18 décembre 2025 |

Ecrit par le 18 décembre 2025

BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

Réélu pour trois ans à la présidence de la Fédération BTP Vaucluse, Daniel Léonard se donne pour mission de consolider l’activité, préserver l’emploi et renforcer l’engagement collectif des acteurs de la construction face à une conjoncture encore fragile. Alors que le secteur traverse un ralentissement marqué notamment dans le logement neuf et la rénovation, l’enjeu majeur reste la mobilisation des entreprises, des élus et des commanditaires autour d’une relance durable.

Le paysage économique du Vaucluse est, depuis plusieurs mois, sous le signe de la prudence pour le secteur du bâtiment-travaux publics (BTP). Représentant près de 400 entreprises et quelque 6 000 salariés, la filière constitue un pilier de l’économie locale, tant pour la construction de logements que pour les infrastructures publiques ou les réseaux d’énergie. 

Un secteur clé dans un contexte incertain
Pour 2025, les indicateurs confirment une activité contrastée : si les travaux publics affichent une stabilité relative, le bâtiment, notamment le logement neuf et la rénovation connaît un recul significatif. Certaines estimations font état d’une baisse d’activité allant jusqu’à 40-50 % sur les segments individuels, reflétant une dynamique atone sur plusieurs fronts. 

Contraction de l’activité
Cette tendance s’inscrit dans un contexte national similaire, où la Fédération Française du Bâtiment (FFB) parle d’une récession structurelle, avec une contraction de l’activité tandis que la rénovation énergétique et l’entretien restent à la peine malgré leur importance stratégique. 

Cap sur l’emploi et la formation
Au cœur des préoccupations de la nouvelle mandature de Daniel Léonard : la préservation de l’emploi et l’attractivité des métiers de la construction. Dans un secteur où certaines qualifications : Compagnons, électriciens, plaquistes sont en tension, la Fédération multiplie les actions en faveur de l’apprentissage et des partenariats avec les centres de formation. 

Daniel Léonard Copyright MMH

L’emploi, le baromètre de l’activité
Ces initiatives prennent tout leur sens dans un contexte où l’emploi reste un baromètre de la santé du secteur : malgré une demande persistante de talents qualifiés, certaines entreprises peinent à stabiliser leurs effectifs face aux fluctuations d’activité. 

Des freins persistants, des solutions collectives
Au-delà de la conjoncture, plusieurs obstacles structurels compliquent la tâche des acteurs locaux. Le coût des matériaux, les exigences liées à la transition écologique, telles que la réglementation RE-2020, et les surcoûts associés à la gestion des déchets pèsent sur les marges. 

Jouer collectif plus que jamais
Daniel Léonard plaide pour un dialogue renforcé entre entreprises, maîtres d’ouvrage publics et privés, et collectivités, afin de fluidifier les procédures, simplifier les démarches administratives et favoriser l’émergence de projets structurants. Cette coordination est jugée essentielle pour stimuler les investissements et sécuriser les perspectives dans un environnement marqué par les cycles électoraux et les incertitudes budgétaires à venir. 

Un nouvel outil pour mobiliser les acteurs
Symbole de cette volonté collective, le nouveau siège de la Fédération BTP Vaucluse, situé 468, rue Jean Dausset, quartier Agroparc à Avignon et dont l’inauguration est prévue fin janvier prochain, doit offrir un espace moderne pour les rencontres, les échanges et le développement de projets communs. Objectif ? Renforcer l’ancrage territorial et la coopération entre les différents maillons de la filière. 

Une ambition renouvelée
Alors que le secteur du BTP en Vaucluse traverse une phase délicate entre stagnation et opportunités, la réélection de Daniel Léonard symbolise une ambition renouvelée pour impulser une dynamique collective. Entre efforts de formation, mobilisation institutionnelle et adaptation aux nouveaux défis environnementaux, la construction locale cherche à conjuguer résilience et innovation pour relever les défis de demain.
Mireille Hurlin 


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

Le Groupe Belmont vient d’inaugurer sa filière optique sur son campus d’Avignon situé dans la zone d’activité d’Agroparc. Cette nouvelle formation, un BTS opticien lunetier, permet de former des opticiens qualifiés et polyvalents capables d’exercer dans divers domaines de la santé visuelle.

Ce diplôme du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche accessible en 2 ans vise ainsi à former des spécialistes en optique, capables d’ajuster des équipements de vision, conseiller les clients et analyser la vision. Au-delà de l’aspect technique, cette formation inclut également des compétences en gestion et en relation client indispensables pour travailler au sein d’un cabinet d’optique comme dans des grandes chaînes de distribution.

80 000€ d’investissement
Pour développer cette nouvelle filière, le groupe Belmont s’est doté d’un plateau technique représentant un investissement de 80 000€. Un support technique développé en partenariat avec les entreprises du territoire afin de répondre au mieux aux besoins des professionnels du secteur. En effet, ce secteur est particulièrement en tension en matière d’emploi dans un domaine où les offres de poste ont été multiplié par 9 en 4 ans.

Le nouveau plateau technique du campus d’Avignon du groupe Belmont. Crédit : DR/groupe Belmont

« Ce BTS se distingue par sa capacité à former des professionnels compétents, à la fois dans le diagnostic, l’accompagnement personnalisé, et la prise en charge de la clientèle, se félicite Hervé Belmontet, directeur général de l’établissement d’enseignement supérieur et de formation professionnelle implanté à Avignon depuis plus de 30 ans. Cette nouvelle formation en Vaucluse repose sur des bases solides : une équipe de formateurs professionnels de haut niveau, un investissement important dans des équipements de pointe ainsi qu’une collaboration étroite avec les entreprises du secteur. »

« Le succès que nous rencontrons avec cette première promotion prouve que nous répondons à l’attente des employeurs et des étudiants. »

Hervé Belmontet, directeur général du groupe Belmont

36 contrats d’apprentissage déjà signés
Ce BTS opticien lunetier est proposé depuis la rentrée 2025 sur les campus d’Avignon et d’Aix-en-Provence. Depuis septembre, le site d’Agroparc accueille 20 élèves et celui d’Aix,  17 étudiants. Au total, 36 contrats d’apprentissage sont signés sur l’ensemble des deux campus, ce qui confirme l’attrait des candidats pour cette filière et le besoin des entreprises locales.
« Le succès que nous rencontrons avec cette première promotion prouve que nous répondons à l’attente des employeurs et des étudiants, confirme Hervé Belmontet. Avec le BTS Opticien Lunetier, le Groupe Belmont apporte aux entreprises de ce secteur de notre département des compétences locales et aux apprentis vauclusiens une nouvelle voie d’accès à l’emploi. Par ailleurs ce nouveau service de proximité, en évitant aux jeunes gens de partir à Marseille ou Montpellier pour étudier leur passion, permet aux familles de faire de considérables économies de logement, de transport, de frais de subsistance. »

La nouvelle filière optique a été lancée lors d’une présentation officielle qui s’est déroulée sur le campus d’Agroparc. Crédit : DR/Groupe Belmont

La naissance d’une filière complète
La création de ce BTS s’inscrit également dans la volonté du groupe Belmont de constituer et de développer une filière pédagogique et d’apprentissage à forte valeur ajoutée pour la région.
Ainsi, à la rentrée 2026, le Groupe vauclusien proposera deux formations complémentaires en optique pour offrir un parcours complet de formation, en alternance ou en initial : un BAC PRO Optique (Avignon), un TP Technicien en montage et vente d’optique lunetterie (Aix et Avignon) ainsi que le BTS optique qui sera également proposé sur le campus de Mougins dans les Alpes-Maritimes.

Une formation à taille humaine
« Un CFA est à la croisée des chemins du monde professionnel, du monde pédagogique, et de celui des étudiants – des futurs professionnels – et de leur famille, complète le directeur général de ce groupe accueillant chaque année près de 1 000 étudiants sur ses campus d’Avignon, Aix et Sophia Antipolis. Depuis sa création, en 2000, le groupe Belmont œuvre pour faire de la formation un véritable levier d’insertion professionnelle à travers des formations adaptées aux attentes des employeurs et en totale adéquation avec les exigences des métiers. Nous nous engageons à offrir à nos jeunes étudiants le contexte optimal pour réussir, tout en répondant aux défis économiques de notre époque. Notre taux de réussite moyen supérieur à 90% et notre taux d’insertion professionnel à 3 mois à plus de de 80% démontrent notre engagement total vis-à-vis du succès de nos apprentis et de nos entreprises partenaires. »

« Depuis sa création, le groupe Belmont œuvre pour faire de la formation un véritable levier d’insertion professionnelle à travers des formations adaptées aux attentes des employeurs. »

« C’est donc avec une grande fierté que nous inaugurons officiellement une nouvelle voie : celle de l’optique, métier de passionnés, poursuit Hervé Belmontet. Le BTS Opticien Lunetier, désormais proposé sur notre campus d’Avignon ainsi que celui d’Aix-en- Provence, s’inscrit dans cette démarche d’excellence. Ce programme exigeant et rigoureux permet à nos étudiants d’acquérir un savoir-faire pointu, des compétences techniques et humaines indispensables dans un secteur en perpétuelle évolution. L’optique n’est pas seulement la science de la santé visuelle, c’est aussi celle de la mise en relief du regard et du bien-être, au service de leur qualité de vie. »

L.G.


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

Alors que la France s’apprête à compter près de 21 millions de personnes âgées de plus de 60 ans d’ici 2030, le réseau Sérénys lance, le 18 décembre en kiosque, Sérénys Attitude. Ce nouveau guide-magazine s’empare d’un enjeu central : accompagner les seniors autonomes et leurs proches dans leurs choix de logement et de cadre de vie, en mettant en lumière le modèle encore méconnu des copropriétés avec services. Les Jardins d’Avénie à Avignon y sont cités en exemple et l’Echo du mardi fait le point sur le vieillissement en Vaucluse.

Vieillir chez soi, mais pas seul. Cette aspiration résume l’esprit de Sérénys Attitude, un magazine pensé comme un outil d’information et d’orientation, à la croisée du guide pratique et de la réflexion sociétale. Porté par son réseau et l’Association Nationale des Copropriétés avec Services (ANCS), il s’adresse aux seniors autonomes soucieux d’anticiper leur avenir résidentiel sans renoncer à leur liberté ni à leur mode de vie.

Le vieillissement en France
Alors que la France vit un vieillissement accéléré de la population, les questions d’autonomie, de logement adapté et de qualité de vie s’imposent désormais comme des priorités publiques et privées. Selon les projections démographiques, la part des plus de 60 ans progressera fortement au cours de la décennie, entraînant une recomposition profonde des besoins en habitat c’est la raison pour laquelle Sérénys Attitude valorise l’alternative encore peu connue de la copropriété avec services.

Les travaux de l’ANCS
Défendu depuis plus de trente ans par l’ANCS, ce modèle hybride se situe entre le logement individuel classique et les structures médicalisées. Il permet aux seniors de rester propriétaires ou locataires de leur appartement tout en accédant à des services mutualisés : sécurité, présence humaine, convivialité et animations favorisant le lien social et, surtout, sans rupture avec l’environnement urbain.

Copyright Sérénys Communication

Un marché immobilier en mutation
Le guide-magazine met ainsi en lumière plusieurs résidences emblématiques en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, toutes implantées en cœur de ville : Les Jardins d’Avénie à Avignon, Les Jardins d’Arcadie à Aix-en-Provence, Les Cardinales à Hyères et Les Jardins de Cimiez à Nice. Des lieux pensés pour accueillir des seniors autonomes désireux de continuer à vivre pleinement, entourés et en sécurité, tout en restant connectés à la vie locale. Face à un marché immobilier en mutation, marqué par l’évolution des dispositifs fiscaux et par une demande croissante de logements adaptés à l’avancée en âge, les copropriétés avec services promeuvent la démarche qualité visant, les bonnes pratiques et le développement des services auprès des résidents.

Une impression made in Bretagne
Imprimé en région nantaise par OffSet5 et diffusé par les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), le magazine sera disponible en kiosque à partir du 18 décembre, notamment dans plusieurs grandes villes françaises, ainsi que dans les gares et aéroports parisiens. Alors que la société française repense en profondeur le vieillissement et l’autonomie, le guide-magazine ouvre le débat et propose aux seniors et à leurs proches des clés pour envisager l’avenir avec lucidité tout en éclairant sur un choix possible : la résidence service en achat, en location ou encore en investissement. Toutefois avec cette précision : Les résidences services en sont qu’une option pour des personnes autonomes.

Zoom sur le vieillissement en Vaucluse
En 2025, plus de 30% de la population du Vaucluse est âgée de 60 ans ou plus, une part en augmentation continue depuis plusieurs années. Des chiffres également amenés à croitre puisqu’un vauclusien sur trois aura 60 ans ou plus à l’horizon 2030 si les tendances démographiques se poursuivent, ce qui place le Vaucluse parmi les départements français où le vieillissement de la population est le plus marqué, notamment comparé à la moyenne nationale.

Copyright Freepik

Un accroissement des situations de fragilité
Ce vieillissement ne se traduit pas seulement par un accroissement du nombre de seniors, mais aussi par une augmentation des situations de fragilité et de perte d’autonomie : En 2015, déjà 152 000 personnes de 60 ans ou plus vivaient en Vaucluse, dont 55 700 avaient plus de 75 ans. Ces chiffres pourraient atteindre 192 000 seniors de 60 ans ou plus et 82 000 personnes de 75 ans ou plus d’ici 2030.  Parmi eux, environ 21 900 étaient en situation de perte d’autonomie en 2015, majoritairement chez les 75 ans et plus. 

A l’horizon 2030
À l’horizon 2030, le nombre de seniors en perte d’autonomie pourrait atteindre 28 400 personnes, une progression plus nette qu’au niveau national. Cette perte d’autonomie concerne notamment des difficultés dans les actes quotidiens : Se déplacer, porter des charges, se maintenir debout, etc…  De plus, le Vaucluse fait face à des niveaux de ressources relativement modestes chez ses seniors : En 2022, le niveau de vie médian des 60-75 ans s’établissait autour de 23 070€, et celui des 75 ans et plus à 21 790€, ce qui figure parmi les niveaux les plus bas de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.  Cette précarité potentielle peut limiter la capacité de certains seniors à financer des services ou des aides liés à la perte d’autonomie. Ces éléments soulignent la nécessité pour les politiques publiques de renforcer les dispositifs d’accompagnement, de santé et d’habitat adaptés.

Des personnes seules
Aujourd’hui, environ 3 seniors sur 10 vivent seuls dans le département, et la majorité souhaite vieillir à domicile plutôt qu’intégrer un établissement. À l’horizon 2030, on estime que 4 seniors sur 10 auront 75 ans ou plus, âge à partir duquel les besoins en accompagnement et en soins augmentent significativement.  Ces projections renforcent l’importance de penser l’habitat, les services, la mobilité et les réseaux de soutien sur un territoire où l’espérance de vie augmente. Certaines communes sont d’ailleurs plus marquées par un vieillissement accentué que d’autres, notamment dans les zones rurales et les petites villes. Parmi celles-ci figurent Venasque, Gordes, Savoillan, Saint-Didier et Buoux. Le vieillissement n’est donc pas uniforme : Il peut être plus prononcé dans les territoires ruraux ou touristiques du Vaucluse, influençant les besoins en services et en infrastructures.
Sources : Insee, Conseil Départemental de Vaucluse, politique seniors.
Mireille Hurlin


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

En raison du franc-succès rencontré par l’exposition ‘Les Animaux, ça vous parle ?’ depuis son ouverture le 4 octobre au Grenier à Sel, celle-ci se prolonge jusqu’au 31 janvier 2026. 

Deux ouvertures nocturnes prévues, vendredi 19 décembre et samedi 31 janvier. Pendant les vacances de fin d’année, l’exposition est ouverte les lundis, mardi, vendredi et samedi, toujours de 14h à 18h et en entrée libre. Le parcours de visite est également enrichi, disponible au format audio depuis son propre téléphone, et proposé gratuitement pour apporter un regard complémentaire sur les œuvres. II se présente sous forme de courtes capsules sonores, adaptées aux adultes ou au jeune public. 

Une exposition passionnante 

Dix artistes d’horizons différents et relevant de pratiques artistiques variées interrogent les modes spécifiques de communication des animaux.  Ils se faufilent parmi tous les procédés modernes (internet, IA, 3D, art sonore) ou plus classique comme films vidéo ou photos pour essayer de percer ou de modéliser le mystère du règne animal. Leurs propositions, sérieuses, fantaisistes ou ludiques ouvrent un champ des possibles réjouissant. 

Pourquoi un tel engouement ?

Ce que les visiteurs apprécient particulièrement dans l’exposition ? Découvrir une forêt peuplée d’oiseaux et matérialisée uniquement par des jeux de lumière et de sons (Aurae), générer une fable à l’aide d’une intelligence artificielle entrainée par un artiste (Les Fabulations de la Fontaine), découvrir le célèbre pigeon Vaillant — messager de la Première Guerre mondiale — dans son cockpit (Capitaine Vaillant), écouter la mélodie du Phasme carapace, insecte géant fabriqué à partir d’instruments du Sénégal, s’approcher des Trophées de chasse qui s’animent pour signifier leur mécontentement ou encore découvrir les Petits sons de Knud Viktor, génial documentariste sonore grâce auquel nous écoutons le lapin qui rêve, le ver qui mange la pomme ou encore la fourmi qui dialogue avec sa congénère.

Jusqu’au 31 janvier. Entrée libre. Le grenier à sel. 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31.


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

Un trio de choc pour Shan

Shan c’est d’abord un trio avec le guitariste Pascal Charrier, le batteur Ariel Tessier et le saxophoniste Julien Pontvianne. Pascal Charrier est le créateur et le directeur artistique de Naï No Production, compagnie musicale, basée en Luberon. C’est un partenaire privilégié de l’AJMI, il anime à Avignon, L’Arbre qui est un orchestre de création musicale ouvert aux instrumentistes de tous âges et de tous niveaux L’improvisation et la composition y sont pratiquées collectivement et en temps réel.

Deux artistes invités

Avec la complicité de la chanteuse turque Canan Domurcakli et de la saxophoniste norvégienne Sigrid Aftret ce quintet va nous emmener vers des cimes imaginaires où l’homme a toute sa place. Les compositions mélodieuses, enveloppantes et lumineuses sont inspirées des écrits de l’anthropologue Nastassja Martin, mais laissent aussi toute la place à l’improvisation.

Pascal Charrier : guitare
Julien Pontvianne : saxophone
Ariel Tessier : batterie
Sigrid Aftret : saxophones
Canan Domurcakli : chant, saz

Opération Adhérents passionnés : concert gratuit compris dans votre adhésion passionné + un apéro partagé vous est offert en amont du concert (infos et réservations à info@ajmi.fr).

Jeudi 18 décembre. 20h30. 5 à 18€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

À Avignon, Claquettes Market réinvente le cadeau de Noël en conciliant style, économie circulaire et responsabilité. Dans un contexte où la seconde main s’impose durablement dans les habitudes de consommation, la chaussure reconditionnée trouve naturellement sa place sous le sapin.

À l’heure où les Français repensent leur manière de consommer, la seconde main n’est plus cantonnée aux achats du quotidien. Selon le baromètre Ifop réalisé pour Leboncoin en 2024, 46% des Français ont déjà offert un cadeau de seconde main à Noël, signe d’une évolution profonde des mentalités. Dans ce paysage en mutation, Claquettes Market s’installe dans le secteur de la chaussure reconditionnée et de seconde main.

Implanté à Avignon, au sein d’un corner dédié dans la boutique Eram du centre commercial Cap Sud, et accessible également en ligne, Claquettes Market propose une alternative aux circuits traditionnels en prolongeant la durée de vie de chaussures sans compromis sur l’esthétique ni sur la qualité.

Copyright Claquettes Market Communication

Deux offres structurent cette démarche vertueuse. La première, baptisée ‘Seconde chance’, concerne des modèles issus de stocks de marques partenaires reconnues telles qu’Eram, Bocage, Mellow Yellow, TBS ou Faguo. Écartées pour de légers défauts, ces paires sont soigneusement reconditionnées à la Manufacture 49, par des artisans chausseurs français, pour retrouver un état proche du neuf. La seconde repose sur la contribution directe des consommateurs : des chaussures de seconde main, encore en excellent état, déposées par les clients eux-mêmes et remises en circulation après contrôle.

Chacun peut déposer ses chaussures de saison, toutes marques confondues, à condition qu’elles soient en très bon état. En cas de vente, des bons d’achat sont proposés en échange, permettant de transformer un ancien modèle en une nouvelle opportunité de cadeau. Une façon concrète de consommer autrement, tout en valorisant l’existant. En redonnant une seconde vie aux chaussures, l’enseigne avignonnaise répond aux attentes d’un public en quête de sens, sans renoncer au style ni à l’accessibilité. Une initiative locale qui illustre, à sa manière, que le cadeau de demain se conjugue aussi avec responsabilité.

Les infos pratiques
Claquettes Market. Corner Eram. Centre commercial Cap Sud. 162, avenue Pierre Sémard à Avignon
Mireille Hurlin


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

À l’approche des fêtes, Avignon invite habitants et visiteurs à une parenthèse hivernale singulière. Pendant trois soirées, les jardins du Palais des papes se transforment en écrin musical et gourmand, mêlant voix, patrimoine et convivialité, dans l’un des lieux les plus emblématiques de la cité des papes.

Lorsque la lumière décline sur les remparts d’Avignon, les jardins du Palais des papes révèlent un autre visage. Spécialement décorés pour les fêtes de fin d’année, ils accueillent Noël aux jardins, un rendez-vous à taille humaine qui mise sur la sobriété et l’émotion plutôt que sur l’agitation des grands marchés.

Le programme
Du samedi 20 au lundi 22 décembre, la musique devient le fil conducteur de ces soirées hivernales. Samedi, Gospel Art ouvre le bal avec une formation d’exception : trente-cinq chanteurs venus de toute la France, portés par l’énergie et la ferveur du gospel, un genre profondément ancré dans le partage et l’espoir. Dimanche, place aux Merry Singers, qui revisitent les chants de Noël dans une atmosphère chaleureuse et accessible à tous. Lundi enfin, la Maîtrise de l’Opéra Grand Avignon propose un répertoire mêlant musique classique et chants traditionnels, rappelant le lien étroit entre la ville et l’excellence artistique.

Copyright Olivier Tresson

Vin et chocolat chauds
Au-delà des concerts, l’événement joue la carte de la convivialité. Vin chaud, chocolat chaud et gourmandises viennent ponctuer la promenade, invitant à la flânerie et à la rencontre. Une manière simple de prolonger l’expérience, dans un cadre patrimonial classé au patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture), dont les jardins offrent une respiration plus intimiste que la monumentale cour d’honneur.

Patrimoine, musique et gourmandises
Avec Noël aux jardins, Avignon affirme une vision mesurée et élégante des festivités de fin d’année. Entre patrimoine, musique et plaisirs gourmands, l’événement propose un temps suspendu, fidèle à l’identité culturelle de la ville : exigeante sans être élitiste, festive sans excès, et profondément ancrée dans le partage.

Les infos pratiques
Noël aux jardins. Jardins du Palais des papes. Avignon. Du samedi 20 au lundi 22 décembre, de 17h à 18h. Entrée libre. Accès par la cour de Maria Casarès.
Mireille Hurlin


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

Au cœur d’Avignon, la Villa Créative s’impose comme un nouveau laboratoire de l’image animée. Avec l’ouverture de Grand Avignon animation, son hôtel d’entreprises dédié aux industries créatives, l’agglomération structure un écosystème foisonnant mêlant studios d’animation, innovation numérique, formation et soutien à la création. Un lieu où se dessinent les images et les récits de demain.

Derrière les murs rénovés de la Villa Créative, inaugurée en mai 2025 par Avignon Université, une effervescence discrète mais intense anime les couloirs. Ici, l’animation n’est pas seulement un secteur économique : elle devient un langage commun, un point de rencontre entre artistes, ingénieurs, producteurs, chercheurs et étudiants. L’installation de Grand Avignon animation, hôtel d’entreprises des industries créatives, marque une étape décisive dans cette ambition territoriale.

Le temple de l’image animée
Sur 715 m², sept structures dédiées à l’image animée ont trouvé refuge au premier étage de ce site d’exception. Studios d’animation 2D et 3D, sociétés de production, spécialistes des effets visuels ou éditeurs de logiciels y cohabitent, révélant la richesse et la complémentarité d’un secteur en pleine mutation. Chromatik ; Toon Factory – Taab Studio ; Megalis VFX ; Les Fées Spéciales ; Avec ou sans vous ou encore Aarts Lab incarnent cette diversité, entre création artistique, innovation technologique et diffusion internationale.

Un producteur majeur français s’y installe
L’arrivée, à l’automne, de Watch NextLa Factorie, l’un des producteurs français majeurs de séries d’animation classé troisième au CNC en 2024 (Centre national du cinéma et de l’image animée), confirme l’attractivité du site. En s’implantant à Avignon aux côtés de ses studios de Paris et Lille, le groupe ancre durablement la cité dans la cartographie nationale et européenne de l’animation.

Cathy Fermanian, Joel Guin, Guy Moureau et Georges Linarès Copyright Grand Avignon

Tout un écosystème de l’image pour additionner les talents
L’esprit de la Villa Créative ne réside pas uniquement dans l’addition de talents. Il tient dans les liens qu’elle encourage : accès direct aux étudiants de l’École des Nouvelles Images, échanges avec les chercheurs d’Avignon Université, mutualisation des espaces et des savoir-faire. Pensée comme un lieu hybride, le lieu favorise l’hybridation entre arts, sciences et innovation, condition essentielle à l’émergence de nouvelles écritures visuelles.

Le Grand Avignon pilier de l’animation
Cette dynamique s’appuie sur une stratégie publique affirmée. Depuis 2024, le Grand Avignon a mis en place un fonds de soutien à l’animation, au jeu vidéo et à la création numérique, ayant déjà accompagné onze projets pour un montant total de 145 000€. Des longs-métrages, séries et formats web en bénéficient, générant emplois locaux et retombées économiques, tout en renforçant la structuration de la filière.

Le festival Loop
Autre signal fort ? La création du festival Loop, nouveau rendez-vous professionnel de l’animation. Dès sa première édition, organisée à la Villa Créative, l’événement a rassemblé des dizaines de structures, des diffuseurs nationaux, des plateformes et un large public, sous le parrainage de Jacques Bled, figure clé d’Illumination Studios Paris. Pensé comme un espace de réflexion et de transmission, Loop entend s’inscrire durablement dans le paysage culturel du territoire.

Le Grand Avignon dépose sa candidature
Cette montée en puissance se double d’une ambition nationale. Le Grand Avignon a déposé une candidature à l’appel à projets de l’État « Pôles territoriaux d’industries culturelles et créatives », dans le cadre de France 2030. Objectif : consolider un pôle d’excellence ICC (Industries culturelles et créatives), renforcer la formation, créer de nouveaux espaces mutualisés, et ancrer durablement l’animation et le jeu vidéo comme leviers de développement économique, social et culturel.

Naissance d’une nouvelle industrie
À la Villa Créative, la création ne se décrète pas, elle se cultive. En rassemblant studios, talents, formations et dispositifs de soutien dans un même lieu, le Grand Avignon donne corps à une vision : celle d’un territoire où l’animation devient à la fois industrie, art et moteur d’innovation. Une fabrique d’images en mouvement, où se dessine déjà l’avenir des industries culturelles et créatives.
Mireille Hurlin


BTP en Vaucluse : entre défi et ambition, Daniel Léonard relance la dynamique

À Avignon, le restaurant gastronomique de La Mirande s’apprête à vivre un passage de témoin emblématique. À partir de janvier 2026, le chef italien Michele Donvito succédera à Florent Pietravalle, figure majeure de la maison depuis dix ans, lui-même appelé à prendre les rênes de la Villa La Coste, après le départ d’Hélène Darroze. Une transition qui éclaire la vitalité et la continuité de la haute cuisine française contemporaine.

Dans l’écrin feutré de La Mirande, à deux pas du Palais des Papes, la gastronomie s’écrit depuis toujours comme un art du temps long. L’annonce du changement de chef marque donc bien plus qu’un simple mouvement de carrière : elle raconte une filiation, une transmission et une certaine idée de la cuisine comme langage sensible.

Copyright La Mirande Communication

Michele Donvito
À compter de janvier 2026, Michele Donvito prendra les commandes des cuisines du palace cinq étoiles. Né en Italie, ce chef de la nouvelle génération incarne une approche à la fois rigoureuse et intuitive. Formé à la Locanda Margon, établissement doublement étoilé d’Alfio Ghezzi, il y acquiert les fondations de la haute gastronomie italienne avant de se confronter à l’exigence française auprès de Jérôme Nutile. Son parcours le conduit ensuite à Marseille, chez Alexandre Mazzia, où il évolue jusqu’au poste de chef exécutif au sein du restaurant triplement étoilé, forgeant une cuisine d’une grande intensité sensorielle.

Voyage culinaire
Chez Michele Donvito, la technique ne s’exhibe jamais. Elle se met au service de l’émotion. « L’idée de beauté n’est pas décoration, mais précision émotive », confie-t-il. Sa cuisine explore la mémoire, la texture et le silence, cherchant moins l’effet que la justesse. Chaque plat devient une tentative d’équilibre entre nature et souvenir, entre matière brute et sensation intime. Une philosophie en résonance naturelle avec l’âme de La Mirande, maison historique où l’élégance se murmure plus qu’elle ne s’affirme.

Florent Pietravalle Copyright Facebook

L’ambition de l’excellence
Ce nouveau chapitre s’inscrit dans la continuité du travail de Florent Pietravalle, qui aura profondément marqué l’identité culinaire du lieu. Arrivé à La Mirande en 2016, le chef a imposé une cuisine végétale, épurée, inspirée par la nature et le vivant, saluée par une étoile Michelin et une reconnaissance nationale. Après dix années avignonnaises, il s’apprête à rejoindre la Villa La Coste, près d’Aix-en-Provence, pour succéder à Hélène Darroze, figure majeure de la gastronomie française.

Hélène Darroze Copyright Facebook

La crème de la crème
Hélène Darroze, cheffe multi-étoilée et ambassadrice d’une cuisine de terroirs sincère et engagée, a durablement imprimé sa signature à la Villa La Coste, conjuguant excellence gastronomique, respect des producteurs et dialogue avec l’art contemporain. Son départ ouvre, là aussi, une nouvelle page, confirmant la circulation des talents au sommet de la scène culinaire.

Passage de relais
À La Mirande, le passage de relais entre Florent Pietravalle et Michele Donvito illustre la magie discrète de l’art culinaire : une discipline où la transmission compte autant que la création, et où chaque chef inscrit son geste dans une histoire plus vaste que lui. Entre mémoire, émotion et précision, la table avignonnaise s’apprête à poursuivre son dialogue avec le temps, fidèle à son exigence et ouverte à de nouvelles sensibilités.
Mireille Hurlin

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