1 mai 2024 |

Ecrit par le 1 mai 2024

Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.

2,15M€ pour la navette express avec Les Angles
Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).

187 dossiers retenus pour se partager 900M€
En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022.
« Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Frames Web Video Festival est un événement consacré aux vidéastes du web. La 6e édition qui débutait le 29 septembre à Avignon s’est clôturée avec la remise des prix. Durant 5 jours, ce rendez-vous incontournable du monde de la vidéo sur le web proposait un salon professionnel ainsi que des rencontres grand public.

« Dans cette démarche, il nous tient à cœur de soutenir les chaînes émergentes de moins de 10 000 abonnés. Le concours vidéo Frames « Accompagner l’émergence » est devenu un rendez-vous incontournable et le nouveau palmarès confirme la richesse présente sur YouTube », précise la direction du Frames festival. La remise des prix a eu lieu au théâtre du Chêne noir et en direct sur Youtube. Après avoir visionné les vidéos des 18 finalistes toute la journée au Palais des Papes, le jury composé de Ludoc (réalisateur), Jean-Christophe Imbert (comédien, metteur en scène), Natoo (vidéaste), Claudia Marschal (réalisatrice) et Vanessa Brias (productrice), a délibéré et élu les lauréats :

Grand prix frames – cnc/talent – dotation 3 000€ pour résidence
Nom de la chaîne : Ben brothers production
La mort qui tue

Prix du jury frames – cnc/talent – dotation 3 000€ pour résidence
Nom de la chaîne : Alexandra Mignien
Babaou

Prix de la vulgarisation – dotation 1 500€
Avec le soutien de la scam
Nom de la chaîne : Selfie’storique
Je réagis à mes premiers posts instagram

Prix de la fiction – dotation 1 500€
Avec le soutien de la sacd
Nom de la chaîne : Anaïs Vachez
La fille accordéon

Prix #ellesfontyoutube – dotation 3 000€
Avec le soutien de youtube
Nom de la chaîne : Vidéodrome
La porno-misère

Et le prix local :
Prix des lycéens – dotation de 500€
En partenariat avec le lycée Schuman
Avec le soutien de la Région sud et du magazine Phosphore
Nom de la chaîne : Nicolas Delage
Comment Netflix vous fait aimer les tueurs en série ? (Ted Bundy)

L.M.


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Alexandre Davoust a repris la Brasserie du conservatoire en 2013, rue Saint Jean Le Vieux , Place Pie à Avignon. Il évoque la reprise d’activité de son établissement depuis le 19 mai où il emploie 8 personnes à l’année et jusqu’à 25 personnes en saison. L’établissement est ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier de 7h30 à minuit 30, avec une moyenne de 120 couverts par jour et une fréquentation élevée de la clientèle locale et touristique au déjeuner.

« Nous avons passé tous les mois d’hiver à la maison, sans activité, en étant aidés plus particulièrement en début d’année et jusqu’au mois de mai car notre structure engage de nombreux frais fixes. Nous disposons de 77 places en intérieur et de 130 en extérieur. En temps ordinaires nous réalisons un chiffre d’affaires annuel de 950 000€ hors taxes. Nous avons ré-attaqué la saison avec 70% de limonade (partie boisson de l’activité) et 30% de restauration, alors qu’auparavant nous faisions 60% de restauration et 40% de limonade. La tendance s’est donc vraiment inversée.»

En juillet

« Nous avons retrouvé nos habitudes avec l’arrivée des touristes et les festivaliers en juillet, même si nous accusions une baisse de l’activité de 20%. Le mois d’août a attaqué très très fort avec une hausse de fréquentation de la clientèle de 17% environ jusqu’au 9 août, chiffre qui s’est inversé avec la promulgation du pass-sanitaire dès le 10 août. Des personnes ne sont plus venues d’elles-mêmes, nous avons dû en refuser d’autres, ce qui a minoré la fréquentation de notre établissement à nouveau. Ce que nous avions gagné en clientèle début août s’évanouissait instantanément. Nous avons perdu notre clientèle locale du petit café du matin et du déjeuner. En cause ? Plusieurs facteurs : des personnes ne voulant pas se faire vacciner et d’autres pas encore à jour de leur vaccin. Ce que l’on espère ? Qu’il n’y aura plus de couvre-feu ni de confinements dans les mois à venir. Nous avons surtout ressenti une baisse de la restauration et de la limonade le soir. L’effet de la rentrée de septembre a sans doute également impacté notre commerce. »

Au plan personnel

« Avec le confinement j’ai pu vivre pour la 1re fois de ma vie du matin au soir avec mon épouse et mes enfants ce qui n’était auparavant possible que durant de courtes vacances. Puis, lorsque l’école a repris, j’ai pu les accompagner, aller les chercher, faire des activités périscolaires quand s’en présentait l’occasion, de même que s’adonner à des activités le week-end. Nous profitions enfin d’être ensemble, alors oui, ça a changé ma façon d’aborder la vie. J’ai complètement réorienté ma façon de travailler. Pour cela j’ai embauché un directeur de restaurant pour créer une importante équipe d’arrière-saison et d’hiver afin de pouvoir me libérer et être plus disponible sur le plan personnel et également professionnel pour travailler avec des fournisseurs locauxdont notamment les vignerons car j’adore le vin, enfant j’ai planté des vignes chez mes parents et plus tard j’ai essayé de faire du vin (rires). »

Recruter

« Est-ce que recruter reste un exercice difficile ? Cette difficulté est installée depuis plusieurs années. J’ai perdu des salariés qui étaient en CDI (Contrat à durée indéterminée) juste avant la réouverture. Ils avaient choisi de se réorienter, de changer de métier. Je propose des CDI et des CDD (Contrat à durée déterminée) transformables en CDI. Je vais me retrouver avec 7 serveurs en salle, plusieurs apprentis en salle et en cuisine. J’ai également embauché deux chefs de cuisine. »


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Galvaniser les troupes, défendre le bilan LREM et mobiliser le local. En quelques mots, la volonté de l’aréopage de ministres venus au parc des expositions d’Avignon ce week-end. Le député du Vaucluse, Adrien Morenas, revient sur ce campus de rentrée au parfum de précampagne présidentielle.  

L’Echo du mardi : Le choix s’est porté sur la cité papale pour accueillir le campus de rentrée LREM. Le mouvement s’est-il étiolé avec le temps pour voir son enracinement local perdre un peu plus de sa consistance ?

Adrien Morenas : Si vous me le permettez, je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble des volontaires, bénévoles, comités locaux et Michèle Malivel, référente départementale LREM Vaucluse pour ce remarquable rendez-vous qui a réuni 4500 militants à Avignon. Concernant le parti LREM, Il ne perd pas du tout de son ancrage, l’objectif était d’aller au plus proche des territoires. Le choix d’Avignon n’est pas le plus facile, politiquement parlant, pour y tenir ce genre meeting. L’idée était de déployer une action d’envergure sur un territoire compliqué. Et de démontrer à tous l’union de cette majorité présidentielle. Je rappelle que des militants des partis Modem et Agir, la droite constructive, était également présents. Le siège LREM a manifesté son choix d’organiser ce campus à Avignon, l’équipe départementale s’est ainsi mise à disposition pour organiser ces deux jours. Ce n’est pas un simple mouvement de cliqueurs, de personnes qui s’inscrivent sur les réseaux sociaux. Les sympathisants locaux, nationaux et internationaux, ont prouvé la force de cette base militante. Ce congrès leur rendait hommage.

« On ne cache pas qu’on est en campagne pour défendre ce qu’on a fait pendant quatre ans, pour promouvoir ce bilan » déclarait Stanislas Guérini, délégué général LREM, au micro de France bleu. Ce campus faisait-il office de lancement de précampagne ?

Il n’a échappé à personne que des élections présidentielles se jouent dans 6 mois. Le président n’a pas annoncé sa candidature. En revanche, nous souhaitons qu’il se présente à nouveau. Je ne suis pas en campagne, je manifeste simplement cette volonté militante de voir Emmanuel Macron briguer un nouveau mandat. Ce campus de rentrée était l’occasion de revenir sur quatre années d’actions politiques, d’expliquer les futurs textes qui approchent et de s’approprier encore mieux les mesures via une multitude d’ateliers. Ces derniers ont été animés par des hommes et femmes, des parlementaires ou bien le Premier ministre, sur des sujets décisifs tels que l’agriculture, la transition écologique et numérique, le développement économique et bien d’autres.

Michèle Malivel, référente départementale LREM Vaucluse en compagnie d’Adrien Morenas

LREM Vaucluse présentait pourtant il y a quelques jours un tract estampillé ‘5 ans de plus’.

Il s’agit ici d’une simple volonté, l’expression d’un souhait de militant, celui de voir Emmanuel Macron se lancer dans la course présidentielle 2022. Je rappelle que LREM est l’organe militant de notre mouvement politique. En Vaucluse, la famille LREM peut compter sur 2000 adhérents actifs et mobilisés. Autour de notre référente départementale gravite une équipe dynamique et impliquée, des animateurs locaux qui montent des comités et organisent des réunions, des actions de tractage et font remonter les principaux sujets de préoccupation. Ce campus prouve d’ailleurs la vitalité de notre mouvement. Je ne connais pas de parti politique qui a fait sa rentrée avec autant de monde et de ferveur. Il y a un réel engouement, contrairement à ce que certaines personnes veulent faire croire, autour de l’action menée par le Gouvernement et le Parlement. Beaucoup se sont revus 5 ans en arrière, lors du meeting de la Mutualité. Nous avons retrouvé ce week-end l’énergie des premières heures militantes.

Lors du campus, Olivier Véran a qualifié Eric Zemmour d’ »aventurier du repli, du rejet, du racisme ». Christophe Castaner l’a accusé d’être « fier de piétiner l’héritage de notre pays » . N’est-ce pas là une erreur stratégique des tenors LREM, qui confèrent un peu plus de légitimité politique, sinon médiatique, à un homme qui ne s’est même pas présenté ?   

Disons que ce personnage entre dans le champ politique, même si sa candidature n’a pas été rendue publique, ce qui reste une stratégie de sa part selon moi. Toujours est-il que l’aile droite de l’échiquier politique s’inquiète de sa présence. Idem pour l’extrême droite ou au sein des verts. Les médias en font un acteur politique à part entière, avec pas moins de 56 heures d’audience cumulées le mois dernier. Même s’il n’est pas candidat, il reste crédité de 15% d’intentions de vote dans les sondages, cela signifie bien que ses thèses plaisent. On se doit d’être vigilant à l’égard des personnes qui s’arrangent avec l’histoire ou un courant de pensée, pour faire croire que les maux s’expliquent uniquement par l’immigration. C’est tellement facile de prétendre que tous les problèmes trouvent leur origine au sein d’une minorité, stigmatisée en raison d’une appartenance religieuse, d’autant plus dans un pays laïque.

Christophe Castaner au coté des militants LREM Vaucluse

En matière de philosophie politique, il faut être expert en subtilité pour déceler les nuances entre LREM et le Modem par exemple

La majorité présidentielle est une majorité incluante. Il ne vous a pas échappé que pendant quatre ans, François Bayrou et le président de la République ont fait campagne main dans la main. Au même titre que LREM accueille des gens de gauche, de droite ou du centre. Au sein de ce parti présidentiel, on peut adhérer à des idées de droite, pour mettre en pratique des idées de gauche. Toutes les composantes de cette majorité présidentielle sont importantes. Subsistent quelques différences à la marge, mais en effet, les courants de pensée sont similaires.

Edouard Philippe s’est exprimé via vidéo lors du meeting, glissant une invitation à le rejoindre pour le lancement de son nouveau parti politique le 9 octobre au Havre. Une invitation qui irrite certains partisans LREM, alors même qu’Edouard Philippe fustigeait le revenu d’engagement et alertait sur la dette publique dans ‘Challenges’. Sommes-nous face à une volonté d’élargissement de la majorité présidentielle ou bien est-ce une tâche sur le tableau d’une majorité qui se veut unie ?

Je pense que l’interview qu’Edouard Philippe diffusée dans l’émission « 7 à 8 » parle d’elle-même. Il a clairement manifesté son soutien indéfectible au président et veut avoir sa part dans la campagne qui s’annonce. C’est une personnalité de droite qui souhaite élargir un peu plus la majorité sur l’aile droite. Plus il y a de personnes, quel que soit leur courant de pensée, souhaitant s’engager au sein de cette majorité présidentielle, plus la volonté que nous avons de parler à l’ensemble des Français est grande. Au même titre que le parti ‘Agir droite constructive’, un groupe parlementaire formé de militants LR et créé après les élections de 2017.

La députée de la 1e circonscription du Vaucluse, Souad Zitouni, au côté d’Adrien Morenas et de Michèle Malivel.

En marge du campus, Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, s’est rendue dans la Maison de vie à Carpentras. Pourquoi l’avoir invitée dans cette structure ?

La Maison de vie est quelque chose d’exceptionnel à mettre en valeur, une belle initiative carpentrassienne. Nous savons que les personnes séropositives sont régulièrement victimes de discrimination, ajoutez à cela les difficultés liées à la maladie. Cette structure a vu le jour grâce à la volonté de la Princesse Stéphanie de Monaco et de l’engagement de la ville de Carpentras qui a cédé le terrain pour un euro symbolique. C’est intéressant de montrer que lorsque les volontés se rejoignent, privées et publiques, elles peuvent donner lieu à de beaux projets comme celui-ci. Rappelons que la Maison de vie a permis de soutenir jusqu’à présent 1300 malades du sida ou porteurs du VIH.

Parmi les personnalités présentes: Jacqueline Bouyac, vice-présidente de la Région Sud et le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume.

Il y a quelques jours, sur invitation du député vauclusien Julien Aubert, quatre candidats à la primaire Les Républicains se retrouvaient à Lourmarin. Qu’est-ce qui vous différencie de ce parti qui demeure vivement actif au sein du tissu local ?

Disons que les Républicains ont une certaine majorité sur le territoire. Il y a une véritable base LR mais, contrairement à ce que l’on pense, tous ne sont pas favorables aux mesures prises par le haut. Ce qui fait réellement notre différence, c’est que nous sommes un mouvement de militants avant de devenir un parti politique. Nous avons cinq ans d’existence là ou LR est ancré depuis bien plus longtemps et vit à travers ses élus. A l’époque, nous n’avions pas de militants, ce sont les Français eux-mêmes qui ont exprimé leurs priorités lors de la ‘grande marche’. Etre gaulliste en 2021, est-ce la même chose qu’être gaulliste en 1950 ? Qui n’a pas envie d’être gaulliste ? La droite gaulliste se constitue entre autres de militants réformistes mais qui, pour autant, ne se retrouveront pas dans la philosophie politique de LREM. Concernant le Rassemblement national, nous n’avons eu de cesse de constater la baisse sur l’ensemble des scrutins depuis quatre ans. Les concitoyens s’intéressent davantage aux actes qu’aux paroles. Aujourd’hui, nous avons démontré que l’ensemble des mesures allaient dans le sens de ce que voulaient les Français.

Environ 4500 militants réunis à Avignon.

Après le choc que vient de subir l’économie nationale et les 140 milliards du ‘quoi qu’il en coûte’, le président ‘Réformator’ maintient ses engagements : baisse de la taxe d’habitation, du taux de l’impôt sur les sociétés, mise en place du bouclier tarifaire dernièrement. Toutes ces mesures ne fleurent-elles pas bon l’électoralisme ?  

Réformator ? Voilà une formule qui me va très bien. Je ne dirai pas qu’elles sont électoralistes. Aujourd’hui, la France doit appliquer un tarif de gaz qui est européen. L’enjeu est de limiter les dégâts et LREM s’est toujours battu pour le pouvoir d’achat des Français. Nous prenons ainsi des dispositions pour éviter que ces deux augmentations ne mettent davantage les Français dans une situation de précarité. Hors de question de faire supporter ces hausses de prix du gaz et de l’électricité aux Français. Pour ce qui est de la taxe d’habitation, non seulement nous maintenons la baisse, mais il n’y aura pas d’augmentation d’impôt à venir. Nous partons du principe que le pouvoir d’achat contribue à la relance du pays, par le biais de la consommation. Au sujet du plan de Relance, nous avons investi sur nos entreprises qui créeront par la suite de la richesse et feront fonctionner l’économie locale. Dois-je rappeler que lorsque ces dispositifs ont été mis en place, on nous prédisait une catastrophe, un taux de récession jamais vu, un taux de chômage record. La vérité est toute autre. Les politiques menées ont réussi à protéger les Français et nous enregistrons la plus grosse reprise économique au sein de l’OCDE (ndlr: Organisation de coopération et de développement économiques).

Propos recueillis par Linda Mansouri


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Le pique-nique des chefs aura finalement eu lieu sur les pelouses et sous le préau du centre de loisirs de la Barthelasse, à proximité du chemin de Halage, en bord du Rhône. L’événement a connu un succès fou déroulant une immense file d’attente des familles avignonnaises et du Grand Avignon venues déguster le pique-nique des 17 chefs dont nombre sont étoilés.

Voilà, on fait tous la queue et à mesure que le temps passe, celle-ci s’allonge inexorablement. L’opération est un vrai succès ! A l’entrée, on scanne votre pass-sanitaire. On se met dans la file de la première lettre de son nom. Pour patienter, le groupe musical Avignonnais Manu & Co, fait swinguer la file d’attente, les musiciens et la chanteuse nous invitent à claquer des doigts et à entonner la chansonnette. Les enfants sont scotchés par les musiciens. Les chiens s’assoient aux pieds de leur maître, regardant cette bande d’humains s’agiter en attendant la suite…

Des bénévoles pour la distribution des paniers du pique-nique des chefs

La gourmandise plus forte que la météo

Finalement la pluie diluvienne crainte en fin de semaine n’aura pas eu lieu. A la place, un vent chaud et plutôt musclé s’est invité sans mettre en déroute l’envie des habitants du Grand Avignon pressés de profiter de cet automne où se prolonge de douces températures. Ensemble, tous se retrouvent pour ce dimanche autour de bocaux gourmands et d’un hot-dog à l’agneau tout chaud façonnés par la fine fleur des chefs d’Avignon et de ses environs.

La file d’attente s’étendait du parking de la berge de ‘l’ile de la Barthelasse au centre de loisirs

Renommée d’Avignon

Il est un peu plus de midi lorsque Cécile Helle, maire d’Avignon arrive, souriante et admirative de l’engouement provoqué par les chefs et la convivialité suscitée. Pour elle ? Il s’agit d’un beau rendez-vous à l’automne balbutiant, qui soulève dynamique et enthousiasme, portant loin la renommée de la ville.

Belle initiative

Une heureuse initiative de l’association Miam Factory portée par Noëlle Real, Nicolas Meffre et Florian Domergue, porte-étendard de la gastronomie et du terroir provençal et une bande de 17 chefs enthousiastes, contents de mouiller le maillot alors que l’on retrouve, peu à peu, les sillons d’une vie normale.
Les partenaires de l’opération sont : Avignon ville d’exception ; Le Grand Avignon, Traiteur La Vallergue, la Maison Alazard & Roux, Metro, Augusta, Les Côtes-du-Rhône, Kookabarra, La maison du bon café, TickBoss billetterie, Bragard, Ambition Web, France bleu, Signarama Avignon, Salade 2…
lepiqueniquedeschefs@gmail.com
Articles sur ce même sujet ici et ici.

Le groupe musical Manu & co

Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

Florine Clap

Florine Clap la réalisatrice avignonnaise participe à la 6e édition du Mifac 2021 au Mans les 1er, 2 et 3 Octobre. En effet, son film ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’, a été sélectionné pour y concourir avec… 39 autres. Un film tourné et diffusé dans le cadre de l’exposition au cloître St Louis, en septembre 2019, en hommage au peintre disparu en juillet 2015.

Florine Clap réalise des films documentaires, des fictions et dirige des ateliers pédagogiques et artistiques. Elle est actuellement présente au Marché International du Film sur les Artistes Contemporains (Mifac). L’événement met à l’honneur des films sur l’Art sous toutes ses formes, favorisant les échanges et rencontres entre réalisateurs, artistes, producteurs et amateurs d’art. Un melting pot au creux duquel se presse la grande famille de l’art d’aujourd’hui, et à laquelle se mêlent galeristes et collectionneurs. Chaque année, 40 films sont au programme du Mifac : des documentaires sur des peintres, des sculpteurs, des graveurs, des photographes contemporains, avec une 1re édition intervenue en 2015.

Rencontre avec Boris Daniloff

«J’ai rencontré Boris Daniloff alors que je tournais, en 2013, ‘Sous les ponts d’Avignon’, relate Florine Clap. Nous étions en juillet et il tractait dans les rues d’Avignon, comme les compagnies, pour inviter les festivaliers à venir voir son exposition intitulée ‘Gens d’Avignon’. Il s’agissait de portraits d’usagers et de bénévoles d’associations comme ‘Gem Mine de rien’ et ‘Casa’. Des personnes en situation de pauvreté et de grande précarité. Nous avons filmé dans son atelier et parmi les grands portraits peints, il y avait celui de Zac –Zachario- que j’avais moi-même filmé. J’interviewe Boris et suis extrêmement touchée par la colère qui l’anime de voir des gens, sans travail, mourir de faim dans les rues d’Avignon. C’est ce qu’il dénonce dans ses peintures de façon symbolique avec force, mouvements et couleurs. C’est à la fois violent et poignant.»

Les thématiques de Boris ?

«Ce qui bouleverse Boris ? L’injustice sociale ; la guerre –notamment le conflit Israélo-Palestinien- ; l’immigration avec ces familles qui viennent mourir dans la Méditerranée, en cherchant un avenir meilleur ; la satire politique sur les dirigeants du monde. Sa colère, il l’exprime sur des toiles grands formats et il y a cette immense et magistrale fresque au rez-de-chaussée du Cloître Saint Louis … Il a aussi fait le portrait des techniciens de l’opéra d’Avignon, parce qu’il avait à cœur de montrer ces artisans de l’ombre. Ce film a été fait sans moyens, un peu dans l’urgence, à la demande de son épouse Messa.»

L’homme aux cheveux rouges

L’homme vertical

«Les portraits de Boris sont de grands formats à portée d’homme, cela veut dire que l’on rencontre le regard des autres, de personnes que l’on ne voit jamais : les gens de la rue, ceux qui meurent dans la mer, ceux qui travaillent en coulisse. La voix de Boris extraite de l’interview que j’avais réalisé de lui en 2013 – est le fil rouge du documentaire-. Il évoque toute la difficulté de s’exprimer librement. D’ailleurs il ne peignait ni pour l’esthétique ni pour vendre. Sa démarche ? Questionner et essayer de se libérer de cette tristesse, de cette vision de l’état du monde décrit à la radio qu’il écoutait en permanence.»

Ouvrir la fenêtre

«J’ai envoyé le film au Mifac, il y a deux ans, et là, j’ai le plaisir de voir qu’il est programmé. C’est une belle surprise. Ce qui me ravit ? Que le travail de Boris, par le biais de ce film, sorte du cadre avignonnais. Le fait que ce film, les thématiques de ses expositions, puissent s’exporter ailleurs, être vus par d’autres personnes et que tout cela fasse sens. Je pense, notamment, à ces 5 minutes de film qui détaillent ses œuvres, appuyées par un travail sonore. Ce film va être vu par des commissaires d’exposition, des galeristes… Ce qui serait fantastique ? Que l’exposition se monte ailleurs.»

Boris Daniloff

Faits de société, témoignages, tabous

«Ce sont vraiment les rencontres qui font que, d’un coup, le film se met en place. Il y a des gens qui vous touchent et après, il y a la forme. Il y a l’histoire et comment on la filme. Il est question de trouver une forme pour raconter ces trajectoires. Le documentaire est un espace incroyable parce qu’on est face au réel et c’est justement là qu’il faut imaginer la construction de tout un univers. Alors on cherche le rythme, la forme, à faire que ce qui nous a touchés en touche d’autres.»

En vivre

«Ce qui me fait vivre ? Des documentaires au long cours. Je suis rémunérée en tant que réalisatrice lors de commandes émanant de producteurs et de diffuseurs. Je réponds à des invitations comme pour l’Artcena -Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre- qui est passé par la société de production Avril films avec laquelle je travaille, pour réaliser des portraits d’auteurs dans un esprit créatif ce qui correspondait à ma patte cinématographique. Mes commandes sont souvent liées au monde de l’art et de la culture. Ça me permet de gagner ma vie et d’écrire mes propres projets artistiques non rémunérateurs dans un premier temps… Car le travail de l’écriture, de recherche documentaire, de repérage est long avant de décrocher des bourses d’aide à l’écriture. Mon choix ? L’équilibre ! Je l’ai trouvé via les ateliers où je transmets mon expérience aux jeunes de 13 à 17 ans, sur le thème de la fiction, à l’Imca. Je leur apprends à écrire le scénario, à mettre en scène, à effectuer des repérages, on tourne, on fait de la direction d’acteurs, puis on monte le film. Par ailleurs je travaille sur des projets de commande toujours liés aux institutionnels et mes projets documentaires

Actuellement

«Je travaille sur un documentaire dont le sujet est le père Chave. Un premier film hommage de 26 minutes, basé sur l’interview de Laure Adler avec le père Chave, a déjà été diffusé, mais pour moi, il s’agit d’une introduction. Là, je souhaiterais une diffusion nationale parce que cet homme a vécu une histoire à la fois incroyable et universelle. Il s’est trouvé au carrefour de mondes extrêmement différents dont il fera tout pour qu’ils se rencontrent : l’Église, le festival in et off et le milieu des ouvriers. Paul Puaux, le bras droit de Jean Vilar et l’artiste lui-même avaient à cœur de toucher le milieu cheminot d’Avignon, tous rêvant d’un théâtre populaire aux portes ouvertes et d’où personne ne serait ni éloigné, ni exclu. Pour cela ils ont mis en place des choses très concrètes comme des billets accessibles, des horaires moins tardifs, supprimé les vestiaires afin de permettre d’aller au théâtre sans se changer de ses vêtements de travail.»

La réalisatrice Avignonnaise Florine Clap

Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

L’office du tourisme d’Avignon affiche dans ses locaux du 1er au 30 octobre, 9 clichés réunis dans une micro-exposition qui mettent à l’honneur Avignon et son patrimoine. Ces photos ont été prises suite  au concours Instagram  #myphotoavignon ayant eu lieu du 15 août au 15 septembre2021. Les artistes ont remporté le plus grand nombre de suffrages de la part de la communauté, vous pourrez tout au long du mois retrouver sur les réseaux sociaux des focus vous permettant de faire connaissance avec ces photographes en herbe. Instagram : @avignontourisme. Facebook: /OTavignon.

Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

La Révolution s’invite au club de jazz avignonnais. Plus qu’un quintet, ce collectif de rêve entraîné par le saxophoniste François Corneloup propose une alchimie de musiques improvisées. Avec la pianiste Sophia Domancich, le tromboniste Simon Girard et la rythmique de Joachim Florent et Vincent Tortiller, ce projet dynamite nos esthétismes avec une audacieuse énergie.
Vendredi 1er octobre. 20h30. 5 à 16€. AJMI. La Manutention. 4, rue des escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com

Un voyage autour des dernières années de la vie de Jacques Brel

Tel est le projet audacieux concocté par Dizzylez et Maxime Atger trio. Un spectacle musical complet : de la poésie, des mots, de la musique, de la vidéo  avec une mise en scène  d’Elena Rabotin.
Samedi 2 octobre. 20h30. 6 et 12€. Centre départemental. 476, route du stade. Rasteau. 04 32 40 33 33. spectacle.vivant@vaucluse.fr


Grand Avignon : l’Etat va apporter 7,83M€ pour la 2e phase du tramway

‘Je te pardonne (Harvey Weinstein)’ Pierre Notte, artiste prolixe nous propose un procès imaginaire sous forme de cabaret totalement débridé sur le mouvement #MeToo : sont convoqués à la barre Weinstein lui-même et d’autres témoins : une femme de chambre de Sofitel, une star abusée, une gamine de treize ans… Christiane Taubira ou Élisabeth Badinter seront les avocates des plaignantes !

Un sujet grave, une mise en scène dégénérée

Au moment du verdict, c’est au public de décider du sort du producteur américain. Cette fête des sexes en chansons, provocatrice et sans tabou, aura de quoi nous surprendre et nous bousculer.

Texte, musique et mise en scène de Pierre Notte

Avec Pauline Chagne, Marie Notte, Pierre Notte, Clément Walker-Viry Costumes Alain Blanchot, arrangements musiques Clément Walker-Viry, création lumières Antonio De Carvalho, son Adrien Hollocou, assistanat à la mise en scène Jeanne Didot.

Samedi 2 octobre. 20h. 15 à 22€. Théâtre des Halles. 4, rue Noël Biret. Avignon. 04 32 76 24 51 contact@theatredeshalles.com

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/121/   1/1