19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

« On n’est pas là pour disparaître » au théâtre des Halles ou comment l’amour peut être plus fort que la mort ?

Le thème annoncé est sur la maladie d’Alzheimer. On ne peut s’y tromper car une projection – scientifique, preuve à l’appui avec des chiffres et des schémas – nous explique pendant le premier quart d’heure du spectacle ce qu’est la maladie d’A, sa découverte, ses progrès pour la stabiliser à défaut de la soigner, les ravages qu’elle fait. On nous propose même, par des questions ciblées, de faire des exercices, des expériences de pensées pour tenter de se représenter de manière très concrète l’effet de cette perte d’identité. Mais ce spectacle va bien au-delà….

Passage de témoins
Au départ un fait divers : le 6 juillet 2004, Mr T, atteint de la maladie d’Alzheimer poignarde sa femme de cinq coups de couteaux. Olivia Rosenthal  s’empare de ce fait divers pour le ponctuer de ses propres angoisses dans un livre magnifique «  On n’est pas là pour disparaître » ( 2007). L’écriture d’Olivia Rosenthal séduit depuis longtemps l’auteur et metteur en scène Mathieu Touzé et le thème d’une maladie qui sépare les gens résonne assez fortement en lui après ces années covid.

Le travail au plateau
Dans le livre c’est une seule voix qui parle, qui écrit et qui traverse des personnages. Sur scène , c’est l’extraordinaire comédien Yuming Hey qui réunit à lui seul toutes ces voix – la femme de monsieur T, les médecins, monsieur T, les soignants – dans un fil narratif qui emmène le spectateur du début à la fin dans la dramaturgie du spectacle. Il parvient par son incroyable immobilité, littéralement ancré sur le plateau à dessiner un aller retour permanents entre les personnages sans nous perdre. Tout bouge autour de lui, le chaos comme les cris d’amour de ses proches. Il est la révolte de Mr T ; il est l’incarnation de l’amour de Mme T qui lutte contre l’effacement de son identité. Il est, par un battement de paupière, une voix qui s’altère, un pied qui pivote légèrement, les tensions corporelles qui affleurent un homme qui finit par effacer lui même sa vie qui lui échappe.

Dans la maladie d’Alzheimer et non pas sur
Nous plongeons littéralement dans la douleur de Mr T et Mme T  dont nous connaissons l’issue. Nous faisons l’expérience de la perte, de l’oubli, de l’absence de souvenirs. Nous comprenons qu’il est «compliqué  d’être un homme» , que cette peur de perdre ou d’oublier un proche nous habite en fait constamment.

Plus globalement, ce spectacle nous incite à ne rien reporter, à crier l’urgence de lutter contre l’effacement de l’humanité.

On n’est pas là pour disparaître. Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 13 et 20 juillet. 15 et 22€.Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com


Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Une mise en abyme étonnante
On dirait….Nous dirions que l’on arrive dans une carrière qui s’appelle carrière de Boulbon. On dirait qu’on la découvre ou qu’on la redécouvre après 6 ans d’absence.  Qu’il y flotte encore les grands noms ayant investi ce lieu mythique de Bartabas à Peter Brook en passant par Israël Galvan.     

On y arrive en bus, un peu chaotique. On connaît ou pas son voisin. L’émotion est dans l’air, chaud, alourdi par le chagrin des souvenirs : l’an dernier La Montagnette a brûlé. On écoute les dernières recommandations : horaires à respecter pour les navettes de retour et cigarettes interdites.

On irait ensuite s’asseoir sur les gradins qui n’ont guère changé. On embrasse d’un regard ce plateau naturel, nu et cette falaise qui nous accueille. Il n’y a aucun doute : la Carrière de Boulbon sera bien le personnage principal de ce qui va se jouer ce soir.

Et le spectacle commence
On voit arriver un bus blanc chaotique poussé par des personnages improbables qui viennent aussi pour un spectacle,  un enterrement, un séminaire, un stage ? Est ce une communauté hippie ? Des spectateurs du In ? L’imaginaire du spectateur s’active. Ils viennent d’échouer dans un désert, ils commencent à s’organiser, à s’émanciper des directives doucereuses assénées au micro. Ils font ce que nous n’osions faire : nous approcher, toucher la terre, errer sur cette scène sableuse, combler le lieu d’objets farfelus, investir l’espace de poésie et de chansons, prendre des postures farfelues, gambader, s’éviter, s’accoupler.

Dans cette succession de scènes à la fois loufoques et sidérantes, nous cherchons notre alter égo, notre âme sœur. Est-ce ce qu’on appelle la fameuse catharsis au théâtre ?

Une place privilégiée
Le triptyque de Bosch,  220 × 386 cm , collection permanente du musée du Prado à Madrid suscite le même engouement que La Joconde et du coup la même contrainte : rendez-vous, file d’attente, temps contraint de visite. Autant dire que vu les détails à observer, les scènes à identifier, les propos ésotériques à comprendre ou à interpréter – Enfer, paradis, fin du monde ou dystopie – le spectacle de Philippe Quesne – même si le tableau n’est qu’un point de départ de création au même titre   que la Carrière de Boulbon – nous offre la liberté de rêver notre vie passée et à venir.

Une expérience sensorielle et sensible qui défient les éléments de la nature
Tous les éléments ? Non. L’eau y est absente à la différence du tableau de Bosch où elle y est omni présente. Pendant 2 heures la sécheresse est partout , dans l’air et le sol retourné. Quand les éléments se déchaînent – fabuleux orage sur la falaise – les tensions peuvent enfin se relâcher malgré l’éminence d’une apocalypse. Et s’il suffisait de recommencer ? D’apprendre de nos erreurs. Est ce trop tard ?

Des délices à la délectation
Nous sommes prêts à remonter dans notre bus, les langues se délient un peu plus qu’à l’aller. Trop long pour quelques uns, trop abscons pour d’autres, sans intérêt pour certains. Il n’empêche, on y était sans regret, avec délice et délectation.

Le Jardin des déli(r) ces. Jusqu’au 18 juillet. Relâche le 13. 10 à 40€. 21h30. Carrière de Boulbon. Navette. 6€ aller/retour. Festival-avignon.com

Copyright Christophe Raynaud de Lage

Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Un polar noir pour retrouver avec un immense plaisir les années 50. Comme sur un écran en noir et blanc. Jeu de lumière somptueux, sur fond de blues. Trois comédiens à tomber. Une intrigue rondement menée. Des dialogues au couteau. Bref, que du plaisir.

La sulfureuse Laura Belle –excellente Nathalie Comtat- a perdu la mémoire alors qu’elle est le témoin clef qui pourrait mettre à l’ombre, Marcus Braxton, le plus gros malfrat de la ville. Sauf que, sur le passage de cet être démoniaque, des rues jonchées de morts.

Un flic cynique de la vieille école,
-formidable Jean-David Stepler en lieutenant de police- entreprend de mettre dans les jambes de l’amnésique gravure de mode, un journaliste fait-diversier, blasé et solitaire – attachant Olivier Douau qui est aussi l’auteur de la pièce-.

Copyright MH

L’intrigue ?
file comme un éclair, rythmée de rebondissements, d’une pelote que l’on déroule nourrie de retournements de situation, de confidences, de jeu de mots. Mon tout formant un excellent moment que l’on quitte à regret.

Ca n’est pas la première fois
que ces comédiens de la compagnie avignonnaise du Nouveau Monde nous régalent de textes au cordeau, d’un jeu ultra millimétré, d’une vraie recherche vestimentaire et musicale, ainsi que de spectacles jubilatoires puisqu’ils nous avaient déjà enthousiasmés avec ‘Un contrat’ de Tonino Benacquista et de Beyrouth Hôtel qui affiche déjà complet, et pour lequel il faut impérativement réserver.

Les infos pratiques
La deuxième mort de Laura Belle. Jusqu’au 29 juillet. Relâche les 18 et 25 juillet. 18h. Théâtre l’Adresse. 2, avenue de la Trillade à Avignon. Tarifs de 12 à 18€. Réservation 04 65 81 17 85. A partir de 12 ans.

Beyrouth Hôtel. Jusqu’au 29 juillet. Relâche les 16 et 23 juillet. 14h15. Théâtre des vents. 63, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation 06 11 28 25 42. De 8 à 18€.

Copyright MH

Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Dans la magnifique Cour de l’Hôtel du marquis de Rochegude, rue des Trois Faucons, construit en 1732-33 et inscrit au titre des Monuments historiques en 1932, chaque été, la Maison des Vins accueille environ 8000 festivaliers. Des touristes et des vauclusiens qui viennent goûter une sélection des vins des Côtes du Rhône.

A partir de 19h, vignerons, cavistes, négociants et sommeliers échangent avec eux, parlent de leur terroir, que ce soit Laudun, Cairanne, Beaumes-de-Venise, Roaix, Signargues, Visan ou Sainte-Cécile.
Parmi les sommelières, Géraldine Clément, une des meilleures ambassadrices de la Vallée du Rhône, qui anime régulièrement des ateliers au Carré du Palais, sur la place du Palais des Papes. Et Virginie Faure, diplômée de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse, qui organise des formations et propose des circuits d’oeno-tourisme à la demande dans le Luberon (vi.toutautourduvin@orange.fr).

Michel Chapoutier, ancien président d’Inter-Rhône.

Parmi les invités croisés à La Maison des Vins, ce soir-là, le bouillonnant Michel Chapoutier, ancien président d’Inter Rhône et vigneron des crûs les plus réputé de Tain l’Hermitage, Crozes-Hermitage ou Saint-Joseph. Mais aussi, Christian Paly, président de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) et viticulteur à Tavel et Lirac.

« Normalement, nous devrions avoir une belle récolte à l’automne, » dit-il, « Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu de si beaux grains, de si belles grappes en nombre et en taille. Pourtant, au début de la campagne, les vignes ont manqué d’eau, au printemps, c’est très rare. Mais en mai, inversion de la météo, avec beaucoup de pluie, du coup on a dû lutter contre le milidou en accélérant la cadence des traitements ».

Christian Paly, vigneron de Lirac et Tavel et président de l’INAO.

Côté marchés, précise Christian Paly : « La consommation globale de vin est régulièrement en baisse. Les jeunes boivent plutôt de la bière et des cocktails. Fini le gigot ou le poulet du dimanche avec une bonne bouteille. En plus la typologie aussi, a évolué, la ‘buvabilité’, si je puis oser ce néologisme a atteint ses limites. On ne peut plus faire du vin trop alcoolisé à 14°. Il faut proposer des rouges légers mais fruités et intenses. Pareil pour les rosés à plus ou moins long terme. En plus, les consommateurs ont des attentes sociétales, avec une gestion de l’eau plus stricte, un développement plus durable, une plus grande prise en compte de l’environnement, de la bio-diversité, nous devons mettre au point des espèces végétales, des cépages plus résistants au stress hydriques, aux maladies, sans avoir recours aux intrants. Et pour arrêter de subir les crises sanitaires ou le changement climatique, nous devons absolument innover, c’est notre slogan, à l’INAO ».

« Il faut proposer des rouges légers mais fruités et intenses. »

Christian Paly.

Autre son de cloche, celui du Président du Syndicat Général des Vignerons des Côtes-du-Rhône, Denis Guthmuller : « Tout va bien, même si nous avons subi quelques courts épisodes de gel voire de grêle et si quelques parcelles ont été frappées par le mildiou. On a un tel beau temps après de bonnes pluies, que la vendanges 2023 devrait être magnifique, nickel!

Denis Guthmuller, président du Syndicat général des vignerons.

Il n’y a pas qu’Avignon qui fête les Côtes-du-Rhône en juillet. Dans les vignobles qui longent le Rhône, plus de 300 soirées d’animations sont prévues cet été. Sans pourvoir les citer toutes, « Soirée Muscat » chez Xavier Vignon à Beaumes-de-Venise le 11 juillet, « Bodega de la Cave » les 13 & 14 juillet à la Maison Sinnae de Laudun, « Gigondas sur table » le 17 juillet, « Quand Vin le soir », un wine-bar à Rasteau le 19, « L’éphéverre » au Domaine du Bois de Saint-Jean à Jonquerettes le 21 juillet, « Vin Mètre Cube by Cairanne » les 27 & 28 juillet à Cairanne par la jeune génération des vignerons de l’appellation.
A consommer, évidemment, avec modération!

Contacts : www.vins-rhone.com
www.cotesdurhone.com
04 90 27 24 00


Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Robert Antelme (1917-1990), poète, écrivain et résistant a été déporté aux camps de Buchenwald et de Dachau. Il a relaté son expérience en camps de concentration dans un ouvrage, L’Espèce Humaine, paru en 1947 aux éditions de la Cité universelle et dédié à sa sœur Marie-Louise, morte en déportation. Il fut l’époux de Marguerite Duras. Le récit de sa détention est portée au Théâtre des 3 soleils par la très talentueuse Anne Coutureau sur une mise-en scène très habitée de Patrice Le cadre.

Un ange blond dans le noir sidéral. Une femme, formidable Anne Coutureau, pour porter la voix d’un homme, Robert Antelme, en détention dans les camps de la mort. L’Allemagne nazie veut choisir la race qui dominera le monde et exterminer celles qui n’en sont pas dignes. Mais il n’y a qu’une race humaine et détruire les autres revient à se détruire soi-même.

Voilà, je crois,
la pensée farouchement chevillée au corps de ce rescapé des camps de la mort, Robert Antelme, qui évoque, le plus souvent avec des mots simples et plutôt pudiques, des instants de vie dans l’enfer le plus noir que la terre est capable de porter encore et toujours.

Copyright Marasco

Anne Coutureau porte haut,
cette voix incroyablement posée, réfléchie, humaine et parfois tendre d’un homme qui vit, avec d’autres, l’indicible. Et pourtant il faut faire l’effort, surhumain, de justement rester humain, alors que le corps hurle de douleur, que la tête veut s’enfuir, mais ne le peut pas et que remplir son estomac obsède chaque instant.

J’ai énormément aimé cette pièce pour ce dont elle témoigne :
l’appel dans la cour qui dure des heures dans un froid mordant, les poux, le typhus, les droits communs transformés en kapos avec le droit de vie et de mort sur leurs compagnons d’infortune, juste pour manger mieux. Car oui, ils étaient tous détenus. Mais la perversité était de leur faire croire qu’ils avaient le pouvoir. Et ils en usèrent et abusèrent nourrissant leur propre sadisme et celui de nombre de gradés nazis.

Et surtout les éclairs de vie,
les gestes d’amitiés, le partage d’un mégot de cigarette, les amis à qui l’ont dit au revoir, en fuyant déjà, parce que le masque de la mort flotte au-dessus d’eux. Le pire ? C’est de ne pas les reconnaître, sur leur triste paillasse, alors que le coude relevé pour supporter leur maigre buste, leurs fixes regards vous appellent silencieusement. Juste pour se dire que l’on a existé ? L’attention même fugace, que vous leur portez, est alors le plus beau cadeau du monde, même si vous ne pouvez que prononcer, un presque et tout bas, ‘au revoir mon vieux’.

Anne Coutureau DR

La force de la vie envers et contre tout
Des survivants, souvent incompris lorsqu’ils revinrent chez eux, parce que non, tout cela ne pouvait avoir existé puisqu’on n’en n’avait pas entendu parler. Que faire de ces cadavres ambulants ? Alors que Paris avait été libéré depuis plusieurs mois et que tout le monde voulait oublier. Il n’y avait plus de place pour l’horreur et encore moins pour le témoignage. Trop tôt, les gens ne voulaient qu’oublier.

Le silence se faisait malgré eux.
Et puis il y avait la culpabilité : avait-on le droit de s’en sortir quand ses propres camarades étaient morts dans les circonstances les plus effroyables ? Circonstances que tous avaient partagées ? Et qu’ils portèrent comme un fardeau tout au long de leur vie. C’est pourquoi L’Espèce Humaine nous interpelle.

Anne Coutureau est magnifique de justesse, d’émotion, de force.
Le récit est poignant, prenant de la hauteur là où réside la bassesse et pire, la négation de l’homme. On en sort admiratif, pas forcément graves, mais empreints de ce qu’un chouya de vote peut faire basculer la démocratie… Parce qu’Hitler a été élu démocratiquement, faisant basculer le monde dans le chaos.

Les infos pratiques
L’espèce humaine. 17h35. Relâche le mardi. Jusqu’au 29 juillet. 4, rue Buffon à Avignon. Durée 1h15. De Robert Antelme. Avec Anne Coutureau. Mise en scène de Patrice le Cadre et son de Jean-Noël Yven. Théâtre les 3 Soleils. Réservation 04 90 88 27 33.

Anne Coutureau Copyright MH

Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Le canadien CGI, spécialisé dans le conseil et les services numériques, choisit Avignon pour implanter la nouvelle agence de son centre d’innovation digitale. L’installation est prévue pour septembre.

Présente dans des secteurs d’activité tels que celui de l’industrie, des banques, des assurances, du secteur public, des médias et autres, CGI accompagne ses clients dans leur transformation digitale. L’entreprise canadienne utilise ses connaissances et capacités pour améliorer l’efficacité opérationnelle des organisations et leur permettre de tirer le meilleur parti du numérique.

A Avignon, l’entreprise souhaite mixer son savoir-faire spécifique à la formation locale. A son ouverture en septembre prochain, la nouvelle agence du centre d’innovation digitale de CGI démarrera son activité avec une trentaine d’employés et s’adressera aussi bien à des clients locaux que des entreprises nationales ou internationales.

« Cette nouvelle implantation nous permettra à la fois de consolider notre modèle de proximité client et d’offrir aux talents numériques de la région des opportunités de carrière stimulantes dans un cadre de vie privilégié tel que celui offert par Avignon et ses environs » a affirmé Clément Bernard, vice-président Senior centre d’innovation digitale au sein de la CGI.  

Avec cette implantation, accompagnée par plusieurs partenaires (VPA, risingSUD, Business France, Grand Avignon), CGI poursuit son objectif de développement et vise une centaine de salariés d’ici 3 ans. Pour l’heure, l’entreprise emploie 91 000 salariés dans le monde, dont près de 15 000 en France.


Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

‘Après coup’ ? J’ai adoré. L’écriture, la mise en scène, le talent des comédiennes, l’intrigue qui se déroule, foisonnante, passionnante. Au départ ? L’amitié que se voue 4 amies réunies, chaque année, dans le chalet de Bélinda.

Elles se racontent leur vie et là, miracle, on se retrouve toutes dans un des personnages. Je crois que j’ai tout aimé. L’atmosphère, l’écriture, l’intrigue, la mise-en-scène, et son savant déroulé, les dialogues, les costumes du quotidien qui en disent déjà long sur chacune d’entre-nous, les terre-à-terre, les enjouées, les sceptiques, les enflammées, les rêveuses, les carriéristes, les amoureuses, les blasées…

Nous pourrions aisément être l’une d’entre-elles
et même, on aimerait bien. Et puis les voiles de soi(e) se déchirent, et l’on entre dans le vif du sujet. Après coup, un vrai plaisir. Parce qu’on est happés par l’histoire et par le décor même s’il est tout simple. On voyage vraiment au gré de la vie de ces amies et puis, longtemps après, l’histoire continue de se dérouler en nous.

Copyright MH

Quelles sont toutes ces personnes que nous avons croisées,
que l’on a oubliées et qui ressurgissent du passé… Parce qu’elles faisaient silence sur ce qu’elles vivaient. Les images, les attitudes et surtout les non-dits resurgissent, criants, du passé. Le décryptage alors se fait dans l’empilement de nos expériences vécues. Nous étions trop petites, trop frêles, trop jeunes, trop occupées… Pour laisser place à la réflexion, aux enseignements de ses pleins silences de nos taiseuses amies…

Après coup ?
On comprend tout et le théâtre a cela de merveilleux qu’il nous révèle à nous-mêmes. Après coup, on regarde l’affiche, et là, ce que nous avions sous les yeux nous disait déjà tout. Sommes nous prêts, désormais, à examiner la vie telle qu’elle est ? Sommes-nous capables d’écouter notre intuition ? D’écouter l’autre ? De réfléchir à ce que nous vivons ?

Copyright MH

Mon conseil ?
Laissez-vous porter par ces comédiennes habitées et talentueuses : la toujours joyeuse et Formidable Aude Roman (Sophie), la super connectée Valérie Moinet (Magali), la romantique et éthérée Gwenda Guthwasser (Belinda), l’écriture fine et la mécanique sans faille de Sandra Colombo avec Tadrina Hocking, les auteures, dont la dernière joue une Ambre révoltée, éprise de missions humanitaires accompagnée de sa fondatrice colère et la géniale mise en scène de Christophe Luthringer.

Après coup. Théâtre des Carmes André Benedetto. 6, place des Carmes. Jusqu’au 26 juillet. Relâches les 13 et 20 juillet. 19h25. De 10 à 20€. A partir de 12 ans. 04 90 82 20 47.

Le metteur en scène entouré des comédiennes Copyright MH

Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

La chaîne de restauration rapide américaine Kentucky Fried Chicken (KFC) ouvre une nouvelle enseigne en centre-ville d’Avignon ce mardi 11 juillet.

Initialement prévu au 26 rue de la République, en centre-ville d’Avignon, KFC ouvrira finalement son nouveau restaurant plus bas, au 43 cours Jean Jaurès, entre le Crédit Agricole et la brasserie Le Domus. Pour rappel, KFC est déjà présent localement dans les zones commerciales du Grand Angles, de Mistral 7, d’Avignon-Le Pontet et sur l’aire d’autoroute A7 de Sorgues. Implanté en France depuis 1991, KFC France compte aujourd’hui plus de 300 restaurants sur le territoire et plus de 8 000 collaborateurs.

KFC, 43 cours Jean Jaurès, Avignon. Ouverture prévue le 11 juillet.

J.R.


Théâtre des Halles, ‘On n’est pas là pour disparaître’

Le Tipi revisite le traditionnel bal du 14 juillet en organisant un évènement Sun & Groove ce vendredi, de 18h à 00h.

Les DJs Jean Lewis et La Pereza viendront enflammer le dancefloor du Tipi et faire groover les tournesols de la ferme urbaine sur des rythmes funk, disco, dark disco et house. Le foodtruck E pâtes régalera les visiteurs avec ses pâtes artisanales. Mimi Vintage Shop proposera ses trouvailles vestimentaires de seconde main aux visiteurs souhaitant renouveler leur garde-robe. Les visiteurs pourront également se faire masser la masseuse itinérante Quint&sens.

Vendredi 14 juillet de 18h à 00h, Le Tipi, 57 Avenue Eisenhower, Avignon. Billetterie ici.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/117/   1/1