20 septembre 2025 |

Ecrit par le 20 septembre 2025

Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Créé en avril 2023 au Théâtre du Balcon, joué à guichet fermé pendant le festival Off, le Fossé, premier texte de Jean-Baptiste Barbuscia, mis en scène par Serge Barbuscia joue les prolongations hors les murs

C’est ainsi que pendant le mois d’octobre des représentations seront données au Château de Fargues dans le cadre de la saison culturelle de la ville du Pontet. L’association des Amis du Théâtre Populaire (ATP) – dont l’objet est de fidéliser toute l’année un public curieux et ouvert au plaisir d’un théâtre populaire et exigeant – a été également séduite par cette fable contemporaine grinçante à souhait. Le Fossé sera présenté en soirée mais également à un public scolaire car ce spectacle ne peut que séduire une génération qui se cherche et qui ne demande peut-être qu’à creuser….ou pas.

Le Fossé, une fable contemporaine qui fait mouche à chaque réplique.
Ils sont 5 sur scène et tout à la fois : le colon, l’émigré, la prostituée, la mère, la sœur, le joueur de claquettes, dieu dans un environnement peuplé de bouc, lion ou papillon. Il y a du Godot, il y a du Becket mais il y a surtout la plume acerbe de Jean-Baptiste Barbuscia dont c’est le premier texte et la mise en scène alerte de son metteur en scène de père, Serge Barbuscia. Ainsi ce lien intergénérationnel se prolonge sur scène avec humour et gravité à la fois.Les différents niveaux de lecture et de points de vue permettent à chacun de nous d’explorer le monde et ses profondeurs.

Mardi 10 Octobre.14h30 et 20h30. 6 à 14€. Château de Fargues. Avenue Pierre de Coubertin. Le Pontet. Mercredi 18 Octobre.20h. Jeudi 19 Octobre .10h et 14h30. Dans le cadre des Amis du Théâtre Populaire ( ATP). Théâtre Benoît XII,  12 rue de Teinturiers, Avignon. Pour toutes les séances, les réservations se font auprès du Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

La Ville d’Avignon et l’Université d’Avignon viennent de signer une convention de partenariat dans le but d’améliorer le cadre de vie des étudiants, de transformer définitivement la Cité des papes en ville campus et d’intégrer davantage l’université dans la ville.

Cette convention cadre, d’une durée de trois ans et renouvelable, engage plusieurs missions, telles que :

  • Valoriser l’image d’Avignon comme ville campus en créant une plus forte synergie Ville-Université avec la création d’un quartier-campus, ou encore un accueil renforcé des étudiants en stage ou en alternance dans les services de la Ville.
  • Faciliter la vie étudiante avec des actions concrètes contre la précarité, ou bien un accès facilité aux soins et à la mobilité.
  • Soutenir le rayonnement régional, national et international de l’université en matière d’enseignement supérieur, d’insertion professionnelle, de recherche et de développement.

L’Université d’Avignon, qui comptabilise deux campus, environ 7 500 étudiants et 700 enseignants-chercheurs et personnels administratifs et techniques, est au cœur des préoccupations de la Ville, de par son rayonnement, mais aussi pour la qualité de vie de ses étudiants. En témoigne la création du 104 Agoraé, l’épicerie sociale et solidaire pour et par les étudiants, qui vient d’ouvrir ses portes et permet aux étudiants de se procurer, à des tarifs préférentiels, des denrées alimentaires, des produits frais et de première nécessité.

Le projet de Villa Créative est également la preuve d’un partenariat déjà fort entre la Ville d’Avignon et son université. Ce projet, dont le coût s’élève à 16,5M€ et pour lequel la Ville a participé à hauteur de 700 000€, sera dédié à la culture, au patrimoine, et à la société numérique. De grands acteurs du territoire devraient y prendre leurs quartiers à partir de l’été 2024 comme l’École des Nouvelles Images, le Conservatoire national des Arts et Métiers, le Festival d’Avignon, la French Tech Grande Provence, Frames et bien évidemment l’Université d’Avignon avec son service de formation tout au long de l’année.

V.A.


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Lucien Stanzione, sénateur socialiste, a fait le point des dossiers de son mandat de six ans dont trois passés à défendre particulièrement les filières les plus en souffrance du département : la lavande et la cerise ainsi que le financement de la recherche pour les maladies et les ravageurs. L’homme politique s’attaque, pour les 3 ans à venir, à la professionnalisation du statut d’élu et à l’obtention d’une protection juridique identique à celle des magistrats et des forces de l’ordre face à l’insécurité grandissante. Il est également question de sécurité et de défense des services publics.

«Le Vaucluse assied son économie sur l’agriculture. Or, celle-ci se transforme, notamment du point de vue de la règlementation ; celle de l’offre et de la demande.»

«Il y a encore 5 ans, tout allait bien pour la lavande.
C’était une culture d’avenir pour des zones déshéritées avec des cours élevés allant de 100 à 120€ le kilo d’huile essentielle. Puis les industriels de la Beauce, voyant les cours de blé chuter, se sont lancés dans la lavande, obtenant pour la mise en place des distilleries, des subventions européennes. Les territoires voisins du fleuve Rhône se sont mis à planter, tandis que la Bulgarie faisait elle-aussi de l’importation de lavande. Les grands parfumeurs ont acheté des terres en Bulgarie et planté sur place. C’est toute cette concomitance de faits et le développement des huiles essentielles de lavande qui ont fait chuter les cours. Résultat, 4 ans après, nous sommes entre 12 et 17€ le kilo. L’huile essentielle fine de lavande n’est plus rémunératrice -en dessous de 15€/kg pour l’agriculteur-. Le coût d’exploitation est devenu supérieur au bénéfice de la vente.»

Copyright Office de tourisme pays d’Apt Luberon

«Il y a aussi la question des ravageurs
Les produits de traitement phytosanitaires ont été interdits –dont certains détectés –diméthoate- probablement cancérigènes- sans que simultanément il y ait des alternatives. Les plantes sont en train de crever. En réaction, au Sénat, nous avons imposé le vote d’une enveloppe de 10M€ d’aide aux lavandiculteurs dont 1M€ à l’aide directe et avons insisté pour, surtout, financer la recherche. Cependant les critères d’éligibilité pour toucher ces 9M€ d’aides sont tellement stricts que seulement 5M€ ont été affectés et sur 850 lavandiculteurs vauclusiens, 300 sont éligibles.»

«Il faut encore se battre pour la cerise.
Et faire de l’amande et de la pistache, ce serait renoncer à la cerise. On n’en n’est pas là. Il faut encore se battre et trouver des traitements efficaces contre les ravageurs. Le seul remède actuellement prescrit est le filet –c’est entre 40 000 et 70 000€ l’hectare- sur les arbres, et lorsqu’il faut faire un traitement complémentaire, l’agriculteur doit retirer et remettre les filets. Et cela est à ajouter au coût d’exploitation. Là encore, il faut faire des efforts avec l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). C’est 10M€ qu’il faut créditer à la recherche.»

Cerises du Ventoux copyright PNR Ventoux/Vori

La distillation du vin
«Nous en sommes à quasiment deux années de stock de vin non écoulé. La crise vient aussi, en partie, des changements des modes alimentaires. On boit de moins en moins de vin rouge et de plus en plus de vin rosé et blanc. Les vins du Bordelais (région qui vit, actuellement, un plan d’arrachage des vignes), et des Côtes-du-Rhône classiques, à l’exclusion des grands crus, ne se vendent plus. Finalement le Gouvernement a autorisé en décembre dernier, la distillation 3 millions d’hectolitres de vin rouge.»

«Je travaille également sur l’irrigation du nord Vaucluse,
via le dossier HPR (schéma directeur de réseaux d’irrigation modernes, multi-usages), mené en particulier par Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse. Son enveloppe est comprise entre 200€ et 400M€. Le Canal de Carpentras est mandaté pour en être le metteur en scène, avec l’expertise du Canal de Provence, au chapitre technique. Deux branches irrigueraient l’une jusqu’au nord Vaucluse et l’autre branche au Sud de la Drôme. Les questions à régler ? Cette irrigation serait conçue pour quelle agriculture ; pour quelles productions ; pour quelle consommation et sur quelles techniques agricoles ? Car sans eau, il n’y a pas d’agriculture.»

«La Poste
La fermeture des postes n’est pas tolérable car c’est le service public de la proximité que j’ai toujours défendu. Pourtant, le bureau de Poste de Saint-Ruf,à Avignon, comme ceux des petites communes ferment. Nous devons penser aux personnes les plus en difficulté comme les personnes âgées, les personnes handicapées, celles qui ne peuvent pas se déplacer parce qu’elles n’ont pas de véhicules, les gens qui vivent avec nous et autour de nous. Cependant, pour les petites communes, comme Saignon, l’agence communale postale, aux horaires élargis, peut être une solution. Le problème ? C’est la perte des services financiers. Les personnes qui ont un compte à La Poste ou perçoivent leur pension n’y ont accès que dans un véritable bureau de la Poste qui sont, hélas, regroupés dans les grandes villes.»

La fermeture des hôpitaux
«Nous vivons une crise de la santé publique et de l’urgence médicale. Cela veut dire que l’on joue avec la santé des gens. Même le 15 ne dispose plus, systématiquement, d’un médecin car on en manque. Il est, le plus souvent, remplacé par un infirmier. Il y a des médecins urgentistes dans les Forces armées, réquisitionnons les pour faire les urgences de nuit. Nous avons besoin de professionnels pour faire les premiers soins. Faisons de même avec les médecins libéraux volontaires des sapeurs-pompiers.»

Quand la République recule
«A propos de la police nationale urbaine ? On nous avait annoncé plus de 43 postes et on se retrouve avec 15. Je demande pourquoi, et l’on me répond que personne ne veut venir. Je n’ai pas compris parce que des familles de la région parisienne –où démarrent la carrière de tous les jeunes policiers- m’ont saisi pour rejoindre leur famille dans le sud. En même temps, on me répond qu’il n’y a pas de volontaires pour venir. Si l’on a envie de mettre en place la politique que l’on annonce, -je parle du ministre de l’Intérieur- alors pourquoi vivons-nous cette situation ridicule ?

La lutte contre la drogue ?
Finalement, la lutte contre la drogue n’est pas menée comme elle devrait l’être et comme nous le voyons à Cavaillon, Carpentras –la situation du bois de l’Ubac est catastrophique avec ses guetteurs installés- et à Avignon. Il faut arrêter la politique du bling-bling avec Gérald Darmanin en shérif. Ces solutions ne sont pas opérantes. Les gens qui habitent ces quartiers ont de faibles revenus et ne peuvent habiter que là. Ils sont pris en otages dans une cité contrainte par des trafiquants et où il n’y a plus de services publics. Nous avons besoin de moins d’annonces et de plus d’efficacité, avec l’affectation permanente de policiers. La CRS 8 ? C’est de la rigolade, parce qu’ils ne restent que 4 jours, juste le temps, pour les dealers, d’aller à la mer.»

Lutte contre la drogue DR

La violence envers les élus
«Je demande depuis plus de 10 ans, un véritable statut des élus ‘Agent civique territorial’. Nous demandons un projet de loi pour un statut de fonctionnaire citoyen, comparable à celui des agents de la fonction publique. On passe du système de l’indemnité à celui de la rémunération et à un système de protection de l’élu et de la personne.»

Perspectives pour les 3 années à venir 
«Tenant compte de mes nouvelles fonctions au Sénat, dans le cadre de la commission des Affaires économiques, celle de l’Aménagement du Territoire et de l’environnement et de la Délégation aux collectivités territoriales, mon action se complètera vers le monde de l’économie en faveur de l’emploi, de la formation, des rémunérations en travaillant avec les élus sur le développement de l’entreprise, de l’artisanat et de l’activité de proximité. Sans oublier le 3ème versant de l’économie vauclusienne : le tourisme.

Le élus se battent pour maintenir les services de proximité DR

«Par ailleurs, il se pose aussi la question du devenir des grands villes de notre département.
Je rappelle que les prochaines élections municipales auront lieu dans 3 ans. Et si l’on ne répond pas aux préoccupations des bassins de vie en termes de développement économique, de sécurité et des questions sociales, il est probable que ces villes rencontrent de grandes difficultés dans tous ces domaines au détriment des vauclusiens. »  

«A propos du Rassemblement national
Je tiens aussi à dire que malgré ce qu’ils veulent faire croire, ce ne sont pas eux -les élus du rassemblement national ou assimilé- qui défendent la justice sociale et la lutte contre les inégalités. Ce ne sont pas eux qui défendent les plus faibles. La preuve : ils ont refusé le repas à 1€ pour les étudiants pauvres, ainsi que la proposition de la gauche du Smic à 1500€ net. Sur les questions sociétales, également, ils refusent l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. Un député RN a ainsi proposé récemment que les femmes retournent dans leur foyer plutôt que de travailler. Ma ligne de conduite est de travailler avec tous les élus, ceux de gauche et ceux qui se réclament de l’arc républicain au service des vauclusiens et des élus.»

Dans les coulisses de la conférence de presse

Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Le Figuier Pourpre/maison de la poésie s’associe à la Fête de la Science qui a lieu sur tout le territoire jusqu’au 29 octobre en proposant l’exposition « Au petit bonheur la science »

Un parcours croisé entre la plasticienne Carole Challeau et le neuroscientifique Antoine Depaulis
Carole Challeau, tourangelle née en Belgique, travaille le sujet de l’intime, Antoine Depaulis Bordelais, sur  l’intimité du cerveau … Ainsi, après avoir été scannés des pieds à la tête par IRM, ils composent ensemble une vidéo, des images dévoilant le plus profond d’eux-mêmes : l’imagerie médicale devient poésie. C’est une véritable plongée à l’intérieur du corps. Les deux corps sont mis en scène côte à côte, l’un émergeant à la surface de lui-même, l’autre plongeant à l’intérieur de soi en gigogne. Tels deux poumons complémentaires, l’un féminin apparaît à l’inspire, l’autre masculin disparaît à l’expire pour former un même souffle.

Vendredi 6 octobre. 19h. Vernissage de l’exposition. Exposition jusqu’au 29 octobre. Participation libre. Le Figuier Pourpre .Maison de la Poésie.6 rue Figuière. Avignon. 04 90 82 90 66. direction@poesieavignon.eu  www.poesieavignon.eu


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’inaugurer la passerelle de l’Oiselay-Sauveterre. Cet ouvrage suspendu de 200 mètres de long pour 3 mètres de largueur permet de franchir le Rhône, au Nord de la Barthelasse, entre Sorgues et Avignon via le territoire de la commune de Sauveterre (voir vidéo en fin d’article).

L’une des plus grande voie cyclable d’Europe
Ce pont métallique spectaculaire avec ses mâts de 22 mètres hauteur est destiné aux cyclistes, aux piétons et à l’ensemble des modes doux. Il permet le franchissement du fleuve-roi pour assurer la continuité de la véloroute Via Rhôna qui parcourt le Vaucluse, entre Lapalud et Avignon. Long de 815km, cet itinéraire cyclable relie le lac Léman, en Suisse, à la mer Méditerranée en suivant le Rhône. Désigné véloroute depuis 2016, elle est l’une plus grande voie cyclable d’Europe. L’an dernier, elle a accueilli plus de 2,8 millions de cyclistes. Un chiffre multiplié par 2,5 entre 2017 et 2022.

Dans ce secteur, la nouvelle passerelle permet donc l’achèvement de la dernière section de 11km de la Via Rhôna entre Sorgues et Avignon (voir carte ci-dessus).
Une portion dont l’aménagement a représenté un investissement de 8,11M€ HT (dont de 4,17M€ HT pour la seule passerelle) financés par l’Union Européenne (1,1M€), l’Etat (1,31M€), la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (1, 08M€), la région Occitanie (675 000€), le département du Gard (1,11M€), le département de Vaucluse (995 448€), le Grand Avignon (545 000€), la ville de Sorgues (200 000€) et la CNR (Compagnie nationale du Rhône) à hauteur de 1,09M€.
Pour sa part, bien que la passerelle se situe en territoire gardois, entre les îles de la Motte à Sauveterre et celles de l’Oiselay à Sorgues, c’est le Département de Vaucluse qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier débuté en avril 2022. Le Conseil départemental du Gard va reprendre, quant à lui, la gestion et l’entretien de la passerelle.

Prochaine étape : la restauration du Pont des Arméniers à partir de 2024
Ultime étape du projet global sur la Via Rhôna en Vaucluse : la restauration du Pont des Arméniers à Sorgues. Un ouvrage inscrit au titre des Monuments Historiques, qui va prochainement débuter suite aux études préalables réalisées cette année. Le démarrage des travaux est envisagé en 2024, pour une durée prévisionnelle de 24 mois.

Le chantier de réaménagement et de restauration du pont des Arméniers devrait débuter l’année prochaine.

Enfin, pour parfaire l’aménagement, une étude est menée concernant la voie verte le long de la RD 228 sur la Barthelasse, entre le giratoire de l’Islon (Chemin des Vignes) et le Pont du Royaume situé entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
Objectif ? Offrir des conditions optimales pour les cyclistes et permettre de raccorder les parkings situés sur l’île Piot à Avignon. Le Département a porté les études sur une grande partie du linéaire, excepté en extrémité Sud (un tronçon de 400 mètres) à l’amont immédiat du Pont du Royaume, sous maîtrise d’ouvrage du Grand Avignon.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

La CAF (Caisse d’allocations familiales) de Vaucluse vient d’inaugurer officiellement ses nouveaux locaux d’Avignon. Ce siège, opérationnel depuis avril dernier, regroupe les 280 agents des anciens sites d’Avignon, Cavaillon et Carpentras. Construit en suivant les recommandations de la certification HQE (Haute qualité environnementale), ce bâtiment de 7 333m2 est située quasiment en face de la gare TGV de Courtine.
« Ici c’est Confluence, se félicite Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse. Avec ce bâtiment qui se trouve désormais au cœur d’un nouveau quartier qui en train décoller. Une porte d’entrée du Vaucluse devant cette gare accueillant plus de 4 millions de voyageurs par an. »
Un sentiment partagé par Claude Nahoum, 1er adjoint à la mairie d’Avignon, pour qui « cette inauguration est la première pierre de ce nouveau quartier d’Avignon ».
Même satisfaction pour Joël Guin, président du Grand Avignon, qui lançait il y a peu le 1er macro-lot de Courtine qui verra le jour à quelques mètres seulement du nouveau siège vauclusien de la Caf.

L’inauguration officielle du nouveau siège de la Caf de Vaucluse.©Caf 84

5 ans pour mener à bien ce projet
Pour en arriver là, il aura fallu 5 ans pour mener à bien ce projet. De la délibération du conseil d’administration de la Caf 84 pris en juin 2018 jusqu’à l’emménagement le 3 avril 2023, en passant par le choix du promoteur en juillet 2020 puis le démarrage du chantier début 2021 ou bien encore la pose de la première pierre en juillet 2021.
Aujourd’hui, le nouvel édifice propose un confort sans équivalent par rapport aux 3 sites précédents en intégrant des solutions économes en matière de gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Le bâtiment affiche aussi des ‘éco-performances’ lui permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, les salariés de la Caf, qui occupent l’essentiel du site (6 182m2), disposent de biens meilleures conditions de travail (espaces individuels et collectifs ainsi que des équipements entièrement neufs).
Côté usagers, même soucis de qualité d’accueil avec un hall de 400m2 devant laquelle l’artiste avignonnais Pablito Zago a réalisé les totems, reprenant le logo de la Caf, qui se situent sur le parvis.
Par ailleurs, afin de faciliter l’accès des usagers un parking gratuit et sécurisé est disponible au niveau du boulevard Pierre-Boulle. Le site est aussi desservi par 3 lignes de bus, la ‘virgule’ ferroviaire de la gare TGV ainsi que plusieurs pistes cyclables.

Les agents de la Caf 84 lors de l’inauguration.©Caf 84

Le patrimoine de tous les Vauclusiens
« Le service public c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, reprend à son compte le directeur de la Caf de Vaucluse. Alors plus qu’un immeuble, ce siège c’est aussi un patrimoine qui appartient à nos usagers et aux Vauclusiens. »
Des usagers vauclusiens qui disposent encore d’un accueil sur Carpentras, Cavaillon et Orange ainsi qu’une quarantaine de points d’accueil numérique permettant de faire leurs démarches en ligne ou de se faire accompagner dans ces relais Caf ou les Espaces France Services.
En Vaucluse, la Caf intervient auprès de 118 000 foyers allocataires représentant environ 278 000 habitants, soit près d’un Vauclusiens sur deux.
L’an dernier, les agents de la Caf 84 ont reçu 40 000 visiteurs, 454 000 appels téléphoniques et ont traité 2 millions de pièces. Dans le même temps, ils ont versé 703M€ de prestations légales aux allocataires vauclusiens.


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Le concept de Quiz Room, une salle de quiz immersive pour buzzer comme à la télé, est né à Paris, peu avant la crise sanitaire. En décembre 2022, le concept débarque à Vedène, en Vaucluse, à l’initiative de Cédric Savouret et Julian Le Gall qui ont décidé d’y ouvrir une franchise.

Jeux de lumière, musique d’ambiance, écrans, machine à fumée ou encore pupitres avec buzzers… Tout porte à croire que nous avons mis les pieds sur un plateau de jeu télévisé. Ce n’est ni le plateau de Questions pour un champion, ni celui d’Une famille en or, mais c’est Quiz Room Avignon. Situé à Vedène, ce concept de jeu immersif aux allures de jeu télévisé conquiert les cœurs des familles, des groupes d’amis, mais aussi des entreprises depuis la fin de l’année 2022.

À sa tête, Cédric Savouret et Julian Le Gall, deux associés qui ont décidé d’ouvrir une franchise de Quiz Room en Vaucluse, où l’entreprise n’était jusqu’alors pas encore présente. Le concept est simple, on vient jouer entre amis, entre collègues, ou en famille. Il est possible de faire un quiz de culture populaire, ou bien un blind test.

Quiz Room, d’un concept précurseur français à une entreprise présente à l’internationale

L’entreprise a été créée en 2020 par Charles Babinet et Tristan Quélin, tous deux basés à Paris, où le premier centre Quiz Room a vu le jour. Malheureusement, la salle de quiz a rapidement dû cesser d’accueillir des joueurs à cause de la crise sanitaire qui a fait son apparition. Si les deux entrepreneurs parisiens auraient pu suspendre toute activité liée à Quiz Room pendant cette période, la réalité en est tout autre.

C’est alors qu’ils décident d’en faire un réseau de franchises. Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon… Les Quiz Room s’ouvrent peu à peu dans toute la France, mais le réseau s’étend aussi à la Belgique, à la Suisse, et même à l’Australie. Aujourd’hui, le réseau compte 44 franchises, et quatre devraient ouvrir prochainement. Un succès fulgurant qui a valu à Quiz Room le titre de meilleure franchise dans la catégorie Sports & Loisirs aux Trophées des Meilleures Franchises de France 2023. Fin 2022, Avignon s’ajoute à la liste des franchises, pour le plus grand bonheur des Vauclusiens.

À Vedène, le succès est immédiat

Alors que Cédric et son associé Julian dirigent une agence de communication à Pierrelatte, ils décident de se trouver un projet en parallèle. « Un jour, j’ai eu cette idée de faire un concept de jeu qui se rapproche du plateau télé, et en faisant des recherches et une étude de marché, j’ai vite vu que ça existait déjà avec Quiz Room, que je ne connaissais pas du tout, explique Cédric. On a fait un test au centre de Marseille, on a adoré, et le reste s’est fait naturellement. »

Ainsi, l’envie de devenir franchisé est née en septembre 2021, mais ce n’est qu’en juillet 2022 que les travaux ont débuté à Vedène et en décembre 2022 que Quiz Room Avignon a officiellement ouvert ses portes. Le succès, lui, n’a pas tardé à se montrer. « L’effet de la nouveauté joue beaucoup, le concept a vite plu et continue de se faire connaître petit à petit », ajoute le franchisé.

De gauche à droite : Mahéva (commerciale en alternance), Cédric Savouret (franchisé), et Théau (responsable de centre). ©Vanessa Arnal

Comme sur un plateau télévisé

Quiz Room Avignon, ce sont des locaux de 240 m2, composés de deux salles de jeu, mais aussi d’un salon de 60 m2 qu’il est possible de privatiser pour un anniversaire, un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, ou encore pour un team building pendant une journée ou une demi-journée. Il est possible de réserver un créneau pour quatre personnes minimum, et jusqu’à 36 personnes (et parfois même plus !). Dans le cas où un groupe serait trop grand pour entrer dans une salle, un tournoi est organisé entre les deux salles afin que tous les joueurs puissent se rencontrer durant la partie.

« L’idée est de s’amuser, pas de retourner à l’école, donc ce sont des questions de culture populaire, pas de culture générale. »

Cédric Savouret, franchisé Quiz Room Avignon

Le centre est ouvert tous les jours de 10h à 22h30. Il en coûtera 24€ par personne pour un groupe entre 4 et 6 joueurs, et 21€ par personne au-delà de 6 joueurs. « Je pense que tout le monde a déjà voulu essayer de participer à un jeu télévisé, ou a joué devant sa télé en même temps que les candidats, Quiz Room offre une expérience assez similaire, sans la pression des caméras et du public », explique Cédric. Car c’est bien dans l’intimité que se fait chaque partie. Pas de présentateurs pour poser les questions, mais une voix off, celle d’Ambre Larrazet, qui a notamment travaillé sur le jeu télévisé Burger Quiz avec Alain Chabat. Il est même possible de personnaliser une dizaine de questions pour les événements spéciaux, ça peut être des questions sur l’entreprise dans le cadre d’un team building, ou bien des questions sur les futurs mariés dans le cadre d’un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon.

Un nouveau jeu pour tous

Ce qui attire avec Quiz Room, c’est la nouveauté que ça apporte aux jeux en groupe. Lorsque le concept est né en 2020, il était totalement précurseur en France. Aujourd’hui, il prend de plus en plus de place parmi les activités à faire un soir de semaine, pendant le week-end, ou même pendant les vacances.

« Au même titre que la phrase ‘je vais faire un escape game’, aujourd’hui, on commence à entendre ‘je vais faire une quiz room’. »

Cédric Savouret

Le concept a également été pensé pour faire revenir les joueurs. Lorsque vous faites votre toute première partie, vous enregistrez vos coordonnées. Ainsi, vous faites partie de la base de données, et lorsque vous revenez faire d’autres parties, vous obtenez différentes questions des fois précédentes. Aussi, le gagnant de chaque partie remporte une partie gratuite, ce qui encourage les joueurs à revenir avec d’autres amis, ou encore avec leur famille. De plus, les parties sont accessibles à tous, de 8 ans à 88 ans (tant que le joueur sait lire). Alors, à vos buzzers !

Quiz Room Avignon. 346bis Avenue des Lacs. Vedène.


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

Ce samedi 7 octobre, le Théâtre des vents à Avignon va accueillir deux spectacles : Gainsbourg Confidentiel, entre théâtre et concert, et un concert de François Staal, qui présentera son dernier album L’humaine beauté.

À 19h30, le spectacle Gainsbourg Confidentiel plongera le public au cœur des questionnements de l’artiste, de ses doutes et de quelques-unes de ses plus belles pépites musicales. Le récit, écrit par Jean-François Brieu, sera joué par le comédien et chanteur Stéphane Roux, qui sera entouré du guitariste David Fabre et du contrebassiste Aurélien Maurice. L’occasion de redécouvrir les chansons à texte très jazzy de Serge Gainsbourg. Pour réserver votre place, qui est au prix de 18€ (14€ tarif réduit), cliquez ici



S’ensuivra à 21h30 le concert de François Staal, qui fait escale au Théâtre des vents pendant sa tournée ‘Avec vous’ pour présenter son 7ᵉ album L’humaine beauté. Le public pourra découvrir ou redécouvrir l’univers poétique et décalé à l’esthétique rock de style anglo-saxon de l’auteur-compositeur-interprète. Pour réserver votre place, qui est au prix de 18€ (14€ tarif réduit), cliquez ici.

Samedi 7 octobre. Théâtre des vents. 63 Rue Guillaume Puy. Avignon.

V.A.


Le Fossé, dernière création du théâtre du Balcon n’en finit pas de creuser son succès

La radio RCF 84 et Cinéma Capitole myCinewest proposent la rediffusion du ‘Huitième jour’ du réalisateur Jaco van Dormael avec les comédiens Daniel Auteuil et Pascal Duquenne. A l’issue de la projection, RCF entamera le débat sur ‘La différence est-elle acceptable en société ?’ avec Emilie Bourdellot directrice de la Radio RCF Vaucluse et Marc Chabaud. Exclusion, marginalité, culture et handicaps, où en sommes-nous dans notre société ? L’Echo du mardi, partenaire de cet événement propose, pour l’occasion, de donner la parole à des parents et des accompagnants de personnes en situation de handicap. Que vivent-ils ? Qu’est-ce qui a changé en 28 ans ?

Le Huitième jour est sorti en salle il y a 28 ans.
Depuis notre regard sur la différence et le handicap a-t-il vraiment changé ? La société est-elle vraiment devenue inclusive ? Des témoignages de professionnels et de familles émailleront les réflexions sur vers quoi la société tend, avec quels moyens, ce que vivent la personne en situation de handicap et les accompagnants.

«Je voulais raconter le choc entre deux mondes,
celui qui est considéré comme ‘normal’ et celui qui ne l’est pas, confiait, il y a 28 ans Jaco van Dormael, le réalisateur du Huitième jour’. Filmer la grâce dans ce qui semble ordinaire. Témoigner d’une autre façon d’appréhender le monde et la vie, d’une autre conscience de l’univers, riche, multiple, qui nous révèle à nous-mêmes notre capacité à aimer.»

Synopsis
Harry est un type normal. Très normal. Il trouve, sur la route, Georges. ‘Moi Mongol’ dit Georges. Harry veut le ramener chez lui. Il n’arrive plus à s’en débarrasser. Il s’y attache. Ces deux êtres que tout oppose vont devenir inséparables. Plus rien ne sera comme avant. Tant mieux pour Harry.

Pourquoi ce film ?
«C’est en faisant des courts-métrages avec eux que j’ai rencontrés ces personnes en situation de handicap –trisomie 21-.Je crois que si je m’y intéresse c’est que, tout simplement, je me sens bien avec eux. Ils donnent énormément. Ils ont un talent de vivre, d’aimer la vie, la minute présente, qui nous fait souvent défaut. C’est l’amour sur terre. C’est un monde qui vit juste à côté de nous et dont nous n’avons pas connaissance. Tous les pays ont été explorés, toute la surface de la terre a été visitée. Il reste, pourtant, des univers inconnus ici même, si nous prenons le temps de les voir. Pour moi, ils symbolisent la différence, une autre façon de voir le monde.»

Et puis…
«Le Cinéma permet de réveiller des émotions enfouies… fait partager une expérience, une rencontre qui seraient improbables dans la vie. Il réveille l’intérêt pour les autres. Dans mes films, je cherche à ce que le spectateur se sente bien, quand le film est fini, qu’il soit content d’être en vie, qu’il s’intéresse aux autres êtres humains. »
Extrait de l’entretien du dossier de presse du Huitième jour

Les infos pratiques
Dimanche 15 octobre. En salle à partir de 15h30. 6€. Projection du film à 16h. Débat de 18h à 19h sur les thèmes du handicap et de la différence avec la salle et de grands témoins. Cinéma Capitole MyCinewest 161, avenue de Saint-Tronquet au Pontet.

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