Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Il y a 20 ans, Jean-Pierre Clavel, notaire à Orange et président de la Chambre des notaires de Vaucluse créait, avec Pierre Gautier, notaire à Sorgues et une journaliste, Les Scènes ouvertes de la Cour des notaires. Objectif ? Créer une bande-annonce des pièces jouées lors du Festival Off d’Avignon pour booster le bouche à oreille et remplir les salles de théâtre. Ça se passe lors des 7 soirées ouvertes à tous, gratuites pour les compagnies comme pour les spectateurs.Les soirées auront lieu les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures, à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon.
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«Avignon est, en juillet, la capitale mondiale du théâtre avec ses deux festivals, le In et le Off, relate Jean-Baptiste Borel, notaire à Orange et Président de la chambre des notaires de Vaucluse. Lors du Off, cette année, plus de 1700 spectacles seront joués dans 130 lieux. Nous contribuons à son rayonnement grâce à un concept unique dont nous fêtons la vingtième édition des Extraits de spectacles de la Cour des notaires».
Sept soirées Sept soirées lors desquelles la Chambre des notaires accueille, gratuitement, des compagnies du Festival Off d’Avignon, dans sa cour végétalisée, afin de présenter un extrait de 10 minutes de leur spectacle, telle une bande annonce, pour promouvoir les spectacles et booster, au plus vite, la fréquentation des salles. Face à la scène, une centaine de spectateurs venus découvrir les compagnies et choisir les spectacles auxquels ils assisteront.
En 2024 En 2024, La cour des notaires avait accueilli 40 compagnies et plus de 500 spectateurs. L’idée de ce concept unique a été porté, en premier lieu, en 2005, par Jean-Pierre Clavel et Pierre Gautier, notaires férus de culture et artisans de l’ouverte de la Chambre des notaires aux troupes théâtrales et au public lors de soirées conviviales et gratuites.
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En 20 ans En 20 ans, les Eclats de scène de la Cour des notaires auront permis la présentation de plus de 800 extraits de spectacles, devant plus de 10 000 spectateurs. De grands noms sont passés sur les planches de la cour ombragée comme Eric Antoine, Sapho, Jenfi Janssens, Frédéric Fromet…
Une organisation bien rôdée La Chambre des notaires de Vaucluse offre aux compagnies une régie, une scène de 6m x 3m, un parterre de chaises et une équipe technique. Chaque soirée, un programme différent est fourni aux spectateurs pour leur permettre de retrouver les lieux et heures de passage des comédiens ou musiciens dans le lieu où ils sont programmés. «L’éclectisme, la diversité, la qualité des extraits, le respect des temps de passage, sont les ingrédients de ces soirées particulièrement intéressantes pour les comédiens, grâce au retour des spectateurs. Cela implique une sélection harmonieuse et une organisation minutieuse,» expliquent Marie Morier et Anne Marie Constantin organisatrices de la manifestation et de la programmation.
Parade du 4 07 25 Copyright MMH
Les infos pratiques Les soirées auront lieu les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon. Pour se produire, les compagnies sont invitées à contacter : Marie Morier : mariemorier.mm@gmail.com 06 60 06 06 63 et Anne-Marie Constantin : am.constantin45@gmail.com 06 88 36 20 80. Côté public, les soirées sont ouvertes à tous, sur réservation (uniquement par email) la Cour ne pouvantaccueillir qu’un nombre limité d’invités à courdesnotaires84@gmail.com
La Chambre des notaires de Vaucluse La Chambre des notaires de Vaucluse présente ‘Chiffres de l’immobilier’, participe au Téléthon, au Salon de l’Etudiant, travaille à la promotion de la profession auprès des collèges, lycées et universités, lors des rencontres notariales, intervient dans le Vaucluse en chiffre, lors de conférences, d’emissions radio… www.chambre-vaucluse.notaires.fr
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Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
‘Elia, généalogie d’un faussaire’ est l’histoire extraordinaire d’un tout petit enfant de deux ans, trouvé seul, sur un trottoir de Paris, pendant la guerre de 1939-45. Recueilli par des religieuses, ce petit bout d’homme à la fois tendre et turbulent, dont personne ne sait rien, développera très vite un exceptionnel don pour la peinture.
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Devenu faussaire et emprisonné pour avoir exécuté un faux Chagall, Alain Laumonier, comme l’a nommé l’Eglise, rédigera une lettre d’excuse à l’immense peintre, hélas disparu avant de lire sa missive. Cependant qu’une petite fille devenue grande, un jour, lui ouvrira les portes de son passé et éclairera à tout jamais, le reste de sa vie.
Une histoire vraie Une magnifique pièce, une intrigue incroyable, des synchronicités qui ne se révèlent qu’à la lumière d’une pelote que la pièce déroule comme un polar. La petite histoire plus fabuleuse que la grande ? On en reste scotché ! Un travail documentaire extraordinaire, une écriture foisonnante et fine, celle de Jean-Loup Horwitz qui interprète avec grand talent le personnage principal. Et aussi de la respiration et de la fantaisie apportées par la savoureuse et primesautière Magali Bros pour ajouter de la gaieté et de la légèreté aux temps troublés. Enfin, une Gabrielle Lazure tout en délicatesse, en retenue face à cet homme-ouragan au destin hors norme, à qui la grande histoire aura tenté de dérober la vie. Pour moi ? Le spectacle du Off à ne pas manquer.
Les infos pratiques ‘Elia, généalogie d’un faussaire’. Du 5 au 26 juillet. Relâches les 8, 15 et 22 juillet. 15h35. Durée 1h20. Théâtre le Petit chien. 76, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation 04 84 51 07 48. De 16€ à 23€.
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Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Honeyshot, c’est la marque lancée en avril 2025 par l’entreprise Prizius, située dans les locaux de la pépinière d’entreprises Créativa à Avignon. Créée par la jeune entrepreneuse Gaëlle Maheo, la société fabricante de miel propose désormais des petites dosettes de cette substance produite par les abeilles à destination des personnes actives ou sportives.
Boost du système immunitaire, régulation de la glycémie, propriétés cicatrisantes, ou encore favorisation de la digestion. Le miel a de nombreux bienfaits sur le corps. Née en 2023, l’entreprise Prizius, installée à Avignon, produit des pots de miel mis à la vente sur sa boutique en ligne, les marchés, mais aussi dans les épiceries. Lavande, châtaigne, acacia ou fleurs, il y en a pour tous les goûts. La société propose même des miels arrangés avec par exemple du miel d’acacia avec un gousse de vanille à l’intérieur, ou avec des fleurs d’hibiscus.
« Je fais ce que j’appelle des ‘elixirs de miel’ parce que je préserve le miel au maximum pour qu’il soit aussi cru que quand on le prend à la sortie de la ruche, explique Gaëlle Maheo, fondatrice de Prizius. J’utilise l’extraction à froid pour éviter au maximum l’acier qui faire perdre au miel son côté vivant qui est bon pour la santé. » Aujourd’hui, Prizius se diversifie et innove à travers sa marque HoneyShot qui propose du miel encapsulé dans une petite dosette 100% biodégradable.
Lancé lors du marathon de Paris en avril dernier, HoneyShot cible principalement les sportifs qui souhaite recevoir un boost d’énergie. « Le miel a énormément de bienfaits, notamment pour la digestion qui est l’un des problèmes principaux pour les sportifs », ajoute Gaëlle. Ainsi, ce shot de miel promet aux coureurs et autres sportifs de ne pas leur donner mal au ventre pendant l’effort, notamment grâce au fait qu’il soit 100% naturel.
Si les sportifs sont la première cible, HoneyShot n’exclut pas pour autant les personnes moins actives. « Ça convient aussi à quelqu’un qui va au travail, qui glisse son shot dans son sac et qui peut le prendre dès qu’il ressent une baisse d’énergie ou de concentration », affirme la fondatrice de la marque. À terme, Gaëlle voit plus loin et souhaite même cibler les personnes diabétiques, qui sont de plus en plus en demande, le miel étant plus stable que le sucre et mieux assimilé par le corps.
Électrolytes, gels et autres compléments alimentaires noient le marché du sport. En plus d’apporter un produit 100% naturel sur ce marché, HoneyShot propose un produit 100% biodégradable. « J’ai mis presque deux ans et demi à trouver un substitut au plastique, j’ai fait beaucoup d’essais pour trouver la formule idéale », explique Gaëlle. Il fallait donc que la capsule soit entièrement biodégradable, tout en conservant les propriétés du miel à l’intérieur.
« Ça permet d’avoir une alternative sereine pour l’environnement, la plus nomade possible. »
Gaëlle Maheo
Ainsi, la fondatrice s’est entourée d’ingénieurs en Europe qui ont pu développer une capsule faite à base d’algues. Si Gaëlle ne recommande tout de même pas de jeter la capsule dans la nature, celle-ci met 5 semaines maximum pour se dégrader entièrement et n’aura pas d’impact sur l’environnement. Pas de panique donc si la capsule tombe de la poche ou du sac.
Gaëlle Maheo souhaite d’ailleurs plus tard développer l’intégration d’une graine dans l’encapsulage afin de jeter la capsule dans la nature pour engendrer la pousse d’une plante mellifère (ndlr : plante qui produit de bonnes quantités de nectar et de pollen de bonne qualité). L’objectif sera donc double : redonner de l’énergie aux sportifs tout en repolinisant la nature.
Du marketing et management à l’apiculture
Si aucun de ses proches n’est dans le milieu de l’apiculture, Gaëlle a développé une passion pour la nature, et plus particulièrement pour l’abeille, il y a plusieurs années. Ainsi, après des études dans le marketing, la communication, le management, elle a décidé finalement de prendre la voie du cœur et de se former à la biologie de la baie et à l’apithérapie, qui étudie les propriétés du miel, de la propolis, de la cire, du venin d’abeilles, de la gelée royale, du pain d’abeilles et du pollen.
« C’était au départ pour observer la nature et avoir mes propres produits que j’ai eu mes premières ruches. Mais ce n’était qu’un hobby. »
Gaëlle Maheo
Aujourd’hui, elle compte 25 ruches de production à Entraigues-sur-la-Sorgue et à Oppède. « J’en avais le double l’année dernière, déplore-t-elle. Malheureusement, j’en ai perdu à cause des frelons, mais aussi des maladies comme la fausse teigne. » Parmi les ruches de la fondatrice de Prizius, certaines peuvent même être parrainées par les entreprises qui, en contrepartie, obtiennent la production de miel avec des pots sur lequel leur logo peut figurer. Les entreprises locales sollicitent aussi Prizius pour offrir des pots de miel à leurs partenaires et salariés à la fin de l’année.
Si le produit HoneyShot est encore jeune, sa créatrice a de beaux projets pour la suite. En plus de cibler davantage les diabétiques et de développer une capsule avec une graine, Gaëlle Maheo souhaite, comme pour ses pots de miel, décliner les saveurs pour le shot, mais aussi travailler sur d’autres produits de la ruche comme la propolis et le miel, tout en restant dans l’alimentaire. « Pour l’instant, les cosmétiques ne sont pas en projet », affirme-t-elle.
Pour développer sa marque, la fondatrice de Prizius qui pour l’instant se fait sa place en local, vise les marketplaces telles que Décathlon, qui pourront non seulement faire connaître Honeyshot plus globalement en France, mais aussi à l’international, d’où le nom choisi en anglais, pour que ce soit parlant ici et ailleurs. Un projet innovant et ambitieux né au cœur du Vaucluse.
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Nous avons été surpris par ‘Y’a d’la joie, cabaret déjanté’, cette envolée joyeuse de comédiens, chanteurs, danseurs costumés de plumes et de paillettes, habités par leurs rôles. Ce cabaret déjanté avec sa pianiste et ses 5 comédiens, ont emporté la salle en moins d’une minute par un florilège de mélodies et de chansons de cabaret des années 1930 à 1970.
Avec le recul, on se dit même que ces airs, des reprises de Francis Blanche, Charles Trenet, Mistinguett ou de Nino Ferrer,dont on se rappelle bien quelques phrases, seraient impossibles à passer aujourd’hui sur les ondes…
Quant au public ? Les rires et les applaudissements fusent à l’issue de chaque morceau, la preuve d’un jeu à la fois travaillé, millimétré et ultra créatif pour relater les désirs, les déconvenues, les amours, les destins de l’humanité, façon Titi parisien, même si l’on cite Montélimar.
Mon tout offre à découvrir un spectacle de cabaret audacieux, au rythme endiablé, emporté par l’énergie communicative de la pianiste Charlotte Gauthier, des comédiens –Sandrine Montcoudiol, Anne Barbier, Eric Vignau, Eric Perez et Jean-Pierre Descheix et d’un metteur en scène –Olivier Desbordes- obnubilé par le rythme et la réussite du spectacle qu’il a conçu. Il a raison, la qualité de ce spectacle insolent, extravaguant et drôle est bien au rendez-vous.
Les infos pratiques ‘Y’a d’la joie, cabaret déjanté’. Du samedi 5 au samedi 26 juillet à 16h15 tous les jours. Relâche le mardi. Durée 1h15. A partir de 8 ans. Théâtre de l’Etincelle. Place des Etudes à Avignon. Réservation : 04 90 85 43 91. De 13€ à 20€.
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
« Du théâtre, pas un récit de plus ! » C’est la réflexion immédiate que se fait l’auteur et metteur en scène Stephane Titeca après avoir entendu le récit de Régis Romelle. Ces deux-là s’étaient promis de « faire » quelque chose ensemble lors de leur débuts aux cours Laurent Cochet, ils se retrouvent quelques années plus tard par hasard. Régis Romelle lui raconte l’histoire hallucinante de sa lente et miraculeuse reconstruction après un accident de la circulation. Il est temps de faire ce « quelque chose » ensemble qu’ils s’étaient promis : Stéphane écrit et met en scène l’histoire de Régis et celui-ci interprète son propre rôle ! On l’aura compris, ce spectacle est bien plus qu’une promesse : c’est aussi l’histoire d’une amitié qui se poursuit même sur le plateau puisque Stéphane Titeca endosse le rôle du petit frère… manière pour lui de prendre soin jusqu’au bout e Régis, de fictionner le réel, de faire du théâtre, pas un récit de plus !
Mille cent joursc’est le temps passé à l’hôpital pour Alexandre suite à un accident de la circulation
Nous sommes dans une salle de réanimation mais par la magie du théâtre, le néon agressif de la réa devient lumineux, le drame devient drôle, le réel frôle l’onirique ( grâce à la morphine évidemment ) et les personnages qui entourent Alexandre (Régis Romelle) de la fidèle Sophie à l’inquiétant chirurgien Arbakian en passant par l’infirmière débordée et le petit frère un peu perdu sont des concentrés d’humanité. Et puis il y a Batavia, une salade qui se décline en mille objets usuels, du portable au stéthoscope, une idée étonnante pour éviter le pathos.
Une belle leçon de persévérance, un grand moment d’humanité
Aucun pathos mais rien ne lui (nous) sera épargné : la douleur, l’espoir, la rééducation difficile, les visites fébriles des proches, le rythme effréné de l’hôpital, le chirurgien inquiétant… Alors on rit — parfois plus que nécessaire, l’auteur voulant alléger le propos — au détriment quelquefois de l’émotion qui nous gagne. Dommage mais c’est un choix de mise en scène, si on y adhère, qui permet de casser les codes : tout devient permis entre rêve comateux et réalité. La mise en scène alerte permet de déplacer la simple narration d’un cas personnel.
Dans la tête d’un comédien, l’expérience unique d’une mise en abyme
Le récit se fait dans la tête du narrateur : il est dans le coma, inconscient sous morphine et décide de se battre mais surtout à travers son combat de réinventer sa vie. Sa présence sur scène atteste de sa réussite mais ce n’est pas qu’une leçon de vie qu’il veut nous donner (même si on peut la recevoir ainsi) C’est aussi une leçon sur le théâtre qui transcende le réel. La bonhomie spontanée de Régis Gromelle, cette force tranquille qui ne doute de rien nous accroche littéralement et nous embarque au fil de son récit.
Avant ou après tout ?
‘Mille cent jours’ c’est finalement le choix de vivre après toutes ces épreuves, c’est d’une renaissance dont on nous parle avec un authentique message d’espoir.
Du 5 au 26 juillet. Tous les jours. Relâche le mercredi. 13h15. 16 à 25€. Théâtre des Gémeaux. 10 rue du vieux Sextier. Avignon. 04 88 60 72 20.
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Le Grand Avignon gère 23 zones d’activités économiques –ZAE- et investit, depuis 2021 et pour 4 ans, 20M€. Objectif ? Améliorer le cadre de vie des entreprises et des salariés tout en renforçant l’attractivité du territoire.
Coupe du ruban par Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard de Gauche à droite : Annick Dubois, Claude Tummimo, Guy Moureau, Joël Guin et Paul Mély
Certains éléments de voieries ont ainsi été revus, au cas par cas, selon les zones d’activités économiques, comme les aménagements paysagers, la mobilité, l’écologie urbaine, la gestion des eaux pluviales et l’énergie, selon les spécificités de chaque lieu, et en collaboration avec les élus et associations des entreprises.
Financements C’est dans le cadre de cette revisite des ZAE que, dernièrement, 6,5M€ ont été investis avec la participation de l’Etat, dans le cadre du Fonds vert pour les aménagements cyclables ; la Région Sud-Provence Alpes Côte d’Azur pour la requalification des ZAE et l’Agence de l’eau.
Les chantiers C’est ainsi que Le Chemin de l’Herbe, zone de la Cristole à Avignon ; l’Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte également à Avignon ; Le plan à Entraigues sur la Sorgue viennent d’être inaugurés.
L’an dernier L’an dernier c’était au tour de la rue Graham Bell de la ZAE de saint-Tronquet au Pontet, puis de Courtine d’être réaménagées. Des travaux dans ce même esprit sont d’ailleurs actuellement en cours pour les ZAE de la Croix de Noves, Courtine, Agroparc, Raphaël Garcin et Saint-Tronquet pour une réception prévue d’ici 2026.
Depuis 2021 Depuis 2021, le montant total des réhabilitations dans les ZAE s’élève à 12,4 M d’€.
Fin des travaux de la Cristole Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud
Aujourd’hui, Avignon, La Cristole, Chemin de l’Herbe
Problématique et enjeux Le Chemin de l’Herbe à la Cristole est une zone minérale ponctuée d’une voierie vétuste et d’un stationnement anarchique des poids lourds, rythmée d’espaces verts délaissés. L’absence de cheminement cycliste et piéton sécurisés et les îlots de chaleur réclamaient une nouvelle vision de cet espace. Réalisation Le Grand Avignon, en partenariat avec les acteurs locaux, a opté pour la réalisation de 480 mètres de voie verte en enrobé beige –pour éviter l’effet d’albédo-, qui sécurise les cheminements piétons et cyclistes entre le chemin des Canaux (Bel Air) et la RN7. Les espaces verts ont été transformés en prairies et pelouses munies de goutte à goutte. Près de 78 arbres ont été plantés et une partie du réseau d’assainissement rénovée, conformément à la réglementation sur la gestion des eaux usées. Les chiffres Près de 78 arbres plantés ; 50 arbustes ; 2 620 m2 de massifs plantés; 630m2 de prairie sauvage ; 24 éclairages modernisés ; 480 ml (mètres linéaires) d’aménagements cyclables et piétons ; 295 ml de réfection de voirie ; 300 ml de réfection du réseau d’assainissement des eaux usées ; 100 ml d’eau potable. 962 heures pour l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
Montant total des travaux 2,12 M€ Voirie et espaces Verts : 1 721 038 € ; Réseaux humides : 402 640 € ; Subventions : État – Fonds vert : 243 000 € ; Région Sud-Paca : 180 377€.
L’orme Fourchu-Fontcouverte Copyright Grand Avignon Matthieu Colin
Avignon, Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte Problématique et enjeux L’axe très fréquenté aux heures de pointe, est ponctué d’entreprises, de logements collectifs et d’habitations. Réalisation La largeur de la chaussée a été réduite et la vitesse limitée à 30km/h. Une continuité piétonne a été créée. Les trottoirs ont été libérés du stationnement anarchique et sécurisés au moyen de bordures anti-stationnement. La fréquentation de la route se fait en partage avec les véhicules motorisés. Les réseaux d’eau potable et d’eau pluviale, en sous-sol, ont été revus. Les sols ont été désimperméabilisés.
Deux innovations mises en place Une fosse de Stockholm a été créée permettant de retenir l’eau de pluie afin d’être puisée par les plantes environnantes et la création d’un parking drainant permet de laisser s’infiltrer l’eau en réduisant le ruissellement en surface. Egalement, un aqua textile intégré en sous-couche filtre et biodégrade les hydrocarbures veillant à la protection de la nappe phréatique. Enfin, 50% de matériaux concassés ont été ré-utilisés sur ce chantier.
Chiffres La surface totale de l’opération est de 10 550m² traités ; Surfaces perméables espaces verts 1745m² ; Surface perméable de stationnement 630m² ; 1250 m3 de terre végétale et mélange terre/pierre ; 26 arbres et 322 arbustesplantés ;1 050 m2 de massifs plantés ; 765 ml de conduite d’eau potable renouvelées ; 100 ml de chemisage du réseau unitaire ; 1812 heures d’insertion professionnelle.
Montant total des travaux : 3,29 M€Voirie et espaces Verts : 2 656 804€ ; Réseaux humides : 635 865€ ; Subventions État – Fonds vert : 354 480€ ; Agence de l’eau: 279 657€.
Fin des travaux du Plan Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud
Entraigues sur la Sorgue, Le plan Problématique et enjeux Un trottoir trop proche de l’avenue de la Counoise générant un sentiment d’insécurité ; L’absence d’aménagement cyclable sur le dernier kilomètre de cette voie principale ; Le stationnement régulier de poids lourds sur le trottoir et la réorganisation de deux impasses Barbaroux et Aubun. Réalisation Sécurisation des déplacements piétons et cyclistes via la création d’une voie verte continue sur l’ensemble de la zone. Les noues végétalisées –fossés peu profonds et larges- empêchent le stationnement sauvage. Dès 2021, le giratoire d’entrée de la zone a été transformé en un espace arboré de 2 000 m², où environ 1 000 jeunes arbres méditerranéens (micocouliers, frênes, érables, amandiers) ont été plantés. Financé à hauteur de 50 000 €, cet aménagement participe à l’infiltration des eaux de ruissellement, à recharger les nappes phréatiques, à prévenir l’érosion des sols et à créer un îlot de fraîcheur. Entre 2023 et 2024, dans le cadre des travaux de requalification des allées Aubun et Barbaroux et de l’avenue de Counoise, environ 80 arbres supplémentaires ont été plantés, accompagnés de prairies fleuries et de massifs végétalisés sur plusieurs centaines de mètres linéaires. Chiffres 51 arbres plantés en 2025 ; 140 arbustes ; 1 280 ml d’aménagements cyclable et piétons (voie verte + trottoir) et 545 heures d’insertion. Montant total des travaux :1,08 M d’€ ; Subventions État – Fonds vert : 202 761€ ; Région Sud PACA : 84 293€.
En 2021, 2022, 2023 L’entrée de la ZAE des Balarucs à Caumont-sur-Durancea bénéficié en octobre 2022 d’un premier chantier de 500 000 €. L’accès a été repensé avec des trottoirs pour les piétons, une voirie rénovée, un éclairage public plus économe et des plantations qui améliorent l’aspect et le confort du site.
Fin 2022, les zones de l’Aspre à Roquemaure, de l’Oseraie et de Fontvert–Saint-Tronquet au Pontet ont aussi bénéficié de chantiers de revalorisation. À Roquemaure, l’entrée de l’Aspre a fait peau neuve pour un montant de 50 000 €. Sur l’axe Graham Bell, dans la zone commerciale Saint-Tronquet, 430 000 € ont été investis pour des aménagements de modernisation, incluant la suppression de 1 000 m² de surfaces imperméables, la transformation des fossés en noues végétalisées avec des essences locales, et la création d’une voie piétonne sécurisée vers les commerces et restaurants. L’entrée de la zone a également été revalorisée. En 2023, la requalification de la ZAE des Fonds àVedènea donné lieu à la création d’une nouvelle entrée de zone depuis la RD 53, avec un accès sécurisé adapté aux poids lourds. Les aménagements ont inclus la réalisation d’une voirie avec trottoirs larges, un système de rétention des eaux pluviales d’environ 200 m³, un éclairage public à puissance modulable et la plantation de 330 m² de végétation méditerranéenne. L’ensemble des travaux, d’un montant d’environ 1,06 M€, a été entièrement financé par le Grand Avignon.
l’Orme Fourchu Copytight Grand Avignon Matthieu Colin
L’emploi Le Grand Avignon a inséré des clauses sociales dans les contrats conclus avec les prestataires, afin de favoriser l’insertion professionnelle d’un public majoritairement peu qualifié. Près de 3 219 heures de travail ont été réalisées (dont 338 heures de formation) sur les 2 955 heures prévues, et 70 heures supplémentaires seront effectuées dans le cadre de l’entretien des espaces verts. 19 personnes ont accédé à un contrat professionnel : 14 dans la construction de routes et 5 dans les aménagements paysagers. Parmi les bénéficiaires, près de 36,8 % avaient moins de 26 ans, 47 % résidaient à Avignon ou dans une commune du Grand Avignon, et 31,5 % vivaient dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. 9 contrats en alternance ont été conclus, ainsi qu’une embauche en CDI (Contrat à durée indéterminée).
Joël Guin, président du Grand Avignon, ce qu’il a dit « Le Grand Avignon s’est lancé, depuis 2021, dans la redynamisation de 23 zones d’activités en faveur du développement économique de 52 000 entreprises, misant sur les filières d’excellence de la naturalité et des industries culturelles créatives. Plus de 12 millions d’euros ont déjà été investis par le Grand Avignon depuis le début du mandat dans ce programme, pour les zones d’activités d’Agroparc et Courtine à Avignon, l’Aspre à Roquemaure, l’Oseraie, Fontvert et Sain-Tronquet au Pontet, les Fonds à Vedène, les Balarucs à Caumont. Aujourd’hui, nous inaugurons les travaux réalisés dans les zones de Fontcouverte et la Cristole à Avignon, et le Plan à Entraigues pour 6,5 M€. Ces travaux ont consisté à requalifier les voiries, embellir et végétaliser des espaces pour réduire les îlots de chaleur, créer des pistes cyclables et des cheminements piétons, améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’assainissement, ou encore réaménager les entrées de zone. D’autres chantiers suivront dans 16 autres communes. »
Joël Guin et Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Le groupe Melvan vient de lever 25M€ afin d’accélérer son développement en France. Si le siège social de ce producteur et développeur d’énergies renouvelables multi-technologies se situe à Orléans c’est à Avignon que l’entreprise fondée en 2019 dispose de sa plus importante implantation. C’est aussi depuis là, dans la zone de Courtine, que Pierre-Yves Barbier, associé-fondateur et directeur général, co-pilote la cinquantaine de collaborateurs du groupe devenu société à mission en 2024.
Ouverture du capital à de nouveaux partenaires Pour Melvan, cette levée de fonds constitue l’opportunité d’ouvrir son capital à un consortium d’investisseurs composé de Bpifrance, via son fonds France Investissement Énergie Environnement 2, d’IDIA Capital Investissement accompagné d’investisseurs régionaux du groupe Crédit Agricole, ainsi que d’OCCTE, société de gestion basée à Toulouse via son fonds d’investissement FPCI OCCTE OCCIGEN dédié aux projets et acteurs de la transition énergétique en France.
« Nous avons construit cette entreprise avec la conviction que l’énergie renouvelable devait être pensée localement. »
Les co-fondateurs de Melvan
« Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur un consortium d’investisseurs prestigieux, aussi engagés que complémentaires et qui partagent notre vision et nos valeurs, Laurent Albuisson, Sébastien Dubois, et Pierre-Yves Barbier, les 3 co-fondateurs de Melvan. Leur expertise, leur ancrage territorial et leur vision long terme vont nous permettre d’accélérer notre développement tout en restant fidèles à notre ADN. Cette levée de fonds est une formidable reconnaissance du chemin parcouru par les équipes de Melvan en seulement quelques années. Depuis le premier jour, nous avons construit cette entreprise avec la conviction que l’énergie renouvelable devait être pensée localement, portée par des femmes et des hommes engagé.es, proches des territoires. Rien n’aurait été possible sans la qualité, l’implication et le dévouement de nos équipes, qui font battre le cœur de Melvan au quotidien. Ensemble, nous allons continuer à rendre les énergies renouvelables irrésistibles pour les territoires et les populations et à œuvrer pour une transition énergétique concrète, durable et à taille humaine. »
Une présence forte en Vaucluse et sur le bassin de vie d’Avignon « Cette levée de fonds significative permettra à Melvan de poursuivre la structuration de son modèle de producteur et d’accélérer le déploiement de ses projets au cœur des territoires tout en conservant l’indépendance du Groupe, complète le communiqué de Melvan. L’apport stratégique des partenaires financiers se traduit par leur expertise, leurs écosystèmes d’accompagnement, leurs réseaux de mise en relation et leur présence au cœur des territoires pour soutenir pleinement les ambitions de croissance du Groupe. »
Outre son site de Courtine, Melvan a notamment porté différents projets à Avignon, Sault ou bien encore Villeneuve-lès-Avignon. L’entreprise qui conçoit, développe, construit, finance et exploite des centrales de production d’énergie renouvelable, avec une prédominance solaire, tout en intégrant d’autres technologies complémentaires a aussi été retenue, avec la société avignonnaise Heliowatt, pour équiper le parking relais d’Agroparc avec des ombrières photovoltaïques. Elle a aussi équipé d’ombrières le dépôt de stockage Natural Rock Distribution, toujours à Avignon. Le Groupe dispose aujourd’hui d’un portefeuille de projets en développement diversifié d’environ 2 GW à différents stades de maturité dont 750 MW en phase avancée couvrant l’ensemble du territoire français.
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
10 ans ça se fête encore en famille, et la famille des fidèles spectateurs avignonnais était présente pour les quatorze avant-premières proposées depuis le 28 mai pour fêter les 10 ans du théâtre Artéphile.
La plaquette du Festival incite à l’amour, avec son cœur rose bonbon prêt à devenir une bouche rieuse et son chaton craquant (à moins que ce soit un chiot?). Le titre en anglais ne nous laisse pas indifférent : All we need, tout ce dont nous avons besoin. Et la réponse est évidente pour la directrice Anne Carbaye, nous avons besoin d’amour : d’amour filial, amical, amoureux et aussi de l’amour de l’autre et de soi-même.
Tout vivre, pourvu qu’un jour, de détresses en caresses, on se love
Belle formule d’Anne Carbaye qui a été une évidence au fur et à mesure de la construction de la programmation. Dans cette « bulle de création contemporaines », le texte est roi, les mots s’imposent et à la lecture des textes reçus, des auteurs suivis, l’amour a pris sa place dans chaque création dont les avant premières étaient pour certaines réellement une première.
L’amour en fil rouge
Sur les quatorze spectacles proposés, dix sont des créations. On parlera du couple et de la famille avec ‘Malaga’, du désir dans le couple ‘Avec plaisirs’, de la sexualité des personnes en situation de handicap ‘Toutes les autres’, des aidants familiaux avec ‘Le voyage d’hiver’ de la difficile adolescence ‘Une peau plus loin’ ou ‘Au nom du père, du fils et de Jackie Chan’ succès du Off 2024, des réseaux sociaux et de l’invisibilité des femmes à un certain âge ‘Celle que vous croyez’, de l’amour filial avec ‘Mon père cet arabe’, ‘Léviathan’ un spectacle dansé sur les violences sexuelles.On fera une incursion historique avec ‘Avant l’orage’ ou dans une très libre adaptation d’Ivan Illich de Tolstoï avec ‘Rip’, dans l’Art avec ‘Le Plancher’ On retrouve aussi un succès du Off 224, ‘Le choeur des femmes’ , au cœur d’un service gynécologique. Le Jeune Public n’est pas oublié avec un tendre spectacle de marionnettes ‘Jeu’.
La journée OFFicieuse, solaire et joyeuse du 13 juillet
Des OFFicieuses plutôt officielles puisque trois spectacles sont programmées en cette journée en lieu et place de lectures et présentations de projets comme les années passées. Choisis pour des raisons artistiques et humaines, Layla Darwiche et Fouad Darwich conteront de belles histoires initiatiques et solaires accompagnées de musique live, puis place en soirée au groupe NIHN de Minouche Briot pour un concert électro pop onirique.
Du 5 au 26 juillet. Relâche les dimanches 6, 13 et 20. 10 à 21€. Artéphile. 5bis – 7 rue Bourg Neuf. 04 90 03 01 90.
Avignon, Eclats de scène, La Cour des notaires fête ses 20 ans
Paul-Roger Gontard, élu de gauche, adjoint au maire d‘Avignon en charge des grands projets, vient d’annoncer qu’il sera sur les rangs de deux élections : la Ville d’Avignon et le Grand Avignon. Sa promesse pour la Ville et au-delà ? Travailler sur six défis majeurs et re-bâtir une ville qui prendrait soin de ses habitants.
Les six défis majeurs identifiés par Paul-Roger Gontard ? Une adaptation urgente au climat pour gagner en confort de vie dans l’espace public comme dans les logements ; Lutter contre les fractures sociales et territoriales pour en terminer avec les clusters de pauvreté ; Eradiquer l’insécurité et le narcotrafic –historiquement implanté à Avignon- pourvoyeur de 25M€ annuels de chiffre d’affaires ; Prendre en compte les problèmes de santé mentale – trop de jeunes marginalisés- et les fragilités comme la précarité alimentaire ; Parier sur l’innovation numérique comme nouveau creuset de l’emploi et, enfin, favoriser ‘l’implication citoyenne’ dont l’adjoint au maire constate le dangereux délitement.
En quelques mots ? Paul-Roger Gontard évoque une démarche républicaine profondément humaniste, tournée vers le collectif. Il promeut la vision d’une ville qui prend soin de ses habitants. Mais qu’en sera-t-il de la culture, de l’histoire, des sciences et de la bonne volonté sur le ring impitoyable de la politique où le marketing de soi a plus de poids que les projets qui eux, butent à presque se briser sur les falaises géo-paléontologiques du temps administratif ?
Une ville pixelisée par l’absence de stratégie urbaine Paul-Roger Gontard a choisi de remédier aux fractures territoriale et sociale d’Avignon et de ses pays – du Grand Avignon- «Un territoire avignonnais au sens large, décrit par l’Insee comme le plus ségrégué de France. Une ville clustérisée, pixelisée dans l’absence de stratégie urbaine de la fin des années 1990, où il est urgent de recréer de l’harmonie, ce qui passe par une plus grande solidarité, par arrêter de concentrer les difficultés, de fabriquer du vivre ensemble, pour faire société… »
Le discours de Paul-Roger Gontard ? Rassembleur, pour y accueillir toutes les sensibilités politiques, ‘à l’exclusion de ceux qui excluent’ et un socle de six défis à relever. Son programme ? Il sera construit après que son équipe –actuellement une cinquantaine de personnes- et lui, aient rencontré les habitants à partir de septembre. Mission ? Nouer le dialogue, recueillir et entendre les préoccupations pour, ensuite, bâtir sa feuille de route.
Paul-Roger Gontard Copyright MMH
Dans le détail 1. Le climat «L’adaptation au climat se révèle urgente car d’ici 2050 les températures maximales dépasseront les 40°» -Ndlr on s’en approche déjà- alors Paul-Roger Gontard (PRG) parie sur l’optimisation de la trame bleue –les canaux- encore trop invisible, l’arborisation massive, la revisite et la construction de bâtiments et logements sobres en énergie et confortables à vivre tant dans le froid que la canicule.
2. La fracture sociale «Le taux de pauvreté à Avignon atteint 33% de la population, lorsque celui du Grand Avignon est de 22,5% et le taux de chômage – pratiquement 11%- le plus élevé de France. Autre constat : La pauvreté et la précarité sont concentrées dans les quartiers.» PRG préconise plus de liens entre les quartiers, une urbanisation revue pour une mixité sociale renouvelée.
3. Insécurité et narcotrafic «Le narcotrafic réalise, au bas mot, un chiffre d’affaires annuel estimé entre 20 et 25M€. Près de 10 points de deal ont été identifiés dont les plus productifs –certains produisent 3 500€ par jour- sont repris par la mafia marseillaise. La sécurité est l’affaire de tous, alliés contre le narcotrafic : habitants, associations, élus et Forces de l’ordre. Nous avons une responsabilité collective. D’autres pays s’y sont attaqués avec succès comme le Portugal. Nous pourrions faire de même»
4. Santé et fragilités «La santé mentale –trop de jeunes marginalisés-, la précarité alimentaire –qui touche particulièrement les enfants et les personnes âgées-, le vieillissement : un quart des Avignonnais aura plus de 65 ans en 2050, et les plus de 75 ans auront presque doublé passant de 8 000 à 15 000 Avignonnais ce qui sera pris en compte avec une Ville qui prendra soin de ses habitants.»
5. Le numérique «L’acculturation –assimilation d’une culture étrangère à la sienne- numérique doit être généralisée des plus jeunes aux séniors, des PME (Petites et moyennes entreprises) aux grandes entreprises via une académie populaire, l’enseignement supérieur, les associations, les tiers-lieux et les fablabs –laboratoires de fabrication numérique-. La digitalisation ne devra pas être le lit d’une nouvelle fracture sociale et économique».
6. Le pacte citoyen et Républicain «La fatigue démocratique qui atteint l’ensemble des français touche aussi une part des avignonnais. Cela s’observe avec les taux de participation, les choix de colère, l’inflation des votes blancs et nuls. Beaucoup des concitoyens estiment que le modèle démocratique ne les rend pas audibles, ne leur permet pas d’accéder au partage de la prise de décision. Donc il faut changer cela profondément, car cela remet en cause notre modèle de vivre ensemble, de prise de décision collective. C’est aussi un enjeu international qui peut se résoudre de façon locale. Le bien vivre ensemble se fabrique ici.»
Réinventer les entrées de ville «Les entrées de ville, souvent dévolues aux zones commerciales à figure d’entrepôt, créées entre les années 1960-70 sont touchées de plein fouet par la mutation des modes de consommation alors que le e-commerce est passé de 71 milliards d’€ de chiffre d’affaires à 174 milliards d’€ -en France- et que la vacance commerciale augmente dans la galerie marchande de la zone commerciale Cristole/Castellette, sur l’axe de la route de Marseille. Ces zones, notamment l’entrée Sud d’Avignon -composée du parc des expositions, du Technopole d’Agroparc, du Quartier Durable Méditerranéen Bel Air, de grands équipements sportifs comme le stade nautique et du quartier de Saint Chamand inscrit dans un programme NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) seront transformées en termes architectural, paysager, d’usages, de mobilités, d’habitat, de développement commercial, et bénéficieront de corridors écologiques.»
Léo, l’impasse d’un projet d’un autre siècle «Le tracé aujourd’hui proposé pour la tranche 2 de la LEO, entre Rognonas et le rond-point de l’Amandier, est une aberration fonctionnelle. Il ne désengorge pas la ville. Au contraire, il injectera brutalement plus de 30 000 véhicules par jour dans un carrefour déjà saturé aux heures de pointe.»
Non à la Léo mais oui à un nouveau pont «Oui pour une LEO –Liaison Est Ouest- repensée au sud de la voie TGV, longeant la Durance et connectée à Bonpas. L’urgence est un nouveau pont sur le Rhône à l’ouest ou au sud, permettant enfin un contournement fluide et équilibré d’Avignon. Aujourd’hui, le pont Daladier, le pont de l’Europe et l’échangeur autoroutier de Remoulins sont les seules issues engorgées pour franchir le fleuve dans l’agglomération.»
Paul-Roger Gontard Paul-Roger Gontard est avignonnais et docteur en droit. Depuis 2020 il est adjoint au maire auprès de Cécile Helle, et en charge du développement territorial, de l’urbanisme et des grands projets. Il est également conseiller communautaire du Grand Avignon. ‘Nos confluences citoyennes’, blog de Paul-Roger Gontard. J’aime Avignon en grand.