12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Ne manquez pas la première édition du nouveau concept avec les soirées Toncar qui feront la part belle aux artistes locaux de talents.

Ouverture de cette soirée à partir de 20h. Le rappeur parisien Jewel Usain (coup de cœur 2022) qui, avec son dernier album `Mode Difficile’ relate nos vies absurdes, ses rêves de gosse et son amour de la musique sur des instrus bien trop lourdes pour vos frêles épaules. En une dizaine d’années ce rappeur consolide sa place dans le paysage du rap en France en dehors de la tendance.
Grain de folie de la nuit, pas moins de 8 rappeurs du cru vont s’affronter (pacifiquement) dans un contest  inédit. Chacun aura trois minutes pour vous convaincre et le plus brillant sera couronné Micro d’Or par vos soins. DJ Adroner sera bien en place derrière ses platines pour diffuser sa soundtrack… chaud à vous faire transpirer du dos.
C’est le public qui décidera du gagnant.

La soirée se déroulera comme suit :
20h: Ouverture des portes (playlist).
20h30-21h: DJ Set by Adroner avec danseurs ambianceurs.
21h: Début du Rap Contest ‘3mins to live’ (60 min) avec 8 rappeurs + 1 maître de cérémonie.
22h-23h : Concert Jewell Usain (60min), 3 pax on stage 23h à minuit : DJ Set by Adroner.

Samedi 4 février. 20h. Théâtre de l’Oulle. De 15,50€ à 18,50 €. 19, place Crillon. Avignon (entrée du théâtre rue de la Plaisance). 09 74 74 64 90


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, il s’agissait d’affirmer que le théâtre à Avignon, c’est toute l’année !

Jusqu’au 9 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que Artéphile, Transversal et L’Entrepot ouvrent leurs plateaux à des Compagnies qui n’ont pas forcément de lieux dédiés. Ils nous proposent aussi des spectacles dont ils ont organisé ou suivi les résidences.

Un midi-sandwichs attendu avec des textes de Tiago Rodrigues
Il faudra sûrement arriver tôt à la bibliothèque Ceccano ce mardi pour assister à la lecture de textes de Tiago Rodrigues par les directeurs des Scènes d’Avignon : Serge Barbuscia, Sébastien Benedetto, Julien Gelas, Laetitia Mazzoleni, Alain Timar et Gérard Vantaggioli.
Pour eux, c’est une manière d’accueillir le nouveau directeur du Festival d’Avignon qui souhaite «transformer cette ville-théâtre en un un café lumineux pour l’Europe. »
Mardi 7 février. 12h30. Entrée libre. Bibliotheque Ceccano.

Des auteurs contemporains, des histoires singulières et/ou engagées, des marionnettes mystérieuses
Une programmation éclectique pour tous
Jeudi 02 février.20h . 15 et 20€. The Requiem of Sophie Witman . Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com
Vendredi 03 février.20h.10 à 23€. Samedi 4 février. 20h. Les Souffrances de Job.Compagnie Deraïdenz.Théâtre du Chêne Noir. 8 bis Rue Sainte Catherine. 04 90 86 74 87. chenenoir.fr
Samedi 04 février.17h et 18h. 3 et 8€. Speak white . L’entrepôt.Cie Mises en Scène. 1 ter boulevard Chamfleury. 04 90 86 30 37. reservations@miseenscene.com
Dimanche 05 février. 16h. 5 à 23€. Les Blouses Blanches – Compagnie L’Egregore Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. 04 90 85 00 80. theatredubalcon.org
18h. 5 à 14€. Grand Pays. Théâtre des Carmes André Benedetto. 6 Place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.fr
Jeudi 09 février. 20h. 15 et 20€. Frigide. Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com

Les soufrances de Job. (crédit : Serge Gutwirth)

Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Le Théâtre du Balcon accueille ‘Les Blouses Blanches’. Ce spectacle est proposé dans le cadre de Fest’hiver 2023 le dimanche 5 février à 16h. L’infirmier et auteur Jean-Philippe Chabrilangeas nous fait pénétrer dans l’univers des Ehpad. Il brise l’omerta qui pèse sur les ­professionnels de santé, les familles des patients ainsi que sur les conditions de vie de nos aînés dans les Ehpad. Il décrit les mécanismes avec précision d’un système de santé aux abois qui conduisent une soignante à basculer dans la maltraitance. Derrière sa blouse blanche, celle-ci nous interroge sur notre rapport à la solitude, à la vieillesse et à la mort dans un texte qui oscille entre violence, humour et tendresse. Entraînée par deux collègues, les pressions exercées par la hiérarchie et une vie qu’elle rêvait meilleure, elle va explorer les confins de la folie.
Une plongée au cœur de l’intimité d’une femme désabusée qui cherche la lumière dans un univers bordé d’ombres, de cris et de rires déments. Cette pièce est interprétée par Marie-Line Rossetti et Ivan Romeuf.

L’auteur sera aussi présent à ‘L’autre festival’
Cette représentation se fera sur les mêmes dates qu’un autre évènement avignonnais : L’Autre Festival. Celui-ci se déroulera du 3 au 5 février, et promulguera l’écriture et la lecture en mettant en avant des auteurs de différents horizons. L’auteur de la pièce, Jean-Philippe Chabrillangeas, se rendra le samedi au salon du livre et fera un bord de scène après la représentation du dimanche 5 février.

                                                                                                  Nadège Salas

Dimanche 5 février . 16h. Théâtre du Balcon. Avignon. 38, rue Guillaume Puy . De 11,50€ à 23,50€. 04 90 85 00 80


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

L’hôtel des ventes d’Avignon propose une vente de mobilier, tableaux anciens et bijoux ce samedi 4 février à 9h30 et à 14h. 563 lots seront proposés à la vente.

La vente débutera à 9h30 le matin et il y aura une deuxième vente à 14h. Elles seront précédées par l’exposition le vendredi 3 février de 10h à 12h et de 14h à 18h ainsi que le matin de la vente de 9h à 9h30. En tout 563 lots seront mis à la vente par le commissaire-priseur avignonnais Patrick Armengau parmi lesquels vous trouverez notamment :

Une armoire de Sumène en noyer du Bas Languedoc
Façade richement sculptée de panneaux feuillagés, bustes à corbeilles de fruits symbolisant les quatre saisons. XVIIe. Dimensions : 198x175x75 cm. Lot n°337 estimé entre 2 000 et 2 500€.

Des plats et assiettes en Moustiers :
Décor de grotesques en faïence. XVIIIe. Lot n°277 estimé entre 150 à 200€ chacun.

Un tableau de Victor Crumière (1895-1950) :
Les gorges du Tarn. Huile sur toile, signée en bas à droite. Dimensions : 46x38cm. Lot n°182 estimé entre 300 et 400€.

Un vase de Chine :
Vase en porcelaine blanc et bleu de forme hexagonale à décor de deux dragons dans des nuées. Col orné de deux petits chiens de Fô. Début XXe. Signé, bon état. Hauteur : 29,5 cm. Lot n°109 estimé entre 200 et 300€.

Une montre Cartier :
Montre bracelet ‘tank’ en or gris, boîtier carré, de chaque côté deux lignées de diamants réf MG33611. Lot n°271 estimé entre 7 000 et 8 000€ (voir photo principale).

Samedi 4 février. 9h30 et à 14h. Hôtel des ventes d’Avignon. 2, rue mère Teresa. 04 90 86 35 35 contact@avignon-encheres.com


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Bernadette Camhi-Rayer fondatrice des Editions Reflections et Frédéric Bouchet, ancien joueur et entraineur viennent à la rédaction présenter l’ouvrage ’l’Ethique avant la victoire 1964 -2004, 40 ans d’une belle aventure collective et sportive’, qui vient de paraître.

Bernadette Camhi-Rayer et Frédéric Bouchet font la tournée des popotes, c’est-à-dire des rédactions pour faire connaître l’ouvrage, et surtout remémorer aux Avignonnais l’époque glorieuse de la MJC Foot Avignon qui fera la joie de nombre d’enfants et de parents. Une épopée à nul autre pareil qui aura vu l’avènement de deux joueurs hors normes comme Laurent Paganelli et Eric di Meco, grands joueurs de foot issus de la MJC de la Croix des oiseaux à Avignon, et de tant d’autres, anonymes, qui s’y seront, enfants, solidement construits.

Tout commence par un groupe facebook
«J’ai fait partie des premières personnes à intégrer un groupe facebook ‘Famille de la MJC Foot Avignon’ qui se penchait sur un travail de mémoire sur la MJC Croix des oiseaux d’Avignon, explique Frédéric Bouchet, ancien joueur et entraineur du club. Nous nous sommes mis à publier des photos et des articles, nous remémorant cette période où chacun de nous avait évolué en tant que joueur, éducateur ou dirigeant du club. Puis nous avons éprouvé le besoin de nous réunir et d’interviewer des personnes emblématiques du club.»

La collecte des témoignages
«Nous avons commencé par recueillir les propos très étoffés de René Blum, -professeur agrégé d’éducation  physique, ancien joueur, éducateur et directeur sportif de la MJC Foot Avignon-, qui était au tout départ de cette belle aventure, se remémore Frédéric Bouchet. Puis, dans la nuit, j’ai été réveillé par une évidence : il fallait faire de ces témoignages, un livre. Idée validée, le lendemain, par le groupe facebook qui a pris attache avec Bernadette Camhi-Rayer, qui a accepté dans la foulée. Son travail ? La collecte des textes et photos, la mise en forme de l’ouvrage, la coordination, la publication puis, enfin, la distribution. Cet accord nous a stimulés, motivés, pour foncer dans l’aventure.»

Bernadette Camhi-Rayer et Frédéric Bouchet présentent ‘l’Ethique avant la victoire’ Copyright Mireille Hurlin

La mobilisation des réseaux
«J’avais créé ma maison d’édition Réflections en 2020 et déjà publié 8 ouvrages, resitue Bernadette Camhi-Rayer. Or, dans le même temps, mes deux fils, David et Emmanuel –dit Manu-, se sont mis à mobiliser leurs propres réseaux dans lesquels il y avait d’anciens entraineurs de la MJC et c’est finalement Fabrice Lançon, ancien joueur et éducateur, qui m’a contactée.»

La genèse de l’association
«Nous voulions rappeler la genèse du club, relate Frédéric Bouchet, son évolution, comprendre ce qui avait fait le succès de l’association. Nous voulions également transmettre notre expérience pour favoriser l’émergence de nouveaux projets. »

«Nous avons formé des hommes avant de former des footballeurs.»

La quintessence de cette aventure ?
«Elle est indiquée sur la 1re de couverture de l’ouvrage : ‘L’éthique avant la victoire’. Le club gagnait régulièrement les challenges de fair-play et plaçait le respect de l’adversaire et de l’arbitre au-dessus de la victoire. D’ailleurs, chaque nouveau licencié devait signer une charte de bonne conduite. Ce club a bâti des hommes avant de former des sportifs. C’est ce qui fait que 40 ans après cette aventure, nous restons marqués par notre passage dans le club. En tout ? Nous avions environ 300 inscriptions d’enfants par an durant 40 ans, parfois un peu moins –nous n’avons pas pu retrouver toutes les archives- qui pourrait évoquer entre 10 000 et 12 000 jeunes passés par le club. Cette aventure a mobilisé beaucoup d’éducateurs, de bénévoles, de parents qui se sont énormément investis.»
En tout, 25 joueurs professionnels seront sortis des terrains de la MJC dont l’objectif était avant tout de former des hommes avant de former des footballeurs. Des jeunes issus d’abord des quartiers d’Avignon, puis ensuite du Vaucluse et même au-delà.

La réalisation du livre
«18 mois ont été nécessaires pour produire le livre, précise Bernadette Camhi-Rayer. Au-delà de l’histoire qui y est contée, c’est une réflexion sur la formation sportive et l’intégration sociale des jeunes. Ce que nous avons essayé de démontrer ? A quelles conditions peut-on faire réussir un club de jeunes et faire en sorte que non seulement ils deviennent de bons joueurs mais se forgent, dans le même temps, une personnalité emplie de valeurs. Sans pour autant omettre d’évoquer les difficultés auxquelles ils sont confrontés, particulièrement quand on voit ce qui se passe, maintenant, sur les stades.»

Sur le vif
«Je m’explique : Alors que j’assistais à un match de foot, ce week-end, j’ai vu une dispute éclore entre des parents de joueurs. Parce que maintenant les parents veulent voir en leur enfant, le prochain Zidédine Zidane ou Lionel Messi. L’esprit du foot a été perdu au profit de la starisation du joueur. La question est comment faire renaitre cet esprit de corps alors que la société elle-même a changé. Le fair-play aurait-il été oublié au profit de la compétition ?» interroge Bernadette Camhi-Rayer

La starisation
«L’individualité a pris le pas sur le collectif, regrette Frédéric Bouchet. Les parents ont les yeux rivés sur leur progéniture, bien loin de la réussite collective. C’est le point sur lequel il faudrait travailler pour proposer une autre vision. » « Ca n’est pas le cas de tous les clubs car je connais des présidents qui rappellent ‘de ne pas perdre son âme’, remarque Bernadette Camhi-Rayer. Ce président plébiscitait le collectif, le respect de l’arbitre, des éducateurs et des règles. Car pour s’insérer dans la société il faut d’abord le faire dans une équipe.»

Les anciens de la MJC d’Avignon et l’éditrice lors de la présentation du livre ‘L’éthique avant la victoire’. Copyright Laurent Garcia

Le rayonnement de la maison des Jeunes et de la culture de la Croix des oiseaux
«La section football a pu s’épanouir grâce à la dynamique de la MJC Croix des oiseaux –Maison des jeunes et de la culture-, créée en 1965, qui a suscité l’engouement avec, 1700 adhérents au bout de 3 ans d’existence, souligne Frédéric Bouchet. Cette structure proposait beaucoup d’activités, de manifestations avec une action sociale dans le quartier. Sans cette volonté politique rien n’aurait existé, assure l’ancien éducateur sportif.Ce rayonnement, tout d’abord culturel puis sportif, prenait sa source dans une réelle volonté politique d’animer ce nouveau quartier –anciens jardins maraîchers d’Avignon- construit à l’après-guerre dans les années 1950 et 1960, et la Ville y a mis les moyens.»

Des pistes pour renouveler l’expérience ?
«L’un des objectifs de ce livre a été de retracer ce qui s’était passé, pourquoi et comment cette association avait vécu un tel succès et surtout comment elle avait réussi à emporter l’enthousiasme des organisateurs et des enfants. Toutes les questions que nous avions cette formidable aventure se sont transformées en réponses évoluant en un possible héritage aux futurs clubs, pour construire une nouvelle aventure dans les quartiers périphériques et ailleurs, au bénéfice des jeunes, concluent Bernadette Camhi-Rayer et Frédéric Bouchet. Même si ça ne sera jamais la même chose parce que les temps et les conditions ont changé.»

Les conditions de la réussite ?
«Réunir des personnes capables de concevoir un projet, de porter une ambition, relève Bernadette Camhi-Rayer. Renouveler ce besoin d’appartenance à un quartier, à un village ; créer un cadre bien défini avec des règles tout en mobilisant l’environnement social : élus, associations, cadres religieux, écoles, recruter de bons sportifs, de bons éducateurs sportifs également formés à la sphère sociale,» complète Frédéric Bouchet.

Qui seront les acheteurs de ce livre ?
«Probablement tous ceux qui ont été proches de ce club, remarque Frédéric Bouchet. Nous sommes aussi l’un des pays qui compte le plus de bénévoles, ce livre peut donc inspirer bien d’autres associations grandie par la force et la puissance du bénévolat. Cet ouvrage a été un travail de mémoire, pour ceux qui ne sont plus là, pour ceux qui ont vécu cette aventure, mais il est surtout porteur d’espérance pour l’avenir dans l’aspect de la construction humaine.»

Actu
Les principaux protagonistes du livre ‘L’Ethique avant la victoire’ concocté par le Collectif MJC Foot Avignon seront présents lors de l’Autre festival, le salon du livre d’Avignon, Samedi 4 février, lors d’une conférence à 15h30, salle de conférence du Novotel Avignon centre, sur le thème : Education sportive, éducation sociale, animée par Philippe Fabrègues, journaliste à FR3. Lors de cette conférence, le Collectif MJC Foot Avignon, Frédéric Boucher, Laurent Paganelli et Eric di Meco feront une présentation de l’ouvrage ainsi qu’une dédicace.

Les infos pratiques
‘L’éthique avant la victoire’ 1964-2004, 40 ans d’une belle aventure collective et sportive. Auteur : Collectif MJC Foot Avignon. 2022. Editions Reflections, 4, rue Grivolas 84 000 Avignon. 30€ TTC. Le livre a été édité, pour l’instant, à 300 exemplaires numérotés. Le livre est disponible auprès de l’éditrice et à la Librairie Mémoire du monde.


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Créés en 2008 à Paris par Julien Villanueva et Jérôme Bacquet, les studios d’animation Circus débarquent en Vaucluse, et ils ont choisi la cité des papes pour s’installer.

Le groupe Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio de prestation d’animation 3D et VFX (visual effects), Mr Loyal, une société de production, ainsi que Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Ainsi, en accueillant le groupe à Avignon, le Vaucluse renforce son ambition de faire du département une terre de cinéma. « Nous tenons à remercier la Région Sud, le Département de Vaucluse, Vaucluse Provence Attractivité, le Grand Avignon et la ville d’Avignon pour leur soutien et leur aide dans ce beau projet », a affirmé l’équipe des studios.

Lire également : “Le Vaucluse, un Hollywood provençal en devenir ?“

Engagé sur plusieurs années, le développement de Circus entraînera la création de nombreux emplois sur le territoire vauclusien, et plus globalement dans la région Sud, ainsi que la production de séries et de films, innovante et écologique grâce à des investissements adaptés. Le groupe tient également à se rapprocher des écoles du département afin de leur partager leur expérience dans le but de faire émerger des jeunes talents. Un partenariat serait d’ailleurs déjà en cours de développement avec l’École des Nouvelles Images.

Les studios Circus ont travaillé sur ce film d’animation distribué par StudioCanal.

V.A.


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Les Amis du Théâtre Populaire présente Boxing Shadows ce jeudi au Théâtre Benoît XII ‘Boxing shadows‘ vient remplacer ‘Aussi audacieuses que leurs désirs’ initialement prévu dans le programme 

Une jeune migrante gagne sa vie en volant dans le métro. Un homme d’une soixantaine d’années se fait dérober son portefeuille. Ils habitent la même rue, le même immeuble. Rencontre entre une jeunesse fragilisée en proie à une révolte sans but et un ancien boxeur devenu bibliothécaire en proie à la solitude et à l’ennui. Une comédie douce-amère, où le rire alterne avec l’émotion, nous renvoyant à nos failles comme à nos forces. Un huis-clos onirique accompagné par la présence d’une Voix chantée, de l’autre côté du miroir, entremêlant chant lyrique et musique électro-acoustique,

La pièce est montée comme un thriller, de façon très cinématographique
Des courtes scènes nous entraînent de la réalité de la rue et du ring à l’intérieur des personnages, de leurs angoisses. Une histoire en prise avec une réalité vécue dans les banlieues – sentiment de rejet des institutions, rage impuissante et sans objet, abandon par la génération précédente qui n’a pas pu ou su transmettre.

Jeudi 2 février 2023. 20h. 20€. Membres de l’AFIA, AFA, groupes.10€. Théâtre Benoît XII . 12, rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97.  atp.avignon@gmail.com  www.atp-avignon.fr


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

Ce jeudi 2 février, l’Opéra Grand Avignon accueillera la sixième édition de Campus sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges. Gratuit et ouvert à tous, cet événement célèbre la créativité des étudiants avignonnais sous toutes ses formes. Au programme : musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.

La soirée débutera à 20h avec Ines Bigonnet qui proposera du chant lyrique, suivie de la projection du film ‘Wet’ des étudiants de l’école des Nouvelles Images et d’un concert du groupe du conservatoire Les Colibris. 0 21h15, place à la danse avec trois représentations de jazz. L’école des Nouvelles Images projettera également le film Grand Bassin à 21h30. 0 21h45, ça sera au tour du groupe du conservatoire Table Shirt de proposer un concert, suivi d’un concert de rap de RFTP à 22h15. S’ensuivront la projection de Une Belle nuit d’été de l’école des Nouvelles Images et un spectacle de danse de la Compagnie Hannah et Jean-Henri d’Avignon Université. A 23h, le rock envahira l’Opéra avec un concert de Sex in the kitchen. La soirée terminera avec la tombola et une dégustation de vin à 23h25.

En plus de ce programme préparé avec le plus grand soin, il sera possible de découvrir l’Opéra à travers un jeu de piste dans le grand hall, de découvrir la Radio Campus Avignon dans la salle des préludes, mais aussi de profiter de l’exposition de photographies, illustrations et installations plastiques ‘Mise en abîme’. Un stand de prévention sera tenu par Avenir Santé dans le petit foyer.

Le jeudi 2 février. De 19h30 à 23h30. Entrée libre et gratuite. Opéra Grand Avignon. Place de l’Horloge. Avignon.

V.A.


Retour du hip-hop à Avignon à la Factory au Théâtre de l’Oulle avec Jewel Usain

« Après 2 ans de crise sanitaire, on est heureux de vous retrouver! » déclare Claude Tumimo, l’adjoint en charge du développement économique et commercial à la mairie d’Avignon devant le mur végétal, Place Pie. Au-delà de ce retour à la tradition, chaleureux et convivial, l’ambiance est plutôt morose.

Une année à oublier
« Une année à oublier absolument » commente Jérôme Galis, trufficulteur dans le triangle d’or noir, Uchaux – Piolenc – Mornas, avec une propriété de chênes de 36 hectares. « Pas ue goutte d’eau en mars et avril, c’était sec comme jamais. Et en automne, il est tombé des litres et des litres, mais c’était trop tard. »
Véronique Michelet, la présidente des trufficulteurs de Vaucluse, qui a pris la suite de son père, Gilbert Espenon à Saint-Didier ajoute : « La truffe n’est pas un champignon comme les autres. Le cèpe ou le sanguin poussent en quelques jours après la pluie et un peu de soleil. Mais la truffe, elle, a un cycle long, de 7 mois environ entre la germination au printemps, la croissance et son développement ultime en décembre. On a tellement manqué d’eau qu’elle a peu poussé l’an dernier. Du coup, nos 300 trufficulteurs vauclusiens trinquent ». Avec le réchauffement climatique, certains s’inquiètent d’ailleurs de l’avenir du diamant noir.

Du jamais vu depuis 50 ans
Christian, lui, à Richerenches, représente la 3e génération de trufficulteurs. Il commercialise huile d’olive, sel, beurre, sauce à la truffe « J’ai perdu 50% de récolte par rapport à l’année précédente, mais pour autant je n’ai pas augmenté mes prix ». Autre commentaire, celui de Nicolas Monnier de Saint-Saturnin-les-Apt : « C’est du jamais vu depuis 50 ans, la qualité de notre tuber melanosporum est magnifique, c’est juste la quantité qui manque ».

Christian, 3e génération de rabassier de Richerenches.

La truffe c’est davantage le Vaucluse que le Périgord
Des truffes, il en existe de toutes les couleurs, de toutes les provenances, blanches (alba) du Piémont, grises (uncinatum) de Bourgogne, crèmes (aestivum) d’été, ou musquées (brumale) et de tous les goûts. Mais, à coup sûr, c’est notre diamant noir, qui est la perle des rabasses et qui fait du Vaucluse, le département n° 1 de la truffe en France, grâce à ses 2 marchés réputés, Carpentras et Richerenches, n’en déplaise au Périgord. Quant à son prix, il variait ce dimanche entre 1 100€ pour un producteur venu de la Drôme Provençale, à 1 400€ affichés par la Maison Feste. De toutes façons, inutile de se ruiner! Il suffit de quelques grammes râpés ou de quelques fines tranches découpées à la mandoline pour réaliser une succulente brouillade, un risotto ou des coquilles Saint-Jacques et se délecter.

Au centre, Véronique Michelet, présidente des trufficulteurs de Vaucluse.

Et pour les amateurs d’histoire, il faut savoir que c’est dans les années 1870 qu’un certain Joseph Talon agriculteur du côté d’Apt a eu l’intuition géniale du lien, de la symbiose entre l’arbre et la truffe. Il a fait germer des glands de chêne dans de la terre et récolta des truffes!

Contact : info@syndicattruffes84.fr

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/120/   1/1