19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Le Grand Avignon et la ville d’Avignon viennent d’inaugurer le nouveau parking relais situé dans le quartier de Saint-Chamand, juste après le terminus de la ligne 1 du tramway. Pour l’agglomération, il s’agit désormais d’inciter la population à laisser les véhicules aux portes de la cité des papes grâce à la réalisation d’autres parking-relais qui vont voir le jour tout autour d’Avignon afin de compléter l’offre de stationnement existante.

Situé à une centaine de mètres du terminus de la ligne 1 du tramway d’Avignon, le nouveau parking-relais de Saint-Chamand dispose d’une capacité de 360 places réparties en 6 demi-niveaux. A l’intérieur, il comprend notamment de 8 places pour les Personnes à mobilité réduite (PMR), 5 places pour les véhicules électriques et 6 places destinées au covoiturage, réparties au niveau d’accès (niveau 0). Une consigne à vélos sécurisée de 22 places est également à disposition des usagers.

Implanté sur un terrain de 5 655 m², cet équipement de 11 mètres de haut représente un investissement de 6,5M€ dont 5,8M€ pour les seuls travaux du parking. Principal contributeur, le Grand Avignon (4,566M€) a bénéficié d’aides du Conseil départemental de Vaucluse (1,27M€), de l’Etat (663 888€) dans le cadre de la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Par ailleurs, la ville a cédé le foncier pour 1€ symbolique et la Région Sud-Paca a soutenu financièrement le Grand Avignon dans son projet global de déplacement comprenant le premier tronçon du Tram, les Chron’hop et le parking de Saint-Chamand.

« L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. »

Jean-Paul Cassulo, architecte.

Un geste architectural à côté de la plaine des sports
« Ce parking-relais à un rôle urbain d’ouvrage qui n’est pas que là pour parquer des bagnoles, insiste Jean-Paul Cassulo, l’architecte avignonnais qui a conçu le bâtiment, en compagnie des 13 autres entreprises intervenant dans le chantiers, dont 7 vauclusiennes. L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. »
« L’objectif est de capter le trafic en périphérie et de mettre du beau dans la ville, complète Cécile Helle, maire d’Avignon. Merci donc à Jean-Paul Cassulo d’avoir mis du beau dans la ville. Merci aussi au Grand Avignon d’avoir accepté d’investir un peu plus pour mieux faire. »

« Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier. »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

« Nous sommes dans un quartier en pleine transformation, poursuit la maire de la cité des papes. Nous avons tous en tête ce qu’était Saint-Chamand il y a 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, ce projet s’inscrit dans une optique de développement durable, notamment sur le plan environnemental, esthétique et urbanistique. Ce parc-relais s’intègre dans un environnement urbain existant, lui aussi en plein développement, avec la plaine des sports et le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) notamment. Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier où il fallait 40 minutes pour rejoindre le centre-ville, contre 15 minutes aujourd’hui. »

Le nouveau parc-relais de Saint Chamand se situe dans un quartier de près de 3 000 habitants marqué par un fort enclavement, avec la présence d’infrastructures de transports (route de Marseille : RN7 au sud, Rocade à l’ouest, voie de chemin de fer au Nord) et d’équipements (commerciaux, publics…). C’est également un quartier en pleine mutation, en phase avec le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Dans ce cadre, la tour située au premier plan est amenée à bientôt disparaître.

A fond la forme avec la plaine des sports
Une intégration du parking-relais dans son environnement qui passe par la proximité immédiate de la plaine des sports.

Côté plaine des sports, un mur d’escalade est adossé au parking-relais.

Ainsi, afin de compléter l’offre sportive, un mur d’escalade écocertifié est implanté sur la façade Sud du Parc-Relais.  Il présente une hauteur de 10 mètres et une largeur de 15 mètres et sera équipé en permanence de prises d’escalade sur toute sa largeur jusqu’à 3 mètres de haut. Dans le cadre d’animations programmées par la Ville ou sur demandes de clubs, des prises supplémentaires pourront être installées sur la totalité du mur. Le coût du chantier pour la Ville (études et travaux) s’élève à 200 000€.

Parking-relais de Saint-Chamand : mode d’emploi
Les entrées et sorties des véhicules s’effectueront sur l’avenue Pierre de Coubertin, au nord-est du terrain. L’accès piéton principal en façade ouest ouvrira sur l’avenue Pierre de Coubertin, sur les stations du tramway et du réseau de bus desservant le centre-ville et ses commerces, sur les aménagements paysagers, sur la plaine des sports, ainsi que sur le parvis du stade nautique. Un second accès est situé sur la façade est. Une station Vélopop sera implantée face à l’accès piétons.

« Le parking sera gardienné 24h sur 24h. »

Côté sécurité, le parc relais disposera de caméras de surveillance reliées au Poste de commandement centralisé du tramway, via une connexion au Centre de maintenance et au dépôt de Courtine. Il sera gardienné 24h/24h. Sa configuration, liée à l’organisation des parcours intérieurs et extérieurs du bâtiment, offre une clarté des cheminements grâce à la lumière naturelle, et une vue dégagée des dispositifs d’accueil excluant les recoins et les zones d’attente cloisonnées.

Tarifs et gratuité pour les usagers des transports en commun
Accessible à tous, le parc-relais de Saint-Chamand est gratuit pour les usagers des transports en commun et les abonnés Orizo, et prochainement pour les résidents du quartier, la nuit uniquement. Pour les autres, le parc-relais fonctionne grâce à un ticket acheté au Distributeur automatique de titre (DAT), qui servira à la fois de titre de transport pour voyager sur le réseau Orizo pour 1 à 7 personnes, et également de titre de sortie (voir également tarif ci-dessous).
Dans le cadre de son ouverture, le Grand Avignon met en place la gratuité d’accès à l’ensemble des usagers, jusqu’au vendredi 14 mai 2023.

L’agglomération veut augmenter l’offre de stationnement
« Après la mise en service du tramway et du nouveau réseau de bus, le Grand Avignon continue de tracer la voie d’une agglomération où l’on circule mieux et plus propre, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Cette politique volontariste en matière de transports définie dans son Plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité du réseau à permettre l’utilisation de différents modes de transports et permettre à un plus grand nombre d’accéder dans de meilleures conditions à ceux-ci. Ce schéma inscrit dans la durée la volonté du Grand Avignon de poursuivre ses actions en matière de mobilité durable et de développer un réseau structurant de transports collectifs dans la partie la plus dense de l’agglomération. Cette volonté induit également un changement des modalités d’accès aux centres et une évolution de la politique de stationnement avec le développement de l’offre de parkings-relais. »

« Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Création de 4 nouveaux parcs-relais supplémentaires
C’est donc dans cette logique, qu’outre le nouveau site de stationnement de Saint-Chamand, le Grand Avignon s’engage dans la création de 4 nouveaux parcs-relais localisés en périphérie. Objectif : inciter la population à laisser les véhicules aux portes d’un la cité des papes.
Ainsi, 4 autres parkings-relais vont voir le jour d’ici 2026. Celui d’Agroparc qui  disposera de 320 places de stationnement, dont 8 places pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et un pôle d’échanges bus/cars. D’un montant de 1,8 M€, sa mise en service est prévue le 26 mai 2023.
Ensuite, les sites de stationnement des Angles et de Réalpanier, qui seront agencés en superstructures afin d’augmenter leur capacité d’accueil, proposeront respectivement 500 places (dont 400 en superstructure) et 700 places. Ces 2 parkings représentent un investissement global de 32,5M€ en incluant l’aménagement de la voie de desserte en site propre des Chron’hop (ndlr : les Bus à haut niveau de service) du parking des Angles.
Enfin, le projet de parking-relais de Châteaurenard est assuré sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération Terre de Provence. Des études sont en cours afin d’accroitre la capacité de ce parking à 500 places, dont le montant prévisionnel est de l’ordre de 2,3M€.
L’ensemble de ces parkings-relais viendra compléter ceux déjà existants : le parking des Italiens (1 600 places), celui de l’île Piot (1 100 places), d’Auchan nord (200 places) ainsi que de René Char (200 places).
« Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire », insiste le président de l’agglomération.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Les 48h de l’agriculture urbaine à Avignon auront lieu samedi 29 et dimanche 30 avril. Cet évènement national est un festival du jardinage, de l’écologie et de la nature en ville.

Pour la 5e année consécutive, l’association Les Jeunes Pousses est en charge de la coordination des 48h de l’agriculture urbaine. Au programme, une parade végétale dans Monclar, un pique-nique bingo, un concert de jeunes talents à la Barthelasse, une grande vente de plants de La Pépinière Claude, la visite de fermes et de jardins partagés de partenaires, des chantiers participatifs, des formations, des ateliers, une projection, un marché, un banquet, une vélorution, une dégustation…

Les lieux du festival à Avignon
Ile de la Barthelasse, Allée Antoine Pinay ; Le Tipi, 57, avenue Eisenhower ; La ferme aux Gus, 1074 Chemin des Vignes. En savoir plus ici et le programme complet ici.
MH

Le pique-nique Bingo

Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Découvrir les trésors et les mystères de la Cité des papes à travers des parcours urbains, c’est ce que propose Avignon Tourisme à travers trois expériences jusqu’au mois d’octobre.

Street art

Avignon tourisme a élaboré le parcours ‘Arts urbains et street art : une expérience urbaine’. Les participants découvriront la ville, ses monuments et ses ruelles à travers les œuvres d’art contemporaines qui les subliment. Une visite d’1h45 menée par un comédien de Atipicc Production.

Dimanche 7 mai à 14h30, Vendredi 19 mai à 10h30, Dimanche 28 mai à 14h30, Lundi 14 août à 09h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Visite en slam

‘À la recherche de ma liberté’ est un parcours tout à fait différent des deux autres puisque la visite s’accompagne du slam, grâce à la slameuse Cigane qui fera (re)découvrir l’histoire d’Avignon aux participants en questionnant le monde d’aujourd’hui et le concept universel de liberté.

Dimanche 9 avril, Samedi 29 avril, Jeudi 15 juin, Samedi 17 juin. 14h30. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Entre légende et réalité

Enfin, l’office de tourisme propose ‘Les trésors méconnus d’Avignon’, une visite contée par la comédienne Cécile Demaison. Pendant 1h30, adultes et enfants à partir de 6 ans navigueront entre légende et réalité historique. Le parcours sera rythmé par de nombreuses anecdotes qui conduiront les participants dans les méandres de la Cité des papes.

Dimanche 30 avril, Dimanche 7 mai, Samedi 20 mai, Dimanche 28 mai, Mardi 24 octobre, Samedi 28 octobre. 10h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Les réservations se font sur le site d’Avignon Tourisme.

V.A.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Première femme à diriger le MIN d’Avignon depuis sa création, Laëtitia Vinuesa recevait tout récemment dans le Hall H ses homologues venus des Marchées d’intérêt national (MIN) de Châteaurenard, Carpentras, Cavaillon, Marseille-Les Arnavaux, Nice, Grenoble, Strasbourg, Perpignan, Lyon, Haute-Corse et de Rungis, n°1 en Europe. Au cœur de leur réunion : le lancement de ‘La 1ère Semaine des circuits-courts et produits français’ qui se tiendra du 18 au 24 septembre 2023. Objectif : répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux.

« Une façon de mettre à l’honneur l’ensemble des acteurs ‘Du champ à l’assiette’, producteurs, grossistes, expéditeurs, négociants et détaillants qui s’engagent pleinement dans la mise en avant des produits agricoles de chez nous » explique Marcel Martel, patron du MIN de Châteaurenard et vice-président de la Fédération des Marchés de Gros de France. D’ajouter « Alors que les consommateurs expriment un intérêt croissant pour les achats de proximité dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat et qu’ils cherchent à concilier maîtrise de leur budget et aspiration à une consommation durable et responsable, les prix de l’alimentation ne cessent de grimper. La mise en avant de nos produits de terroir permettra de les promouvoir avec le savoir-faire de nos agriculteurs ». Lors de cette semaine des visites d’exploitations seront organisées au cœur des MIN avec les scolaires et avec une implication des chefs cuisiniers.

Près de la moitié des Marchés de France
Sur les 26 MIN de France, une douzaine étaient représentés et leurs responsables ont pris la parole pour d’abord définir ce que sont des ‘circuits-courts’ et en quoi le rôle des MIN et de leurs plateformes agro-alimentaires est incontournable pour le sourcing des produits, leur traçabilité, leur qualité gustative et nutritionnelle et leur état sanitaire. Le directeur du MIN des Arnavaux, Marc Dufour explique par exemple que « L’endive vendue sur le carreau de Marseille vient de Lille. Certes, elle traverse toute la France du nord au sud, cela fait beaucoup de kilomètres, mais on n’en cultive nulle part ailleurs dans l’hexagone. L’ananas ne pousse pas aux Pennes-Mirabeau, il vient de Martinique, de Guadeloupe et de La Réunion, il est donc produit en France ultra-marine mais il arrive de loin. » Il conclut « Ne parlons pas du coût de la main d’œuvre, en France, un salarié, charges comprises, est payé 2 000€ quand un marocain touche 10 fois moins ». Pareil pour Doris Ternoy, présidente du MIN de Strasbourg : « Le local, pour nous c’est ce qui pousse le long des rives du Rhin, mais des deux côtés, donc nous avons beaucoup de maraîchage allemand et il vient d’à côté ».

Le MIN d’Avignon.

Répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux
Gilles Bertrand du ‘Grand Marché de Provence’ intervient : « Nous avons des spécificités puisqu’en plus des fruits et légumes, nous avons une filière riz de Camargue et un abattoir à Tarascon pour les taureaux, donc la facture carbone est très basse. » La représentante de Rungis, Valérie Vion intervient : « Comme notre site, malgré ses 234 hectares, est plein à 97%, il est envisagé un autre lieu sur une centaine d’hectares avec des entrepôts, une agora des producteurs, des professionnels de la transformation et mise en conserve avec encore plus de débouchés vers le commerce, la restauration, les cuisines scolaires, les maisons de retraite, les crèches, les hôpitaux de la Grande Couronne parisienne. »

C’est au tour de Benoît Mathieu, président du MIN de Cavaillon d’intervenir. « En hiver, nous avons moins de fruits et légumes français, mais nous tournons quand même autour de 70% de production hegaxonale en moyenne sur l’année. Dans nos locaux mûrissent bananes de Martinique et de Guadeloupe. Nous travaillons main dans la main avec nos voisins des MIN d’Avignon, Châteaurenard, Nîmes ou Marseille, une synergie qui fait de nous le service public de la distribution alimentaire sécurisée ». Le responsable du MIN d’Agen ajoute : « Nous, nous sommes un marché de producteurs de fleurs, fruits et légumes. Le seul du Tarn et Garonne, entre Bordeaux et Toulouse et nous proposons 80% de local. Mais entre les problèmes climatiques, le manque d’eau, de main d’œuvre saisonnière, de transmission des exploitations quand les paysans partent à la retraite, les surfaces cultivées fondent comme neige au soleil. Sans parler du problème d’enclavement, d’absence d’autoroutes, du coup les transporteurs rechignent à travailler avec nous. »

L’activité du MIN d’Avignon, comme tous les autres MIN de France, débute très tôt le matin.

Enfin, les représentants de Haute -Corse venus en force de la Chambre d’Agriculture, ont rappelé en quelques mots les données socio-économiques de l’Ile de Beauté : « 340 000 habitants, 3 millions de touristes en haute saison, seulement 4 à 5% de production locale et 70 000 hectares de friches qui renforcent l’appétit d’ogre des spéculateurs et promoteurs immobiliers. Nous avons un retard indéniable. »

Un peu d’Histoire…
En attendant cette ‘Semaine des circuits-courts’ en septembre prochain, un brin d’histoire sur le « MIN d’Avignon » qui n’a pas toujours été installé à l’angle de la rocade Charles de Gaulle et de la rue Pierre Sémard. Avant 1960, il y avait un marché aux fleurs place du Change, une halle aux grains place des Carmes, un marché aux bestiaux et aux chevaux boulevard Saint-Roch, un marché des producteurs boulevard Limbert, un marché quotidien des fruits et primeurs boulevard Saint-Michel, des centaines de producteurs tout autour des remparts d’Avignon. Les Halles métalliques de la place Pie datent de 1899.

C’est en 1961, le 29 septembre précisément, qu’est publié au Journal officiel le décret ‘portant création du MIN d’Avignon’ co-signé par Michel Debré, Premier Ministre, Roger Frey, Ministre de l’Intérieur, Edgard Pisani, Ministre de l’Agriculture et François Missoffe, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Sa définition juridique : « Aménager le territoire, améliorer la qualité environnementale et la sécurité alimentaire ». Il a été ensuite inauguré 1960 par Henri Duffaut, maire d’Avignon et Robert Dion, président de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse.

Son premier directeur, Richard Sébillotte (1962-1980), qui vécut plus de 100 ans, se rappelait, lors du 50e anniversaire du MIN : « On a construit à tour de bras à Saint-Chamand, le bâtiment des expéditeurs, la mûrisserie de bananes, le bâtiment des négociants, celui des denrées diverses ». Au début, les paysans apportaient leurs cageots sur des carrioles tractées par des chevaux, puis des 203 camionnettes Peugeot ou des fourgons Citroën. En 1963, le Général de Gaulle a été boycotté par les syndicats agricoles, des clous avaient même été jetés sur le parcours de la voiture présidentielle vers ce qu’on appelait encore le marché-gare.

De 11 à 25 hectares
Des centaines de camions en provenance d’une vingtaine de départements du sud de la France ralliaient le carreau des producteurs dès 3h du matin, chargés de tomates, aubergines, melons et abricots, mais aussi de dattes et d’ananas, de viande et de poissons pêchés au large de Marseille et du Grau du Roi. L’usine Produits Agricoles de Provence (PAP), 20 000m2 de chambres froides est directement reliée à la voie ferrée et exporte dans des wagons frigorifiques vers l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre. Dans les années 70, on estime que les volumes ont été multipliés par 3 en 10 ans et que les transactions atteignent 150 000 tonnes, faisant d’Avignon la plus forte zone d’influence de France.

Entre 1960 et 1980, la superficie est passée de 11 à 25 hectares, celle des bâtiments totalise 42 000m2, des parkings et voies de circulation 87 000m2 et les installations frigorifiques 37 000m2. Face au développement de la grande distribution et des hyper-marchés qui enserrent Avignon au nord et au sud, le MIN d’Avignon s’adapte aux nécessaires mutations, il innove, se-réinvente, accueille Promocash et Métro. Avec Didier Auzet, directeur général délégué, puis Patrick Tralongo, directeur-adjoint, il se diversifie en pôle économique aux diverses facettes. Il s’agrandit, change de look. A partir de 2005, 2 000m2 de bureaux d’acier et de verre sortent de terre, 5 000m2 de hangars supplémentaires pour un investissement de 22M€.

Un CA annuel de 238,5M€
Depuis les années 60 où on ne trouvait que producteurs, maraîchers et grossistes, le MIN a évolué. Classé 4e en France, il accueille une banque, un point poste, deux crèches, des traiteurs, des restaurants, des transporteurs. « Le secteur tertiaire à lui seul occupe 5 000m2 » précise Laëtitia Vinuesa, sa directrice depuis janvier 2022.

A ce jour, 138 entreprises y sont implantées avec 1 360 emplois à la clé et un chiffre d’affaires de 238,5M€. Nul ne doute que, mine de rien, à deux pas des autoroutes, du TGV et de l’aéroport, il va continuer à s’agrandir, se métamorphoser, se doter de bornes de recharges électriques, de panneaux photovoltaïques sur les toits, de composteurs et d’unités de traitement des déchets. On en reparlera !


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

L’Avignonnaise Emmanuelle Favre a reçu le Molière de la création visuelle et sonore 2023 pour Starmania de Michel berger et Luc Plamondon, sur une mise en scène de Thomas Jolly.

«Elle est cette silhouette du Lycée Mistral, toujours habillée en pantalon, une jeune-fille discrète, franche et spontanée avec son tout petit groupe d’amis, dotée d’une voix à la Mathilde Seigner, même si elle déteste qu’on dise çà. Il émanait d’elle une formidable énergie et un charme fou,» se rappelle un de ses amis avignonnais.

Au Lycée Mistral
«Je me rappelle, et je crois que c’est toujours vrai, qu’elle aime apprendre en permanence, comprendre, n’hésitant pas, en salopette, à se mêler aux peintres, à l’atelier de construction de décors Artefact, à Courthézon, pour expérimenter une patine, en regardant comment l’on procède autour d’elle et en répétant autant de gestes. Lorsqu’elle est sur un plateau, elle est happée par toutes les technologies, le son, la lumière. Elle a besoin de savoir comment tout fonctionne pour s’y adapter en permanence. Elle est attentive au déplacement des acteurs sur scène. Tout doit parfaitement et harmonieusement s’imbriquer.»

Sa chance ?
«Avoir appris à naviguer dans un univers difficile où n’émergent que peu d’élus, au milieu de ces millions d’artistes. Elle n’est pas de celles qui attaquent mais plutôt de celles qui ont appris à ne pas être attaquées et respectées dans leur travail.»

Grandir au gré des rencontres
«Elle a aussi eu l’intelligence d’aimer les rencontres, de les provoquer, parfois, et, surtout, de les nourrir. Il faut dire que le terreau avignonnais exsude la culture et c’est sans doute ce prolixe apprentissage, sa force de travail et son talent qui lui auront permis de s’envoler pour Paris et d’enfiler ses semelles de vents pour parcourir le monde : Etats-Unis, Corée, Israël, Italie, Japon…»

Le chaudron magique
La marmite ? Elle est tombée dedans toute petite, car l’histoire familiale fait déjà état d’un arrière-grand-père clown professionnel, d’un frère qui joue admirablement du saxophone, d’une cousine pianiste, d’un papa vénéré, formidable violoniste –qui a joué dans la Cour d’honneur, en 1958, lors d’un spectacle de Gérard Philipe- et qui excellait en musique Russe-tzigane lors des soirées du nouvel an, au restaurant de la Vieille fontaine à l’hôtel d’Europe à Avignon. Il était aussi le camarade de classe du grand Raymond Duffaut qui fut, il y a peu encore, le directeur de l’Opéra du Grand Avignon et des Chorégies d’Orange, ce qui aura ouvert les portes des premiers stages à Emma, à l’Opéra d’Avignon, aux Chorégies, chez Artefact à Courthézon. Tout est parti de là.»

D’indéfectibles amitiés
«Emma a très peu d’amis et ce sont ceux de sont enfance, ici à Avignon, parce qu’elle n’a pas le temps, parce qu’elle est débordée. Sauf qu’en elle rentre enfin ici. Elle est d’une incroyable timidité et d’une humilité non feinte. Elle n’a pas d’égo. Elle est entrée dans l’univers artistique sans doute parce qu’elle avait un immense respect et une grande admiration pour son père, se souvient une amie proche. Cependant celui-ci n’avait pas de réseaux, il n’était pas musicien professionnel, même s’il jouait remarquablement bien. Il ne pouvait donc pas lui ouvrir les portes de ce milieu..»

Le plateau de Starmania

Une capacité de travail exceptionnel
«C’est une bosseuse invétérée, une perfectionniste dans l’âme avec une force de travail exceptionnelle. Elle bouge beaucoup. Elle est capable, dans la même journée d’enchaîner 40 coups de téléphone tout en finissant une maquette. Son talent ? Elle sait écouter les metteurs-en-scène, en se mettant à leur service. Elle est très présente de la conception à la réalisation des décors, pendant les montages, lors des répétitions… Il faut dire que dans ce métier, on vous appelle un dimanche à 23h comme s’il était 14h un lundi. C’est un univers qui demande une disponibilité de tous les instants. Finalement ça n’est pas un métier mais toute sa vie. Emmanuelle Favre est une femme très intelligente, drôle, passionnée, une vraie artiste,» conclut son amie d’enfance et sœur de cœur.

Elle travaille avec les plus grands
Passionnée d’opéra, son univers préféré, elle sera tout aussi enthousiaste dans un monde plus pop ou rock’n’roll comme autrefois, pour la scénographie d’un spectacle de Johny Halliday, aujourd’hui avec Mylène Farmer pour ‘Nevermore’, Booba, Gad Elmaleh, M’Pokora, bientôt Jacques Weber pour Ruy Blas de Victor Hugo.

Au tout début ?
Emmanuelle Favre se forme à l’ESAT, école supérieure des arts et techniques, en architecture d’intérieur, puis en scénographie, commence à être assistante d’une architecte d’intérieur avant d’entamer une belle carrière de scénographe pour les scènes d’opéras, de théâtres, des shows de variétés, des scènes de concert et parcourir les plus grandes salles et stades du monde, où elle créé, à la demande, autant de nouvelles cosmogonies.                                     

Le Molière de la création visuelle et sonore
Le Molière de la création visuelle et sonore a été remis à l’avignonnaise Emmanuelle Fabre pour Starmania de Michel berger et Luc Plamondon, sur une mise en scène de Thomas Jolly, une chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui, une direction musicale de Victor Le Masne, les décors et la scénographie d’Emmanuelle Fabre, les costumes de Nicolas Ghesquière, la lumière de Thomas Dechandon, la vidéo de Guillaume Cottet, la musique de Michel Berger, et le son de Madje Malki à la Seine musicale.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

La coopérative du logement social et intermédiaire, Grand Delta Habitat a présenté les chiffres de l’activité à ses partenaires financiers. Au cœur du dispositif : la transparence, l’évolution du patrimoine, l’autofinancement, le résultat et les perspectives.

Aux manettes lors de ce Delt’apéro transparence bancaire ? Michel Gontard, le président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet, directeur-général et Reinaldo da Costa, le nouveau directeur administratif et financier. Le président de la coopérative a évoqué la nécessité d’aborder les événements macro et micro financiers et bancaires ainsi que la fusion de Grand Delta Habitat avec Vallis Habitat devant des administrateurs et partenaires bancaires.

Toujours avancer
«Une certaine subjectivité a suivi la période de la pandémie du Covid 19, altérant le jugement ou l’appréhension de certains, a commencé Michel Gontard. Nos locataires et accédants sont touchés par l’inflation éprouvant un sentiment d’instabilité, d’inquiétude et de précarité. Si le sentiment est effectif, il peut aussi être exacerbé. La conjoncture économique mondiale induit comme ‘un grand déclassement’ social, financier, voire national. Il nous faut évoluer dans ce climat. Qu’est-ce que cela à voir avec nous ? La pérennité de certaines situations.»

Michel Gontard

Qu’en est-il de la demande de logement social ?
«Nous sommes sur une demande non satisfaite de logements à hauteur de 250 000 en Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur) ; 18 000 pour le Vaucluse ; 20 000 pour le Gard et 97 000 pour les Bouches-du-Rhône. Pour le Vaucluse, et malgré le contexte, nous avons réalisé 72% de nos engagements alors que nos programmes sont impactés par des hausses de prix de 30 à, parfois 40%.»

Ce qui nous attend ?
«Nous allons consolider, structurer et conforter nos acquis, notre positionnement, notamment sur le département de Vaucluse et l’alliance entre Vallis Habitat et Grand Delta Habitat. Il nous faudra également nous déployer en mouvements rapides avec nos nouveaux outils, et sur nos territoires en expansion, pour développer notre production.»

Comment ?
«En exposant nos garanties comme la notation de Standard and Poor’s où, pour la 4e année consécutive nous sommes classés en A sur le long terme et A1 à court terme. Nous allons utiliser nos deux autres outils coopératifs qui sont la Coopérative foncière Méditerranée qui pratique la dissociation entre le foncier et le bâti, ce qui nous permet de proposer sur des territoires particulièrement tendus des logements à moins de 30 à 40% moins chers pour la location comme l’accession à la propriété. Nous disposons aussi de notre société anonyme de coordination (Sac) Territoire Sud Habitat – qui regroupe Grand Delta Habitat, Axédia, Semiga (30), Ouest Provence Habitat (13) et la Sem de Mallemort en Provence (13)- qui nous permet d’exercer autant sur Paca que sur la région Occitanie. D’ailleurs Axedia, joue parfaitement son rôle avec un parc locatif de 762 logements, un chiffre d’affaires de 6,5 M€, un résultat excédentaire de 360 000€, un taux de recouvrement de 99% et une très faible vacance à 0,13%.»

Les futurs logements en construction
«Nous proposons, cette année, plus de 950 logements neufs ainsi qu’une production, en 2024 et 2025, de 1 000 logements annuels. Nous travaillons sur les chantiers Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) ainsi que sur la réhabilitation du patrimoine. L’opération contractuelle avec le Département, Pôle cœur de territoire, va nous amener à réaliser 500 logements annuels en Vaucluse. L’objectif fixé ? Il sera de plus de 40 000 logements, au gré d’un partenariat avec 188 communes qui nous font confiance, tout comme le Conseil départemental, et trois régions. A propos de la vacance ? Elle peut sembler importante alors qu’elle ne l’est pas puisqu’elle intervient en préambule des démolitions à venir.»

Xavier Sordelet

Un pacte de confiance renouvelé
«Le pacte de confiance, ce sont nos résultats avec un auto-financement à 26,5M€, un résultat net à 27,3M€ et une ressource financière à 39,2M€ ; la charpente est solide et les fondations profondes. Quant à la solvabilité ? Nous avons une trésorerie à 110M€ et un taux d’emprunt à 47%, nous prévoyons de descendre en dessous des 45%, sachant que le seuil critique dans le logement social est à 65%.»

Des confrères en difficulté
«Nous savons que certains de nos confrères vivent des difficultés qui perdureront dans les deux ans à venir. Outre la conjoncture : pandémie du Covid-19, guerre en Ukraine, hausse des coûts des matériaux, difficultés d’approvisionnement, ils ressentent le désengagement croissant du gouvernement tout comme nous nous demandons s’il y a véritablement existé. Un tiers des SA HLM (Sociétés anonymes d’hébergements à loyers modérés) sortira de son exercice, celui-ci et celui à venir, avec un autofinancement à zéro, voire négatif. Nous ne nous en réjouissons pas car plus les bailleurs peuvent construire, plus ils répondent à la demande de la population et des élus locaux en recherche d’aménagement général ou de réponses spécifiques.»

Accueillir le logement social plutôt que l’éviter
«DPE (Diagnostic de performance énergétique), Dispositif ZAN (Zéro artificialisation nette), accès à l’eau, certains élus s’abritent derrière ces paramètres pour ne pas accueillir le logement social, ce que je dénonce formellement devant vous,» a conclu Michel Gontard. Xavier Sordelet, directeur général et Reinaldo da Costa, directeur administratif et financier ont ensuite relaté les années passées, en cours et à venir. « Nous avons la responsabilité de la performance pas pour s’enrichir mais pour investir, » a souligné Reinaldo da Costa.

L’évolution du patrimoine
Grand Delta Habitat prévoit un parc de 39 155 logements à la fin de cette année. La coopérative mettra en vente Le Clos du Noyer à Avignon (27 logements ou équivalents) ainsi que le foyer de Baigne-pieds (ex-Vallis Habitat pour 54 lgts) ; La résidence Saint-Antoine à l’Isle-sur-la-Sorgue (14 lgts) ; la Résidence Crillon à Pernes-lès-Fontaines (18 lgts); le foyer logement François Rustin à Apt (31 lgts); Le Rouvilier à Vaison-la-Romaine (5 lgts). « Un logement vendu permet d’en construire trois, » a indiqué Xavier Sordelet.

Reinaldo da Costa

Les prévisions 2023
La coopérative augure plus de 202M€ d’auto-financement. 197M€ de loyers bruts soit 182M€ nets. Des ventes de logements remportant 20,6M€. Une réduction du loyer solidarité de 14M€. Une marge annuelle dégagée de 497 000€. Passer en dessous de 1 200 logements vacants. La livraison de 954 logements. Une progression du nombre de salariés de 643 à 700 ainsi qu’une maîtrise des frais de fonctionnement et de la masse salariale. 259 logements seront démolis. 100 logements seront rachetés. Le taux de recouvrement des loyers est au-dessus de 99%.

Les chiffres clés de 2022
220M€ de chiffre d’affaires. Un revenu loyer de 175 000€. 152M€ investis. 91 667 personnes logées. 38 672 logements. 8 011 lots en gestion de syndic. 641 collaborateurs. 504 logements livrés 188 communes partenaires. 171 ventes de logements. 39,2M€ de ressources financières dégagées. Un résultat net de 27,3M€. 26,4M€ d’autofinancement. 12,8M€ de plus value de ventes. 15 agences commerciales. 3,58% de logements vacants.

Le livret A
Historiquement, le livret A finance le logement social ainsi que le renouvellement urbain. En pratique, la Banque des territoires (ex Caisse des dépôts et consignations) utilise la ressource du livret A pour prêter de l’argent aux organismes du logement social. Les prêts étant indexés sur le taux du livret A, les bailleurs sociaux redoutaient la hausse du Livret A. Emmanuelle Cosse, la présidente de l’Union sociale pour l’habitat à la tête de 593 organismes HLM, avait d’ailleurs insisté auprès de Bruno Lemaire, le ministre de l’économie, afin de préserver la capacité d’investissement des organismes HLM. Pour mémoire, le Livret A ainsi que le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont collecté 8,17 milliards d’euros en février dernier.

De gauche à droite, Xavier Sordelet directeur général GDH ; Michel Gontard Président GDH, Corinne Testud Robert Vice-présidente au Conseil départemental de Vaucluse en charge de la Commission Habitat et ancienne présidente de Vallis habitat et Reinaldo da Costa Directeur administratif et financier GDH

L’événement réunissait les administrateurs de la Coopérative et les partenaires : Arkéa, Banque de France, Caisse d’Epargne P.A.C, Banque des Territoires, CIC, Crédit Agricole, Crédit Coopératif, Crédit Mutuel Sud Europe Méditerranée, Société Générale, Cabinet Causse & Associés. Plus de détail ici.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

La police nationale de Vaucluse rappelle qu’un reportage de 90’ enquêtes portant sur la BAC d’Avignon est disponible en rediffusion gratuitement, pendant 5 jours, sur le site tf1.fr.

Ils s’appellent Sandro, Tony, Jean-Marc et Jérôme et sont membres de la BAC d’Avignon. L’émission 90’ enquêtes les a suivies lors de leurs missions quotidiennes dont la principale est la lutte contre le trafic de drogue, cheval de bataille de la Préfète de Vaucluse, Violaine Démaret. Face à ces policiers d’expérience, des réseaux très organisés qui rivalisent d’ingéniosité pour installer sans cesse de nouveaux points de deal.

Le reportage d’une heure onze, présenté par Tatiana Silva et disponible gratuitement pendant 5 jours sur le site de tf1, met aussi en avant le travail des policiers face à d’autres trafiquants dont le commerce illégal explose, notamment les revendeurs de cigarettes de contrebande. Ces hommes et femmes de la BAC peuvent aussi se retrouver en première ligne les soirs de fête ou de matches de football qui échauffent parfois les esprits.

Pour accéder au reportage, cliquez sur ce lien.

J.R.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Alors que les services de l’Etat ont affiché leur volonté de lutter contre les rodéos motorisés urbains suite à plusieurs accidents ces dernières semaines, dont un tout récemment à Bordeaux qui a fait 13 blessé, les policiers de Vaucluse ont procédé à une série de contrôles nocturnes à Avignon le week-end dernier.
L’opération, qui a notamment mobilisé des motards de la police nationale, s’est déroulée dans plusieurs secteurs de l’agglomération avignonnaise et tout particulièrement dans le secteur de la route de Marseille (RN7) de la cité des papes.
A cette occasion, 211 véhicules ont été contrôlés débouchant sur 47 verbalisations pour excès de vitesse dont 3 pour des excès de vitesse de + de 50km/h (2 de 147km/h au lieu de 70km/h et un de 184km/h au lieu de 90km/h. Par ailleurs, 9 procès-verbaux électroniques ont été aussi établis pour d’autres infractions routières.

898 opérations anti-rodéos en Vaucluse en 2022
Pour rappel, le Gouvernement a déjà mis l’accent en 2022 sur la lutte contre les rodéos sauvages. Bilan en Vaucluse : 898 opérations anti-rodéos qui ont conduit au contrôle de 11 518 personnes, à 1 438 verbalisations et 232 immobilisations de véhicules.
« Nous avons aussi la volonté de durcir la répression notamment en matière de suspension de permis’, prévenait en début d’année Violaine Démaret, préfète de Vaucluse lors du bilan de la délinquance 2022 du département. Pour cela, les forces de l’ordre vauclusiennes vont intensifier les contrôles en 2023. »
En 2022, ce sont 1338 arrêtés de suspension de permis de conduire qui ont été pris dans le département soit 4% de plus qu’en 2021. 44% des permis suspendus l’ont été suite à alcoolémie, 29% à cause d’usage de stupéfiants et 26% pour grand excès de vitesse (excès supérieur à 40 km/heure).

L.G.


Grand Avignon : pour son ouverture, le parking relais de Saint-Chamand sera gratuit jusqu’au 14 mai

Le groupe IFC, spécialisé dans la formation supérieure –du BTS à Bac +5-, connaît depuis plusieurs décennies une belle progression qui, outre, de constituer une solide entreprise, travaille très concrètement à l’accession du plus grand nombre aux études et au monde du travail. Les clefs de son succès ? Innovation, ingénierie et méthodologie. Le résultat ? Plus de 3 600 étudiants, 85% de taux de réussite, 41 formations dans 11 filières et 25M€ de chiffre d’affaires.

Direction le quartier Confluence à Avignon où nous rencontrons Eric Dupressoire président du groupe IFC Formation 63 ans, Mathieu Dupressoire, directeur-général, 30 ans, Antoine Maugeais, responsable communication, 34 ans. Mission ? Tout apprendre de cette entreprise pas comme les autres qui forge le destin, depuis plus de 33 ans, de futurs cadres sur leurs propres bassins de vie.

L’IFC 
Le groupe IFC dispose de 9 centres de formation : à Clermont-Ferrand –Ecole supérieure de commerce et de management Wesford- depuis février 2023 avec 570 étudiants ; Saint-Etienne depuis 2011 avec 370 étudiants ; Valence depuis 2008 avec 250 étudiants ; Alès et Montpellier depuis 2003 avec, respectivement, 160 et 350 étudiants ; Marseille depuis 2000 avec 210 étudiants ; Nîmes et Perpignan depuis 1996 avec respectivement 330 et 430 étudiants ; Avignon depuis 1990 avec 930 élèves.

Les sites exercent trois activités
«Tous nos sites exercent trois activités, déroule Eric Dupressoire, Etablissements privés d’enseignement technique supérieur hors contrat (de l’Etat) ; Centre de formation des apprentis et organismes de formation pouvant accueillir notamment les contrats professionnels et les autres types de formation. Si la majeure partie des élèves étudient en alternance, les étudiants sont également très présents, notamment dans la formule ‘Déclic’. »

Opus academy ou la formation professionnelle selon IFC
Opus academy, la formation professionnelle, se décline selon trois axes, relate Antoine Maugeais avec des parcours sur mesure pour des salariés-dirigeants d’entreprise sur les métiers tels que le management, la gestion, la communication, les ressources humaines ; ainsi que la mise en place de parcours sur-mesure, selon la demande. Également, les demandes pour la VAE -Validation des acquis de l’expérience-, sont de plus en plus nombreuses. Notre force ? Nous dispensons un très large spectre de formations des métiers du tertiaire à destination des étudiants et des entreprises locales.»

Eric Dupressoire, le dirigeant d’IFC

L’ADN du groupe IFC 
Notre ADN ? Créer une synergie avec les étudiants, les entreprises et un territoire donné, et cette demande s’accentue d’année en année souligne Eric Dupressoire. Notre déploiement sur le territoire se fait ainsi différemment, sur chaque bassin d’emploi, pour faire se rencontrer formations, futurs cadres et sociétés. C’est sur cette vision très précise d’un tissage essentiel mêlant études, talents et entreprises que se bâtit le groupe IFC. »

Comment tout a commencé
«Je viens d’un tout autre univers que la formation puisque je dirigeais des sociétés et groupes de transport et logistique. Durant 30 ans, j’ai redressé des entreprises en difficulté. J’abordais la cinquantaine et avais envie de changement. Tout à fait incidemment, par le biais du Châteauneuf-du-pape-Orange Ruby-Club, j’ai rencontré l’un des partenaires mécènes qui était Denis Mathieu -et ancien propriétaire d’IFC- qui avait développé le centre de formation durant une quinzaine d’années. Nous avions tous les deux une vie professionnelle bien remplie, fait la connaissance personnes qui nous étaient communes et avions le même regard sur les sujets les plus divers. Lui aussi avait envie de changer d’espace professionnel, moi je cherchais un nouveau souffle, nous nous sommes tout de suite retrouvés.»

Un homme pugnace
«J’ai tourné 18 mois autour du projet de rachat, avant de tomber dans le cliché : ‘je ne suis pas du milieu ; je ne suis pas du métier ; je n’y ai aucune expérience’. Très clairement ? Aucune banque ne m’a suivi pour le financement. L’IFC avait déjà de la valeur, donc ce n’était pas une question d’argent. Il y avait, à l’époque 1 200 étudiants et l’entreprise réalisait 6M€ de chiffre d’affaires. C’était déjà une belle entreprise exploitant plusieurs sites. Mais sans financement c’était un peu désespérant. Alors nous avons fait le choix de nous approcher d’un petit fonds d’investissement de région qui s’appelait à l’époque ‘Connect’, puis nous avons réussi à monter le rachat d’IFC. Eux ont eu confiance en moi. Ce qui m’interroge ? Pourquoi les banques, dont c’est le boulot, ne soutiennent pas l’entrepreneuriat ?»

Au dernier moment
«Au dernier moment, l’organisme bancaire qui faisait partie du fonds d’investissement, m’a demandé des cautions solidaires personnelles alors que je m’y étais, dès le début, formellement opposé. Donc j’ai continué à dire non et la banque s’est soustraite, au dernier moment, à l’accord. Elle ne voulait pas entendre que j’avais mis des dizaines d’années à mettre un toit et nombre d’éléments de côté pour préserver ma famille, mes enfants. J’étais cadre sup, dirigeant, évoluant dans une situation professionnelle ultra confortable et lorsque j’ai repris IFC, en 2011, tout a bien sûr changé.»  

Aujourd’hui, concrètement ?
«Aujourd’hui ? Nous avons fait des paris que d’autres n’ont pas faits, comme chercher des partenariats avec des confrères sur des titres RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Ça n’était pas à la mode il y a 12 ans. Je venais d’un monde professionnel où les partenariats et où certains types de sous-traitance existaient. Je pensais que ce serait aussi applicable ailleurs. Nous avons eu la chance de rencontrer des gens qui pensaient comme nous. C’est ainsi que nous avons instauré certains titres RNCP de niveau 6 –équivalent Bac+3- sur nos sites, dans la gamme des Bachelor-. Le plus important ? Les diplômes délivrés chez nous sont des diplômes d’Etat, BTS, DCG (Diplôme de comptabilité et gestion), DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et gestion) ; ou des titres RNCP à la valeur reconnue, même européenne. L’aventure a commencé avec des hauts et des bas. Ce qui nous a permis de nous développer ? La proposition de nombreux BTS en alternance, ce qui représentait 70% de l’activité d’IFC. Nous proposions des contrats de professionnalisation et des contrats d’apprentissage.»

Qui sont nos clients ?
«Les jeunes adultes. La plupart financés par les Opco (Opérateurs de compétence dont le financement est assuré par les entreprises) lorsqu’ils sont en alternance. Le niveau de prise en charge des Opco est défini par les métiers en tension. La réforme de la formation a permis à des organismes comme nous de devenir des CFA, Centres de formation des apprentis. Ça a ouvert le marché aux établissements privés. C’est aussi ce qui fait que la France est passée de 550 000 alternants à plus 850 000, par an, pour atteindre plus d’un million, qui est l’objectif affiché de l’État, rattrapant notre retard par rapport aux autres pays européens et ça marche ! Pourquoi  ? Parce que les taux de réussite aux examens sont excellents ainsi que la transformation en embauche derrière. L’alternance a rendu possible l’accession de diplômes à des personnes qui ne pouvaient pas l’envisager dans un enseignement plus classique.»

Au chapitre financier
«Également nous ne demandons pas de prise en charge financière supplémentaires, nous nous alignons sur les prix formalisés par les Opco, ce qui n’est pas le cas partout, souligne Antoine Maugeais.» «Nous pratiquons des prix raisonnables –de 3 850€ à 5 400€ l’année quand d’autres sont au double ou au triple- précise Mathieu Dupressoire, des prix adaptés aux bassins de vie, notamment pour les 10% d’étudiants qui prennent eux-mêmes en charge le coût de leur formation.»

Notre ligne directrice ?
«D’un côté des bassins d’emplois, des entreprises ayant des besoins, de l’autre des jeunes qui ont envie de poursuivre leurs études. Nous ? Une exigence pédagogique, d’encadrement et une connaissance fine des entreprises du territoire. Tout cela nous permet de faire se rencontrer entreprises et nouveaux talents.»

Les demandes de formation en tension
«Les demandes de formations en tension ? Ça dépend des bassins, détaille Mathieu Dupressoire. Pour Avignon, elles sont nombreuses en informatique, en communication, également en ressources humaines. Ce que nous observons ? Les métiers évoluent très vite, ce qu’a sans doute accéléré le Covid avec la numérisation de toutes les activités. Les jeunes générations sont très demandées pour moderniser les structures.» «Et puis il y a des filières qui sont recherchées par les étudiants comme la RSE, la Responsabilité sociétale et environnementale, remarque Eric Dupressoire.» «La comptabilité gestion fait face à la pyramide des âges, relève Mathieu Dupressoire et l’évolution du métier, qui s’éloigne de la simple saisie des données pour évoluer vers du conseil, rend plus attractif le métier qui est très en demande d’alternants.»

Les métiers en tension
«Nous observons une vraie demande en comptabilité et gestion et diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, rappelle Eric Dupressoire. La filière comptable sur Avignon et Perpignan se révèle très porteuse. C’est aussi vrai pour la filière transport logistique qui subit le problème des ‘marketing des métiers’. Pourquoi ? Parce que former des chefs d’équipe pour travailler sur des quais n’est pas très valorisant pour ceux qui y vont, alors que ce sont des métiers fantastiques, puisque j’ai travaillé dans cette filière 30 ans. Les quais sont informatisés et les métiers sont devenus très techniques. Nous avons un pool et des bassins logistiques autour de nous qui fourmillent d’emplois. Ça n’est pas valorisé comme il faut et nous sommes en déficit de candidats alors qu’il y a des alternances derrière.»

Mathieu Dupressoire prendra a succession de son père cette année à la tête du groupe IFC

Notre premier métier 
«Notre premier métier, c’est de renseigner les étudiants, de proposer des formations rapides en corrélation à la demande des bassins de l’emploi, insiste Mathieu Dupressoire, une réalité du terrain peu connue de l’enseignement académique. Il nous faut proposer des solutions opérationnelles et techniques qui correspondent à leurs envies et aux besoins des entreprises. Une fois que les étudiants ont compris ces opportunités, ils suivent les formations, acquièrent les diplômes ce qui les amènent à de l’emploi rapide.»

Changement de paradigme
«Les mentalités ont vraiment changé chez les parents, les entreprises et les étudiants, reprend Eric Dupressoire. Quand, auparavant, on envoyait les étudiants en alternance, pensant qu’ils ne pourraient suivre leurs cycles en université, ce qui est totalement faux puisque nous préparons aux mêmes niveaux d’études par la voie de l’alternance. Aujourd’hui, il y a une vraie reconnaissance de ce mode de formation qui mène aux mêmes diplômes.»

Le maillon manquant, l’orientation ?
«L’orientation se fait au collège puis au lycée où les organismes de formation ne sont que peu, encore, invités à venir, reprend le chef d’entreprise. Auparavant, des professeurs auront décidé de l’avenir des élèves leur indiquant un parcours plutôt technique ou des études plus étendues. Pourtant, nous avons le même taux de réussite sur un BTS avec des étudiants issus d’un bac pro que d’un bac général. Les étudiants, accompagnés de nos professeurs et engagés dans les entreprises, entrevoient un monde concret, avec une assise solide qui leur permet, même s’ils ont éprouvé des difficultés scolaires, d’obtenir le diplôme convoité. Nous avons ainsi noué d’excellentes relations avec le lycée de Cavaillon, pour la poursuite d’un bachelor (bac +3). »

Des journées portes ouvertes pour appréhender l’avenir
«C’est lors de ces journées portes ouvertes, dans les salons étudiants, que nous pouvons nous faire connaître, ajoute Eric Dupressoire. Dans beaucoup d’entreprises d’Avignon, vous retrouverez soit un élève, soit un parent d’ancien élève qui aura eu un lien avec IFC qui œuvre depuis plus de 33 ans, sur le terrain. Notre savoir-faire ? Il est quantifiable puisque nos résultats sont au-dessus des moyennes de l’enseignement académique et de nos confrères. Un niveau d’excellence en rapport direct avec notre niveau d’exigence. Nous n’avons pas vocation à former de très bons élèves mais à les amener jusqu’au bac +5 alors qu’on ne le leur avait pas proposé.»

Les nouvelles exigences des entreprises et des personnes formées ?
«L’enjeu majeur pour les entreprises est le recrutement, conserver les talents et en attirer d’autres, relate Mathieu Dupressoire. Le savoir-être est désormais plus valorisé que le savoir-faire. Il est question d’accueillir du sang neuf, des idées novatrices pour moderniser les structures. Les attentes des jeunes ? L’engagement des entreprises dans la RSE et un projet commun inscrit dans le temps qui soit partagé.»

Des enseignements facilitateurs
Concernant la formation, les jeunes tendent vers de nouvelles méthodes pédagogiques, digitales, plus synthétiques, compactes et accessibles, précise Antoine Maugeais. La mission ? Augmenter l’attention et permettre une acquisition plus rapide et efficace des compétences. Nous alternons sessions théorique puis pratique de travaux de groupe. En clair ? L’information descendante ne fonctionne plus. Nous nous sommes adaptés au télétravail, aux cours à distance, même si nous sommes pour le présentiel qui est la meilleure façon d’amener un étudiant à l’obtention de son diplôme. Nous savons utiliser cette méthode puisqu’en moins d’une semaine, lors du 1er confinement, nos 2 500 jeunes et leurs professeurs sont passés en distanciel. L’obtention des diplômes, lors du confinement pour les  BTS a été de l’ordre de 98%, parce que les élèves ont reçu 100% de leurs cours. Désormais tous les campus IFC accueillent une salle de visioconférence permettant cette hybridation de l’information, ce qui permet un confort maximum tant pour les professeurs que les élèves. Cela intervient aussi dans le cadre de l’égalité des chances, notamment pour les personnes en situation de handicap.»

Les freins de développement
«Notre capacité de travail ! Sourit Eric Dupressoire. L’ambiance des campus reste familiale et nous travaillons tous de la même façon, grâce, notamment au développement de notre ERP (Entreprise resource planning), -Ndlr : outil informatique de planification des ressources d’entreprise au quotidien comme la comptabilité, les achats, la gestion des projets, la gestion de la performance ce qui assure une source unique d’information fiable- Cet outil nous a permis de redresser, en très peu de temps, le Campus de Saint-Etienne qui était en liquidation et que nous avons acheté il y a une dizaine d’années, et d’en faire en très peu de temps, le 3e campus du groupe, en nombre d’étudiants. Il n’y a pas de compétition entre les écoles car ça n’est surtout pas une volonté et parce que les bassins d’emplois et les formations ne sont pas les mêmes, d’autant plus que nous dépendons de quatre rectorats, dont chaque approche académique est différente. Nous disposons d’un siège fonctionnel, à Avignon, qui centralise toutes les fonctions support accessibles aux sites. Quant aux relations hiérarchiques, elles sont concentrées entre le président, moi-même et le directeur-général Mathieu. »

Antoine Maugais, directeur de la communication du groupe IFC

Les études en alternance
«Nous sommes dans une bonne dynamique, analyse Mathieu Dupressoire. L’image de l’alternance est bonne. Les études en alternance ont le vent en poupe et les aides sont inscrites dans la réforme de l’apprentissage. L’horizon est clair à condition de rester exigeants et malins. Nous sommes aussi dans les enjeux de recrutement. Nous renforçons les écoles localement, de l’accueil à l’encadrement, des fonctions supérieures au siège sur des postes de commerciaux et de responsable financier. Une demi-douzaine de postes est actuellement recherchée. Nous accueillons environ, toutes structures confondues, plus de 80 postes administratifs à plein temps, plus de 200 formateurs salariés et autant de formateurs prestataires, sur de courts modules.»

La structuration et l’innovation gages de succès entrepreneurial
«Mes équipes se déplacent pour les photos de classe de tous les campus, intervient Antoine Maugeais, également pour le suivi et l’accompagnement de l’activité que ce soit le service qualité, la garantie de l’enseignement prodigué, les liens avec le service des ressources humaines, le service informatique… » « Nous sommes certifiés qualité Iso depuis plus de 20 ans, et Qualiopi pour la qualité des formations et l’obligation de résultats, souligne Eric Dupressoire. Les élèves remplissent des formulaires de satisfaction. Nous sommes également capables de prendre la main d’un site sur l’autre, ou depuis le siège, en cas de besoin. Cependant si tout le monde travaille de la même façon, au cœur des process, le travail est exécuté sur place. Le siège est le garant du travail accompli et se déplace beaucoup, notamment en ce moment avec Wesford Clermont-Ferrand que nous venons d’acheter.»

Mathieu Dupressoire, nouveau dirigeant d’IFC
«En fait, je suis à l’IFC depuis 7 ans et j’y avais étudié avant le rachat, reprend Mathieu Dupressoire. Je suis parti travailler ailleurs et j’y suis revenu, en empruntant le bas de l’échelle, pour en comprendre et connaître les strates. Il y a trois ans, j’ai commencé, avec mon père, à réfléchir à la possible reprise du groupe. Est-ce que je ressens la pression ? Oui, car il y a des emplois en jeu, mais c’est déjà une belle et grande structure, il y a des responsabilités et aussi une bonne équipe jeune et dynamique. Nous sommes prêts.»

Les chiffres
«L’IFC a réalisé 25M€ de chiffre d’affaires en 2022. «Nous continuerons peut-être à faire de la croissance externe même si ça n’est pas notre obsession conclut Eric Dupressoire. Nous sommes plus sur des croissances d’opportunité. L’IFC fait maintenant partie d’une organisation dont l’actionnaire est LMD avec Media school, IPF et IFC. A tous les trois, nous sommes devenus le 10e acteur français de la formation. Un regroupement donnant lieu à des opérations capitalistiques permettant de sécuriser l’avenir d’IFC. Car en ce moment, il y a un mouvement de concentration des établissements de formation. On obtient plus de choses en se regroupant et en travaillant ensemble.»

Gérard Leaune a créé IFC, sous forme associative, en 1990 ; Denis Mathieu l’a reprise en 1998 et transformée en société pour développer l’activité, Eric Dupressoire l’a rachetée en 2011.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/128/   1/1