4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Malgré son attractivité, le Vaucluse est le département de la Région Sud qui a la plus faible densité de généralistes. Et 85 médecins libéraux pour 100 000 habitants. Phénomène aggravant, la moitié d’entre eux ont ont plus de 55 ans et l’an dernier, 45 sont partis, soit à la retraite, soit ailleurs.

« Il y avait donc urgence à lancer un plan santé, en se basant sur ce qui marche ailleurs, en Saône et Loire, Charente-Maritime, dans le Gers par exemple, pour recruter nous-mêmes, puisque c’est une compétrence que nous accorde la Loi 3DS » explique la Présidente de l’exécutif départemental, Dominique Santoni, en liaison avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ARS (Agence régionale de santé), la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), le Conseil de l’Ordre des Médecins et des associations d’élus.

Lire également : “Dominique Santoni : « Ce que je veux, c’est changer la vie des Vauclusiens »“

L’an dernier, une campagne de communication a été lancée dans la presse nationale, à la radio et à la TV pour les attirer en leur promettant un salaire en fonction de leur ancienneté et de la grille indiciaire, plus de souplesse et moins de contraintes administratives dans la pratique de leur métier (paperasse, gestion, prise de rendez-vous par Doctolib). D’autant plus que le médecin de papa qui travaillait jour et nuit, week-end compris, c’est fini. Maintenant les médecins, hommes et femmes, souhaitent avoir une vie plus équilibrée entre le cabinet, la famille et les loisirs.

La campagne de communication réalisée par le Département de Vaucluse

Claudio Tatullo, ce 1er médecin salarié a donc a 40 ans, il est né dans la région des Pouilles, en Italie et a travaillé 5 ans dans une clinique de St-Rémy de Provence, un centre de rééducation fonctionnelle, avant de poser ses valises à Avignon. Il consulte depuis lundi dans le nouveau cabinet installé au n° 19 Place de l’Horloge. « Je voulais changer de vie, ici je ne gère pas les démarches administratives, les appels téléphoniques, je suis accompagné par une assistante. En Italie j’ai travaillé dans le secteur libéral pour l’équivalent de la ‘Guardia médicale’ (équivalent de SOS Médecins) avec des urgences H 24, week-end compris, c’est enrichissant mais usant. »

Il poursuit :  » Ici, je vais pouvoir me concentrer sur le patient, le suivre dans la durée, avec une prise en charge globale comme médecin traitant. Je travaille du lundi au vendredi de 9h à 18h, après je vais gérer ma vie privée comme je l’entends, profiter des paysages, des randonnées, des loisirs, de la vie culturelle, du climat du Vaucluse ».

Inauguration du centre du Réseau Départemental de Santé, nouvellement ouvert place de l’Horloge à Avignon.

Le local de 120m2 inauguré jeudi matin est composé d’une salle d’attente, de 2 cabinets de consultations, d’un salle de soins pour les urgences et le dépistage gynécologique de cancers du col de l’uterus, d’un bureau administratif. C’est Romain Natale, un psycho-motricien de formation, qui coordonne l’ensemble de la structure, le local pour qu’il qu’il soit opérationnel : mobilier, équipement médical, ordinateurs.

La présidente du département insiste : « Nous ne faisons pas de concurrence aux médecins libéraux, nous sommes complémentaires pour répondre aux préoccupations des Vauclusiens, pour lutter contre la désertification médicale. En tout, nous avons déjà recruté 9 médecins qui vont s’installer à Cadenet, Apt, Valréas, la machine est lancée. C’est du cousu main, nous allons là où l’offre de soins est insuffisante et le médecin salarié se consacre entièrement à son patient, c’est cela qui les a séduits! Pas besoin de se préoccuper de la paperasse, des prises de rendez-vous, de tout l’aspect administratif qui est particulièrement chronophage ».

Lire également : “Le Vaucluse capitale régionale de la télémédecine“

Dominique Santoni poursuit : « Notre département est attractif, offre une qualité de vie et ce ‘Plan Santé’ est une fusée à 3 étages. Le 1er, c’est l’installation de ces médecins qui vont mailler le territoire. 2ème acte : un bus itinérant qui va quadriller les zones isolées, notamment sur le Plateau de Sault. Le 3ème, la télé-médecine, puisque grâce à Renaud Muselier, le président de la Région Sud, nous sommes département-pilote. Par exemple, les spécialistes en ophtalmologie de l’Hôpital d’Apt poseront le diagnostic d’un patient de l’Isle sur la Sorgue, il n’aura pas à se déplacer, il ira juste chez son médecin ». Une dernière étape pourrait être franchie avec le déplacement de médecins au domicile de malades très isolés.

Ce dispositif innovant coûtera entre 800 000€ et 1 M€ par an au Conseil Départemental. Selon les besoins, 18 médecins pourront être recrutés l’an prochain, encore plus l’année d’après. « L’important, nous l’avons vécu lors de la crise sanitaire, c’est de renforcer notre de soins. C’est notre choix politique au service de tous les Vauclusiens » a conclu la présidente Santoni.


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Depuis 15 ans, la Compagnie XY interroge le langage acrobatique à travers la pratique des portés.

Pour leur cinquième création, la Compagnie XY et le chorégraphe Rachid Ouramdane s’intéressent aux murmurations, ce mode de communication qu’on retrouve de manière évidente dans les vols d’étourneaux.

Il y a du collectif dans l’air

Il s’agit de questionner le rapport de l’individu face à un groupe ou au sein d’un environnement social donné. Le collectif, plus qu’une simple Compagnie, va nous donner à voir et à entendre entre ciel et terre sur un plateau nu, un spectacle vivant et inspiré. Voltiges, effondrements, suspensions : rien ne serait possible sans l’absolue nécessité de « faire ensemble pour aller plus loin ». On pourrait même ajouter « plus haut. »

Samedi 11 février. 20h. De 5 à 20€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Ce samedi 11 février, l’IUT d’Avignon, à Agroparc, va accueillir la troisième édition du Concours des bières d’Avignon. Si la première édition avait réuni 25 brasseurs, la seconde, elle, en avait réuni quasiment le double. Cette année, une quarantaine de brasseries sont en compétition.

Organisée par l’association Avignon Foire Expositions du Grand Delta en partenariat avec l’association Pumba Prod, la troisième édition du Concours des bières d’Avignon va mettre en compétition une quarantaine de brasseurs venus de France et d’ailleurs. Pour la deuxième année consécutive, c’est l’IUT d’Avignon, qui dispose lui-même dans ses locaux d’une micro brasserie pédagogique, qui va accueillir l’événement.

Les bières vont être évaluées par des jurys composés de jurés désignés par l’organisateur du Concours des Bières d’Avignon. Ces derniers sont des professionnels ou des amateurs avertis ou formés. Chaque bière en compétition sera testée à l’aveugle par un jury d’au moins trois dégustateurs et devra respecter certains critères afin d’obtenir une médaille. Cette année, 186 échantillons de 43 brasseurs ont été collectées et vont être évaluées.

8 grandes catégories

En tout, le jury récompensera les bières selon 8 catégories, qui disposent elles-mêmes de plusieurs sous-catégories. La catégorie ‘Ale’ comprend les bières blondes, ambrées, et brunes. Dans la catégorie ‘IPA’ sont comptées les bières blondes de moins de 6° et celles de plus de 6°, et les double IPA. La catégorie ‘Lager’ comprend les bières blondes de moins de 6° et celles de plus de 6°, les ambrées. Quant à la catégorie ‘Stout porter’, elle se porte sur les bières brunes.

Il y a ensuite une catégorie ‘Bière de blé et autres céréales’ pour les bières blanches et celles qui contiennent plus de 40% de blé. La catégorie ‘Bière avec ajout d’ingrédients’ compte les bières aromatisées, celles comprenant des fruits ou baies, des épices, plantes et feuilles, les bières fumées, celles au miel et celles comprenant des moûts de raisin. Dans la catégorie ‘Bière acidulée’ sont comprises les bières qui font 8° ou plus. Enfin, il y a la catégorie ‘Bière de vieillissement’ qui comprend les bières qui ont entre 1 et 5 ans.

La bière se fait sa place en France

Même si la France est encore le pays d’Europe où la consommation annuelle de bière par habitant est la plus faible, elle augmente petit à petit. Pour le moment, il est estimé que la consommation moyenne en France est de seulement 33 litres par an et par habitant, mais qu’elle devrait dépasser celle du vin en 2024.

Aujourd’hui, l’Hexagone comptabilise près de 2500 brasseries. Une tendance à laquelle la Vallée du Rhône n’échappe pas puisqu’on y trouve de nombreux brasseurs artisanaux tels que La Comédienne à Avignon, la Brasserie du Ventoux et la Brasserie Agora à Carpentras, Ameno à Camaret-sur-Aigues, la Benouz à Sarrians, ou encore Chimanta aux Angles. Les saveurs du houblon prennent donc de plus en plus de place dans la consommation des Français. Quelles bières seront récompensées ce samedi ?

V.A.


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

L’avocat aux 145 acquittements, devenu Garde des Sceaux en juillet 2020 était hier en Vaucluse. D’abord à Avignon à ‘L’Ecole Numérique de l’Apprentissage’ puis au restaurant Graine de piment, deux lieux d’expérimentation, pour échanger avec de jeunes mineurs en décrochage scolaire qui ont trouvé un chemin d’insertion grâce aux méthodes mises en oeuvre par la procureure de la République, Florence Galtier et la PJJ (Protection judiciare de l’enfance). « Dès septembre 2021, nous avons mis en place une permanence éducative pour les évaluer et leur fournir des mesures d’orientations » explique-t-elle.

Rénovation du tribunal de Carpentras
L’après-midi, le cortège officiel avec le Ministre et la Préfète de Vaucluse Violaine Démaret, s’est rendu à Carpentras pour inaugurer le Palais de Justice rénové, à côté de la cathédrale Saint-Siffrein. Un édifice épiscopal à son origine en 1646, devenu centre judiciaire en 1801 et qui vient, pendant 5ans, de faire l’objet d’une totale rénovation dans les règles de l’art, sous la direction de l’Inspecteur Général et Architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Reppelin.

« Ce lieu a été magnifiquement restauré, en alliant tradition, qualité et fonctionnalité » a déclaré Eric Dupont-Moretti. « 9,1M€ ont été investis dans ce chantier sans impacter la capacité des services à travailler et accueillir les justiciables dans ce patrimoine exceptionnel. Les enjeux énergétiques ont été pris en compte, comme le contrôle et la sécurisation des accès, le service incendie, un chauffage qui ne fait plus appel à l’énergie fossile. Une vingtaine d’entreprises locales du bâtiment étaient sur le pont. D’ici 2027, nous souhaitons aussi la mise en place du ‘zéro papier’, d’ailleurs l’ancien service des Archives, au 3e étage, a laissé sa place à l’informatique. Tout cela en mettant parallèlement en valeur les trésors cachés ou détériorés de ce Palais de Justice, ses tapisseries, ses frises, ses tableaux, ses caissons, qui étaient le cadre de vie des cardinaux et évêques au XVe siècle, un lieu classé monument historique en 1862. Une seconde tranche de travaux est prévue, pour l’extèrieur, les façades, les menuiseries et l’étanchéité thermique pour un montant de 5,3M€ ». A noter que les lustres des salles d’audiences ont été aussi rénovés par Régis Mathieu et son équipe d’artisans de Gargas. Il en a aussi créé de nouveaux dans le couloir d’entrée, « pour lui donner plus de volume et de clarté » a-t-il précisé.

Le ministre, avec la préfète de Vaucluse, la présidente du Tribunal judiciaire de Carpentras et le maire de Carpentras inaugurent les travaux du tribunal comtadin.

Améliorer les conditions de travail de tous les auxiliaires de justice
Dans un deuxième temps, le Garde des Seaux en est venu à son rôle, Place Vendôme : « Lancer un investissement sans précédent pour la justice. On a plus fait en 5 ans qu’en 20 ans. Le budget s’élèvera à 11 milliards en 2027, c’est his-to-ri-que ! Rien que pour l’immobilier on a une enveloppe de 269M€ pour 2022, pour améliorer les conditions de travail de tous les auxiliaires de justice, les greffiers, les magistrats de Perpignan, Toulon, Aix, Mende, Privas ou Nîmes, notamment. Nous nous devons de faire honneur à la mission confiée à la justice. »

Il évoque ensuite les recrutements : « L’ENM (Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux) tourne à plein régime, On a déjà embauché 700 nouveaux magistrats, il y en aura encore 1 500 supplémentaires, autant de greffiers. On ne les trouve pas sous le sabot d’un cheval, il faut les former et pour cela simplifier l’accès à ces professions, avec des habitués du droit, créer des passerelles avec des avocats d’expérience par exemple. »

Avec la Préfète, Violaine Démaret, la Présidente du Tribunal Judiciaire Anne Deligny et la Procureure de la République de Carpentras, Hélène Mourges, dans l’ancienne salle d’audience de la Cour d’Assises de Vaucluse, Eric Dupont-Moretti est revenu sur « Les Etats-Généraux du Droit » qui ont duré 8 mois et débouché sur le Rapport Sauvé. Pêle-mêle, manque de moyens, besoin de simplification, de proximité avec les justiciables, délais plus courts, rapports plus fluides entre le terrain et la Chancellerie, stop à l’inflation et à la complexité des textes législatifs impossibles à mettre en oeuvre ont été montrés du doigt.

« Je sais ce que les Français reprochent à la justice. »

Eric Dupont-Moretti, Garde des Sceaux

« J’ai été avocat pendant 35 ans, j’ai sillonné tous les prétoires de hexagone pour y plaider. Je sais ce que les Français reprochent à la justice. Lenteur, moyens insuffisants, complexité des procédures, parquets submergés, sous extrême tension, personnels en souffrance, prisons saturées… Si je suis entré en politique, justement, c’est pour changer les choses, apporter des solutions, ps rester inerte ». En présence des personnels venus l’interroger, il égrène quelques solutions qu’il espère consensuelles : « Travailler ensemble sur un outil numérique unique, sécurisé et fiable entre greffiers, magistrats et avocats. Ne plus avoir à demander la permission à la Chancellerie de changer une armoire, déconcentrer les décisions, ça ira plus vite, Paris aussi est embolisé, inutile d’en rajouter. »

Objectif : diviser par deux la durée de traitement des affaires
L’ancien défenseur de Benzema, Cahuzac, Tapie ou Balkany évoque un axe à privilégier : le civil. Avec les divorces ou les litiges employeur-salarié, il représente 60% du judiciaire en France. « Une affaire dure en moyenne 2 ans et les justiciables parfois ne voient jamais un juge. Cela ne marche pas. Il faut diviser les délais par deux avec la culture de la médiation, de la conciliation. Aux pays-Bas existe la culture de la césure, ils ont 2 fois plus de procédures que nous et ils les règlent 2 fois plus vite et en prime, tout le monde est ravi, Chez eux, le juge dit le droit, il se recentre sur son coeur de métier. Si j’ai tort, on plie les gaules, si j’ai raison on entame une transaction. C’est un changement de culture, de paradigme. Autre système, au Canada : priorité à l’amiable, 90% des litiges sont jugés ainsi et dans 10% des cas les avocats interviennent pour rechercher l’élaboration d’une solution. » Le Garde des Sceaux souhaite une refonte du CPP (Code de procédure pénale) et de ses 3180 pages. « C’est un véritable travail de romain ».

Pour un retour de la Cour d’Assises à Carpentras ?
Question du Bâtonnier du Barreau de Carpentras, Emile-Henri Biscarrat : « Depuis le 1er janvier 2002, la Cour d’Assises de Vaucluse a été transférée à Avignon, chef-lieu du département. Pendant des décennies elle a pourtant rythmé la vie du Palais de Justice, des Carpentrassiens, des commerçants. Cette perte a été vécue cruellement. Ailleurs, dans le Puy- de-Dôme, les Assises sont à Riom et le Tribunal Judiciaire à Clermont-Ferrand, dans le Var, les Assises à Draguignan et le TJ à Toulon. Donc on pourrait peut-être récupérer une partie de ce qu’on a perdu avec la future Cour criminelle départementale implantée ici, à Carpentras, cela pourrait faire l’objet d’une expérimentation en accord avec évidemment la Procureure de la République d’Avignon et la Procureure Générale de Nîmes. » Réponse d’Eric Dupont-Moretti : « J’ai une tendresse particulière pour les avocats, cher maître, mais je ne dis pas oui à tout ce qu’ils demandent. Si tout le monde est d’accord, pourquoi pas, je ne m’y opposerai pas, mais faut voir si cela est faisable en termes d’organisation ».

Emile-Henri Biscarrat, Bâtonnier du Barreau de Carpentras, a interrogé le Garde des Sceaux sur l’éventuel retour de la Cour d’Assises dans la capitale comtadine.

Dénonciation de l’ubérisation du Droit
Un jeune avocat prend ensuite la parole pour dénoncer « L’uberisation de la société, il y a des plateformes du droit, où sont les limites de cette européisation de la justice? Moi je suis avocat par conviction, par passion, par sacerdoce, pas commercial du droit ». Le ministre lui explique « Les Français ne sont pas contents de nous, ils râlent, nous devons donc changer notre fusil d’épaule, évoluer, avancer, changer les pratiques et peut-être nous inspirer d’exemples venus ailleurs, sinon à quoi je sers? Mes parents adoraient Yvette Horner et son accordéon, moi je préférais Elvis Presley, tout change! »

Autre question, celle d’une greffière. « Nous sommes le coeur des tribunaux, nous faisons tourner la boutique H 24, nous rognons sur nos jours de vacances et nos week-end pour désengorger les piles de dossiers. Il y a une véritable souffrance, on s’épuise, un jour, ça va imploser. On a besoin de bras, comment allez-vous faire pour rendre ce métier attractif? Attirer des jeunes motivés avec des salaires revalorisés et davantage de considération, de reconnaissance? » Le Garde Des Sceaux réplique : « Je sais ce que vous vivez. On a déjà fait des efforts budgétaires. 850 greffiers supplémentaires ont été embauchés, 1 500 suivront, les salaires ont progressé de + 12% en 3 ans. On ne répond pas à 30 ans d’abandon en un claquement de doigt et dire bingo! Il faut que tout se mette en place et cela prend du temps mais sachez que j’ai de la considération pour vous et tous les auxiliaires de justice ».

Lutte contre les stupéfiants : “on ne lâche rien”
Enfin un magistrat évoquera le trafic de stupéfiants particulièrement intense dans certains quartiers de Carpentras. « Il n’y a pas que les traficants à mettre hors d’état de nuire, il y a aussi les consommateurs. Il faut une lutte transerversale, globale, une approche médicale, sociale, économique, comme le préconisent Madame la Préfète et Monsieur le Maire. On manque aussi de psychiâtres ». Eric Dupont-Moretti explique : « J’ai les chiffres du Vaucluse soue les yeux, on est passé de 900 saisies de drogue à 1289 l’an dernier. On ne lâche rien. Les jeunes consommateurs décompensent, c’est irréversible, après ils deviennent schyzophrènes et si on légalise le cannabis, ils passeront à la cocaïne. Et je n’oublie pas qu’à Avignon, le 5 mai 2021, un jeune policier, Alain Masson, a été abattu sur un point de deal ». Avant de quitter Carpentras, le Ministre répètera qu’il souhaite « De l’excellence pour tous : le service public de la justice est un pacte social essentiel, c’est la clé de voûte de notre démocratie ».


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Ce vendredi 10 février, la Fabrik’ Théâtre à Avignon va accueillir une revisite du conte d’Hans Christian Andersen ‘Le Vilain petit canard’ par le Théâtre du Kronope.

Mise en scène par Guy Simon, cette pièce raconte les moqueries subies par le Vilain petit canard depuis sa naissance. Rejeté de tous, il se voit contraint de fuir et d’affronter un monde dangereux mais malgré les épreuves, il ne cesse d’avancer et refuse de céder à l’injustice. Durant un peu plus d’une heure, les enfants à partir de 6 ans pourront découvrir ce conte intemporel, et les plus grands pourront replonger en enfance.

Vendredi 10 février. 20h. Réservation au 04 90 86 47 81 ou en ligne. 12€ adulte, 8€ enfant. La Fabrik’ Théâtre. 70 Route de Lyon. Avignon.

V.A.


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Trois mois après son ouverture, tout se passe bien pour le Baryum 56. Le bar à cocktails d’Avignon développe plusieurs projets comme l’organisation d’ateliers de découverte, dont le premier, autour du café, aura lieu ce samedi.

Située rue des trois faucons à Avignon, le Baryum 56 c’est le bar à cocktails qui vous proposent de vivre une expérience gustative en plus de passer un moment chaleureux et festif. Souhaitant s’ancrer au cœur de la ville et de la vie des habitants, le bar propose une large offre de cocktails, avec et sans alcool, ainsi qu’une large gamme d’alcool. Pour agrémenter ces boissons, des planches de charcuterie et de fromage sont proposées.

Lire également : « (Vidéo) Le Baryum 56 : votre nouveau bar à cocktails en centre-ville d’Avignon »

Depuis l’ouverture du bar, en novembre dernier, tout se passe bien pour Hadrien et Caroline, les gérants. Tellement bien, qu’ils développent plusieurs projets annexes comme l’organisation d’ateliers de découvertes (initiation au café ou à la création de cocktails), qui se dérouleront au bar. Le premier atelier, qui aura lieu les samedis 11 et 18 février, sera consacré à la découverte du café et animé par les Avignonnais de Pépite de Café.

Cet atelier, d’une durée d’une heure et limité à 10 participants, vous permettra de découvrir le parcours du café, de la cerise à la tasse. Egalement, pour éveiller vos sens (goût, odeur, texture) et initier votre palais aux saveurs et terroirs du café, six cafés sélectionnés avec soin par Pépite de Café seront à déguster. A la fin de l’atelier, les participants repartiront avec les outils nécessaires pour choisir le café qui leur convient.

Alors, que vous soyez un simple curieux ou un amateur confirmé, laissez-vous tenter par cet atelier proposé par le Baryum 56 et Pépite de Café.

Atelier initiation à la caféologie les samedis 11 et 18 février de 15h à 16h, au Baryum 56, 21 rue des trois faucons, Avignon. Réservation obligatoire sur pepitedecafe@gmail.com ou au 06 70 83 76 27.


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Ne manquez pas la première édition du nouveau concept avec les soirées Toncar qui feront la part belle aux artistes locaux de talents.

Ouverture de cette soirée à partir de 20h. Le rappeur parisien Jewel Usain (coup de cœur 2022) qui, avec son dernier album `Mode Difficile’ relate nos vies absurdes, ses rêves de gosse et son amour de la musique sur des instrus bien trop lourdes pour vos frêles épaules. En une dizaine d’années ce rappeur consolide sa place dans le paysage du rap en France en dehors de la tendance.
Grain de folie de la nuit, pas moins de 8 rappeurs du cru vont s’affronter (pacifiquement) dans un contest  inédit. Chacun aura trois minutes pour vous convaincre et le plus brillant sera couronné Micro d’Or par vos soins. DJ Adroner sera bien en place derrière ses platines pour diffuser sa soundtrack… chaud à vous faire transpirer du dos.
C’est le public qui décidera du gagnant.

La soirée se déroulera comme suit :
20h: Ouverture des portes (playlist).
20h30-21h: DJ Set by Adroner avec danseurs ambianceurs.
21h: Début du Rap Contest ‘3mins to live’ (60 min) avec 8 rappeurs + 1 maître de cérémonie.
22h-23h : Concert Jewell Usain (60min), 3 pax on stage 23h à minuit : DJ Set by Adroner.

Samedi 4 février. 20h. Théâtre de l’Oulle. De 15,50€ à 18,50 €. 19, place Crillon. Avignon (entrée du théâtre rue de la Plaisance). 09 74 74 64 90


Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, il s’agissait d’affirmer que le théâtre à Avignon, c’est toute l’année !

Jusqu’au 9 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que Artéphile, Transversal et L’Entrepot ouvrent leurs plateaux à des Compagnies qui n’ont pas forcément de lieux dédiés. Ils nous proposent aussi des spectacles dont ils ont organisé ou suivi les résidences.

Un midi-sandwichs attendu avec des textes de Tiago Rodrigues
Il faudra sûrement arriver tôt à la bibliothèque Ceccano ce mardi pour assister à la lecture de textes de Tiago Rodrigues par les directeurs des Scènes d’Avignon : Serge Barbuscia, Sébastien Benedetto, Julien Gelas, Laetitia Mazzoleni, Alain Timar et Gérard Vantaggioli.
Pour eux, c’est une manière d’accueillir le nouveau directeur du Festival d’Avignon qui souhaite «transformer cette ville-théâtre en un un café lumineux pour l’Europe. »
Mardi 7 février. 12h30. Entrée libre. Bibliotheque Ceccano.

Des auteurs contemporains, des histoires singulières et/ou engagées, des marionnettes mystérieuses
Une programmation éclectique pour tous
Jeudi 02 février.20h . 15 et 20€. The Requiem of Sophie Witman . Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com
Vendredi 03 février.20h.10 à 23€. Samedi 4 février. 20h. Les Souffrances de Job.Compagnie Deraïdenz.Théâtre du Chêne Noir. 8 bis Rue Sainte Catherine. 04 90 86 74 87. chenenoir.fr
Samedi 04 février.17h et 18h. 3 et 8€. Speak white . L’entrepôt.Cie Mises en Scène. 1 ter boulevard Chamfleury. 04 90 86 30 37. reservations@miseenscene.com
Dimanche 05 février. 16h. 5 à 23€. Les Blouses Blanches – Compagnie L’Egregore Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. 04 90 85 00 80. theatredubalcon.org
18h. 5 à 14€. Grand Pays. Théâtre des Carmes André Benedetto. 6 Place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.fr
Jeudi 09 février. 20h. 15 et 20€. Frigide. Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com

Les soufrances de Job. (crédit : Serge Gutwirth)

Vaucluse : le 1er médecin salarié par le Département recruté pour le centre-ville d’Avignon

Le Théâtre du Balcon accueille ‘Les Blouses Blanches’. Ce spectacle est proposé dans le cadre de Fest’hiver 2023 le dimanche 5 février à 16h. L’infirmier et auteur Jean-Philippe Chabrilangeas nous fait pénétrer dans l’univers des Ehpad. Il brise l’omerta qui pèse sur les ­professionnels de santé, les familles des patients ainsi que sur les conditions de vie de nos aînés dans les Ehpad. Il décrit les mécanismes avec précision d’un système de santé aux abois qui conduisent une soignante à basculer dans la maltraitance. Derrière sa blouse blanche, celle-ci nous interroge sur notre rapport à la solitude, à la vieillesse et à la mort dans un texte qui oscille entre violence, humour et tendresse. Entraînée par deux collègues, les pressions exercées par la hiérarchie et une vie qu’elle rêvait meilleure, elle va explorer les confins de la folie.
Une plongée au cœur de l’intimité d’une femme désabusée qui cherche la lumière dans un univers bordé d’ombres, de cris et de rires déments. Cette pièce est interprétée par Marie-Line Rossetti et Ivan Romeuf.

L’auteur sera aussi présent à ‘L’autre festival’
Cette représentation se fera sur les mêmes dates qu’un autre évènement avignonnais : L’Autre Festival. Celui-ci se déroulera du 3 au 5 février, et promulguera l’écriture et la lecture en mettant en avant des auteurs de différents horizons. L’auteur de la pièce, Jean-Philippe Chabrillangeas, se rendra le samedi au salon du livre et fera un bord de scène après la représentation du dimanche 5 février.

                                                                                                  Nadège Salas

Dimanche 5 février . 16h. Théâtre du Balcon. Avignon. 38, rue Guillaume Puy . De 11,50€ à 23,50€. 04 90 85 00 80

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/128/   1/1