‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Quand la danse contemporaine rencontre les œuvres classiques de Monteverdi.
‘Amours Aveugles’ s’inspire de deux œuvres majeures de Monteverdi, L’Orfeo et Il Combattimento di Tancredi e Clorinda . Ces récits mettent en lumière des amours voués à l’échec, déchirés par l’aveuglement, le désir et la fatalité. Sur scène, deux danseurs partagent l’espace avec quatre musiciens — deux accordéonistes et deux chanteurs lyriques — pour une interprétation singulière où le langage chorégraphique dialogue avec une transcription originale de la musique baroque.
Un spectacle composée de 3 duos, de danseurs, de chanteurs et d’accordéons
Cette rencontre entre danse et musique live donne corps à des histoires d’amour impossibles, oscillant entre intensité, conflit et tragédie. Un spectacle composée de 3 duos, de danseurs, de chanteurs et d’accordéons. Une fresque baroque où les arts se confondent, s’affrontent et se fondent…
Mercredi 5 novembre. 20h. 5 à 31€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Musique, théâtre, expo, la semaine du lundi 3 au dimanche 9 novembre au Chêne Noir s’annonce riche et variée, sous le signe de la convivialité.
Dès le jeudi 6 novembre, attentive aux artistes locaux, l’équipe du Chêne noir nous propose l’exposition de deux artistes avignonnais, Benjamin Creusot et Guillaume Niemetzky. Le lendemain place au rire avec un vaudeville de Georges Feydeau, ‘Le Dindon’ par la Compagnie Viva, bien connue du public du Festival Off. La venue du quartet du saxophoniste David Murray pour une soirée d’exception le dimanche sera l’apothéose.
‘Hors Champs’, une plongée dans l’ univers passionnants de deux artistes avignonnais
A partir du vendredi 7 novembre et ce jusqu’au 10 avril 2026, nous pourrons découvrir le travail de deux photographes talentueux, Benjamin Creusot & Guillaume Niemetzky, profondément ancrés dans le territoire vauclusien. ‘Hors Champs’, des clichés entre souffle urbain et regards intimes : quand les premiers saisissent l’énergie des rues trépidantes d’un New York contemporain, les seconds nous transportent dans l’univers du spectacle et dans l’intimité des boudoirs.
Du 7 novembre 2025 au 10 avril 2026. Entrée libre. Théâtre du Chêne Noir.
Le Dindon, un classique toujours aussi savoureux mis en scène par Anthony Magnier
Créé en 1896, Le Dindon une des pièces les plus emblématiques de Feydeau est un tourbillon de situations absurdes, de portes qui claquent et de quiproquos amoureux. Au grand dam du séducteur Pontagnac, Lucienne Vatelin ne sera jamais infidèle à son mari… sauf si celui-ci la trompe. Pontagnac va mettre tout en œuvre pour arriver à ses fins. Derrière le rire, Feydeau y déploie toute sa finesse pour dénoncer l’hypocrisie du couple et le jeu des apparences. « Le Dindon est une pièce qui confronte le désir au couple, qui amène sur le champ des possibles de l’aventure amoureuse, de l’infidélité. Tous les personnages en sont là, certains sans aucun scrupule, et d’autres s’interrogeant, tentés, hésitants », s’en explique le metteur en scène Anthony Magnier de la Compagnie Viva. A redécouvrir sans modération en famille à partir de 12 ans.
Vendredi 7 novembre. 20h. 10 à 27€.
Le dimanche à 18h, direction New York avec le saxophoniste David Murray
Il fait humide, il fait nuit, une pause jazzy auprès du grand maître du saxophone s’impose non pas dans la salle John Coltrane la bien nommée, trop petite pour accueillir ce géant du jazz, mais dans la grande salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne Noir. Ce concert co-réalisé avec le club de jazz avignonnais (AJMI) s’annonce exceptionnel car le dernier de la tournée. Le quartet va donner le meilleur d’eux mêmes en présentant leur dernière création Birdly Serenade avec en bonus la venue sur scène de la poétesse Francesca Cinelli, inspiratrice de l’album.
Dimanche 9 novembre. 18h. 10 à 27€. Théâtre du Chêne Noir.
Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
En 2023, ils étaient 86 candidats de 12 nationalités différentes à participer à la 7e édition du concours Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut. Ce week-end, ils seront 91 candidats de 15 nationalités différentes, âgés de 16 à 26 ans à exprimer leur passion pour l’art lyrique.
Tous les 2 ans, et ce depuis 2015, a lieu le concours Opéra Jeunes Espoirs Raymond Duffaut créé à l’initiative de l’Opéra Grand Avignon et du Soroptimist International d’Avignon. L’Opéra du Grand Avignon , outre une programmation aux esthétiques diverses a à cœur de défendre et promouvoir les talents de demain.
Fondé en 1921 aux USA et en France en 1924 par la grande chirurgienne Suzanne Noël, l’ONG le Soroptimist International est un réseau mondial interprofessionnel regroupant 75000 femmes dans plus de 120 pays qui a pour objectifs de promouvoir les droits de la femme, et de favoriser l’éducation des filles et des femmes par des projets nationaux et internationaux.
Le compositeur Yvan Cassar parrain de cette 8e édition
L’objectif du concours est d’inviter de jeunes artistes à exprimer leur passion pour l’art lyrique. Il est ouvert aux candidats, hommes et femmes , de toute nationalité, âgés de 16 à 26 ans. La particularité de ce concours est qu’il se compose de 3 catégories : Jeune espoir (16 à 18 ans), Jeune Talent (19 à 22 ans) et Révélation (23 à 26 ans) Le parrain 2025 est le compositeur, pianiste, arrangeur, directeur musical et chef d’orchestre : Yvan Cassar.
Eliminatoires à huis clos, demi-finales et finales en séances publiques
Quand on sait que la dotation totale de ce concours est de 17400 euros ainsi que deux propositions de concert on comprend l’engouement qui va pousser ces jeunes talents à donner le meilleur d’eux-mêmes pendant près de 4 jours. Les éliminatoires commencé le jeudi, se poursuivent le vendredi le tout en huis clos au Conservatoire du Grand Avignon. Nous retrouverons en séances publiques la trentaine de demi-finalistes le samedi et les finalistes le dimanche sur le plateau de l’Opéra Grand Avignon. L’occasion pour eux de se présenter dans un cadre idyllique et approprié, devant un public friand des plus grands airs lyriques et curieux des choix des candidats : les airs ou les mélodies proposés doivent être chantés dans leur langue originale et ne doivent pas dépasser 6 minutes. Un air en français est obligatoire dans la liste proposée.
Un jury prestigieux
Président du jury : Frédéric Roels, directeur de l’Opéra Grand Avignon Yvan Cassar : compositeur, pianiste, arrangeur, directeur musical, chef d’orchestre Monique Albergati : membre du Soroptimist International Avignon Anne Gubian : directrice artistique des Victoires de la musique classique Daniela Dominutti : déléguée artistique de l’Opéra de Nice Côte d’Azur Fiona Monbet : cheffe d’orchestre Vannina Santoni : soprano Jérôme Gay : président de Génération Opéra Martin Kubich : directeur de l’Opéra de Vichy Richard Martet : conseiller artistique Les Saisons de la Voix – Gordes Yves Senn : directeur artistique L’Avant-Scène Opéra – Neuchâtel
Un partenariat avec Région Sud, le Département de Vaucluse, L’avant-scène opéra, Istituto Italiano di Cultura di Marsiglia, Petit Palais Diffusion, Conservatoire du Grand Avignon, Génération Opéra, La Mirande, Le Serre des Mourres Sabon de Rocheville, et avec le soutien des Soroptimist International.
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
‘Lady Macbeth’ de Tania Balachova
Teresa, vieille tragédienne de renom, se réveille après son ultime représentation, son chant du cygne dans un théâtre déserté… Prise de conscience de sa solitude… L’arrivée de Pierre, le souffleur, va être l’occasion de réveiller ses souvenirs théâtraux et de laisser libre cours à son incommensurable ego face à cet homme admiratif, plein d’empathie et sans doute aussi seul qu’elle.
Avec Lise Bonnier et Jean Claude Villette.
La recette du spectacle sera intégralement reversée à l’association l’Art pour l’Enfance
Pour suivre les activités de l’Art pour l’Enfance, cliquez ici.
Dimanche 2 novembre. 16h. 8 et 11€. Théâtre des Vents. 63 Rue Guillaume Puy. Avignon . 06 11 28 25 42 / theatredesvents@gmail.com
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Inauguré le 29 octobre 2025, le nouveau ‘Delta Collect’ installé résidence de la Calade, avenue des Chênes Verts à Orange, est une initiative du bailleur social Grand Delta Habitat. Ce dispositif donne une seconde vie au mobilier tout en offrant une nouvelle chance à ceux qui repartent de zéro. Mis en place pour la première fois à Avignon il y a deux ans, il illustre une démarche innovante alliant économie circulaire, solidarité et amélioration du cadre de vie.
Orange, sur le parvis du nouveau local de 225 m², les sourires en disent long : cette inauguration n’est pas un événement comme les autres. En lançant son Delta Collect’ à Orange, Grand Delta Habitat (GDH) franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une économie circulaire et solidaire. Après Avignon, c’est au tour d’Orange d’accueillir ce dispositif de collecte, de valorisation et de redistribution du mobilier délaissé. Objectif : lutter contre les dépôts sauvages et aider les familles fragiles à s’équiper dignement. «Nous entrons ici dans ce que l’on peut appeler le cycle de la seconde vie, a souligné Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat. Ce que nous faisons, c’est donner une seconde vie aux objets, mais surtout rendre un service essentiel à ceux qui en ont le plus besoin, dans leur quotidien.»
Un projet collectif au service du territoire Le Delta Collect’ d’Orange est né d’une coopération entre Grand Delta Habitat, la Ville d’Orange, la Communauté de communes du Pays d’Orange en Provence et le Département de Vaucluse. Ensemble, ces acteurs ont uni leurs moyens pour renforcer la propreté urbaine et la solidarité locale. Les collectivités soutiennent le projet en facilitant l’accès gratuit aux déchetteries, tandis que plusieurs associations partenaires — Le Pied à l’Étrier,Cap Habitat, Soligone, Coallia — participent au tri, à la valorisation et à la redistribution des biens collectés.
Xavier Sordelet, Michel Gontard, Corinne Testud Robert et Yann Bompard Copyright MMH
Le Département de Vaucluse et Grand Delta Habitat «Le Département de Vaucluse et Grand Delta Habitat travaillent pour le même public : des personnes qui traversent des difficultés, des familles qui repartent de zéro, a rappelé Corinne Testud-Robert, vice-présidente du Département de Vaucluse. Ce que nous avons visité aujourd’hui, c’est extraordinaire : du mobilier presque neuf, reconditionné avec soin, qui redonne le sourire et la dignité.»
Un site fonctionnel, au service de la proximité Le nouveau local, installé au cœur d’Orange, est pensé pour l’efficacité. Au rez-de-chaussée, un atelier de revalorisation et un espace d’exposition permettent de trier et préparer les dons. En sous-sol, 900 m² accueillent le mobilier collecté avant redistribution. Deux valoristes, Yannick et Ludovic, y assurent le tri, la remise en état et le contrôle de chaque équipement.
20 familles orangeoise déjà aidées depuis juin «Nous ne reprenons que le matériel en état de marche », précise Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat. Les bénéficiaires sont des locataires entrants ayant un parcours de vie compliqué. Depuis l’ouverture du site en juin, vingt familles ont déjà été aidées.»
L’atelier Copyright MMH
Un outil de valorisation à plus de 250 000€ L’investissement, de 250 000€ -pour le local- dont 40 000 € -hors frais de fonctionnement et de salaires- pour le véhicule, témoigne de la volonté de GDH de pérenniser ce service dans la durée. Le dispositif intervient gratuitement dans un rayon de 30 minutes pour les collectes et jusqu’à une heure pour les déménagements.
Une action concrète, humaine et écologique Derrière le geste de récupérer un meuble se cache une démarche à la fois environnementale et profondément humaine. Delta Collect’ répond, ainsi, à cinq missions : collecter, valoriser, recycler, distribuer et sensibiliser. Il contribue à réduire les dépôts sauvages, à soutenir les ménages précaires, mais aussi à créer de l’emploi local avec deux nouveaux salariés ‘valoristes’.
Chiffres à l’appui «Nous sommes dans un combat du quotidien : celui de la propreté, de la qualité de vie et de la dignité dans les résidences, insiste Michel Gontard. C’est une action environnementale, mais aussi profondément humaine.» Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en deux ans d’existence à Avignon, le dispositif a permis de collecter près de 1 000 m³ d’objets, de redistribuer plus de 300 meubles et de réaliser 37 déménagements solidaires.
L’électroménager Copyright MMH
Des élus séduits par le modèle Présent à l’inauguration, le maire d’Orange, Yann Bompard, n’a pas caché son enthousiasme : «Ce dispositif améliore la propreté, la sécurité et l’attractivité de nos quartiers. Vous auriez pu revendre ces meubles, mais vous avez choisi de les offrir : c’est là toute la noblesse de votre démarche.» L’élu a également salué la politique globale de Grand Delta Habitat : «Dans cette société de surconsommation et de gaspillage, je salue cette initiative qui défie l’individualisme et soutient ceux qui en ont le plus besoin.»
Une solidarité qui change des vies Au-delà des chiffres, Delta Collect’, c’est surtout des histoires humaines. «La première famille accompagnée à Avignon était afghane, exfiltrée de son pays avec de jeunes enfants », se souvient Michel Gontard. «Nous leur avons fourni un logement, mais il manquait tout. Delta Collect’ a comblé ce vide. Nous accompagnons aussi des femmes victimes de violences, des familles brisées. Ce dispositif redonne un cadre de vie, mais aussi une dignité.»
Vers un déploiement à grande échelle Fort du succès d’Avignon et désormais d’Orange, Grand Delta Habitat envisage déjà d’essaimer son modèle dans d’autres communes du Vaucluse, du Gard et de la Drôme. Un espoir partagé par Corinne Testud-Robert : « Dans le haut Vaucluse aussi, nous serions enchantés de pouvoir bénéficier d’un tel dispositif. »
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La seconde vie des objets, la première des solidarités Avec Delta Collect’, Grand Delta Habitat prouve qu’il est bien plus qu’un simple bailleur, un acteur du lien social, un bâtisseur de dignité. «Nous ne sommes pas seulement un bailleur, nous sommes un acteur du bien-vivre ensemble, résume Michel Gontard. Delta Collect’ est l’illustration concrète d’un habitat durable, solidaire et responsable.» À Orange, la solidarité a trouvé son atelier. Et elle n’a pas dit son dernier mot.
Un mobilier en parfait état Copyright MMH
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Au cœur de l’élégant hôtel particulier du Musée Louis Vouland à Avignon, l’exposition C’est brodé –jusqu’au 5 janvier 2026 révèle 36 tableaux brodés anonymes issus de la collection de Chantal et Dominique Dekester. Ces pièces d’aiguilles, à la croisée de l’art de la broderie et de la peinture, témoignent à la fois de l’éducation des jeunes filles aux XIXᵉ–XXᵉ siècles et de la vie intérieure monastique. Une immersion délicate et inattendue dans un art d’agrément oublié, à découvrir au détour des riches collections du musée d’arts décoratifs.
Les visiteurs, entameront un voyage dans le temps, en franchissant le seuil de l’hôtel particulier de l’industriel-collectionneur Louis Vouland. Installé à Avignon, ce musée présente, depuis 1982, une collection d’arts décoratifs des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, réunie patiemment par Louis Vouland.
La broderie au cœur de l’automne Pour cette rentrée automnale culturelle, l’équipe du musée a choisi de mettre sous les projecteurs un médium discret mais chargé d’histoire : la broderie-tableau. L’exposition ‘C’est brodé’ rassemble 36 œuvres issues de la collection Dekester, constituée entre 1990 et 2010, qui se prêtent à un regard renouvelé sur ce que l’on appelait jadis ‘les travaux d’aiguille’. Chantal et Dominique Dekester ont, d’ailleurs écrit et publié un ouvrage de 156 pages, ‘Aux fils du temps’.
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Des ouvrages de méditation et de prière Ces panneaux, ‘à l’aiguille’, comme les nomme le musée, étaient souvent réalisés par des jeunes filles dans le cadre de leur éducation domestique ou au sein de congrégations religieuses : ils témoignent autant de la patience, de l’adresse visuelle et tactile que de la vie intérieure, du calme et de la prière. Le travail du fil, du tambour, du modèle à broder, devient ici un véritable terrain de méditation et de création modeste.
Beauté et humilité Le parcours invite à la contemplation de la beauté dans l’humilité : l’habileté de chaque point, la finesse des fils et la construction de l’image textile nous rappellent que l’art ne se limite pas aux grandes toiles mais peut aussi s’épanouir dans le geste humble et silencieux. On ressort de l’exposition avec une nouvelle conscience : la broderie, loin d’être un simple loisir féminin, est art de patience, de minutie d’imagination et de beauté.
Un magnifique jardin Par ailleurs, le lieu lui-même mérite l’arrêt : situé au 17 rue Victor Hugo à Avignon, l’hôtel particulier du XIXᵉ siècle s’ouvre au sud sur un jardin discret, traversé par le canal de Vaucluse, et aujourd’hui reconnu refuge pour la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
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Des objets de collectionneurs Dans les salles, le visiteur découvre mobilier estampillé, rares faïences et porcelaines, tapisseries d’exception, autant d’éléments qui renforcent l’esprit intimiste de cette maison-musée.
Le temps paisible de la broderie L’exposition ‘C’est brodé’ questionne aussi sur notre rapport au temps, à l’agitation, à la vitesse, à l’immédiateté numérique, nous rappelant que certains gestes nécessitent le temps, le calme, les saisons de la lumière nécessaires à l’aiguille. Peut-être y trouvons-nous un contrepoint salutaire à notre époque.
Ralentir, penser, observer En somme, cette exposition est une invitation à ralentir, à observer, à redécouvrir la beauté concentrée dans l’acte discret de broder. Le Musée Louis Vouland offre ainsi un écrin parfait pour cette rencontre : raffiné, calme, chargé d’histoire. Que l’on aime l’art décoratif, le textile ou simplement l’imprévu, ‘C’est brodé’ est une halte singulière à ne pas manquer.
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Qui était Louis Vouland ? Louis Vouland est né en 1883 à Noves. Il est décédé en 1973 à Avignon. Industriel dans l’agroalimentaire, il a développé ses activités à partir de 1908 depuis Avignon jusqu’à Madagascar. En 1927, il acquiert l’hôtel particulier -ancien hôtel de Villeneuve-Esclapon. Louis Vouland a constitué pendant plusieurs décennies -la 1ᵉʳ moitié du XXᵉ- une importante collection d’arts décoratifs des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles : mobilier, faïences, porcelaines, tapisseries, horlogerie, objets d’art chinois… Son souhait de transmettre sa collection et son hôtel particulier a donné naissance à la création de la Fondation Louis Vouland (reconnue d’utilité publique en 1977) qui permet l’ouverture du musée en 1982.
Les infos pratiques Musée Louis Vouland. 17 rue Victor Hugo, 84000 Avignon. Dates de l’exposition : jusqu’au 5 janvier 2026. Tous les jours sauf lundi, de 14h à 18h. Tarifs : plein tarif 8€, tarif réduit 5€. Gratuit pour les –12 ans. Accès : proche des remparts d’Avignon, parking Ile Piot + navette ou arrêt bus « Porte de l’Oulle ». Station vélo Pop’. Le musée n’est pas entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite. Mireille Hurlin
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‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Dans le cadre de Curiosité(s) Terre de Culture 2025, en partenariat avec la Ville d’Avignon, l’Ajmi – club de jazz avignonnais – propose le dernier projet musical du compositeur Loïc Guenin.
MALQA est un projet musical de Loïc Guénin, compositeur et musicien, également directeur artistique de la compagnie Le Phare à Lucioles. MALQA nous propulse dès les premiers instants dans une musique électro, libre et envoûtante, où les poésies chantées en français et arabe entrent en vibration avec le oud de Kamilya Jubran. Les effets électroniques et les sonorités noise se rencontrent pour donner lieu à une création inédite, à mi-chemin entre la musique improvisée et expérimentale…
Loic Guénin : claviers analogiques / objets sonores Eric Brochard : laptop / patch max temps réel Kamilya Jubran : oud / voix
Le Phare à Lucioles, une compagnie implantée à Sault
Loïc Guénin, est musicien-compositeur et directeur artistique de la compagnie Le Phare à Lucioles. Il assure la direction artistique de sa compagnie, qui produit et diffuse ses créations aux échelles nationale et internationale, ainsi que du Milieu, véritable laboratoire dédié à la création contemporaine et au spectacle vivant, implanté à Sault, au Mont Ventoux.
Les Maisons folies, la culture au cœur des quartiers
La première Maison Folie d’Avignon, la Maison Folie Saint Chamand, a ouvert ses portes le 25 janvier 2025. S’inspirant du concept initié à Lille, elle abrite de nombreuses activités dont spectacles, ateliers participatifs, événements, résidence d’artistes. Le but est de rendre la culture accessible à tous et d’en faire un outil de partage et d’inclusion. Confiée à un consortium de trois associations – Générations Sports, la compagnie de théâtre Chantier Public et l’association andalouse Alhambra – elle est plus particulièrement axée sur les disciplines urbaines et le street art, le théâtre, ainsi que la culture et les traditions espagnoles.
Jeudi 30 octobre. 19h. Gratuit. Maison folie Saint Chamand. 470 Avenue Pierre de Coubertin. Avignon. 06 62 03 87 83.
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Une fois n’est pas coutume, c’est à la projection d’un documentaire, ‘Penser l’incertitude’, que nous convie l’équipe du Théâtre des Halles.
Ce film nous emmène à la rencontre d’une nouvelle génération d’architectes et de paysagistes, lauréats du concours national des AJAP 2023 (Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes et Autres Voies de l’architecture). Organisé par le ministère de la Culture, ce concours récompense les jeunes professionnels qui se distinguent par leurs capacités de conception et d’innovation, le soin apporté à la réalisation de leurs projets et par leur engagement au regard des enjeux sociétaux.
Un film documentaire de Christian Barani
Au fil des paysages, des chantiers et des bâtiments réalisés, 24 jeunes professionnels nous partagent leur regard sur leur métier : leurs engagements, leurs doutes, leurs idées pour construire autrement. Ils parlent de matériaux locaux, de lieux oubliés, de beauté, de liens humains et de nouvelles manières de faire. À travers leurs témoignages sensibles, le film révèle une génération engagée, attentive à son époque, soucieuse de prendre soin des territoires et de ceux qui y vivent. Ce film est réalisé en partenariat avec l’Institut français, le ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, et Image de ville (production exécutive). Événement organisé en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Vaucluse.
Rencontre après le film
La projection sera suivie d’une rencontre avec EJO Coopérative, une SCOP d’architecture et de paysage fondée par 3 architectes et 1 paysagiste-concepteur en 2019 qui ont été lauréats AJAP 2023.
Jeudi 30 octobre. 19h30. Gratuit sur réservation. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51 / billetterie@theatredeshalles.com
‘Amours Aveugles’, danse et musique vivante sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi
Du 26 au 28 novembre 2025, les 16ᵉ Rencontres Méditerranéennes de Volubilis investiront le Théâtre des Halles et plusieurs lieux d’Avignon pour interroger la beauté, celle des paysages, des villes et des architectures, comme moteur de bien-être, de cohésion et de transition écologique.
Copyright Volubilis Communication Facebook
Vingt-cinq ans après son titre de Capitale européenne de la culture, Avignon s’apprête à renouer avec l’esprit d’ouverture et de création qui la caractérise. Sous l’égide de l’ONG Volubilis, réseau méditerranéen dévolu à l’environnement et aux paysages, la cité des papes accueillera les 16ᵉ Rencontres Méditerranéennes autour d’un thème universel et exigeant : « De la Beauté : paysages, villes et architectures ».
Le beau, levier de bien-être et d’avenir Car si ‘le beau fait du bien’, il n’est pas qu’une affaire d’esthétique. À travers conférences, débats et tables rondes, les intervenants exploreront la beauté comme facteur de santé, de bien-être et de durabilité. Dans un contexte marqué par la crise écologique, les bouleversements urbains et le dérèglement climatique, la beauté s’affirme comme une valeur sociale et politique, capable de retisser le lien entre les habitants et leurs territoires. Cette conviction s’inscrit dans la continuité de la Convention européenne du paysage, qui a fait de la qualité paysagère un objectif de cohésion et de développement durable. ‘Vivre dans un cadre de qualité, c’est déjà mieux vivre ensemble’, rappellent les organisateurs.
Penser la beauté, du concept à la création Pendant trois jours, philosophes, architectes, urbanistes, artistes et décideurs méditerranéens croiseront leurs regards autour de quatre grands axes :L’aspect philosophique et esthétique de la beauté ; La beauté des paysages ruraux et urbains ; Les liens entre beauté, santé et bien-être ; La beauté dans la ville et l’architecture.
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Parmi les invités de marque Il y aura : Rudy Ricciotti, concepteur du Mucem à Marseille ; Philippe Madec, co-auteur du Manifeste pour une frugalité heureuse et créative ; Salima Naji, architecte et anthropologue, Médaille d’or de l’Académie d’architecture 2024 ; Alexandre Lacroix, directeur de Philosophie Magazine ; Odile Marcel, philosophe et professeure d’esthétique, ou encore Mounia Bennani, architecte-paysagiste marocaine. Tous questionneront, chacun à leur manière : qu’est-ce que le beau aujourd’hui ?
Rencontres, arts et émotions partagées Les Rencontres feront aussi dialoguer les disciplines : soirées ciné-débats au cinéma Utopia, performances artistiques au Théâtre des Halles, parcours urbains à travers Avignon ou encore ateliers avec des artistes et chercheurs. Musiciens, plasticiens et penseurs s’uniront pour explorer la beauté sensible, entre art, paysage et soin : quand la création devient thérapie, quand l’architecture aide à « se sentir à sa place », quand l’art éclaire la transition énergétique.
Un rendez-vous méditerranéen pour penser et sentir le monde En partenariat avec MAJ Formation, ces journées sont également reconnues au titre de la formation professionnelle continue pour les architectes, urbanistes et paysagistes. Soutenues par la Région Sud, le Département de Vaucluse, le Grand Avignon et la Ville d’Avignon, elles s’inscrivent dans une dynamique collective qui place la beauté au cœur des politiques territoriales. Volubilis, fidèle à sa mission, continue ainsi de tisser des ponts entre les rives de la Méditerranée, entre savoirs et émotions, entre la nature et la culture. Parce que le beau n’est pas un luxe : c’est une énergie, une promesse, un horizon commun.
Les infos pratiques 16e Rencontres méditerranéennes de Volubilis. Du 26 au 28 novembre. Conférences, arts, débats, cinéma, ateliers. Le pré-programme ici. Les inscriptions ici. Les inscriptions professionnelles ici. Théâtre des Halles. Rue du Roi René à Avignon et dans d’autres lieux.