19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

L’équipe du Théâtre des Halles donne rendez-vous au public pour sa présentation de saison.
Alain et Alexandra Timár présenteront les spectacles et les activités du Théâtre des Halles d’Avignon. Pour fêter ensemble le démarrage de la saison, ils seront accompagnés en musique par un artiste complice, Pierre Notte, avec l’ambition renouvelée de rassembler et de partager avec le plus grand nombre.

Une programmation marquée par un engagement fort quant aux enjeux sociétaux
Pour cette nouvelle saison, le Théâtre des Halles proposera des spectacles et événements visant à réunir et réjouir tous les publics : théâtre, musique, danse et conférences. Au fil de la saison, les spectateurs pourront découvrir de nouveaux artistes, redécouvrir des artistes confirmés, assister à des créations et des étapes de travail.

Une programmation ouverte sur le monde et les transversalités.
Un Pinocchio musical et circassien à partager en famille, dans le cadre de la semaine italienne, des conférences philosophiques et scientifiques, un Avare résolument contemporain, des comédiens amateurs et professionnels réunis autour de la question du handicap dit « invisible » … Le Théâtre des Halles continue ainsi ses partenariats (Fête de la science, semaine Italienne, Opéra…) dans le territoire.

Samedi 30 septembre.19h. Entrée gratuite sur réservation : billetterie@theatredeshalles.com
 04 32 76 24 51. Du mardi au vendredi de 14h à 17h. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.
www.theatredeshalles.com


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

Une rentrée en musique déjà réussie
La rentrée en musique de l’Orchestre National Avignon Provence (ONAP) a démarré dès le début septembre avec le projet ‘Parole et musique’, fruit d’une année de création artistique avec les élèves de 3ème du Collège La Salle à Avignon et de Raouf Raïs, artiste associé. Deux concerts gratuits ont été proposés au public. Il y a eu ensuite le lancement de la troisième année de Démos Avignon-Provence avec un concert gratuit à destination des enfants et habitants des quartiers Démos, ouvert à tous les avignonnais. Sous la direction de Débora Waldman, le public a pu découvrir des œuvres de Lili Boulanger, Béla Bartók  ou Louise Farrenc. Il y a eu ensuite une soirée à la Boiserie de Mazan, sous la direction de la cheffe allemande Ustina Dubitsky, lauréate de La Maestra, le concours des cheffes d’orchestre, et sous celle de Débora Waldman qui ont revisité nos classiques.

La rentrée continue avec encore deux rendez-vous pour ce mois de septembre
Dans le cadre du dispositif Promenade Orchestrale, un cycle d’ateliers et de conférences autour des concerts de la saison aura lieu  avec Avignon Bibliothèques. Rendez-vous ce mercredi 27 septembre à la Bibliothèque Ceccano pour une présentation de saison à deux voix autour des compositrices avec Héloïse Luzzati, directrice artistique de Elles Women composers et Debora Waldman.
Mercredi 27 septembre. 18h. Entrée libre et gratuite. Bibliothèque Ceccano. Avignon.

Concert d’ouverture de la saison symphonique avec le pianiste Guillaume Bellom
Sous la direction musicale de Débora Waldman,  l’Onap aura le plaisir de retrouver le pianiste Guillaume Bellom pour interpréter le Deuxième Concerto de Saint-Saëns. à l’occasion du concert d’ouverture de la saison symphonique. Pour ce programme ‘Tourbillons’ nous aurons le plaisir d’entendre Sophie Gail dans ‘Ouverture les deux jaloux’, Camille Saint-Saëns et son Concerto pour piano n° 2 et la symphonie n° 4 ‘italienne’ de Felix Mendelssohn-Bartholdy,
Vendredi 29 septembre. 20h. La FabricA. 11 Rue Paul Achard, 84000 Avignon.


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

Le Soroptimist International Avignon organise ce mardi 26 septembre 2023 à 18 heures dans les salons de l’Hôtel consulaire, 46 Cours Jean Jaurès à Avignon une manifestation qui se tiendra en présence de Madame Violaine Démaret Préfète de Vaucluse. Le Soroptimist International France a initié en 2022  des journées Femmes d’action qui peuvent se dérouler sous différentes formes : tables rondes, ateliers, temps de témoignages…

Pour sa première édition,
le SI Avignon a fait le choix d’une manifestation sous forme de témoignages de femmes inspirantes, dynamiques et enthousiastes au parcours professionnel atypique et éclectique.

Nos invitées
Sophie Devins cheffe mécanicienne de la Patrouille de France ; Georgia Lambertin Présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse ; Géraldine Parodi scaphandrière, archéologue, co-gérante d’une société de travaux sous-marins et co-présidente avec Estelle Lefebure de Spero-Mare ; Stéphanie Roch, sommelière, cheffe de cuisine et organisatrice de mariages ; Débora Waldman cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence.

L’objet de cette manifestation ? 
Bâtir un projet inspirant pour tous les types de femmes qu’elles soient en activité, en reconversion, en recherche d’emploi ou encore étudiantes.

L’objectif ?
Partager des expériences et faciliter de nouvelles rencontres en créant un réseau de femmes permettant de mieux connaitre l’action Soroptimist à travers le monde, notamment en faveur du leadership et de l’autonomisation ; Développer le réseau SI Avignon en permettant à d’autres femmes d’en bénéficier et d’être ainsi utiles aux autres ; Changer notre image trop souvent méconnue ou perçue comme ‘vieillotte’ ou  ‘de bonnes œuvres’ pour que le réseau Soroptimist International reste incontournable lorsqu’il est question de réseau professionnel ; Trouver de nouveaux contacts permettant de déceler des candidates pour le Prix ‘Envie d’Entreprendre’ qui récompense au niveau national des créatrices d’entreprise ; Accroître localement notre propre réseau afin d’intéresser des partenaires pour nous aider au financement de nos actions et participer une visibilité  de type co-branding Et enfin donner aux femmes l’envie de nous rejoindre au sein du SI Avignon.

Le déroulé de la soirée
La manifestation débutera à 18 heures pour permettre aux femmes qui travaillent de nous rejoindre. Le public aura en face de lui 5 femmes qui – à tour de rôle – exposeront leur parcours professionnel et répondront aux questions. En fin de séance – et autour d’un verre – le public aura la possibilité de converser et d’échanger avec les intervenantes mais aussi entre elles ce qui leur permettra de nouer de nouveaux contacts et d’accroître leur réseau relationnel.

Les Remerciements
Nos partenaires ont saisi l’importance de cette manifestation en nous faisant confiance. Nous remercions très sincèrement : La CCI de Vaucluse qui nous accueille ; Le département du Vaucluse qui nous a apporté son concours pour la communication ; Ainsi que le studio graphique La Chamade qui a conçu le visuel ; La Chambre d’Agriculture ; Les Femmes Cheffes d’Entreprise ; Les Femmes Vignes Rhône ; le Mas de l’ Echanson ; Helen Traiteur ; l’association des Halles d’Avignon pour leur contribution à la collation offerte aux participants ; Le Garden pour les bouquets de fleurs offerts aux intervenantes et à qui nous adressons nos félicitations pour sa Médaille de Bronze au concours national du ‘Meilleur artisan fleuriste de France’, et, enfin, L’Echo du Mardi pour les portraits des intervenantes et l’animation de la soirée.
MH


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

D’habitude, pour la pose de la 1ère pierre d’un bâtiment, on se sert d’un parpaing en pur béton. Là, c’est une brique en terre crue que les élus ont maçonnée à la truelle pour lancer officiellement le chantier de ‘Food’in’, un réseau formé par l’ARIA Sud (Association Régionale des Industriels Alimentaires), le CRITT (Contre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie) et l’IDRIA (Institut de Formation Régional de l’Industrie Alimentaire). Réseau qui regroupe 215 entreprises, 9 500 salariés et qui pèse 4 milliards de chiffre d’affaires.

Un bâtiment certifié BDM (Bâtiment durable méditerranéen)
« Ce bâtiment de 3 étages (1000m2 en tout) sera un outil performant, unique au service des entreprises de l’agroalimentaire pour faire rayonner notre savoir-faire, notre compétence reconnue depuis plus de 30 ans dans le grand Sud-Est méditerranéen » a lancé Cyril Bertrand, directeur du CRITT. « Ce totem sera certifié ‘BDM’ (Bâtiment durable méditerranéen), il sera donc exemplaire du point de vue environnemental. » Il s’agira en fait d’une plateforme dédiée à tous les métiers de l’agro-alimentaire avec 6 ateliers au rez-de-chaussée, un pour appréhender les règles de sécurité, un pour la création et l’innovation en alimentation, un pour la recherche et le développement, un 4ème pour tester la sécurité des aliments, un autre pour améliorer la gestion des flux logistiques et un dernier pour se former à la mise en rayon.

Cyril Bertrand directeur du Critt et responsable du projet.

Clément Rabourdin, l’architecte de Montpellier qui a conçu cet immeuble avec son équipe a précisé que la conception des plans avait été précédée « D’une longue réflexion sur la meilleure façon de l’habiter, d’y travailler, sans dégrader l’environnement, en prenant en compte l’orientation, le mistral avec une façade nord en maçonnerie et une au sud en bois avec des casquettes de protection comme ombrières face au soleil. Autour, sans doute des arbres fruitiers pour voir le rythme des saisons s’inscrire dans le paysage. Plutôt que la climatisation, une solution géothermique a été trouvée ».

Accroître la performance globale des entreprises alimentaires
Serge Hincker, président de l’ARIA a insisté : « Food’in a pour vocation d’accroître la performance globale des entreprises alimentaires en synergie. Cette bannière, c’est une sorte de guichet unique pour défendre les adhérents, les accompagner dans la commercialisation de leurs produits. Tous les entrepreneurs du secteur se sentiront chez eux dans cette maison de l’agro-alimentaire ». La présidente du CRITT Alimentation ajoute : « 1/4 des émissions de gaz à effet de serre provient de nos assiettes, nous devons donc inventer l’alimentation de demain et changer nos habitudes en profondeur ».

Au nom du Grand Avignon, Guy Moureau a précisé que « L’agglomération a versé 558 000€ pour financer cet outil qui permettra de former et d’installer des paysans qui pourront vivre dignement de leur travail ». Et pour la Région Sud, Bénédicte Martin conclura : « Ici, à Avignon, la filière agro-alimentaire est un atout majeur, stratégique de ce territoire. Nous avons tout : les lycées agricoles, l’INRAE (Institut National de la Recherche Agronomique et de l’Environnement) et ses centaines de chercheurs, l’ISEMA (Ecole Supérieure de Commerce des Entrepreneurs de la Naturalité), l’ISARA (Ecole d’ingénieurs), l’Université et ses agrosciences, Terralia, le pôle de compétitivité fruits & légumes. Nous avons le pain et le couteau pour performer. D’ailleurs, notre subvention s’élève à 660 000€ pour que ce bâtiment sorte de terre et pour montrer notre engagement auprès de la filière ».

Marc Pouzet, actuel président du Ceser, anciennement, patron de l’usine de conservés Marius Bernard et surtout créateur de l’ARIA SUD en 1988. Yves Bayon de Noyer, maire du Thor et alors patron d’Agis, lui avait ensuite succédé.

Parmi les invités de cette cérémonie de pose de la 1ère brique de Food’in, Marc Pouzet, actuel président du CESER ( Conseil économique, social et environnemental de la Région Sud). Dans une autre vie, il a dirigé l’usine de conserves Marius Bernard à Saint-Chamas, et en 1988, il a créé l’ARIA SUD « Quand il n’existait pas encore d’organisation entre la branche agro-alimentaire, les paysans et leurs syndicats. Ensuite, c’est Yves Bayon de Noyer, futur fondateur d’Agis en Courtine, aujourd’hui maire du Thor qui a encore plus développé l’agro-alimentaire dans le Vaucluse avec le Pôle de Compétitivité Fruits & Légumes et le concours Trophélia ». Ce nouveau site ‘4.0’ sera opérationnel en 2024.


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

L’association France Amérique Latine 84 (FAL84) commémore les 50 ans du Coup d’État au Chili.

Bien avant les tours jumelles aux États-Unis, la date du 11 septembre a tristement marqué les mémoires. En 1973, au Chili, le bombardement de la Moneda et la mort du président socialiste démocratiquement élu Salvador Allende ouvre le triste chapitre des dictatures du plan Condor. Au Chili, la dictature d’Augusto Pinochet se soldera par près de 150 000 prisonniers politiques et/ou d’opinion, plus de 27 000 personnes torturées, des centaines de milliers d’exilés politiques, 2279 assassinés ou disparus, près de 25 000 bébés volés.

Une journée de commémoration au Théâtre des Carmes

La journée débutera à 17h avec la projection d’un film documentaire de 52min « Au nom de tous mes frères » de Samuel Laurent Xu. Ce film s’inspire du journal tenu à Santiago par Nadine Loubet, religieuse dominicaine française. Il retrace la douloureuse histoire de la dictature militaire et la résistance d’une femme au côté du peuple chilien. A 19h, une soupe populaire en musique précédera une conférence désarticulée sur Pablo Neruda d’après un texte de Luis Sepulveda.

Le programme de ce samedi 23 septembre

  • 17h00. « Au nom de tous mes frères ». Film documentaire (2019) et rencontre-débat avec le réalisateur, Samuel Laurent Xu. Entrée 5€.
  • 19h00. Soupe Populaire. « Olla común » dans une ambiance musicale (chants de Victor Jara). Entrée et prix libres. En partenariat avec Oh Que bueno !!!
  • 20h. Concert La Chorale Sauvage. Chants engagés, du Chili et d’ailleurs suivis d’une « Conférence désarticulée sur Pablo Neruda ». Entrée 5€. Mise en scène de Victor Quezada Perez, d’après un texte inédit de Luis Sepulveda et des poèmes de Pablo Neruda. Avec Juliette Runarvot (harpe), Armelle Sebban (piano) et une dizaine de comédiens amateurs. En partenariat avec le Conservatoire du Grand Avignon. Concert et Théâtre. 10€.

Samedi 23 septembre 2023. Forfait journée de 17h à 22h. 12€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.com


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

C’est la reprise pour « Midi à l’Opéra »
Le principe ? Programmé à l’heure du déjeuner, un vendredi par mois, à l’attention de tous les publics, le concert est gratuit et les sandwichs sont acceptés dans la Salle des Préludes ! Il est cependant prudent de venir retirer un billet en avance car la jauge est limitée.

Le trio Holiday pour ouvrir la saison
Dans l’intimité de la salle des Préludes, Camille Reusser au chant, Véran Pascual au piano et Benoit Rapetti à la contrebasse vont nous proposer un moment musical autour de grands standards de jazz. De grands classiques ou des mélodies plus confidentielles à découvrir.

Vendredi 22 septembre 2023. 12h30. Gratuit mais jauge limitée. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

Be Energy, la première usine au monde de régénération de batteries, fondée par Bertrand Coste en 2014, vient d’être inaugurée, 178, rue de l’Aulanière en Courtine à Avignon. L’entreprise passe, pour l’occasion, de 150 à 1 500 m2. C’est dire le besoin d’espace de cette société en pleine expansion mondiale. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 1,7M€ en 2022 et prévoit 2,5M€ en 2023.

Plus de 150 personnes, institutionnels, clients de grands groupes français, fournisseurs, partenaires et prospects, étaient présents pour saluer sa formidable ascension et son expertise française dans la recherche et développement de la régénération de batteries de tous types de technologie.

Bertrand Coste recevant le Coq vert de BPI France

Son fer de lance ?
La R&D qui lui a permis de développer des technologies 100% françaises, 8 à 10 fois supérieures aux régénérateurs de batteries actuellement sur le marché.

Du coup Be Energy connaît une croissance exponentielle
dans plus de 50 pays, via un réseau d’ateliers clés en main et où l’entreprise est la seule en Europe à concevoir ses régénérateurs en France. Ses principaux clients ? Les professionnels de la manutention et les industries.

Inauguration de l’usine avec Bertrand Coste, Camille Schneuwly, Bernard Vigne et Violaine Richard

Et, si le réemploi, déjà très présent dans les pays en voie de développement pour cause de nécessité,
il trace son chemin en Europe, pour cause de… règlementation et de comptabilité extra-financière. Il apporte aussi dans son escarcelle de substantielles économies. Car réemployer des batteries, filtrer des huiles industrielles et revoir des moteurs offre un sacré coup de pouce aux industriels, en termes de longévité de matériel, d’économie d’achat et de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

En clair ? Le réemploi, pour commencer, c’est 50% moins cher
50% de déchets en moins ; Ce sont des batteries, des huiles industrielles et bientôt des moteurs dont l’utilisation pourra être prolongée plus de deux fois leur durée de vie initiale. Le réemploi est également source d’emploi local ; intervient en multipliant de 50 à 70 fois le crédit de décarbonation, essentiel à la réduction de pollution des gaz à effet de serre et, cerise sur le gâteau, est 100% RSE.

Les nouvelles ouvertures
se font, la plupart du temps en joint-venture –association d’entreprises et de moyens pour conquérir de nouveaux marchés- comme prochainement à l’île Maurice, en Indonésie, à la Martinique, au Bénin et en Corée du Sud, à Séoul où Be Energy Korea ouvrira sa filiale, un centre de régénération et travaillera pour le compte, excusez du peu, du métro Séoul Company.

Test de batteries

Vous avez dit comptabilité extra-financière ?
Le modèle économique de Be Energy est boosté, en Europe, par la comptabilité extra-financière. Enjeu ? Mesurer les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. En réalité c’était dans les tuyaux depuis les années 2010 tout d’abord dans le cadre international puis d’une directive européenne –CSRD, corporate sustainability reporting directive- applicable au 1er janvier 2024.

Pour faire simple ?
Il est question des performances globales de l’entreprise comme d’intégrer des décisions stratégiques de facteurs non-financiers, d’instaurer une meilleure transparence entre les parties prenantes, et, surtout, de valoriser l’impact positif de l’entreprise sur l’environnement et la société.

Et l’inclusion dans tout cela ?
Dans le cadre du projet d’une société inclusive, Be Energy a tissé un partenariat avec l’entreprise adaptée OptimisT, fondée et dirigée par David Corbière. Mission ? Créer de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, dans le cadre de la RSE. Champ d’action ? La logistique adaptée, celle aussi de la livraison pour le dernier kilomètre et, maintenant, la régénération de batteries avec Be Energy. Ses déjà autres partenaires ? Aftral, Airbus, Isovation, l’Agefiph, La Poste, La Région Occitanie, Spie, L’Union des entreprises adaptées.

Ils ont dit
C’est Mickaël Balondrade, le general manager qui a entamé la présentation de la société

«Be Energy vit un moment historique, symbole de son développement et de sa croissance, lors de l’inauguration de la première usine au monde de régénération de batteries de tous types de technologies confondues : plomb, Nimh pour les batteries full hybride ou rechargeables, Nickel Cadmium et Lithium.» Pour l’occasion, le directeur général a annoncé une future collaboration avec Airbus sur la régénération des batteries et des huiles minérales industrielles.

Mickaël Balondrade, directeur général de Be Energy

Bertrand Coste, président et fondateur de Be Energy
«Quand on a commencé en 2005, personne ne savait ce qu’était la régénération de batteries et aujourd’hui je vous invite dans le 1er site industriel en France et en Europe de régénération de batteries. Notre activité ? Doubler la durée de vie des batteries et lutter contre l’obsolescence programmée. C’est aussi mécaniquement une réduction drastique des déchets et la création d’emplois car, aujourd’hui, nous sommes 19 alors qu’en 2019 j’étais tout seul. L’année dernière, plus de 50 emplois ont été créés dans l’économie circulaire locale, non-délocalisable via nos réseaux de Joint-venture, filiales et centres de régénération sous licence. La régénération est aussi une solution 50 à 70 fois moins carbonnée que le recyclage et, surtout, une alternative économique pour les objets finaux. C’est vertueux pour l’environnement et deux fois moins cher, soit 50% du prix du neuf.»

Plébiscités par l’ONU
«Nous répondons à 6 objectifs du développement durable de l’ONU (Organisation des Nations Unies), a précisé Bertrand Coste. Nous avons été déclarés 89% moins impactants pour le climat car nous sommes l’une des rares entreprises du Sud de la France à générer des crédits carbones certifiés sur le marché du crédit carbone volontaire. Nous disposons de crédit carbone pour les transports, via la régénération de batteries et des huiles minérales. Les ratios ? Avec une tonne de batterie régénérée nous économisons 3 tonnes de CO2 par rapport au recyclage. Ici nous traiterons des dizaines de milliers de batteries de démarrage par an et des centaines de batteries de traction et stationnaires, toutes technologies confondues.»

«Nous allons connaître un important essor
du fait d’une demande pressante, prévoit l’entrepreneur, notamment avec la nouvelle comptabilité non financière, obligeant tous les acteurs à forcer le trait sur le réemploi. Nous n’avons pas choisi la facilité puisque les usages du commerce, depuis des décennies, étaient l’achat, le déchet et le recyclage pour racheter du neuf. Nous, nous allons démonter, nettoyer, récurer, reconnecter, ressouder, régénérer pour essayer de récupérer absolument tout ce que nous pouvons. C’est ingrat, mais nous le ferons parce que nous n’avons plus le choix afin de trouver des solutions de décarbonation.»

Bernard Vigne de l’Adème

Bernard Vigne, coordinateur scientifique auprès de l’Adème Paca, expert de l’économie circulaire et des déchets
«Nous intervenons pour la lutte contre le changement climatique, l’économie des ressources, et la recherche. Nous avons soutenu un projet Be Energy au niveau régional, pour la régénération des batteries au plomb ainsi qu’une machine connectée en réseau très innovante ‘Master pro’ qui sera possiblement vendue dans le monde entier.»

La concurrence
«Si la concurrence Américaine et Coréenne est présente, Be Energy occupe déjà l’espace grâce à ses avancées technologiques et si la société a commencé avec les batteries au plomb qui sont très nombreuses sur le marché, celui de la régénération des batteries des véhicules hybrides, sur laquelle Be Energy travaille déjà, offre un immense potentiel, relate Bernard Vigne. A l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) nous choisissons des projets entrant dans l’un de ces 3 critères : la création d’emplois, les avancées technologiques françaises et la structuration économique du territoire. Be Energy coche les 3 cases. Bravo à Bertrand Coste pour sa pugnacité.»

Camille Schneuwly de BPI France

Camille Schneuwly pour BPI France, en charge du plan Climat
«Notre rôle consiste à faire émerger les champions de demain sur ce volet, à accompagner les entreprises traditionnelles dans la transition écologique et énergétique. Nous accompagnons Be Energy de longue date, notamment pour le volet innovation. Nous saluons ce travail de longue haleine sur la recherche ainsi que l’entrée de Be Energy dans la communauté du Coq vert. Celle-ci fédère et anime les entreprises en transition, dans ses aspects les plus vertueux, ainsi que les offreurs de solutions. Notre objectif ? Proposer des formations, créer des événements en local et national, favoriser l’émulation, faire se parler ses différentes entreprises, pour avancer tous ensemble. Be Energy offre le tiercé gagnant de la transition écologique et énergétique : éviter l’import de batteries neuves, réduire les déchets industriels très critiques et compenser en mettant sur le marché volontaire des crédits carbone. C’est si nouveau qu’il n’existe pas encore de listing français répertoriant des entreprises proposant cela. C’est une fierté pour nous de vous accompagner dans cette belle aventure.»

Violaine Richard

Violaine Richard, conseillère régionale, vice-présidente de la Commission Transition écologique
«Je représente Renaud Muselier qui souhaitait absolument venir mais qui ne l’a pas pu. La Région soutient le développement économique des écosystèmes locaux ainsi que la transition écologique. D’ailleurs, depuis 2023, tous nos soutiens vont dans ce sens, dans le cadre du Schéma régional de développement économique d’innovation et internationalisation où intervient également notre ‘Plan climat, gardons une Cop d’avance’. Nous sommes aussi chef de fil de l’économie circulaire depuis la Loi Notre. L’innovation technologique et la décarbonation des transports sont aussi essentiels à notre développement et Be Energy répond à toutes ces problématiques en obtenant de nombreuses récompenses nationales et internationales, en réalisant une croissance importante et une abondante activité à l’export. Avec tout cela vous êtes dans le Vaucluse et dans notre région Sud-Paca où nous vous soutenons depuis 2019 à hauteur de 565 000€.»

Visite de l’atelier batteries Nimh

Parlons chiffres
«Be Energy est un acteur incontournable de la décarbonation des transports et de la mobilité, reprend Mickaël Balondrade, le general manager. Un exemple ? Lorsque l’on regénère 100 batteries de camion d’une marque connue,  si celles-ci doivent être remplacées à neuf, ce sera 22 tonnes d’équivalence de CO2. Avec la solution Be Energy, c’est 266 kilos. C’est 84 fois moins carbonné. C’est l’équivalent de 10 595 jours de visionnage de séries Netflix et 21 allers-retours Paris-New-York.»

Les capacités de production
«Nous sommes capables de régénérer 60 000 batteries de démarrage par an, relève le directeur général, 550 batteries de traction ou stationnaires, 800 pack batterie Nimh et hybrides auto-rechargeables et jusqu’à 1 300 packs de batteries au lithium, notamment pour les petites mobilités comme les vélos, les scooters et les trottinettes électriques avant d’opérer très vite sur la partie véhicules.»

Comment s’est écrite l’histoire
«Nous sommes entrés dans ce nouveau lieu depuis janvier, précise Mickaël Balondrade. La nouvelle usine s’étend sur 1 500m2 -au lieu d’auparavant 150m2-. Nous élaborions des machines que nous envoyions à l’export et puis, petit à petit les gens sont venus toquer à notre porte pour nous demander de régénérer leurs batteries. Nous leur disions que l’on allait voir cela avec la R&D. Très rapidement cela a pris de l’ampleur jusqu’à développer complètement cette activité de prestation de services. Demain ? Nous arriverons à l’économie de la fonctionnalité où nous régénérerons le parc de batteries des transporteurs.»

Visite de l’atelier huile

«Nous devenons des vendeurs d’énergie
Ce que veulent les transporteurs ? Que leurs machines fonctionnent H24, relate le directeur général. Les clients paieraient juste un abonnement pour disposer de batteries qui fonctionneraient tout le temps. L’idée ? Que la batterie ne tombe jamais en panne en faisant de la régénération préventive. Cela permettrait de prolonger l’utilisation d’une même batterie -normalement en fin de vie au bout de 5 ans- afin qu’elle puisse aborder les 8-9 ans. Nous avons été audités par des services de lobbying qui interrogeaient les entreprises du secteur pour Bercy. Nous leur avons dit qu’il fallait systématiquement faire passer des tests aux batteries avant qu’elles ne partent au recyclage afin que le plus grand nombre puisse être régénérer.»

Entrez-vous en compétition avec les marchands de batteries ?
«Depuis le début nous nous sommes beaucoup battus parce qu’il y a énormément de lobbies sur les batteries. Nous ne sommes pas leurs meilleurs amis. Ça n’est pas grave car nos clients savent que les batteries fonctionnent, coûtent deux fois moins cher et qu’elles durent.  Nous avons beaucoup commencé à l’export –qui représente 90% de notre chiffre d’affaires- et en Afrique. Leur culture ? La récup. ‘Avec deux voitures abimées j’en fais une neuve’. Nous on avance avec la règlementation européenne. Les entreprises s’y mettent de façon contraintes.»

Désormais avec la RSE toutes les portes s’ouvrent
«Avant, nos interlocuteurs étaient des responsables techniques. Désormais cela vient directement de la direction générale via la RSE. Economie, comptabilité extra-financière, les grands groupes du Cac 40 qui possèdent un bon bilan veulent désormais un bilan extra-financier qui prouve qu’ils mènent des actions RSE. Et nous sommes là pour leur apporter toutes les solutions. Ils pourront alléger leurs amendes Agefiph (Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) en faisant appel à la régénération des batteries en économisant sur leurs achats, en améliorant leur bilan carbone et en faisant de l’inclusion via des sociétés comme Optimist qui fait de l’inclusion. Ils gagnent sur tous les tableaux.»

Précédents articles traitant de Be Energy ici et ici.

Visite de l’atelier diagnostic d’énergie et réparation de cellules

Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

Les Assises nationales du centre-ville, créées par l’association ‘Centre-ville en mouvement‘ en 2006, réunissent chaque année des centaines d’élus venus de toute la France et des territoires d’Outre-Mer. Cette année, c’est Avignon qui a été choisie pour accueillir leur 18ème édition.

Les 22 et 23 mai 2024, la Cité des papes va accueillir la 18ème édition des Assises nationales du centre-ville. Durant ces deux jours, les élus, les managers de centre-ville, les consulaires, et les acteurs du centre-ville se réuniront pour échanger lors de tables rondes et d’ateliers sur l’ensemble des sujets ayant trait à l’attractivité des centres-villes.

La nouvelle édition de ce rendez-vous devenu incontournable abordera notamment les problématiques liées à la diversité commerciale, aux nouvelles mobilités et au développement durable. Des sujets qui sont au cœur des préoccupations de la Ville d’Avignon, qui a pour objectif de redynamiser son centre-ville et pour qui cet événement représente un signe fort de vitalité. En 2023, c’est la Ville de Valenciennes qui a accueilli les 17èmes Assises nationales du centre-ville, qui ont réuni plus de 960 élus.

V.A.


Présentation de saison au Théâtre des Halles ce samedi

Les policiers de Vaucluse viennent de procéder à l’arrestation de 5 personnes dans le cadre d’une enquête liée au trafic de drogue dans les quartiers de la Barbière et des Broquetons à Montfavet. L’occasion de résoudre également l’incendiaire d’une voiture de police le mois dernier.

« Le quartier les Broquetons à Montfavet abrite un trafic de stupéfiants très actif auprès duquel une centaine de clients provenant des villes voisines s’approvisionnent tous les jours, expliquent les services de la police nationale de Vaucluse. Après plusieurs semaines d’enquête réalisée par la brigade des stupéfiants de Sûreté Départementale la structure du réseau est établie : tête de réseau, gérante tandis que les guetteurs, vendeurs et appartements nourrices changent régulièrement au gré des opérations de Police. Ces derniers sont considérés par les gérants comme de la main d’œuvre ‘jetable’ que l’on peut sacrifier. »

Interpellation de la tête de réseau à la Barbière
Mardi 12 septembre dernier, la tête de réseau est interpellée par les ‘stups’ quartier la Barbière alors qu’il vient de s’approvisionner dans un appartement nourrice. Lors de l’interpellation, il cherche à s’enfuir à bord de sa voiture et fonce délibérément sur un enquêteur en moto qui parvient à l’éviter. Il percute une bordure pour s’enfuir mais casse sa roue avant et se retrouve immobilisé avant d’être finalement interpellé.
Dans son véhicule, les enquêteurs retrouvent un sac contenant 3 kilos de résine de cannabis et 150 grammes de cocaïne une arme factice, un taser et une cagoule. L’appartement nourrice est perquisitionné et ses deux occupants interpellés. Les policiers y saisissent 5,5 kilos de résine de cannabis et 200 grammes de cocaïne supplémentaires ainsi que le matériel de conditionnement. Ce sont les deux locataires qui sont chargés de la découpe des stupéfiants et du conditionnement.

L’incendiaire d’un véhicule de police retrouvé
La ‘gérante’ des Broquetons est également interpellée par la suite ainsi qu’un ancien revendeur. La perquisition chez la tête de réseau permet la saisie de 22 000€ en numéraires. La tête de réseau refuse de donner des explications. Les auditions des autres individus confirment la structure et les rôles de chacun. Il est à noter que le 15 août dernier un véhicule de police avait été incendié au quartier les Broquetons par un individu cagoulé. Cet incendie a endommagé trois autres véhicules par propagation. L’enquête démontre que l’auteur principal de l’incendie est le revendeur interpellé. Il a agi en présence de la gérante du point de deal. ll finit par reconnaitre les faits pendant la garde à vue.

Les suites judiciaires
Les cinq mis en cause : la tête de réseau (24 ans, sans profession, demeurant à Avignon), la gérante (29 ans, sans profession, demeurant Avignon et Béziers), les deux individus dans l’appartement nourrice chargés du conditionnement (respectivement 24 ans, sans profession et 22 ans, employé, demeurant Avignon) ainsi que le revendeur et auteur de l’incendie (26 ans, sans profession demeurant à Marguerites) ont été déférés ce matin en comparution immédiate.

L.G.

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