LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).
1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône. La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2. Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.
« On arrive à saturation. »
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse
Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR
« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »
Le pont de Rognonas sur-utilisé ? « Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. » Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds. A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.
Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique « Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère. Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.
Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie. Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.
Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.
Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité. « Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse vient de créer le Club Énergie et l’a inauguré ce mardi 29 avril à Avignon avec la conférence ‘Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises’.
Ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation. » C’est ce qu’a dit Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse lors du lancement du Club Énergie au Campus des Fenaisons à Avignon. « Nous devons repenser nos modèles, changer de paradigme. Notre territoire vauclusien doit devenir le laboratoire vivant de cette métamorphose incontournable. Nous devons devenir un lieu de synergie, d’accélération de solutions avec les PME, les experts, les élus, les institutions, jouer collectif, avoir de l’audace, sortir des sentiers battus », a martelé le président.
Une trentaine de membres
« Ce club-pionnier compte une trentaine de membres pour l’instant. Mais nous avons 50 000 entrepreneurs qui nous font confiance donc nous devons faire grandir notre éco-système, optimiser la consommation, structurer cette filière pour que le Vaucluse devienne leader en France. Ce club se veut un catalyseur d’idées et d’initiatives pour accompagner cette mutation qui est impérative », a ajouté le directeur général de la CCI, Tomas Redondo.
Se préparer aux défis de demain
« Les entrepreneurs vauclusiens, les startups, les producteurs d’énergie doivent se préparer aux défis de demain, changement climatique comme raréfaction de l’énergie fossile et anticiper en trouvant des solutions innovantes et écologiques. D’ailleurs la panne géante d’électricité lundi en Espagne et au Portugal, le black-out total avec des gens bloqués dans les ascenseurs comme dans les parkings, doivent nous inviter à réfléchir et être concrets », a-t-il conclu avant de laisser la parole à Geneviève Ferone Creuzet, vice-présidente de ‘Shift Project’, un laboratoire d’idées sur la décarbonation. Elle est aussi pionnière de la RSE (responsabilité sociale des entreprises), professeure à Centrale Supélec et ancienne collaboratrice d’Eiffage et de Veolia Environnement.
Une mobilisation collective
« Nous avons tout à portée de main, notre civilisation est passée des travaux des champs à l’usine, à l’extraction des ressources, à la carbonation. Pour quelques degrés centigrades de plus, on est passé de l’ère glaciaire à l’ère caniculaire. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), depuis 1988 évalue le changement climatique et son impact sur la population, avec des scnéarios plus ou moins pessimistes sur l’evironnement, la sècheresse, la montée des eaux, la famine, l’exil de réfugiés, la fragilisation de cultures du riz, du maïs, du blé comme du soja. Nous devons être lucides, nous mobiliser ensemble pour faire face à ce qui risque d’impacter nos vies. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon. Lassitude, déni, agressivité, impuissance, évitement, paralysie, chacun a une analyse différente. »
La conférencière, avec powerpoint à l’appui, montre que « 80% de notre énergie provient de sources fossiles – pétrole 31%, gaz 23%, charbon 25%, biomasse 6%, nucléaire 6%, le projet zéro carbone en 2050, est-ce mission impossible ? » S’interroge-t-elle. « Il n’y a pas de gouvernance sur l’énergie en Europe, or nous devons être souverains, indépendants, écrire une feuille de route où règneront la sobriété et l’efficacité. Il faut en finir avec la civilisation du déchet, j’achète-je jette. Chaque Français produit 9 tonnes de carbone par an. Nous devons davantage penser à recycler, à réutiliser, pour faire baisser la part des énergies fossiles de notre mix. »
Aux entrepreneurs, techniciens, ingénieurs, réunis aux Fenaisons elle a évoqué un scénario à bâtir collectivement à partir des atouts et richesses du département de Vaucluse (agriculture, viticulture, culture, logistique, BTP, tourisme, numérique, services), pour concevoir un prototype. Et elle a conclu : « C’est à nous de payer l’addition, surtout ne pas la laisser aux générations futures, être de bons ancêtres. » La première réunion du Club Énergie aura lieu le 12 juin à la CCI 84 avec comme sujet ‘Audit énergétique, le bon levier pour optimiser sa consommation?’.
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
Un festival de goûts et d’accords autour de la bière qui a débuté ce mardi 29 avril dans trois bars partenaires — le Beer Garden, l’Explo et le Beer District – pour se terminer en une belle fête de la bière artisanale à la Scierie d’Avignon ce samedi 3 mai.
Entre La Scierie et La Comédienne, c’est un partenariat couronné de succès en 2024 avec la première édition de la Fête de la bière artisanale qui a réuni plus de 2000 personnes, petits et grands. Axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire, le tiers-lieu La Scierie est pensé comme un lieu de vie. « Il partage avec la brasserie La Comédienne une même approche de la convivialité qui passe par le bien manger, la fête mais aussi les rencontres et les échanges dans le monde réel », précise Mathilde Gautry, animatrice du lieu.
La fête de la bière artisanale c’est une autre manière de faire la fête
Soyons clair (et sobre !) : cette Fête de la bière artisanale se veut un événement familial, convivial, loin d’une course à la surconsommation d’alcool. Boire moins mais mieux consommer pourrait être le fil rouge de cette 2e édition qui devient même un festival : en effet si la journée du samedi est le point d’orgue, la fête commence dès le mardi 29 avril et se déclinera tous les jours avec des événements variés et des soirées musicales. Faire honneur à la bière bien sûr ! Mais revendiquer aussi la convivialité, la fête et la rencontre.
C’est aussi une autre manière de fabriquer la bière
Thomas Le Roux de la Brasserie La Comédienne à l’origine de cet événement nous en parle en fin connaisseur et avec passion : « Nous avons invité 12 brasseurs indépendants, venant du quart Sud-Est, globalement un triangle Marseille, Montpellier, Valence. Etre indépendants qu’est-ce que ça signifie ?on parle de brasseurs indépendants par opposition à la brasserie industrielle. Ce sont souvent des personnes qui ont commencé à brasser en amateur, pour leur propre compte ( une activité tout à fait légale). Depuis 2018, la filière a commencé à se structurer , à relocaliser tous les intrants agricoles. Aujourd’hui par exemple les brasseries s’associent avec des agriculteurs pour utiliser des céréales issues de la Région Sud. Elles se constituent en coopérative afin d’ assurer des débouchés équitables pour les producteurs de la matière première nécessaire. Ainsi on suit le processus de la production de la bière jusqu’à sa distribution dans les bars et les fêtes ! Le secteur qui est arrivé à maturité reste cependant fragile : entre le prix de l’énergie, de la matière première, du pouvoir d’achat, de la crise du bio. D’où l’intérêt de le valoriser lors d’événements comme celui-ci. »
Douze brasseurs invités
On peut parler de vraie communauté de passionnés. Ils se connaissent, se côtoient lors des fêtes artisanales, s’organisent. Ils ou elles ont en commun de promouvoir la brasserie artisanale dont la spécificité est d’être indépendante, de privilégier la qualité, le goût, les circuits courts et d’être engagés dans une démarche visant à minimiser son impact environnemental. Ils nous invitent à découvrir leur bière artisanale loin des goûts standardisés de la bière industrielle.
Une nouveauté, un concours de brasseurs amateurs
Les candidats devaient déposer leurs échantillons entre le 22 et le 26 avril. Novice ou expérimenté, une dizaine de candidats sont attendus pour cette première édition. L’occasion de dévoiler son talent, d’échanger avec d’autres passionnés et de célébrer l’art du brassage. La remise de prix aura lieu le 3 mai.
Au programme
Mardi 29 avril 19h30 : accord bière et fromage à l’Explo 20h30 : quizz au Beerdistrict 20h30 : blind test au Beer garden
Mercredi 30 avril 18h30 : yoga beer à l’Explo 19h30 : comedy beer-club à l’Explo 19h30 et 20h30 : accord bière et chocolat en collaboration avec le palet noir au Beergarden 21h30 : karaoké thème boisson au Beerdistrict
Jeudi 1er mai 18h30 et 20h : yoga beer au Beer Garden animé par Ludivine Détente et Harmonie 21h00 : soirée dj grand week-end au Beerdistrict
Vendredi 2 mai 19h : TTO au Beerdistrict 19h : double TTO à l’Explo 19h : double TTO avec les brasseries Fuve et Nootka au Beer garden 21h : Dj set vinyl by le chiffre organ-ization au Beer garden
Samedi 3 mai de 16h à 1h du matin Des flash avec Tattoo box Avignon Du yoga beer avec Détente & Harmonie (sur réservation) Initiation à la céramique avec le pôle céramique Conférence avec The Beer Lantern, école de brassage de Saint-Maximin (83) Maquillage paillettes & face charts avec Trixie Mua Vente de vinyles et ambiance musicale avec DJ Piroulis et DJ Dotyk Dźwiękiem Exposition et vente de sérigraphies, posters & illustrations de l’artiste Pablito zago Accords bières & fromages de la Laiterie Gilbert (sur réservation) Concours du plus beau sous-bock au feutres peinture
Un double concert avec It Was et Elastocat Un menu moules frites de La Scierie (sur réservation) et des assiettes aux saveurs riches et authentiques de Palestine proposées par Al Quds. Résultats du concours de brassage amateur.
Fête de la bière artisanale. La Scierie. 15 Bd Saint-Lazare. Avignon. 04 84 51 09 11. equipe@lascierie.coop
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
La santé est devenue une priorité pour le gouvernement. En cause ? Un accès de plus en plus difficile aux soins, une désaffection croissante des Français pour la vaccination, une potentielle menace de la renonciation aux soins et, enfin, une démographie vieillissante face au spectre des déserts médicaux.
C’est justement pour faire le point et défendre la qualité de l’organisation de la santé que Loïc Souriau et Nadia Benayache, respectivement directeur et directrice adjointe départementaux de l’Agence régionale de santé -ARS- ont présenté les priorités ainsi que le bilan non exhaustif du ‘Ségur de la santé’ permettant d’accompagner 19 projets en Région Paca pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€. Les deux responsables du secteur de la santé soulignent que le système de santé, très critiqué, fait l’objet d’une désinformation de grande ampleur qui n’a pas lieu d’être.
Le Plan régional de santé Tout a commencé par Le Plan régional de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur -2023-2028-qui prend en compte les évolutions sociétales et les enjeux de logique de parcours, de la crise Covid, des impacts du changement climatique et de la tension des ressources humaines dans tous les secteurs.
7 priorités régionales Il en découle 7 priorités régionales ensuite exercées au niveau départemental. Il y est question de la Protection de la santé de la population ; de la Réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ; de l’Accompagnement du vieillissement, des Conséquences de la prévalence des maladies chroniques et de la perte d’autonomie ; de l’Amélioration du parcours des personnes en situation de handicap ; de Santé mentale ; et enfin, d’Améliorer la coopération des acteurs de la santé et d’améliorer la qualité de la prise en charge.
Une vision fine de la santé en France Et c’est pour obtenir une vision fine des besoins de la santé à l’échelle nationale, régionale puis départementale que le Ségur de l’investissement entre en scène, avec, au niveau régional l’accompagnement de 19 projets validés par le Comité régional d’investissement pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€.
Comprendre le Ségur de l’investissement En juillet 2020, le Ségur de la santé a réuni l’ensemble des acteurs – professionnels de santé, patients, institutionnels – afin d’identifier les principales pistes de modernisation et d’accélération de la transformation du système de santé français. Le Ségur de l’investissement de Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficie d’un budget national de 1,511 milliards d’euros d’investissement pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux.
Une stratégie régionale des investissements Cette stratégie régionale des investissements Ségur en Paca tient en 6 axes prioritaires : Refinancer les établissements surendettés ; Transformer l’offre hospitalière, de ville et médico-sociaux ; l’Extension des capacités de soins critiques, la Mise à niveau des services d’urgence, la Création d’unités de soins palliatifs ; Rénover, étendre ou reconstruire des établissements vétustes ; Favoriser une meilleure coopération publique-privée ; et Soutenir les territoires , en perte de professionnels de soins.
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Le Vaucluse en détail Le Ségur de la santé, intervenu en juillet 2020, suite à la pandémie du Covid 19 communiqué aux français le 17 mars 2020, a permis un financement de grande ampleur des établissements de santé et médico-sociaux pour financer des projets d’envergure. Voici les dernières informations communiquées par l’ARS Vaucluse.
Modernisation du Centre hospitalier d’Avignon Objectif : augmenter les capacités de réanimation, de soins continus, des urgences et de l’hémodialyse. Accroitre la qualité des conditions d’accueil des tours de médecine et de chirurgie. Projet de construction d’un bâtiment. 9M€ ont déjà été alloués et un montant de complémentaire de 58,5M€ est envisagé. Par ailleurs, le Centre hospitalier d’Avignon bénéficie de 17,2M€ pour la restructuration et l’extension des soins critiques adultes. Les travaux ont débuté en mars 2024. La modernisation du centre, dans son ensemble, consommera 81,3M€ auxquels s’ajoutent 2M€ du Conseil régional Sud Paca pour des travaux planifiés au 3e trimestre 2026.
Le Centre hospitalier d’Orange Le Centre hospitalier d’Orange bénéficiera de 1,5M€ pour la mise à niveau des plateaux techniques et le renforcement de la gradation des soins pour des débuts de travaux 1er trimestre 2026.
La Clinique Synergya-Ventoux à Carpentras La Clique Synergya Ventoux recevra 600 000€ pour la rénovation et l’extension du plateau ambulatoire dont les travaux débuteront au 3e trimestre 2025.
Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet touchera 2,4M€ pour l’humanisation des unités d’hospitalisation dont les travaux débuteront 3e trimestre 2025. Également, 1M€ sera dévolu à la création d’une unité de soins intensifs psychiatriques pour des travaux au 2e trimestre 2026.
Centre hospitalier de Cavaillon Il est prévu une restructuration et une extension de l’hôpital, création de blocs opératoires à hauteur de 15M€ du fait de la fermeture de la clinique Synergya Luberon. Il sera accompagné par l’ARS avec une dotation de 4M€.
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Au chapitre des Ehpad Les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’ont pas été oubliés. Ainsi, l’Agence Régionale de Santé finance la modernisation et la formation des personnels des Établissements pour personnes âgées dépendantes, ainsi, voici les établissements qu’elle accompagne et soutient. «Avant l’affaire Orpéa, nous étions déjà engagés sur l’inspection des Ehpad, rappelle Nadia Benayache. Ainsi tous les Ehpad -il y en a 58 en Vaucluse- ont été contrôlés dont 11 sur sites et le reste sur pièces et de manière conjointe avec le Conseil départemental. L’Ehpad Saint-André à Morières-lès-Avignon a été mis sous administration provisoire durant 6 mois, du fait de signalements. Ces contrôles seront poursuivis pour les structures du handicap, des centres de santé, dentaires et autres, le transport sanitaire, les pharmacies, les hôpitaux…»
L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène a bénéficié de travaux en juin 2023 pour un montant de 1,1M€. Le Conseil départemental là aussi investi à hauteur de 500 000€.
L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon a obtenu 7,4M€ et d’1M€ du Conseil départemental de Vaucluse.
L’Ehpad Les Arcades à Sainte-Cécile-les-Vignes Les travaux devraient débuter en décembre 2025 à hauteur de 4M€ auxquels s’ajoute 1M€ du Conseil départemental de Vaucluse. Le projet fait en totalité 15M€.
L’Ehpad André Estienne à Cadenet L’Ehpad André Estienne à Cadenet a bénéficié de 1M€ pour des travaux à venir cette année. Il avait déjà bénéficié de 500 000€.
Assainissement financier des établissements de santé Au titre de l’assainissement financier pour restaurer les capacités financières des établissements en situation de surendettement 743M€ ont été alloués aux établissements de Paca. A ce titre, également, le Centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon a bénéficié de 22M€. L’Hadar -Association pour l’Hospitalisation A Domicile d’Avignon et sa Région et HAD -Hospitalisation A Domicile-, SSIAD -Service de Soins Infirmiers A Domicile-et Esa -Equipe Spécialisée Alzheimer- s’est vue allouer 300 000€.
Le Centre hospitalier d’Apt a reçu 1,870M€ ; celui de Carpentras 300 000€ ; celui de Gordes 387 000€ ; celui de l’Isle sur la Sorgue 300 000€ ; le Centres hospitalier Louis Giorgi d’Orange 3,531M€ ; celui de Sault 774 000€ ; celui de Vaison la Romaine 820 000€ ; le Centre hospitalier Jules Niel de Valréas 2,727M€ ; celui de Montfavet 300 000€ ; L’Institut Sainte Catherine à Avignon 7,363M€ ; Le Centre hospitalier intercommunal de Cavaillon Lauris 1,748M€.
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Extraits de ce qui a été dit lors de la conférence de presse Les thèmes abordés : La prévention, l’accès aux soins et la santé mentale, priorité nationale 2025.
«Il y a une baisse de la population de médecins généralistes libéraux en ville, mais pas dans les hôpitaux publics où il y en a plus aujourd’hui que 5 ans en arrière, relate Loïc Sauriou, directeur départemental de l’ARS. Il y avait 550 libéraux il y a cinq ans, désormais ils sont 460. Une embellie devrait se faire jour d’ici 2030-2035 pour retrouver les effectifs de 2020-21. Cependant la façon d’exercer a changé et il faut désormais prévoir deux médecins pour remplacer un médecin qui part en retraite. Cependant l’Ordre des médecins vient de publier un rapport évoquant, en 2040, trop de médecins.»
Un guichet unique «Actuellement 90% vauclusiens ont un médecin traitant, et 94% ayant une affection de longue durée -ALD- également. Depuis 2023 en France, la mortalité pour cancer a diminué, ce que ne permettrait pas un système en bout de souffle. Le Collectif Vaucluse santé attractivité, créé il y a plus d’un an, mobilise la CPAM -Caisse primaire d’assurance maladie-, la MSA -Mutualité sociale agricole-, les Conseils régional et départemental, l’Ordre des médecins, l’ARS, ensemble, nous avons mis en place un guichet unique pour communiquer, notamment auprès des médecins et favoriser le développement de l’internat dans les cabinets libéraux.»
Séduire les médecins pour qu’ils s’installent en Vaucluse «Pourquoi ? Parce que les médecins s’installent naturellement là où ils ont fait leurs études : Marseille, Montpellier ou Nice ou dans villes d’où ils sont natifs. L’idée est donc de proposer à ces internes de faire leur internat en structures ou en médecine générale -pour la 4e année de médecine- et les inciter à rester en Vaucluse. 2026 devrait permettre la venue de docteurs juniors -thésés- qui auront une année à faire en zones sous-dotées en médecins, avant de s’installer en libéral. Ils exerceront par semestres. Ils sont 200 au niveau régional et nous souhaiterions en accueillir une trentaine. Ce sera un nouveau vivier à partir de novembre 2026. De la même façon, nous recrutons aussi des médecins seniors, possiblement à la retraite, qui peuvent donner un peu de leur temps pour exercer.»
Recrutement d’assistants médicaux «Le médecin disposerait d’une personne, un assistant médical, pouvant accueillir le patient, s’occuper des usages administratifs, de transmettre ou d’enregistrer les documents de santé, de prendre les constantes, puis à la fin de la consultation, s’occuper du paiement, afin que le médecin ne soit présent qu’au moment du diagnostic et de la prescription, ce qui optimise et libère le temps médical. Cela permet de libérer la file active qui est d’environ 1 000 à 1 500 patients, c’est-à-dire sa patientèle.»
Désaffection pour la vaccination Loïc Sauriou tire la sonnette d’alarme concernant la vaccination «Car la rougeole sévit de plus en plus, notamment chez les enfants alors que la maladie avait été éradiquée du fait de la vaccination enfantine. Également, cet hiver, peu de gens se sont fait vacciner contre la grippe, notamment les seniors ce qui a entrainé un pic d’hospitalisation de personnes à partir de 75 ans. Cela aurait pu être évité grâce au vaccin qui est conçu pour en atténuer les effets et surtout les formes graves.»
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La santé mentale «La santé mentale est Grande cause nationale 2025. Des études ont révélé l’impact de la crise Covid sur la santé mentale, notamment des passages aux urgences pour tentative de suicide de très jeunes-femmes, avec, heureusement, maintenant, un retour à la normale.»
La pédopsychiatrie «Les parcours vont être revus, dans un contexte de raréfaction des psychiatres. Nous sommes très critiques au niveau des effectifs car les jeunes médecins sont peu attirés par la pédopsychiatrie et la psychiatrie, ces deux spécialités ne rencontrant pas de succès auprès des étudiants. Cependant, la prise en charge des plus jeunes patients a pu être renouvelée dans le cadre d’une Maison des adolescents, avec une prise en charge élargie qui dépasse la prise en charge de l’hôpital de Montfavet, concernant les médecins généralistes en ville et les psychologues.» A ce propos, l’ARS finance des associations venant en aide aux personnes vulnérables.
Un collectif de 1er secours en santé mentale «Un collectif de 1er secours en santé mentale, soutenu par l’ARS, forme actuellement des personnes : citoyens, élèves, pour en reconnaître les aspects et venir en aide aux personnes fragilisées, relate Nadia Benayache. Les personnels de l’ARS et particulièrement la CPAM ont, par exemple, été formés en leur qualité de services recevant du public. L’ARS finance des formations en compétences psychosociales pour donner des outils aux citoyens et même aux enfants, afin d’interagir avec lors de situations difficiles et ainsi intervenir en gestion des émotions.»
Les personnes en situation de handicap et autisme «Plus de 3M€ ont été alloués à des dispositifs pour les personnes en situation de handicap, détaille Nadia Benayache, notamment pour renforcer les IME -instituts médicaux éducatifs- et proposer plus de places, augmenter les places en ESAT – Établissements ou services d’aide par le travail- des dispositifs de répits, afin de soulager les aidants, financer en partie les écoles inclusives, comme pour Joly Jean à Avignon, avec sa structure pour jeunes enfants autistes. Un espace semblable sera créé en septembre 2025, en maternelle, sur la commune de Cavaillon. Ces unités, en milieu ordinaire, pour enfants, existent désormais à Avignon, Bollène et l’Isle-sur-la-Sorgue. Une plateforme verra également le jour cette année pour les 7-12 ans-. Un lieu, le CAMSP – Centre d’action médico-sociale précoce- à l’Hôpital Henri Duffaut dépiste l’autisme, plus particulièrement, chez les plus jeunes enfants, de zéro à 6 ans.»
Psychiatrie «Nous allons créer une unité spécialisée, fermée et sécurisée, en plus de l’UMD -Unité pour malades difficiles-, à l’Hôpital de Montfavet- de prise en charge des détenus, de la future prison d’Entraigues mais aussi prenant en charges les autres patients d’autres centres pénitentiaires du Pontet, d’Arles et de Tarascon,» reprend Loïc Souriau.
Le Plan 50 000 solutions «Le plan 50 000 solutions est un financement structurel de nouveaux dispositifs et parcours médicaux ou sociaux-médicaux. «Il est inédit en France, souligne Nadia Benayache. Il s’agit d’un budget de 3M€ en 2024 en Vaucluse, 2025 devrait être du même niveau, et de 100M€ à l’échelle Provence-Alpes-Côte d’Azur.»
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
Au départ, en décembre 2023, ‘ConnectPro Avignon‘ est une émanation d’Avignon Tourisme pour réunir, fédérer et coordonner un maximum d’actions qui mettent en valeur la Cité des Papes. Ce club réunit une soixantaine de prestataires du tourisme, hôtels et restaurants, du transport, de l’audiovisuel, techniciens en son et lumière, traducteurs, agences de voyages et destinations qui font rêver.
Ce jeudi soir ils étaient une trentaine à participer à cet atelier comme Olivia Bastide, fondatrice de Camargue Autrement, qui propose de faire découvrir les paysages entre Aigues-Mortes et les Saintes-Maries-de-la-Mer, entre flamands roses, taureaux, rizières et chevaux sauvages. Deux formules, une en vélo électrique, une seconde en 4×4, moins écolo.
Autre partenaire, Pascal Lieutaud des transports éponymes et sa palette de propositions : petit train dans les rues d’Avignon, City Tour en bus anglais à impériale qui franchit le Rhône jusqu’à la Tour Philippe le Bel, la Chartreuse de Villeneuve et l’Abbaye Saint-André. « Cette année, nous innovons en installant le 1er dépôt multi-énergie électricité-gaz-biogaz de 30 000m2 qui ouvrira à l’automne à Vaison », précise-t-il.
Olivia Bastide, fondatrice de Camargue AutrementPascal Lieutaud des Transports Lieutaud
Florence Jullian, la directrice commerciale d’Avignon Tourisme est présente, évidemment. Avec en gestion le Pont Saint-Bénézet, le Centre des Congrès du Palais des Papes, ses salles d’exposition et de réception d’exception comme La Grande Audience, La Salle du Conclave qui abritent des évènements internationaux à longueur d’année et pas seulement le Festival d’Avignon en juillet dans la Cour d’Honneur et le Parc des Expositions de Châteaublanc, ses 50 000m2 de superficie, cadre notamment de Cheval Passion et d’Avignon Motor Passion. « En 2024, nous avons battu des records et là, depuis le début de l’année, la fréquentation touristique de nos sites emblématiques est soutenue. Tant mieux et nous préparons déjà les 50 ans du Centre des Congrès du Palais des Papes en 2026. »
Parmi les stands de la salle Jeanne Laurent, RT Events, prestataire technique installé à Avignon, Valence et Montélimar au service du spectacle vivant, de soirées d’animation, de congrès, de séminaires qui travaille aussi bien pour les troupes de théâtre du In et du Off que pour le Festival de Cannes et qui avait signé la scénographie de la somptueuse exposition ‘Amazônia’ de Sebastiao Salgado en 2022.
Marc Simelière, adjoint au tourisme de Cécile Helle a pris la parole pour insister sur la nécessité de travailler « ensemble, en synergie pour le territoire, pour fédérer toutes les compétences », pendant que Cécile Wiertlewski, directrice du Pôle Développement Touristique a évoqué la création d’un Office de Tourisme et des Congrès comme il en existe à Nîmes, Aix ou Cannes.
Florence Jullian, directrice commerciale d’Avignon TourismeMichel Simelière, adjoint au tourisme à la mairie d’Avignon
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
Samedi 26 avril à 10h et 14h15, 480 lots seront mis à la vente aux enchères. Parmi eux, du mobilier provenant du Château d’Escanin, aux Baux de Provence ainsi qu’une multitude d’objets venus d’ailleurs. Le catalogue de la vente ici. La plaquette de présentation ici.
Beaucoup de natures mortes, de paysages, de scènes sur panneaux de bois, comme ce Rosa de Tivoli (1655-1706) ‘Pastorales dans des ruines romaines’ estimé à partir de 5 000€, d’huiles sur toile, comme ce naufrage près d’une côte rocheuse de Joseph Vernet à partir de 2 500€ où, encore ce portrait présumé d’Edward Seymour attribué à Hans Eworth (1520-1573) sur panneau de chêne à partir de 60 000€.
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Des sculptures et des statues Nous sommes interpellés par ce ‘Couple de dignitaire’ en pierre sculptée. Un travail indien en bas relief à partir de 2 000€. Elles irradient de cette étrange atmosphère, en provenance de Chine et de la fameuse Dynastie Ming (1368-1644), cette statuette en bronze à partir de 3 000€ ou cette autre statuette d’Amitayus en bronze doré à partir de 2 000€. On est happés par cet écran de table en jade –néphrite- de la dynastie Qing (1644-1911) qui propose, sur une de ses faces, un décor de pécheur assis sur sa barque sous un saule pleureur tandis qu’un bucheron transporte des fagots dans la montagne sous les pins. L’autre face s’ouvre sur deux grues dans les montages et sous les pins. L’écran de table est tenu par un socle en bois rectangulaire sculpté et ajouré proposant un feuillage accueillant des fleurs de lotus. Le tout est proposé à partir de 15 000€. Enfin nous sommes transportés par ce vase chinois haut en laiton et email cloisonné à riche décor d’oiseaux sur leurs branches d’époque 1900 à partir de 800€. Bien sûr, d’autres magnifiques objets de toutes sortes et de tous les univers sont proposés, comme une invitation à compulser le catalogue puis la liste pour plus de détails et pour les deux ventes qui se succèdent l’une le matin et l’autre l’après-midi.
Copyright Hôtel des ventes d’Avignon
Les infos pratiques Exposition 24 avril de 14h et 18h. Exposition vendredi 25 avril de 10h à 12h et 14h à 18h et le matin de la vente. Hôtel des ventes. Patrick Armengau, commissaire-priseur. Courtine 2, rue Mère Teresa 84 000 Avignon 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.comcontact@avignon-encheres.com Bureau d’expertise : ouvert chaque mardi sans rendez-vous. Le catalogue de la vente ici. La plaquette de présentation ici.
Prochaines ventes Mercredi 14 mai : Bijoux et or. Samedi 17 mai : Grands vins et spiritueux. Samedi 24 mai : Joaillerie et montres. Mercredi 11 juin : Bijoux et or. Samedi 14 juin : Automobiles de collections. Samedi 21 juin : Mobilier et objets d’art.
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
Un délicat récit musical
Entre théâtre et concert ce biopic tendrement irrévérencieux, fascinant et savamment documenté, nous plonge au cœur des questionnements de l’artiste, de ses doutes et de quelques-unes de ses plus belles pépites musicales.
Gainsbourg avant Gainsbarre
Ici, Gainsbourg n’est pas encore Gainsbarre. C’est « l’époque d’avant », celles des années 60 et du début des Yéyé. L’artiste se cherche et précise sa personnalité. C’est le cinquième album studio de Serge Gainsbourg sorti en 1963. Il présente une approche minimaliste du jazz, avec seulement une contrebasse et une guitare électrique. On y voit naître une écriture authentique à la prosodie riche et inventive.
Un récit écrit par Jean-François Brieu Comédien et chanteur : Stéphane Roux Musiciens : David Fabre (guitare), Aurélien Maurice (contrebasse)
Samedi 26 avril. 19h30. 11 à 18€. Théâtre des Vents. 63 Rue Guillaume Puy. Avignon. 06 11 28 25 42.
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La salle de spectacle de l’hôpital de Montfavet propose ’49 degrés’, une sortie de résidence théâtre-danse de la compagnie québécoise eXplo. Mardi 29 avril à 14h.
La compagnie eXplo – Compagnie québéquoise, lauréate Artcena 2022 est actuellement en résidence au Centre Hospitalier de Montfavet -CHM- jusqu’au 28 avril pour monter sa nouvelle création.
Entre récit fictif et documentaire Entre récit fictif et documentaire, les monologues s’enchaînent pour découvrir le quotidien de deux travailleurs immigrés à Dubaï et la volonté de Mo de délivrer ce peuple prisonnier. Ils relatent, tour à tour, leurs conditions de vie et de travail, leurs rêves, leurs espoirs et leurs révoltes, à la recherche d’un nouvel Exode.
La petite histoire Depuis 2023, le Conseil Local de Santé Mentale d’Avignon suit attentivement les créations d’eXplo. La compagnie québécoise avait présenté au Festival d’Avignon un spectacle percutant et touchant sur la santé mentale des jeunes, entrant en résonnance avec les missions du Conseil Local de Santé Mentale –CLSM-.
Une autre vision de l’art A travers ses différentes créations théâtrales, Matthias Lefèvre – metteur en scène – propose ‘une vision de l’art ouverte, audacieuse et solidaire’, où se dissolvent les barrières entre public et artistes. Cette année, eXplo met son talent de ‘catalyseur de dialogue et de transformation’ au service d’un groupe de jeunes accompagnés par la Mission Locale Jeunes Grand Avignon.
Ville d’Avignon mécène Grâce au soutien financier de la Ville d’Avignon, la compagnie réalisera des ateliers artistiques et créatifs avec les jeunes durant sa résidence au Centre hospitalier de Montfavet jusqu’au 28 avril. Ces ateliers aboutiront à une création inédite : ‘49 degrés’, sortie de résidence présentée le 28 avril en salle Camille Claudel au Centre hospitalier de Montfavet. En croisant les histoires de ces travailleurs immigrés à Dubaï, 49 degrés interroge sur la place du travail dans nos vies et la quête collective de sens.
En savoir plus sur eXplo eXplo est une compagnie artistique multidisciplinaire fondée en 2021 à Montréal. Sa mission est de concevoir, produire et diffuser des œuvres artistiques qui rassemblent des créateurs aux parcours diversifiés. Ces œuvres visent à explorer et à mettre en lumière des enjeux sociétaux pressants, tout en favorisant un dialogue interculturel et intergénérationnel.
Les infos pratiques Sortie de résidence. ‘49 degrés’. 14h. Entrée libre. Ouvert à tous. Salle Camille Claudel. Centre hospitalier de Montfavet. 2, avenue de la Pinède à Avignon. Réservation obligatoire communication@ch-montfavet.fr
LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’
La CCI de Vaucluse vient de créer le Club Énergie, un espace de rencontres et d’échanges à destination des entreprises du département.À l’occasion de son lancement, une conférence inaugurale aura lieu le mardi 29 avril, proposée aux chefs d’entreprise, collectivités, acteurs de la filière énergie, responsables développement durable, RH et QSE.
Le Club Énergie porté par la CCI de Vaucluse se veut être un catalyseur d’idées et d’initiatives, pour accompagner les acteurs économiques dans leur transition énergétique et leur développement durable. Il vise à soutenir la transformation des entreprises vauclusiennes, en rassemblant l’écosystème local de la filière énergie autour de valeurs communes. En tant que projet dynamisant animé par les rencontres du réseau économique, il a vocation à être en amont des évolutions et répondre aux enjeux énergétiques.
Par ce club, la CCI 84, qui regroupe les 50 000 entreprises des secteurs concernés par son expertise, se tourne vers les défis futurs. D’abord la formation, la CCI étant déjà à l’origine de 3 campus avec 1200 jeunes formés par an. Puis l’anticipation réglementaire, de par sa position de proximité entre les collectivités et entreprises. Ensuite l’innovation, impulsée par des partenariats et le développement de projets. Et enfin, l’accès au financement, avec un accompagnement à chaque étape.
Pour officialiser l’ouverture du Club Énergie, la CCI s’est tournée vers Geneviève Ferone Creuzet, vice-présidente du Think Tank The Shift Project et pionnière de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Elle animera une conférence intitulée “Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises.“ Il s’agira d’intervenir sur les enjeux de la transition énergétique, le leadership de demain et l’économie décarbonée, en mettant l’accent sur les actions concrètes que les entreprises du Vaucluse peuvent mettre en œuvre pour réussir cette transformation. Au programme : lancement officiel du club, conférence, échanges avec le public et cocktail de clôture.
Conférence “Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises“. Mardi 29 avril à 18h. Campus CCI Vaucluse, Allée des Fenaisons à Avignon. Inscriptions : www.vaucluse.cci.fr / Renseignement : clubenergie@vaucluse.cci.fr