18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Tout est dit dans l’éditorial du programme de l’AJMI, club de jazz avignonnais dirigé par Antoine de la Roncière récemment nommé : nouvelle direction, nouvelle saison, nouvelle maquette, mais point de reniement du formidable travail fait par l’AJMI depuis bientôt 50 ans. Au contraire, la volonté d’un ancrage dans le territoire avec une envie — et un besoin — d’évoluer vers de nouveaux partenariats aussi bien privés qu’institutionnels, bref des changements dans la continuité. 

Une maquette à l’image d’une programmation haute en couleur

La programmation haute en couleur ne pouvait qu’être présentée par une maquette à son image. La nouvelle identité visuelle confiée à la graphiste Marie Guatti nous invite à un voyage chaleureux et sensuel : couleur et sobriété, horizons nouveaux ou terre ferme, chacun y verra un sillon à creuser ou un chemin de traverse à emprunter. Si l’acronyme de l’AJMI demeure toujours « Association pour le Jazz et la Musique Improvisée », le sous-titre du programme, « Jazz pluriels et musiques de création », invite à dépasser les frontières musicales. 

Pluralité et singularité, la programmation n’en finira pas de nous surprendre 

Si la renommée du saxophoniste David Murray n’est plus à faire, si la clarinette de Yom et les cordes des frères Céccaldi nous ont déjà séduits, il faudra être plus curieux pour découvrir le projet autour des flûtes obliques de la flûtiste Isabelle Couroy, le dispositif franco-américain The Bridge, l’hommage au pianiste américain Don Pullen porté par le trio In Spirit de Betty Hovette ou le solo de la pianiste suisse Sylvie Courvoisier. La salle de l’AJMI nécessitera peut-être une autre configuration pour swinguer avec le pianiste brésilien Leonardo Montana en duo avec le percussionniste Arnaud Dolmen nominé aux Victoires du Jazz 2025. 

Côté local, on retrouvera le nouveau projet soutenu par la Compagnie Naï Nô Production du guitariste Pascal Charrier inspiré par une montagne imaginaire.  Le musicien-compositeur Loïc Génin descendra lui de sa montagne de Sault pour nous proposer MALQA un projet hybride à la croisée de la musique électro et de la poésie arabe sublimée par le oud de Kamilya Jubran.  

Des nouveautés qui nous bousculent avec bonheur 

Le programme sur un semestre nous laisse entrevoir d’autres surprises, d’autres opportunités que ne manquera pas de saisir Antoine de La Rocière, l’AJMI faisant partie de l’AJC, réseau de la diffusion du jazz en France et en Europe. Le lancement de la saison sous le signe de la Norvège dès ce jeudi 18 septembre et une soirée Festouille gratuite sur la Place des Carmes dès ce vendredi 19 septembre est le signe assurément d’un dynamisme réactivé. 

Midi sandwich et tea jazz nous surprendront désormais tout au long de l’année et non pas sur des périodes définies comme avant, des partenariats locaux et même nationaux sont à guetter : il se passera toujours quelque chose à l’AJMI !

Souffler le froid après le chaud, les Norvégiens en ouverture de saison

Pour cette nouvelle saison, l’AJMI célèbre la scène jazz norvégienne, plurielle, jeune et mystérieuse. Le premier concert de rentrée accueille le jeudi 18 septembre à 20h30 le sextet du contrebassiste Ingebrigt Håker Flaten pilier de la scène nordique. Après cette ouverture de saison tonique et audacieuse, le saxophoniste Sol Lena-Schroll et le pianiste Clément Mérienne propose un duo le lendemain 19, à l’heure du déjeuner. On retrouvera la Norvège lors du premier tea-jazz, en novembre, avec le trio T.I.M. 

Parmi les nouveautés, l’Afterwork

Le premier Afterwork aura lieu en janvier 2026 ; Le principe ? Découvrir un groupe local, après le travail, d’où l’horaire de 18h. On écoute, on papote, on partage un verre. En bref, une heure de musique, une heure d’apéro, la première heure à consommer sans modération !

C’est le quartet du saxophoniste Olivier Piot qui inaugurera ce premier Afterwork le 30 janvier. 

En pratique

Adhésion passionné : 20€. Offre un accès à tarif réduit aux concerts et un accès gratuit aux conférences Jazz story et Vinyle social club et aux scènes ouvertes Jam session. Un concert gratuit et surprise sera proposé en seconde partie d’année (fév/juin 2026). L’adhésion passionné donne accès à un tarif préférentiel sur les concerts hors les murs organisés avec l’AJMI au Chêne Noir et à La Garance. 

Adhésion pass : 5€ tarif plein / 2€ tarif étudiant. L’adhésion pass est obligatoire pour assister aux conférences Jazz Story, Vinyl Social Club et aux scènes ouvertes Jam Session

Billetterie

L’adhésion n’est plus obligatoire pour vos venues à l’AJMI sur les concerts de saison. Elle reste cependant nécessaire pour avoir accès aux conférences et scènes ouvertes. 

18€ plein tarif 
14€ tarif adhérents passionnés 
10€ tarif réduit (étudiants, CRR Grand Avignon, intermittents, allocataires RSA et France Travail, personnes en situation de handicap) 
5€ Pass Culture (national & Avignon) et Patch Culture (Avignon Université) 

AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Le cortège des manifestants se rassemblera jeudi 18 septembre à 10h30, cours Jean Jaurès à Avignon pour emprunter la rue de la République puis se diriger place du Palais des papes où la manifestation se clôturera en fin de matinée. Objet de cette mobilisation ? Les mesures budgétaires brutales annoncées sous le gouvernement Bayrou cet été et alors que le nouveau 1er ministre Sébastien Lecornu ne les a pas toutes écartées.

Aux manettes ? Une intersyndicale motivée parmi lesquels : FO (Force ouvrière), La CFDT (Confédération française démocratique du travail), la CGC (Confédération générale des cadres), la CGT (Confédération Générale du Travail), FSU (Fédération syndicale unitaire, organisation syndicale de l’Education nationale et de la Fonction publique), l’UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes de la Fonction publique), l’UPSO (Union de syndicats de pharmaciens d’officine) et l’Union syndicale Solidaires (Syndicalisme de lutte et de transformation sociale)…

Ecoles, pharmacies, retraités, salariés, santé, transports…
Jeudi 18 septembre risque d’être un jour noir pour les transports, les écoles, les pharmacies… Si les demandes sont différentes selon les organisations syndicales, il est question de refuser l’austérité du budget Bayrou ; de mieux partager les richesses entre les profits des grosses entreprises et les salariés ; De demander une revalorisation générale des salaires et également un vrai salaire à temps complet pour les AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap) ; de cesser d’augmenter l’impôt sur les salariés et les retraités ; de cesser d’attaquer la Fonction publique ; de donner plus de moyens à la santé et aux hôpitaux ; de contrer la diminution des marges des pharmacies sur les médicaments génériques ; de monétiser la 5e semaine de congés payés pour le transport ; Lutte contre le recul des acquis sociaux…


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Le magazine l’Etudiant vient de publier son baromètre de l’accessibilité du logement pour un étudiant dans les principales villes de France. En tout, 47 communes accueillant plus de 8 000 étudiants ont été prises en compte dans cette étude où Paris (905€) figure largement en tête.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie Nice (665€) devance Marseille/Aix-en-Provence (583€), Montpellier (539€), Toulouse (516€), Toulon (515€), Avignon (460€), Nîmes (432€) et Perpignan (428€).
Dans le grand Sud, c’est à Lyon (609€) et Bordeaux (575€) qu’il sera le plus onéreux pour un étudiant de se loger. A l’inverse, Grenoble (484€), Clermont-Ferrand (427€), Saint-Etienne (402€) et Pau (la ville la moins chère de France avec 383€) sont davantage accessibles.
De leur côté, les principales métropoles affichent des coûts relativement proches : Strasbourg (547€), Lille (523€), Nantes (512€)

Une augmentation de 65€ en 10 ans
Sur Avignon, le prix moyen d’un studio s’élevait à 395€ en 2016. Si ce montant a un peu baissé en 2017 (390€) et 2020 (389€) – après avoir légèrement augmenté sur la période 2018 (407€) et 2019 (403€) – il s’est envolé à partir de 2021 (425€). Depuis, il n’a cessé d’être orienté à la hausse : 2022 (433€), 2023 (446€), 2024 (463€) avant d’à peine fléchir en 2025 (460€).
Des montants qui ne sont pas neutre quand on sait que le logement représente la moitié des dépenses d’un étudiant.

Quel niveau de difficulté pour trouver un logement ?
Par ailleurs, L’étudiant a aussi établi le ‘Logiscore’, noté de A à D, qui représente le niveau de difficulté d’accessibilité pour obtenir un logement pour un étudiant dans chacune des villes étudiées.
Plus il est proche de A, moins il est complexe pour un étudiant de trouver à se loger pour un prix attractif dans la ville concernée. Au contraire, s’il se rapproche de D, cela signifie que le marché du logement, notamment étudiant, est particulièrement tendu dans cette ville. Les initiatives des collectivités pour faciliter l’accès à un logement digne et abordable, pour aider dans leurs recherches les étudiants sans domicile ou pour leur trouver une solution de logement d’urgence ont été étudiées.
« Les villes les moins bien notées dans notre Logiscore sont généralement des métropoles congestionnées caractérisées par une forte pression sur le parc diffus (Paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg) et des villes touristiques ou du littoral caractérisées par une forte proportion de résidences secondaires (Nice, Vannes, Annecy…) », explique l’étude de l’Etudiant.
Selon ses critères, Avignon obtient un Logiscore de B. C’est le meilleur de la région Paca.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Avignon. Dans les couloirs silencieux du Palais des papes, là où les échos du XIVe siècle résonnent encore sous les voûtes gothiques, un immense secret sommeille depuis plus de 145 ans : 28 kilomètres de mémoire, d’encre et de papier. Un trésor discret, fait de parchemins médiévaux, de cartes anciennes, d’actes notariés, de jugements récents, de récits oubliés et de dessins minutieux. Nous sommes aux Archives départementales. Ces documents, témoins de la vie de 151 communes vauclusiennes, vont entamer une grande traversée. Une migration inédite, délicate et majestueuse, vers un nouveau sanctuaire : Memento, le tout nouveau Pôle des patrimoines de Vaucluse.

Memento Copyright MMH

Du Palais vieux à un écrin de modernité
C’est dans la partie la plus ancienne du Palais des papes – le Palais vieux, construit par le pape Benoît XII – que les Archives départementales avaient trouvé refuge en 1880. Mais ce lieu, aussi splendide qu’exigu, n’était plus à la hauteur de son contenu. L’humidité, les variations de température, les moisissures et même les poissons d’argent menaçaient lentement mais sûrement des documents uniques. Et pour les agents des archives, chaque jour devenait une épreuve dans un labyrinthe de 28 niveaux, d’escaliers inégaux et de recoins sombres. Le temps était venu de tourner une page. Et d’en écrire une nouvelle.

Un déménagement historique
Depuis 2017, dans un silence méticuleux, des mains expertes répertorient, dépoussièrent, conditionnent. Boîte après boîte, chaque document est préparé pour le grand voyage. Des parchemins médiévaux aux archives foncières les plus récentes, rien n’est laissé au hasard. Les fameuses « Jeannettes », armoires roulantes fabriquées sur mesure, sillonnent désormais les allées du palais, chargées de mémoire et d’histoire. Elles glissent dans les couloirs comme des vaisseaux transportant l’essence du passé, direction : Memento.

La Chapelle Benoit XII Copyright MMH

Memento, le nouveau temple de la mémoire
Situé à Avignon, Memento n’est pas un simple bâtiment administratif. C’est un lieu pensé pour la préservation, la recherche et la transmission. Un géant discret de 9 000 m² capable d’accueillir jusqu’à 40 kilomètres d’archives, mais aussi les réserves des musées départementaux, le service départemental d’archéologie, un centre de conservation d’État, et même un espace mémoriel ouvert à tous les Vauclusiens. Le projet, d’un coût global de 32M€ est porté par le Département de Vaucluse, avec le soutien de l’État, de la Région Sud-PACA et du Grand Avignon. Il incarne un tournant patrimonial, une promesse faite au passé pour l’avenir.

Une histoire née de la Révolution
Les Archives départementales sont elles-mêmes issues d’une révolution – la Révolution française. Créées en 1796, elles collectent depuis tous les documents publics ou privés qui racontent notre société : actes d’état civil, décrets, cadastres, correspondances, journaux, photographies… Autant de fragments de vie, d’anecdotes et de grandes histoires réunies au même endroit. Et ce sont ces morceaux d’âme collective qui quittent peu à peu leur logis séculaire pour rejoindre un lieu pensé pour les protéger, les étudier et les révéler.

Déménagement des documents dans les Jeannettes Copyright MMH

Les documents les plus demandés
« Les documents les plus demandés sont ceux qui ont été déménagés le plus urgemment, relate Christine Martella, conservatrice générale du patrimoine. Il s’agit des documents relatifs au foncier ; puis aux archives contemporaines de 1940 à aujourd’hui ; les documents notariés ; la bibliothèque ; les séries de 1790 à 1940 ; les séries anciennes du 9e siècle à 1790 ; les archives communales et hospitalières déposées ; Les archives aux origines privées et les documents figurés comme les cartes, les plans, les cartes postales, et, enfin, les périodiques. »

La préparation du déménagement
Elle s’est faite dès 2017 avec l’inventaire et le reconditionnement des premiers documents dans des boîtes. Les premiers reconditionnements et dépoussiérages ont été réalisés par la société FFAS, tout en effectuant un récolement détaillé : nature du document, référencement, cote et géolocalisation dans le palais. Les boîtes balisées –les balises sont une feuille de couleur qui indique les boîtes à prendre- sont ensuite insérées dans une Jeannette, armoire roulante en bois faites sur mesure pour pouvoir rouler dans les allées du palais et être insérées dans un camion ou une camionnette sous scellés. C’est là qu’intervient la société Avizo qui assure le déplacement et un second dépoussiérage. Les Jeannettes sont ensuite déchargées et les boîtes dépoussiérées avant d’être déplacées, par le déménageur, dans son magasin définitif. Chaque document est ensuite entré en fichier informatique pour situer son nouvel emplacement.

Le dépoussiérage Copyright MMH

Les chiffres 2024
Le Déménagement a commencé courant septembre 2025 pour être clos à la mi-octobre 2026. Le coût du déménagement est de 3,5M€. 28 kilomètres de linéaires seront ainsi transférés du palais vieux, partie la plus ancienne du Palais des papes pour se rendre à Mémento à Agroparc, toujours à Avignon. Les Archives départementales sont également consultables en ligne avec 2,1 millions de pages vues sur Internet pour 243 000 connexions en 2024. 2 millions d’images sont également consultables sur la toile. Les Archives départementales ont reçu en 2024, 3 500 visiteurs lors d’événements, de conférences, de visites, d’expositions et d’escape game. Près de 12 762 documents ont été communiqués à 593 chercheurs venus les consulter sur place. 21 agents travaillent aux Archives départementales. 4% du fonds est numérisé chaque année.

En savoir plus sur Memento
Le bâtiment ventilé mais non climatisé permet de conserver une température confortable tant en été –même lors de la canicule- qu’en hiver, ce qui est propice à la bonne conservation des documents. Côté chiffres : 11 600 M2 de surface plancher sur 23 290 M2 de terrain ;  Un bâtiment de 80 M de long et de 70 M de large ; 40 KM linéaires de capacité de stockage pour les Archives départementales ; Quatre niveaux, Trois étages ; Un rez-de-chaussée, Un parking semi-enterré de 36 places ; Une ‘double peau’ ventilée et habillée de terre cuite autour des voiles de béton, pour réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment ; Des façades en bardage en terre cuite et tuiles bombées, moucharabieh en baguettes verticales de terre cuite, profil aluminium couleur grise, brises soleil aluminium perforés, structure béton gris, mur rideau vitrage clair, socle béton gris, brise soleil en terre cuite en forme d’aile d’avion ; les parois vitrées sont composées de menuiseries en aluminium ou en bois double avec un vitrage à isolation renforcée ; Des vitrages à contrôle solaire renforcé composent le mur rideau sur la façade principale du hall d’entrée et les lanterneaux en toiture de la zone centrale.

La salle de lecture de Memento Copyright MMH

Un calendrier à la mesure de l’ambition
2017-2022 : Inventaire, dépoussiérage, balisage.
Septembre 2025 : Démarrage officiel du transfert des documents.
Octobre 2025 : Début du déménagement des musées départementaux (Fontaine-de-Vaucluse, Valréas, Bonnieux…).
Avril-mai 2026 : Ouverture partielle au public de Mémento.
Mi-octobre 2026 : Clôture complète du déménagement.
Ce chantier colossal est mené par une équipe de passionnés : archivistes, restaurateurs, magasiniers, historiens, logisticiens… Tous mobilisés pour cette expédition précieuse, cette odyssée unique entre passé et futur.

Pourquoi faut-il aller voir Memento ?
Parce que c’est un lieu où l’Histoire devient vivante. Un lieu où l’on comprend que chaque commune, chaque famille, chaque document compte. Que le passé ne dort jamais vraiment, tant qu’on prend soin de lui. Et que ce patrimoine, s’il est bien conservé, peut encore éclairer les générations futures. Memento, c’est la promesse d’un voyage à travers les siècles, à quelques pas du Rhône. Une invitation à (re)découvrir l’histoire du Vaucluse, autrement. Des conférences et des expositions ainsi que des visites y seront organisés. Memento se trouve rue Marcel Demonque à Agroparc, Avignon.

En résumé
Les 28 kilomètres de documents anciens détenus depuis 145 ans par les Archives départementales de Vaucluse, dans le Palais vieux –la partie nord la plus ancienne du Palais des papes- sont actuellement transférés à Mémento, pôle des patrimoines de Vaucluse. Le déménagement s’étendra sur un an pour poursuivre cette nouvelle page de l’histoire à la mi-octobre 2026 et pour un coût de 1,5M€ auxquels il faut ajouter les coût de reconditionnement et d’acquisition des cartons pour faire un total de 3M€. Le projet global, construction comprise, a mobilisé plus de 35M€, financés par le Département à hauteur d’environ 16M€ ainsi que l’État, la Région Sud-Paca et le Grand Avignon.



Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

La Fédération des commerçants et artisans et la Ville d’Avignon organise sa nouvelle grande braderie. Durant quatre jours, les Avignonnais et visiteurs pourront profiter de nombreuses remises.

L’événement, qui devait débuter ce jeudi 18 septembre, commencera finalement ce mercredi 17 septembre en raison des manifestations prévues le 18. Ainsi, ce jeudi, la braderie sera interrompue durant la matinée et reprendra son cours normal à 15h. Les Avignonnais pourront faire de bonnes affaires jusqu’à dimanche 21 septembre à 19h.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

La ville d’Avignon organise le 11e forum du patrimoine mardi 16 septembre, en salle des fêtes de l’hôtel de Ville. Au programme : les nouvelles architectures, les nouveaux matériaux, la bibliothèque Le puzzle, la nouvelle école Melly et Paul Puaux, le ré-emploi des matériaux, les enjeux énergétiques et la biodiversité, l’architecture contemporaine nouvelle.

Matin
9h – Accueil des participants à la Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville d’Avignon. ; 9h30 – Mot d’accueil ; 10h – Communication introductive sur le thème « Architecture » par Monsieur Daniel Fanzutti ; 10h30 – Communication sur les travaux architecturaux réalisés par la Ville, dans l’année, par Florentin Dupays ; 11h – Communication sur le thème du réemploi dans les nouvelles architectures et évocation des matériauthèques, à travers l’exemple de la réalisation de la bibliothèque du Puzzle, par Suzanne Schindlbeck. ; 11h30 – Communication sur la réalisation de Communication sur la réalisation de l’école Melly et Paul Puaux : Comment les enjeux énergétiques et de biodiversité conduisent à une architecture contemporaine nouvelle ;12h – Pause déjeuner.

Après-midi
De 14h à 16h – Ateliers participatifs sous la forme de discussions et de réflexions ;Atelier n° 1 : Le réemploi dans les nouveaux projets architecturaux, animé par l’Association Raediviva ; Atelier n° 2 : Les solutions énergétiques en architecture, atelier animé par Monsieur Thomas Philippon, Architecte et administrateur d’Envirobat Méditerranée. ; 16h – Restitution des ateliers et paroles de conclusion 

Les infos pratiques
Mardi 16 septembre. De 9h à 17h. Salle des fêtes de l’Hôtel de ville. Avignon. Gratuit. Le formulaire d’inscription ici.
MMH


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Pas intra-muros, dans le centre historique d’Avignon, mais au-delà de cette frontière géographique et sociale, au sud des remparts, au coeur des quartiers populaires de Monclar & Champfleury, que les 39 musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence (ONAP) donneront le 1er concert de la saison le vendredi 26 septembre prochain.

« Inclusif et festif », voilà la façon dont Debora Waldman, directrice musicale et cheffe de l’orchestre présente ce premier rendez-vous avec les Avignonnais. Elle qui est née au Brésil, a grandi en Israël, a habité en Argentine, est venue se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, est devenue assistante du chef d’orchestre Kurt Masur à l’Orchestre National de France (à La Maison de la Radio et de la Musique à Paris), avant de prendre la direction de l’ONAP à Avignon en septembre 2020.

Des concerts pour tous

Impliquée dans la transmission, l’accès du plus grand nombre à la culture et à la musique ce langage universel, elle est là quand l’Orchestre Régional Avignon-Provence reçoit, grâce à Roselyne Bachelot alors Ministre de la Culture, le label d’orchestre « national. » Depuis le début de son mandat, plus de 50 000 auditeurs ont assisté à ses concerts et ils ont touché plus de 20 000 personnes qui jusqu’alors n’y allaient jamais, grâce à son implication dans les quartiers, aux associations et aux animateurs sociaux.

Alexis Labat, le directeur général de l’ONAP a d’ailleurs cité ce fameux ‘Requiem’ de Mozart donné fin-juin à l’Opéra d’Avignon en présence de sourds et malentendants. « Une prouesse émouvante, une expérience forte et unique grâce au chant des signes qui a touché un public qui n’était jamais allé à un concert auparavant. »

Les musiciens de l’ONAP étaient à l’affiche des Chorégies d’Orange pour le concert symphonique de Bernard Lavilliers mais aussi pour le ciné-concert ‘Fantasia’. Ils ont aussi joué au Festival de piano créé par René Martin à La Roque d’Anthéron en 1981, à Uzès, aux Baux-de-Provence, au Domaine de Coyeux à Beaumes-de-Venise. En tout, plus de 100 concerts en un an.

Debora Waldman, qui a été en France la 1re femme cheffe d’un orchestre national en région, a recruté une quinzaine de musiciens et musiciennes qui font le lien avec les anciens. Pour la saison prochaine elle a invité de jeunes chefs du monde entier à Avignon, la vénézuelienne Glass Mancano, le turinois Federico Santi, le marocain Omar El Jamali.

Les concerts à venir

« La force de la musique, c’est la diplomatie. C’est le contraire de la politique », dit-elle en souriant. Et elle présente le programme de la saison prochaine, ‘Italia ! De Vivaldi à Fellini’ le 18 octobre, « De la musique baroque, de Sicile, de films de Nino Rota, des grands airs d’opéras » avec l’accordéoniste Théo Ould.

Le compositeur en résidence Fabien Cali proposera une ‘Ode à la nuit’ le 24, union impossible entre ‘Le Prélude et La mort d’Isolde’ de Wagner et ‘La Nuit transfigurée’ de Schoenberg, inventeur du dodécaphonisme. A la mémoire du Génocide Arménien perpétré par la Turquie en 1915, le 29 novembre, la violoncelliste Astrig Siranossian jouera du Kahatchatourian, du Brahms et un ‘Adagio’ du musicien turc Fazil Say.

Au programme également, le 22 janvier ‘Noëmi Waysfeld chante Barbara’, en février ‘La musique des âmes’, en hommage aux 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv avec en récitante Julie Depardieu.. En avril, le 17, Jean-François Zygel proposera une improvisation sur « son » Beethoven à lui. Et le 19 juin, pour clore cette saison 2025-26, la plus grande des symphonies de l’histoire de la musique, la 9ème de Beethoven avec son fameux Hymne à la Joie de Beethoven, hymne de l’Union Européenne, symbole de cette programmation de Debora Waldman qui finira son mandat en 2026 et nous quittera donc avec ce feu d’artifice, ce bouquet final de générosité, de paix et de fraternité.

De son côté, Frédéric Roels, le directeur de l’Opéra Grand Avignon a rappelé les temps forts de la saison qui se profile. ‘DonGiovanni’ de Mozart en octobre prochain avec Armando Noguera dans le rôle-titre, ‘Falstaff’ de Verdi en janvier, ‘Turandot’ en mai et ‘La belle Hélène’ en juin.

« La musique est là pour créer de la valeur humaine », a conclu Debora Waldman.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Hommage à Samia Sandri, dans le cadre de la semaine libanaise 

Le Pays du Cèdre est à l’honneur à Avignon dans le cadre de la semaine libanaise — Avignon Terre de Culture 2025. Jusqu’au dimanche 14 septembre, c’est un véritable voyage sensoriel et artistique qui est proposé, sans quitter la Cité des Papes. En partenariat avec la Ville d’Avignon, l’Opéra Grand Avignon accueille une rencontre autour de la cantatrice Samia Sandri (1934-2025) figure emblématique du chant lyrique au Liban.

Qui est Samia Sandri ?

Samia Sandri est une cantatrice libanaise. Elle voulait initier ses compatriotes à cet art difficile et exigeant qu’est l’opéra, par une action pédagogique intense : des cours, des conférences mais aussi des émissions de radio et de télévision sur l’art lyrique à des heures de grande écoute. Elle a également fait traduire certains grands opéras du répertoire occidental en langue arabe pour pouvoir les mettre à la disposition du plus grand nombre.

Une rencontre-conférence

À travers des extraits sonores, des images d’archives et des témoignages, cet hommage porté par sa fille Sylviane Moukheiber retrace le parcours d’une artiste engagée, qui a oeuvré pour rendre l’art lyrique accessible à tous.

Samedi 13 septembre. 11h. Entrée libre. Grand foyer de l’Opéra. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Alors qu’Avignon célèbre cette année les 25 ans de son titre de capitale européenne de la culture au travers d’une saison culturelle d’exception intitulée ‘Terre de culture 2025’, sa fréquentation touristique s’est vue grimper en flèche cet été.

+600% pour le Musée du Lapidaire, puisqu’on est passé de 4 101 visiteurs à 28 464, +260% au Muséum Requien (de 1 205 à 4 327 entrées), +20% sur le Pont Saint-Bénézet avec 182 032 billets vendus… 

Voilà les chiffres d’Avignon Tourisme, qui se félicite de ce record historique. Certains ont parlé d’effet ‘JO’, sans doute… Mais la plupart évoque l’exposition ‘Cosmos Les Fantômes de l’Amour’ inaugurée fin-juin en présence de l’artiste. Les ‘Astrolabes’, les bulles et les pavés de cristal de Murano, les 260 oeuvres de Jean-Michel Othoniel déployées à travers toute la ville, au Palais des Papes, dans les Jardins pontificaux, dans les musées municipaux gratuits, à la Chapelle Sainte-Claire comme à la Collection Lambert et aux Bains Pommer ont été un facteur indéniable d’attractivité.

Une progression quasi globale

Avignon a fait le plein. En détails, cela donne par exemple +130% au Musée du Petit Palais-Louvre en Avignon où les entrées ont triplé en juillet-août par rapport à 2025 puisqu’on est passé de 3 929 visiteurs à 9 048. Pour les six musées avignonnais, la fréquentation a été boostée de +190% (de 17 825 entrées à 51 825) rien qu’en juillet ! L’exposition, qui reste visible jusqu’au 4 janvier, a joué un rôle d’aimant en attirant 469 831 personnes. A contrario, le Musée du Rouren qui n’accueille aucune œuvre d’Othoniel, a vu sa fréquentation reculer de -50%, passant de 4 549 visiteurs l’été dernier à 2 205 en 2025. 

Mais Avignon Tourisme, autour notamment de son directeur Arnaud Pignol et de Carine Meriaux, sa directrice du Pôle Communication, a d’autres chiffres de progression dans son escarcelle. L’office du tourisme, en bas de la Rue de la République, a vu sa fréquentation progresser de +13% avec 56% de touristes français, 32% internationaux et 12% locaux. Les demandes concernaient les Festivals In et Off d’Avignon, les horaires et tarifs de visite du Palais des Papes et du Pont d’Avignon, et bien sûr l’exposition-déambulation Othoniel.

Malgré la canicule et une ambiance globalement anxiogène, les touristes ont voulu se changer les idées. Avignon a fait le plein en juillet-août et comme un été indien a l’air de se profiler, cette manne pourrait bien se prolonger encore pendant de nombreuses semaine à l’automne.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/   1/1