7 mai 2025 |

Ecrit par le 7 mai 2025

Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Mélanie Dufreney, la quarantaine, maman d’une petite fille de 5 ans, sort de 15 ans de salariat dans de grands groupes internationaux tels que Décathlon, Kéolis transports de voyageurs et, dernièrement Vinci Autoroutes. Elle vient de fonder son entreprise : Assadia, garde d’enfants.

Le point commun aux postes que Mélanie Dufreney a occupé ? Le management opérationnel et la gestion de centres de profit. Son envie ? Prendre un nouvel envol et se rapprocher de ses valeurs. Elle sera conquise par la marque Assadia, fondée en 2015 qui, depuis, a ouvert une trentaine d’agences en France, en propre et en franchise.

L’idée de ce partenariat
germe en février et la première agence Assadia en Vaucluse, implantée par Mélanie Dufreney ouvrira ce début juin. En ce moment ? Mélanie Dufreney est en plein recrutement de nounous et répond déjà aux devis des familles. «Mon cœur d’activité ? Répondre aux familles qui sont en recherche de garde d’enfants, notamment en termes de garde périscolaire. Il est question de donner le goûter, de faire un accompagnement, de potentiellement leur donner le bain, de les faire dîner selon la demande, et les horaires des parents.»

«Cela concerne les parents
en horaire de bureau, ou de travail en poste soit très matinal ou, au contraire, très tardif, ou encore, de nuit. Nous travaillons également pour les gardes du mercredi et lors des vacances. Nous avons obtenu l’agrément pour les zéro-trois ans et les plus de trois ans.»

Mélanie Dufreney ouvre sa première agence Assadia à Avignon

«Mon secteur
est Avignon et sa proche périphérie avec le Gard et le nord-Bouches-du-Rhône. Les autres agences Assadia se situent à Aix-en-Provence, à Valence et à Montpellier. Le plus important ? Recruter l’intervenant capable de répondre aux besoins de la famille.»

«Ma proposition ?
Exercer une garde d’enfant intelligente. C’est-à-dire proposer des jeux et jouer de façon pro-active avec l’enfant. Quant aux tâches ménagères ? Elles n’entrent pas dans ce cadre et feront partie des 20% de demande des parents, qui, hors temps de garde, souhaitent que le ménage et le repassage, par exemple soient fait à leur domicile. Mais il s’agira rarement de la même personne, à moins que la Nounou veuille le faire, et en ce cas cela se déroulera en dehors de la garde de l’enfant.»

La garde
«Mon positionnement reste l’accompagnement du temps périscolaire, car il n’est pas question de faire concurrence aux assistantes maternelles et aux micro crèches. J’interviens en complément de ces professionnelles. Par exemple, nous pouvons aller chercher l’enfant à sa sortie de crèche afin qu’il puisse attendre ses parents chez lui. Nous sommes vraiment là en complément des modes de garde. Nous rendons service aux familles qui sont en galère de moyens de garde avec des horaires un peu compliqués, hors des amplitudes horaires habituelles.»

Eveiller l’enfant
«Notre mission ? Eveiller l’enfant durant ce temps de garde. Comment ? En dotant nos intervenants d’une mallette de jeux et de livres qui seront régulièrement changés à l’agence. De cette façon, l’enfant est systématiquement accompagné durant ce temps de garde par des jeux différents. Ces objets éducatifs –livres et jeux- proviennent des magasins l’Eau vive et la Diagonale du fou à Avignon, avec lesquels j’ai tissé un partenariat, ce qui me permet de me faire connaître, dans le même temps, auprès d’eux et de leur clientèle.»

Des activités intelligentes

La garde ‘très’ intelligente
«Nous nous orientons également vers la garde très intelligente, qui fait l’objet d’une petite majoration, avec des intervenants formés minimum Bac + 2 pour le soutien scolaire, d’autres aux méthodes Montessori, ou, encore, des personnes conversant en langue étrangère. Quelles catégories socio-professionnelles seraient séduites par ce mode de garde ? Il n’est pas réellement question de catégories socio-professionnelles, notamment grâce aux aides proposées. Toutes les familles peuvent y avoir accès.»

Quel business modèle ?
«Je table sur un chiffre d’affaires croissant parce qu’avec la garde d’enfants à domicile la fidélisation se fait naturellement. Si nous commençons à garder l’enfant à partir d’un an, avec les aides de la Caf, nous le garderons jusqu’à 6 ans, plus si les parents sont satisfaits. Dans ce milieu, le bouche à oreille est très important et permet de gagner de nouveaux clients. J’estime à 150 000€ le chiffre d’affaires de la première année, pour atteindre, crescendo 250 000 la 2e année, 350 000€ la 3e année.»

Le processus d’embauche a déjà commencé
«J’ai déjà commencé à embaucher.Je table sur une intervenante par foyer, soit 30 nounous en Contrat à durée indéterminée intermittent d’environ 20h. Le cœur de métier sera sans doute la garde de 16h30 à 19h et je n’aurai sans doute pas la possibilité d’optimiser leur emploi du temps, même s’il y a les gardes du matin et du mercredi. Je vais recruter en fonction des familles que j’estime à une trentaine la première année. Les nounous valideront leurs heures, toutes les semaines, sur une application et seront payées en fonction des heures réalisées.»

Comment se fait la sélection des intervenants ?
«Je suis maman, et comme toutes les mamans j’ai établi un niveau d’exigence très très élevé. Parce que je me mets à la place des parents. Egalement j’ai toujours recruté dans ma carrière. Je serai donc très attentive aux petits détails. Ma méthode ? Je pose des annonces sur Indeed et les réseaux sociaux, puis j’établis un premier contact téléphonique avec les candidats, la demande du dernier diplôme obtenu, leurs expériences de travail, et les interroge sur leur philosophie de vie. Si cette première approche s’avère concluante, je propose un premier entretien en tête à tête avec la réalisation d’un test écrit axé sur la sécurité des enfants ou comment réagir face à l’attitude particulière de celui-ci. Si l’ensemble des approches est satisfaisant je valide la candidature. Pour le moment ? Ça marche plutôt pas mal.»

La vision des familles
«J’œuvre à faire coïncider la demande des parents avec l’intervenant : par exemple si l’enfant est timide, je vais proposer un intervenant dynamique, un peu extraverti, pour aider l’enfant à s’épanouir. Je vais essayer de faire se correspondre les besoins et les profils. J’ai déjà reçu des demandes de devis. J’ouvre en juin pour préparer la rentrée de septembre puisque les parents sont déjà en recherche de garde d’enfant pour la rentrée. Des familles recherchent également des solutions de garde durant l’été.»

Quelles aides pour ce business ?
«Je l’ai découvert en créant cette entreprise, mais il y a beaucoup d’aides comme une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) réduite à 10%. Ensuite pour les zéro à six ans, la Caisse d’allocation familiale (Caf) propose une prise en charge de la garde d’enfant pouvant aller jusqu’à 85% du montant de la prestation, même les revenus très élevés y ont droit. Les enfants dans la tranche des zéro à trois ans sont les plus aidés. Le crédit d’impôt intervient jusqu’à 50% du reste à charge de la famille. Enfin, depuis le 1er janvier 2023, lorsque l’enfant a atteint ses 6 ans –la Caf n’intervient plus au-delà de cet âge- et même pour le ménage, la famille bénéficie du crédit d’impôt instantané. Il existe également des aides auprès de l’employeur.»

Comment se faire connaître ?
«Assadia a lancé, sur Google, une importante campagne de publicité pour me faire connaître. Je travaille également beaucoup sur les réseaux sociaux, avec mon compte Instagram et facebook. Je communique beaucoup sur les forums familles, notamment celles qui connaissent des difficultés à recruter pour les temps périscolaires. Je vais aussi faire le tour des écoles pour y proposer mes flyers et me rapprocher des petits commerçants.»

Le ménage intelligent
«Nous proposons aussi le ‘ménage intelligent’. Pour cela, nous mettons à disposition des personnes en charge de ces travaux, une gamme de produits respectueux de l’environnement, dont le réassort se fait automatiquement.»

Assadia propose également le ménage
mais hors du temps de garde des enfants

Mon métier, mes valeurs
«J’ai créé mon entreprise pour travailler selon mes valeurs. Mon projet c’est rendre service à des familles qui galèrent avec les moyens de garde car si nous éprouvons des difficultés à recruter en ce moment, dans tous les métiers, c’est surtout à ces familles que je pense. Je veux aussi rendre service aux familles monoparentales, j’ai eu une demande de devis dans ce sens.  Une maman qui travaille et qui n’a pas de moyens de garde pour son enfant. Mon ambition ? Aider à la parentalité et participer à ce projet de vie des familles. J’aimerais, pour cela, développer mon activité en implantant plusieurs agences dans le Vaucluse à Orange, Carpentras et Cavaillon, et ainsi, désenclaver les petits villages alentours en demande de garde pour leur enfant.»

Comment intéresser les nounous à faire ce métier ?
«Je vais recruter des jeunes, des étudiants, des CAP petite enfance et, aussi, des mamies, çà, c’est vraiment super car les familles adorent. Ce sont de jeunes retraitées qui souhaitent conserver une vie sociale et obtenir un complément de revenus. C’est la meilleure solution lorsque l’on s’éloigne des villes étudiantes. Je vais également, bientôt, former des CAP petite enfance en alternance car je suis convaincue par ce mode d’enseignement»

Les infos pratiques
Agence Assadia Avignon 04 12 38 00 21. Espace de coworking Cowool 25, avenue Mazarin à Avignon. Melanie.dufreney@assadia.fr et https://www.assadia.fr/

Assadia propose la garde d’enfant en temps périscolaire

Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Réélue maire d’Avignon en juin 2020, Cécile Helle vient de dresser le bilan de ses 3 années d’actions de son second mandat. L’occasion pour l’élue socialiste de revenir sur une période particulièrement agitée pour les collectivités avec une succession de crises majeures tout en partant à la rencontre des avignonnais lors de plusieurs réunions thématiques qui se dérouleront jusqu’à la fin du mois de mai. Et si la maire de la cité des papes veut en profiter pour rappeler sa volonté de poursuivre la transformation d’Avignon, elle entend désormais aussi mettre l’accent sur la propreté et la sécurité.

‘Trois ans ensemble’, c’est le nom que la municipalité de la cité des papes a donné à la série de 9 rencontres de terrain qui se déroulent durant tout le mois afin de dresser le bilan de mi-mandat de l’équipe de Cécile Helle. Trois années qui ont été marquée par un contexte de crise qui a particulièrement impacté les marges de manœuvres des collectivités locales.
« D’abord, il y a eu la crise sanitaire, puis il y a eu la crise internationale avec l’Ukraine qui a débouché sur une crise énergétique puis une crise inflationniste, énumère celle qui a été réélue maire d’Avignon en 2020. Cela a touché toutes les collectivités. Et à cela s’ajoute la crise climatique qui était déjà sous-jacente lors de notre premier mandat. Si on nous avait dit tout cela il y a 3 ans, je crois que l’on aurait eu du mal à le croire. »

« Ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’. »

« Cependant, il faut aussi prendre conscience que ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’, insiste Cécile Helle. Les communes ont ainsi été en première ligne en termes de solidarité et d’accompagnement, notamment des plus fragiles, qui sont les premiers touchés lors de ces épisodes de crise. Des périodes où la Commune a su être en réactivité avec une Ville solidaire, humaine, bienveillante… »
Ainsi, rien qu’entre son plan d’urgence en 2020 et son programme ‘Avignon rebond’ en 2021 la Ville a engagé près de 50M€.
« Nous avons lancé des programmes comme les corbeilles solidaires ou bien encore les légumes solidaires, dont certains, qui ont besoin de ces produits de première nécessité, bénéficient encore aujourd’hui. Nous avons aussi renforcé l’accompagnement du CCAS (Centre communal d’action sociale) en portant son budget de 7,5M€ à 8M€. »
Même satisfaction au niveau des cantines, où la commune a initié une baisse des tarifs depuis septembre 2022. « D’ici 2024, 3 enfants sur 5 pourront manger pour moins de 1€ par repas et avec des produits locaux. C’est d’ailleurs, ce qui explique la hausse de la fréquentation des cantines, notamment dans les quartiers populaires d’Avignon », se félicite la maire.

D’ici 2024, 3 enfants sur 5 pourront manger pour moins de 1€ par repas dans les cantines de la ville d’Avignon.©DR

Continuer à transformer Avignon
« Pour ce nouveau mandat, nous avons axé notre action autour de 2 piliers majeurs : agir dans la proximité et porter une vision à l’horizon 2030-2050. Le tout sans augmenter les impôts des avignonnais. »
« Nous allons continuer à transformer Avignon comme nous le faisons depuis 2014 », insiste Cécile Helle qui rappelle que son premier mandat « a surtout servi à remettre à niveau les équipements de la Ville, notamment dans le domaine énergétique. Car il faut rappeler, que lorsque nous sommes arrivés nous avons dû faire face à un double endettement : celui qui apparaissait dans les comptes mais aussi l’endettement ‘caché’ en raison des équipements non-entretenus. »
Pour réaliser ces objectifs, la Ville entend réaliser des investissements conséquents pour un montant de 40M€ dont 9M€ de subventions (contre 3M€ en moyenne avant l’arrivée de la nouvelle municipalité).

« La transformation d’une ville prend du temps. »

Mais « la transformation d’une ville prend du temps, » tempère cependant l’élue avignonnaise pour qui la bibliothèque Jean-Louis Barrault sera l’un des grands équipements de ce 2e mandat.
« Il y aura aussi la nouvelle école Joly-jean qui sera opérationnelle pour la rentrée de septembre 2024. Un investissement de 12M€ au cœur d’un nouveau quartier. »
Et Cécile Helle de citer pêle-mêle les autres projets de la Ville : le futur quartier de Bel air, la gare de Montfavet, Avignon-Confluence en Courtine, « co-piloté » avec Joël Guin, le président du Grand Avignon, dont l’attribution du premier des 16 macro-lots est en cours, l’aménagement des bains Pommer annoncé pour 2025, le développement de la géothermie et des réseaux de chaleur pour répondre aux besoins énergétiques des logements des avignonnais…
Le tout sans oublier l’Anru et le NPNRU permettant la rénovation urbaine dans les quartiers d’Avignon qui viennent notamment d’obtenir la qualification Quartiers résilients.
« Ce deuxième mandat est un projet au long cours et cela ne va jamais assez vite », regrette toutefois la maire.

Une ville plus verte
« Nous croyons à la ville nature, car il y a une réelle nécessité de nous adapter au changement climatique et d’en atténuer les conséquences, » rappelle Cécile Helle. « Il faut participer à une ville plus fraîche, continuer à produire des parcs et des jardins, généraliser l’installation de plateforme de jeux d’eau généralisée dans les parcs, développer les ‘rues jardin’ comme nous l’avons fait rue des écoles par exemple. »
Dans cette logique, le parc de Champfleury sera requalifié en 2024 alors que les 7 ha de la plaine des sports à Saint-Chamand, inauguré en 2019, continueront d’être aménagés. Chaque année, la Ville s’engage aussi à enlever le bitume d’au moins 3 cours d’école afin de les re-végétaliser dans le cadre de projets menés en concertation avec les élèves.

Le leitmotiv de la commune en matière d’aménagement de la ville : en faire un espace à taille humaine comme ici rue du portail Matheron.©DR

Un ‘verdissement’ de la cité qui est aussi passé par la végétalisation des aménagements de l’avenue du moulin de Notre-Dame, le parc de laïcité et sa ferme urbaine ‘le Tipi’, l’aménagement, en partenariat avec le Conseil département de Vaucluse, du chemin des canaux jusqu’à Réalpanier et qui se poursuivra avec l’inauguration, le 3 juin prochain, de la maison du parc des îles Piot et de la Barthelasse lors d’une fête qui se déroulera sur les bords du Rhône.
« Cet événement coïncide avec l’arrivée de la Via Rhôna qui rejoindra ensuite le chemin de la confluence jusqu’en Courtine et permettra de se connecter à la ‘Via Durancia’, annonce Cécile Helle. Cela permettra de jouer la carte d’un tourisme durable en développant le cyclotourisme et, au-delà, de réintroduire les mobilités douces – piétonne et vélo – à leur juste place dans la ville. » Une ville ‘apaisé’ qui va ainsi bénéficier de 8km de pistes cyclables supplémentaires.

« Je ne suis pas le maire de Villeneuve ou de Morières. Je suis le maire d’Avignon. »

Plan Faubourgs, mobilité et qualité de vie
Avec la mise en place du Faubourgs, question mobilité il est certain que la Ville n’a pas fait l’unanimité. Pour autant, la commune estime que cette mise en place était indispensable pour améliorer la qualité de vie des riverains subissant jusqu’alors une circulation de transit : « Avec le Plan faubourgs aujourd’hui ce que je vois c’est qu’il y une indéniable meilleure qualité de vie pour les habitants. Ce que cela gêne le plus ce sont certainement les communes résidentiels autour d’Avignon. Chaque fois que je dois prendre une décision, je privilégie toujours les habitants. Je privilégie toujours les Avignonnais martèle l’élue. Je ne suis pas la maire de Villeneuve ou de Morières. »
Pour faciliter les transports sur Avignon, Cécile Helle fonde beaucoup d’espoirs sur la mise en service des parkings relais en périphérie de la cité des papes. « Cela avance bien du côté du Vaucluse, observe-t-elle. Il y a eu tout récemment la mise en service de celui de Saint-Chamand et nous allons inaugurer celui d’Agroparc et320 places ce vendredi. Pour l’avenir, j’attends beaucoup des parkings relais gardois dès qu’ils pourront être mis en service. »
Même optimisme avec un éventuel projet de téléphérique urbain comme à Toulouse, « le Grand Avignon y réfléchit », ainsi qu’avec la desserte ferroviaire où la Ville s’est positionnée auprès du Gouvernement afin d’être un territoire test pour l’extension du plan RER France aux villes intermédiaires. « Notre candidature a reçu un accueil favorable de la part du ministère des transports ainsi que des régions Sud et Occitanie », révèle la maire d’Avignon qui disposera bientôt d’un nouvel écrin pour accueillir ce projet avec la rénovation du parvis de la gare-centre qui s’achève.

S’attaquer au chantier de la propreté et de la sécurité
« Il n’y a pas d’attractivité sans propreté et sans sécurité », a également insisté la maire d’Avignon. C’est pour la cela que la Ville veut mettre davantage l’accent sur ces deux chantiers.
Concernant la propreté, cette dernière rappelle que « la Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. » Des pièges photographiques et la vidéo-verbalisation, qui permet déjà de traiter les infractions routières, seront donc mis en place pour verbaliser les contrevenants en matière de propreté.

« Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »

Pour la sécurité, « un enjeu partagé avec l’Etat » précise Cécile Helle, « il faut notamment faire particulièrement face aux trafics de stupéfiant. On ne peut pas être en première ligne de la rénovation de nos quartiers sans s’engager à offrir une pleine sécurité à leurs habitants. Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »

La Commune entend procéder à des recrutements de nouveaux policiers municipaux afin de pouvoir mieux intervenir la nuit.©DR

Si la commune se félicite de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules.
« Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

A l’occasion du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai, la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ont annoncé les 68 projets retenus pour l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image. Parmi eux, 34 sont des organismes de formation, dont l’Ecole des Nouvelles Images, implantée à Avignon et Carpentras.

« Quelle joie d’être reconnu par l’État français comme un acteur majeur de la formation en Cinéma d’animation & Jeu vidéo, a déclaré l’établissement sur ses réseaux sociaux. C’est une page importante qui s’écrit pour notre école et ses étudiants. »

Le dossier de l’école avignonnaise pour l’appel à projet ‘La grande fabrique de l’image’ liste plusieurs objectifs : structurer l’éco-responsbilité dans la création des images de synthèse, développer nos filières de formation, ou encore favoriser l’accès au plus grand nombre. Dans sa démarche, l’établissement a été soutenu par la Région Sud, l’agence RisingSud et le Cabinet EY.

350 millions d’euros

Le projet ‘La grande fabrique de l’image’ de France 2030 a pour ambition de faire de l’Hexagone un leader des tournages, de la production de films, séries et jeux vidéo, de la post production (effets spéciaux notamment) et de la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Pour se faire, l’Etat a prévu un budget de 350 millions d’euros. Ce projet n’a pas seulement un enjeu économique et industriel mais il s’agit surtout de défendre le modèle d’indépendance, de diversité, de liberté de création et de souveraineté culturelle du pays.

En 2022, 2,4 milliards d’euros ont été investis dans la production (cinéma et audiovisuel). D’ici 2030, le volume des productions culturelles pourrait doubler. Aujourd’hui, la France manque tout de même d’infrastructures de tournages. « Notre ambition est d’élargir et de diversifier le vivier de talents, aussi bien créatifs que techniques, de développer les compétences de la filière et d’offrir à la jeunesse l’opportunité de porter de nouveaux récits pour nourrir nos imaginaires », a affirmé Rima Abdul Malak.

Loic Etienne (directeur du studio Circus Avignon), Alexandre Manzanares (responsable des effets visuels chez TNZPV Productions & Studio) et Julien DEPARIS (directeur de l’Ecole des Nouvelles Images) avec la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak (© Ecole des Nouvelles Images)

68 projets retenus dans 12 régions

Sur 175 dossiers de candidature déposés, 68 projets ont été retenus dans 12 régions : 11 studios de tournage, 12 studios d’animation, 6 studios de jeu vidéo, 5 studios d’effets spéciaux et post-production, ainsi que 34 organismes de formation. Les deux tiers des projets sont implantés en dehors de l’Ile-de-France et certains sont dans des territoires d’outre mer (La Réunion, Martinique, Guadeloupe).

Les projets sélectionnés devraient permettre de doubler la surface de plateaux de tournage pour atteindre 153 000m² et quasi-quadrupler la surface de décors extérieurs permanents pour atteindre 187 000 m², ce qui placera la France en tête de l’Europe continentale. Ils devraient également garantir une accélération et une ouverture nouvelle sur la formation, une réduction de l’empreinte carbone de la filière et le développement d’activités écoresponsables, une consolidation territoriale autour de pôles d’excellence réunissant le meilleur des studios et le meilleur de la formation, ainsi qu’un développement des créations d’emplois, des retombées économiques et de l’attractivité touristique des territoires.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Le 16 mai dernier, la police nationale de Vaucluse a su que trois jeunes armés étaient entrés dans un bâtiment du quartier du Pous du Plan à Carpentras. Un dispositif a été alors mis en place immédiatement : la Bac (Brigade anti-criminalité) d’Avignon était sollicitée en renfort du GSP (Groupe de sécurité de proximité), de police secours et des gendarmes présents sur la circonscription, tandis que la police municipale sécurisait l’entrée du quartier.
« Une partie de la cité sensible, en proie au trafic de drogue, était bouclée pour deux heures, précise la police nationale de Vaucluse. La Bac d’Avignon, appuyée par le GSP de Carpentras, pénétrait dans les lieux qui étaient vide de tout occupant. »
La perquisition permettait cependant de découvrir 1,6kg de résine de cannabis, 42,5g d’herbe de cannabis et 243g de cocaïne.  De plus, des armes étaient découvertes : deux fusils à pompe, un pistolet 7.65 dont le chargeur était approvisionné à 5 cartouches, un pistolet 9 mm approvisionné à 2 cartouches. En outre 48 cartouches ont été découvertes (35 de calibre 12 et 13 de calibre 9.72, équivalent du 7.62).

Descente des stups dans la cité Louis-Gros
Par ailleurs, quasiment dans le même temps, les policiers du département a procédé à une autre intervention dans la cité des papes. Dans le contexte de règlements de compte sur Avignon ces derniers mois, la brigade des stupéfiants de la Sûreté Départementale surveillait ainsi depuis plusieurs semaines le quartier Louis-Gros pouvant servir de base arrière pour le stockage de stupéfiants et d’armes.

Détails des saisies menées par la brigade des stupéfiants de Vaucluse dans la cité Louis-Gros à Avignon. © Police nationale de Vaucluse/Facebook

Un couple soupçonné de servir de nourrice était interpellé, le 16 mai dernier également, par les ‘stups’ assistés de la Bac et placés en garde à vue. La perquisition à leur domicile avec l’assistance des unités cynophiles d’Avignon et de Nîmes entraînait la saisie de 13kg de cannabis, de matériel de conditionnement, d’un chargeur de pistolet automatique, d’une crosse de kalachnikov, d’un gilet pare-balle, et d’un grand nombre de munitions notamment kalachnikov.
Lors des auditions, la femme reconnaissait stocker les stupéfiants depuis un an contre rémunération et sans aucune contrainte ni menace. Plus de 150kg de résine de cannabis auraient transité dans l’appartement sur la période.
« Le couple a été déféré le 17 mai pour y être jugé en comparution immédiate, précise la DDSP 84 (Direction départementale de la sécurité publique) de Vaucluse. Il était décidé du maintien en détention du couple jusqu’à la date du jugement fixée au 5 juin prochain. »

L.G.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

La préfète de Vaucluse vient de prendre un arrêté portant sur l’interdiction de rassemblement des personnes et des véhicules sur la voie publique. Cette décision concerne plus spécifiquement les démonstrations de ‘tuning’ et de ‘runing’ sur la voie publique dans une partie de l’agglomération avignonnaise.

Destinée à prévenir les risques d’atteinte à l’ordre, à la tranquillité et à la santé publics, la mesure débute le mercredi 17 mai à 20h pour s’achever le dimanche 21 mai 2023 à 8h

L’interdiction concerne les secteurs de l’agglomération avignonnaise suivants :

➢ Au niveau du centre commercial Mistral 7 :
• La Route Nationale 7, route de Marseille, entre le rond-point se trouvant face à la salle de sport Fitness Park (numéro 2680 de la route de Marseille) et le rond-point faisant la jonction avec l’avenue de l’amandier ;
• Avenue de l’Amandier jusqu’à la route de Bel air ;
• Route de Bel air jusqu’à l’avenue des Magnanarelles ;
• avenue des Magnanarelles jusqu’à la salle de sport Fitness Park (numéro 2680 de la route de Marseille) ;

➢ Autour de la route de Marseille :
• Avenue de l’Amandier ;
• Avenue de Sainte Catherine ;
• Avenue de la Pinède ;
• Route de l’aérodrome ;
• Chemin des Félons ;
• Chemin de la Croix d’Or ;
• Chemin de la Sourdaine ;
• Chemin de la Digue ;
• Chemin de la Transhumance ;
• Avenue de la Croix Rouge.

➢ Au niveau de la zone de Courtine :
• rue Saint Gens ;
• chemin de Ramatuel ;
• rocade Charles de Gaulle ;
• Parkings du centre commercial Carrefour Courtine et des établissements Burger King
et Buffalo Grill.

L.G.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Ce jeudi 18 et ce vendredi 19 mai, Avignon tourisme organise son nouvel événement ‘Sous la Roma’ dans les jardins du Palais des papes. L’occasion de redécouvrir les magnifiques jardins pontificaux et de profiter de leur abondante végétation dans une ambiance festive et sensorielle.

Le programme

Toute la journée de jeudi, de 9h à 17h, il sera possible de déguster le miel des Papes avec Car Elles Butinent, Stephan Leclercq fera plusieurs démonstrations autour de la céramique et des plantes tinctoriales, et Celui Qui Tresse proposera une atelier de création d’un nid en osier. L’eau Vive proposera plusieurs lectures autour du jardin et de la nature pour les enfants de 10h à 12h et de 14h à 16h. L’association des commerçants des halles mettra la main à la pâte et fera des démonstrations culinaires avec les ingrédients du jardin de 11h à 14h. De 14h à 17h, l’Occitane animera un atelier senteur 3 parfums issus de plantes du jardin.

Trois ateliers sur inscription seront proposés durant la journée. Les Jeunes Pousses feront un gros plan sur la graine de 9h à 17h avec feuillage de Provence, semis et jardinage. Leroy Merlin proposera de fabriquer un carillon pour jardin de 9h15 à 13h, ainsi qu’un nichoir à oiseaux de 13h15 à 17h.

À 21h15, le Cinambule proposera un cinéma en plein air avec la projection du film ‘La vallée des fourmis perdues’. Pour y assister, il est impératif de réserver, les places étant limitées.

Le vendredi 19 mai, Avignon tourisme prolonge l’expérience au cœur des jardins du Palais des papes avec une visite guidée à 10h.

Informations pratiques

Le billet pour la journée du jeudi coûte 5€, 3€ pour les Avignonnais et les enfants entre 8 et 17 ans, et est gratuit pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes en situation de handicap +80%. Pour ce qui est de la visite guidée, elle est au prix de 10€, 8€ pour les Avignonnais et les enfants entre 8 et 17 ans, et est gratuite pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes en situation de handicap +80%.

Il n’y aura pas de billetterie sur place. Pour réserver votre billet, cliquez ici.

V.A.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Du mercredi 17 au samedi 20 mai, le festival urbain s’installe à mistral 7 pour faire vivre une véritable expérience culturelle, ludique et conviviale aux visiteurs. 

Cet événement est une occasion unique pour les amateurs de sports urbains et de spectacle. Ils pourront se rassembler pour célébrer leur passion autour des représentations et des nombreuses activités offertes.

Dans la peau d’un Street-artiste
Les visiteurs profiteront de 4 jours d’immersion au cœur de la culture urbaine. Ils pourront assister à des démonstrations et des initiations encadrées (double Butch, BMX freestyle, Dance Hip Hop, Parkour…). Ils pourront aussi découvrir l’art poétique du Slam avec des ateliers dispensés : l’occasion de découvrir un mouvement artistique dynamique propre à la culture urbaine, d’aborder l’interprétation poétique et de débloquer les appréhensions autour de l’écriture poétique.
Enfin, vous pourrez vous glisser dans la peau d’un Street-artiste avec le graffiti. Le centre commercial proposera des ateliers d’initiation pour vous mettre dans la peau d’un Street-artiste. Des professionnels vous accompagneront en vous instruisant sur certaines techniques de peinture sur papier.

J.G.

Informations pratiques
De 14h à 18h. Du 17 au 20 mai. Route de Marseille. Montfavet. Lien du site internet :  https://mistral-7.aushopping.com/fr. Lien réseau : https://www.facebook.com/CCMistral7


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Le mercredi 24 mai, de 8h à 10h30, vous pourrez participer au petit-déjeuner organisé par la CPME 84, en partenariat avec l’opérateur orange, sur le thème « Cybersécurité : comment protéger ses données ? ».

La CPME 84
La CPME 84 est la première organisation patronale du Vaucluse dédiée spécifiquement aux TPE-PME, commerçants, indépendants et professions libérales du département.

Le sujet
Les enjeux, les menaces et les solutions qui seront évoqués tourneront autour de la nécessité de comprendre le contexte actuel dans les entreprises vis-à-vis des cybermenaces. Il s’agira d’apprendre à identifier les cybermenaces récurrentes pour mieux les appréhender et les éviter. Pareillement, il sera question des réflexes et des actions à mettre en place pour minimiser les risques.

Cet évènement sera animé par Rémy Martin, responsable du développement propme grand sud-est Orange. Cette rencontre sera suivie d’une visite des locaux de l’opérateur historique Orange.

À savoir
De 8h30 à 10h30. 24 mai. Parking gratuit sur site. Avenue de la croix rouge. Avignon. Inscription définitive via l’e-mail contact@cpme84.org . 04 90 14 90 90.

J.G


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Irène Khaletzky, cheffe nomade et Emma Castanier de Pilea Project, la recyclerie végétale, s’associent pour proposer aux Avignonnais une expérience gourmande et écoresponsable : un brunch végétarien à volonté et une vente de plantes chez Youpi, le café-librairie, Dimanche 21 mai. Réservation ici.

Au programme ? Un brunch végétarien, une boisson chaude et des jus concoctés par la cheffe Irène Khaletzky avec des options sans gluten et végétales.
Pour les jardiniers en herbe, Emma Castanier proposera des ateliers de bouture de plantes pour apprendre à les multiplier. Les participants repartiront avec une plante et tous les conseils d’entretien afin d’en prendre soin chez eux. De nombreuses plantes d’intérieur produites localement ou de seconde main seront disponibles à l’adoption, en accès libre tout au long de la journée.

Plat concocté par la cheffe Irène Khaletzky DR

Porté par deux jeunes entrepreneuses avignonnaises, cet événement éco-responsable et convivial sera l’occasion de sensibiliser les habitants à l’importance de la nature en ville et de découvrir le plaisir d’une alimentation respectueuse de l’environnement. Depuis l’an dernier, Emma Castanier et Irène Khaletzky s’associent régulièrement pour proposer des évènements ouverts au public comme à la ferme urbaine le Tipi ou lors d’ateliers
team building éco-responsables pour les entreprises. Cette année, elles voient les choses en grand choisissant la librairie et l’épicerie Youpi ! pour célébrer avec les avignonnais leur amour pour le végétal.

Emma Castanier est la fondatrice de la recyclerie végétale Pilea Project. Son objectif ? Proposer des plantes éthiques et permettre à tous d’avoir la main verte. Irène Khaletzky est cheffe cuisinière indépendante. Elle fait voyager une cuisine engagée et colorée lors d’évènements et de résidences au cœur de restaurants et ateliers.

DR

Les infos pratiques
Brunch végétal, vente de plantes et ateliers de bouturage Chez Youpi, 26 avenue Saint-Ruf, à Avignon, dimanche 21 mai de 10h à 16h. Réservation obligatoire sur Billet Web. Réservation ici. Brunch végétarien : 30€. Atelier bouturage 20€. Pack brunch + atelier bouturage 45€.
MH

Savoir prendre soin de ses plantes

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/107/   1/1