Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Pour le tournage d’un long-métrage les mercredi 5, jeudi 6 et mardi 11 avril prochains, des figurants sont recherchés à Avignon. Les profils demandés sont des jeunes entre 16 et 25 ans, des adultes entre 25 et 80 ans, et des hockeyeurs entre 16 et 25 ans.
Les frais de transport des figurants n’étant pas pris en charge, il est recommandé de vivre à proximité du lieu de tournage. Chaque figurant sera payé 105€ brut par jour.
Les candidatures doivent être envoyées par mail à l’adresse castingsudls2@gmail.com. Pour postuler, il faut fournir deux photos récentes en couleur, un portrait et une photo en pied. Il faut donner ses informations personnelles, comprenant son nom, son prénom, son âge, sa taille, et sa ville de résidence. Il faut aussi indiquer ses disponibilités les 5, 6 et/ou 11 avril et ses coordonnées, à savoir son adresse mail et son numéro de téléphone.
V.A.
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Mardi 4 avril, la Convention citoyenne sur la fin de vie remettra ses conclusions au gouvernement. Parmi les propositions, figurera sans nul doute, l’ouverture d’un accès à une aide active à mourir, autrement dit l’euthanasie et/ou le suicide assisté.
Soulager mais pas tuer ‘Soulager mais pas tuer’ lance une grande campagne nationale pour que chacun se sente digne de vivre sa vie jusqu’au bout et organise un happening à Avignon mardi 4 avril à 18h30, Place de l’Horloge.
L’heure est à la mobilisation Pour le collectif engagé pour le soulagement des douleurs et contre l’acharnement thérapeutique, l’heure est à la mobilisation, dans 40 villes de France, contre la levée de l’interdit de tuer qui risque de pousser les plus fragiles vers l’auto-exclusion et pour que chaque personne vulnérable puisse prendre sa place au cœur de la société.
En savoir plus ‘Soulager mais pas tuer’est un collectif parrainé par Philippe Pozzo di Borgo –dont l’histoire est à l’origine du film Intouchables- réunissant professionnels de santé et citoyens. Mobilisé pour le soulagement des douleurs et contre l’acharnement thérapeutique, le collectif milite pour la généralisation d’une véritable culture palliative et contre l’euthanasie et le suicide assisté. dept84@soulagermaispastuer.org
Les infos pratiques Mobilisation contre l’euthanasie. Mardi 4 avril. 18h30. Place de l’Horloge. Avignon.
Quand Philippe Pozzo di Borgo prend la parole «Personnes incontinentes, souffrantes, paralysées, désorientées, porteuses de handicap ou de maladies invalidantes, victimes des séquelles d’accidents, traumatisés crâniens, malades psychiques, nous nous sentons encore plus fragilisés par ce débat !»
Pourquoi nous décréter malheureux ? «Beaucoup de ‘bien-portants’, sans même nous connaitre, nous décrètent malheureux et pensent qu’ils préfèreraient ne plus vivre que de vivre avec nos incapacités. Mais qu’en savent-ils ? Que savent-ils du chemin que nous avons fait pour consentir à notre situation ? Que savent-ils des ressources vitales que nos épreuves ont révélées ou renforcées ? »
Certains nous jugent carrément inutiles et même coûteux «Certains nous jugent carrément inutiles et même coûteux, voire indignes de vivre. Ils applaudissent ceux qui vont se suicider à l’étranger en désespoir de cause, comme si nous devions faire de même. C’est ce qui nous fait le plus mal.»
Nous faudrait-il renoncer au courage de vivre ? «Faudrait-il que nos soignants et nos proches abandonnent leurs efforts, eux qui nous aident à apaiser et surmonter nos difficultés ? Nous avons tous besoin d’un regard qui nous considère et nous fait vivre, pas de réflexions sur un prétendu ‘droit de choisir sa mort’.»
Nous sommes tous 100% vivants «Que nous soyons bien ou mal portants, nous sommes tous 100% vivants. Que dire aux maillons les plus faibles de cette chaîne humaine que constitue notre société ? N’est-ce pas justement leur fragilité qui nous invite à les protéger ? Car c’est le maillon le plus fragile d’une chaine qui détermine sa solidité.»
Philippe Pozzo di Borgo
Ce sont les plus fragiles qui ont besoin de solidarité «Les plus fragiles ont particulièrement besoin de solidarité, mais – soyons lucides – les ‘valides’ aussi ! Dans un monde où nous devons compter les uns sur autres pour nous nourrir, nous vêtir, nous chauffer, nous soigner, vivre en sécurité, qui peut s’affirmer totalement autonome ?»
On peut conserver le goût de vivre jusqu’au bout «Nous avons tous besoin des autres pour vivre : la présence des plus fragiles, au cœur de la société, vient le rappeler à tous. Elle peut aussi aider ceux qui quitteront un jour le monde des bien-portants à conserver le goût de vivre jusqu’au bout.»
Construisons une société plus humaine «Avec la force de notre fragilité, nous vous le demandons pour le bien de notre société : Ne poussez personne à la désespérance, à l’auto-exclusion, au suicide ou à l’euthanasie. Protégez-nous d’une prétendue liberté de mourir qui presserait certains de nous quitter. Réaffirmez le droit de chacun d’être aidé à vivre, et jamais à mourir. Alors la société que nous construisons ensemble sera plus humaine.» MH
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Le swing revisité dans une forme résolument moderne au club de jazz avignonnais.Place Miollis ? C’est le nom du quartet de Sébastien Lalisse en référence à la place Miollis d’Aix-en-Provence dont il est originaire
On a pu entendre ce pianiste délicat lors d’un midi sandwich à la bibliothèque Ceccano d’Avignon en 2021 en duo avec le guitariste Thomas Weirich ou l’an dernier dans le cadre du festival Le Son des peuples à Apt dans un trio de claviers avec Olivier Maurel et Julien Tamisier.
Le saxophoniste François Cordas, le contrebassiste Pierre Fénichel et le batteur Fred Pasqua s’invitent eux aussi en voisins Le projet de ce quartet cependant est ambitieux et dépasse nos frontières . A l’écoute du monde, inspirés par Bill Evans, ils perpétuent le be bop dans un jazz résolument moderne et métissé. Encore une belle soirée en perspective à l’Ajmi ce jeudi ……ça va swinguer ! Jeudi 30 mars. 20h30.5 à 16€. Ajmi Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr
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Ce dimanche 2 avril, l’association avignonnaise Résonance organise la 2de édition du Festival Sons et Énergie. Cette année, un nouveau lieu accueillera l’événement : la Maison des arts et du Tao, à Montfavet.
Ce dimanche, son rimera avec énergie. Le Festival Sons et Énergie proposera divers ateliers étalés sur une journée. Les objectifs sont d’être mieux à l’écoute de ce qui résonne en vous, mais aussi de découvrir de nouvelles pratiques pour ceux qui s’intéressent au lien que partage le son et l’énergie.
Au vu de l’engouement qu’avait reçu le festival en 2022, l’association Résonance a souhaité réitérer le projet cette année pour davantage populariser les pratiques liés au son et à l’énergie. « On a eu pas mal de monde l’année dernière, les ateliers étaient quasiment tous complets, explique Florence Paoli Laurent, fondatrice de l’association. Cette année, on aimerait avoir encore plus de monde, surtout des personnes qui ne s’y connaissent pas. »
Le programme
Bain sonore, chant harmonique, cercle chamanique, sonothérapie, conférence active ou encore voyage sonore, c’est un programme aux petits oignons qui a été préparé pour cette nouvelle édition. Et qui dit programmation exigeante, dit forcément intervenants de qualité. « Cette année, j’avais envie d’inviter des intervenants de renom et surtout qui sont spécialistes de leur discipline », développe l’organisatrice de l’événement. Ainsi, les ateliers seront animés par Nadia Gamberini, femme chamane, Guillaume Gonin, sonothérapeute et masseur sonore, Corinne Favre, enseignante de yoga kundalini, Lazhar Selmi, sonothérapeute, Laetitia Boyer, kinésiologue, et Jean-Paul Duchêne, spécialiste des sons porteurs d’énergie.
La journée débutera à 10h avec un bain sonore, puis Nadia Gamberini intiera les participants au chant harmonique à 11h15. La femme chamane animera également un cercle chamanique au son du tambour à 14h40. À 13h30, Jean-Paul Duchêne proposera une conférence active pour apprendre à charger des sons avec du qi gong (ndlr : gymnastique traditionnelle chinoise). Corinne Favre donnera un cours de yoga, danse, mantras et méditation à 16h. Enfin, Guillaume Gonin organisera un voyage sonore aux bols chantants à 18h. Toute la journée, le public pourra découvrir la sonothérapie et pourra bénéficier de soins découverte. Une buvette associative sera sur place. Il sera également possible de prendre un repas. « Cette année, il y aura aussi une vente d’objets artisanaux, notamment des bols comme utilisés pour les bains sonores », conclut Florence Paoli Laurent.
Informations pratiques
Le tarif d’un atelier, ou de la conférence, est à 15€. Le voyage sonore avec Guillaume Gonin est au prix de 25€. Il en est de même pour un soin découverte. Il est également possible de prendre une carte, c’est-à-dire un pack pour assister à plusieurs moments de l’événement. Pour participer à deux ateliers et obtenir un soin découverte, il vous en coûtera 50€. Pour assister au voyage sonore, en plus d’un atelier et d’un soin découverte, il vous en coûtera 60€. Le pack de la journée complète est au prix de 100€.
Plus d’informations et réservations au 07 83 00 09 14. Les réservations se font uniquement pour les cartes. Le jour de l’événement, sans carte, les entrées se feront dans la limite des places disponibles aux différents ateliers et au voyage sonore.
Dimanche 2 avril. De 10h à 19h. Maison des arts et du Tao. 263 Chemin des garrigues. Avignon.
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Association pour l’emploi des cadres propose de découvrir le potentiel économique du Vaucluse. Une rencontre pour appréhender les tendances du développement territorial.
Au programme Présentation du territoire éco-vauclusien et ses projets pour dénicher en avant-première des opportunités d’emploi avec Laurent Garcia rédacteur-en-chef de l’Echo du mardi ; Le marché de l’emploi cadres en Vaucluse, les coulisses des recruteurs avec Nataly Chevrier, consultante auprès de l’Apec Avignon ; Ressources pour constituer sa veille territoriale et réseauter avec Valérie Saguet, consultante en développement professionnel auprès de la Direction régionale Apec Paca-Corse.
L’association pour l’emploi des cadres L’Association pour l’emploi des cadres accompagne les cadres et jeunes diplômés dans leur évolution professionnelle, en particulier les plus fragiles face à l’emploi. Face aux difficultés de recrutements, elle aide les entreprises, notamment les TPE-PME (Très petites et moyennes entreprises), à trouver les compétences cadres dont elles ont besoin. Son observatoire de l’emploi des cadres analyse et anticipe les évolutions et grandes tendances du marché de l’emploi cadre. L’Apec est un acteur du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP). Elle est présente, avec une cinquantaine de centres, en France métropolitaine et Outre-mer ».
Les infos pratiques Découvrez le potentiel économique du Vaucluse. Une rencontre sans tabou pour appréhender les tendances du développement territorial. Jeudi 6 avril à 18h. Inscription ici. Apec, ZAC Agroparc. Eden village. Bâtiment Aulne, 60, chemin de Fontanille à Avignon. 0 809 36 12 12. MH
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Portée par toute une équipe à une dimension nationale et présidée par René Kraus, l’édition 2023 des Rencontres du Sud a accueilli à Avignon plus de 300 professionnels venus de toute la France pour découvrir dans les salles du Vox et Utopia Avignon centre-ville dix-huit films en avant-première du 20 au 25 mars 2023, pour échanger entre-eux et avec dix équipes de films.
Avec, entre autres, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Samuel Le Bihan, Victoria Bedos, Chad Chenouga, ou Andréa Bescond et Eric Métayer qui lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023 mettant à l’honneur Jocelyn Bouyssy, directeur général de CGR Cinémas, ont reçu pour leur film ‘Quand tu seras grand’ le prix des lycéens, décerné par les élèves des établissements de formation du campus des sciences et techniques d’Avignon. Le prix des « Montreurs d’images » revenant à ‘Chien de la casse’ de Jean-Baptiste Durand. Onze films étaient en compétition. Sept hors-concours.
À noter que ces rencontres cinématographiques ont été partiellement ouvertes au grand public avec des films présentés en présence des équipes à Utopia Manutention et Pathé Cap-Sud à Avignon, au Rivoli à Carpentras, à La Cigale à Cavaillon et au Capitole myCinewest au Pontet, où s’est également déroulé samedi 25 mars le CinéPitchoun destiné au jeune public.
‘Quand tu seras grand’
Le 23 mars au cinéma Le Vox à Avignon, Andréa Bescond et Eric Métayer sont venus présenter ‘Quand tu seras grand’. Après ‘Les chatouilles’, histoire s’inspirant du drame de l’enfance d’Andréa Bescond qui avait été victime de violences sexuelles, ils s’attaquent dans ce nouveau film à la maltraitance envers les personnes âgées et la forme d’abandon qui existe dans notre société par rapport à ces derniers. Le long métrage, dont la sortie nationale est prévue pour le 26 avril prochain, a reçu un bel accueil du public de ces Rencontres cinématographiques du Sud, et a été primé par le prix des lycéens lors de la prestigieuse soirée des Victoires 2023.
À travers les histoires des résidents d’un Ehpad qui vont devoir partager leur réfectoire avec une classe d’enfants, et les difficultés du personnel soumis à une pression permanente et à des restrictions budgétaires impactant les conditions de travail, c’est un véritable moment de vie, d’amitié et d’amour qui est proposé aux spectateurs. Un film choral sur un sujet difficile qui donne à voir la vieillesse mais aussi l’enfance et qui parle avant tout de l’humain. Avec Vincent Macaigne, Aïssa Maïga, Evelyne Istria, Christian Sinniger, Marie Gillain, Carole Franck, Eric Métayer, Sylvie Artel…
« L’idée du film est née il y a quelques années quand ma grand-mère était en Ehpad, rapporte Andréa Bescond. Nous sommes venus la voir avec nos enfants et nous avons remarqué à quel point leur présence faisait réagir les personnes âgées. Tout à coup elles pétillaient de nouveau. Cela nous a beaucoup émus. » « Voir se rallumer une étincelle dans leurs yeux grâce à la présence d’enfants, a sans doute créé un déclic en nous », ajoute Eirc Métayer. « L’enfance et la vieillesse constituent deux parties de la vie qu’on ignore un peu. Les gens en Ehpad ont eu un métier, une vie, une histoire. Ce ne sont pas simplement des vieux qu’on ramène le soir dans leur chambre. Et c’est la même chose pour les enfants », analyse Andréa. Ce film n’est ni totalement une comédie ni un drame mais un peu des deux.
C’est accompagné de Charlotte Gainsbourg que Dany Boon est venu présenter en avant-première aux professionnels sa nouvelle comédie ‘La vie pour de vrai’, qui sortira dans les salles le 19 avril prochain. Un film de 109 minutes où le scénariste, réalisateur et acteur retrouve au casting son complice Kad Merad, Caroline Anglade et Charlotte Gainsbourg, avec qui il avait joué dans le film ‘Ils sont partout’ d’Yvan Attal.
L’intrigue a pour point de départ le Club Med au Mexique, où Tridan Lagache (Dany Boon) changeait d’amis toutes les semaines. Un lieu idyllique où ses parents travaillaient. Il y est né et y a vécu toute sa vie. À 50 ans, il décide de quitter pour la première fois son environnement de toujours pour retrouver Violette, son amour d’enfance qu’il n’a connu que huit jours. Il débarque à Paris avec toute sa naïveté loin d’imaginer les obstacles à sa quête du bonheur. Quelque peu perdu, il va faire la rencontre inattendue de Louis (Kad Merad), demi-frère dont il ignorait l’existence. Mais ce dernier, pour se débarrasser de lui et le flouer dans l’héritage d’un appartement qu’il occupe dans la capitale, va supplier Roxane (Charlotte Gainsbourg), l’une de ses conquêtes, de se faire passer pour Violette.
« C’est un film sur l’amour et le fantasme qu’on peut faire, explique Dany Boon. Sur le relationnel aussi. Les premières émotions lorsqu’on est enfant restent en mémoire toute la vie. Quand je suis arrivé comme étudiant à Paris, je ne comprenais pas pourquoi les gens ne se parlaient pas et avaient peur. Tridan a un regard décalé sur le monde. Il suffit de pas grand-chose pour faire basculer les échanges sociétaux du bon côté. Louis ne voit pas la chance qu’il a d’avoir Roxane. Chacun est dans son monde. » Tridan avec sa personnalité va apporter quelque chose dans l’univers de Louis mais aussi dans celui de Roxane qui est une femme libre et authentique. Une Roxane interprétée avec sincérité et subtilité par Charlotte Gainsbourg qui apporte tout son talent dans ce trio amoureux.
Thierry Binisti, réalisateur qui s’est fait connaître du grand public en portant à l’écran l’adaptation de ‘La bicyclette bleue’, roman de Régine Desforges avec Laetitia Casta, était présent au Vox à Avignon le 20 mars pour le lancement des Rencontres du Sud où il est venu présenter en avant-première son dernier long métrage ‘Le prix du passage’ dont la sortie nationale est prévue le 12 avril prochain.
Un film sur les migrants qui se retrouvent après un long périple dans le Nord de la France avec l’espoir de trouver une vie meilleure en Grande-Bretagne. Un sujet traité à travers l’histoire croisée de Natacha, jeune mère célibataire de 25 ans, et celle de Walid, migrant d’origine Irakienne. Elle fait face à des difficultés pour élever son fils Enzo, 8 ans. Walid, lui, attend de réunir assez d’argent pour payer son passage vers l’Angleterre. Aux abois, ils improvisent ensemble une filière artisanale de passages clandestins… Une histoire qui met en relief également le choc de deux précarités, celle des migrants et celle d’une forme de sous-prolétariat urbain dont Natacha fait partie, car elle aussi est dans une situation économique qui limite son univers et la rend dépendante des personnes qui gravitent autour d’elle.
« Les frontières s’étaient estompées mais elles se relèvent, constate Thierry Binisti qui a passé du temps auprès des populations locales et des associations qui œuvrent dans des villes comme Calais, Boulogne sur mer ou Cherbourg. Il n’y a pas encore de volonté politique de les faire tomber car cela fait peur. Il y a un réseau de volonté et une force de solidarité qui est touchante, avec au final des frontières qu’on arrive à contourner. » Deux attitudes existent, le soutien et le rejet…
Le réalisateur Chad Chenouga est venu aux Rencontres du Sud présenter en avant-première au cinéma Le Vox à Avignon ‘Le Principal’ dont la sortie nationale est prévue le 10 mai prochain. Un film avec, dans le rôle principal, Roschdy Zem, avec Marina Hands de la Comédie-Française avec Yolande Moreau. C’est l’histoire de Sabri Lahlali, principal adjoint d’un collège de quartier, qui est prêt à tout pour que son fils, sur le point de passer le brevet, ait le dossier scolaire idéal. Mais il ne sait pas jusqu’à quel point son entreprise va le mener…
Une histoire qui est tirée de faits réels révèle le réalisateur. « J’étais allé présenter mon film ‘De toutes mes forces’ dans un ciné-club où le public était constitué en grande partie d’enseignants, explique-t-il. Deux professeurs m’ont raconté qu’ils avaient travaillé avec un principal adjoint atypique qui avait trahi sa fonction. Il avait triché en donnant un corrigé à son fils. Mais comme il était bien noté, l’affaire avait été étouffée et il avait quand même été nommé principal dans un autre établissement. » Chad Chenouga, qui y voit une dimension d’autodestruction avec quelqu’un qui dans le fond n’est pas très épanoui, ajoute que le principal est « un homme un peu spécial, psycho-rigide et un peu paranoïaque, qui avait pris l’initiative de tricher et qui, quand il avait été soupçonné, avait menti et demandé à son fils de se dénoncer. »
« Quand vous arrivez à vous extraire de votre milieu vous pouvez avoir un sentiment de culpabilité, analyse Chad Chenouga qui a été nommé aux Césars en 2000 pour son film ‘Rue bleue’. Je fais de la fiction mais j’insuffle dans ce film des choses très personnelles. J’aime bien la littérature, l’art m’a aidé tout jeune. » Acteur et scénariste, il est lauréat du grand prix du concours Sopadin de meilleur scénariste pour son film ‘De toutes mes forces’. Pour le théâtre, il a écrit ‘La niaque’ qu’il a mis en scène. Et il est intervenant aux cours Florent.
‘Last Dance’ une comédie de Delphine Lehericey avec François Berléand, Kacey Motte Klein, Maria Ribot dite La Ribot (chorégraphe, danseuse) Déborah Lukimuena, Astrid Whettnall, Dominique Reymond. Date de sortie en France le 20 septembre prochain.
C’est l’histoire de Germain, 75 ans, qui vit une retraite contemplative se laissant aller à une certaine douceur de vivre. Sa femme, Lise, décède brutalement. Il a à peine le temps de réaliser ce qui lui arrive que sa famille s’immisce dans son quotidien avec des activités organisées. Sa vie est alors envahie par ses enfants qui se mettent à la régenter. Pour retrouver sa liberté, il rejoint la compagnie de danse contemporaine dont son épouse était membre, réalisant également ainsi une promesse faite à cette dernière. Il n’en dit rien à ses enfants, craignant que ceux-ci l’en empêchent.
Delphine Lehericey, réalisatrice, metteure en scène, comédienne franco-suisse née à Lausanne en 1975 et installée en Belgique, est venue présenter son film à Avignon, ville qu’elle connaissait pour avoir participé en début de carrière au festival Off. «J’avais déjà travaillé avec des danseurs et je connaissais le travail de La Ribot, détaille-t-elle. J’ai travaillé en amont avec François Berléand qui est un immense acteur, avec une certaine souplesse. Sa rencontre avec La Ribot a été magique ! » Le long-métrage, sorti en Suisse, a reçu le prix du public au Festival du film à Locarno. « Ici, il y a une espèce de harcèlement de la part des proches de Germain qui veulent organiser sa vie, lui préparent quotidiennement ses repas alors qu’il en a assez et que la nourriture s’accumule. C’est la métaphore d’une grande famille qui prend de mauvaises décisions, au point que Germain se réfugie dans une autre famille, celle de la troupe de danse où il va rencontrer des gens qu’il n’aurait jamais fréquentés autrement ; une comédie avec un sujet dramatique », précise Delphine Lehericey.
Après avoir écrit l’histoire de ‘La famille Bélier’ qui lui a valu une nomination pour le César du meilleur scénario original et le César de l’espoir féminin pour Louane, Victoria Bedos pouvait légitimement être fière de voir que l’adaptation américaine de cette œuvre avait raflé trois Oscars en 2022. Passée à la réalisation, elle était présente le 22 mars à l’avant-première de son film ‘La plus belle pour aller danser’, dont la sortie nationale est prévue pour le 19 avril prochain. Une comédie où elle a imaginé avec son coscénariste Louis Pénicaut, l’histoire d’une famille atypique : les Bison.
« Je pars toujours de quelque chose de personnel, explique la réalisatrice. Nous avons eu envie de raconter l’histoire d’une jeune fille de 14 ans qui se cherche. Et d’une relation père-fille perturbée par la maladresse paternelle d’un homme qui commence à voir que sa fille peut lui échapper. » Le film traite des relations entre une adolescente et sa famille, des difficultés pour les adolescents de trouver leur place, du rejet, de l’exclusion de l’autre, du harcèlement, de la place des personnes âgées dans la société. Des sujets universels qui touchent tous les milieux. Il aborde aussi le thème du travestissement mais la question du genre n’est ici pas du tout traitée sous son aspect politique. Il n’y a ni revendication ni dénonciation. « Aujourd’hui, dans notre société les codes évoluent, tout est possible. Cela peut faire peur », dit Victoria, qui s’appuie dans ce film sur le passé, le présent et l’avenir, comme Marie-Luce, la protagoniste du film, qui se conforte auprès de grands-pères de substitution.
Marie-Luce Bison, 14 ans, est élevée par son père dans une joyeuse pension de famille pour seniors dont il est le directeur. C’est bientôt la soirée déguisée de son nouveau collège : son père ne veut pas qu’elle y aille… et de toute façon, elle n’est pas invitée. Mais poussée par Albert, son meilleur ami de 80 ans, Marie-Luce, s’y incruste, habillée en homme comme il le lui a conseillé. Ce soir-là, tout le monde la prend pour un garçon… un garçon que l’on regarde et qui plaît. Elle décide alors de s’inventer un double masculin prénommé Léo pour vivre enfin sa vie d’ado. À la maison la relation avec son père se complique… Avec Brune Moulin (Marie-Luce), Philippe Katerine, Pierre, Richard, Guy Marchand, Alice Belaïdi.
Carlos Chahine, réalisateur était invité aux Rencontres du Sud 2023 à Avignon pour présenter aux professionnels son film ‘La nuit du verre d’eau’ en avant-première. Un long métrage dont la sortie nationale est prévue le 14 juin prochain. Avec notamment Nathalie Baye, Pierre Rochefort, Marilyne Naaman, Rubis Ramadan, Joy Hallack, Ahmad Kaabour, ou encore Antoine Merheb.
1958, alors que la révolution gronde à Beyrouth, trois sœurs passent l’été en villégiature dans un village reculé de la montagne libanaise dans la Vallée Sainte non loin de la forêt des cèdres. Il y a Nada, la rebelle, Eva, la romantique et surtout Layla, l’aînée, bien sous tous rapports et appréciée de tous. Trois femmes et trois caractères différents. Cet été-là, le danger de la guerre approche. Et l’arrivée de deux estivants français, Hélène et son fils René, 30 ans le jour même où la statue de la vierge pleure des larmes de sang, pousse Layla, la mère de Charles, 6 ans, et l’épouse parfaite, à envoyer valser les apparences. Elle se révolte contre cette société patriarcale qui la tient sous contrôle, où les hommes, pères, maris, fils, décident du sort des femmes. Layla, une femme que tout le monde envie et qui est pour son père une fille adorée et un exemple pour les autres, a ouvert les yeux. C’est une femme insatisfaite qui doit combler un vide et va transgresser un interdit avec un étranger.
« Ce film, une œuvre autobiographique, c’est l’enfance qui se termine, et surtout un portrait de femme avec toute sa complexité dans une société patriarcale », détaille Carlos Chahine qui est né au Liban et a quitté son pays natal en 1975 à cause de la guerre. Après un diplôme de chirurgien dentiste, métier qu’il n’exercera jamais, il découvre le théâtre avec Véra Gregh qui l’encourage à poursuivre une carrière d’acteur de théâtre avant qu’il ne devienne réalisateur cinéma.
Laure (Zabou Breitman), Daniel (Pascal Ebé) et leur chat adoré Max, accueillent leurs amis dans leur maison de campagne pour un week-end. Alors que ces derniers sont arrivés pour fêter l’anniversaire de Daniel, le chat disparaît. À l’aube de la cinquantaine, Laure ne supporte plus rien : ni son travail, ni son mari Daniel, ni sa vie. Le seul être qui trouve grâce à ses yeux, c’est son chat bien-aimé. Alors Laure disjoncte et se met à enquêter afin de retrouver l’animal. Que lui est-il arrivé ? Quelqu’un s’en est-il pris au chat ? Y a-t-il un coupable parmi ses visiteurs ? Laure va enquêter. Cette disparition va être l’occasion pour tous de régler leurs comptes et de voir les non-dits refaire surface. Laure n’est pas au bout de ses surprises, avec un retournement de situation à la fin.
Cécile Télerman la réalisatrice bruxelloise qui présentait là son quatrième film, et Samuel Le Bihan comédien étaient présents aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter ‘Ma langue au chat’ en avant-première aux professionnels. Avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Samuel Le Bihan, Mélanie Bernier, Marie-Josée Croze, Pascal Demolon, Camille Lellouche, et Mathias Mlekuz. La sortie nationale de cette comédie avec huit acteurs a été fixée au 26 avril prochain.
« Des amis se retrouvent pour un week-end dans cette maison de campagne. De la même génération ils ont une cinquantaine d’années. Mais la société a changé et aujourd’hui, ils sont un peu ringards. L’élément déclencheur qui va faire éclater l’harmonie du groupe, c’est Pauline (Camille Lellouche), qui est la plus jeune du groupe. La joie de vivre de cette dernière et une certaine arrogance renvoient Laure (Zabou Breitman) à ce qu’elle a été mais qu’elle n’est plus. Mais le chat est le grain de sable perpétuel », résume la réalisatrice aux côtés du comédien Samuel Le Bihan qui à la lecture du scénario a eu vraiment envie de s’engager dans le rôle d’un personnage qui arrive avec sa fragilité envers les femmes, un manque de confiance en lui et la peur du rejet. « Ces problématiques de cinquantenaires traitées de façon humoristique et tendre dans un film chorale avec huit personnages, me plaisaient. »
Benoît Volnais qui a co-écrit et co-réalisé ‘Avant l’effondrement’ avec Alice Zeniter était à Avignon aux Rencontres du Sud 2023 où leur film, qui était en compétition pour les Victoires du cinéma, a été présenté au public en avant-première. Sortie nationale le 19 avril prochain.
Dans un Paris caniculaire, Tristan, directeur de campagne d’une candidate aux législatives, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Parce qu’il est peut-être atteint d’une maladie génétique mortelle et incurable, il devient obsédé par l’idée de retrouver la femme qui lui a envoyé ce test. Mais a-t-il affaire à une blague morbide, une vengeance froide, un appel à l’aide ou à une manœuvre politique ? Tristan décide de mener l’enquête, au péril de sa vie professionnelle et affective. Avec Niels Schneider, Ariane Labed, et Souheila Yacoub.
Le film s’organise autour d’un double conflit, intime et collectif. La maladie génétique qui accable la famille de Tristan fait écho à la catastrophe écologique qui menace la planète à cause de l’action de l’Homme. L’histoire, c’est le parcours de Tristan, un homme romantique entouré de femmes. Engagé dans la politique, il n’a plus assez de temps pour faire tout ce qu’il voudrait. Il va finir par s’effondrer lui-même. « Il s’agit d’une fiction qui est née à la suite d’évènements qui me sont arrivés ainsi qu’à Alice, ou à des gens que nous connaissons, précise Benoît Volnais. Le point de départ du film, c’était la question du contemporain. Nous sommes convaincus qu’un des aspects cruciaux c’est la croyance de plus en plus partagée que l’avenir sera sombre, périlleux, que le pire est à venir. Et ça reconfigure, selon nous, les manières de penser, de voir, d’aimer, d’envisager le temps, le travail, les modes de vie, l’amitié, la filiation, etc. Nous avions envie de raconter ça, avec les moyens du cinéma, les émotions, les partis pris narratifs et esthétiques. » Tristan est un transfuge de classe qui s’est sorti de son milieu. Les rapports à son père le ramènent à la vie dont il s’est extirpé. Les deux femmes qui l’entourent, Fanny et Pablo, qui a un nom masculin, viennent d’un milieu bourgeois. Ensemble, ils vont avoir une discussion idéologique marquante masquant un véritable règlement de compte entre femmes…
Claire Simon a clôturé cette édition des Rencontres du Sud 2023 avec la projection de son film-documentaire ‘Notre corps’, qui a été tourné à l’hôpital Tenon Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. « J’ai eu l’occasion de filmer à l’hôpital l’épopée des corps féminins, dans leur diversité, leur singularité, leur beauté tout au long des étapes sur le chemin de la vie, explique-t-elle. Un parcours de désirs, de peurs, de luttes et d’histoires uniques que chacune est seule à éprouver. Un jour j’ai dû moi-même passer devant la caméra. » Le long-métrage sortira dans les salles le 11 octobre prochain.
La réalisatrice a filmé dans un service représentant essentiellement un monde féminin parce que les grossesses y sont suivies, ainsi que toutes les pathologies gynécologiques. Une incursion dans le service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, au cœur des consultations où se retrouvent des femmes qui ne cachent pas pourquoi elles sont là, acceptant la présence d’une caméra qui filme parfois la nudité. Claire Simon montre un bout de chemin des méthodes d’assistance médicale à la procréation. L’accouchement et la naissance d’un enfant aussi. « Je voulais montrer toutes les étapes sur le chemin de la vie d’une femme, ajoute-t-elle. La caméra c’est mon regard. J’ai rarement autant pleuré derrière l’appareil tellement c’était beau. »
Il y a beaucoup d’émotion dans ce superbe documentaire. De la joie, de la peine, de la tendresse, de la dureté. Des scènes qui touchent au cœur. Comme cette jeune femme atteinte d’un cancer. Une maladie qui tombe aussi brusquement sur la cinéaste qui passe à son tour devant la caméra.
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Il y a deux semaines, Teddy Sambuchi publiait la pétition « Justice pour le Green Fest à Avignon ». Dans ce texte, le directeur du festival déclare qu’ID-Ile, nouveau rendez-vous musical estival de la Cité des papes, est selon lui une copie de son propre évènement et estime que la municipalité d’Avignon ne respecte pas le principe d’équité entre ces deux rendez-vous culturels, notamment en ce qui concerne le montant des subventions attribuées à chaque festival.
Créé en 2015, le Green Fest est devenu le festival de musique électronique d’Avignon. Jusqu’en 2019, l’évènement se déroulait sur la commune de Sorgues, mais depuis 2021, le festival s’est délocalisé dans la Cité des papes. Pour l’heure, l’édition 2023 du festival est prévue le 13 juillet au parc Chico Mendes, mais pour Teddy Sambuchi, directeur de l’évènement, cette nouvelle édition pourrait être menacée par l’existence d’un nouveau rendez-vous musical porté par la municipalité d’Avignon : ID-Ile.
Pour rappel, le festival ID-Ile se présente comme le nouveau temps fort musical, convivial, engagé et incontournable de la Cité des Papes. « Lancé en 2023, cet évènement montera en puissance, en volume et en notoriété, nous n’en doutons pas, pour fêter dignement en 2025, les 25 ans d’Avignon, Capitale européenne de la Culture », expliquait Cécile Helle, maire d’Avignon, dans le communiqué de présentation de l’évènement. Mettant à l’honneur, le rap, la pop et la musique électro, la première édition du festival se déroulera les 9 et 10 juin au parc du centre de loisirs de l’île de la Barthelasse, à Avignon.
Teddy Sambuchi a appris l’existence de ce nouveau festival il y a maintenant deux ans : « des agents de la mairie m’avaient informé qu’il devait se tenir au printemps et programmer des musiques pop, hip-hop et variétés. Problème, nous n’imaginions pas que les porteurs de ce projet iraient jusqu’à programmer des artistes de musiques électroniques et qu’il se déroulerait un mois avant notre festival. »
Avec le festival ID-Ile programmé début juin et le festival Résonance fin juillet, « le Green Fest se retrouve en étau au milieu », explique Teddy Sambuchi. « Programmer deux évènements de grande ampleur, à un mois d’intervalle, démontre une méconnaissance des enjeux et de la réalité du secteur », selon le directeur du festival qui accueille en moyenne 3 000 participants.
A ce mauvais timing, s’ajoute un certain caractère de plagiat toujours selon le directeur : « le 13 octobre 2022 s’est tenue une table ronde en mairie pour dresser le bilan de l’édition 2022. Durant cette réunion, j’ai présenté les enjeux et les perspectives de développement du Green Festival pour les trois prochaines années. Lorsque j’ai lu le contenu de la délibération de l’association Idylle [porteuse du festival éponyme], j’y ai retrouvé exactement les mêmes éléments de langage mot pour mot, qui étaient présentés dans notre rapport d’activité, d’enjeux et des perspectives. Le plagiat est flagrant. »
Face à cette accusation, la municipalité d’Avignon explique dans un courrier adressé au festival électro que « le Festival GreenFest est un évènement musical entièrement tourné vers les musiques électroniques ; il n’y a pas de chansons à proprement parler, les artistes sont des DJ ou des interprètes de compositions essentielles basées et réalisées à partir d’instruments et appareils numériques. » Alors que le festival ID-Ile est quant à lui « essentiellement tourné vers la chanson autour d’une typologie large de styles de musiques actuelles : rock, pop, rap et beaucoup plus ponctuellement de musiques électroniques. »
Cette réponse ne satisfait pas le directeur du Green Fest qui déclare avoir essayé de nombreuses demandes de recours amiable : « depuis mi-novembre, la mairie procrastine à notre égard. Une seule réunion en visio s’est tenue avant les fêtes. Nous devions refaire un point d’étape début janvier… puis mi-janvier, début février… nous sommes mi-mars ».
« L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre »
Enfin, au mauvais timing et au supposé caractère de plagiat, s’ajoute la question des subventions. « L’organisateur du festival ID-Ile a communiqué un budget global avoisinant 600 000€. La subvention de 80 000€ qui leur a été allouée représente 13,33% de ce budget. Le principe d’égalité commande à la mairie de nous allouer une subvention au taux de 13,33% de notre budget de 270 000€, soit la somme de 36 000€. Problème, la municipalité ne cesse de se réfugier derrière les prestations en nature évaluées à 35 000€ qui correspondent à la mise en conformité technique du site pour l’accueil d’un festival. » Face à cela, le directeur du Green Fest demande à la mairie « de respecter le principe d’égalité et de ne pas fausser le jeu de la concurrence. »
« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité », déclare Teddy Sambuchi
Malgré ces constats, Teddy Sambuchi souhaite trouver un compromis : « L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre dans le temps, l’espace et le contenu et surtout que nous soyons traités sur un pied d’égalité. » Pour cela, le directeur du festival demande à la ville d’Avignon la signature d’une convention d’objectifs pour 3 ans avec une subvention au même taux que le festival ID-Ile, ainsi que les mêmes avantages de communication institutionnelle.
« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité et de respect des parties afin que le jeu de la concurrence ne soit pas favorisé pour l’un ou l’autre. » conclut Teddy Sambuchi.
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Nextech, le centre de formation implanté à Avignon et Pertuis, ajoute une corde à son arc et lance un tout nouveau parcours métier Soudage en collaboration avec Apave, leader des formations techniques en santé-sécurité.
La formation IWT permet d’adapter et optimiser les processus d’assemblage par soudage, maîtriser les coûts et la qualité au niveau requis des assemblages soudés, préparer la coordination en soudage, renforcer auprès des clients sa crédibilité en matière de maîtrise du soudage et de fiabilité des équipements réalisés. La formation IWS, quant à elle, apprend à maîtriser la technologie des procédés de soudage et techniques associées, connaître les matériaux métalliques et maîtriser leur comportement lors du soudage et techniques associées, appliquer les règles de conception et de calcul des constructions soudées, maîtriser la qualité d’un produit soudé en regard des exigences de performances, et connaître les problèmes et défauts inhérents à une mise en œuvre incorrecte des procédés usuels de soudage.
Grâce à la collaboration entre Apave et Nextech, les stagiaires pourront apprendre dans des conditions réelles au sein d’ateliers et de matériels de soudage de tous types mis à disposition par le centre de formation. L’objectif de la création de ce parcours est de répondre à un besoin concernant un métier en tension.
Lancement de ce nouveau parcours avec, au premier plan les stagiaires, et en arrière-plan Dominique Penelon (formateur Apave), Guillaume Barriol (conseiller commercial Apave), Dominique Dubois (directeur Nextech), Marc André (chef d’agence Apave Avignon), Benjamin Jarjaval (responsable pôle formation soudage Nextech). DR
V.A.
Des figurants recherchés à Avignon pour un long-métrage
Vous connaissez, aimez Stevie Wonder ? Ses mélodies, ses engagements (Barak Obama, Martin Luther King), ses albums (plus de 20), ses récompenses (25 Grammy Awards). Mais ce qui a le plus attiré le trompettiste Fabrice Martinez pour créer ce somptueux projet. «Stev’in my mind» c’est assurément son groove et ses mélodies.
Pour cela , un quintet de choc rassemble autour de Fabrice Martinez une «machine à groove» franco-congolaise : Raymond Doumbé à la basse (Manu Dibango, Miriam Makeba), Julien Lacharme à la guitare (soliste d’Alpha Blondie), Bettina Kee alias Ornette The Girl aux claviers (Bashung, Arthur H, Micky Green), Romaric N’Zaou à la batterie (batteur congolais au confin du modernisme et des racines du Gospel.
Un concert enthousiasmant à découvrir à l’AJMI «Pas question de reprendre texto du Wonder et de n’en faire qu’une pâle copie, je veux m’imprégner de ses harmonies, ses rythmiques et les traiter comme des standards, improviser au dessus de la magie de sa musique, et que l’on s’amuse tous ensemble à transmettre du plaisir ! » Fabrice Martinez. La salle de l’AJMI saura encore une fois faire résonner avec ferveur l’esprit de ce grand nom du jazz . Jeudi 23 mars. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr