Bon spectacle!
Avec cette carte interactive, retrouvez tous les articles de L’Echo du Mardi sur l’édition 2023 du Festival d’Avignon.
19 septembre 2025 |
Ecrit par le 19 septembre 2025
Bon spectacle!
Avec cette carte interactive, retrouvez tous les articles de L’Echo du Mardi sur l’édition 2023 du Festival d’Avignon.
Un homme marche à la nuit tombée. A quelques mètres de lui, une femme tient commerce. Que veut l’homme en costume et que propose la femme ? C’est toute l’ambiguïté de ces deux êtres qui attendent quelque chose l’un de l’autre mais ne ni ne veulent, ni souhaitent, formuler l’objet du marché.
Alors, de quoi est-il question ?
De pouvoir. Quel est le plus puissant des deux ? Le client qui doit formuler sa demande ou la marchande qui doit monnayer le service attendu. Plus globalement, il pourrait s’agir de l’économie d’un pays, des pauvres face aux riches, des demandeurs face aux décideurs. Ou de façon plus terre à terre, d’un dealer ou d’une prostituée face à un potentiel client.
Cependant aucun lien
d’une quelconque nature ne sera dessiné face à cette étrange conversation qui décrit, par le menu, le rapport de force qui s’instaure entre un demandeur et un pourvoyeur. D’ailleurs cet étrange lien ne serait-il pas viscéralement ancré dans notre chair puisque nous sommes tous, même avant notre naissance, le demandeur et le client de tout ce que nous vivons ? Ce que je retiens ? L’objet du désir du client n’est jamais nommé. Alors qu’en est-il des personnes qui détiennent l’information de celles qui n’y ont pas accès. C’est sans doute là le suprême pouvoir, taire l’information essentielle afin de conserver une quelconque suprématie.
La pièce de Koltès est là, offerte au public dans ses dédales de possibilités.
Le comédien Jean Leloup habite avec un immense talent un être complexe, confronté à ce qu’il peut, qu’il doit, qu’il ne peut, qu’il ne doit faire sous peine de devenir l’obligé de l’autre. Il connaît si bien son texte, il a tant travaillé mimiques et gestuelle qu’il s’en libère en un éclair, dès ses premières respirations sur les planches, pour fondre en ce colon face à cette femme de couleur, à l’orée d’un conflit. Tandis que Tella Kpomahou à la fois rebelle, sauvage et prête à en découdre, quelle qu’en soit la forme et le prix, se révèle la grande prêtresse de ce bal-duel où aucun d’eux ne rendra finalement les armes.
La pièce, créée en 1987 semble se prêter à tous les temps
et à toutes les actualités sur cette terre de dualité où s’affrontent le jour et la nuit, la violence et la paix, les pauvres et riches, la parole et le silence, l’information et la profusion c’est-à-dire la non-information, l’homme et la femme dans un pays d’Afrique à l’aube d’un conflit. La mise en scène de Laurent Rochut est péchue, vivante, proposant aux acteurs de se frotter à cet exercice de style, à donner du corps et de la substance à ce qui pourrait sembler n’être qu’une posture intellectuelle. Les deux comédiens goûtent avec volupté au danger, prêtant au texte leur force de conviction et lui donnant sa plus belle dimension.
Les infos pratiques
Dans la solitude des Champs de coton. A la Chapelle des Antonins, 5, rue Figuière à Avignon. La pièce qui a joué chaque jour complet était proposée du 7 au 16 juillet 2023.
Elles sont 6 sur scène mais elles représentent la moitié de l’humanité
Elles portent une parole universelle tout en nous dévoilant leurs parcours personnels de femme et d’artiste. La sincérité est leur ressort. Elles puisent le courage de dire l’intime dans la sororité qui les réunit. Leur talent de danseuses issues de parcours variés fait le reste sur une chorégraphie signée Hamid Ben Mahi.
Un spectacle croisant danses, témoignages et sons d’archives.
Que vivent les femmes au quotidien ? Harcèlement dans le métro, enfermement familial, peurs… Beaucoup de questions sont posées par les voix off de Simone Veil ou Françoise Giroud mais également par les anecdotes dévoilées en direct sur le plateau A toutes les épreuves rencontrées, la réponse est dans les mots et dans le corps. Seules ou en groupe, la reconstruction, la réparation est en marche.
Une mise en lumière et en mouvement de la parole des femmes
Leur réponse ? Jamais violente. Empreinte au contraire de rêve et de poésie et surtout de joie. Joie de danser, de se tenir par la main, de ne faire qu’un seul corps. C’est une joyeuse débandade prenant quelquefois la forme de danses tribales , de hip hop ou de fusion. La parole circule, un flux de liberté se propage, le pouvoir devient collectif. Nous atteignons avec elles l’inaccessible Royaume.
Royaume. Jusqu’au 20 juillet. 15h10. 8 à 20€. Les Hivernales. 18 rue Guillaume Puy. 04 90 82 33 12. hivernales-avignon.com
Un texte inédit de Louis-Ferdinand Céline édité en 2022
Vous n’avez jamais lu Louis-Ferdinand Céline ? Vous hésitiez à le lire : sa réputation sulfureuse, son antisémitisme, son écriture si particulière, argotique et réaliste à la fois. Avec « Guerre » qui est un manuscrit inédit édité en 2022, il reprend le personnage de Ferdinand dépeint dans « Mort à crédit » en 1936. À travers la convalescence du jeune blessé Ferdinand Destouches, il dénonce l’absurdité et l’atrocité de la guerre.
Un spectacle qui réconcilierait tout le monde autour de Louis-Ferdinand Céline ?
Ce texte d’une actualité brûlante – guerre en Ukraine – a tout de suite interpellé le metteur en scène Benoît Lavigne. Il y a la révolte face à l’absurdité de la guerre et ses horreurs mais aussi la rage de vivre pour se sortir de cet enfer. Le récit peut être dérangeant mais cependant sincère et la langue de Céline tout simplement humaine.
Benjamin Voisin, un acteur à suivre
Sensible, violent, fulgurant. Dans tous les registres il excelle. Sa gueule d’ange peut devenir démoniaque pour redevenir subitement candide et innocente. On le découvre à terre, blessé, jurant, pleurant. Tout est dit dès les premières minutes. Et de son talent d’acteur et de l’absurdité de la guerre. Le texte d’une violence inouïe nous percute et nous met à terre, comme Ferdinand. Nous sommes dans l’enfer de la guerre comme dans les méandres de la souffrance physique et psychique de Ferdinand. Grâce au jeu de l’acteur, mais aussi de la mise en scène suggestive des couleurs et la musique, nous pénétrons dans la dimension universelle de l’horreur et du chaos du monde.
Guerre. Jusqu’au 29 juillet. Relâche les 17 et 24 juillet. 17h20.8 à 25€. Réservation ici. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87. www.chenenoir.fr
Elégant, courtois, un rien moqueur et plein d’humour
Après le prologue musical de ses 2 compagnons de scène, l’harmoniste Greg Ziap – eh oui, celui là même de Johnny Halliday – et l’accordéoniste Pascal Contet, Jacques Weber entre de suite dans le vif du sujet : le théâtre qu’il aime, qui l’accapare mais qu’il n’hésitera pas également à bousculer au cours de sa prestation.
Un spectacle autour des grands textes de la littérature et du théâtre, avec de la musique et des anecdotes
Il affectionne bien sûr particulièrement Cyrano de Bergerac joué plus de 500 fois dans le rôle titre de Cyrano et qui lui a valu en tant que De Guiche le César du meilleur second rôle dans le film de Rappeneau de 1990. Il nous propose ici la longue tirade des « Non merci ». La sympathie du public est acquise, il peut continuer avec Ruy Blas de Victor Hugo ou Lamartine et oser la longue tirade articulée « Le nuage en pantalon » ( Maria) de Maïakowsky pas forcément facile ni à dire ni à entendre. Le fantôme de Louis Jouvet planera pendant tout le spectacle et quelques bons mots permettront sourires et respirations. Il y aura aussi le glaçant « Le coupeur d’eau» de Marguerite Duras, la lettre de Frida Khalo et Rimbaud. Une diction et une présence qu’il mettra toujours au service de ces beaux textes que ce soit dans la tirade de Don Juan ,quand il grimace Louis de Funès ou dans ce fabuleux texte sur l’Auteur critique de Raymond Devos qu’il interprète avec malice.
Quand Jacques Weber , le breton d’adoption prend le large
Sur un texte qu’il a écrit « Le matin breton, le Ciel est à l’eau » le décor est planté : mouette qui ressemble au corbeau, gueules burinées de marin, blanc sec à tribord, algues vertes et fest-noz. Il savoure son enfance, se souvient des chansons scout.
Même si Le Weber à vif se termine sur les mots du Pèse-nerfs d’Antonin Artaud on sent aussi quelqu’un qui a choisi de prendre son temps, de savourer l’existence, en compagnie du public et aussi d’amis choisis tels ces 2 compères musiciens qui mériteraient d’être mieux intégrés à cette création portant collective.
Weber à vif. Jusqu’au 29 juillet. Relâche les 17 et 24 juillet. 15h45. 12 et 17€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr
Le Grand Avignon a offert 11 ordinateurs dans le cadre du dispositif ‘Femmes connectées’ qui vise à l’accompagnement des publics en difficulté, aux démarches en ligne, à l’emploi et à l’insertion dans les quartiers prioritaires du territoire.
Les bénéficiaires de ‘Femmes connectées 2.0’ sont en situation de très grande précarité, accompagnées par l’association Avenir 84, dans le cadre de cette opération, elles seront initiées à la prise en main des ordinateurs.
En 2022,
le Grand Avignon avait déjà fait don de 10 ordinateurs, chiffre qui monte à 30 unités centrales et 10 écrans en 2023, complété de 20 écrans, 30 souris et claviers dans le cadre du Contrat de ville et d’une subvention de 2 000€.
Ces outils informatiques
proviennent de son parc, régulièrement renouvelé et dont la reconfiguration permet d’alimenter en matériel, les personnes les plus éloignées de l’emploi et de la numérisation. La remise des équipements au bénéfice de 11 femmes est intervenue en ce début juillet.
L’association Avenir 84
intervient depuis 2001 dans le cadre du Contrat de ville du Grand Avignon, en particulier dans la médiation numérique et l’accompagnement des publics en difficulté, notamment aux démarches en ligne, à l’accompagnement à l’emploi et à l’insertion dans les quartiers prioritaires du Grand Avignon (Équipe Emploi Insertion, Fabrique numérique du Territoire d’Avignon).
Femmes connectées 2.0
Femmes connectées 2.0 vise à collecter auprès d’administrations, de collectivités ou d’entreprises des équipements informatiques, qui seront mis à disposition de femmes en situation de très grande précarité, accompagnées dans le cadre de cette opération.
MH
Nous sommes allés au Théâtre de l’Oriflamme pour le plaisir de voir et d’entendre l’incarnation de ce texte, ‘La vie interdite’ de 1997 de Didier Van Cauwelaert. «Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l’écran du radio-réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte.» Et là, nous avons découvert un Christian Mulot inspiré, bondissant, drôle et tendre. On ne pouvait rêver plus parfaite interprétation.
Arrivé au beau théâtre de l’Oriflamme, du nom de la rue éponyme et aussi à l’angle du 3-5 rue Portail Matheron. Il est si design, si propre et si entretenu dans la vieille ville moite, bruissante et agitée de ce mois de juillet, que l’on s’en trouve déjà transporté.
Etre accueillis
Nous sommes accueillis, vraiment accueillis, par Julien Cafaro, le co-directeur du lieu -avec Patrick Zard qui ont transformé l’ancien restaurant en un confortable théâtre de 91 places ouvert en 2022-. Il faut dire qu’outre les spectacles du off, on y prend des cours de théâtre, on y fait des résidences, on y produit des concerts ainsi que des expositions.
La vie interdite
L’ambiance est bon enfant. On se met en rang. On jette des coups d’œil par-ci, par-là. Des amis de Christian Mulot sont impatients de le voir sur scène. Ils se taisent, regardent et écoutent autour d’eux, impatients de goûter à cet avant-spectacle et de le découvrir sur scène.
Ainsi commence l’aventure
de Jacques Lormeau, 34 ans, quincaillier à Aix-les-Bains.
“Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit, et personne ne s’en est encore rendu compte”. L’esprit flottant au-dessus du frigo de sa caravane, Jacques découvre son cadavre, allongé aux côtés de sa maitresse, sous les fenêtres de sa femme. Wahou ! Les humains seraient peut-être plus détendus si on les prévenait que la mort est un Luna-Park où l’on passe d’une attraction à l’autre… »
Sur la scène
Christian Mulot est dissimulé derrière son chevalet d’où il fait surgir d’une toile et des flots, sa maîtresse, nue. Il chantonne. A priori il est mort et flotte au-dessus du frigo et personne ne s’en aperçoit. Commence alors le voyage surprenant du petit quincailler qui n’a pas eu le temps de cacher ses secrets, entend les pensées de ses proches et revient sur les événements fondateurs de sa vie.
On découvre
avec un immense plaisir un comédien habité, facétieux, bondissant, créant à lui seul un univers peuplé de personnages, de ressentis, de situations drôles, loufoques, graves et surtout tendres. L’adaptation, intelligente, perspicace, rythmée, alterne entre sobriété et volubiles propos laissant deviner, sachant dessiner l’impalpable, ce qui laisse toute la place à son talent et signe sa fidélité au texte.
On en sort
heureux, léger, et empli de messages pas si communs à prendre ou pas. Comme tout ce qui semble parfait, fluide et couler de source, une fois la porte du théâtre franchie, l’on mesure tout d’abord le coup de foudre du comédien pour l’ouvrage, le travail de fourmi pour l’adaptation, la géniale mise-en-scène de Séverine Vincent pour mettre au jour l’apprenti fantôme, sur les toits de la ville, voyageant au cœur de la nuit. Les lumières bleues et fantômatiques de Thomas Quenneville, le souffle du vent qui balaie le temps et l’espace concourent à l’incarnation de ce sympathique ectoplasme.
Les infos pratiques
la vie interdite. Texte de Didier Van Cauwelaert et Adaptation de Christian Mulot. Théâtre de l’Oriflamme. 3-5, rue du Portail Matheron à Avignon. Jusqu’au 29 juillet. 20h15. Relâche le 16 et 23 juillet. De 13 à 22€. Réservation : 04 88 61 17 75.
Un homme errant toute la nuit dans la forêt, est secouru par trois individus charitables, un juge, une avocate et un bourreau. Ils attendent un prisonnier, un tueur de personnes âgées.
Mais la personne chargée de le conduire à eux, ne donne plus signe de vie. Pourtant ce détenu doit être jugé, défendu puis exécuté. Le voyageur révèle d’ailleurs aux trois personnages : Justice, Bourreau et Juge qu’il s’appelle Jésus et qu’il est médecin. Ce ‘Jésus’ est mystérieusement affublé d’une mallette regorgeant d’accessoires.
L’auteur de la pièce,
Shams Bouteille, également comédien et créateur de la musique de la pièce, mêle ici drame et théâtre de l’absurde. Il est le fils de Romain Bouteille qui a lu et apprécié la pièce présentée qu’il n’a pu, hélas, voir montée.
Le scénario, le jeu des acteurs et leur dynamisme
emmène la salle curieuse d’aboutir à une fin aussi improbable que l’histoire qui nous est contée. On réfléchit longtemps à ce que l’on a vu, essayant de décrypter la succession de tableaux et leur possible symbolique comme un regard aiguisé sur la violence du monde, la naïveté versus la rouerie humaine.
Les infos pratiques
Le cadeau des Dieux. Jusqu’au 29 juillet 2023. 20h45. De 11€ à 19,50€. Durée 1h. Ba Théâtre. Relâche les lundis. 25, rue Saint-Jean le Vieux à Avignon. 04 65 87 54 40.
‘Nos histoires’ réunit sur scène deux acteurs : Frédérique Auger et Jean-Charles Chagachbanian. Beaux, talentueux et subtiles, ils exhument ce que chacun de nous a vécu un jour ou un autre, ou encore a vu : La relation d’emprise. Les mots claquent sur une mise en scène ultra créative. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire nous nous sommes attachés à eux et accepté, comme un cadeau de la vie, leurs révélations. Une non-leçon de vie que l’on a adorée.
L’histoire ? Une québécoise, Vicky, vivant à Paris entre dans un café-bar-brasserie, mettant un temps infini à se décider sur ce qu’elle veut prendre. Maxime, le gérant de l’établissement use de toute sa patience pour enfin la servir. Elle, rousse splendide, lui beau ténébreux. Ils vont tisser une magnifique amitié et se questionner l’un l’autre sur ce qu’ils vivent. Lui, maxime, une relation d’emprise avec Danielle, une mère intrusive, paralysante et castratrice et elle, Vicky, avec un compagnon, Didier, sombre et manipulateur.
Au bout du chemin ?
La destruction de ce en quoi ils croient, de ce à quoi ils tiennent et, finalement, de leur nature profonde. Quand on est à terre, peut-on regagner la verticale ? Auront-ils, l’un et l’autre suffisamment de courage, de pugnacité et d’acuité pour sortir des rets qui les maintiennent puissamment au sol ? Entre isolement, non-dits, absence d’estime de soi, ils nous éclairent sur ce que nous avons pu vivre ou vivons encore et nous tirent vers le haut pour nous extraire de nos automatiques capitulations, gagner en liberté et surtout en lumière.
Nous avons tout aimé
L’ambiance, la mise-en-scène –de Giorgia Sinicorni-, le parfait travail des comédiens, un texte sensible, rythmé, empreint de respect pour chacun des personnages présent ou évoqué. Pas de pathos mais une réalité crue et affirmée avec talent et sans jugement. La vie quoi…
« ‘Nos Histoires’ est une réflexion sur le double, sur notre partie obscure,
mais aussi sur comment être une personne plutôt qu’une autre, note Giorgia Sinicroni, la metteuse en scène. Être victime plutôt que bourreau ne tient qu’à un choix. Le choix est présent dans tout ce que l’on fait. Max et Vicky, les héros de cette pièce ont toujours le choix de partir ou rester, de répéter le scénario dont ils sont victimes ou de le casser pour se libérer. Et ce choix sera parfois exprimé dans leurs mouvements avec des arrêts sur image, pour en arriver à la fin dans laquelle on verra carrément dérouler sous nos yeux deux fins possibles. On peut donc penser que les relations d’emprise sont des alliages qui nous affaiblissent, tandis que les relations saines, sont des alliages qui nous renforcent (Vicky et Max par exemple). Et c’est précisément cet alliage précieux qui est la force motrice de notre histoire. Vicky et Max grandissent et se libèrent grâce à leur amitié.»
Les infos pratiques
‘Nos histoires’ de Frédérique Auger avec elle-même et Jean-Charles Chagachbanian. Théâtre Le Cabestan. 12h35. Relâche les mercredis. Durée 1h05. A partir de 12 ans. De 10 à 19€. Création 2023. 11, rue du Collège de la Croix à Avignon. 04 90 86 11 74.