15 mai 2025 |

Ecrit par le 15 mai 2025

Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

Selon l’application mobile gratuite Géovélo*, au 1er janvier 2023, le Vaucluse totalisait 414 kilomètres de pistes cyclables référencées. C’est 23km de plus que l’année précédente et cela représente une augmentation du réseau cyclable départemental de 5,88%. Dans le même temps, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a enregistré la création de 141km de linéaires de nouvelles pistes cyclables (le Vaucluse représentant 16,37% de ces aménagements supplémentaires).

Paca à la traîne malgré une belle année 2022
En pourcentage des voies déjà existantes dédiées à la petite reine, Paca (+7,37%) se classe en 3e position des régions françaises ayant créées le plus de nouvelles pistes cyclables entre janvier 2022 et janvier 2023, derrière la Normandie (+8,26%) et les Hauts-de-France (8,23%).
Pas de quoi pavoiser pour autant, car avec ses 141km la région Sud reste, en matière de nouveaux linéaires, loin derrière Grand Est (+388km en 2022) et se classe en 9e position des 12 régions métropolitaines.
Idem avec le nombre total de pistes cyclables existantes où Paca, avec 2 054km aménagés, est bon dernier derrière Centre-Val de Loire (2 728km) d’un classement dominé par la Nouvelle-Aquitaine (7 365km). Un retard qui peut toutefois s’expliquer par la petite taille de la région ainsi qu’une forte présence de reliefs alpins qui ne facilitent pas le développement de pistes cyclables.
De fait, avec 6,5km Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche forcément la plus faible densité de de pistes cyclables référencées pour 100km². Très loin de régions beaucoup plus plate comme l’Île-de-France (38,7km pour 100km²), la Bretagne (16,4km) et les Hauts-de-France (15,7km).

Avec 16,37% des aménagements supplémentaires de pistes cyclables recensés en Paca en 2022, le Vaucluse fait figure de bon élève régional en la matière. Un département où Dominique Santoni, la présidente du conseil départemental de Vaucluse (à gauche), et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont clairement affiché l’ambition de faire de ce territoire une terre de vélo. Que ce soit en termes de mobilité urbaine que de déplacements cyclotouristiques et de loisirs.

Le Vaucluse plutôt bon élève
Pour sa part, avec une densité de 11,61km de pistes cyclables pour 100km² le Vaucluse figure parmi les bons élèves de la région en affichant près du double de la moyenne de Paca.
Le département dispose également de 0,74km de pistes cyclables pour 1 000 habitants. Là encore, c’est près du double de la moyenne de la région Sud  (0,40km), avant dernière des régions hexagonales, juste devant l’Île-de-France (0,38km). C’est la Bretagne (1,31km), la Bourgogne-Franche Comté (1,30km) et le Grand-Est (1,27km) qui composent le trio de tête de ce classement du linéaire de pistes cyclables pour 1 000 habitants.
En Vaucluse, ces chiffres devraient cependant continuer à s’améliorer en 2023 puisque les collectivités ont clairement affiché l’ambition de faire de ce territoire une terre de vélo. Que ce soit en termes de mobilité urbaine que de déplacements cyclotouristiques et de loisirs. Ainsi par exemple, la véloroute de la Via Venaissia va continuer à s’agrandir. D’ici quelques semaines, il sera en effet possible de se promener en vélo en toute sécurité entre Orange et Velleron, sur un itinéraire qui comptera au total 31km. Deux nouveaux tronçons de la véloroute de la Via Venaissia vont en effet être mis en service. Dès le mois de mars, ce sera d’abord le tronçon reliant Carpentras à Pernes-les Fontaines (6km) d’être mis en service. Puis dès le mois de mai, la section entre l’ancienne gare de Jonquières et Orange, longue de 6km également, sera ouverte aux usagers, le temps de procéder à une série de travaux réalisés par le Département (voir vidéo en fin d’article).

Mais où garer son vélo ?
Pédaler c’est bien, mais stationner son deux-roues c’est pas mal non plus. En Vaucluse, avec 4 169 places de stationnement de vélo soit 7,43 pour 1 000 habitants c’est, à nouveau, deux fois plus facile qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,78%). Cette dernière étant une nouvelle fois à la traîne du classement des régions de France constitué des Pays de Loire (14,63 places de stationnement vélo recensées pour 1 000 habitants), Île-de-France (14,27), Auvergne-Rhône-Alpes (12,66), Bretagne (12,40), Nouvelle-Aquitaine (10,71), Grand-est (10,11), Centre-Val de Loire (8,06), les Hauts-de-France (6,47), Occitanie (6,35), Bourgogne-Franche Comté (5,53) et Normandie (3,78).

*Créé en 2010 à Tours, Géovélo est une application mobile, gratuite, qui indique aux cyclistes les meilleurs itinéraires à prendre en vélo, les pistes et aménagements cyclables disponibles, la position des parkings sécurisés et des stations de vélo en libre-service. En parallèle, la startup fournit aux territoires avec qui elle collabore les données issues des retours des utilisateurs de l’application (données récoltées de façon anonyme), afin de leur permettre d’améliorer leurs aménagements cyclables.


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

«Yesterday» plonge l’auditoire dans l’atmosphère magique et chaleureuse des Sixties, du Swinging London, grâce au répertoire des Fab Four. Les chansons sont jouées dans leur arrangement original et le groupe soigne particulièrement les polyphonies qui caractérisent l’univers musical des Beatles.

 Le répertoire se compose de titres des premières années du groupe
Comme « She loves you » ou « Twist and shout », de titres du milieu des années soixante : « Help, Yesterday, Day tripper, Paperback writer », puis aborde l’époque psychédélique avec « I am the walrus » ou « Lucy in the sky with diamonds ». Les années 68 et 69 avec « Lady Madonna, Hey Jude, Get back et Let it be » sont aussi au programme de ce voyage au cœur des Magic Sixties !
Samedi 25 février. 20h30.Le Rouge Gorge. Place de l’Amirande. Avignon. 06 81 25 19 73. lerougegorge.fr Réservations ici.


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

People In est une plateforme de création de tests digitalisés qui permet de recruter sans Curriculum Vitae. «Au départ nous avons démarré comme un cabinet de recrutement, toujours sans CV mais avec un test de mise en situation pour, maintenant, proposer aux entreprises de recruter via nos tests en ligne, je vous explique,» relate Elodie Sarfati, fondatrice de People In.

«Nous avons, pour cela, créé un ‘Business-case’, c’est-à-dire un ‘cas pratique’, sur Internet, accessible à tous, avec pour objectif de faire une pré-selection de candidats, au moyen d’une plate-forme Saas -Software as a service- précise, Elodie Sarfati, fondatrice de People In, start-up spécialisée dans les tests de recrutement digitalisés. L’idée ? Aider les recruteurs à utiliser la plate-forme et ses tests mis, pour eux, à disposition.

Le recrutement
«Aujourd’hui le process de recrutement, en France, suit plusieurs étapes à commencer par la diffusion d’une offre d’emploi sur des sites et l’envoi d’un CV pour les candidats. C’est sans doute cette étape qui pose le plus de problème dans notre pays parce qu’elle ne permet pas aux employeurs et aux candidats de se rencontrer. A ce propos d’ailleurs, les recruteurs disent, pour 35% d’entre-eux, que les profils ne leurs conviennent pas. Alors que les candidats existent même si leur profil sur CV n’est pas parfait.»

La réalité ?
«Neuf candidats sur 10 sont en train de changer ou changeront de métier. Alors comment faire pour avoir des CV parfaits ? Ça n’est plus possible. C’est donc cette étape de pré-sélection de candidats qui pose problème. Bien sûr, une fois le candidat pré-sélectionné, des tests de personnalité, des mises en situation, des entretiens en découlent qui amènent au recrutement.»

Notre rôle ?
«La présélection. Parce qu’on pense que les employeurs passent à côté des candidats, trop absorbés par le CV de ceux-ci. En réalité, la 1ère étape est remplie de biais cognitifs : Le recruteur attend, pense quelque chose, interprète… Un trou dans le CV ? La personne est-elle sérieuse ? Elle joue du piano ? Elle est très sérieuse… La photo ? On se fait une idée de la personne, de même pour son nom et son prénom, le quartier où elle habite. Tous ces filtres sont de moins en moins pertinents. Désormais les gens changent souvent de métiers, de secteurs. Les profils atypiques d’il y a 10 ans concernent maintenant tout le monde ou presque.»

Dans les locaux de people In

Ce qui est compliqué ?
«C’est de faire ressortir des compétences sur un CV. Comment se faire une idée sur un commercial devenu vendeur qui, après formation, est devenu un technicien en digital marketing ? Vous avez des difficultés de recrutement ? C’est dommage de mettre tous les CV à la poubelle, parce qu’il y a sûrement des pépites dans ces profils. Alors comment fait-on pour déceler tous ces potentiels ? Pour débusquer ceux dont on a besoin et qui n’ont pas de profils classiques ce qui est bientôt le cas de tous ?»

Un test en ligne
«Puisque cette 1re sélection n’est pas efficace, nous avons décidé de remplacer le CV par un test de mise en situation à destination de tous les candidats ce qui représente une révolution puisque ce test était auparavant dévolu aux derniers candidats en lice afin de les départager. Si les candidats réussissent les tests qui évaluent les compétences alors, ils méritent d’être reçus par l’employeur.»

Sa forme ?
«La forme de ce test ? Il revêt des questions de cas pratiques et QCM (Questions à choix multiples) et, possiblement, des enregistrements vocaux s’il s’agit de passer un appel client. Il peut y avoir une journée à organiser avec des actions à prioriser. Il peut y avoir des questions courtes et ouvertes. Toutes ces questions sont centrées sur les compétences clefs du besoin du poste. Au final ? Ça permet de faire entrer la diversité dans l’entreprise et de déceler des talents. Pour preuve ? Nous avons un excellent retour de validation du poste après la période d’essai.»

Un outil fiable et rapide
«Si tout le monde peut utiliser notre plate-forme de recrutement, celui-ci permet, surtout, de faire entrer la diversité dans l’entreprise, parce que nos profils sont différents de ce dont les employeurs avaient l’habitude. Des profils qui ne sont pas piles dans les cases, et ça marche très bien.»

Comment ça se passe ?
«Si l’entreprise a souscrit la formule ‘outil et abonnement’ de People In, c’est le recruteur de l’employeur qui récupère les profils, les fichiers audio, évalue les retours et fait aboutir le recrutement. Si l’entreprise n’a pas le temps, nous pouvons nous en charger.»

Offre d’emploi Dreaminzzz

Nos clients ?
«Nous travaillons avec une cinquantaine de PME (Petites et moyennes entreprises) locales, quelques grands groupes comme la SNCF, Kiabi… Sur tous les secteurs, l’industrie, du Retail (commerce et vente au détail), de la Tech (les Start up locales comme Kizéo, Dreaminzzz,). Nous allons travailler sur des composantes qui requièrent de fortes compétences de ‘soft-kill’ –compétences douces- comme le savoir-faire et le savoir être, plus que du savoir pur. Les métiers recherchés ? Commerciaux, chefs de projet, gestion et organisation de projets, conseillers relation clients, assistanat, des profils liés à la production sur site comme ouvriers, opérateurs, techniciens en logistique… »

Pourquoi ai-je créé People In ?
«J’avais moi-même un profil atypique. J’avais obtenu un DUT (diplôme universitaire de technologie) de journaliste, fait du théâtre… J’étais entrée dans une boîte de communication et je voyais que mes diplômes ne pouvaient pas me faire évoluer. Je venais d’une banlieue quelconque et grise de Paris et je ne savais pas que, pour devenir cadre, il fallait faire une école de commerce ou obtenir un diplôme d’ingénieur, alors que j’avais les moyens scolaires de le faire. Alors j’ai claqué la porte de cette entreprise à 24 ans où je ne pouvais pas évoluer, pour créer ma 1re entreprise de Conseil pour les établissements de personnes âgées. A l’époque, les établissements devaient être évalués avant 2007 par des experts. Et il se trouve que j’en côtoyais, alors nous nous sommes associés et avons obtenu de bons résultats. En même temps, j’ai passé un Master Ethique et organisation, conduite du changement et responsabilité sociétale des entreprises.»

J’étais enfin à ma place
«Avec l’obtention de mon Master, j’ai pu enfin accéder à des postes qui m’intéressaient. J’ai accompagné un important projet de changement dans l’entreprise à la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse), où j’ai créé de nouveaux métiers, puis travaillé en tant que consultante dans une entreprise de conseil. Je me suis rendue compte que mon parcours était devenu, à priori, très invendable sur CV. Mais en fait, ce qui était invendable en 2010/2015, concerne désormais tout le monde. Ce qui était atypique est devenu courant. J’ai découvert que les compétences n’avaient rien de sectorisé, mais qu’elles sont transverses et transférables.»

Ce qui empêche les entreprises d’embaucher ? Le CV !
«On dit : les entreprises n’arrivent pas à recruter, mais lorsqu’elles sont face à un CV comme le mien, le candidat ne peut pas accéder à un entretien ! Je rencontre des gens brillants qui restent bloqués à cause de cela. Je me suis dit que c’était dommage et que pour contourner ce frein, les tests de mise en situation pouvaient jouer pleinement leur rôle.»

Modalités de candidature

Pourquoi avoir appelé l’entreprise ‘People in’ ?
«Pour valoriser les gens. ‘People in’ signifie ‘Les gens à l’intérieur’. Je ne voulais pas que, parce que nous sommes une entreprise digitale, ceux-ci soient mis au second plan. Parce que ces gens doivent arriver en entretien alors qu’il y a peu, ça n’était pas le cas. Si nous nous appuyons sur une plateforme digitale, nous ne remplaçons pas, pour autant, l’humain. Je voulais que l’on reste concentré sur les gens. L’entreprise a été créée en août 2017 et opérationnelle début 2019. Nous sommes soutenus par la BPI (Banque publique d’investissement) depuis mars 2021, sur le projet d’innovation sociale et de recherche et développement, puisque nous sommes ‘Jeune entreprise innovante’. Nous sommes passés en plateforme avec abonnement en 2021. Ce qui permet aux entreprises de gérer leur recrutement, avec notre outil, en toute autonomie.»

Levée de fonds
«Nous sommes arrivés à l’issue de notre levée de fonds de 300 000€ dont 200 000€ issus d’investisseurs au trois quarts avignonnais et 100 000€ octroyés par la BPI. Nous sommes très localisés sur la région Sud, notre ambition est donc d’accélérer notre développement sur toute la France, même si nous avons déjà des clients à Paris et Strasbourg. Une de nos salariés est accueillie au Start up Club de la Maif, pour y développer le portefeuille parisien et d’Ile-de-France.»

Autour d’Elodie Sarfati, son équipe

La HR Tech
«La concurrence dénommée HR Tech (Human ressources tech) est surchargée, proposant des tests de personnalité dont les réponses aux candidats sont formulées par l’Intelligence artificielle… Cependant très peu -3/4-sont sur le même axe que nous, c’est-à-dire la pré-sélection, avec un test de mise en situation. Les entreprises que nous visons ? Les PME de 50 salariés parce qu’elles sont largement abandonnées et que nous disposons d’un outil qui permet de gérer et de répondre facilement à toutes les candidatures. Egalement, ce sont des entreprises qui ont des recherches de profils récurrents, en compétences douces de savoir être et savoir faire. Nous sommes dans l’inclusion et nos tests sont anonymisés jusqu’à ce qu’ils soient évalués. Nous essayons d’être, le plus possible, non discriminants.»

Elodie Serfati
Est également la secrétaire-général de la French Tech Grande Provence. Active depuis 2014, l’association Culture Tech basée à Avignon, devenue en 2019 French Tech Grande Provence, est labellisée Communauté French Tech sur le Vaucluse, le Pays d’Arles et les Alpilles. Gérée par les entrepreneurs pour les entrepreneurs, elle accompagne les startups et les entreprises innovantes de l’idée jusqu’à l’internationalisation. Elle fédère autour des entreprises, un écosystème et, par l’organisation d’événements, promeut l’innovation pour bâtir un avenir qui ait du sens.

Les infos pratiques
People In. 15, rue de la Petite lanterne. 84 000 Avignon et 14, rue Chaptal. 92 300 Levallois-Perret. contact@people-in.fr 04 65 84 82 21


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

Jérémie Pichon, le pape du Zéro déchet et le papa de ‘Famille presque zéro déchet’, propose deux conférences, une ce vendredi 24 février à 19h, à la salle Polyvalente de Montfavet-Avignon et le lendemain, samedi 25 février à 18h au Pôle Culturel Jean Ferrat à Sauveterre. Les places gratuites sont à réserver ici. Les ouvrages ‘Famille zéro déchet’, ‘Les zenfants zéro déchet’, ‘Ze guide 2 La famille en transition écologique’ … pourront être dédicacés.

Transition écologique
« Je ne parle pas de décroissance mais de transition écologique, pour dire que nous devons passer à un autre système. Pourquoi ? Parce que lorsqu’on parle de déchets, on s’attaque aux symptômes de notre société industrielle dont l’objet est d’extraire, de transformer et de consommer via beaucoup d’énergie et d’eau ce qui nous amène à créer de la pollution et donc des déchets. »

Tricoter un système vertueux
«En s’exerçant au zéro déchet, on détricote le système pour en re-tricoter un beaucoup plus vertueux. Quelle incidence par rapport au changement climatique ? Notre poubelle est constituée de 3 tiers : le compost qui est la matière organique ; l’emballage agro-alimentaire souvent issu des grandes surfaces et tous les objets que l’on consomme : vêtements, jeux pour les enfants, stylos qui arrivent en fin de vie.»

Un changement radical
«Les 2 tiers de cette poubelle proviennent de l’alimentation. Lorsque vous allez en grande surface, la moitié de votre caddie est constitué d’emballages et de produits achetés très loin –c’est la globalisation- votre ketchup, par exemple, vient de Turquie, votre vinaigre de Tchéquie… En faisant sa transition alimentaire, on achète en circuit court chez ses commerçants et producteurs locaux, avec ses propres contenants. En faisant cela, on sort du système globalisé ce qui va réduire les 2 tiers notre poubelle, on sort ainsi de l’emballage alimentaire et l’on fait de considérables économies.»

Réduction des émissions de gaz à effet de serre
«En s’attaquant aux déchets, on change notre alimentation. En faisant nos courses en circuit court on divise par 4 -et par an- nos émissions de carbone, ce qui nous amène au changement climatique. Car ce qui coûte de l’énergie c’est la transformation de nos aliments, les infrastructures et beaucoup de transports pour acheminer les produits. La plus grande catastrophe écologique dans notre alimentation ? La pizza surgelée !»

DR

Le 3e tiers de notre poubelle ?
«Ce sont les objets en fin de vie. Quand on fait du zéro déchet, on entre dans la démarche des 4 R : réduire (moins consommer), ré-utiliser (marché de l’occasion), réparer et recycler. Sortir de la pollution c’est sortir de la société de production. Réduire à la source nos déchets, c’est changer le système de production, de consommation et c’est la seule solution, aujourd’hui, puisque nous sommes 8 milliards à vivre sur la Terre, si l’on veut sortir de la destruction permanente de notre habitat commun, la planète.»

Quel retour des conférences ?
«Sur le moment tout le monde est archi-emballé. Ce qui intéressant ? C’est quand les gens disent : On a compris. Je fais toujours le lien entre le global (organisé depuis la seconde guerre mondiale) et le local. Les gens sont ainsi informés et motivés pour se dire : Moi aussi je peux le faire. En devenant un colibri (Le mouvement Colibris). Ils deviennent un élément de la chaîne. Maintenant, en mesurer les conséquences à plusieurs mois après la conférence ? Je n’en n’ai aucune idée.»

Une société qui va à l’inverse de ce qu’elle devrait faire
«La société ultra-numérisée, les Apple, les Google, Gafam, Amazon, tout ce qui se passe depuis 10/12 ans nous précipite à l’inverse de ce que l’on devrait faire, dans la destruction de l’écosystème, de la société et de l’homme. Je ne suis pas optimiste, mais je continue à faire passer mon message parce que j’ai raison. J’en suis convaincu et c’est sans doute pour cela que je suis convainquant.»

Ce sont surtout les agglos et les villes qui me font venir
«Ce sont les établissements publics qui me font venir pour les 2 tiers de mes conférences. Ils ont la mission de réduction des déchets et s’inscrivent dans une logique de prévention. Au départ tout le monde disait : on va faire le tri. Pourtant faire du tri et du recyclage s’est avéré archi-limité et polluant, ça n’est donc pas la solution. Donc nous sommes maintenant dans la réduction des déchets à la source.»

Jérémie Pichon DR

Le mirage et le mensonge du recyclage
«Le tri a surtout consisté à envoyer nos déchets en Afrique et en Asie. Cependant, depuis 3 ans, la Chine et d’autres pays du Sud-Est asiatique on dit : ‘stop, on arrête de prendre vos déchets’. L’envoi de ces déchets était mis au crédit de la valorisation parce que ces pays étaient censés le faire. Mais ils ont dit stop avec tout ça sur les bras. Alors, aujourd’hui que se passe-t-il ?»

Le tri part à l’incinérateur
«Aujourd’hui ? On est dans l’extension du phénomène de tri qui est stocké dans les centres avec une promesse de recyclage qui est juste fausse puisqu’en France nous disposons de deux usines de recyclage en Bourgogne et en Ile-de-France qui traitent à peu près 50 000 tonnes de plastiques alors que la France en produit 5 millions. Et ce phénomène va augmenter avec les consignes de tri. Or, en France, on traite environ 1% de nos plastiques de recyclage.»

La plupart des plastiques n’est pas recyclable
«Parce qu’il s’agit de polystyrène ou de films plastiques qui ne sont pas recyclables. Nous ne disposons ni de process ni des filières économiques pour le faire. Et lorsque le plastique est recyclable, il ne l’est qu’une seule fois, à condition d’y ajouter du plastique vierge sinon il ne ‘tient’ pas, parce que la chaîne polymère est trop faible. En fin de vie, il finit à l’incinérateur ou en centre d’enfouissement. Le mensonge c’est de dire qu’en tant que citoyen, lorsque vous faites le tri, vous avez fait votre boulot de citoyen. Le plastique est une catastrophe pour l’environnement. Il faut en sortir et aller vers du durable, notamment pour l’agroalimentaire, en utilisant de l’inox, du verre, du bois, de la laine, des tissus… les alternatives sont nombreuses pour nous permettre de sortir du plastique.»

le plastique n’est pas recyclable et pollue la planète durablement DR

Qui organise la consigne de tri et toute cette communication mensongère ?
«C’est Citéo (ex-Eco-Emballage), éco-organisme français en charge du développement du recyclage, avec, au sein de son conseil d’administration Coca, Danone, Nestlé. On a confié aux industries industrielles productrices de déchets et plastiques le soin de les réduire ! C’est une blague ! On a fait la même chose pour l’industrie de la pharmacie avec Cyclamed. C’est comme confier le soin à Bayer-Monsanto de réduire la production et l’utilisation des OGM (Organismes génétiquement modifiés). Nous sommes sur un mensonge financé par l’Etat pour continuer dans ce système globalisé qui génère des profits. Pourquoi ? Parce que la clef du système globalisé sont l’emballage et le plastique parce que tout est produit loin du lieu de consommation.»  

Les infos pratiques
La première conférence en compagnie de l’auteur a lieu le 24 février à 19h en salle polyvalente de Montfavet à Agroparc à Avignon. La seconde se tient le lendemain à 18h, au Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre. Pour vous inscrire, il vous suffit simplement de cliquer sur le lien correspondant à la conférence à laquelle vous souhaitez assister et de remplir les champs requis : Conférence Avignon du 24 février à 19h. Conférence Sauveterre du 25 février à 18h. Un QR code à présenter le soir de votre venue vous sera fourni après avoir complété le formulaire. 

La seconde main, le top de l’élégance ?

Ses ouvrages ici.


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

Le Conseil départemental de Vaucluse vient de poser la première pierre des futures archives départementales. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ sera baptisé ‘Memento’. Le bâtiment, qui représente l’un des principaux investissements publics du territoire actuellement, est autant conçu pour être un lieu de conservation que partage et d’accueil du grand public.

Après avoir passé près de 150 ans au palais des papes, les archives départementales de Vaucluse s’apprêtent à déménager en 2025 dans un nouveau bâtiment édifié dans la zone d’Agroparc à Avignon. Situé sur une parcelle de 23 290 m2, entre l’Inrae et le siège social de McCormick-Ducros, la construction de 11 600m2 conçue par le cabinet d’architecture lyonnais Gautier-Conquet regroupera une douzaine de sites actuellement éparpillés sur le bassin de vie d’Avignon : les archives du Département actuellement installées dans la chapelle Benoît XII du palais vieux depuis les années 1880 mais aussi ses annexes de Courtine, le Service départemental d’Archéologie, les réserves des trois musées départementaux ainsi que plusieurs services administratifs liés au patrimoine vauclusien.
A cela s’ajoute le Centre de conservation et d’études de l’État ainsi que les Archives du Grand Avignon. Seul manque à l’appel, les archives de la Ville d’Avignon qui, un temps approchées pour s’associer au projet, resteront finalement dans leur locaux historiques de l’ancien mont de piété de la rue Saluces dans l’intra-muros de la cité des papes.

Situé rue Marcel Demonque dans la zone d’Agroparc, le bâtiment de 80 mètres de long et de 70m de large de ‘Memento’ sera situé entre le siège de McCormick-Ducros et l’Inrae, juste à côté du centre de gestion de la fonction publique territoriale et tout près du campus Jean-Henri Fabre de l’Université d’Avignon.

Plus qu’un lieu de stockage
Plus qu’un lieu de conservation, ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ baptisé désormais ‘Memento’ (ndlr : souviens-toi en latin) ambitionne d’être aussi un espace d’étude et de transmission de l’histoire du Vaucluse en étant le plus accessible et le plus ouvert au public.
Bien évidemment le lieu restera un site d’entreposage avec 40km linéaires de stockage aux normes de conservation actuelles contre 26km pour les archives actuelles du palais des papes.
En 2025, l’équipement entend également « constituer un lieu de mémoire et de préservation du passé tourné vers l’avenir en jouant un rôle actif de transmission à travers sa salle de lecture, sa salle d’exposition et sa salle de conférence de 150 places ».
Pour le Conseil départemental sa vocation est donc d’être aussi « un lieu-ressources et de recherche destiné aux scolaires, aux chercheurs, aux professionnels mais aussi au grand public. Un lieu d’animation et de vie en lien constant avec les acteurs locaux et les associations du territoire mais aussi régionales. Des expositions, des conférences, des créations d’œuvres, des animations, des concerts auront lieu. La priorité absolue est de s’ouvrir aux différents publics et de diffuser largement la connaissance. »

Une pierre taillée il y a 700 ans provenant chantier de restauration du palais des papes a été posée lors du lancement officiel du chantier qui doit s’achever courant 2025.

Une fonction autant culturelle que patrimoniale
« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial avec des fonctions pédagogiques d’accueil de tous les publics », explique Dominique Gautier, l’architecte de l’agence à qui l’on doit déjà les archives du Rhône à Lyon et celles de Briançon ainsi que plusieurs médiathèques à Lyon, Chaponost, Oullins ou Montrond-les-Bains.« C’est aussi un outil de travail pour les archéologues, les archivistes, les conservateurs, les chercheurs, les historiens », poursuit le co-fondateur du cabinet Gautier-Conquet qui a aussi réalisé les 18 plateformes du parc d’activité ‘Technicité’ d’Agroparc.
« C’est enfin un outil de conservation avec des ateliers et des magasins où les contraintes imposent que l’on conçoive un bâtiment sans fenêtres pour protéger ce qui y est conservé de la lumière », conclu Dominique Gautier dont les équipes ont conçu un édifice à haute valeur environnemental affichant une performance énergétique de niveau E2C1 du label E+C.

« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial. »

Dominique Gautier de l’agence Gautier-Conquet

L’un des principaux investissements publics du territoire
Memento sera constitué d’un bâtiment à ossature bois en R+3 de 80 mètres de long et de 70m de large imaginé autour de galeries intérieures desservant l’ensemble des blocs fonctionnels et les magasins de conservation.
Devant, un parvis paysagé protégé du vent. Autour, une ‘double peau’ ventilée et habillée de briques de terre cuite extrudée autour des voiles de béton afin de réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment. Au-dessus, des toitures en partie végétalisée accueillant également 500m2 de panneaux photovoltaïques. La puissance qui pourra être produite sera de 105kW environ. Celle-ci sera directement utilisée par le bâtiment en autoconsommation et le surplus pourra être revendu. « Il n’a pas été possible d’en installer davantage en raison de contraintes liées à la proximité de l’aéroport », précise l’architecte lyonnais.
Un parking semi-enterré de 36 places complètera l’aménagement.
L’ensemble, qui représente un investissement de près de 31M€, constitue actuellement l’un des principaux investissements publics en Vaucluse. Il est financé par le Département à hauteur de 16,07M€ ainsi que par l’Etat (7M€ via la Drac et le DSID), la Région Sud (6,94M€) et la communauté d’agglomération du Grand Avignon pour un montant de 822 939,42€.

Le Département va lancer une étude sur la réutilisation du palais vieux une fois que les archives en seront définitivement parties. Une certitude, le Conseil départemental a la volonté d’ouvrir l’espace au public le plus large.

Un trait d’union avec le passé
« Nous posons aujourd’hui, tous ensemble, la première pierre, s’est félicitée Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse lors du lancement officiel du chantier. Et cette pierre, symboliquement, est issue du chantier de restauration du Palais vieux, toujours en cours. Elle a été taillée voilà près de 700 ans… Comme un trait d’union entre un chapitre qui se termine et un autre qui commence… mais c’est une seule et même histoire qui continue. »
Pour le palais, dernier bâtiment en France aussi ancien à être occupé par un service d’archives, si les opérations de déménagement se préparent déjà depuis 2019 il s’agit également de savoir ce que le Département veut faire de cet espace constituant la partie la plus ancienne du plus grand palais gothique.

En effet, le reste de l’édifice médiéval est propriété de la Ville d’Avignon et est exploité par Avignon tourisme comme site de visite et d’exposition, comme centre des congrès et comme lieu d’accueil emblématique du festival d’Avignon dans la cour d’honneur.
« Très attaché à ce monument connu dans le monde entier, et d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Département de Vaucluse va prochainement étudier la mise en place d’un projet global pour le Palais vieux, explique le Conseil départemental. Autrement dit, lui inventer un nouveau destin après le déménagement des Archives. S’il est encore trop tôt pour en esquisser les contours, l’objectif est bien que ces espaces soient à terme accessibles au plus grand nombre. »

Découvrez le projet Memento situé à Agroparc.

Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

A la veille de la clôture du 45e festival des Hivernales, l’embellie qui s’annonce dans le spectacle vivant se confirme pour ce moment fort de la danse en hiver « Nous sommes sur un petit nuage… » Des mots tout simples pour commencer le petit entretien que nous avons pu mener entre deux plateaux des Hivernales avec sa directrice Isabelle Martin-Bridot.

Au fil de la programmation, avec l’équipe du Centre de développement chorégraphique national ( CDCN)  nous avons tous réfléchi à la situation globale et économique, en étant conscients que les gens allaient être confrontés à des difficultés financières et que le spectacle vivant viendrait sûrement après. Mais dès décembre le public a répondu, avec des réservations immédiates, moins tardives que d’habitude. Nous l’espérions – l’embellie était déjà amorcée lors du festival Off 2022 avec une très bonne fréquentation – il y a une vraie envie du public de retrouver les salles, un véritable engouement pour se faire du bien, ensemble.

Quel est votre public?
Bien que nous n’ayons jamais fait une étude spécifique de notre public, on peut dire qu’il est essentiellement local, des avignonnais, des vauclusiens. Il y a  des professionnels mais aussi des habitués qui prennent  des vacances exprès afin de suivre nos stages par exemple. En ce qui concerne les jeunes, on fait le plein dans le cadre des Hivermômes avec les scolaires car il y a un travail de fond tout au long de l’année. L’atelier parent/enfant animé par la danseuse Lisa Miramond qu’ils ont pu retrouver ensuite et dans le spectacle «  Une échappée » a, également, très bien marché. Tous les spectacles affichent complets.

Des incontournables dans la programmation ?
En tant que directrice artistique, je voyage beaucoup, je défriche, je ne programme que ce que j’ai vu. Mais je reste fidèle à nos artistes compagnons tel Mathieu Desseigne-Ravel ou Nach – en collectif cette année –  et j’invite toujours un artiste associé. Cette année Massimo Fusco  a carte blanche pour investir Le Grenier à Sel avec toute l’humanité et la générosité qui le caractérisent. J’essaie d’ imaginer une programmation dans laquelle tout le monde va pouvoir trouver une porte d’entrée.  Il y a des spectacles plus exigeants, qui nécessitent peut-être des avertissements, des jauges plus intimes, des spectacles plus populaires à voir en famille. Je dois ensuite convaincre des partenaires pour certaines co-réalisation.

Les partenariats, opportunité et nécessité…
Il y a des partenaires qui viennent nous solliciter et à qui nous répondons avec plaisir : je pense au Théâtre du Train Bleu qui nous a rejoint cette année pour les séances scolaires avec toujours présent l’auditorium Jean Moulin du Thor. Mais il y a des projets de taille comme Moebius ou Magnifiques que nous n’aurions pas eu les moyens de programmer sans la coréalisation de L’Opéra Grand Avignon ou la Scène Nationale de la Garance . Ces grandes formes nécessitent des grands plateaux et un nombre optimum de spectateurs. Mon rôle sera alors de les convaincre de l’intérêt artistique. La navette bus qui a été mise en place depuis septembre par le Grand Avignon pour se rendre à l’Autre Scène de Vedène est plus qu’ appréciable.

Karaodance Collectif Es-Res copyright Romain Etienne

Comment travaillez vous ?
Notre CDCN fait partie d’un réseau de 13 scènes nationales ( dont 1 en Guyanne). Nous ne sommes pas seuls. Et je ne suis pas seule : avec mon équipe je soumets,  on discute beaucoup, on se réunit en  séminaires mais ce qui nous guident dans tous les cas  ce sont les missions auxquelles nous devons répondre en tant que Centre de Développement Chorégraphique National : diffuser, accompagner les artistes et sensibiliser tous les publics. Tout ce  travail collectif se traduit ensuite par un investissement autonome de chaque membre de mon équipe. Et pour le festival des Hivernales nous pouvons compter sur nos bénévoles passionnés qui répondent toujours présents.

Quelques indiscrétions pour le Off 2023 ?
Nous gardons le format d’une dizaine de jours inclus dans les dates du Off. Outre les 7 compagnies que nous programmerons au CDCN, notre artiste associé Massimo Fusco fera une petite incursion à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon pour présenter une version en binôme de Corps Sonore avec le performeur Fabien Almakiewicz.

La lévitation réelle Crédit photo Limmediat

A ne pas manquer ce week-end de clôture

La Lévitation  Réelle  de Camille Boitel et Sève Bernard
Spectacle gratuit de 15 minutes sur l’espace public. Pour ce nouveau projet, créé pour l’espace public, Camille Boitel, acrobate, danseur, bricoleur d’un cirque théâtral, chorégraphique et musical, s’entoure de porteurs et  voltigeurs. On perd son poids et on tente de le ramener au sol, mais le vertige de ne plus pouvoir toucher terre est terriblement contagieux. La lévitation réelle convoque l’acrobatie au service de jeux d’équilibre et de déséquilibre perpétuels pour une envolée surréaliste. Une prouesse technique avec l’air de ne pas y toucher.
Samedi 18 février.11 h.11 h 30.12 h.  rue Portail Matheron et Samedi 18 février. 14h.14h30.15h. Place Saint-Didier.

Se faire la belle + Pode ser
2 solos de  Leïla Ka, deux déflagrations, deux coups de poings lancés dans le vide, deux flèches acérées tirées contre ce qui, de l’intérieur ou de l’extérieur, empêche. Une pulsion vibrante, sombre et vive. Une jubilation de la danse, du mouvement comme acte impérieux de libération.  » Piano Panier. Samedi 18 février. 16h. 12€. Théâtre des Carmes. Place des Carmes. Avignon. 04 90 11 46 45

Sweat Baby sweat de Jan Martens
Un duo d’amour, hymne à la lenteur et à la sensualité des corps. Dans différents langages de mouvements tels que le butoh, le yoga ou l’acrobatie de cirque voire de danse rock’n’roll , 2 personnes s’accrochent l’une à l’autre. Samedi 18 février. 18h. 5 à 22€. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. hivernales-avignon.com

Collectif ES
On connaît tous le karaoké où chacun  pousse la voix sur les tubes les plus improbables. Le Collectif ÈS nous invite à son grand Karaodance avec des écrans géants, des clips originaux et son vidéomathon. Samedi 18 février. 21h30. 5 à 22€. La Scierie. 15 boulevard Saint-Lazare. Avignon. 04 90 11 46 45.  hivernales-avignon.com


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

CooProvence, Serpe et Cartonnerie Moderne, trois entreprises vauclusiennes, figurent dans le palmarès 2023 des 500 Champions français de la croissance* que viennent de publier le journal Les Echos et l’institut Statista.

Spécialisée dans la création et l’entretien des espaces naturels et plantés en zone urbaine et en pleine nature, l’entreprise Serpe est basée au Thor, dans la zone d’activité la Cigalière. Créée en 1988, l’agence d’Avignon se classe en 112e position du classement avec un taux de croissance annuel moyen de 44,73% et une augmentation de 203,14% sur la période 2018-2021. L’agence historique du groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 51M€ en 2021, prévoit la création de 110 postes en 2023 pour porter ses effectifs au-delà des 800 salariés.

Pour rappel, le Groupe Serpe s’était classé en 421e position du classement lors de l’édition 2021, avant de disparaître du palmarès en 2022.

C’est ensuite à CooProvence, coopérative artisanale d’achats et de services spécialisée dans le domaine de la plomberie, du chauffage, du sanitaire et de l’électricité, de figurer en 153e position du classement 2023 des Echos. Créée en 2016, l’entreprise basée à Avignon, dans la zone d’activité de Fontcouverte, affiche un taux de croissance annuel moyen de 37,77% et une augmentation de 161,5% sur la période 2018-2021. En 2023, l’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 6M€ en 2021, prévoit la création de quatre postes.

Enfin, l’entreprise Cartonnerie Moderne, expert de la fabrication d’emballages personnalisés pour les métiers de bouche, clôture ce trio d’entreprises vauclusiennes présentes dans le classement établi par le journal Les Echos et l’institut Statista. Créée en 1904, l’entreprise implantée à Vedène se classe en 348e position du classement avec un taux de croissance annuel moyen de 20,2% et une augmentation de 73,68% sur la période 2018-2021. L’entreprise, déjà lauréate en 2017, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 10M€ en 2021 et prévoit la création de six postes en 2023.

* Prévision du nombre de créations de postes en 2023 (déclaratif).

Le classement complet des Champions de la Croissance 2023 est à retrouver en suivant ce lien.

* le Palmarès 2023 des Champions de la Croissance met en avant les 500 entreprises françaises indépendantes les plus dynamiques, ayant enregistré une croissance significative de leur chiffre d’affaires sur la période 2018-2021, et ayant généré au minimum 100K€ de chiffre d’affaires en 2018 et 1,5M€ de chiffre d’affaires en 2021.


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

Le 8 mars 2023, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, Clairobskur organise, en partenariat avec la Préfecture, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vaucluse, le Grand Avignon, le 1er opus de – The Woman Project– au Palais des Papes en Avignon.

L’événement de ce 8 mars se décline en deux temps : une conférence immersive – de18h à 20h The Woman Paradox – avec des ateliers expérientiels : neurosciences appliquées, boxe, arts martiaux, yoga danse, arts aériens… et interactive avec des témoignages inspirants, et sera suivi d’une soirée de célébration ‘Paradox party’ de 20h à 1 heure du matin, au Palais des Papes. Une partie des bénéfices sera reversée à des associations locales de défense des droits de la femme et la Fondation Elle qui promeut l’émancipation des femmes par l’éducation, la formation et l’information.

Le message ?
Une conférence expérientielle pour inspirer les femmes autour de l’art subtil d’équilibrer puissance et féminité dans l’univers complexe des entreprises.

Le point d’orgue de l’événement ?
La signature de la 1re Charte du Vaucluse de l’Equité femmes hommes- «1ère pierre d’une diffusion nationale puis internationale ». Une partie des bénéfices sera reversée à des associations locales et fondations nationales de développement de la formation, défense des droits et lutte contre les discriminations des femmes.

besoin d’un rééquilibrage homme-femme ?
«Parce qu’il y a urgence d’un rééquilibrage souligne le couple de coach de ClairObskur : Les femmes devront attendre 1 000 ans pour l’égalité des salaires ; 82% des parents isolés sont des femmes ; 80% des ministres du gouvernement sont dirigés par des directeurs de cabinets hommes ; 37,6% des députés sont des femmes ; 32% des chefs d’entreprise sont des femmes et 36% des managers, à ce rythme il faudra attendre 257 ans à l’humanité pour atteindre la parité managériale ; Les Comités de direction des entreprises du SBF 120 (Société de bourse françaises. Le SBF 120 est composé de 120 titres cotés en continu : les 40 valeurs du CAC 40 plus 80 autres valeurs. Il est donc plus large et plus diversifié que le CAC 40. Les 80 valeurs supplémentaires sont choisies parmi les 200 premières capitalisations boursières françaises.) ne sont composés qu’à 22% de femmes ; En 2022 les Françaises gagnent 16,1% de moins que leur homologues masculins à compétence égale. Une femme sur deux est victime d’harcèlement sexuel en France.»

Pourquoi en Vaucluse ?
Pour la première fois de l’histoire, la préfecture est dirigée par une femme. A Avignon, la présidente du Département Dominique Santoni, la maire Cécile Helle, la préfète Violaine Démaret et la procureure Florence Galtier sont des femmes. Le Vaucluse accueille 37 femmes maires soit 24,5% des maires du département contre 19,8% en France.

Qui organise The woman project ?
Le tandem de coach : Caroline Roux et Benoît Dérot.
Elle ? Coach en entreprise, elle a accompagné plus de 27 000 accompagnants de managers, cadres et dirigeants de groupes internationaux tels qu’Airbus, Crédit Agricole, BNP Paribas, Aésio… Caroline est certifiée PNL (Programmation neurolinguistique et en neurosciences appliquées. Son crédo ? Transformer notre part d’ombre en lumière, décupler notre énergie, faire émerger nos ressources et développer nos intelligences.

Lui ? En plus d’être coach, formateur et conférencier, Benoît est certifié PNL (Programmation neuro linguistique). Il a étudié la psychanalyse durant 5 ans ainsi que la psychologie évolutionniste. Son crédo ? Nous libérer de nos doutes, croyances limitantes pour recouvrer notre confiance en nous.

Caroline Roux et Benoit Dérot les coach de ClairObskur

Au programme

Décupler son énergie
Une expérience pour explorer son potentiel énergétique, libérer les blocages, ouvrir les champs des possibles, accéder à nos ressources infinies pour accomplir tous nos objectifs avec Caroline Roux, spécialisée en neurosciences appliquées.

Se forger un mental de combattante
Se connecter à son esprit et aller chercher au fond de nous le mental de combattant qui sommeille en chacun de nous, celui-là même qui permet d’accomplir de grandes choses. Avec Benoît Dérot, spécialiste de la préparation mentale.

Lâcher prise
Expérience pour prendre de la hauteur en se reconnectant à son cœur. Le lâcher-prise permet d’affronter avec du recul les situations les plus difficiles. Il est l’apanage des maîtres Zen et un outil puissant pour évoluer sereinement dans la vie. Avec Camille Roux, professeure de yoga.

Se libérer… au cabaret
Expérience pour se connecter à son corps, aller chercher la puissance et la féminité qui existe en chacun et, ainsi, évoluer socialement sans complexe en accord avec ses valeurs. Expérience animée par Kitty, artiste performer circassienne, professeure des arts aériens.

Danser avec ses peurs
Dépasser nos peurs profondes et nos croyances limitantes avec pep’s et les transformer en alliés puissants. Animé par J, professeure de danse.

De victime à victoire
Dépasser le sentiment de l’imposteur, reprendre le contrôle de n’importe quelle situation, la tourner à son avantage, afin de se délester du poids de ‘Je subis mon environnement’ et enfin, devenir acteur de sa vie. Animé par Moilime Ramia, champion du monde de boxe.

Lors de la Paradox party
Cartomancie analytique avec Laurie Napolitano et Boxe féminine avec Moilime Ramia.

Les infos pratiques
Mercredi 8 mars. ‘The Woman project’. De 18h à 20h. Espace Jeanne Laurent. Montée Saint-Jean XXII à Avignon. ‘Paradox party’ de 20h à 1h du matin 150,00€. Toutes les informations et inscriptions ici.

Exemple des sessions organisées par ClariObskur


Pistes cyclables : le Vaucluse bon élève d’une région qui ne l’est pas

En 2022 la Ville de Sauveterre a organisé, avec l’accompagnement en intelligence collective de Pazapa, un défi des familles zéro déchet. Ce sont 7 familles qui ont relevé le défi de réduire de 50% la taille de leurs poubelles ! Pour le lancement du 2e défi, la ville de Sauveterre, soutenue par le Grand Avignon a convié Jérémie Pichon à venir animer une conférence samedi 25 février à 18 heures au Pôle Culturel Jean Ferrat. Il donnera une deuxième conférence vendredi 24 février, à 19 heures, à la salle polyvalente de Montfavet par le Grand Avignon, à Avignon. Les places gratuites sont à réserver ici.

Qui est Jérémie Pichon ?
Durant 18 années passées au service d’ONG (organisations non gouvernementales) socioculturelles, environnementales et humanitaires, Jérémie Pichon fait le triste constat d’un système basé sur la sur-consommation, dévastateur pour l’Homme et son milieu.

De la théorie à la pratique
En 2014, ils décident de se lancer, en famille, dans un défi Zéro déchet. En trois ans, de 390 kg de déchets, ils passent à 1 kg, soit un bocal par an, et découvrent surtout un nouveau mode de vie. Ils en tirent un livre, Famille ‘presque’ Zéro Déchet ‘Ze Guide’, illustré par sa femme Bénédicte Moret. Déjà vendu à ce jour à 300 000 exemplaires, il sort en livre de poche en ce mois de février 2023.

Une aventure qui remet tout en cause
Lors de ses interventions en conférence ou en entreprise, Jérémie Pichon raconte avec humour comment ils ont mené leur aventure. Il décrit surtout les bénéfices énormes et insoupçonnés, qu’ils ont tirés d’un tel changement, car en éliminant leur poubelle, ils s’attaquent finalement au système et dessinent un mode de vie soutenable, sobre et heureux.

Un constat ?
«Les déchets circulent au fil de l’eau relate Jérémie Pichon qui habite avec sa famille dans les Landes. Plus précisément, 200 kg de déchets, liés à notre mode de vie, arrivent, chaque seconde, dans l’océan. Des déchets qui polluent la chaîne alimentaire à tel point qu’on estime qu’en 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan.»

Pourquoi ?
«Parce que notre système économique est basé sur l’hyper-consommation linéaire qui pèse 390kg de déchets par personne et par an, en réalité 590kg si l’on ajoute nos allers-retours à la déchèterie. Mais en réalité nos déchets pèsent bien plus lourd si l’on prend en compte les process de fabrication qui sont l’extraction de la matière, l’énergie utilisée pour la transformation de l’objet, son conditionnement et son transport. A titre d’exemple : le BTP, l’industrie, l’agriculture, en France, produisent 14 tonnes de déchets cachés rattachés individuellement à notre mode de vie. Chaque européen consomme 50 tonnes de ressources ce qui amène à l’émission de CO2 qui induit le changement climatique. Aujourd’hui, on consomme en 7 mois ce qu’on devrait consommer en 12. De même, la moitié des masses d’eau sont en sur-exploitation et deux tiers de l’eau douce est au-delà de sa capacité d’assimilation des pollutions.»

Au début
«Au début on s’est dit peut-on manger, jouer, avoir une vie sociale sans emballages ? La 1re année on est passé à une poubelle tous les 3-4 jours, ce qui est la moyenne, à une poubelle par mois. La 2e année à une poubelle tous les 6 mois. La 3e année, on est passé à un bocal d’1 litre en 1 an, avec à côté, beaucoup de recyclable et un énorme compost car nous achetons beaucoup de produits frais.»

La solution ?
«Si vous ne voulez pas de déchets dans votre poubelle, n’en n’achetez pas ! La solution ? Posséder moins et s’interroger : Ai-je vraiment besoin de cet objet ? Puis on s’est mis dans une démarche de désencombrement et de minimalisme. On a fait des vides-greniers, tout vendu en vides-greniers pendant deux ans et demi pour ne garder que l’essentiel.»

Que faire face à l’obsolescence ?
«Quand nous avons arrêté de consommer, nous nous sommes posé la question de la durabilité. Les 3 piliers de la consommation ? La publicité, le crédit et l’obsolescence. Un produit que l’on conserve 20 ans est amorti en terme écologique. Nous avons alors choisi des produits durables, réparables et recyclables pour allonger leur durée de vie. Nous avons appliqué cela à tous les pans de notre vie quotidienne. Les solutions que l’on n’a pas trouvées ? L’ordinateur, le téléphone et la voiture dont nous sommes très dépendants.»

Ô miracle ! La sobriété volontaire
«Lorsque l’on consomme local, on passe sous la barre des 175kg équivalent carbone par personne et par an. Avec le zéro déchet, nous nous insérons dans la démarche de transition écologique, limitant notre empreinte. Nous sommes passé au bio, de saison et local et avons économisé 30% de notre budget annuel familial. Nous avons totalement détoxifié notre alimentation, nos produits d’hygiène et cosmétiques. Enfin, nous sommes sortis de l’économie mondialisée –dont nous subissons tous les conséquences- pour une relocalisation de nos achats. Nous n’avons pas perdu en confort, mais gagné en qualité de vie, en pratiquant la sobriété volontaire et ça nous rend heureux.»

Les infos pratiques
La première conférence en compagnie de l’auteur a lieu le 24 février à 19h en salle polyvalente de Montfavet à Agroparc à Avignon. La seconde se tient le lendemain à 18h, au Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre. Pour vous inscrire, il vous suffit simplement de cliquer sur le lien correspondant à la conférence à laquelle vous souhaitez assister et de remplir les champs requis : Conférence Avignon du 24 février à 19h. Conférence Sauveterre du 25 février à 18h. Un QR code à présenter le soir de votre venue vous sera fourni après avoir complété le formulaire. 

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/119/   1/1