Il y a deux semaines, Teddy Sambuchi publiait la pétition « Justice pour le Green Fest à Avignon ». Dans ce texte, le directeur du festival déclare qu’ID-Ile, nouveau rendez-vous musical estival de la Cité des papes, est selon lui une copie de son propre évènement et estime que la municipalité d’Avignon ne respecte pas le principe d’équité entre ces deux rendez-vous culturels, notamment en ce qui concerne le montant des subventions attribuées à chaque festival.
Créé en 2015, le Green Fest est devenu le festival de musique électronique d’Avignon. Jusqu’en 2019, l’évènement se déroulait sur la commune de Sorgues, mais depuis 2021, le festival s’est délocalisé dans la Cité des papes. Pour l’heure, l’édition 2023 du festival est prévue le 13 juillet au parc Chico Mendes, mais pour Teddy Sambuchi, directeur de l’évènement, cette nouvelle édition pourrait être menacée par l’existence d’un nouveau rendez-vous musical porté par la municipalité d’Avignon : ID-Ile.
Pour rappel, le festival ID-Ile se présente comme le nouveau temps fort musical, convivial, engagé et incontournable de la Cité des Papes. « Lancé en 2023, cet évènement montera en puissance, en volume et en notoriété, nous n’en doutons pas, pour fêter dignement en 2025, les 25 ans d’Avignon, Capitale européenne de la Culture », expliquait Cécile Helle, maire d’Avignon, dans le communiqué de présentation de l’évènement. Mettant à l’honneur, le rap, la pop et la musique électro, la première édition du festival se déroulera les 9 et 10 juin au parc du centre de loisirs de l’île de la Barthelasse, à Avignon.
Teddy Sambuchi a appris l’existence de ce nouveau festival il y a maintenant deux ans : « des agents de la mairie m’avaient informé qu’il devait se tenir au printemps et programmer des musiques pop, hip-hop et variétés. Problème, nous n’imaginions pas que les porteurs de ce projet iraient jusqu’à programmer des artistes de musiques électroniques et qu’il se déroulerait un mois avant notre festival. »
Avec le festival ID-Ile programmé début juin et le festival Résonance fin juillet, « le Green Fest se retrouve en étau au milieu », explique Teddy Sambuchi. « Programmer deux évènements de grande ampleur, à un mois d’intervalle, démontre une méconnaissance des enjeux et de la réalité du secteur », selon le directeur du festival qui accueille en moyenne 3 000 participants.
A ce mauvais timing, s’ajoute un certain caractère de plagiat toujours selon le directeur : « le 13 octobre 2022 s’est tenue une table ronde en mairie pour dresser le bilan de l’édition 2022. Durant cette réunion, j’ai présenté les enjeux et les perspectives de développement du Green Festival pour les trois prochaines années. Lorsque j’ai lu le contenu de la délibération de l’association Idylle [porteuse du festival éponyme], j’y ai retrouvé exactement les mêmes éléments de langage mot pour mot, qui étaient présentés dans notre rapport d’activité, d’enjeux et des perspectives. Le plagiat est flagrant. »
Face à cette accusation, la municipalité d’Avignon explique dans un courrier adressé au festival électro que « le Festival GreenFest est un évènement musical entièrement tourné vers les musiques électroniques ; il n’y a pas de chansons à proprement parler, les artistes sont des DJ ou des interprètes de compositions essentielles basées et réalisées à partir d’instruments et appareils numériques. » Alors que le festival ID-Ile est quant à lui « essentiellement tourné vers la chanson autour d’une typologie large de styles de musiques actuelles : rock, pop, rap et beaucoup plus ponctuellement de musiques électroniques. »
Cette réponse ne satisfait pas le directeur du Green Fest qui déclare avoir essayé de nombreuses demandes de recours amiable : « depuis mi-novembre, la mairie procrastine à notre égard. Une seule réunion en visio s’est tenue avant les fêtes. Nous devions refaire un point d’étape début janvier… puis mi-janvier, début février… nous sommes mi-mars ».
« L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre »
Enfin, au mauvais timing et au supposé caractère de plagiat, s’ajoute la question des subventions. « L’organisateur du festival ID-Ile a communiqué un budget global avoisinant 600 000€. La subvention de 80 000€ qui leur a été allouée représente 13,33% de ce budget. Le principe d’égalité commande à la mairie de nous allouer une subvention au taux de 13,33% de notre budget de 270 000€, soit la somme de 36 000€. Problème, la municipalité ne cesse de se réfugier derrière les prestations en nature évaluées à 35 000€ qui correspondent à la mise en conformité technique du site pour l’accueil d’un festival. » Face à cela, le directeur du Green Fest demande à la mairie « de respecter le principe d’égalité et de ne pas fausser le jeu de la concurrence. »
« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité », déclare Teddy Sambuchi
Malgré ces constats, Teddy Sambuchi souhaite trouver un compromis : « L’idée n’est pas de faire annuler tel ou tel festival, mais de trouver un équilibre dans le temps, l’espace et le contenu et surtout que nous soyons traités sur un pied d’égalité. » Pour cela, le directeur du festival demande à la ville d’Avignon la signature d’une convention d’objectifs pour 3 ans avec une subvention au même taux que le festival ID-Ile, ainsi que les mêmes avantages de communication institutionnelle.
« Nous voulons un accord qui soit juste et dans une logique d’équité et de respect des parties afin que le jeu de la concurrence ne soit pas favorisé pour l’un ou l’autre. » conclut Teddy Sambuchi.
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
Nextech, le centre de formation implanté à Avignon et Pertuis, ajoute une corde à son arc et lance un tout nouveau parcours métier Soudage en collaboration avec Apave, leader des formations techniques en santé-sécurité.
La formation IWT permet d’adapter et optimiser les processus d’assemblage par soudage, maîtriser les coûts et la qualité au niveau requis des assemblages soudés, préparer la coordination en soudage, renforcer auprès des clients sa crédibilité en matière de maîtrise du soudage et de fiabilité des équipements réalisés. La formation IWS, quant à elle, apprend à maîtriser la technologie des procédés de soudage et techniques associées, connaître les matériaux métalliques et maîtriser leur comportement lors du soudage et techniques associées, appliquer les règles de conception et de calcul des constructions soudées, maîtriser la qualité d’un produit soudé en regard des exigences de performances, et connaître les problèmes et défauts inhérents à une mise en œuvre incorrecte des procédés usuels de soudage.
Grâce à la collaboration entre Apave et Nextech, les stagiaires pourront apprendre dans des conditions réelles au sein d’ateliers et de matériels de soudage de tous types mis à disposition par le centre de formation. L’objectif de la création de ce parcours est de répondre à un besoin concernant un métier en tension.
Lancement de ce nouveau parcours avec, au premier plan les stagiaires, et en arrière-plan Dominique Penelon (formateur Apave), Guillaume Barriol (conseiller commercial Apave), Dominique Dubois (directeur Nextech), Marc André (chef d’agence Apave Avignon), Benjamin Jarjaval (responsable pôle formation soudage Nextech). DR
V.A.
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
Vous connaissez, aimez Stevie Wonder ? Ses mélodies, ses engagements (Barak Obama, Martin Luther King), ses albums (plus de 20), ses récompenses (25 Grammy Awards). Mais ce qui a le plus attiré le trompettiste Fabrice Martinez pour créer ce somptueux projet. «Stev’in my mind» c’est assurément son groove et ses mélodies.
Pour cela , un quintet de choc rassemble autour de Fabrice Martinez une «machine à groove» franco-congolaise : Raymond Doumbé à la basse (Manu Dibango, Miriam Makeba), Julien Lacharme à la guitare (soliste d’Alpha Blondie), Bettina Kee alias Ornette The Girl aux claviers (Bashung, Arthur H, Micky Green), Romaric N’Zaou à la batterie (batteur congolais au confin du modernisme et des racines du Gospel.
Un concert enthousiasmant à découvrir à l’AJMI «Pas question de reprendre texto du Wonder et de n’en faire qu’une pâle copie, je veux m’imprégner de ses harmonies, ses rythmiques et les traiter comme des standards, improviser au dessus de la magie de sa musique, et que l’on s’amuse tous ensemble à transmettre du plaisir ! » Fabrice Martinez. La salle de l’AJMI saura encore une fois faire résonner avec ferveur l’esprit de ce grand nom du jazz . Jeudi 23 mars. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
Un téléphérique à Avignon ? L’idée avait déjà été avancée par la maire d’Avignon lors de sa première campagne des municipales de 2014. A l’époque, ce projet avait autant suscité l’étonnement que les railleries. Nos confrères de France bleu Vaucluse en avaient même fait un ‘1er avril’ en 2017. Persévérante, Cécile Helle a remis le sujet sur le tapis lors des vœux 2023 aux acteurs économiques locaux. Cette perspective avait alors engendré largement moins de moqueries. Il faut dire que depuis, des projets de téléphériques urbains ont fleuri un peu partout en France, comme à Toulouse où la ville rose a mis en service le plus long transport urbain par câble de l’Hexagone. C’est d’ailleurs à Toulouse que la maire d’Avignon a convié la presse locale afin de découvrir ce mode de transport présentant l’avantage de franchir de grand obstacle à moindre coût tout en limitant l’emprise foncière.
Mis en service en mai dernier à Toulouse, avec ses 3 kilomètres Téléo est aujourd’hui le plus long téléphérique urbain jamais construit en France. Fin 2016, c’est pourtant Brest qui, après quelques déboires a finalement remis au gout du jour le téléphérique dans le paysage des villes françaises. Depuis, les projets se sont multipliés. Certain ont déjà vu le jour comme à Saint-Denis de la Réunion, qui vient tout juste de fêter ses 1 an d’activité ce mercredi 15 mars avec 1,49 million de voyageurs en 12 mois de fonctionnement. D’autres sont sur les rails, ou plutôt sur les câbles, comme à Ajaccio ou Grenoble où l’on en aux phases de DUP (Déclaration d’utilité publique) pour des mises en exploitation respectivement espérées pour fin 2024 et début 2025. Pour leur part, Marignane, pour relier l’aéroport de Marseille-Provence à la gare SNCF de Vitrolles, Bordeaux, pour franchir la Garonne, Nice, pour rejoindre Saint-Laurent-du-Var, l’Île-de-France, entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, sont à des degrés différents d’avancement de leurs projets. A l’inverse, il a aussi ceux qui ont fait machine arrière, comme Orléans et Lyon, en raison tout particulièrement de l’opposition des riverains à cette solution de mobilité.
Le meilleur moyen de franchir les obstacles Tous ces projets ont en commun la nécessité de devoir franchir des obstacles : fleuve, autoroute, rocade, colline, lycée, quartier d’habitation… Et avec sa rocade, son emprise ferroviaire SNCF, le Rhône, la Durance et même ses remparts, des obstacles Avignon n’en manque pas. « Comparativement à d’autres modes de transport en commun, un téléphérique urbain est le meilleur moyen de franchissement des obstacles », précise Denis Baud-Lavigne, animateur de l’activité Transport Urbain par Câble en France au sein du groupe Poma, leader mondial dans le domaine à qui l’on doit le nouveau téléphérique de Toulouse. En effet, grâce à sa grande capacité de franchissement (la portée la plus importante à Toulouse est de l’ordre de 1 000 mètres) et sa faible emprise au sol, le téléphérique apparaît aujourd’hui comme une des solutions les plus économiques et les plus écologiques en matière de déplacement urbain. Peu polluant, peu bruyant, ce mode de transport avait d’ailleurs été plébiscité pour ses qualités vertueuses par le Grenelle de l’Environnement de 2009. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il existe plus de 180 réseaux de téléphériques à travers le monde mais finalement peu encore en France.
Si le téléphérique urbain est un mode de transport en commun relativement nouveau en France, il en existe plus de 180 dans le monde. Principalement en Amérique Latine, où Poma est apparu, dès 2004, comme un pionner des transports urbain par câble mais aussi maintenant en Afrique. (source : stationdeski.net)
« C’est une solution innovante », explique Cécile Helle, maire d’Avignon, venue spécialement dans la ville rose pour un retour d’expérience grandeur nature. A Toulouse, Tisséo collectivités, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération de Toulouse a opté donc opté pour un téléphérique comprenant 5 pylônes et 3 stations. De quoi permettre d’offrir aux 5 000 voyageurs quotidiens un temps de trajet de 10 minutes là, où il faudrait compter 40 à 50 mn en voitures et sans bouchons entre l’université Paul-Sabatier et le campus de cancérologie Oncopole avec une fréquence de 1 minute 30 en période de pointe et 2 mn 30 le reste du temps.
Mistral et téléphérique : une cohabitation possible ? Pour cette visite en compagnie d’un groupe de techniciens de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui a la compétence transport pour le territoire intercommunal, et de Técélys, le délégataire des transports du Grand Avignon, Cécile Helle ainsi que Fabrice Martinez-Tocabens, son adjoint délégué aux mobilités, ont pu tester les infrastructures dans des conditions particulièrement venteuse. Ici, pas de Mistral mais du vent d’Autan avec des rafales soufflant à plus de 70 km/h durant le trajet emprunté par la petite délégation avignonnaise. Au final, malgré des bourrasques régulières le ressenti n’est pas désagréable dans ces cabines de 34 places (un mixte de places assises et debout permettant aussi voyager avec un vélo ou d’accueillir un fauteuil roulant ou une poussette).
Cécile Helle, maire d’Avignon et Fabrice Martinez-Tocabens, son adjoint délégué aux mobilités, testent le téléphérique de Toulouse sous les bourrasques du vent d’Autant.
« Notre téléphérique est conçu pour fonctionner jusqu’à 108km/h de vent, assure Jérôme Brandalac, conseiller auprès du directeur général des services chez Tisséo. Nous réduisons la vitesse d’exploitation à partir de 80km/h de vent et nous l’arrêtons à 92km/h pour des raisons de confort. » Depuis sa mise en service en mai dernier, l’infrastructure n’a, à ce jour, connu aucune mise à l’arrêt en raison du vent alors que Tisséo avait tablé sur 3 jours d’immobilisation dans son plan d’exploitation. « Le vent n’est pas plus un problème que par rapport aux autres modes de transport », confirme Patrick Vial, chargé de mission systèmes au sein de Tisséo collectivités, puisque le métro, en aérien, et le tramway de Toulouse voient aussi leur vitesse commerciale être impactée par le vent.
Comment ça marche ? Quand un fabricant travaille sur la possibilité de réaliser un téléphérique urbain, il étudie d’abord les données locales provenant de l’étude et de la cartographie de la rose des vents. Objectif : déterminer la moyenne des pics de vents nécessitant une éventuelle mise à l’arrêt de l’infrastructure et ainsi déterminer un taux de disponibilité acceptable répondant aux besoins du maître d’ouvrage.
« Il existe ensuite des réponses techniques », insiste Denis Baud-Lavigne de Poma. En effet, si la majorité des équipements de transport urbain par câble mis en service à travers le monde n’utilise qu’un câble (plus de 80%), il existe d’autres infrastructures utilisant 3 câbles. A ce jour, l’isérois Poma maîtrise l’ensemble de ces technologies avec, comme à Toulouse, un téléphérique comprenant 3 câbles (2 câbles porteurs et 1 câble tracteur), où, comme à Saint-Denis de la Réunion, 1 seul câble, à la fois tracteur et porteur, pour ce téléphérique de 2,7km. Le nombre de câble permet, entre autre, de mieux stabiliser les nacelles. Ainsi, une infrastructure ‘mono câble’ est généralement opérationnelle jusqu’à 80km/h de vent. Pour une ‘tri-câble’, la résistance au vent peut atteindre les 100 voir 110km/h. Un autre critère rentre également en ligne de compte dans la stabilisation de l’ensemble : l’écartement des câbles. « C’est le cas à New-York où, en raison d’un effet venturi lié à la présence des immeubles de Manhattan, il y a de fortes contraintes de vents qui ont nécessité la mise en place de câbles espacés de 3 mètres contre 1 mètres à Toulouse par exemple », détaille Denis Baud-Lavigne. De quoi permettre au téléphérique de la ‘grosse pomme’ de continuer de fonctionner jusqu’à des rafales atteignant les 108km/h.
A Toulouse, les cabines comptent 34 places (assises et debout). C’est plutôt vers ce format que la Ville d’Avignon privilégierait. A New-York, cette capacité est portée à 110 places (toujours assises et debout) alors que Poma a déjà réalisé des téléphériques d’une capacité de 200 places où plus petit, comme à Saint-Denis de la Réunion (46 cabines de 10 places assises).
Des contraintes de confort plus que de sécurité Ces limites de vitesses du vent ne concernent cependant pas le niveau d’utilisation maximal des téléphériques urbains en toute sécurité. En effet, ce mode de transport encaisse des vents bien plus fort comme à la Réunion où, selon nos confrères de Réunion 1, l’installation conçue pour faire face aux conditions cycloniques peut résister à des vents de plus de 250 km/h. Ainsi, si le seuil de 110km/h est évoqué c’est plutôt pour des raisons de confort d’accueil des passagers. « Ce sont d’abord des contraintes de confort des usagers qui limitent l’utilisation, et cela bien avant les aspects sécuritaires », confirme l’animateur de l’activité Transport Urbain par Câble en France de Poma. A Toulouse, les 15 cabines (+1 de réserve) s’appuie donc sur cette technologie dite ‘3S’ permettant de prendre appui sur 5 pylônes, dont le plus haut culmine à 71 mètres, au lieu d’une vingtaine si la solution du mono câble avait été retenue. Le coût est deux fois plus important mais cela permet de limiter l’emprise au sol.
Imaginer la ville du futur Conquise par l’équipement connecté au métro, au tramway et au bus de la capitale de l’Occitanie, Cécile Helle estime « qu’il faut faire, comme à Toulouse, en associant toutes les formes de mobilité dans la réflexion menée sur les déplacements de l’agglomération avignonnaise. Il n’y a pas de solution unique et il nous faudra les combiner pour améliorer l’accessibilité d’Avignon. Car l’enjeu est de renforcer l’attractivité et le développement économique de notre territoire. »
Si aujourd’hui aucune étude n’est réalisée par le Grand Avignon, Cécile Helle souhaiterait que si un projet de téléphérique urbain devait voir le jour il puisse relier la gare TGV et le nouveau quartier de Confluence aux allées de l’Oulle. Le tracé direct ferait moins de 2 kilomètres. Autre alternative, desservir la zone de Courtine avec un parcours de 2,3km environ.
L’édile avignonnaise songe ainsi déjà à relier le centre-ville, depuis les allées de l’Oulle jusqu’à la gare TGV de Courtine et son nouveau quartier d’Avignon-Confluence dont le chantier du premier macro-lot devrait enfin bientôt débuter. Pour la maire d’Avignon, cette liaison aérienne serait aussi l’occasion de renforcer l’image de ville du futur qu’elle entend impulser entre son cœur historique et ces quartiers en devenir. « Nous avons une très forte notoriété patrimoniale. Il faut la compléter par une image nouvelle. Quand on veut attirer des entreprises, de nouveaux acteurs culturels et économiques cela compte », martèle la maire d’Avignon qui souhaiterait que le téléphérique s’appuie sur ‘l’axe civique’ imaginé par l’urbaniste catalan Joan Busquets a qui le Grand Avignon et la Ville ont confié en 2017 le projet urbain de Confluence (voir image ci-dessous).
Dans la vision du maire d’Avignon, le téléphérique pourrait aussi s’appuyer sur ‘l’axe civique’ imaginé par l’urbaniste catalan Joan Busquets a qui le Grand Avignon et la Ville ont confié en 2017 le projet urbain de Confluence.
Mais pour cela, il faudra d’abord convaincre le Grand Avignon qui devra financer cet équipement qui aura coûté 100M€ pour Toulouse (70M€ pour l’infrastructure, le reste comprenant la maintenance et l’entretien ainsi que des investissements divers). Il faudra également être persuasif avec les ABF (Architectes des bâtiments de France), les gardiens de l’orthodoxie patrimoniale que Toulouse aura cependant réussi à séduire en changeant la forme des pylônes (de rond à carré). Reste enfin, à séduire surtout la population avec ce projet novateur qui présente cependant l’avantage de nécessiter une faible emprise au sol (compter 25m2 à 30m2 pour un pylône ‘3S’) et un coût bien plus avantageux qu’un tramway pour franchir les emprises SNCF, la station d’épuration ou bien encore la rocade. Autre atout du téléphérique, moins d’expropriation, surtout dans cette zone où il y a peu d’habitation et moins de couteuses déviations des réseaux (eaux, électricités, gaz, assainissement…).
Derniers jours pour découvrir cet art qu’est le Flamenco, et l’histoire ancienne et riche de l’Andalousie.
Une création contemporaine, Concerto en 37 ½ de et par Ana Pérez «J’ai l’impression d’avoir découvert un trésor. La recherche avait démarré avec le solo « Répercussions ». Et puis en prolongeant cette quête il y a eu la rencontre avec le butoh, la rencontre avec les sensations que j’éprouvais en écoutant mon corps, les sons qu’il pouvait produire et comment il pouvait interagir avec ceux de l’extérieur. Il y a eu le besoin d’être connectée plus que jamais à la musique, et d’entrer en dialogue avec des interprètes au plateau qui jubileraient avec moi. Alors j’ai décidé d’écrire un Concerto pour chaussures ». Ana Pérez Mardi 21 mars. 20h. 7 à 15€. Théâtre Golovine. 1 rue Sainte Catherine. Avignon. 04 90 86 01 27. www.theatre-golovine.com
¡ Ánimo ! Lucas et Céline Daussan, Spectacle de chant, musique et danse flamenco Six jeunes artistes animés d’une même passion avec des parcours et des horizons différents s’unissent pour nous communiquer leur amour du Flamenco et lui donner vie. Cette soirée sera portée par deux danseurs qui ont gagné de grands prix dans leur catégorie : Luca El Luco a remporté le 1er prix au concours international de baile de Jerez de la Frontera dans la catégorie soliste professionnel promesse en 2019 et Céline Daussan « La Rosa Negra » le prix du jury et la bourse du concours de la fondation Cristian Hereen à Séville en 2020. Vendredi 24 mars. 20h. 5 à 25 €. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy,. Avignon. 04 90 85 00 80 – contact@theatredubalcon.org
Gharnata de Luis de la Carrasca : chant, musique et danse flamenco Luis de la Carrasca dont la voix passe aisément d’un registre tout en puissance à un autre tout en retenue est entouré sur cet opus de 5 musiciens et d’une envoûtante danseuse. Ses paroles font référence aux valeurs indispensables à l’humanité. Luis de la Carrasca a ressenti la nécessité d’aborder nos racines qui nous guident vers le futur sans oublier d’où nous venons et qui nous sommes. Il rend aussi hommage aux génies universels que sont Federico García Lorca, Antonio Machado et le grand Bizet. Un patrimoine inoubliable pour l’humanité. Samedi 25 mars. 20h30. 10 à 23€.Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www. Vaucluse.fr
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
La fabrique des idoles interroge nos croyances collectives et individuelles Théodore Olivier met en scène trois comédiens qui incarnent, à leur manière, une demi-douzaine de grands récits, de la Chanson de Roland à l’alunissage d’Apollo XI. Tour à tour joueurs, croyants, conteurs, ils entraînent le public dans une traversée joyeuse et drôle qui éveillera en chacun des questionnements sur ses propres croyances. Seront-elles les mêmes à la fin du spectacle ? La fabrique des idoles interroge la manière dont les différents médias (la parole, l’écriture, la télévision, la radio, le storytelling), au travers des âges, ont influencé nos manières de croire.
Le MégaSuperThéâtre est une compagnie née en 2015, implantée à Toulouse Aspirant à fabriquer du théâtre avec de la pensée, chaque spectacle de la compagnie s’évertue à inventer avec le public ses propres conventions et ses règles du jeu afin de créer un événement joyeux. Elle porte les créations d’un groupe d’individus indéfini et mouvant, dont Théodore Oliver assume la conduite artistique.
Mardi 20 mars. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
Ce vendredi 17 mars, l’aire de compostage collectif du jardin du Cloître des Carmes était officiellement inaugurée. D’ici 5 ans, 120 ans similaires devraient être installés par la Grand Avignon dans le Vaucluse, dans le cadre de son plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA).
L’aire de compostage collectif du jardin des Carmes, installée depuis presque 3 ans, a été inaugurée ce vendredi 17 mars. Pour rappel, une aire de compostage issue d’une initiative citoyenne est à l’origine des 3 aires de compostage collectif installées en intramuros d’Avignon par le Grand Avignon. Après les aménagements réalisés dans le jardin des Carmes et le square Agricol-Perdiguier, la mise en service de la plateforme du square Pétramale en juin 2022 a rendu opérationnel tout le dispositif.
Faciles d’emploi grâce aux panneaux d’informations installé à proximité, ces trois sites sont accessibles sur inscription aux habitants volontaires qui s’engagent à signer la charte de bonne utilisation. A ce jour, près de 300 usagers, qui ont composté plus de 12 tonnes de déchets de cuisine en 2022, sont inscrits au programme. Ces résultats illustrent la possibilité de réduire de façon significative le volume des ordures ménagères en transformant les déchets de cuisine et de jardin en un fertilisant naturel.
L’enjeu de ces espaces de compostage partagé est d’accompagner les usagers à adopter les bons réflexes. Trier, couper les restes de repas, déposer les biodéchets autorisés dans le bac d’apport, ajouter un volume équivalent de broyat, tout est expliqué sur les panneaux installés sur chacune des aires. Seul le respect de ces consignes garantit la bonne qualité d’un compost mature (8/12 mois) à la disposition des usagers, mais aussi de la ville d’Avignon.
Dans le cadre de son plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés pour réduire la production de déchets, le Grand Avignon prévoit le déploiement d’aires de compostage collectif sur différentes communes du Vaucluse. Ainsi, après la création de deux nouvelles aires cet hiver sur le quartier des Neuf Peyres à Avignon et sur la commune de Velleron, d’autres projets sont à l’étude sur Montfavet et Le Pontet. Au total, le territoire devrait être équipé de 120 espaces d’ici à 2028.
Entre 1 000 et 2 500 € d’entretien par an
Ces aires de compostage collectif coûtent environ 2000 € pour les 5 bacs (1 bac d’apport, un bac de broyat, 3 bacs de maturation) et 350 € de matériel avec les bioseaux (récipients qui permettent de collecter les déchets de cuisine que l’on souhaite composter) et l’outillage.
L’entretien d’une aire coûte de 1 000 à 2 500 € par an en fonction de la charge de travail. Les agents de service environnement-déchets, en charge des aires, y passent toutes les semaines pour vérifier les installations et l’état du matériel (bonne utilisation, aération, ajout de broyat, etc.)
Si vous souhaitez rejoindre le dispositif, contactez Direct Grand Avignon au 0800 71 84 84. Vous serez recontacté par le responsable technique du Grand Avignon qui vous inscrira sur liste d’attente et vous transmettra la charte d’utilisation. Une fois la charte signée, vous recevrez un seau ainsi que le code permettant l’ouverture des bacs. Vous pourrez alors commencer à utiliser l’aire. Vous disposerez également des coordonnées du référent du site pour toute question.
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
La Grande braderie d’Avignon se poursuit aujourd’hui vendredi 16 septembre pour continuer de dérouler se bonnes affaires samedi 17 et dimanche 18 mars de 10h à 19h.
Cette belle initiative des commerçants d’Avignon, en avant-première du printemps qui fête son retour lundi 20 mars, s’étendra vers les rues de la Bonneterie, Carnot, Crillon, Folco de Baroncelli, des Fourbisseurs, Petite Fusterie, des Marchands, Rouge, Joseph Vernet, Vieux Sextier, Saint-Agricol et des Teinturiers. Les places concernées sont celles du Change, Crillon et de la Principale.
Soyons précis La Grande braderie d’Avignon est concoctée par trois associations : Ô Cœur d’Avignon dont la présidente est Karine Equinet ; le Club Veroncelli dont le président est Alexandre Mérindol et l’Echo des roues dont le président est Jérôme Durand en coordination avec la Direction commerce et Artisanat de la Ville d’Avignon et l’accompagnement de Claude Tummino, adjoint au maire au Développement commercial, artisanal et agricole.
Encore trois belles journées pour de bonnes affaires et flâner en ville ! Une belle occasion de renouveler sa garde-robe à prix malins ! MH
Avignon : le Green Fest veut continuer d’exister
Jazzy Bazz, Kungs… Le festival ID-Ile dévoile son affiche finale. Au total, ce sont dix artistes qui se produiront les 9 et 10 juin sur l’île de la Barthelasse à Avignon.
La soirée du vendredi 9 juin mettra à l’honneur le rap et le hip-hop. N3ms et Mona Guba, vainqueurs du tremplin ID-Ile, assureront la première partie de cette première soirée qui verra se succéder sur scène : Dinos, Sofiane Pamart, Jazzy Bazz et Dj Bens.
Le samedi 10 juin sera quant à lui consacré à la pop et à l’électro avec : Jain, Kungs, Suzane et Pi Ja Ma.
Pour rappel, le festival ID-Ile est présenté comme un nouveau temps fort musical et incontournable de la Cité des Papes, sur lequel la mairie d’Avignon mise beaucoup. « Lancé en 2023, cet évènement montera en puissance, en volume et en notoriété, nous n’en doutons pas, pour fêter dignement en 2025, les 25 ans d’Avignon, Capitale européenne de la Culture », déclare Cécile Helle, maire d’Avignon.