet de Villa créative. Pourtant la réhabilitation de l’ancienne Faculté des sciences qui a bien failli ne jamais voir le jour en raison de la Covid, des confinements successifs, de la hausse des coûts des matériaux et des aléas du chantier –les solives du bâtiment, trop éprouvées par les ans et finalement déposées et la dépollution des sols. Une mauvaise nouvelle qui allongera considérablement la facture.

Le financement de la réhabilitation
«La réhabilitation a pu être entreprise grâce au concours financier de nombreux partenaires engagés aux côtés d’Avignon Université pour faire revivre le site patrimonial historique de la Villa Créative, relève Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative. Via un Contrat de Plan Etat Région de 15M€ réunissant les soutiens de l’État, la Région, le département, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon et l’Université, ainsi que des aides complémentaires du Ministère de l’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Banque des territoires, de la Banque Populaire Méditerranée et de la SAS Villa Immo SUR, pour obtenir un budget de 18,9M€ nécessaire à la dépollution et la réhabilitation complète du site. En plus de l’édifice patrimonial, l’Université d’Avignon a choisi d’intégrer un deuxième site. Rénové à hauteur de 700 000€ avec le soutien du programme France Relance, ce bâtiment est situé à 300 m du site principal. Inauguré en juillet 2023, le Pavillon des Arts et Métiers est désormais le lieu d’implantation du Cnam –Conservatoire des arts et métiers- en Vaucluse.

L’auditorium présenté par l’architecte Alfonso Femia et DLLA Architectes Copyright MMH

La Villa créative est la 1re société universitaire et de recherche de France
La Villa Créative est la 1ère Société Universitaire et de Recherche (SUR) en France. Il s’agit d’un modèle juridique et financier inédit pour une structure publique qui permet d’assurer l’autofinancement du fonctionnement du site via l’exploitation des surfaces bâties. Avignon Université est pionnière, en étant l’unique lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt ouvert dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir 3 (PIA3). La création d’une Société Universitaire et de Recherche aura lieu en 2022 : la Villa Créative va donc servir de démonstrateur à l’échelle nationale.

La Société Universitaire et de Recherche (SUR)
propose aux établissements d’enseignement supérieur de créer des modes de gestion innovants, en permettant de générer des ressources propres -tout en sortant d’une logique subventionnelle-, au profit d’une logique d’investissement, dans laquelle l’État s’engage, parmi les actionnaires, aux côtés de l’université et en associant des acteurs privés, afin d’assurer la pérennité économique du projet. La Société Universitaire et de Recherche constitue un modèle hybride public-privé particulièrement innovant, qui permet de valoriser le patrimoine immobilier de l’Université, de développer son activité de formation et de recherche, et de renforcer ses liens avec son environnement socio-économique.

Copyright Ateliers Alfonso Femia avec DLAA Architectes

La Villa Créative est ouverte à toute entité publique comme privée, nationale ou internationale,
Le modèle économique et financier de la Villa Créative s’établit sur 20 ans, garantissant un autofinancement du fonctionnement du lieu et ainsi la pérennité du projet. Le modèle est en réplique pour créer la Villa Naturalité – Avignon Université (actuellement en phase de préfiguration), dont l’ouverture est prévue fin 2027. Le modèle de la Villa Créative est porteur pour d’autres universités qui souhaitent s’en inspirer comme Nantes, La Rochelle, Reims, Strasbourg, Université de Québec à Montréal…

L’exploitation de la Villa créative
Pour l’exploitation de la Villa Créative, Avignon Université a créé une société par actions simplifiées, la SAS Villa Immo SUR en investissant 48 % du capital aux côtés de deux partenaires : l’État via la Banque des territoires (17 %) et Étic (35 %). Au capital de 1 462 000 €, la SAS Villa Immo SUR porte les investissements du programme Villa Créative – c’est à elle que revient la gestion et l’exploitation des bâtiments de la Villa Créative en s’appuyant sur l’expertise d’Étic. Ainsi, la Société Universitaire et de Recherche (SUR) dispose d’une convention d’occupation du domaine public relative au site, lui permettant de l’exploiter et de déployer son activité à travers une offre plurielle de services. La direction Villa Créative – Avignon Université contribue au rayonnement du lieu par des actions partenariales. Elle assure une programmation pertinente pour l’écosystème et les acteurs du territoire attachés à Avignon Université et sa thématique « Culture, Patrimoine, Sociétés numériques ».

Une des quatre galeries de 110m2 en cours de finition Copyright MMH

Un lieu Label Etic
La Villa Créative est un lieu label Étic® – Foncièrement Responsable, entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) crée, finance et gère sur tout le territoire des espaces de bureaux et de commerces. Ces lieux permettent aux acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire d’accéder à des locaux professionnels abordables, ainsi que de mutualiser espaces et services. L’ambiance y est propice au partage comme à l’entraide et les utilisateurs travaillent dans un bâtiment patrimonial dont la gestion est assurée avec une haute exigence environnementale.

Les premiers investisseurs et soutiens financiers
Sont le Ministère de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, La Région Sud-Paca, Le Département de Vaucluse, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la Caisse des dépôts et consignation, Rising Sud et la Banque Populaire. Les partenaires pionniers sont le Cnam, l’Ecole des nouvelles images, la French Tech Grande Provence, le Frames Web Vidéo Festival, le Festival d’Avignon, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon et l’Avignon université elle-même via son pavillon dévolu à la recherche et l’innovation ainsi que 2 galeries de 110m2 chacune.

Un peu d’histoire
Au tout départ le lieu est une école normale d’institutrices puis d’instituteurs en 1891. Le bâtiment est converti en hôpital auxiliaire pendant la 1re guerre mondiale pour y recevoir les blessés du front avant de redevenir une école de maîtres. Entre 1960 et 2014 l’université y installe sa Faculté des sciences. Laissé libre, l’espace accueille les Ateliers de la pensée lors du Festival d’Avignon de 2014 à 2018.

Alfonso Femia, Christophe Gillet DLAA Architectes, Guy Moureau, Cécile Helle, Georges Linarès, Michel Bissière, Anne-Lise Rosier et Julien Paudoie

Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Les 9ᵉ Nuits de la lecture, organisées par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du jeudi 23 au dimanche 26 janvier sur le thème des patrimoines. Avignon Université y participe pour la 5ᵉ fois ce jeudi 23. Au programme : concert, exposition, podcasts, et lecture.

Pour les 9ᵉ Nuits de la lecture sur le thème des patrimoines, Avignon Université a décidé de mettre à l’honneur les autrices, écrivaines, artistes et lectrices engagées, qui construisent la littérature francophone, le temps d’une soirée demain (le jeudi 23 janvier).

La soirée débutera avec un concert de la chorale Le Chant des Déferlantes à 19h30, suivi d’un arpentage littéraire animé par le Planning Familial de Vaucluse à 20h. Un moment de lecture sera proposé à 21h, accompagné d’un DJ set par Les Nuits Sauvages et Mélanie Stravato, autrice et éditrice de la maison d’édition Les Bras Nus. À 22h, un atelier de collage sur les murs du campus sera organisé, suivi du vernissage de l’exposition des autrices par le restaurant Chez Françoise, en collaboration avec la Bibliothèque Universitaire.

Durant toute la soirée, les participants pourront profiter de diffusion de podcasts, de l’exposition des créations des femmes de la communauté universitaire (étudiantes et personnels), d’un plateau radio live par Radio Campus Avignon, et de bien d’autres surprises autour de la littérature.

Inscription gratuite par mail à l’adresse patch-culture@univ-avignon.fr
Jeudi 23 janvier. À partir de 19h. Avignon Université. Campus Hannah Arendt .74 rue Louis Pasteur. Avignon.


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Romain Gardi, doctorant en Histoire contemporaine au Centre Norbert Elias d’Avignon Université, spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du football, a remporté le prestigieux prix Pierre Arnaud 2024 de la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS).

Le prix Pierre Arnaud, créé en 2008, est remis en la mémoire de Pierre Arnaud, historien ayant créé les Carrefours d’histoire du sport, un événement organisé tous les deux ans dans une ville universitaire différente dans le but de provoquer une accélération des recherches dans un domaine et de permettre à de jeunes chercheurs et étudiants de présenter leurs travaux devant leurs pairs.

La 21ᵉ édition, organisée cette année autour du thème ‘Vivre le sport’, a distingué l’article Le football des paysans. L’apprentissage d’un sport au village (années 1920-1950) de Romain Gardi, doctorant de l’Université d’Avignon, pour son originalité et sa rigueur scientifique. L’article explore l’appropriation du football dans les villages français entre les années 1920 et 1950, offrant un regard inédit sur les interactions entre sport et société dans les milieux ruraux. Cette distinction reflète l’importance de ses recherches pour mieux comprendre l’impact du sport sur les dynamiques sociales et culturelles.

Le texte, qui devait faire maximum 45 000 signes et devait s’inscrire obligatoirement dans le domaine de l’histoire, a été évalué par les membres du conseil d’administration de la SFHS selon plusieurs critères comme la méthodologie utilisée, le corpus d’étude, la rigeur du travail, ou encore la nouveauté. Romain Gardi s’est vu attribuer un prix de 300€ et son article sera publié dans la revue Sciences Sociales et Sport.


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

L’École des Avocats du Centre Sud (EDACS) de Montpellier organise une journée de formation autour de la preuve, autant en matière civile que pénale, ce vendredi 22 novembre sur le campus Hannah Arendt d’Avignon Université.

Imaginée en collaboration avec le Bâtonnier Philippe Cano du Barreau d’Avignon, cette journée de colloque intitulée « La preuve dans tous ses états » rassemblera des professionnels issus de milieux différents, pour évoquer le sujet de la preuve en matière civile et en matière pénale.

Cet événement s’articulera plusieurs temps forts. Après un discours d’accueil à 9h, les participants en apprendront plus sur la preuve en matière pénale toute la matinée. Maitre Baptiste Scherrer, avocat au barreau de Nîmes, évoquera la preuve pénale vue par l’avocat. Lionel Mathieu, ancien président près le tribunal correctionnel du tribunal judiciaire d’Avignon, abordera l’intime conviction. Le Colonel Cédric Garence, commandant du groupement départemental de Vaucluse, clôturera la matinée avec la preuve pénale vue par les enquêtes judiciaires. Stanislas Vallat, procureur de la République adjoint près le tribunal judiciaire d’Avignon, qui devait parler de la preuve pénale sous l’œil du parquet, ne sera finalement pas présent lors de cette journée. Il sera remplacé par le Commissaire Barion qui évoquera le sujet des témoins sous X et de la lutte contre la cybercriminalité.

Après une pause, les discussions reprendront de 14h à 17h, cette fois-ci sur la preuve en matière civile. Maître Jean-Philippe Borel, avocat au barreau d’Avignon, débutera avec l’évolution jurisprudentielle de l’article 145 du Code de procédure civile. Madame le bâtonnier désigné Séverine Moulis du barreau de Nîmes prendra la parole concernant la preuve civile sous le prisme de la déontologie. Maitre Bénédicte Anav, avocat au barreau d’Avignon tentera de répondre à la question « La relation de travail et le droit de la preuve : nécessité fait-elle loi ? » Enfin, Maitre Yannick Sibut-Bourde, commissaire de justice à la résidence d’Avignon, terminera en parlant du commissaire de justice et des divers domaines de preuves.

Inscription en ligne.
Vendredi 22 novembre. De 9h à 17h. Avignon Université. 74 rue Louis Pasteur. Avignon.


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Dans quelques jours, la rentrée scolaire 2024 démarrera officiellement pour tous les établissements scolaires français. La faculté d’Avignon qui accueille chaque année de plus en plus d’étudiants, se prépare pour le retour de ses visiteurs Ainsi, du 2 au 5 septembre, l’établissement vauclusien organise des journées spécifiques et d’accueil pour les nouveaux entrants de la L1 au M2 et doctorat. 2500 étudiants sont attendus. 

La rentrée scolaire 2024 arrive à grands pas pour les plus petits et les plus grands. Dès le lundi 2 septembre, la faculté d’Avignon se met en mode « rentrée » avec des journées de rentrée générale puis à une rentrée spécifique selon les formations avant le début des cours officiel pour toutes composantes (IUT, Institut Agrosciences, Environnement et Santé, Institut Culture, Patrimoine, Sociétés numériques, CERI) le 9 septembre 2024.  

Au programme de ce lundi 2 septembre, un petit-déjeuner de bienvenue accompagné par un discours du président ou de son représentant, de la vice-présidente étudiante et du directeur/directrice d’institut ou du CERI. Une réunion générale de rentrée et un pique-nique dans les jardins de l’université viendront compléter la matinée. 

Introduite pour la première fois l’an dernier à l’occasion de la rentré 2023, la course d’orientation est de nouveau organisée pour se repérer de manière ludique sur les campus et découvrir l’établissement dans lequel les étudiants évolueront tout au long de leur année universitaire. Des associations étudiantes seront également présentes lors de la pause déjeuner pour présenter leurs activités. L’après-midi sera consacrée aux rentrées spécifiques par formation.

Des semaines thématiques durant le mois de septembre : la grande nouveauté 

Que serait une rentrée sans une nouveauté ou un cadeau offert aux étudiants ? Pour cette rentrée scolaire 2024, des semaines thématiques autour de la vie étudiantes seront au programme pendant tout le mois de septembre et ce jusqu’au 3 octobre. Stands de partenaires, ateliers, ressourcerie, concerts, visites, rencontres avec les différents services.. De nombreuses activités seront proposées toujours dans le but de faciliter l’intégration des élèves et leur permettre de mieux se repérer dans leur environnement universitaire. 

Programme complet des semaines thématiques : 

Du 9 au 13 septembre : semaine santé, prévention et action sociale

  • 10 et 12 septembre : ressourcerie gratuite sur les campus, dédiée aux étudiants 

Du 9 au 20 septembre : semaines sport et bien-être

Du 16 au 20 septembre : semaine européenne de la mobilité

Du 21 au 27 septembre : semaine de la culture

  • 21 septembre : Journée européenne du patrimoine
  • 26 septembre : Un Opus au campus, concert de rentrée de l’Orchestre national Avignon Provence

Du 30 septembre au 3 octobre : semaine de l’engagement et initiatives étudiantes


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Avignon université vient d’inaugurer une nouvelle chaire universitaire. Il s’agit de GeEAUde, une structure unique en France dédiée aux eaux souterraines. Avec le changement climatique, mieux connaître ces ressources constituant la quasi-totalité de nos réserves d’eau douce devient un enjeu indispensable. Encore plus en Vaucluse où cet approvisionnement provient presque exclusivement des eaux souterraines. Objectif : se doter d’outils permettant notamment aux décideurs politiques de mieux gérer cette ressource vitale.

Avec GeEAUde, l’université d’Avignon dispose donc désormais d’une 4e chaire partenariale après celles consacrées à l’IA (étudier l’humain au travers des technologies du langage), la Chimie verte & durable du végétal (labellisée Unesco) et les Gif (Géodata immobilier foncier).
Consacrée aux eaux souterraines, ce nouvel outil unique en France regroupant le monde universitaire et des partenaires socio-économique intervient sur la « Dynamique des ressources en eau souterraine et interactions avec les écosystèmes associés ».
En clair, « il s’agit de savoir ce qu’il y a sous nos pieds », résume Carole De Souza, directrice de l’Institut Agrosciences, environnement et santé d’Avignon université à Agroparc.

« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible. »

Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire GeEAUde

L’enjeu est de taille puisque les eaux souterraines représentent près de 99% des réserves d’eau douce liquide de la planète. Actuellement, elles fournissent 25% de toute l’eau douce utilisée par les êtres humains en moyenne dans le monde. En France, elles représentent 53% de l’utilisation totale en eau potable, agriculture et industrie. Et en Vaucluse, les eaux souterraines constituent 96% des sources d’approvisionnement dans le département en matière d’eau potable.

En Vaucluse, 96% des ressources utilisées pour la consommation, l’industrie et l’agriculture proviennent des eaux souterraines.©DR

Un enjeu vital pour notre avenir
« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible, explique Konstantinos Chalikakis, enseignant chercheur au sein d’Avignon université et porteur de la chaire GeEAUde. Mais parce qu’on ne la voit pas, on pense parfois qu’elle n’existe pas. Cette méconnaissance, c’est la raison principale pour laquelle cette ressource est souvent mal gérée. »
Présentant l’avantage d’être mieux protégées que les eaux de surface comme les rivières et les lacs, elles constituent pourtant une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable et le maintien des écosystèmes.
« Toutefois, les eaux souterraines, ainsi que les bénéfices directs et indirects qu’elles procurent, passent trop souvent inaperçus ou sont ignorés. Ces ressources naturelles, essentielles pour l’homme et les écosystèmes, restent mal comprises, sous-évaluées, et surexploitées. Cette situation critique s’accentue en contexte méditerranéen », insiste Konstantinos Chalikakis.

Le porteur de la chaire GeEAUde Konstantinos Chalikakis dit ‘Kostas’, également enseignant chercheur au sein d’Avignon université, directeur adjoint de l’UMR-EMMAH (Unité mixte de recherche-Environnement méditerranéen et modélisation des agrohydrosystèmes), directeur du laboratoire d’hydrogéologie et responsable équipe hydro.©DR

Les objectifs de cette chaire universitaire unique en France
L’objectif de la nouvelle chaire est « de développer, tester et promouvoir des outils et des approches globales pour caractériser et modéliser les ressources en eau souterraine, ainsi que proposer des stratégies de gestion durable adaptées au contexte méditerranéen dans le cadre des changements globaux. »
Pour cela, outre Avignon université, GeEAUde s’appuie sur deux autres membres fondateurs de premier plan : le département Aqua de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), organisme de recherche leader mondial dans son domaine, et l’IFP Energies nouvelles, autre acteur mondial majeur dans la recherche de l’énergie et de l’environnement.
Le but étant favoriser la transmission des connaissances et le partage de la collecte des données en fédérant chercheurs, décideurs, politiques, gestionnaires industriels et utilisateurs de l’eau afin de développer des outils d’aide à la décision ainsi que de gestion durable et équitable des ressources en eau souterraine.

De nombreux partenaires locaux
Conscient de l’importance de la démarche, plusieurs acteurs locaux ont, eux aussi, fait le choix de rejoindre GeEAUde comme le Conseil départementale de Vaucluse, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, le syndicat des eaux Rhône-Ventoux, lele Syndicat mixte du bassin des Sorgues ainsi que les groupes nationaux Suez et Veolia.

Les membres partenaires et associés de GeEAUde.©DR

« Le Département de Vaucluse est particulièrement sensibilisé aux problématiques de l’eau, rappelle Christian Mounier, président de la commission agriculture, eau et alimentation. Nous avons d’ailleurs initié fin 2022 des Etats généraux de l’eau afin de mener une réflexion concrète sur la préservation de la ressource et la sécurisation de l’approvisionnement en eau du Vaucluse. C’est donc une évidence que nous figurions dans cette nouvelle chaire. »
« Le Grand Avignon est directement intéressé par la problématique de l’eau, complète pour sa part Jérôme Gelly, directeur général des services techniques de l’agglomération. Avec nos 173 000 abonnés approvisionnés par 10 millions de m3, la Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), l’irrigation, l’assainissement… l’agglomération est totalement concernée par ces thématiques. »
Même constat auprès des syndicats ayant rejoint GeEAUde : « Nous desservons 180 000 personnes dans 37 communes, indique Julia Brechet, directrice de Rhône-Ventoux. Nous prélevons 13,5 millions de m3 dont plus de 12 millions de m3 proviennent d’eaux souterraines. Nous sommes donc sensibles à cette problématique puisque nous nous sommes déjà engagés dans cette démarche dès 2016 en recrutant un hydrogéologue. »
« On s’intéresse beaucoup aux réseaux des Sorgues en surface, explique Laurent Rhodet, directeur du Syndicat mixte du bassin des sorgues, mais on doit mieux comprendre ce qui se passe en dessous comme à la fontaine de Vaucluse dont le volume baisse de plus en plus. »

A la découverte des hydrosystèmes méditerranéens et vauclusiens
Dans un premier temps, GeEAUde va se concentrer plus spécifiquement sur 3 types d’hydrosystèmes souterrains caractéristiques du pourtour et des îles méditerranéennes. Il s’agit des aquifères karstiques, des aquifères alluvionnaires et des aquifères sédimentaires profonds. Trois types de système que l’on retrouve dans le Vaucluse.

La Fontaine de Vaucluse représente l’unique exutoire d’un hydrosystème particulièrement complexe.©DR

Les aquifères karstiques sont formés principalement au sein de roches carbonatées. Ces hydrosystèmes souterrains présentent plusieurs particularités. Ils ont une importante capacité de stockage d’eau et les écoulements souterrains sont dominés par deux tendances : une dynamique d’écoulement lente et une rapide. La Fontaine de Vaucluse est un exemple d’aquifères karstiques ne présentant qu’un unique exutoire.

L’Hydrosystème de Fontaine de Vaucluse représente un bassin d’alimentation de 1 162 km2 affichant le plus fort débit moyen interannuel de France et l’un des premiers d’Europe. ©DR

Pour leur part, les aquifères alluvionnaires sont des formations géologiques constituées de sédiments (graviers, sables, limons et argiles) qui se sont accumulés au fil du temps dans les lits de rivières et les plaines inondables comme la plaine d’Avignon ou celle de la Crau. Ces aquifères sont souvent situés à faible profondeur sous la surface du sol, et leur eau est généralement plus accessible que celle des aquifères profonds. Ils sont donc largement utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation, l’industrie et la production d’énergie. Ces aquifères alluvionnaires peuvent se recharger rapidement en période de pluie et leur niveau d’eau peut varier considérablement en fonction des conditions climatiques locales.

Depuis le Rhône, il faut 49 jours pour recharger les champs captant de la Barthelasse. Il faut compter 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras… ©DR

Enfin, les aquifères sédimentaires profonds, comme celui du Miocène de Carpentras, sont des formations géologiques souterraines constituées de couches de sédiments et de roches perméables situées à des profondeurs importantes, souvent plusieurs centaines de mètres sous la surface du sol (ex. aquifère du Miocène de Carpentras). L’eau contenue dans ces aquifères est généralement plus ancienne et ils sont généralement très long à se recharger. Les aquifères sédimentaires profonds représentent des systèmes très fragiles souvent utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’industrie et la production d’énergie, car ils peuvent contenir des quantités importantes d’eau.

Ainsi en Vaucluse, un hydrosystème aquifère alluvionnaire comme celui d’Avignon pourra mettre 49 jours à se reconstituer, de l’eau du Rhône vers les champs captant de la Barthelasse, contre 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras. Vu le temps que cela peut prendre, on voit alors mieux l’intérêt de saisir comment ces systèmes fonctionnent. Tout le travail de la chaire va donc consister à comprendre les différentes interactions entre hydrosystèmes souterrains et écosystèmes associés, les processus de remplissage, la vulnérabilité aux risques (contamination par une pollution et surexploitation notamment) ainsi que la pérennisation et l’exploitation durable.

« Il est essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée. »

« GeEAUde va nous permettre de mettre en place des bases de données ainsi que de développer des outils pour étudier les évolutions des ressources en eau souterraine et modéliser le comportement des aquifères », complète Konstantinos Chalikakis.
« L’intérêt est de décloisonner les informations et de renforcer notre capacité à échanger », insiste Alexandre Duzan, directeur général adjoint Sondalp-Hydroforage chez Suez qui rappelle l’urgence à agir « quand on sait que le débit du Rhône a baissé de 15% depuis les années 1970 ».
Même prise de conscience pour Eric Lahaye, directeur régional chez Veolia : « Lors de la tempête Alex en 2020, nous avons constaté des niveaux de moins 5 à moins 7 mètres sur des ressources que l’on croyait presque inépuisables. »

« Pour faire face à cette situation critique qui s’accentue en contexte Méditerranéen, il est donc essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée », poursuit Konstantinos Chalikakis.
Et ce d’autant plus que cet ‘or bleu’ a aussi une valeur économique importante car il est utilisé pour une grande variété d’activités, notamment l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie et l’approvisionnement en eau potable. S’il devient plus rare, cela peut entraîner des conflits entre les différents utilisateurs de l’eau.

‘L’or bleu’ constitue un trésor quasi-invisible situé principalement sous le sol de Vaucluse. ©DR

Au final, GeEAUde ambitionne de développer et partager les outils permettant une gestion durable de ces ressources souterraines. « Une nappe, c’est une copropriété qui appartient à tout le monde, confirme Alexandre Duzan. Il y a donc un vrai enjeu de gouvernance. » C’est certainement pour cela que la Ville d’Avignon, la Région Sud ou encore la Maison régionale de l’eau ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de rejoindre cette chaire qui représentera un investissement pour l’Université mobilisant 1,5M€ sur 5 ans.

« Des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique. »

L’urgence est là puisque le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) alerte depuis de 2021 sur les conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique d’une mauvaise gestion voir d’un épuisement de ces ressources souterraines. Le rapport souligne également la nécessité de renforcer la gouvernance et la gestion, en s’appuyant sur des pratiques durables et équitables pour répondre aux besoins des populations locales.

« Il est actuellement reconnu que les ressources en eau souterraine en Méditerranée sont soumises à de nombreuses pressions telles que la surexploitation, la contamination et la modification des précipitations, expliquent les équipes de GeEAUde. En effet, le changement climatique engendre des modifications des régimes hydrologiques comme la répartition annuelle des pluies et de leur intensité, ou l’augmentation de l’évaporation. De manière indirecte, en contribuant à la montée du niveau marin, ces changements globaux génèrent des interactions de plus en plus fortes entre eaux douces souterraines et eaux marines. »

 
Les membres fondateurs de GeEAUde (de gauche à droite) : Georges Linarès, président d’Avignon université Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire, André Chanzy, directeur de recherche INRAE et directeur de l’UMR EMMAH, ainsi qu’André Fourno, ingénieur R&D de l’IFPEN.

Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Pierre Baby, doctorant à Avignon Université, présentera son sujet de thèse lors de la finale nationale du concours de vulgarisation scientifique ‘Ma thèse en 180 secondes’, ce mercredi 5 juin. Il sera possible de regarder cette finale en direct sur Youtube.

Ce mercredi soir, Pierre Baby présentera ses recherches sur l’utilisation de Forficula pubescens, une espèce de perce-oreilles, en tant qu’agent de lutte biologique dans les vergers de pommiers de la région Sud. Son étude se concentre sur les réponses physiologiques et comportementales de ces insectes face aux contraintes liées à la présence d’organismes vivants tels que les interactions avec d’autres ennemis naturels, ainsi qu’à des facteurs non vivants liés au changement climatique et à l’utilisation des produits phytosanitaires. L’objectif pour Pierre Baby sera de synthétiser le sujet de sa thèse en seulement trois minutes.

Les résultats de ses recherches, menées dans le cadre du projet ‘FALBio-Sud’, sous la direction de Magali Rault et Hazem Dib, enseignants-chercheurs à Avignon Université, promettent des retombées directes et positives sur le territoire, en soutenant les pratiques agroécologiques, en réduisant l’utilisation de produits phytosanitaires et en favorisant une approche respectueuse de l’environnement.

Organisé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et France Universités, avec le soutien de l’Université Côte d’Azur, le concours ‘Ma thèse en 180 secondes’ a pour but de mettre en lumière les travaux de doctorants tout en défiant leur capacité à rendre accessibles des sujets de recherche souvent complexes. La finale nationale aura lieu à l’Opéra de Nice et sera retransmise en direct sur Youtube.


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Le mardi 14 mai 2024, à 17h se tiendra la première édition d’un nouveau format de rencontres culturelles à l’Université d’Avignon qui s’articulera autour du thème « L’Université, un lieu de création ». Une masterclass qui accueillera trois invités prestigieux : Claire Chazal, Lucie Marinier et Ernest Pignon-Ernest.

L’Université d’Avignon continue de développer et de placer sa politique culturelle au cœur de ses préoccupations en proposant une programmation ouverte sur son territoire. Le mardi 14 mai 2024, un nouveau type de rencontres culturelles sera intronisé sur le campus Hannah Arendt, au centre-ville d’Avignon. Ce premier rendez-vous sera abordé sous le prisme de l’université comme lieu de création. 

Pour cette première édition, la journaliste télévisuelle Claire Chazal, la professeure du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) Lucie Marinier et l’artiste français Ernest Pignon-Ernest seront invités à partager leurs expériences autour de la thématique de l’espace public comme lieu de création et de construction d’une culture commune. Cette masterclass sera également animée par Bertrand Dicale, directeur général de News Tank Culture. Un point presse en présence des invités se tiendra de 16h à 16h45, il précèdera la rencontre qui se tiendra à 17h. 

Trois masterclass pour trois thématiques 

Durant l’après-midi, trois conférences distinctes qui auront des thématiques différentes seront animées par chaque invité à destination des étudiants du territoire. Ernest-Pignon-Ernest, artiste plasticien s’occupera d’une masterclass sur le pouvoir culturel de l’art urbain, Claire Chazal tiendra une conférence qui aura pour thème la force de l’émancipation de la culture quand Lucie Marinier se chargera d’une masterclass sur la vie et la mort des œuvres d’art dans l’espace public. 

Ce nouveau type de rencontres insufflé par Avignon Université permet de renforcer le dialogue et les liens culturels avec les acteurs du territoire. À l’heure des grandes mutations dans le champ de la culture, des arts et des sciences, l’université souhaite rester un lieu d’échanges, de diversité et de création, où les étudiants forgent leur identité intellectuelle et sociale.

Infos pratiques : « L’Université, lieu de création ». Mardi 14 mai à 17h. Université d’Avignon, Campus Hannah Arendt, 74 rue Louis Pasteur, Avignon.


Villa créative d’Avignon Université, une opération financée de manière totalement novatrice et inédite en France

Aurélien Le Goff et Robin Talbot, étudiants en Master ‘Ingénierie de la Production Végétale’ à Avignon Université ont obtenu le 3ᵉ prix de l’innovation en Sciences et techniques francophones décerné par la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et techniciens d’expression française (Citef) pour leur projet ‘Aerotechnicoponie’.

Le projet ‘Aerotechnicoponie’ vise à développer un modèle amélioré d’aéroponie (forme de culture hors-sol) pour répondre aux défis actuels de l’agriculture tels que le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources en eau, le bannissement des pesticides et la nécessité d’une production alimentaire plus durable. Les deux étudiants se sont donc engagés dans une démarche visant à optimiser les installations d’aéroponie, à étudier leur impact énergétique et environnemental, et à les comparer aux techniques actuelles. Leur objectif est de développer une culture plus performante basée sur ces connaissances.

Leur projet a reçu un soutien financier l’unité de formation et de recherche Sciences, Technologie, Santé d’Avignon Université, permettant l’acquisition de matériel d’aéroponie. Dans la serre de l’université, Aurélien et Robin effectuent des tests prometteurs, avec pour objectif de perfectionner le matériel, développer leurs propres installations, et éventuellement les commercialiser.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon-universite/page/2/   1/1