4 décembre 2025 |

Ecrit par le 4 décembre 2025

(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Le Ténor Di Bettino, artiste lyrique avignonnais, réalise la 3e édition de sa tournée ‘Noelissimo’ qui passera par Cavaillon, Orange, Avignon et Saint-Didier au cours du mois de décembre.

Après un retour aux sources avec ‘Voyage en Méditerranée : Ténor et guitare’, le Ténor Di Bettino revient sur sa terre natale, le Vaucluse pour sa tournée de Noël, qui avait obtenu un immense succès lors des deux premières éditions en 2023 et 2024. Il sera de nouveau accompagné par le pianiste Maxime Buatier cette année.

Quatre concerts sont programmés en Vaucluse les prochaines semaines :

  • Au Temple de Cavaillon ce dimanche 7 décembre,
  • À la Cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth à Orange le samedi 13 décembre,
  • À l’Église Saint-Rue à Avignon le jeudi 18 décembre,
  • À la Chapelle Notre-Dame-de-Sainte-Garde à Saint-Didier le dimanche 21 décembre.

(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Zenzika, une compagnie spécialisée dans la création de BD-concerts

La compagnie Zenzika ? Ce sont quatre formidables musiciens et un vidéaste qui ont choisi de nous faire découvrir la BD autrement. À leur actif, l’adaptation de La Patrouille des Invisibles d’Olivier Supiot, Championzé de Ducoudray et Vaccaro, Océan d’amour de Wilfrid Lupano et Gregory Panaccione, La Bête de Zidrou et Franck Pé, et Narcisse de Chanouga présenté ce samedi au cinéma Utopia. 

La BD concert, un concept original de son plein les mirettes

Comment rendre vivante une BD à l’écran ? Il ne suffit pas de projeter les planches, bulles ou cartouches en rajoutant du son ! Une BD se lit normalement au rythme de son lecteur. Là, il s’agit d’imposer un rythme de lecture tout en l’immergeant dans un univers sonore. La projection sur grand écran permet cependant de s’attarder sur des détails graphiques, certaines vignettes seront même animées en 3D. La présence des musiciens ajoute une intensité narrative qui puise dans divers styles de musique s’adaptant au récit – la compagnie affectionnant cependant les grands récits épiques – La musique permet la construction d’un thème récurrent donnant une unité narrative et permettant même quelquefois oh miracle d’entendre l’image sans la voir ! 

Narcisse, une bande dessinée de Chanouga alias Hubert Campigli

Cette grande saga maritime et humaine retrace la vraie histoire d’un mousse échoué et abandonné sur les côtes australiennes, de sa vie chez les indigènes et de son retour en Europe…

« Narcisse Pelletier n’est ni un Robinson Crusoé ni un enfant sauvage. Il a semble-t-il accepté son abandon sur les côtes inexplorées de l’extrême nord australien, comme un voyage sans retour, un aller simple, une nouvelle vie qui aura duré 17 ans chez « les sauvages » d’où il n’est jamais vraiment revenu. Tout ce que l’on connaît de cette expérience est relaté dans la notice qu’un chroniqueur vendéen Constant Merland a écrite à partir d’un témoignage édulcoré de Narcisse recueilli à son retour à la civilisation : un document à caractère ethnographie plus qu’un témoignage personne présenté comme « les aventures de Narcisse Pelletier », nous précise la Compagnie Zenzika qui a choisi de l’adapter en BD-Concert. 

Clarinette basse, saxophone soprano > Jean Lamur
Saxophone baryton > Serge Hildesheim
Clavier > Olivier Ricard
Batterie > Julien Kamoun
Composition > Jean Lamur et Olivier Ricard
Montage vidéo > Olivier Durand

Samedi 6 décembre. 16h30. 5 et 10€. Cinéma Utopia. 4 Rue des Escaliers Saint-Anne. Avignon. 04 90 82 65 36.


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Rappelez-vous ! On leur a fait un triomphe pendant les saisons précédentes et au Festival Off avec ‘Yé !’ 

‘Yé !’ traitait des problèmes environnementaux et plus particulièrement du problème de l’accès à l’eau. Ce nouveau spectacle tant attendu nous plonge dans la fureur des rues de Conakry, où on découvre la vie de tous les jours d’une poignée de femmes et d’hommes qui, entre poussière et parpaings, musique et chants, cris et danses, nous racontent par tous les coups du cirque – acrobaties, voltige, mas chinois, barre russe, fouet… leur espoir d’une vie meilleure.

Virtuosité acrobatique au service d’un message féministe

Avec ce nouveau spectacle, nous allons entendre et voir le cri d’alarme et de révolte des femmes face à l’excision. Des femmes affranchies par leur courage, la force de leur engagement, des obligations et mutilations que leur impose une société coutumière en plein bouleversement. 

Une mise en scène épurée avec sur scène  6 femmes et 3 hommes aux agrès rudimentaires, principalement des grumes guinéennes (petits troncs d’arbres) pour alerter autant que divertir. 

Vendredi 5 décembre. 19h30. 10 à 25€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

3 500 concerts donnés dans le monde entier, 1 200 chansons enregistrées en 12 langues, 200 millions de disques vendus. Qui dit mieux ? Ni Charles Aznavour (180 millions), ni Johnny Hallyday (110 millions), ni Michel Sardou (100 millions). Et pourtant, Mireille Mathieu a chanté avec chacun d’eux lors des fameuses émissions de Maritie et Gilbert Carpentier dans les années 70. Elle sera en concert à Confluence Spectacles ces vendredi 5 et samedi 6 décembre.

La révélation de Mireille Mathieu date du 21 novembre 1965, un dimanche, lors de l’émission de Raymond Marcillac, ‘Le Jeu de la chance’. Il y a tout juste 60 ans. Et depuis, cette timide Avignonnaise, fille de Roger Mathieu, tailleur de pierre (c’est lui qui a sculpté la tombe d’Albert Camus, Prix Nobel de littérature en 1957, qui repose au cimetière de Lourmarin) et de Marcelle, sa maman née à Dunkerque (disparue en mars 2016). Elle qui montait souvent sur scène à ses côtés, avec ses 13 frères et sœurs, lors des concerts, notamment à l’Opéra d’Avignon où elle était applaudie à tout rompre.

Remarquée par Johnny Stark qui deviendra son « Pygmalion », elle se donnera du mal pour apprendre son métier, travailler sa voix, l’articulation, son souffle, sortir un son « rond » et s’imposer. Une discipline, une volonté, une opiniâtreté, une endurance, une détermination de fer, des vocalises pendant des heures chaque jour, comme un sportif de haut niveau qui s’entraîne quotidiennement, sans jamais transiger sur les efforts. 

Et ce trésor, sa voix d’une puissance inouïe fascine le public, chaque note provoque une émotion. Méthodiquement, Mireille creuse son sillon, s’entraîne, interprète des chansons adaptées à sa voix. À commencer, évidemment, par Edith Piaf qui est son modèle et elle chante Mon credo, L’Hymne à l’amour, La vie en rose. Elle qui, à 14 ans se levait à 4h du matin pour aller travailler dans une usine d’enveloppes. Avec ses parents et sa nombreuse fratrie, elle a d’abord habité dans un baraquement exigu en fibrociment du Chemin de Malpeigné à Avignon, avant d’emménager dans une HLM de la Croix des Oiseaux. « Le luxe, il y avait une salle de bains », commente-t-elle sur France Musique, dans l’émission ‘Tour de chant’ de Martin Pénet.

« La nouvelle Piaf » révélée au grand public grâce à la chanson d’Aznavour, Jezebel entame son conte de fée avec notamment le compositeur marseillais Paul Mauriat qui composera des chansons pour elle et l’accompagnera toute sa vie. Elle participe à des ‘Sacha Shows’ avec Sacha Distel, aux côtés de Dionne Warwick et Petula Clark. Mais surtout, sans arrêt, elle travaille, elle prend des cours d’abord avec Jean Lumière, un chanteur de charme d’après-guerre et plus tard, avec Janine Reiss, qu’elle avait rencontrée en studio lors de l’émission ‘Le Grand Échiquier’ de Jacques Chancel. Janine Reiss qui avait été aussi professeur de chant de Maria Callas, Plácido Domingo et Luciano Pavarotti et qui a également fait répéter les divas des Chorégies d’Orange, à l’époque de Raymond Duffaut, excusez du peu ! 

Dès 1967, à 21 ans, Mireille Mathieu s’envole pour une carrière internationale avec Johnny Stark (qui avait été l’impresario de Luis Mariano, Tino Rossi, Dalida, Gloria Lasso mais aussi de Sylvie Vartan et Hugues Auffray). D’abord elle se fait connaître en Europe (Belgique, Allemagne, Pays-Bas), puis aux États-Unis où elle participe à des émissions de légende avec Danny Kaye et Ed Sullivan, chante à Las Vegas, Los Angeles. Maurice Chevalier, qui était, lui aussi, en tournée Outre-Atlantique, la découvre à la télé. Il est aussitôt séduit par « Ce mignon petit bout de femme, timide mais déterminée, cette gosse pleine de talent, qui a ému des millions d’Américains devant leur petit écran. Quelle fraîcheur, quelle voix, quelle force, elle a tout pour réussir, avoir un vrai destin, bref devenir une star ».

Mireille Mathieu touche les gens par le cœur, les émeut par sa sincérité, sa force de conviction, la puissance de sa voix. Elle a chanté en duo avec les plus grandes stars, Paul Anka, Julio Iglesias, Patrick Mac Duffy, Gene Kelly, Engelbert Humperdinck, Alain Delon, Claude François. Elle a été habillée par les plus grands couturiers, Pierre Cardin, les arlésiens Christian Lacroix et Louis Féraud, Guy Laroche, André Courrèges.    

Elle qui a a été applaudie pendant des décennies de la Tour Eiffel (Paris en colère) à la Chine en passant par le Kremlin, qui aura 80 ans le 22 juillet 2026, termina sa tournée par Avignon vendredi 5 et samedi 6 décembre à Confluence Spectacles. Evidemment, selon un rite qui lui est personnel, elle fera auparavant un détour par une église pour s’y recueillir, arrivera 5 ou 6 heures avant le concert en face de la Gare TGV. Elle viendra s’imprégner des lieux, saluer les techniciens, répéter avec la quinzaine de musiciens qui l’accompagnent, vérifier que tout va bien, balance, son et lumière. Et dès 20h, quand la salle sera comble avec ses fans  par centaines entassés à Confluence, elle entamera les 27 chansons prévues pour ce tour de chant historique. Elle qui n’était pas montée sur scène depuis 11 ans, rendra hommage, non sans émotion, à celle qui a disparu le 20 mars 2016 et repose à Saint-Véran. En interprétant la chanson (de Marino Marini pour la musique et Fernand Bonifay pour les paroles), « Maman la plus belle du monde ».


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Ljiljana Buttler et Margo Chou, deux femmes en plein questionnement

Margo Chou souhaite explorer son attachement pour la culture d’ex-Yougoslavie. Pour y parvenir, elle se travestit et devient Liliana Butter Not, le sosie de sa chanteuse bosniaque préférée. À travers un seul corps, une confidence dialoguée s’installe entre les deux femmes. Margo commence à interviewer son personnage sur les questions d’enracinement et d’exil. Liliana Butter Not se confie donc et prend plaisir à convoquer ses souvenirs jusqu’au moment où elle inverse l’interview et demande à son autrice qui elle est.

Ljiljana Buttler, une source d’inspiration

Pour écrire son personnage, Margo Chou s’est inspiréee de Ljiljana Buttler, une chanteuse yougoslave, devenue femme de ménage en Allemagne, après avoir fui en 1987 la pression nationaliste. D’une femme adulée à une femme de l’ombre, ce parcours de vie incarne précisément ce que Margo veut exprimer : le paradoxe d’une double vie.

Un plateau devenu cabaret

Le décor prend l’apparence d’un cabaret, où la musique et le chant se mêlent au récit, avec le fadorebetiko de la chanteuse pianiste Kalliroï Raouzeou, accompagnée du guitariste Jérémie Schacre. Le cabaret, lieu récurrent dans les œuvres de Margo Chou, crée une ambiance intimiste entre les personnages et le public.

Texte, direction artistique et interprétation : Marjorie Margo Chou Caillé
Avec la chanteuse Kalliroï Raouzeou, et le guitariste Jérémie Schacre.

Jeudi 4 décembre. 20h. 5 à 23€. A partir de 14 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Après l’accès en ligne au Registre des Sûretés Mobilières aux entités non-inscrites au RCS, Infogreffe met à disposition les états d’endettement au format numérique directement sur son site infogreffe.fr

Certifié par les greffiers des tribunaux de commerce, l’état d’endettement offre une photographie précise et juridiquement opposable des inscriptions affectant une entreprise.

Longtemps réservé aux sociétés immatriculées au RCS, il est désormais accessible à toutes les entités disposant d’un SIREN mais non inscrites au RCS, notamment les professions libérales, artisanales ou agricoles. Dans un contexte de hausse des défaillances, il s’impose comme un outil clé pour sécuriser les transactions.

Après une première phase lancée début octobre 2025 avec la mise à disposition des états d’endettement au format courrier pour les entités non-inscrites au RCS avec un SIREN, Infogreffe met aujourd’hui à disposition les états d’endettement au format numérique directement sur son site infogreffe.fr.

Un seul document pour mesurer la situation financière d’une entreprise
L’état d’endettement rassemble l’ensemble des inscriptions publiées au Registre des sûretés mobilières : 

●   nantissements, gages sans dépossession et privilèges,

●   déclarations de créances en cas d’apport de fonds de commerce,

●   inscriptions fiscales et sociales (Trésor, Sécurité sociale),

●   contrats de location, opérations de crédit-bail, clauses de réserve de propriété,

●   protêts, impayés et certificats de non-paiement,

●   mesures d’inaliénabilité décidées par le tribunal en cas de procédure collective,

●   warrants agricoles,

●   hypothèques et saisies maritimes ou fluviales,

mais aussi, le cas échéant, les arrêtés d’insalubrité, de mise en sécurité ou d’insécurité portant sur un fonds de commerce à des fins d’hébergement.

Cet inventaire permet de mesurer la capacité réelle d’une entité à honorer ses engagements et d’identifier des signaux de fragilité souvent invisibles dans les comptes. Dans les opérations financières comme dans les transactions commerciales, l’état d’endettement est incontournable. Indicateur essentiel de la santé financière de l’entreprise, il constitue un réflexe dans les audits d’acquisition, les cessions de fonds de commerce ou les financements adossés à des garanties.

Entités non-inscrites au RCS sans numéro SIREN
Infogreffe travaille dès à présent sur la consultation et la commande d’états d’endettement pour les entités économiques non-inscrites au RCS, qu’elles disposent ou non d’un numéro SIREN.
Les utilisateurs pourront alors rechercher un débiteur (personne physique non commerçante ou personne morale), saisir les informations de réquisition (nom, adresse) et commander l’état d’endettement transmis au greffe.

L.G.

A propos d’Infogreffe
Créé en 1986, Infogreffe est le Groupement d’intérêt économique (G.I.E.) des greffes des tribunaux de commerce français. Distributeur officiel de l’information légale certifiée par des officiers publics et ministériels, Infogreffe est le tiers de confiance numérique de l’économie française. Le G.I.E. Infogreffe peut compter sur 2 000 collaborateurs répartis dans les 142 greffes des tribunaux de commerce implantés en métropole et dans les DROM. Présidé par Me Dieudonné Mpouki, ses services en ligne accompagnent les entreprises et facilitent les moments clés de leur développement. Les services dématérialisés d’Infogreffe répondent à un double impératif de rapidité dans les démarches et de sécurité pour favoriser le dynamisme et la transparence économiques du pays. Ses services concernent la diffusion de l’information légale des entreprises, la dématérialisation des formalités au registre du commerce et des sociétés, la création d’identités numériques avec MonIdenum, ou bien encore des plateformes dédiées telles que KYC Infogreffe, Axiocap, MesAidesPubliques (MAPi), etc.


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

L’établissement avignonnais Vincent de Paul a organisé une cérémonie de remise de diplômes au cours du mois de novembre dans la salle Confluence Spectacles. L’occasion de mettre en lumière la réussite de ses lauréats 2025.

Le 13 novembre dernier, les élèves du Campus Vincent de Paul, qui comprend le lycée des métiers dans le centre ville d’Avignon et Pôle supérieur au Centre de formation en Courtine, ont été célébrés au travers d’une cérémonie de remise de diplômes à Confluence Spectacles.

Ainsi, les élèves de la 3e prépa métiers avec le DNB (Diplôme national du brevet), les UPE2A avec le DELF (Diplôme d’études en langue française), les CAP, Bac pro, BTS, ou encore les jeunes détenteurs d’un Bachelor ou d’un Mastère se sont vus remettre leur diplôme par François Pinède et Sylvain Luquet, directeur et directeur adjoint de l’établissement, ainsi que par les équipes éducatives.

C’est à un moment de partage et de convivialité qu’ont été conviés élèves, apprentis, parents, tuteurs d’entreprise, enseignants et formateurs. Plus de 800 personnes étaient présentes. « Le Campus Vincent de Paul exprime sa fierté de voir autant de diplômés réunis autour des valeurs du Campus : l’excellence, l’attention aux autres et l’engagement. »


(Vidéo) Le Ténor di Bettino revient en Vaucluse avec 4 concerts

Succès du Off depuis 2023, ‘Heureux les orphelins’ est un concentré d’intelligence, d’humour et d’originalité.

Il faut dire que les acteurs et actrices de la Compagnie Hors du Temps se sont emparés de cette réécriture contemporaine de l’Électre de Jean Giraudoux avec jubilation. Le texte et la mise en scène de Sébastien Bizeau leur permet une infinité de rôles qu’ils endossent avec une aisance, une capacité de transformation vestimentaire et d’adaptation de jeu extraordinaire.

Électre entre mythologie et modernité

Concentré sur son rôle de conseiller ministériel, Oreste avait oublié ses problèmes familiaux. Tout bascule avec l’appel de sa sœur Électre. Leur mère est dans le coma, ils doivent prendre une décision – et mettre des mots sur ce qui était enfoui. À cette tourmente s’ajoute une crise politique sur les pesticides. Mais Oreste détient l’arme ultime : le langage. Ses mots pourront sauver ou anéantir sa mère ou son ministre ; quant à Électre, elle est décidée à faire éclater la vérité, quel qu’en soit le prix. On chemine entre les atermoiements de Clytemnestre ( a-t-elle un amant?) et les mensonges d’état d’un ministre défendant l’utilisation des pesticides…

Texte et mise en scène : Sébastien Bizeau
Avec Emmanuel Gaury, Matthieu Le Goaster, Paul Martin, Cindy Spath et Maou Tulissi.

Jeudi 4 décembre. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com / www.atp-avignon.fr


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Avec près de 60 000 nouveaux cas chaque année, le cancer de la prostate demeure le plus fréquent chez les hommes en France, pourtant, détecté tôt, il offre un pronostic très favorable : un taux de survie à cinq ans de 93 %.  L’institut du cancer Sainte-Catherine à Avignon proposait, justement sur ce sujet, une conférence ouverte à tous. Près de 80 personnes y ont assisté dans son amphithéâtre. Face à eux, des chirurgiens-urologues, des oncologues-radiothérapeutes, un oncologue médical, une infirmière sexologue, venus de la clinique Synergia de Carpentras, de la clinique Rhône-Durance d’Avignon, de l’Institut Sainte-Catherine et du Centre hospitalier dAvignon. Tous les sujets ont été abordés sans tabou : une surveillance active du cancer et moins de chirurgie ; La panoplie de traitements ; Vers une sexualité active ; Tous les moyens pour conserver une érection de qualité ; Le sport outil du bien vieillir.

Dans le Vaucluse comme ailleurs, mieux connaître la maladie, ses enjeux et les recommandations de dépistage peut faire la différence. Le cancer de la prostate représente le cancer le plus courant chez l’homme en France, environ 59 885 cas recensés en 2018. Il constitue près de 24 à 25% des cancers masculins.  L’âge médian au moment du diagnostic se situe autour de 64 ans. Ces chiffres impressionnent, mais le sillage est contrasté : la mortalité a tendance à diminuer avec environ 9 200 décès enregistrés en 2022. Et surtout, la survie nette standardisée à 5 ans pour les cas diagnostiqués entre 2010 et 2015 s’élève à 93%, stabilisée depuis plusieurs années. 

Pour une prise en charge précoce
Ces données attestent qu’avec un suivi adapté et une prise en charge précoce, le cancer de la prostate, souvent perçu comme effrayant, peut devenir une maladie dont l’issue est, dans la majorité des cas, favorable.

Copyright Conférence Cancer de la Prostate MMH

Dépister intelligemment : l’enjeu d’un diagnostic précoce
L’un des principaux défis du cancer de la prostate réside dans sa discrétion. Très souvent, il ne provoque aucun symptôme perceptible au début, ce qui rend le dépistage essentiel. Deux examens permettent cependant d’orienter un diagnostic : Le dosage sanguin du marqueur PSA (antigène spécifique de la prostate) et le toucher rectal, qui peut mettre en évidence des anomalies palpables. 

Dialoguer avec son médecin et son urologue
Cependant, les recommandations rappellent la nécessité d’une décision partagée entre le médecin et le patient avant de recourir systématiquement à ces examens : le dépistage n’est pas officiellement généralisé. Pour les personnes à risque ayant des antécédents familiaux : origine à risque afro-caraïbéenne, âge – un suivi peut être envisagé à partir de 45–50 ans. 

Nécessaires prise de sang et ausculation
Aujourd’hui, en cas de PSA élevé ou de suspicion clinique, le protocole peut comporter une imagerie (IRM), puis – si un nodule suspect apparaît – une biopsie pour confirmer la présence d’un cancer. Cette approche plus nuancée que le dépistage systématique vise à éviter les surdiagnostics et les traitements inutilement agressifs, tout en repérant les formes dangereuses.   

Les conférenciers et derrière eux, le public, Copyright MMH

Vers des traitements plus adaptés et moins invasifs
Lorsque le cancer est localisé, le pronostic est généralement très bon, la survie à cinq ans avoisinant les 93%. Selon les recommandations actualisées, la prise en charge prend en compte la gravité, le risque d’évolution, l’âge et l’état général du patient.  Pour les cancers à faible agressivité : peu évolutifs, faible taux de PSA, lésion limitée, le recours à la surveillance active (surveillance régulière plutôt que traitement immédiat) est adoptée de plus en plus souvent. Ceci permet d’éviter, lorsque c’est possible, les effets secondaires importants liés à la chirurgie ou à la radiothérapie, notamment les risques d’incontinence urinaire, de troubles érectiles ou d’altération de la qualité de vie. 

Une meilleure prise en charge
Grâce à ces progrès dans la prise en charge,  combinés à un dépistage adapté, le cancer de la prostate s’apparente de plus en plus à une maladie chronique maîtrisée, plutôt qu’à une sentence irréversible. 

Quelle situation en Paca et Vaucluse ?
Dans la région, L’Ars (Agence régionale de santé) estime à 4 109 les cas de cancer de la prostate. Des centaines d’hommes, chaque année, pourraient être concernés, ce qui rend d’autant plus crucial la sensibilisation locale, l’accès au dépistage, et l’information sur les options thérapeutiques. En France métropolitaine, le nombre de décès liés au cancer de la prostate en 2022 était d’environ 9 228 cas.

Le docteur Ludovic Bastide, oncologue médical, Centre hospitalier d’Avignon, Copyright MMH

Pour une meilleure qualité de vie
Les associations locales, les médecins généralistes et urologues doivent donc être vigilants, et inciter les habitants, surtout ceux de plus de 50 ans ou ayant des facteurs de risque, à discuter ouvertement du dépistage. Dans un contexte où les traitements et le suivi se sont considérablement améliorés, une détection précoce peut changer le cours d’une vie. 

Un enjeu majeur de santé publique
Le cancer de la prostate demeure un enjeu majeur de santé publique en France, avec un nombre élevé de cas diagnostiqués chaque année. Mais la réalité a changé : grâce aux progrès médicaux, à une meilleure compréhension de la maladie, à des pratiques de dépistage plus raisonnées et à une prise en charge adaptée, ce cancer peut, dans la très grande majorité des cas, être dépisté tôt et traité avec succès.

Information, réflexion et action
Ce qui signifie, pour chaque homme, et pour les territoires comme le Vaucluse, qu’un simple dialogue avec un médecin, un dosage de PSA ou un toucher rectal ne sont pas à redouter, mais potentiellement déterminants. Dans la lutte contre le cancer de la prostate, l’heure est à la vigilance, à l’information et à l’action.

Philippe Schmit rédacteur en chef de mprovence.com

Une heureuse initiative de MProvence
Une heureuse initiative du magazine de la transition, dont notamment le N°3 de novembre 2025 du groupe de La Marseillaise, à ouvert ses colonnes au docteur Christophe Clément, urologue à la clinique Rhône Durance à Avignon. Ces conférences grand public initiées à Saint-Raphaël, Nice et Avignon, organisées et animées par Philippe Schmit, journaliste, ont connu un réel succès de fréquentation. L’article détaillé de Philippe Schmit sur mprovence ici.
Mireille Hurlin

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/   1/1